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[RP] Allez vient sonner le tocsin !

Hobb


[Croisés, parce que vous le valez bien !]

Les Armées Saintes, gonfanons et étendards au vent, combattaient depuis des mois, au côté des valeureux et honnêtes gents d'ici.
Monseigneur Mélian, Commandeur des Armées Saintes donnait ses ordres et les Maréchaux et autres Capitaines les respectaient à la lettre. Les Milites et volontaires laïcs se donnaient sans compter.
Les médicastres soignaient jours et nuits. Des Sœurs et Frères tombaient, d'autres prenaient la place. C'est chez gens là, si tu mets un genou à terre, un autre te soutient et te relève !
Du côté des Teutoniques, après la Ritterin Istar, c'était l'Ordensmarschall Makcimus qui menait à la bataille. Les Ritter (Chevaliers)étaient à l'avant de la charge de la cavalerie, mais les postulants à l'Ordre n'étaient pas à la traîne.
Depuis la Bourgogne, un cri retentissait avant la bataille, celui d'un loup, et c'est une meute qui répondait à l'appel

-" AHOUUH !"

Ce soir, le Hochmeister Hobb (Grand maître) ne dit que quelques mots :

-"Mes Sœurs, mes Frères, ne leur abandonnez rien !
Mais prenez leur tout !"
*

Les manteaux blancs étaient à la manœuvre et le cliquetis des armures et armes semblait les accompagner comme un chant lugubre.
Quand le Fer prend la place du Verbe, le cauchemar remplace les rêves.




Ordre Teutonique
(cliquez)

* Du film "300"
_________________

http://www.youtube.com/watch?v=f9Vt3gASeQQ
Guy_de_dampierre
[Entre Montégut et Saint-Crisq, le 21 mai 1461, début de soirée. ]

Les mouvements royalistes se faisaient déjà entendre, et les armées croisées et navarraises reprenaient leur position de la veille. La technique était éprouvée, les deux collines protégeaient les flancs et on attendait les royalistes au centre, en position défensive. Pour résumer, ces derniers voulaient aller à Auch, leurs adversaires voulaient les en empêcher.

Grâce à une communication bien rodée avec les chefs d'armées alliés, faites d'estafettes et de drapeaux, la ligne de bataille se formait peu à peu quand le capitaine fut interpellé par une voix connue, celle de Dalmau, qui s'était joint à eux.


Dalmau a écrit:
Capitan! Capitan! C'est quoi qu'les ordres cett'fois? On installe d'couillards et on envoie l'purée sur l'royalos?


Guy considéra un instant Dal... au fond, pourquoi pas? Mais ils manquaient de couillards et en plus, les forces royales étaient un peu trop mobiles pour cela... mais Dal poursuivit aussitôt.

Dalmau a écrit:
Ou on fait sauter l'tonneaux en attendant qu'ils viennent nous postillonner d'ssus?


Guy lui sourit et lui répondit:

T'as tout compris. On va s'étendre en ligne entre les deux collines, avec quelques réserves en arrière pour compenser là où le combat est le plus âpre.

Mais ils recevront une volée de flèches bien avant de pouvoir nous postillonner dessus.

S'ils veulent enfoncer un point en particulier, nous y enverrons la réserve, et nous ferons bifurquer les armées non-engagées pour les encercler. Mais ils savent le danger, je doute qu'ils le fassent.

On ne sait jamais... quelque fois qu'ils auraient l'audace d'agir ainsi...

Le Capitaine montra le sommet des deux monticules surmonté de leur petit castel respectif... l'un était un monastère, mais en l'occurrence, il faisait office de bastion des plus efficaces.

Ils peuvent aussi tenter de gravir l'une des collines et tenter d'y établir une position forte, mais cela risque de leur couter trop cher pour le bénéfice obtenu. Surtout si nous nous rendons compte de la tentative. Que ce soit Saint-Crisq ou Montégut, l'accès le plus aisé se trouve de notre côté... s'ils tentent un assaut de l'un ou de l'autre, nous pourrons le contrer en renforçant la position.

Mais un cavalier vint interrompre la conversation et Guy s'approcha de lui. L'homme se pencha et lui glissa quelques mots à l'oreille, tandis que l'officier opinait du chef.

Fort bien, fort bien...

Se retournant vers Dalmau, il lui dit en souriant:

Nous allons sentir leurs postillons d'ici l'aube. Ils se sont engagés encore une fois vers nous.

Et cela allait encore être sanglant, comme les trois dernières matinées.

[i]Il s'adressa cette fois à tous les soldats.


Vérifiez bien que les pieux plantés l'autre jour sont bien arrimés, plantez en plus si besoin. Gardez bien vos armes à portée... ne dormez que d'un œil!

L'ennemi sera là à l'aube!


Et pour l'instant, il avait eu la chance de ne pas croise d'anciens compagnons d'arme ou de classe... il savait Sofio de Valmonte dans les rangs royaux, il s'imaginait mal planter son épée dans le ventre de son ancien professeur... il ne savait pas ce qu'il ferait si elle se présentait devant lui, l'épée prête à s'abattre... sans doute ferait-il son devoir de soldat: il combattrait... de toute façon, l'ivresse de la bataille, cette folie sanguinaire, faisait des hommes des machines tueuses, galvanisées par l'adrénaline.

[Aube du 22 mai 1561, Entre Montégut et Saint Crisq]

Comme prévu, les étendards royaux apparurent avec le soleil qui se levait dans leur dos. C'était à peu près le seul inconvénient de la position, le soleil. Et l'ennemi l'avait bien compris en n'attaquant pas dans l'après-midi, moment où cet avantage changeait de côté.

Néanmoins, les brumes légères du matin amoindrissaient la gêne et quand les archers tirèrent, le tas était assez grand pour qu'ils fassent mouche.

Un nouveau combat commençait. Contrairement aux deux premiers combats, le concours de la réserve fut indispensable. Lourdement armé et armuré, à la tête de ses cavaliers, il vient en soutien de ses fantassins aux prises avec ceux de l'ennemi.

Dans les cris et le bruit des armes, il abattait son épée sans grand résultat quand il se sentit désarçonné. Il s'écrasa lourdement sur le sol. Mais il semble que l'homme qui avait pu le faire tomber de son cheval n'avait pas pu pousser plus loin son avantage, un rien sonné, le jeune homme parvint à se relever et poursuivit la bataille sur les deux pieds avec autant d'ardeur et sans doute plus d'efficacité qu'à cheval: un royaliste en fit les frais avant qu'ils ne refluent enfin, alors que le soleil était désormais haut dans le ciel.

Encore une fois, les armes Navarro-croisées l'avaient emporté.


Victoire! Victoire!

Couvert de sueur et de sang (mais pas le sien), il prit un cailloux au sol et le lança de toutes ses forces vers les soldats ennemis qui fuyaient en bon ordre. Le morceau de pierre tomba sur l'un d'eux. Il serra le poing dans un geste de succès avant de leur crier:

C'est ça, barrez-vous, rentrez dans vos masures et châteaux...

Il était triste de ne pas pouvoir disposer de réserve et de cavalerie suffisante pour se lancer à leur poursuite.

Son excitation due à la bataille se calma bien vite... il était temps de faire le bilan. Et cette perspective faisait toujours retomber rapidement chez Guy l'euphorie des combats victorieux. Comme allait le dire quelques siècles plus tard le Duc de Wellington, "Rien, sinon une défaite, n'est plus mélancolique qu'un victoire."


22/06/1461 04:20 : Dschroeter96 vous a porté un coup d'épée. Vous avez été secoué, mais vous n'êtes pas blessé.
-Traduit par le desarçonnage.

22/06/1461 04:20 : Vous avez frappé Kame_lotte. Vous l'avez grièvement blessé.
- Le royaliste qui en fait les frais

22/06/1461 04:20 : Vous avez frappé Akane. Vous l'avez légèrement blessé.
- Le caillou de la fin.

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Hireo
[Campement des Gentils]

De retour sur les lieux de sa débâcle, hire fit le tour du campement revoir des vieilles tête qui était à coté de lui lors du premier assaut. Voir tout ses pleutres survivant, tout ses soldats héroïques toujours vivant en ayant verser le sang et tout les dirigeants qui travaillaient d'arrache pied avant de reprendre les armes rendaient notre hire en rogne car toujours convalescent.

Il se dirigea prêt d'un feu où de solides gaillards s’amusèrent à se défier en calembour entre deux histoire de leurs exploits. L'un d'entre eux le reconnu et l'invita à s'assoir dans leur ronde.


T'es arrivé quoi l’écloper?

Rha mon histoire n'est pas digne d'une épopée mais digne d’être véhiculé dans la mémoire collective.


Il se tapis à la lisière de l'obscurité et de la flamboyance du brasier pour décrire sa guerre du début jusqu’à la fin.


C’était le premier soir, le tocsin avait sonné la veille et on était tous mobilisés ici même. Le couillon qui dirige mon armée, le Guy, que j'adore d'ailleurs m'avait placé dans une section avec que des filles dont sa femme enceinte et des pleutres comme l'dal. Déjà j’étais vernis. Impossible de compter sur le soutien de l'homme et j'aurais pas laissé les femmes se battre devant moi. Nomého un minimum de courtoisie avec les femelles. C'est donc sans rechigner que je me suis imposé en première ligne. Puis je suis hire, couillon jusqu'au bout des ongles.

Quand on se présenta armée face à armée pour se toiser et attendre les hostilités, qui était devant?...bibi évidement. De toute manière, j'aurais jamais laisser cette place. Enfin bref, Je me suis accroupi afin de faire une prière à Richenou pour être béni quand elle entra en possession de moi. Une transe qu'on appel ça, je sais pas si vous avez déjà vécu ça. La déesse rentra en moi déversant toute sa fougue et sa débilité intelligente. C'a pas duré longtemps mais quand je me suis mi debout j’étais fidèle à moi même complétement cinglé. J'ai fait comme tout les soirs dans ma foret, je me suis dresser fit un pas en avant pour me retrouver devant toute notre armée et après un effeuillage rapide j'ai charger mon bâton, mon bouclier et mes petites fesses roses. Et oui le petit point rose qui attaqua tout seul c’était moi, le premier soir.

J’étais comme un dérater, je suis arrivé sur eux tout seul sans me soucier de rien. Bon j'ai fait que me défendre, les coups on plurent sur moins, esquive, esquive, parade du bâton, du bouclier. 5, 6....15,20 coups j'ai pas eu le temps de compter c’était infernal. Une pluie de grêle avec des briques. Ils étaient gaillard. Au bout de quelques seconde j'ai fléchi un peu, mes réflexes se furent beaucoup moins efficace, une épée coupa mon bâton en deux puis quelques seconde après je me fit fracasser mon bouclier en protégeant ma tête d'un éventuel coup de masse.

C'est à ce moment là que j'ai entendu les filles de ma section crier" on arrive jolie fesses". Totalement déboussolant!! moi qui était là pour les protéger elles viennent en courant dans les ennuis. Je me suis donc retourné pour faire signe que tout va bien que je gère l'affaire que c'est pas une petite armée qui me ferai du mal et v'là t'y pas qu'j'avais parlé trop vite. A peine retourné, je sentis du froid entre mes guibolles. J'ai pas pu voir ce qu'il s'est passé si c’était un lame ou un pommeau mais on me la mit bien profonde dans le fion. Instinctivement je me suis retourné pour voir qui était le Casanova de mes fesses. Je me rappel de ma vision et de mes mots à ce moment là c'est gravé dans ma mémoire.


Petite....rousse....


Citation:
18/06/1461 04:19 : Isleen vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat


C’était une petite femme rousse, magnifique par ailleurs, qui venait d'avoir raison de moi. Je me suis effondré les yeux toisant les étoiles quand des vagues d'ombre me passa dessus. J'appris plus tard que ma section était devenu plus qu'hargneuse et avait fait battre en retraite mes assaillants. Aucun de chez moi fut blessé cette nuit et certain avaient fait des victimes.
J'ai naviguer une journée et une nuit à l'article de la mort quand Richenou me renvoya ici en convalescence. Voilà mon histoire.

Hireo, l'homme qui se bat cul nu et trois mètres devant tout le monde planté par une jolie petite femme rousse...son point faible.
Du coup j'ai hérité à nouveau du titre de plus belle fesses du comté.

Hire bu une grosse rasade dans son godet et entendit le bruit du rassemblement. Il quitta ses camarades et retourna en ville pour prêcher.
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Morphey_de_valmonte
La tente réservée à l'infirmerie se trouvait à la porte Est du village de Muret plus proches du lieu des combats qui se déroulaient dans la plaine auscitaine.
Les blessés les moins grièvement atteints étaient soignés rapidement à même le sol on entendait hurler ceux qui ayant eu moins de chance se retrouvaient aux mains de médecin plus ou moins confirmés.
Une vive douleur au bras réveilla de Valmonte. Il avait été adossé à un arbre, sans doute son état n'avait pas été jugé suffisamment sérieux pour exiger d'être traiter de prime. Il constata qu'on avait déposé son épée près de lui ainsi que son écu fendu par le milieu.
Il retira sa chemise souillée de sang en grimaçant. La plaie était nette mais nécessitait d'être recousue car profonde. Ce fut un moine qui se chargea de la couture à l'aide d'un fil de lin ciré et d'une aiguille courbe. L'opération ne prit que quelques minutes mais lui tira quelques gémissements. Enfin pansé il regagna l'une des auberges de la ville afin d'envoyer quelques missives.
A Sofio tout d'abord, qui devait se ronger les sangs n'ayant aucun moyen d'avoir de ses nouvelles. Lui la savait sauve car un comptage minutieux des morts et des blessés était fait quotidiennement et son nom n'apparaissait fort heureusement sur aucune liste.

Une missive de son chef d'armée le rassura : l'armée retournait à Muret, et il pourrait donc intégrer les rangs. Un soupir de soulagement souleva sa poitrine car savoir sa femme combattre loin de lui, aurait été pour lui la plus cruelle des tortures.
Ainsi donc, après avoir pris quelques nouvelles de leurs amis, il n'eut plus qu'à patienter jusqu'au lendemain pour retrouver toute l'attention de Sofio qui ne laissa à quiconque le soin d'appliquer des onguents sur sa blessure et d'en changer le bandage.

Leur repos fut de courte durée et, au premier soir de l'été, les combats reprirent de plus belle.
Cette fois toutes les armées présentes devaient être engagées. L'Impétueux savait que la désertion de l'une d'entre elles leur avait coûté la victoire au jour des premiers affrontements.Si toutes les forces avaient été engagées sans nul doute que l'issue de cette guerre en eut été changée, mais on ne réécrit pas l'Histoire.
Avant que ne roule le tambour, ils avaient passé quelques heures autour d'un feu de camp. Alix était là, et Victoire. Le calva avait coulé à flots, parfait désinfectant pour Victoire qui en innonda ses ampoules, remontant idéal pour les autres, avant un combat qui s'annonçait rude. Leurs adversaires étaient vaillants et les vaincre ne serait pas chose aisée, à supposer encore qu'ils y parviennent.
Les forces déclinaient de part et d'autre et l'issue des combats était plus qu'incertain.
Une paire de bottes plus loin, l'ordre tomba : l'aube pointait, il était temps.
Il prit un moment pour enlacer sa femme et lui glisser :

- Demain.... retrouvons-nous à la rivière, voulez-vous ? Soyez prudente mon cœur.


Chacun prend position. Cette fois ils font partie de l'avant garde. Il n'a pas revu son frère qui combat sous une autre bannière mais il le sait sauf contrairement à leur fillote Maya qui est tombée la veille après un comportement plus qu'honorable lors des premiers combats. Il a su qu'elle se remettait doucement de ses blessures à Muret, pestant contre la malchance qu la tient loin des assauts.
Au premier commandement ils fondent en rugissant sus à l'ennemi.
Dans les traits durs de l'Impétueux, nul ne saurait retrouver traces de celui qu'on surnommait l'Archange.
C'est dans un hurlement qu'il bondit, forçant le passage à grands renforts de coups de taille. Mais c'est un désordre tel qu'il est bientôt difficile de reconnaitre les bannières. Près de lui Sofio et Victoire progressent ne faisant pas de quartier. Cette vision le rassure
Sa blessure au bras s'est rouverte et il sent le sang couler jusque dans sa main éclaboussant son visage à chaque fois qu'il lève son bouclier. Le geste se fait moins vif quand il voit devant lui une encapuchonnée. Lui reviennent alors les conseils de son maître d'arme lorsqu'il n'était encore qu'un enfant : "Surveille tes arrières et relève ta garde".
Trop tard !
L'Impétueux pourfendu, met genou à terre une plaie béante au côté. Par chance elle a cru l'abattre et se détourne.
Sa blessure sera sans gravité.
Au petit jour, il est à nouveau à Muret. Cette nuit, beaucoup sont tombés. Ni Sofio, ni Galaan, ni Greg n'ont grossi le nombre des victimes.

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Dict l'Impétueux
Agrippine_ysengrin
Sa tête blonde est enfouie dans l'épais oreiller, mais rien n'y fait. les tarés remettent ça! Tout Auch semble avoir décidé de briser le calme légendaire (qui tient de la légende, il est vrai) de la jumelle Ysengrin.
- Non mais c'est pas vrai!
Sa tête hirsute d'avoir vainement cherché l'isolation sonore adéquate dans les plumes d'oie, se redressa brusquement. C'en était trop!
- C'en est trop!
Voilà!
L'édredon vola hors du lit, Agrippine suivit avec autant de grâce pour atterrir dans une malle d'où jaillirent robes de soirée un peu trop larges, fourrures un peu mitées et coiffes un peu défraichies. Le legs maternel passait un sale quart d'heure quand Agrippine s'exclama

- AH!
L'héritage paternel apparaissait enfin. Une belle flamberge dont elle s'empara rageusement. Suivirent dans l'exhumation un justaucorps de cuir, des cuissardes de chasse et une paire de gants maillés, trop grands mais dont le poids rassurant suffirent à décider l'emploi. La baffe n'en serait que meilleure.
- J'vous en foutrais moi du solstice d'été!
L'éruption Ysengrine accompagnée d'une longue litanie de jurons que n'auraient pas reniée les hommes de la famille, se poursuivit dans la rue, où elle émergea alors que l'on courait de toute part. Un instant désorientée, Agrippine lança la lame ondulée dans les jambes d'un Auscitain et, l'aidant à se relever, lui demanda.
- C'est quoi ce tintouin?
Un peu hagard, l'homme reprit son équilibre et jeta, avant de reprendre sa course:
- Il y a émeute à la Consolerie m'dame... Aux armes!
Un autre, entendant le premier et allant dans la direction diamétralement opposée, s'arreta pour le contredire:
- Pas du tout, on attaque la ville. Aux armes!
Et les deux de repartir dans chacun une direction, laissant une jeune femme de bonne famille légèrement perplexe. Toutes les forces du cosmos et des alentours se liguaient pour nuire à son roboratif sommeil. Une honte! Ah elle s'en souviendrait de l'Armagnac!
- Ah je m'en souviendrai de l'Armagnac!
Oui, voilà!
Le tintamarre reprit, épouvantablement discordant d'ailleurs, les cors rivalisant avec les cloches de la ville, des cris de guerre le disputant aux hurlements des émeutiers. Agrippine ne savait où donner de la tête. Sur qui passer ses nerfs. néanmoins le choc des fers surpassa tout, et tandis que la voix reconnaissable de Sephoria s'élevait pour ramener le calme dans les murs, le fracas des armes attira l'hystérie meurtrière d'Agrippine d'Ysengrin.

- Me voilà! Et ça va chier!
Un voile rouge s'était abattu devant ses yeux verts, ce qui, conjugué à la nuit tombante, n'arrangea pas son discernement entre les lances qui s'entrechoquaient. Un homme lança un cri de guerre et la flamberge prise à pleins gants plongea dans poitrine du gueulard.
- Tiens! Cale-toi ça dans les badigoinces!
Le cri se tût, à l'immense satisfaction de la jeune femme, et le corps s'affaissa en entrainant la lame.

Citation:
23/06/1461 04:20 : Vous avez frappé Gaston_le_rouge. Ce coup l'a probablement tué.


- UN MEDECIN! AU SECOURS!" jappa Agrippine à la cantonade.
- Z'êtes blessée ma'ame?" s'enquit un jeune homme avec une gibecière pleine de pansements.
- Non, je vais bien. Mais il faut ouvrir ce rustre, je n'arrive pas à retirer ma lame. Dépêchez vous, je veux aller me coucher moi...
Le tumulte reflua avec les assaillants. Agrippine sourit en pensant qu'elle n'aurait pas volé sa fin de nuit dans les bras de Morphée.
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Ysengrin Carpe Jugulum !
Alix_du_vivier
Après une soirée autour d'un feu de camps ou était de mise rire et joie. Victoire la bout en train du groupe, nous ravissait tous.
Sofio, Akane et Morphey, joyeuse tribu a parler de tout et de rien, le tout arrosé copieusement de calva.
Après une nuit sur une paillasse de fortune, la brune se leva et cheveux relevés par un ruban, elle se prépara à un nouveau combat.

Une pensée pour ses hommes, comme à son habitude force et de constater qu'ils étaient toujours là, en première ligne, valeureux volontaires dans une guerre qui n'étaient pas la leur.

Le tocsin sonna et ils repartirent à la charge, les hommes tombaient un à un, de part et d'autres.
Pour sur quelque soit le camp tous se battaient pour leur conviction, tous étaient là pour une raison qui leur était propre.
Une silhouette se jeta sur elle, puis deux Alix reconnu de suite la fille de son ami d'autre fois, celui pour qui elle avait mis en péril le Périgord, pour laver l'affront qui lui avait été fait.
Celui qui disait, jamais on ne touchera à un de tes hommes..

Et un autre, un homme de forte carrure, elle reconnu...Vald encore un ami d'autre fois, encore des paroles en l'air.

Le temps de lever son écu qui vola en mille morceaux.
Epée en avant, la jeune fille se jeta sur la maréchale.
Elle aurait put la transpercer dix fois si elle n'avait pas tenu sa promesse envers Fabrizio.
Le fer entra dans sa chair avec la rage et la puissance de l'homme, un cri et une autre brulure simultanée provoqué pas la princesse à Fab, comme il aimait l'a nommer.

Les yeux qui se brouillent, les silhouettes qui disparaissent et le corps inerte d'Alix au sol, transpercée par deux fois.

Citation:
22/06/1461 04:20 : Violetta_d_alaric. vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/06/1461 04:20 : Vald vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.



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Leyoun
Le combat était rude. Un grand nombre d'armée étaient présentes ...

La raz campagne n'est plus ce qu'elle était. Le petit chants des oiseaux la journée s'est fait remplacer par l’ébullition des campements militaire qui préparait l'assaut de la nuit. Le soir n'était pas bien différent puisque la chouette préférait se taire que de chanter pour rien. Les cris de douleur et le fracas des armes s'entendait à un lieue de là.
Le brave se battait à la lueur des torches, comme tous ici. Jamais à plus de dix pieds de la doulce marescal, il croisait le fer avec les ennemies. Aucun ne réussit à lui porter un coup. Le brave était sur la défensive car il se devait de protéger la brune Alix. Pour cela il devait rester en vie, aucune prise de risque de faict.
Julian n'eut le temps de se défaire d'un papiste qui lui tenait la jambe...ou du moins l'épée...deux individus tombèrent sur le marescal.
Emplis d'une rage subite, il mit un grand coup d'épée dans le bouclier de son adversaire et l'envoya embrasser le sol boueux. Il courut vers la brune et jeta ses genoux à terre le long des oreilles de la doulce abîmée. Il se pencha au dessus de sa tête...

Je vais vous sortir de là donà marescal !
Il enfila a toute vitesse sa lame dans son fourreau et passa ses mains sous les aisselles de la brune. Il l'extrait du champs de bataille en la trainant ainsi. Il l'adossa à un arbre et lui tapota la joue droite.
Marescal ! Marescal !!!
Les yeux de la brune deviennent livides.
Tenez bon...je suis avec vous.

Il glissa son avant bras gauche sous son dos et le dextre sous ses genoux. Et c'est ainsi qu'il la porta jusqu'au campement pour qu'un médicastre s'en occupe. Il resta à son chevet jusqu'aux matines.
Alix_du_vivier
Soulevé, emporté la plume qui s'envole déjà vers le ciel, inconscience à semi, trouve juste la force de souffler à l'oreille de son protecteur.

Prévenez mon époux, Tadek,


puis de re-sombrer à nouveau dans ce moment fait de coton, ce moment où la douleur ne se faisait plus sentir.

Des images qui arrivent en flots.

Enfance volée, parents déchirés, vie vouée a la guerre, sa compagnie et un mariage, seules choses de vraiment réussie dans cette courte vie.

Elle se sent portée mais ne connait pas la destination. Son corps ne la fait plus souffrir elle se laisse aller.

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Victorine
[Nuit du 22 au 23 - Auch - défense]

La section que Vic avait rejointe en réintégrant l'armée devait se trouver dans une sorte de bulle surréaliste, placée sous la protection du très-haut, ou bardée d'amulettes richouiques. Au début, elle avait cru que c'était sa blessure qui l'empêchait. Mais elle commençait à céder à la superstition générale : Dalmau ne touchait personne, donc sa section non plus.

Comme la veille donc, chauffés à blanc, ils suivirent le capitaine entre les deux mamelons (on parle de géographie), prirent de plein fouet les armées adverses, et ressortirent sains et saufs de l'autre côté. Pas une égratignure, mais pas de déchaînement sanguinaire sur le camp adverse non plus.

En remontant vers la cité, l'armée prenait toute la largeur du chemin, elle et sa fierté d'avoir repoussé l'ennemi. Les rires, les chants, les récits allaient bon train : que je te congratule, et que je me vante de mes hauts-faits à mon tour, et qu'on se tape sur l'épaule pour se féliciter. Vic grognait. Elle passait de célébrité locale à planquée.

Le pas ralentit, s'arrêta presque. Le bruit courut qu'un gros costaud ne voulait pas se pousser du chemin pour laisser passer les honorables guerriers. Vic remonta la colonne, bien énervée, ramassa une pierre et fracassa le crâne du berrichon, s'y reprenant à plusieurs fois, jusqu'à être elle-même constellée de mille étoiles carmines. Elle se retourna, essoufflée mais allégée d'un grand poids :


Non mais.

Sous la pierre, brillaient 5 écus d'or.

Citation:
23/06/1461 04:28 : Vous avez trouvé 5 écus sous un rocher !
23/06/1461 04:20 : Vous avez frappé Gaston_le_rouge. Ce coup l'a probablement tué.
23/06/1461 04:20 : Vous avez frappé Gaston_le_rouge. Ce coup l'a probablement tué.

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*C'est à la gorge que l'Ysengrin mord.
Jeffrey
[Nuit du 20 au 21 Juin 1461, Défense d'Auch]

Cela faisait plusieurs soir que le jeune gascon faisait sa ronde, tapait sur les royalos qui venaient taquiner les murs d'Auch.
Ce soir là, une belle nuit, bien étoilée. Les étoiles, c'est ce qui occupe le jeune homme quand il n'y avait pas sa douce.

Cette nuit là, il ne l'avait pas à ses côtés. Non.. Il avait dû changer d'armée pour faire en sorte de se battre. Mauvais choix ? Peut-être, mais le plus mauvais choix c'étais de vouloir se battre sans arme, à la force de ses bras, et se servant de ses poings comme d'une épée, d'une lance. Il aurait pu très bien se retirer, ou bien rester dans les murs de la cité en attendant de trouver une arme. Et bien non, il voulait se battre, défendre sa ville, peut-être prenait-il les choses trop à cœur..

Sourire aux lèvres comme d'habitude, il avait réussi à se faufiler dans l'armée de sa douce. Discrètement, il se faufila auprès de sa belle. Il ne devait pas trop tarder, car si on se rendait compte de son absence à son poste, on pourrait très bien croire qu'il a déserté. Il glissa quelques mots à Séphoria.

Coucou, ma douce.. Désolé de ne pas être à tes côtés.. J'ai du changer d'armée. Bonne chance pour cette nuit et fais attention à toi..

Après ces quelques mots, il l'embrassa tendrement et se retourna pour filer vite à son poste.
Une fois sur place, il entendit l'armée en face. Il le savait, la bataille s'approchait et un léger stress l’envahis. Est-ce le fait d'être loin de ses amis ?
Et puis vint le moment où le capitaine décida de placer son armée. Face à Face avec celles des royalos. Il pris le temps de se concentrer et de fixer chaque hommes à ses côtés, tous prêt.

Le silence vint ponctuer ses mouvements. Une légère brise de vent parcourût sa nuque. Le soleil allait se lever et le sang allait couler. Il était préparer, il ne savait pas comment il allait finir mais il était déterminé à cogner sur ses ennemis.

Et puis ce fût la charge, armée contre armée, bouclier contre bouclier, le fer se croisait.

CAAAAAARGAAAAAAAR ! !

Le jeune gascon devait la jouer malin, sans arme il avait moins de chance de s'en tirer au corps à corps. Certains de ses camarades tombait devant lui, et il piétina les quelques ennemis tombé à leurs tours.
Indéniablement il tomba face à face avec une donà. Il fit le tour d'elle, ne le voyant pas elle n'avait pas pu enclencher sa garde ni donner un coup d'épée. Il en profita donc pour lui asséner un coup de poing au niveau du nez. Puis dépasser par la vague humaine, il réussi à s'en sortir indemne et sans que cette dernière ne lui plante sa lame.

Si toute la bataille se déroulerait ainsi, le gascon s'en sortirait sans une égratignure, une nuit de plus.
Malheureusement le pire l'attendait.
Il se retrouva sur le flanc gauche de la bataille. Alors qu'il essaya de donner quelques coups aux ennemis, il vit trop tard la charge d'une donà blonde, plus vive, plus rapide que lui. La lame s'enfonça tendrement dans sa chair, dans son ventre. Il se sentit transpercer de part en part, et au moment que cette dernière retira l'épée il vit le sang couler. Il le savait, c'était terminé pour lui.. Il se sentait partir à petit feu, mais continua à se battre, debout, luttant contre se coup. Mais alors qu'il était plus que vulnérable, il sentit à nouveau une lame, le parcourir. Celle-ci traversa son flanc droit. Une lame de trop pour le gascon. Il vit seulement le visage de cette femme, vêtue d'une cape.

Il tomba à terre, couché au sol, voyant trouble, entendant seulement les coups d'épées autour de lui. Du sang commença à couler de sa bouche. Il pensa à sa douce, entrain de se battre, avec la peur qu'elle soit tombée elle aussi. Il ne se souciait même pas de son sort..
Une larme coulait sur sa joue, et un sourire parcouru ses lèvres. Il avait réussi à sourire en regardant le ciel, et les quelques étoiles qui restaient. Les autres avaient été chassées par le soleil et la lumière du jour. Il resta là au sol, attendant la vue du Très-Haut.





21/06/1461 04:20 : Minah vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
21/06/1461 04:20 : Elsamarie vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
21/06/1461 04:20 : Vous avez frappé Cecilia... Vous l'avez légèrement blessé.
Etienne_lahire
[Chemins d'épines, traces de ciel fuyant - (II)]
donc côté royaliste, pour ceux qui ont du mal avec les couleurs ^^

Je vois juste le ciel. Le soleil est en train de monter entre les deux collines qui occupent l'arrière du décor.
Tout à l'heure il me brûlera les yeux. Alors je veux fermer les paupières.
Elles ne répondent pas.
Le décor est comme déchiré.
J'ai des lambeaux de pluie entre les dents.

Le coup l'a allongé. Son corps a rebondi sur l'herbe piétinée par les charges. Flasque, une vieille chose usée.
Tellement flasque, tellement usée qu'elle n'a pas fait de bruit en tombant.
L'épée l'a pris en plein front. Entaillé jusqu'à la tempe.
La tête a valdingué sur le côté, les bras ont ondulé comme un chiffon.


Des choses bougent autour de moi. Des ombres passent.
Contre mon dos, je sens vibrer le sol.
On court.
Des ombres vibrent, frelons acides, obstinés et muets.
Juste la vibration. Je n'entends plus un bruit.
Juste le silence qui scintille et m'écrase les tympans.
La douleur. Ô, mon dieu, la douleur !
Elle me tord les yeux la langue et le ventre.
Je vomis sans bouger tant j'ai mal. Ma tête éclate encore.
Encore ?
Eclate.
Ma gorge s'encombre. Je tousse. Je veux me relever. Bouger les bras.
Ils ne répondent pas.
J'étouffe.
Des étoiles, déjà ?

Son regard est vitreux. Ses vomissures tachent l'herbe, attirent déjà un bourdon.
Ses lèvres deviennent bleues.


C'était un immense cheval cette fois. Il s'est cabré devant ce fleuve dont chaque bras le contournait.
Moi, j'avais de l'eau jusqu'à la taille.
Sa crinière a arraché le ciel.
Les îles devant moi ont rompu leurs amarres.


Je t'aimée.
Qui ça ? Où ça ?
Aimée. Dis-moi, je ne sais plus.

Il m'a parlé encore. Sa voix est un nuage. Il court sur les murs blancs de la Cité là-bas.

- Inaccessible.
- Oui, tu me l'as déjà dit. Pourtant, je sais nager.
- Mais ça ne suffit pas. As-tu aimé ?
- Oui, je l'ai aimée.
- Qui ça ? Où ça ?
- Je ne sais plus...


C'était un cheval dont l'encolure avalait tout le ciel.
Le fleuve autour de lui mugissait.
Il a bondi, les vagues se sont levées.
J'ai été balayé.
Inaccessible...


L'homme l'a retourné sur le côté. Il l'a frappé, secoué. Nettoyé.
Lui, il a frémi. Craché.
Toussé.
Avalé l'air dans un long gémissement rauque.


On me tire par les pieds. Par les bras. Je sens l'air qui vient frapper mon dos.
Ma tête comme un tocsin.
Fracassée.
Ha mon dieu ! la douleur...
Je n'entends plus rien que ton cri.
Où était donc cette colline ?

Loin au-dessus de lui, les étoiles brillent dans le ciel redevenu bleu nuit. Le soleil est retombé loin derrière les arbres et le décor..
Lui, il est allongé parmi d'autres blessés. Il est aveugle parmi les cris, sourd au milieu des flammes de chair tordues et torturées.
Il a les yeux ouverts, fixes. Mais il respire.

C'est un grand drap trop froid pour moi.
Je reconnais l'étoile. Je ne sais plus son nom.
Je ne connais que toi ma douleur qui m'écrases.

Un homme se penche vers moi. Je vois bouger ses lèvres.
Je sens vibrer dans ma poitrine l'écho très lointain de sa voix.
Mais à qui parle-t'il, lui qui se penche sur moi ?
A qui ? Il y aurait quelqu'un ici ?

Je voudrais me retourner pour regarder derrière moi mais mon corps est parti.
A qui parle-t'il ?
Parti.
Et je n'entend rien d'autre que toi : la marée qui rugit.
Tu hurles en moi. Douleur. Et je ne suis pas là.

L'homme se penche sur le blessé. Il faut organiser les soins, évacuer, trier, opérer, noter, ranger, faire des rapports.
Celui-là survivra. On va l'envoyer à Muret.

- Votre nom ?

J'ai vu ça sur ses lèvres.
Marrant. Lire sur les lèvres.
Pourquoi ?
Mais à qui parle t'il ?
Je t'ai aimée.
Qui ça ? Où ça ?

- Je ne sais plus.

Citation:
22/06/1461 04:20 : Vous avez frappé Tridinum. Vous l'avez sérieusement blessé.
22/06/1461 04:20 : Vous avez frappé Cassorni. Vous l'avez grièvement blessé.
22/06/1461 04:20 : Mathieus vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.

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Etienne LaHire, dit Herode
Korydwen
[Si jamais des parties de mon post ne convenaient pas, n'hésitez pas à me MP pour me prévenir.]

Petit matin du 18 juin 1461 - Champ de bataille.

Elle avait hurlé, elle avait appelé, mais pas de réponse, elle croisa Basile son garde qui lui annonça que Bots avait été retrouvé et rapatrier dans la ville la plus proche, à savoir Muret, ne restait plus qu'à trouver Alcalnn, ce qui fut fait rapidement. Elle s'occupa de sa dépouille, comme si il s'agissait d'un membre de sa propre famille.

Nuit du 19 au 20 juin 1461 - Champ de bataille.

Korydwen était fin prête, la chef de section avait réuni ses troupes. Elle tentait comme elle le pouvait de les remotiver, la première journée de bataille fut rude pour chacun d'eux, des pertes lourdes. Un blessé et un mort, voilà qui s'engageait bien mal. Mais elle eut l'idée saugrenue de lancer une sorte de concours à sa lance. Elle leur proposa un petit concours de celui qui en toucherait le plus lors de l'assaut de la soirée. Et forcément, sa lance d'auvergnat fut séduit par son idée complètement loufoque. Certains lui avaient même dit que ses petits discours tintés d'humour permettaient d'oublier la guerre et les assauts.

Ils furent prêt et rejoignirent rapidement Flavien le chef de l'armée et ils se mirent en route. Malheureusement ou heureusement pour Korydwen, cette nuit fut encore sans combat pour elle, pas qu'elle soit en retrait, mais son époux semblait plus prompt à taper sur les gredins qui s'approchaient trop d'elle. Du moins, c'est ce qu'elle se plaisait à penser, aussi ayant un redoutable garde du corps, elle pouvait aisément garder un oeil sur les membres de sa section qui ne tapèrent pas grand monde. Mais ils ne furent pas non plus taper. Korydwen en était soulagée, au petit matin, elle ramena tout le monde et déclara Althiof grand gagnant du concours pour le moment.

Repos dans la tente, attente des nouveaux ordres... Qui ne tardèrent pas.


Nuit du 20 au 21 juin 1461.

Cette fois-ci son petit discours fut teinté de "poils au" elle avait envie de rire un petit peu, mais surtout de changer les idées de ses compagnons, parce qu'ils y retournaient. Elle espérait tous les ramener comme la veille, mais alors qu'ils étaient partis et qu'elle tentait une fois de plus de veiller sur les membres de sa lance, elle ne vit pas de suite qu'une femme se dirigeait vers elle ou qu'elle se dirigeait elle-même vers cette dame.

21/06/1461 04:20 : Vous avez frappé Ceronnie. Ce coup l'a probablement tué.

Toujours est-il que son épée croisa le corps de la pauvre femme qui sous le coup fut sans doute très grièvement blessée ou laissée pour morte ou même morte, Korydwen ne s'inquiéta pas plus que cela de l'état dans lequel elle venait de réduire la femme. Elle s'inquiétait plutôt pour Gav dont elle venait de perdre la trace à cause de cette dame qui se trouvait sur son chemin.

Gav !! Gav !!

Mais voilà... Rien... Gav n'était plus là et Korydwen commença à chercher les autres membres de sa lance, eux étaient là, elle soupira de soulagement, puis le soleil commença à se lever et tous retournèrent au campement, sauf Korydwen qui une fois de plus cherchait Gav. Gav dont elle espérait avoir rapidement des nouvelles. Ce que fit Basile en arrivant en courant. Gav avait été gravement blessée et rapatriée à Muret également. Triste nuit encore. Elle retourna dans son campement et annonça la triste nouvelle à ses compagnons d'arme. Croisant au passage Flavien qui les informa qu'à la nuit tombée les combats reprendraient.

Nuit du 21 au 22 juin 1461 - Quand le dragon est à bout de souffle.

Rassemblement une fois de plus, les mêmes consignes, Korydwen les informait tous et espérait les voir vainqueurs. Eléa bien que peu musclée se débrouillait bien et Korydwen était fière de sa fille. Pour la première fois depuis le début des hostilités, Korydwen autorisa son fils Matthis à les rejoindre. Il était fier son fils sur son étalon et Korydwen était fière de le voir chevaucher à leurs côté. La nuit serait belle. Ils seraient victorieux, Korydwen en était persuadée. Surtout qu'elle avait pris une petite dose de calva avec Nereis avant de partir combattre, voilà de quoi mettre du baume au coeur et motiver.

Malheureusement le destin est joueur et Korydwen le savait très bien, mais elle essayait de l'oublier. Alors qu'elle était en selle sur Thessalie, épée et bouclier en main, elle regardait son fils et sa fille prête à intervenir, sauf que... Avec du calva dans le sang ses réflexes n'étaient plus aussi rapide qu'à l'ordinaire, parce qu'un homme parlant un langage dont elle ne connaissait ni l'origine ni la provenance se jeta vers elle, accompagné par une dame.


Ola... Bazar ! Voilà que je vois double !

Mais non ! Elle ne voyait pas double, il y avait bien deux personnes en face d'elle, un homme et une femme, mais sur un champ de bataille durant la nuit, la différence entre femme et homme était bien difficile.

Merdum ! Mais c'est qu'ils me foncent dessus ! Hé ho !! Z'allez pas bien dans vos têtes !!

Korydwen était pompette... Certes, l'idée n'était pas la plus riche qu'elle eut, mais c'était ainsi et alors qu'elle ne comprenait pas pourquoi les deux fous furieux lui fonçaient dessus, elle sentit une chose froide lui transpercer le ventre. Les yeux s'écarquillèrent alors qu'elle vit l'italien la dépasser retirant son épée, laissant une fontaine de sang s'évacuer du ventre de Korydwen.

Aaaaaaaarg !

Sa main gauche appuya sur son ventre pour tenter d'arrêter la fontaine de sang, elle ne tenait les renes de sa monture que d'une seule main et alors qu'elle tentait de tenir et de fuir pour retourner vers le campement avant qu'il ne soit trop tard, la femme lui asséna un coup d'épée dans la cuisse, une douleur aigüe qui malgré l'alcool dans son sang lui arracha un hurlement.

Aaaaaaaaaaaaalthioooooooooooooooooooooooooooooooooooooof.

Déséquilibrée, la comtesse chuta lourdement sur le sol, s'assomant au passage. Et puis plus rien... Le néant, le vide, le souffle qui faiblit... Le coeur qui bat de plus en plus doucement, son sang qui coule et se mêle à la boue. Il ne reste plus grand chose du dragon... Elle git là, sans vie, ou presque sans vie. Et puis... Elle se sent partir, attirée par une lumière... Son pote Harry Stote n'est pas loin...

22/06/1461 04:20 : Tamarra_d_alaric vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/06/1461 04:20 : Osiride65 vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.




Encore toi ?
Cette fois... Je vais te garder je pense...
Comment va depuis janvier ?
Pis cette fois t'es morte 2 fois !

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[img]http://i13.servimg.com/u/f13/12/33/91/15/kory2b10.png[/img*]
Pas/peu disponible entre le 21 juillet et 18 aout.
Aubisque31
Difficile d'hériter du commandement d'une armée. Aubi se faisait un point d'honneur de relever la tâche. Inspections, courrier, discussions, encouragements, il ne dormait plus.
Les premiers assauts avaient donné du courage à la troupe. Les pertes ennemies étaient nombreuses, et la motivation des armées du comté faisait plaisir à voir. Même si on entendait trop de discours timorés...

Et c'est la tête embrumée qu'il guettait l'assaut des royalistes.
Violetta à ses côtés, jamais il ne la quitterait des yeux, s'étant donné la mission de la protéger et de contenir sa fougue guerrière.
Ses troupes qui le suivaient les yeux fermés, il était fier d'avoir gagné leur confiance, suppléant Fabrizzio d'Alaric avec la conscience évidente de la lourdeur de la tâche.
Et cette lettre ! Arrivée de Montluçon au momet où on ne l'attendait plus. Au moment où le deuil était fait, au moment où la douleur était enfin retenue dans un coin secret de son cœur.

Cette nuit là, les cris et les bruits de fer s'étaient amplifiés, les royalistes attaquant enfin avec le gros de leurs troupes. Les rangs étaient serrés et Aubi se jeta à leur rencontre, reconnaissant leur chef, il ne donnerait à personne d'autre le plaisir de croiser le fer avec lui.


SPADASSINS ! A L'ASSAUT!


Toute raison avait disparu, la barbarie surgissait, la haine et la folie se mettaient en ébullition. Un premier corps tomba sous ses coups.

Citation:
21/06/1461 04:20 : Vous avez frappé Richard_stuart. Ce coup l'a probablement tué.


Pas de pitié ! C'est un des ordres qu'il avait lancé à toutes les sections de son armée.
Enfin le duel avec ce Yugan pouvait se faire, frappant de gauche et de droite mais le guerrier était habile. Tous deux se rendaient coup après coup jusqu'au moment où l'épée ennemie frappa avec violence le sommet du casque du chef de l'armée de l'ombre.


Citation:
21/06/1461 04:20 : Yugan vous a porté un coup d'épée. Vous avez été légèrement blessé.


Tombant à genoux, il chercha du regard sa brune ! L'attaque était cette nuit d'une rare violence. Et ce regard qui lui fit abandonné un instant le fil de la bataille lui fut fatal.
Une lame traitresse, venue de nulle part lui transperça l'épaule. La douleur, la peur, la mort étaient sur lui. Il sombra dans l'iconscience à la seconde.


Citation:
21/06/1461 04:20 : Noeline vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.


Et c'est l'image de deux brunes qui l'accompagna vers la fin.
_________________
Manoleta
[Jamais d'eux sans Toi]

Troisième soir.

C'était de l'invisible. Ou des chemins perdus qu'on ne retrouve pas.
Elle ne savait plus l'immortelle où ses pas l'amenaient.
Elle suivait simplement d'un pas semblant alerte, mais son coeur lui, était resté là-bas.
Des brumes d'eau venaient baigner ses yeux que rageuse, elle écrasait d'un poing impatient.
Pour la troisième fois, il fallait repartir à l'assaut. Pour la troisième fois le mur humain, implacable les attendait.
Et les bruits, les cris, les plaintes, les jurons fusaient de toute part.
Manoleta aux yeux clairs s'habituait à l'affreuse rengaine.

Un spectacle de rues !?
Où elle ne prenait nulle place.
L'immortalité a ses mauvais côtés !

Encore éperdue, elle leva son arme avant qu'une volée de fer s'abatte sur son dos.
A peine le temps de reconnaître une femme au bout de son épée, qu'elle s'en prenait à un autre adversaire, privant notre héroïne d'un combat mérité.

Secouée, étonnée, interrogative et disons le effarée, notre indestructible dans un accès de mauvaise humeur planta là son épée en déclarant :


C'est pas du jeu ça !


Citation:
21/06/1461 04:20 : Rhiana vous a porté un coup d'épée. Vous avez été secoué, mais vous n'êtes pas blessé.


Quatrième soir.

Encore boudeuse du mauvais tour reçu la veille, Manoleta astiquait rageusement son barda.
A grand mal, s'était-elle retenue d'aboyer quand leur chef avait donné les ordres, elle s'était contenté de filer un coup de pied à son casque qui était allé se ficher au pied d'un cerisier.
Elle attendit un instant qu'il se remplisse de fruits.
Mais les miracles n'ont pas toujours lieu...

Encore une fois l'assaut fut lancé et encore une fois la barrière humaine se tenait face à eux.


A mon avis, ils ont dormi sur place marmonna t-elle, l'oeil noir.

Hurlante, épée dressée, comptant créer l'hécatombe finale, elle se jeta dans la mêlée et se retrouva face à un hurluberlu qui presque comme un énergique salut lui toucha du plat
de son arme le haut de son épaule.

Décontenancée au plus haut point, l'héroïne du jour mit deux secondes de trop à réagir.
Et quand elle le put, l'hurluberlu avait disparu.
Hu hu hu aurait dit son époux !

Au loin elle entendit sonner l'heure de la retraite.


Citation:
22/06/1461 04:20 : Tridinum vous a frappé Ce coup ne vous a pas blessé.
Fred
La contenance de l'homme courageux garantit à moitié la victoire.
Publilius Syrus

Bientôt l’aube allait pointer le bout de son nez, bientôt chacun devra se battre afin de pouvoir continuer à survivre. Qui avait tord ou qui avait raison dans ce combat ? Deux camps qui s’affrontent et pourtant il était certain que des personnes ne connaissaient pas la vrai raison de ce conflit. Beaucoup se disait qu’il s’agissait du conflit entre Rome et la couronne. Que ne fallait-il donc pas entendre? Non, la couronne n’impose rien, le Roy a laissé le choix, il n’y a que ceux qui se sont tourné vers l’Eglise de France qui ont été aidé afin de rendre les choses plus simple. Non la Couronne ne menaçait pas celui qui voulait rester fidèle à l’Eglise de Rome mais Rome menaçait celui qui souhaitait se tourner vers l’Eglise de France qui pourtant était elle aussi Aristotélicienne. Rome approuvait les cultes druidiques en Bretagne mais refusait de reconnaître une Eglise de France Aristotélicienne. Au final qui était le dupeur et le dupé ? C’est tout comme cette merveilleuse illusion de la Navarre, cette alliance qui devait unir les peuples mais qu’arrivait-il à celui qui souhaitait ne plus faire partie de cette alliance ? Il en résultait une reprise de château par la force comme la Gascogne a pu vivre cela, voir même une armée annexé par la province du Béarn, le berceau de la Navarre. C’était donc cela cette idylle qu’est la Navarre, accepte ou non utiliserons la force ? La couronne elle ne débuta que ses mouvements armées lorsque la Gascogne appela à l’aide. Au final, qui était le mauvais et le gentil ?

Le campement se réveillait doucement, le Connétable était déjà levé depuis quelques heures, il fallait avouer qu’il dormait fort peu, il passait des heures devant la table qui représentait le champ de bataille, là où il avait plusieurs petites sculpture sen bois qui représentaient les différents bataillons de l’armée. Légère pensé pour son Roy… avec qui il avait pour habitude de partager ses heures nocturnes. Il était un Roy comme parmi d’autres qui se succèdent depuis quelques années maintenant. Il l’avait combattu fermement lors de sa fronde et il avait appris à le connaitre lorsque le Castelviray eut l’honneur d’être promus au poste de Connétable de France. Non, ils n’avaient pas toujours été en accord sur certain pain mais le Vicomte respectait son Roy car il suivait ses idées, car il voyait un avenir radieux pour le royaume. Mais lorsque l’on devient Roy nous faisons toujours des heureux et aussi des malheureux, nous nous faisons des amis et des ennemies. Certains dans le sud décidèrent de se venger, de tout faire pour se lever contre la couronne et cela uniquement pour un but personnel. Voilà pourquoi les provinces du Sud s’étaient levée contre la Couronne, pour des envie personnelles ni plus ni moins, leur foi en l’Eglise de Rome n’était qu’un prétexte pour mieux se faire voir alors que derrière il n’y avait que cette envie personnelle de se venger et de mettre ses propres projets en place. Un projet qui était imposé car sinon jamais la Gascogne n’aurait été attaqué de la sorte.

Doucement les troupes Royales commencèrent à faire marche en direction d’Auch. Le Castelviray était comme un enfant qui voyait pour la première fois ses fiers soldats réuni arborant le Lys Royales. Le spectacle était beau, chaque membre de l’armée Royal n’affichait la peur sur son visage, on pouvait y voir l’honneur que de pouvoir porter les couleurs du Lys, on pouvait également voir sur certain visage qu’il y avait une certaine envie d’aller sur le champ de bataille. Certes il ne peut y avoir de guerre sans blessure, sans victime. Toutes les personnes ici présentes le savaient. C’est donc ensemble qu’ils avançaient vers le combat. Le Connétable savait que plusieurs assauts seraient nécessaires pour en venir à bout de la défense d’Auch et il savait aussi que les armées Royales finiraient pas entrer dans Auch. Car oui à force d’attaquer les défenses s’affaiblissait surtout lorsque les attaquants se préservaient. Oui surtout lorsque en face la défense était mise à mal, oui les troupes Royales subissaient également des pertes. Mais il y avait surtout beaucoup de petite blessure, ce qui permettait à certaine de réintégrer les rangs s rapidement. Et c’était sans compter les renforts qui étaient encore sur le point d’arriver. Oh bien sur l’ennemie comptait également sur des renforts qui devaient venir par navire au port de Bayonne cependant un blocus avait été mis en place, ainsi les navires qui transportaient les renforts cherchaient à trouver un lieu pour accoster dans la Garonne cependant les forcent Royales étaient également au courant de cela. Rien ni personne n’arrivera en renfort pour l’ennemie, Non et Oui le Connétable était déterminé à détruite toutes les illusions de son ennemie quel qu’il soit que ce soit de cette alliance de la Navarre sans fondement solide si ce n’est le mensonge, la menace et la force ainsi que tout illusion de renfort possible. Tout sera détruit afin que le peuple puisse être éclairé, afin que chacun prenne conscience que depuis qu’ils ont tourné le dos à la couronne la terreur envie leurs villages, leurs foyers. Oh oui, toi, l’Homme use de sa sagesse afin de faire le point, afin de voir ce que tu avais avant tout cela et ce que tu as aujourd’hui. Nous récoltons ce que nous semons.

Plusieurs assauts avaient été orchestrés, certes les troupes Royales n’étaient pas entrées dans la capitale mais ils étaient proches, le Connétable le savait tout en sachant que les forces Royales étaient encore fortes. Elles le seront encore plus grâce à cette trêve qu’ils respecteraient ce Dimanche, grâce à cette journée ou les soldats auront pu se soigner pour certain et passer du bon temps ensemble à boire et chanter. Oui ils avaient dû stopper les attaques mais la seule chose qui comptait était l’acte final, le résultat, le bilan, celui de la victoire, celui d’une guerre remportée cela pour la liberté de tous, cela pour la paix au sein du Royaume de France et cela avec l’aide du Très Haut.

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