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[RP]Eux,Elle

Fleur_de_songe
Les mots de Feijian envers son père.
Fleur l'observe,il est prêt a retrouver Aurèle malgré...Toute leur histoire.
L'amant qui veut sauver l'époux...

Une main ferme sur son épaule,elle lève la tête à cette phrase:On va le chercher.
Un simple sourire mais qui en dit long.

Le temps que Fei et son père préparent les hommes,la blondinette va se changer.
La porte de la chambre s'ouvre...

-Fleur,où vas-tu encore?
Dans quoi vas-tu encore te jeter?
Est-ce que tu penses à Lou et Isil?
Et...A ton futur enfant?


Elle se tourne à la voix de sa mère.

-Maman...Je ne peux pas laisser Aurèle,il s'est passé quelque chose...

-...Oh oui,il s'est passé quelque chose...Tu es enceinte de ton amant.
Cela parait normal qu'Aurèle,ton époux,le père de tes enfants disparaisse,non?
Laisse-le,il reviendra pour les enfants,il doit avoir besoin de temps.


Fleur s'avance vers sa mère en fronçant les sourcils,les poings fermés.

-Qu'est-ce que tu en sais?
Je connais mieux Aurèle que toi!
Il a dû lui arriver quelque chose!
J'irai que ça te plaise ou non!
Je l'aime et cela me déchire le coeur de ne pas savoir où il est!
Et...S'il va bien,qu'il ne veut plus me voir...Et bien...Je m'effacerais,si tel est son choix!
En attendant,tu n'as pas lieu de me dire ce que je dois faire!


La blondinette prend son épée avant d'aller voir ses enfants.

-Maman...tu vas che'cher papa

-Oui,ma chérie,je fais au plus vite d'accord?
Sois sage avec tes grands-parents.
Je t'aime mon petit coeur.


Elle embrasse tendrement sa fille avant de déposer un baiser dans les fins cheveux de Lou.
Sur le perron son père est là,observant les hommes de Gabriel.

-Fleur,fais bien attention à toi,s'il te plait.

Il descend les quelques marches,s'approchant du Capitaine et de Feijian.

-Messirs,je vous confie la vie de ma fille,je sais que je peux vous faire confiance.
Ramenez-nous Aurèle en bonne santé,ses enfants l'attendent et je ne souhaite pas être le messager de mauvaises nouvelles.

_________________
Carabas
Carabas observe la jeune fille qui s'est cachée dans un fourré.
Elle s'est rendu compte qu'il l'avait repéré.
Il attend sans bouger un moment...
Elle semble attendre aussi.Mais il a l'avantage.
Une position dominante et surtout... Il sait où elle est. Il peut même l’apercevoir qui scrute la forêt anxieusement.
Mais il faut agir. La situation ne peut pas rester bloquée ainsi.
Il sait que s'il s'éloigne, il aura tôt fait de la semer, il en a vu d'autres.
Mais la situation l'intrigue.
Pourquoi le suit-elle ?
Quelles sont ses intentions ?
Si elle en a après lui, pourquoi avoir attendu qu'il s'en aille ?
Tout cela tourne dans son esprit et ne le laisse pas en paix.
Il aime comprendre, il aime savoir.
Alors, tout en se disant qu'il ferait mieux de rentre au pus vite et de laisser làla jeune sauvageonne, son arc et ses intentions douteuses, il avais un rayon de soleil tout près de lui... C'est parfait !
Il s'y place sans bruit et se relève alors.
Là, le soleil dans le dos, il sait qu'elle ne pourra pas le viser.
La lumière l'aveuglera mais en revanche, lui la verra parfaitement.
Toutefois, il sort sa dague... Une vieille amie prise à un tueur sur commande.
Une belle lame. Bien équilibrée.
Au lancer, il sait qu'il la touchera avant qu'elle ait pu réagir, il préfre être prudent. Le revirement d'attitude de la jeune femme ne lui inspire pas confiance...
La pointe de la dague à la main, le soleil dans le dos, Carabas se dresse du haut de son rocher.


Tu cherches quelque chose petite ?
Est-ce que tu aurais oublié de me dire quelque chose ?

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Luzia
Il apparait enfin. Enfin il est là face a elle. Tendant son arc, elle dirige sa flèche vers lui. Le soleil l'aveugle mais elle voit le coutelas brandit et prêt a être jeté. Son reflet ne la trompe pas. Avec un peu de chance, si elle tire elle le touche, avec moins de chance il tire et il la touche. Froncement de nez. Pourquoi a t'elle attendu si longtemps ?

Un rictus accompagne la question du blond. Elle n'a rien a lui dire et elle finit par baisser l'arc. Jouer l'innocence et attaquer plus tard voilà qu'elle serait sa stratégie.



j'veriffiais juste que t'arrivais a bon port. Rien d'plus... Pourquoi tu me menaces ?

Un sourire en coin se dessine sur sa face, ses émeraudes brille de malice et elle patiente. Jouer l'enfant qui se sent prise au piège. Jouer l'enfant prise sur le fait et avoir l'air penaud voilà ce a quoi elle s'applique.

Si je voulais ta mort, tu le serais depuis longtemps alors pas la peine de te percher la haut.

Pourquoi diable s’intéresse t-elle a lui ? Froncement de nez, elle laisse l'arc pendre le long de son flanc, la flèche toujours dessus. Nul trace d'animosité de sa part.
_________________
Carabas
Elle se dresse face à lui.
Mais elle abaisse son arme.
La voix ne trahit aucune agressivité mais la flèche reste encochée.
Tout dans la situation laisse à penser au comte de Morlieu qu'il est en danger.
Cependant, il ne parvient pas à comprendre d'où vient la menace.
Alors, il se méfie.
L'excuse de la jeune femme pour le suivre ne le convainc pas le moins du monde.
Elle ne dit pas tout... Elle cache quelque chose.
Carabas un instant se prend à penser qu'elle n'est peut-être pas seule.
Que peut-être elle n'est pas pour rien dans le comas où il a été plongé bien trop longtemps pour une simple chute de cheval...
Mais rien ne lui permet de tirer des conclusions.
Il sait que tant que le soleil sera dans son dos, elle n'aura aucune chance de l'atteindre.
Il sait aussi que s'il vient tout près, elle ne pourra plus tirer. Alors il choisit vite ! Sa lame tourne dans sa main et, alors qu'il la tenait prête à voler vers sa cible, il la prend maintenant par le manche prête à frapper à bout portant. Dans le même mouvement il bondit au bas du rocher et en deux pas il est nez à nez avec la jeune femme mystérieuse et menaçante.
Il ne croit pas en son innocence, il la tient pour bien plus rusée qu'elle ne voudrait le laisser paraître, bien plus... affûtée.
Alor là, planté devant elle il sait que son arc lui est inutile alors que lui peut de sa dague l'éventrer d'un geste.
Il veut l’éprouver.
Il veut en savoir plus sur ses intentions quitte à la mettre hors d'état de nuire s'il le faut.
Il est sur ses gardes et l'action mêlée d'incertitude lui fait un temps oublier toute sensation de douleur due à sa chute.


Allons petite...
Je crois qu'il va falloir que nous ayons une petite explication...
Si tu ne veux pas finir coupée en deux, tu vas devoir cesser de me suivre. Mais si tu veux m'accompagner... alors ce sera sans arme et... tu marches devant.

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Le_capitaine
Le Capitaine fait ce qu'il fait depuis toujours...
Il n'a pas besoin de réfléchir.
Il part en mission.
Il sait déjà par où il va commencer.
Mais Fei voudra venir...
Il n'est pas en état; c'est trop tôt.
Gabriel regarde autour de lui : les hommes sont déjà à cheval et la blonde aux yeux de feu trépigne d'impatience. Ça le fait sourire.
Lui, il reste calme, impassible et son visage marqué par les ans et la vie au grand air ne laisse absolument rien paraître de ce qu'il peut ressentir.

Fei approche. Il à pris son épée, rien d'autre. Il est sûr de lui, trop. Pas d'armure, pas d'écu...
Mais une détermination sans faille.

Le Capitaine s'avance vers lui alors pour lui couper la route. Il sait qu'il ne pourra pas le convaincre de rester.
Mais il a une idée. Point de phrases, point de mots.
Un regard et...
Un pendentif.

Il le tire de sa besace tout en s'avançant vers son fils.

Alors, avant même que celui-ci n'ai pu dire un mot pour exprimer sa détermination, il tend sa main devant son visage et l'ouvre, laissant apparaître le bijou. La chaîne à laquelle une pierre d'un vert lumineux est liée glisse entre ses doigts.
Et le jeune homme à la vue du pendentif s'arrête net !

Il regarde son père et leurs yeux se mêlent et se tiennent un langage muet qu'ils sont les seuls à comprendre.
En l'espace de quelques instants hors du temps, mille sentiments défilent entre les deux hommes jusqu'à ce que le plus jeune baisse à nouveau les yeux vers la main de son aïeul et lui prenne doucement la pierre : il restera là !

Alors, Gabriel, rassuré se dirige vers sa monture et la monte d'un geste vif et précis.
Puis il part au galop suivi immédiatement de ses hommes qui n'attendaient que ça.
Feijian
Ne voulant pour rien au monde être en reste, Fei péniblement s'en retourne vers le râtelier où son épée est rangée soigneusement.
Il la prend ainsi que le ceinturon qui l'accompagne et revient vers les guerriers qui s’apprêtent.
La tête lui tourne. Il se sent défaillir et doit s'appuyer au montant de la porte d'entrée.
Il respire alors profondément, reprend ses esprits et tâche de sourire.
Il se dirige droit vers l'écurie. Mais autour de lui le monde sombre dans un flou ténébreux. Sa vision est réduite et il peine à ne pas tituber.
Pourtant, il ne laisse rien paraître.
Et puis, soudain une main se présente devant lui !
Il s'arrête net et lève les yeux.
C'est le Capitaine.
Assurément il va lui dire de ne pas les accompagner...
C'est hors de question !
Mais en fait il ne dit rien.
Il ouvre simplement la main...
Un pendentif, une pierre verte, montée sur une chaînette d'or.

Fei en un instant est submergé de souvenirs...

Il se revoit du haut de ses six ans, et son père qui part en mission. Il a pris son épée que le Capitaine lui a fait confectionner par le forgeron du château, le père d'Eliagon.
Une épée pour lui, à sa taille, une vraie !
Il s’entraîne tous les jours, pendant des heures. Alors il veut l'accompagner.
Mais son père lui donne alors cette pierre qui vient de très loin et qui appartenait à sa mère.
Elle avait dit quand elle l'avait elle-même donné au Capitaine : "Voici mon cœur... Garde le toujours près de toi. Garde le en sécurité"
Alors Le Capitaine avait dit à son fils. Qu'il fallait que quelqu'un garde le cœur loin de la guerre... C'était la mission du petit puisque son père allait se battre.
Et le petit Fei avait gardé le Cœur tout le temps que son père était absent.
Et à chaque mission c'était pareil. Lui, devait rester pour protéger le cœur de sa mère qu'il n'avait pas connu.
Et il prenait très au sérieux son devoir...

Alors, Fei, devenu lui-même capitaine et aguerri ne trouve rien à redire.
Il prend la pierre et la serre dans sa main.
Puis il se dirige vers la monture de Fleur.
Elle se penche et il l'embrasse en posant sa main sur son ventre arrondi.


Ramène-le...
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Luzia
L'homme est là face a elle. Il la surplombe de toute sa hauteur. Qu'attend t-il ? Que veut il ? Sa lame n'est pas très loin de son ventre. Si elle reste a sa portée, il y a de forte chance qu'il décide de l'éventrer. Ôtant sa flèche de son arc, elle la replace tranquillement dans son carquois. Les gestes sont lents, mesuré et aucune agressivité ne ressort. Tendant son bras en arrière et lâchant la flèche près de ses consœurs, la brune avance d'un pas pour que la dague de l'homme pique tout juste son ventre. Elle ne craignait pas la mort. Thors était a son côté a cet instant. Elle sentait en elle le dieu de la guerre la remplir de sa force comme si a tout instant comme lui de son marteau elle pouvait écraser les géants.

Ses émeraudes ne sont plus aussi vives, elles changent légèrement de couleur pour devenir plus translucide, plus inquiétante. Les dieux s'emparent de son cœur pour délivrer un message. Luzia n'est qu'une marionnette des dieux comme lui n'est qu'un être que son dieu manipule en le faisant souffrir encore et encore. Les Aristotéliciens étaient aveuglés par leurs péchés, aller se confesser et elle ne savait qu'elle autre ânerie. Elle, elle ne se souciait pas de tout ça.

Un rictus aux coins des lèvres, la voilà qui entonne d'une voix monotone et légèrement gluturale un dialecte étranger a toute personne venant du Royaume de France.


Frygten for Herren er begyndelsen til visdom.
Jeg er ikke din fjende*


Puis elle reprit son regard émeraude. Elle haussa les épaules et se recula de lui. Elle ne pouvait pas aller contre sa volonté. Si elle optait maintenant pour un combat elle se faire planter aussi vite qu'un battement de cil. Elle n'était pas a la hauteur. Il fallait donc attendre encore... A force la frustration était grande. Attendre encore et toujours voilà ce a quoi elle était condamné jusqu'à présent. Pourtant elle avait envie de faire verser du sang. De sentir la rouille qui se dégage des veines de ses victimes. De se peindre sur le corps avec ce sang. La frustration était trop grande. Tournant les talons le laissant dans son dos, la gosse repris sa route vers la forêt d'un pas lent et paisible. Aucune crainte de l'homme. Aucune crainte de son arme toujours brandit vers le vide.

La situation l'amusait presque...


*La crainte du Seigneur est le commencement de la sagesse. »
je ne suis pas ton ennemie.

_________________
Fleur_de_songe
Que se passe-t'il donc?
Fleur observe le Capitaine et Fei.
Il s'approche,l'embrasse.
"Ramène le"

Biensûr qu'elle va le ramener!Qu'elle va le retrouver!
Bon...Le ramener peut-être pas,s'il ne veut pas,elle ne peut pas le forcer et elle comprendrait.

Il est temps d'y aller.
La blondinette se retourne,jetant un regard vers Fei et son père.
A la fenêtre,sa mère est là avec les enfants.
Fleur sent son coeur qui se serre.
Encore une fois,tout est de sa faute...

Au petit trot,elle s'approche de Gabriel.

-Qu'avez-vous fait pour que votre fils ne vienne pas?
...Ce qui n'est pas un mal d'ailleurs.


En guise de réponse,son regard sur elle avec un fin sourire.
Elle n'en saura pas plus.

La petite troupe prend la direction de la cabane,là où Aurèle a disparu.
La blondinette montre la direction dans laquelle il est parti,un hochement de tête de la part du Capitaine et ils reprennent leur chemin.

Des milliers de questions viennent se bousculer dans la tête de Fleur.
Est-ce qu'Aurèle est encore vivant?
Pourvu que oui!Sinon elle ne se le pardonnerait jamais.
Et si il est vivant,où est-il?
Pourquoi ne prend il pas la peine d'écrire pour demander des nouvelles de ses enfants?
Non...C'est sûr,il s'est passé quelque chose.
Peut-être a t'il rejoint Toinette...Plus de trace de vie non plus de sa part.

Fleur soupire,elle s'en veut.
Pourquoi n'est elle pas capable de n'aimer que son époux?Son évidence?
Parce que oui,elle l'aime,il n'y a aucun doute.
Pourquoi n'a t'elle pas fait attention?Pourquoi fallait il qu'elle soit enceinte de Fei?
Si une potion existée pour revenir dans le passé,elle la prendrait sans hésiter!
Revenir à Chinon,là,où tout a commencé,au couvent.

La blondinette fait une légère grimace,elle se déteste.

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Carabas
Cara dardait son regard dans celui de la sauvageonne afin d'y lire un début d'explication qui lui permit de comprendre et surtout de prévoir ses actes.

Un regard changeant.
Quelque chose de pas naturel...
Puis des mots venus d'ailleurs.
Elle ne sembla pas avoir peur non. Elle baisse son arme devenue à cette distance bien inutile.
Cependant, le blond ne peut s'o^ter de la conscience le sentiment d'un danger constant. Une sorte de pesanteur qui entour la jeune fille. Une lourdeur dans l'air qui la rend menaçante et imprévisible.
Elle lui tourne le dos... Ne devrait-il pas en profiter ?
Ce serait rapide et facile...
Et gratuit aussi.
Alors il la regarde s'éloigner. Il ne peut s'empêcher de penser qu'elle mijote quelque chose.
Mais il ne comprend pas.
Il se rend bien compte qu'elle n'a jamais répondu à ses questions...
Étrange rencontre.

Quand elle est suffisamment loin, il fait volte face. quelques pas souples et le voilà loin. Léger. silencieux.
Il retourne vers les siens.
Mais le danger passé, il se voit obligé de ralentir.
La menace ne fait plus effet, et toutes les douleurs de sa chute lui reviennent en cœur. Il doit s'arrêter.
Même poser un genou à terre.
C'est le dos surtout.
Il va devoir y aller doucement.

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Carabas
Le voilà qui marche à travers les bois. Point de sentier, pont de chemin. I suit le lit d'une rivière asséchée. Mais il sait où il va. Il a cela en lui. Une petite voix qui lui indique la direction à prendre. Pas le genre à se perdre !

Mais ses jambes flagellent.
Bientôt, il a du mal à reprendre son souffle.
Son dos le fait souffrir mais ce n'est pas cela.
Il vacille. Sa vision se trouble.
Il a chaud et sent des gouttelettes de sueur se former sur ses tempes.
Il se rend bien compte que quelque chose ne va pas.
Il n'est pas dans son état normal.
Il doit réagir mais déjà sa perception de la situation s'embrouille. Des pensées farfelues lui viennent à l'esprit. Il pense à Fleur, à ses enfants. A la Dame Blanche. A l'Ombre...
Il pose un genou à terre mais ne s'en rend pas compte. Il lui semble qu'il marche encore.

La Dame Blanche... Ses carreaux empoisonnés.
Son arbalète cachée le long de son bras... Tchac !
Du poison...
Mathylde ? Ses Poisons...
Son cousin ?
Il se sent mal. Puis plus rien.
Il tombe face contre terre. Inerte.
Le temps s'arrête. Point de rêves, point de pensées.


...

_________________
Le_capitaine
Il est devant, toujours...
Son cheval va lentement et ceux qui le suivent le font dans un silence quasi religieux.

Quand il s'arrête... Touts l'imitent.
Il descend de son destrier et inspecte les environs.

Alors, tenant l'animal par la bride, il avance, calmement...
Il a trouvé.
Une piste.
des sabots marquant le sol meuble ont laissé une trace. Elle date mais il en lit toute l'histoire.
Elle lui parle, il la suit. C'est une piste et lui, il est un chasseur.
Ce ne sera pas la première fois qu'il remontera une piste de plusieurs jours.
Parfois il n'aboutit pas...
Mais c'est rare.
Alors les hommes le suivent.
Il tourne, il cherche, son humeur est toujours égale, toujours concentrée.
Mais le temps passe. Et pourtant personne ne cherche à protester. Il sait ce qu'il fait.
On pourrait le croire perdu parfois quand il s'arrête le regard un peu perdu , hésitant.
Mais les guerriers ne disent rien.
Ils suivent.
Et puis brusquement, il se met à courir !
Le cheval suit, presque étonné et toute la troupe se met en branle, surprise.
Il disparaît bientôt derrière un bosquet.
Ils ont tourné, ils sont sortis des sentiers. Aucun d'eux ne sait où il se trouve.
Mais lui, il semble sentir le chemin.
Il sait...

Ils s'approchent du bosquet.
Et ils le retrouvent, accroupis, A ses pieds, un corps inerte.
Il le retourne... C'est lui ! Impossible de ne pas l'identifier avec sa longue chevelure bonde montée en catogan.
Tout lemonde accourt.
Il est pâle le comte...
Il est très pâle.
Le Capitaine lui surélève la tête doucement. Il est inconscient.
Ses lèvres... Elles sont bleues.
Elles écument une mousse verdâtre...

Du poison !
Fleur_de_songe
Fleur suit le Capitaine sans un mot,imitant ses hommes.
Ce qui a le don de l'agacer mais pas le choix.

Un des hommes s'approche d'elle,lui murmurant qu'il ne faut pas s'inquiéter,que le Capitaine sait.

La blondinette soupire,hochant la tête.

Après un long moment,Gabriel a trouvé,tout le monde se précipite,Fleur saute de cheval,oubliant son ventre qui s'arrondit.
On la retient,on ne veut pas la laisser passer.

La blondinette l'aperçoit,reconnaissant le signe d'un empoisonnement,elle se met a hurler son prénom,se débattant comme une furie jusqu'au moment où les hommes du Capitaine la lâche.

Elle tombe à genoux près d'Aurèle,en larme.
Attrapant le Capitaine par la chemise,le secouant,desespérée.

-Gabriel!Faites quelque chose,je vous en prie!Vous ne pouvez pas le laisser mourir!

_________________
Le_capitaine
Gabriel écoute Fleur et lui fait face sans broncher. Il cache ses émotions derrière un masque dur et bienveillant à la fois.
Quand elle a fini de le secouer, il pose ses mains sur celles de la jeune femme et les retire de ses épaules avec douceur et fermeté.
Il se tourne vers l'homme inconscient.
Puis un regard vers ses hommes :


On l'emmène.

Ils se mettent en branle, deux saisissent le comte et le posent en travers d'un cheval. En quelques instants, tout est fait.

Gabriel saisit alors le regard de la blonde affolée.
Quand il capte un regard, il est difficile de lui échapper.


Si tu connais quelqu'un qui sait reconnaître et traiter les poisons... Il faut me le dire et je le trouverai.
Sinon...
Tu peux dire adieux à ton mari.
Fleur_de_songe
Voir Aurèle dans cet état,la blondinette ne peut que se sentir coupable.
Encore de sa faute!
Encore...
Une grande fatigue l'envahie...Elle est fatiguée du mal qu'elle peut faire.
A moins de disparaitre ,Fleur ne voit pas d'autre solution pour protèger les deux hommes de sa vie.
En attendant Aurèle a besoin d'aide.

Les mots du Capitaine font taire les larmes de Fleur.
Elle réfléchit...Elle sait...Elle connait.

-Oui!Mathilde...Mathilde de Mornay,elle a une demeure non loin de Belle-Garde,je ne sais pas si elle y vit encore mais elle,elle saura.

_________________
Le_capitaine
La Mornay...

Il en avait entendu parler.

Je crois qu'elle n'est plus chez elle.
Mais ses affaires tournent.
On doit pouvoir la retrouver.
Je m'en charge.

Pendant ce temps, vous ramenez le comte mes hommes vont s'occuper de lui.
On peut ralentir son métabolisme et retarder l'échéance.
Faites tout ce que demandera mon médecin.
Je fais au plus vite.

Il n'attendit pas de réponse. Il sauta sur son cheval et parti au galop.
Il se rendit ainsi directement à le demeure des Mornay.
arrivé sur les lieux, il sauta de son cheval devant la porte où il fut accueilli par le majordome de Mathylde.

Gabriel lui fit face et de son air le plus menaçant il demanda à voir la comtesse de Mornay.
L'homme lui répondit froidement que la comtesse ne gérait plus le domaine. Qu'on ne l'avait plus revue depuis des semaines.

Gabriel regarda autour de lui. Puis il saisit brutalement le vieil homme par le col et le plaqua contre le mur.


A ce que je vois, ce domaine ne tombe pas en ruine... Tu t'en occupes pendant l'absence de ta maîtresse hein ? Et je suis sûr que tu peux la joindre.


Gabriel lâcha alors le majordome apeuré.
Puis il rédigea une courte lettre.


Fais lui parvenir ça maintenant si tu ne veux pas que je te coupe en deux.

Puis il s'éloigna. Il fit mine de repartir mais très vite il se dissimula.
Il n'eut pas à attendre longtemps.

Un messager fila vers la forêt.
Gabriel le suivit.
Il Dût alors le suivre jusqu'à un repaire de brigands. Là, il s'infiltra jusqu'à la cache principale où il trouva Mathylde.
Le messager lui portait sa lettre.
Elle hésitait...
Puis finalement, elle envoya une troupe vers sa demeure, sûrement afin de l'y trouver lui. Elle avait choisit de ne pas les aider.
Quand elle fut seule, il s'approcha discrètement...
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