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[RP] Mariage de Elisa de Malemort et Rotule Baccard

Svetlna
La jeune femme, pour l'occasion, s'était vêtue d'une jolie robe couleur pourpre et quelques pointes de dorée, légèrement ceinturée pour mettre valeur sa taille fine. Ses longs cheveux blonds furent délicatement remontés, avec quelques rubans dorés. Pour la petite histoire, la jeune femme n'ayant pas d'accessoires en harmonie avec sa robe, avait demandé à Bérengère, de récupérer les rubans décoratifs de ses rideaux...Et voilà, comment en faisant du recyclage de rideaux, il était possible de se coiffer...

C'est donc, ainsi, que la petite blonde fit son entrée discrète dans la Cathédrale...
Rotule.baccard
[Car j'étais sur la route... ]


Le Carrosse tracté par les six destriers drapés aux couleurs familial de Rotule, se dirige en direction de Vienne, le paysage défile à vive allure pendant que Parrain fillote parlemente comme pour faire passer le temps. Fillote qui de son sourire radieux avait sortie une petite flasque argenté. Point de doute, Eleana avait prévu le remède qui ne manqua pas de faire sourire Rotule, ravit de pouvoir faire couler un peu de cette eau de vie d’abricotine qui un instant rendit celui-ci moins agité, car à nouveau il se souvient que cela ne fut pas simple.

Elisa avait de nombreuses bagues à ses doigts, des tas de bracelets autour des poignets, Et puis elle parlait avec une voix, qui, sitôt enjôla le Baccard, même si les premières paroles de la belle Malemort avaient été dites pour l’enguirlander. Mais les yeux d’ébène de Elisa le fascinaient, tout comme il y avait la douceur de son visage de femme fatale qui lui fut fatale. Il l’avait connu, son âme l’avait reconnu, mais il était reparti, et ils s'étaient perdu de vue. Plusieurs fois l'écoutant de souvenir, l’Impatient s’était soûlé, mais l’alcool fait oublier le temps, mais ne fait pas oublier l’amour. Alors, il était revenu, ils s’étaient reconnu, et le curieux sourire qui lui 'avait tant plu, et le beau visage pâle de la Malemort, la voix si fatale d’Elisa l’émurent plus que jamais. Et à nouveau le Baccard dut repartir, et à nouveau ils se sont reperdu de vue. Dans le tourbillon de la mélancolie l'alcool fait oublier le temps, mais l’alcool ne fait pas oublier l’amour, et de ses ivresses, Rotule se réveillait en sentant ses baisers sur son front brûlant, mais elle était devenue qu’un songe, qu’un désire qui le consumait dans le tourbillon de la vie, et sa Cerise aux yeux d’ébène qui le fascinaient, lui manquait. Un soir c’est Elisa qui est venue, elle est apparut, ils se sont revu, ils se sont reconnu. Quand ils se sont retrouvés, quand ils se sont réchauffés, tous les deux enlacés, dans le tourbillon de la vie ils ont continués à tourner ivre d’amour. Mais le Cœur du Baccard hurlait « Pourquoi se séparer ! Pourquoi se perdre encore de vue ! » Et de ses baisers sur son front brûlant, enlacé de ses bras, Rotule lui demanda de rester. Tout les deux enlacés, ils sont reparti, pour dans le tourbillon de la vie ne plus se quitter.

Et pour lui, a ce jour le royaume tout entier peut bien s’effondrer, la terre peut elle-même s’écrouler, peu importe, le Baccard lui n’a qu’une chose en tête, arriver devant la cathédrale de Vienne pour faire ce qu’il espère depuis le tout premier regard échangé avec son aimée, car dieu réunit ceux qui s'aiment.




[Allo papa tango Charly, Cathédrale de Vienne en vue ! ]


C’est donc pour toutes ses raisons que le Baccard n’attend pas la fin de la question de son espiègle témoin pour sortir de la voiture et tendre son bras pour l’inviter à descendre.

Hé bien ma fillote, veux tu bien ne point faire attendre plus encore ton adorable parrain ? Claquant la portière avec la discrétion connut de Rotule qui ceci fait redresse sa couronne, tire sur le col d’hermine de son mantel sans manches pour le replacer, et fait craquer ses doigts croiser les uns aux autres en tendant ses bras.



Eleanna vient poser sa main sur l’avant bras relevé de son parrain, et tout deux s’avancent en direction du parvis de l’imposant édifice religieux. Sourire en coin Rotule est heureux de voir que bon nombre d’inviter son déjà présent, don son filleul Richard qui plein de vie cour comme un petit fou suivit par sa maman laly qui essaye de le rattraper, à qui il fait un signe de main en salut « certainement que sa sœur moins remuante est avec son père à l’intérieur à attendre sagement qu’il se dit tout en venant saluer son beau frère Arta , la petite Naluria, et le petiot chevalier Carra qui tout comme son tonton Tul semble aussi impatient que lui !

Que cela fait plaisir de vous avoir avec nous pour ce jour important. Puis le Baccard se penche et s'adresse directement à Carra Alors Gamin tu es prêt pour ta mission à venir mener Tati Elisa a Tonton ? Laissant le petit après lui avoir fait un clin d’œil, parrain fillote/témoin grimpent les marches pour à nouveau s’arrêter et saluer un ours chère au cœur de son aimée. Seigneur Argawean Dehuit de Malemort, comment allez vous ? Votre voyage fut bon ? Et votre épouse comment va-t-elle ? Puis après avoir salué le Dehuit de Malemort rencontré il y a de cela quelque temps lors de son propre mariage. Rotule présente alors au jeune marié sa fillote. Hé bien Eleanna voici le cousin de mon aimée. Puis se fut autour de son ami Lanfeust de Troy , ainsi qu’à son amie la fausse discrète Svetlna , à qui Rotule leur adresse un mot de remerciement d’être là.. Puis se fut autour de son ami Zol avec la petite Aliénor à qui il vient déposer une bise protectrice sur son front.

S’avançant plus encore il découvre plus d’invités, qu’il salut d’un signe de tête, certain lui sont inconnu d’autre un peux moins puisque il reconnait certain visages aperçu lors de rencontres de joutes disputées a travers les terres du Royaume. Tous ne sont pas encore arrivés, et cela ne devrait tarder pense le futur marié qui commence à ressentir la chaleur de l’émotion l’envahir alors qu’il admire l’intérieur de la cathédrale drapé et décoré avec soin pour la cérémonie qu’annonce le glas mélodieux des cloches qui invitent tout le monde a prendre place au sein même de l’édifice.


Dit ma fillote, j’ai le cœur qui cogne comme les cloches bordel ! il ne te resterait pas un peu d’abricotine dans ta flasque ? Interroge Rotule discrètement alors qu’il aperçoit celui qui va officier la messe.

Ha vient ! dit il directement a sa fillote qu’il entraine avec lui fiole en main

Monseigneur Endymion d'Abbadie le Baccard se courbe et embrasse l’anneau cardinalice en signe de respect et de salut… Monseigneur j ai le cœur gonflé de joie ! il cogne comme une horde de chevaux galopant sur la terre des chemins sec d’un mois d’août. Monseigneur, est il pêcher si en ce jour je tente à calmer mon enthousiasme débordant par une petite larmichette d’Abricotine ? Et pour plaider sa cause, le Baccard poursuit … Vous savez mon père c’est une eau de vie alambiquer par des moines d’un couvent de Sion… enfin bon, Monseigneur voici Eleanna mon témoin qui comme demandez viendra lire a vos coté un extrait du Livre des Vertus.

Laissant Eleanna et l’homme de foi en discuter, Rotule en profite pour déguster une discrète lamper d’eau de vie tout en trépignant sur place de voir son Eden remonter l’allée centrale accompagné des chants liturgiques des sœurs.
Kylian..
(Comté du Limousin et la Marche , quelques jours plus tot)

Les resultats des elections etaient tombés, Marie, sa belle marie etait devenue Comtesse du limousin.
Une nouvelle epreuve pour le jeune couple , une epreuve qui leur prendrait beaucoup de temps et de force mais ils avaient choisis de venir a bout de cela ensemble, comme toujours depuis le debut de leur belle histoire, Kylian meme si un peu reticent a entrer en politique, avait decidé d'aider et de soutenir Marie, . Longtemps ce fut elle qui l'avait suivi abandonnant ses reves et ses envies alors que lui poursuivait son reve de chevalerie, il lui devait bien ca.


En ce beau dimanche matin, kylian s'etait levé un peu plus tot afin de donner ses instructions a l'adorable bertille pour le petit dejeuné. Le Vicomte adorait gater Marie, maintenant plus que jamais; etre la pour elle, grace a elle. Car oui elle lui avait sauvé la vie en l'aimant de cet amour qu'on ne rencontre qu'une fois dans sa vie. Cependant ce
qui devait etre un jour comme un autre fut interrompu par un parchemin du lyonnais. Elisa et Rotule se mariaient sous peu.

L'invitation l'etonna, surtout après le froid entre la tante et le neveu, surgit d'un simple mot. L'un et l'autre campant sur leur position, les jours, semaines et mois s'etaient ecoulés sans nouvelle aucune. Un geste etait fait . La reponse viendrait .

Remontant dans la chambrée ou sa belle commencait à se reveiller, en profitant doucement, il lui deposa quelques tendres baisers afin que le reveil lui soit plus doux encore. Dieu qu'il aimait cette belle femme qui lui rendait sa vie merveilleuse. Dieu qu'il avait l'impatience d'un futur père a prendre son fils (ou sa fille) entre ses bras. Simplement il lui tendit le parchemin, la questionnant du regard. Est-ce que l'on y va ? En aurait tu la force? N'est-ce pas dangereux pour notre enfant et la question qui le tenait, veux tu seulement y aller? Car oui.. Kylian n'avait aucun secret pour Marie.

La reponse de la jeune femme ne se fit pas attendre et le jeune couple se mit en route du lendemain pour Vienne la belle. En un sens la vicomte etait heureux de revenir ici, Montmaur lui manquait beaucoup, vraiment beaucoup. Ils auraient au moins l'occasion de revoir leur domaine avant de revenir sous quelques semaines pour l'accouchement de sa belle, car oui cela avaient été decidé ainsi. Montmaur verrait une nouvelle generation de Deschenaux entre ses murs
.

Vienne, le jour du mariage.

Kylian et Marie etaient arrivés la veille . Laissant toute l'attitude de pouvoir se reposer et d'etre frais et dispo pour ce jour. Vetus a l'unisson , ils arrivèrent en carrosse devant la chapelle. Descendant en premier il aida sa belle fiancée aux formes arrondies, a faire de meme. Il glissa son bras autour d'elle, la tenant tout contre lui. Etre separés de quelques centimètres? Plutot la mort que cela.

Saluant les divers personnes, ils partirent s’asseoir confortablement attendant le debut de la ceremonie.

_________________
Acelin.
Limousin

Voilà deux mois que le jeune homme était revenu en Limousin afin de préparer son déménagement pour le Dauphiné. Sa vie n'était point aisée depuis qu'il avait réussi à fausser compagnie à ses geôliers. Il essayait, en vain, de reprendre le cours de son existence, mais tout ce qu'il entreprenait semblait le mener à l'impasse.

Son déménagement, lui-même semblait difficilement accessible, Acelin devant faire preuve de patience d'une part, et ne souhaitant pas partir avant que toutes les menaces contre le Limousin ne soient tout à fait écartées.

Il avait reçu récemment des nouvelles de sa Marraine, qui se faisait bien discrète depuis qu'il était retourné à Limoges. L'été fut difficile, il s'était retrouvé malgré lui au beau milieu de tensions entre sa Marraine et son Parrain, il le vivait mal, comme tout ce qu'il pouvait vivre ... il en était las, au point de se réfugier dans ses bien trop mauvaises habitudes ... et le jeune homme, s'il n'était plus enfermé au cachot ou au monastère, n'en vivait pas moins reclus, ne se rendant en ville que pour se procurer de la nourriture ou effectuer ses patrouilles nocturnes.

Il avait donc reçu des nouvelles d'Elisa, et non des moindres, c'était à l'officialisation de son union avec Rotule qu'il était convié. C'est donc seul qu'il prit la route de Vienne, où se tiendrait la cérémonie.


Vienne

Le voyage lui parut interminable. Il n'avait même pas pris la peine de faire haltes dans des villes, se contentant d'établir chaque nuit son campement en berge de rivière ou dans une clairière. Il s'emmurait chaque jour un peu plus dans le silence et s'attachait à faire tout ce qui lui était possible pour fuir toute rencontre et appréhendait le moment où il allait avoir à se confronter à la foule.

C'est en voyant s'ériger à l'horizon les murailles de Vienne qu'il réalisa que ce moment redouté était venu. Il franchit les portes de la ville, confia sa monture au Maréchal-Ferrand et c'est le coeur tiraillé entre la joie de retrouver Elisa et la déchirure des mois précédents qu'il gravit les marches qui menaient à la Cathédrale.

C'est dans la plus grande discrétion qu'il prit place sur un banc, attendant que la cérémonie débute.
--Constance_d_orsenac
[Hôtel des Troy-Orsenac - Chambre d'une blonde.]

Laquelle je mets d'après toi ? La rouge, la bleue ? la noire ? la verte ?... Hum, je ne sais vraiment pas laquelle mettre.


Soupire désespéré de la blonde. Regard à Heloïse qui ne l'aide vraiment pas non plus, et cherche elle-même quelle robe porter.

Je sais ! Je vais choisir celle-ci ! Une création d'Elizabelle.
Vite Margot ! Aide moi à me vestir ! Nous sommes en retard !!
!



[Cathédrale de Vienne, nous voici !]

Les deux soeurs blondes arrivèrent peu après Rotule. Et essayèrent de se faufiler discrètement jusque leur père.

HAAAaaa !....

Regardes Helo ! Ils sont déjà là ! Il y a Rotule !.... Manquerait plus que Elisa soit déjà arrivée ! En retard ! Nous sommes en retard !


Salutations aux personnes connues... Et oui, même si elle en connaît peu le jeune d'Orsenac, elle en connaît tout de même quelques unes.
Direction le chef de famille, embrassade à celui-ci.


Tu es très beau Père. Et regarde la belle robe que tu m'as offerte !

Sourire espiègle et entendu de la blonde à son père. Puis direction le Duc afin de le saluer. Dis donc, il avait bon goût pour sa tenue.


Vostre Grace, le bonjour vous va. Vous êtes vraiment parfait dans cette vesture.
--Albin...
L'Ar Sparfel aperçu le marié arriver dans un premier temps. Il l'avait déjà vu il y a de cela quelques temps à Limoges, au moment où Elisa allait partir.

L'un part, l'autre arrive comme on dit car c'est à ce même moment qu'Albin décide d'emménager dans le Limousin, faute à une personne qui semble désormais si inconnue.

Puisque l'on parle d'habitant du Limousin une petite délégation Limousine arriva.


Tenant le bras d'Orlane, il la regarda.

Vous venez ma chère, on va rejoindre d'autres Limousses.

Il alla voir Kylian, Mahelya et Acelin afin de prendre place prêt d'eux.

Bonjour vous trois. Comment allez vous?

Il leur présenta tout de même Orlane.

Je vous présente Orlane de Sars, mon ancienne écuyère désormais la gardienne de mon coeur depuis peu.

Sars je vous présente Kylian Deschenaux Carsenac le vice chancelier du Limousin et actuel bailli , Marie Amelya d'Elicahre Kiergegaard sa fiancée et actuelle comtesse du Limousin,enfin vaut mieux dire Mahelya, et Acelin, filleul de Kylian et de la mariée Elisa.


Bon voila ça c'était fait pour les présentations. Il leur demanda ensuite.

Cela vous dérange point que nous prenions place à côté de vous?

Même s'il savait déjà la réponse il valait mieux demander.

Koios
L'Albizzi marchait doucement dans les rues de Vienne. Il avait reçu une invitation pour le mariage d'Elisa.
Espérant ne pas trop être en retard, il prit la direction de la cathédrale. Habillé avec soin de vêtements raffinés, il avait laissé son domestique s'occuper de la maison, pendant que son maître allait festoyer.

Il fit des signes de tête additionnés par des sourires aux personnes déjà présentes. Il entra tranquillement dans la cathédrale, regarda un peu partout discrètement et vit des Limousins qu'il connaissait bien. Un sourire se dessina sur son visage, et il partit les rencontrer.
Il vit Acelin, Mahelya et Kylian.
Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas vu une tête Limousine...
Prenant place à coté d'Acelin, il lui tapotât légèrement l'épaule :


-Bonjour Acelin, dit'il d'une voix douce. Ça va ?
Elisa.baccard
[ Nuit torride et grande envie… ! ]



[ J-1 ]



L’attente fut longue. Tourner en rond en sachant pertinemment que sa belle se trouve à seulement quelques pas d’elle, dans une auberge si proche et pourtant… La Malemort fini par s’asseoir sur le bord d’un fauteuil se rappelant les moindres souvenirs vécus avec elle. La douceur des bras d’une princesse contre sa peau, cela n’a pas de prix. La délicatesse de ses lèvres contre sa peau… Comment réussir à penser à autre chose ? Mise à part l’envie de la retrouver, la maintenant, tout de suite. Comme si à chaque retrouvailles l’envie était toujours plus grande et plus féroce, et la séparation toujours plus difficile. Mais comment faire ? Elles s’aimaient autant qu’elles étaient libres. Chacune ayant sa vie d’un côté et de l’autre. Jamais elles n’avaient su se retrouver entièrement en sachant que cela serait pour toujours… Car elles se connaissent et même si cet amour est incommensurable, l’appel de la liberté et de leur famille est aussi fort. Alors elles se quittent pour mieux se retrouver, pour passer ces moments si particuliers toutes les deux.

Ses pensées sont rapidement coupées en entendant la porte de son appartement qui s’ouvre, rapidement elle se retrouve, n’ayant qu’une hâte, que cela soit Elle… Son cœur ne fait qu’un tour, battant à tout rompre, pouvant déplacer des montagnes, affronter n’importe qui et n’importe quoi… Mais pour l’instant, l’affronter simplement Elle… Sa princesse… Sa tendre princesse… Son autre… Juste Elle…

La future mariée se lève, d’abord muette, ayant du mal à réaliser qu’enfin Elle était là, en chair et en os, mais surtout en chair –on y reviendra plus tard- postée devant elle sans bouger.


Ma princesse ! Oh ma princesse vous êtes là !

Les gestes sont mêlés à la parole, la Malemort s’avance d’un pas pressé vers son autre et tendrement elle enroule ses bras autour d’elle, étreinte passionnée et passionnante entre ces deux jolies femmes. Ses yeux se ferment quelques instants, retrouvant le contact et l’odeur de sa peau. La belle aurait voulu profiter encore, mais les yeux sont tournés vers Elles. Se détachant trop rapidement et à regret, la main de la malemort vient se glisser dans celle de la Carpadant et elle l’attire vers l’intérieur de l’appartement pour s’installer dans le petit salon.

La Malemort regarde alors la dame de compagnie restée là puis d’un geste de la main, elle lui dit.


Que personne ne nous dérange jusqu’à demain matin. Et préparez la soirée « Péchot »

La domestique approuve de la tête sans un mot… Un regard vers la belle princesse.

Sauf si vous donnez l’ordre contraire ma douce.

Aucun son, aucun mot... L’ordre est donné… Ce soir : ça va pécher !

La porte est fermée, elle ne s’ouvrira qu’une fois encore et qu’elle fois !

En attendant, la journée passe, les deux amies discutent et se retrouvent enfin, se racontant les anecdotes de leurs vies depuis leur dernier échange de missive. Les secrets sont bien évidemment révélés mais la bienséance leur oblige à ne rien dévoiler… Allez savoir pourquoi, allez savoir comment… La bienséance les obligera également à ne jamais raconter ce qui s’est passé durant cette dernière nuit avant le mariage de la Malemort… Question de principe et de réputation… Mais une chose est certaine… La porte de la chambre s’est ouverte une seule fois au couchée du soleil pour laisser pénétrer trois personnes dans la pièce. C’est à cinq qu’ils restèrent à l’intérieur jusqu’au levée du soleil prochain… Des éclats de rire retentirent dans la nuit, des cris parfois, en tout étant de cause… Seul le silence ne fut pas au rendez-vous, cette nuit là…

La Malemort avait retrouvé durant cette nuit, cette vie qu’elle avait quittée voilà des années maintenant : L’insouciance. Pouvoir oublier les conséquences des actes, pouvoir simplement penser à soi et rien qu’à soi. Oublier les responsabilités, oublier son nom, oublier sa famille, oublier la réputation et les commères… Simplement oublier pour une nuit… Jusqu’à oublier en elle-même cette nuit au petit matin…

Un résumé ?


Péchot et pas que le poisson !

Plusieurs fois le cri avait retentit dans la pièce de part les voix des deux amies. Que pouvait-il dire ? Cela personne ne le savait, mise à part les deux jeunes femmes, secrètement intime dans bien des domaines. Ah oui cher lecteur…N’essayez pas de vous imaginer grand-chose car cela sera automatiquement faux, pollué par votre esprit. Souvenez seulement d’une chose : La Bienséance…

Le soleil était entrain de se lever tout en chassant les trois jeunes femmes ayant passé la nuit là. Les deux belles étaient endormies dans le grand lit qui trônait au milieu de la pièce. Jusqu’à ce que la Malemort sente un rayon de soleil venir lui câliner la joue, la réchauffant tendrement jusqu’à laisser échapper un soupire. Un œil est ouvert, l’autre protestant de devoir déjà se réveiller jusqu’à réaliser que le jour J est enfin arrivé et qu’il n’est pas l’heure de roupiller…

Tout doucement, les doigts fins de la Malemort viennent caresser la joue de la Carpadant elle lui murmurant.


Ma douce princesse, il est l’heure… Un grand jour nous attend.



[Jour J]



Les deux belles sont enfin debout… Oui le grand jour est arrivé.. Les domestiques de tour corps de métier sont postés devant la chambre, coiffeuse, poudreuse, couturière… Elles sont toutes là, attendant le feu vert pour pénétrer dans la chambre et préparer la Reyne de la journée… Le bain avait été préparé et la Malemort ne tarda pas à venir s’y tremper pour s’y délasser quelques instants. Les souvenirs refont alors surface.

Ma douce… Vous souvenez vous mes premières épousailles ? Alors que je prenais également un bain comme aujourd’hui ? Vous m’aviez alors retrouvée en pleure, avec la peur au ventre d’enfin franchir cette grande étape. Si bien que mon repas de la veille n’avait pas tenu le choc ! Voyez comme j’ai bien fais de ne point manger hier soir. Dois-je, d’ailleurs, préciser comme vous ?

Un éclat de rire résonne dans l’appartement maritale alors que la Malemort n’avait cessée de taquinée la belle princesse sur sa prise de poids depuis leur dernière rencontre.

Voyez comme j’ai encore une taille de guêpe malgré mes deux grossesses ! Je peux vous aider si vous voulez ma très chère ?

Et la Malemort continue de rire, comme pour s’échapper encore un peu… Car même si elle se sent en confiance, la peur n’est pas loin. La peur d’échouer à nouveau et de voir l’homme qu’elle aime partir et les abandonner elle et leurs enfants. Il était différent, mais l’esprit d’un homme est tellement contraire à celui d’une femme que jamais… Ô grand jamais, une femme pourra réussir à comprendre le comportement et les pensées d’un homme.

C’est pour cela, que malgré tout l’amour et toute la confiance qu’elle pouvait accorder à son fiancé, la future mariée sentait encore au fond d’elle-même une pointe d’angoisse. La journée se passerait elle bien ? Comme tout avait été prévu ? Finira t-il par dire « oui » après toute l’attente que la Malemort lui avait fait endurer. Tant de question et pour l’heure aucune réponse… Alors à quoi bon se torturer, autant se lancer et y aller !

La belle finie par sortir de son bain, les domestiques entrent dans la pièce et le chef d’œuvre n’a plus qu’à opérer sous les ordres de la belle Carpadant-Dénéré.

_________________
Alix_de_montestier


[Auberge du lion d'or, Gaïlen et Alix]

Oh

Elle eut une légère moue de déception qu'elle tenta de dissimuler rapidement. Non pas qu'elle était pressée de s'ennuyer sur les bancs de l'église à attendre la fin d'une interminable cérémonie.

Elle redoutait plutôt de crotter ou déchirer sa belle robe. Surtout que c'était sa préférée.

Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, elle se contenta de répondre.

Eh bien, puisque tel est votre désir, allons-y.

Elle réfléchit quelques instant. Elle avait quitté la ville depuis bien longtemps, et connaissait mal la ville.
J'ai quitté la ville enfant, je n'ai guère de souvenirs des endroits à visiter.
Peut-être pourrions nous aller voir la vue en haut de la colline de Fourvière?

Elle s'arrêta un instant, et ajouta dans un sourire d'excuse :
Si le programme vous agrée, verriez vous un inconvénient à nous y rendre en voiture?
Mes bottines ne sont pas vraiment les chaussures idéales pour une longue marche.


Et surtout, ça éviterait que les pans de sa robe traînent à terre, ou encore qu'en se découvrant, elle n'attire l'attention d'un tire-laine.


________________
_antlia_
[ Dans une Auberge de Lyon... ]


Cela faisait longtemps ... Oui cela faisait longtemps qu'elle n'avait eu l'occasion de cotoyer les Autres...Les Hommes.
En fait depuis la dernière guerre et cela commençait à dater.
Elle s'était isolée en sa demeure du Limousin, son entourage proche était restreint, ne souhaitant pas le faste des domestiques et de ce qui allait avec son rang.
Depuis son retour des atrocités que ces Hommes commettaient,elle vivait simplement, certes en une jolie demeure mais simplement.
Et pourtant, n'était elle pas de ces Hommes qui guerroyaient, n'était elle pas une Licorne au service du Régnant et massacrant lorsqu'il fallait sans aucun état d'ame?
Sa vie n'avait elle pas tourné autour des armes et des guerres, entre Ost du Dauphiné, Son épisode en tant que Capitaine puis Licorne...
Si en fait, et c'est peut être cela qui l'obligeait à s'octroyer des pauses de paix.... jusqu à la missive de son ami l'Affreux .

C'est le coeur un peu lourd de souvenirs mais en paix qu'elle avait chevauché durant quelques jours afin de rejoindre le Dauphine, son Duché natal pour le mariage de son .... ami.

Elle souriait d'ailleurs ce matin du 9 septembre en pensant à ce nom ... ami. Elle l'avait choisi pour être un de ses proches , elle qui n'avait plus de famille. Et ce matin là, enfilant avec l'aide d'une dame de compagnie une robe ( ah oui, une robe, c'était tout une affaire pour l'Etoile qui ne portait plus que des braies contre lesquelles battaient sa bastarde) , ses pensées vagabondaient, faisant enrager la chambrière.


Mettez un peu du votre Dame, nous n'y arriverons jamais !


Une robe .. Elle regardait l'étoffe du tissu, écoutait le bruit de celui ci ... Elle souriait.
Après des efforts de "guerre", la blonde aux cheveux natés puis dressés en un joli et sobre chignon se dirigeait aux écuries machinalement avant de se raviser et de laisser échapper un petit rire .


Non tête en l'air, pas à cheval cette fois ci. Cela ne va pas le faire du tout !


Quelques pas afin de revenir en arrière, s'amusant à faire chanter le tissu de sa robe, et voici l'Etoile en une robe soulignant légèrement sa silhouette fine et musclée, cachant de mignons souliers assortis, épaules cachées par une mante de fourrure, qui monte dans l'engin qui l’amène à ....



[ La Cathédrale ... souvenirs, souvenirs ]

Sur le chemin qui l'avait menée à la cathédrale, ses sinoples sautaient de visage en visage, comme si elle allait reconnaitre quelqu'un après tant de temps . Les murs et les rues traversées lui rappelaient les temps où elle partageait sa vie parmi les siens : Guidel, Appollinne..
Ses lèvres entrouvertes laissèrent échapper un souffle de tristesse, alors que ses mains gantées se crispèrent légèrement sur le petit sac accroché à son poignet.
Vite elle se reprit, reprenant son visage impassible alors que le parvis s'annonçait.
Les chevaux s'arrêtèrent puis l'Etoile descendit lentement. L'émotion lui étreignait la poitrine, alors que ses pas la conduisaient à la cathédrale...
Les convives étaient déjà là , et en passant le porche discrètement, elle vit que l'Affreux était déjà à l'Hotel. Le visage d'albatre de la Blonde afficha alors un joli sourire qui éclaira ses sinoples jusqu'alors sombres. Elle s'avança vers les bancs réservés à la Noblesse, mais pas trop pret, puis se faufila après avoir mis un genou à terre et s'être signée.
Elle était heureuse malgré les lourds souvenirs que ce Duché portait d'être à son mariage.. A leur mariage.



*Bannière en cours de modification *
Bounette
Elle était d'humeur joyeuse ce matin surtout après avoir eut la demande de Tristan la veille au soir de l'accompagner au mariage de ses amis Rotule et Elisa.

Sa dernière malle ou ses plus beaux atours était enfin arrivée se questionnant laquelle tenue pourrait convenir avec la tenue de Light elle sursauta en entendant déjà toqué à sa porte .
De sa chambre elle cria


Entres Tristan , je t'ai préparé un petit encas sur la table au cas ou la messe s'éternise .
Si je te dis jaune , rouge ou bleue tu choisis quelle couleur ?


rapidement elle se brossa les cheveux avec une eau parfumée
_________________
Aldraien
    Il y a des jours ordinaires, que l'on survole comme si on ne les vivait pas vraiment. Les jours de la rousse ressemblait beaucoup à ça ces derniers temps, l'impression de ne plus vraiment vivre une vie qui a déjà bien trop duré. Partie loin des siens, elle aurait pu revenir depuis plusieurs semaines déjà mais une vilaine blessure l'obligeait à attendre cicatrisation complète à plusieurs jours de route du Royaume de France, elle commençait tout juste à réussir à marcher sans canne, mais dérangée toujours qu'elle était par ce boitement incessant.
    Les jours ordinaires, oui, & les autres.
    Ceux exceptionnels, ceux qui donnent du sens à la vie, ceux qui donnent la vie justement, une nouvelle vie pour la Matriarche des Malemort, qui allait aujourd'hui à nouveau unir sa vie à celle d'un homme. Pour l'occasion, bien sûr qu'elle était revenue. Même ombre d'elle-même, elle restait la Lune de son Soleil. Même loin, elle restait son Tout. Elle avait pris le chemin en sens inverse, sa vieille jument se déplaçant avec une lenteur dont la responsabilité incombait certainement à ces trop longues années depuis lesquelles elle portait la Rousse à travers le Royaume, ainsi qu'à l'assise toute relative de la cavalière, qui laissait sa jambe gauche pendre mollement hors de son étrillé, ce qui lui permettait de ne pas trop souffrir de sa cuisse abîmée. Quatre ou cinq jours de route lui avait suffit à rejoindre Valence, dès qu'elle avait reçu l'invitation.

    Elisa attendait cela depuis tellement longtemps, impossible de lui faire faux bond. Elle n'avait pas beaucoup de robes dans ses affaires, elle était après tout partie pour se battre, & la coquetterie ne faisait pas partie de ses bagages, mais hors de question qu'elle se présente en armure dans une église, même s'il s'agissait d'une armure de magnifique facture.
    Alisa serait sur les terres des futurs mariés, voilà encore plusieurs mois qu'elle ne l'avait plus vu, depuis son départ du Lyonnais-Dauphiné. Sa petite Héritière devait encore avoir bien grandi...Mais avant tout, il lui faudrait se décrasser un peu, pour être digne de se montrer devant sa famille. Une chambre d'auberge louée grâce à ses modestes économies réalisées depuis qu'une bande de brigands avait réussi à tout lui voler, & la voilà, la Baronne, à prendre un bain tout ce qu'il y a de plus simple dans une humble chambre bien loin du luxe qu'elle s’octroie d'ordinaire. Il faut dire que sans argent c'est relativement plus compliqué de se payer des palais, & la renommée qui faisait déployer grands accueils & courbettes en tout genre lorsque les gens reconnaissaient le fameux croissant de lune royal sur ses habits était bien loin à présent.

    Un morceau de savon, de l'eau tiède, rien de plus, mais ce serait suffisant pour se dépoussiérer des marques de la route. L'eau ne tarda pas à prendre une couleur moins claire, à mesure que la peau en reprenait une plus naturelle. Toujours plus de cheveux blancs dans la chevelure, toujours plus de rides sur le visage qui gardait malgré tout une allure plus juvénile, ne laissant pas suggérer son âge véritable.
    Maintenant, restait à régler la question de l'habit. Quelque chose qu'elle avait déjà porté, il y a longtemps, ferait peut-être l'affaire. De toute façon, pas le choix, le délai était cent fois trop court pour pouvoir se faire confectionner une robe sur mesure. Apprêtée sommairement, elle avait fouillé dans ses affaires pour en sortir un petit coffret rangé précieusement. Les brigands ne lui avaient pas dérobés, celui là elle l'aurait protégé au prix de sa vie. Les saphirs que lui avaient laissés feue sa Belle-mère dans son testament. Les Saphirs d'une Mère, les bijoux d'une Reyne. Elle les porterait fièrement aujourd'hui, pour pouvoir honorer sa sœur. Voilà, ça habillait déjà le tout. La robe était plutôt bien assortie en plus.
    Direction sa petite fille pour la retrouver. Elle devait avoir pas loin de six ans maintenant...


    - MAMANNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN !

    Une tornade rousse venait de descendre les escaliers menant à l'entrée en mode furie pour retrouver la presque quarantenaire qui attendait, sourire aux lèvres, réceptionnant la jeune enfant dans ses bras. Elle avait effectivement bien grandi, ses cheveux bien plus flamboyants que ceux de sa mère semblaient descendre presque jusqu'à sa taille, mais étaient tressés pour l'occasion du mariage, une belle robe sur elle, tout d'une vraie Princesse. Bien loin de la Baronne, qui embrassait désormais sa fille sur le front, tout en la tenant contre elle, et qui n'avait rien l'air de plus qu'une vieille noble aux cheveux blancs trop nombreux qui n'arrivait plus à bien les camoufler.
    L'heure de la cérémonie approchant, il fallait à présent rejoindre l'édifice religieux qui les accueillait en ce jour si spécial. Mère et fille à nouveau réunies, avec bientôt la sœur et tante qui viendrait compléter leur duo. La beauté à l'état pur. Soleil & Lune dans un Tout.
    La Cathédrale. Tant de souvenirs, de visages plus ou moins connus. Mais surtout...Eux. Kylian, Marie, Antlia. Une larme se déverse sur la joue de l'habituelle volcanique. Être loin de chez elle l'a décidément bien affecté...Tout comme être restée sans nouvelles d'eux tout ce temps, alors qu'elle risquait sa vie, et malgré leur avoir écrit la peur qui était la sienne. Une larme de tristesse pure, qui eut bien vite fait d'être stoppée dans son sillon par sa main avant de retrouver un semblant de calme, avançant avec sa petite princesse vers l'autel, sa place étant à nouveau auprès de sa sœur pour ce jour de retrouvailles...Non sans observer avec un pincement au cœur ses deux grands enfants, qui semblaient épanouis au point d'oublier l'existence d'une mère bientôt grand-mère pour la deuxième fois à en juger l'arrondi du ventre de la jeune rousse ; et en accordant une inclinaison de la tête pour sa Suzeraine. Il faudrait vraiment qu'elle lui parle...Trop long également ce temps sans elle...Mais voilà qu'elle arrive à hauteur, dans un boitement qu'elle espère ne pas être trop visible, de Rotule, et embrasse doucement sa joue avant de murmurer :


    « - Ca te va bien cette tenue...mais ce sera quand même ma sœur la plus belle Tule ! »

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Lightwarrior
Et voilà! Le moment tant redouté est arrivé! Bounette n'était évidemment pas prête... Il entra dans la nouvelle maison de la nouvelle Valentinoise et ajouta :

Mais tu n'es vraiment pas prête!! Tu n'as même pas encore enfilé une robe! Bouzou!!! On va être en retard! Certes tu as l'habitude du retard mais moi ça me gêne et puis... Qu'est ce que vont penser Rotule et Elisa quand ils vont voir que nous ne sommes pas là? Et puis, on va déranger tout le monde si on arrive en retard ou sinon on devra rester au fond de la cathédrale et on verra rien de rien! Je suis sûr que la bleue ira très bien. Non mais tu aurais pu être prête quand même... Vienne ce n'est pas non plus la porte à côté!

Son angoisse qu'ils soient en retard se transformait doucement mais surement, si ce n'est même brutalement, en panique!

Il essaya de se reprendre un peu, de reprendre son souffle surtout et continua d'un ton plus calme et bien plus agréable -certes, ce n'était pas difficile de faire plus agréable!-


Et puis, tu sais, quelque soit la couleur, je suis sûr que ta houppelande t'ira à ravir! Mais fais attention à ne pas faire trop d'ombre à la mariée tout de même!
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Bounette
Elle surgit de sa chambre avec un sourire taquin ,prête à suivre son beau cavalier

Pour tout t'avouer en ouvrant ma dernière malle j'ai poussé un cri de stupeur quand j'ai vu une flopée de mites en sortir .

J'ai cherché une couturière de toute urgence pour m'en confectionner une , mais à mon désarroi elle faisait les finitions des tenues des Dames qui assistent aussi à la cérémonie .

Donc tu fait le bon choix vu que j'ai que cette tenue à me mettre .

Nous pouvons donc nous mettre en route

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Gailen_d_arduilet.


Sa moue et ses premières paroles le déçurent un peu. Sa proposition ne semblait pas des plus emballantes et cela remit en question son statut de Casanova. Faut dire que pour une fois il n’était pas en présence d’une personne prête à lui dire qu’il était le meilleur en toutes circonstances juste parce qu’il était le comte de Meymac. La jeune Montestier n’avait certainement pas le parler de Cassandre, mais avait démontré que son caractère bien trempé n’en faisait pas une ingénue.

Mon désir était, simplement, de vous proposer une activité agréable pour qu’on ai un peu plus le temps de se connaître.


Regardant les pieds de la jeune femme qui dépassaient à peine de la cape dans laquelle elle était drapée.

Va pour la belle vue sur la colline, j’espère que nous y trouverons un endroit sec pour ne pas mettre à mal vos bottines. Et après, je vous laisserai établir le programme selon vos envies et votre tenue que vous cachez si bien à mes yeux curieux.

Il lui tendit la main et l’emmena vers la porte pour rejoindre sa voiture garée non loin de là.

Parlez moi donc un peu de Lyon, je suis certain que vous avez des histoires amusantes à me conter.


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