Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7   >   >>

[RP] Mariage de Elisa de Malemort et Rotule Baccard

Elisa.baccard
La voix de l’Archevêque raisonna tout à coup dans la Cathédrale… ça y est, ils y étaient et ils ne pouvaient plus faire demi-tour. Un sourire au bord des lèvres de la Malemort, sa main qui se serre un peu plus à celle de son bien aimé. Heureuse comme jamais, le moment était pourtant des plus solennel. Ses azurs rivées sur l’homme de foi, elle se souvenait encore leur désir de voir leur ami, alors Archevêque, célébrer leur mariage… Mais le Très-Haut avait décidé de le rappeler auprès de lui, trop vite sûrement, mais il est le tout Puissant et la Malemort vivra alors sans oublier l’homme qui l’a été et la femme qu’il a réussit à faire éclore par ses mots, son attention et par la foi.

Commençant la cérémonie par l’eternel confession, la Malemort lâche la main de son fiancé, baissant la tête elle se mit à réciter dans sa tête les derniers péchés afin d’être absolue. La confession ? Le premier et le dernier homme qui l’avait confessée étant encore ce grand Tully… Réussirait-elle a trouver un homme de foi aussi digne de confiance qu’avait pu l’être ce grand homme ? L’avenir le dirait…

Puis redressant la tête, comme l’enfant qu’elle était lorsqu’elle apprenait le latin, la Malemort se mit à réciter le Crédo. Sans aucune fausse note… Après cela, les choses sérieuses commenceraient….


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
Amen

_________________
Alix_de_montestier
[Toujours sur la colline - Gaïlen et Alix, pas pressés d'arriver]

Elle s'amusait des mimiques de Gaïlen à son histoire. Enfin, jusqu'à sa dernière phrase.

Comment ça, il ne la courtisait pas?! Elle avait beau dire qu'elle se contrefichait de l'amour et tourner en ridicule les insipides romans courtois, ça ne l'empêchait pas d'être horriblement vexée par cette remarque. Ils avaient beau être mus par les intérêts mutuels de leurs lignées, il lui paraissait indécent que les traditions ne soient pas un peu respectées.

Mutine, elle répondit :

Eh bien, vos regards étaient tellement insistants que je craignais qu'ils n'en usent ma belle tenue jusqu'à la corde!
Mais puisque vous insistez, je m'en voudrais de vous déplaire...


Et elle ôta sa houppelande :


Si avec cela, il n'avait pas envie de la courtiser, elle pouvait se faire nonne!
Maintenant que votre curiosité est satisfaite, comptez vous vraiment aller au mariage de votre parente?
Ou bien ce n'était qu'un prétexte pour explorer Lyon en tenue d'apparat?
Rotule.baccard
Un sourire exquis irradie le visage de l’amoureux qui de sa main enlacé à son Eden sent son cœur battre la chamade après avoir entendu les paroles d’amour que vient de lui témoigner la Magnifique Malemort.

Placer au centre de l’autel face à l’Archevêque, le Baccard essaye de se concentrer et refrène son envie de crier un grand OUI venu du profond de ses tripes sans attendre la fin des diverses prières et paroles de foi. Mais l’Impatient bouillant de passion n’en fait rien par respect, et avec sa moitié récite la prière de confession.

Mais est-ce que d’aimer plus que sa vie la personne avec qui l’on veut se lier pour l’éternité est un pêcher ? S’interroge philosophiquement Rotule. Quoi qu’il en soit le Baccard veut brûler au brasier sensuel des reins de son aimée, se consumer de plaisir pour l’éternité. Elle est elle, elle est son Eden, elle est sa vie.

C’est une évidence il veut s’étourdir encore et encore au brasier de leur amour.

Quoi qu’il en est peut importe la réponse a son interrogation philosophique, Rotule récite maintenant le crédo

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.


Et finit par … Amen tout en se réfrénant de dire oui je te veux pour épouse Elisa Sophie Mathilde de Malemort.

Alors il sourit amoureusement tout en venant croiser discrètement son petit doigt à celui de sa presque épouse.
Endymion
L'ensemble de l'assemblée semblait s'être confessé, puis en chœur le Credo fut bien récité.
La demande de pardon c'était fait, la proclamation de la foy c'était fait, il était temps de passer à la lecture. Il s'approcha du lutrin sur lequel était disposé le Livre des Vertus, tourna quelques feuilles jusqu'à arriver au passage qu'il avait prévu de faire faire lire au témoin.
Témoin qu'il appela donc,

Maintenant il est temps pour nous d'écouter la lecture d'un passage du Livre des Vertus, Livre Saint renfermant les enseignements des Prophètes et donc la Parole du Très Haut. Et j'appelle donc Eleanna qui a accepté de s'en occuper, conclut le prélat en souriant.

Et l'archevêque de s'écarter afin que la jeune fille puisse faire la lecture.
_________________
Cardinal-Archevêque de Vienne & Primat du SRING
Gailen_d_arduilet.


[La messe buissonnière]

Haut comme trois pommes …Gaïlen d’Arduilet est un joyeux garçon. Qui n’aime pas la messe ….et préfère prom’ner dans la nature. (sur l'air du générique de Tom Sawyer)

Ainsi donc à sa remarque elle répondit en se dévoilant. Oh non, on est encore loins des découvertes physiques que leur bonne éducation réservera à la nuit de noces, mais bien de la révélation de cette fameuse robe. Le petit comte, pourtant pas très au fait des trucs de filles, écarquilla les yeux en découvrant la flamboyante tenue. Après un temps d’arrêt et la prise d’un air béat digne d’un actuel président, il répondit :


Wao…hum hum….Vous resplendissez ! Cette couleur, dégage une chaleur qui transformerait une nuit d’hiver en
*nuit torride ? Non, ça tu peux pas dire !* un après midi d’été sur les côtes du sud.

Oui, bon la poésie, tout ça, c’est pas le fort du comte, on le sait. Mais il essaye de peser ses mots et de contrôler ses pensées.


*Avec une telle robe vous allez mettre le feu à la cérémonie….Non ça non plus je ne peux pas !
Quoi ? Elle ne veut pas me déplaire ? Mais si elle continue c’est m’allumer qu’elle va faire ! *

Vous allez être le reine de * mes nuits * la soirée !

La dernière question l’amusa et le ramena a une réalité plus convenable que celle de ses pensées.

Vous m’avez percé à jour. Je suis un grand curieux * Stop Gaïlen, tu vas déraper * Puis, j’ai un aveu de faiblesse à vous faire. * Non tu ne vas pas oser ? * Je ne suis pas un saint * STOOOPPPPPPPP *

Baissant les yeux :

La messe m’ennuie et j’aime tellement apprendre à vous connaître.
* Ouais bon, pas mal rattrapé * Mais je ne veux pas mettre votre âme en péril de par ma perversité .* Et pourtant si elle savait* Je vous laisse donc le choix : Messe ou pas ? Votre choix sera le mien et je serai fier d’être à vos côtés quel que soit votre choix.


*Pensées *

Eleanna
Nuque cassée vers l'avant, tête inclinée et yeux clos la brunette récita son credo, concentrée sur chaque mot. Puis elle se redressa et laissa ses azurs se portaient sur le couple du jour, lui attirant aussitôt un sourire de satisfaction. Ciel, qu'ils étaient beaux... Bien plus encore en ce jour, c'était comme si leur amour irradiait...

Puis elle entendit son prénom, et elle sourit à l'homme d'église avant de s'avancer vers lui, puis elle se tourna vers l'assemblée, et après un petit clin d'oeil en direction de Rotule et d'Elisa, elle se lança dans la lecture du Livre des Vertus, sur un ton calme, mais d'une voix assez forte pour que tout le monde puisse profiter de la lecture :


- En ce temps là une grande nouvelle se répandit dans la ville de Stagire : les sages astrologues venaient de repérer une comète inconnue dans le firmament. Aussitôt l’assemblée de la ville se réunie sur l'agora, tentant de découvrir le message que les cieux voulaient transmettre aux hommes. Hélas leur cœur était obscurci par leur foi erronée en de faux dieux, et ils s’égaraient dans des suggestions impies : pour l’un il s’agissait de la venue d’Hermès aux pieds ailés. Pour d’autre la foudre de Zeus allait s’abattre au milieu des hommes, et les temps touchaient à leur fin.
Seul dans l’assemblée un homme se taisait : son épouse était sur le point d’enfanter, et l’angoisse qui était la sienne ne lui permettait pas d’intervenir. Il n’était pourtant pas le moins sage, ni le moins écouté. La noblesse et la paix se lisait sur son visage, ainsi que les marques d’un dur labeur et d’une vie sans mollesse.


Elle marqua un instant de silence, puis alla regagner sa place de témoin, près de son Parrain.

_________________
Aloara.carpadant


C'est non sans avoir un large sourire sur les lèvres que la Princesse écouta l'échange amoureux entre les futurs époux... Elisa rayonnait de bonheur et son Futur semblait être sur un nuage... Ce fut quand le prêtre prit la parole, qu'elle libéra ses esprits d'un passé magique pour réciter le crédo en même temps que l'Assemblée...

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen.


La cérémonie se poursuivit au plus grand bonheur de la Princesse pour sa Moitié...

Endymion
Une fois que la jeune femme eut fini la lecture et se fut rassise, Endymion se plaça derrière le lutrin.
Vous avez dans ce texte l'exemple d'un père noble et sage, soucieux de son épouse et de l'enfant qui va naitre. Son existence a été marquée par la justice, le travail et l'honneur. Voilà l'exemple que vous devez suivre. L'honneur, la justice, le travail quotidien. C'est là que se trouve la clé du bonheur. Et peut-être alors que vos enfants, suivant vos traces, auront la sagesse d'Aristote et la bonté de Christos.

A la fin de son court sermon le prêtre fit un signe aux futurs époux, le moment solennel était arrivé. Les futurs mariés se levèrent et Endymion poursuivit.

Elisa, Rotule, c'est en cette majestueuse cathédrale de Vienne que vous avez choisi d'unir vos vies dans l'amour. Pour cela vous êtes accompagnés de vos témoins respectifs qui vous aideront dès maintenant dans votre nouvelle vie de couple et seront les gardiens de votre union, partageant la joie, et vous soutenant dans les moments de peine.

A présent, devant tous ici présents et devant le Très-Haut, vous allez unir vos vies pour toujours. Le mariage entre deux personnes consentantes impose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que Dieu leur donne, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos.


Les regardant alors tour à tour il leur demanda.

Elisa, Rotule, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?
_________________
Cardinal-Archevêque de Vienne & Primat du SRING
Bellabs
La rouquine avait récité le credo à l'unisson avec toute l'assemblée et écouta la suite qu'elle trouva amusante et vrai à la fois. Elle savait désormais qu'elle espérait maintenant un jour vivre ca avec son cher et tendre sylvain qui ne mouftait pas lui non plus. Bella regardait Elisa somptueuse dans sa robe et tentait de savoir mentalement qui était tout ces gens. Elle espérait faire leur connaissance après la cérémonie.
_________________
Alix_de_montestier
[A la messe buissonnière]

Si elle avait su l'effet qu'avait eu sa tenue sur le jeune homme, elle lui aurait interdit de l'approcher sans un mur de chaperon pour veiller sur son honneur.

Mais la lucidité n'avait jamais fait partie des qualités de la gamine, aussi elle se contenta de baisser la tête, dissimulant un sourire satisfait qui aurait terriblement juré avec son rôle de modeste jeune fille.


Je pense que nos âmes souffriraient plus de déranger la messe en arrivant en retard.

De toute façon, les messes, ça l'ennuyait terriblement.

Et passant à autre chose, elle lança :

Cela vous ennuie si j'enlève ses fichues bottines?

Et sans attendre la réponse, elle enleva chaussures, puis les bas, en essayant de dévoiler le moins possible ses jambes.
Pieds nus dans l'herbe, elle avait définitivement oublié toutes traces de ses bonnes manières.

Vous m'excuserez, je ne supportais plus les talons!

Qu'il l'excuse ou non, elle s'en contrefichait en fait.
Gailen_d_arduilet.


[2 rebelles loin de l'église]

Au moins ils étaient du même avis sur un point, il était trop tard pour la messe. Puis elle ne croyait pas si bien dire en lui parlant de ne pas déranger l’office. L’Arduilet avait déjà donné dans ce genre de spectacle et ne voulait pas y re-goûter. Pourtant c’aurait été marrant de ré-éditer l’affaire avec la fille après la mère.

La suite perturba quelques peu Gaïlen. Certes, ce n’était pas la première femme qui enlevait ses bottes devant lui afin de gambader librement dans l’herbe, mais il ne s’attendait pas à cela de la Montestier. Lui qui pensait être dans une rencontre en règles et très formelle se retrouvait dans un scénario bien trop complice à ses yeux. Que devait-il penser d’elle. D’un côté il aimait l’arrangement qui était le leur, lui évitant les peines et les complications de devoir lui faire la cour sans certitude de résultat. D’un autre, il se rendait bien compte que la jeune femme ne le laissait pas totalement indifférent, plus il apprenait à la connaître et plus il voulait approfondir cette relation. Mais là, c’était un peu rapide pour lui.

Ne sachant pas quoi dire il tenta un trait d’humour plus désespéré que volontaire :


Et ça vous arrive souvent de vous déchausser devant un courtisan ?


Rotule.baccard
L’amoureux écoute avec intention les paroles de l’officiant, et vient enlacer la main de son Eden qu’il effleurait avec discrétion sans se rendre vraiment compte qu’il cherchait son contact.

Après l’interrogation de l’Archevêque Endymion pour savoir si le couple voulait bien vivre dans le mariage comme il venait de l’expliquer, le silence régna un court instant dans l’assemblé.

Resserrant délicatement sa main a sa jumelle, souriant il observe Elisa qui étincelante de beauté, coiffé par le scintillant diadème créé pour le grand jour, qui met harmonieusement en valeur la longue chevelure d’ébène dont d’épaisses mèches ondules sur ses frêles épaules qui viennent contraster leur beauté sur le noble tissus carmin.

Un regard complice s’opère entre les deux inséparables, et Rotule comprend que Elisa l’invite à répondre en premier. le Baccard ressent à l’arrière de ses épaules que tous les regards sont sur eux.

Redressant le buste, il se lance.


Monseigneur… Avant même de croiser pour la toute première fois le regard de mon aimée, mon cœur et mon âme savaient que s’était elle avant même que je découvre qu’il fut possible d’aimer autant une personne. Mon âme et mon cœur savaient avant même de savoir que Elisa Sophie Mathilde de Malemort existait que s’était-elle. Le très haut nous a fais nous rencontrer, et depuis ce jour merveilleux, ma vie à prit une saveur que je n’osais même pas imaginer tellement chaque jour passé à ses cotés peut paraitre indécent tant mon bonheur est immense. Elisa est ma muse, ma douceur, mon réconfort, mon soutien, ma joie, ma fierté, mon tout. Grâce à Elisa, mes souffrances, mes craintes, mes peines de ma vie passé sans elle, disparaissent pour laisser place au plaisir, la joie, l’apaisement.

Sans elle ma vie n’aurait plus de sens, mes jours seraient sans saveur, froid, terne… inutile… Elisa est pour moi comme la couverture protectrice du livre de ma vie dont chacun des feuillets qui le compose est embellit tout en étant protégé. Mon Aimée permet que je sois relier a elle pour l’éternité a fin que je ne me disloque pas et que je me perdre dans l’infini néant. Elle enrichit mon existence, la sublime, la préserve. Notre amour qui résonne en duo qui s’amplifie de jour en jour m’enivre de plaisir.


Sa main se resserre encore un peu plus à celle de la belle Malemort alors qu’il poursuit.

Elisa est ma boussole, ma cathédrale, mon Eden. Elle est la charnière principale qui fait que je suis moi, Elisa fait totalement partie de ma vie.

Plongeant son regard a celui d’Elisa, Rotule sourit amoureusement, penche la tête légèrement sur le coté et reprend toujours en ayant son regard plongé au sien.

Oui je suis certain de vouloir m’engager avec toi, Oui je veux continuer de te respecter et t’aimer et cela pour l’éternité, Oui je veux accueillir, chérir et protéger chacun des enfants que Dieu nous offrira. Cela est une certitude je ne serais vivre sans toi.

Puis plus bas …

Je t’aime de tout mon être Elisa Sophie Mathilde de Malemort.

Fort heureusement pour leurs proches, le Baccard avait fait court à la question de l’officiant, car des heures et des heures il aurait su témoigner ce qu’il ressent et désire pour sa moitié.
Elisa.baccard
La cérémonie continuait de se dérouler. Le beau rayon de soleil vient lire le passage qui avait été convenu. Le couple l’écoutait avec attention, une boule dans l’estomac de la Malemort qui avait l’impression que chaque mot prononcé était bien trop long qu’à l’accoutumé. Devenait-elle aussi impatiente que son presque époux ? Heureusement que non… car il avait besoin de quelqu’un justement pour le tempérer, l’apaiser aussi parfois… Mais comme parfois la Malemort avait besoin de son tempérament fougueux. Oubliant de réfléchir, oubliant les conséquences juste prendre plaisir… Voilà ce qui faisait l’harmonie de ce couple : leur complémentarité dans tous les points.
Sentant une main venir caresser la sienne, les deux jumelles se serrent délicatement l’une contre l’autre alors que l’homme d’Eglise reprend la parole. Ecoutant attentivement chacun de ses mots, le passage qu’avait lu le jolie rayon de soleil était simplement parfait pour l’occasion, représentant son futur époux, protecteur comme jamais envers sa famille et travailleur pour leur bonheur à tous. Parfois, trop souvent même, au détriment de son propre bonheur.

Un frisson qui parcourt son échine en l’entendant dire « unir vos vies pour toujours ». Oh combien elle espérait cela. L’avenir s’était gravé en lettre d’or dans son cœur sous le nom de Rotule. La belle ne pouvait imaginer un autre avenir, loin de lui, loin de leur famille. Comment ? Non impossible. Ils étaient tous la chair de sa chair. Lizzie sa fille par le cœur et désormais par le mariage. May, sa sœur. Tous ces êtres qu’elle avait apprit à aimer et avec qui elle avait tenté de se faire une place en même temps qu’elle entrait dans le cœur de son beau duc.
Un regard vers son bien aimé, impatient comme jamais il ne l’avait été et pourtant c’est dire… Elle lui fit comprendre par un doux sourire qu’il pouvait commencer… La voix du Duc résonna alors dans l’édifice religieux. La future épouse écoutait le moindre de ses mots avec une grande attention, ses doigts fins venaient se serrer un peu plus fort contre leurs jumeaux. Ses onyx s’embrumèrent, jusqu’à laisser éclore dans un coin une perle salée, émue par les propos qu’il était entrain de tenir avec pour témoin leur famille, leur amis et le Très-Haut. Une perle, puis deux, puis trois, jusqu’à inonder les joues de la future épouse, des larmes de joie tellement elle était heureuse de pouvoir se tenir aujourd’hui face à lui dans cette autel, heureuse de devenir enfin sa femme, pour le restant de leur jour… Alors elle prit a son tour la parole, pour répondre à l’Archevêque, ses yeux noirs rivés dans les noisettes de son presque époux.


La vie n’a pas toujours été des plus plaisantes envers nous. Celle-ci nous a enlevait des gens que nous aimions et un petit être que nous aurions chéri de toute notre âme. Le Très-Haut préférant rappeler ce petit être à son côté… Il est aujourd’hui notre petit ange, que nous chérissons encore… Nous avons longuement pleuré sa perte, je me suis demandé si je saurais être une bonne épouse alors que je n’étais pas capable de t’offrir un enfant… Durant ces longs mois de doute tu m’as rassuré, tu m’as aimé bien plus fort encore. Tu nous as aimés pour deux, me donnant la force et le courage de reprendre le dessus et espérer une vie heureuse. Espérer un avenir…
Tu m’as fais comprendre que le mariage était un échange, l’épaule sur qui on peut se reposer à longueur de journée et réciproquement, sans jamais faillir.
Tu nous as fait vivre ma fille et moi, de rose et de paillette, telle des princesses de France, que nous ne sommes plus pourtant. Tu nous as montré l’amour qu’éprouve un père envers ses enfants, et l’amour d’un homme envers sa femme.

Comment pourrais-je imaginer l’avenir sans toi ? Je suis prête aujourd’hui à passer la longueur de ma vie à tes côtés, extrêmement longue je l’espère. Je souhaite être cette épaule solide et aimante qui te soutiendra quand la vie sera triste. Je souhaite être l’oreille qui entend tes rires lorsque la vie sera belle. Je souhaite simplement être à tes côtés, qu’aucune personne ne puisse nous séparer, jamais. T’aimer à n’en plus finir, en avoir le souffle coupé à chaque sourire et chaque baiser. Frissonnant encore en sentant la douceur de ma main dans la tienne, de tes lèvres sur ma joue.
Je souhaite t’offrir tous les enfants qui combleront l’immensité de ton cœur. Agrandir notre famille, te voir simplement fier et heureux d’être qui tu es, d’être nous…


Cessant ses paroles, de sa main libre, elle vient effacer les perles d’eau sur ses joues, réalisant alors que le bonheur est désormais à porter d’un simple « Oui »… Réalisant que toutes ces épreuves qu’elle a vécues par le passé n’étaient rien comparées au bonheur qu’elle vit actuellement… Tellement bon.
Murmurant à son tour…


Je vous aime Rotule Baccard, tout autant que j’aime nos enfants.

Se retournant, elle lance alors un regard maternel vers Lizzie, Emelyne et Emery. Oh combien elle les aime eux aussi. La chair de sa chair. Serrant un peu plus la main de son presque époux, ses onyx reprennent la vision de l’Archevêque toujours flouté par les larmes coincées dans ses yeux. Fichu poussière.
_________________
Alix_de_montestier
[Toujours sur la colline de Fourvières]

Elle détourna le regard, faisant mine de regarder le vol des oiseaux. En réalité, elle se mordait les lèvres pour ne pas rire. Il lui avait suffi d'enlever une paire de bottines pour qu'il se contredire. Prenant le ton le plus innocent qu'elle pouvait, elle répondit :
Courtisan? Mais ne venez vous pas de dire que vous n'aviez nul besoin de me courtiser justement?

Elle attendit quelques secondes avant d'ajouter.
J'espérais vous compter parmi mes amis en fait. Aussi je n'ai pas vu le mal.

Et tendant la main vers ses bottines, elle ajouta comme à regret :
Bien sûr, si mon allure vous gêne, je remets immédiatement chaussures et bas dans le coche.

Elle était prête à endurer des ampoules tout le long des pieds pour la satisfaction de le balader encore un peu.
Gailen_d_arduilet.


[Elle m'a dit d'aller siffler sur la colline]

Ainsi donc, la petite était joueuse. Le Comte aussi, mais il était mauvais perdant.


Je suis percé au grand jour. J'avoue que de courtiser si jolie jeune femme dans un endroit comme celui-ci est agréable.


*La flatterie, y'a que ça de vrai pour s'en sortir avec les femelles*

Votre allure n'a rien de gênant, je trouve même plutôt flatteur que vous vous révéliez ainsi. Après tout, si nous devons nous voir de plus en plus souvent, il me sera bien plus agréable de vous voir au naturel.

*Oui bon, on n'a pas non plus parlé de bain de minuit hein, juste de pieds nus*

Je veux juste vous éviter de salir le bas de votre belle robe au contact de l'herbe encore un peu humide.

*Change de sujet, Gaïlen. Tu vas tomber dans un romantisme que tu ne vas pas savoir assumer*

Je pense que j'aurais du vous convier à quelque chose de moins formel pour un premier rendez-vous. Une chasse aurait peut-être permis de mieux se connaitre qu'une messe. Mais, nous n'avons pas trop mal géré l'affaire.


*Imbécile, tu sais que tu viens de parler de "rendez-vous" ? *

le Comte cacha mal sa grimace.




See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)