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[RP] Le fouillis COBRAdesque et l'alignement HILDEsque.

Hildegardeii

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Hildegardeii
[Quelques jours plus tard - toujours Genève]


Le bouclier avait été retrouvé. Pas la chope. Quant à la hache, elle fut dérobée au moment des échanges pour récupérer la consigne. Fort heureusement, dans tout notre foutoir, on en avait d'autres et de toutes façons pour l'usage qu'on en faisait, c'était beaucoup plus classe d'avoir cette épée C'est le Cid accrochée à la hanche qu'un outil... Et pourquoi pas une brouette aussi ?

L'heure n'est plus aux soins des plaies et bosses. Les derniers hématomes ont disparu depuis belle lurette.
Face à face, chacun d'un coté du comptoir, le violet dans le noir, nous préparons notre prochaine destination.


Les valises ? C'est bon aussi.
Falcounet et Brad Pitt ? Ca frétille et ça brait.
La bouffe ? On pêchera, ça nous changera...

Pute borgne pêcher.... Que nous sommes sages en Helvétie....


    Oui ... juste pour revenir sur le thème des péchés.... Je voudrais ouvrir une parenthèse pour dire que je trouve, personnellement vachement dégueulasse que les agents de la BAC (Elvy, Sabo et Catherina) déboulent juste au moment où mon jardinier, va pour faire son devoir horticole et semer ses graines... parce que, sans déc, quand on voit le nombre de greluches qui tombent enceintes juste en tripatouillant une nouille une fois et encore, des fois moins ! et le mal qu'on se donne El Serpiente et moi, l'entrainement intensif, les gélules de progestérone et les suppos de testostérone... moi je dis ....

    LA VIE EST INJUSTE !

    NON A LA BAC !!! OUI AU ESSE-HEU-IKSE-HEU EN TAVERNE !!!



Bon, parenthèse fermée.... Où j'en étais moi ?

Ah oui .... Donc reste les vaccins à faire...
Comme tout voyage loin de chez soi, on risque d'être confortés à des maladies terrrribles qui font mal et peut être même à la mot qui tue.
J'ai donc pris les devant et acheté des potions à Curtis le toubib, dict Docteur Mamour (lui dites pas il le sait pas) et compte bien les faire prendre à mon cher et tendrissime époux...

Lapinou.... tu veux bien boire ton micament ? C'est pour ton bien et celui de ta descendance ?

J'espère qu'il ne va pas faire l'enfant sans quoi je vais être obligée de faire venir les infirmiers... Ca serait con hein... ? hé hé.
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Sabo
[A quelque raison qu'on attribue son ivresse, le vin n'est jamais le coupable.]

Isabelle a les yeux *hips* bleus les *hips* yeux bleus isabelle a !

Lalalalilalala lilala*hips* lalilalala


Ta gueule connard ! Y’a des gens qui dorment !

M’enfin m’sieur *hips* c’est la sainte-Claude ! *hips* vas donc faire une pipe *hips* à ta femme pour fêter ça !

Abruti !

L’homme prit d’insomnie dû au tapage nocturne solitaire de notre ami blondinet, referme sa fenêtre et son clapet. Il fera part à sa barbe tout le remord qui le ronge pour cause de ses insultes muettes.Il devrait s'estimer heureux lui, qui aura eu le privilège d'être aux premières loges pour la magnifique prestation vocale du jeune homme.

Merci vous auss*hips*

Une autre gorgée de cette liqueur bien trop forte.

C’est vraiment terrible ce « Genep*hips* » ! J’adoooore

Titubant d’un bout à l’autre de l’allée, comme une danse revisitée. A vrai dire ce n’est pas son esprit qui semble étourdit, non c’est la terre, le ciel, l’air et les ombres qui se jouent de lui à tournoyer comme un chien chassant sa queue.

La rue déserte pour seule compagne, la discutions tourne autour du pauvre sujet de sa propre personne. Pourrait on dire « de ses propres personnes ? » Certainement. Un petit homme en pleine forme dira un jour, de façons plus lyriques bien sur, que l’être doté du cinquième membre héberge en lui trois sources de conscience. Celles de la tête, du cœur et des couilles.
Quelle plaie d’être ce champ de bataille, témoin de cette guerre perpétuelle. La tête, le cœur, les couilles discutent mais ne sont jamais d’accord. Alors autant calmer tout le monde et boire encore et encore.

Une dernière gorgée qui vide le contenant.


Oh toi, je vais réaliser ton rêve. Tu vas apprendre à voler ma belle. Généralement j’suis du genre septième ciel. Mais cette fois tu vas juste planer un peu ma p’tite bouteille.

Hop, ni vu, ni vu il jette la dite bouteille par-dessus ce mur de brique. Celui là même que le blondin empêche de tomber en s’y appuyant de tout son poids, quelle âme charitable !
Toujours été un homme très généreux.

Cependant, pas de fracas de verre cassé. Un « POUM » grave qui sonne creux. Un couinement, gémissement, presque animal. Puis le bruit d’un corps qui s’affale.

Curieux plus qu’inquiet, notre blond préféré saute et s’accroche au bord du muret. Il tire sur ses bras pour se hisser tout en haut.

Haut *hips* la saucisse.

Plissant les yeux pour mieux voir en contre bas, il observe sa victime, sans trop comprendre.
Tout en penchant la tête, comme un toutou crognon qu’il est.
Puis, c’est le drame. Un pied qui glisse, un réflexe d’ivrogne, soit un réflexe inexistant. Un blond qui ce retrouve au sol, deux mètres plus bas. Une douleur amortie par plusieurs grammes d’alcool. Et un éclat de rire à gorge déployée.


ZIAHAHAHAHAHAHAAH […] AHAHAHAHA tiens, j’me demande à quoi pouvais penser le premier homme qui c’est fait une omelette. « Tiens ça sort du cul d’une poule ?! Hum ça doit être bon ».

L’espèce humaine le surprendra toujours.
En se relevant, du moins en essayant de se relever il s’aperçoit de la boule de poils qui gît à ses côté. Un immense-petit canidogue jaune. Une grosse bosse qui pousse au sommet de son crâne canin. Et la bouteille qui roule à ses pieds.


Oh punaise j’ai tué le minou.

Le cœur qui bat, l’adrénaline qui grimpe jusqu’aux oreilles.

AUx SECOURS ! J’AI TUE LE MINOU ! LE MINOU ! JE L’AI TUE !


Il gueule tout en tambourinant la porte de la maison.

Vous aurez remarqué quelques références aux plus populaires des inconnus français. Ainsi qu'à Grand Corp Malade.

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Cervus, "Notre est la lueur".
Cobra.
[Doudou VS Lapinou, ou la vengeance d'une Sorcière brune ?]

Y'a pas à dire je grince des dents devant la potion miracle. Un prix de folie en plus qu'elle a flambé pour l'obtenir du doc helvète. Là pour le coup la folie d'achats compulsifs de ma femme est pour ma santé, notre santé.

Hilde ce n'est pas parce que nous avons croisé Doudou, et sa Bédou que je vais tolérer que tu me balances du Lapinou !

Mon regard sombre se pose sur ma femme et j'ouvre la bouche, pas question de voir débarquer toute l'hospice de la ville pour me faire avaler cette saloperie. Doivent tous être aux ptits oignons pour la pauvre Khalan que m'a femme a dérouillé au tournoi.
Faut dire que la femme du Seth lui avait piqué ses boules de neiges .......pourries. Elle aurait pas du....



Vas y ! D'un seul coup fais moi tout boire ....!


L'affreux mélange coule dans ma gorge, je peste et râle quand un fracas s'abat sur notre porte d'appartement.
Un type hurle comme un soudard, dans la rue.
J'suis pas d'humeur c'est pas le moment !


Pute borgne qui ose venir faire tel raffut pendant que je me soigne !!!!!

D'un bond je suis à la porte et qui se trouve devant moi, l'fils de la Cartland et de L'as. Le Sabo du jeu de cartes !

Bordel !!!!!!! Hilde c'est Doudou de sa Bédou ! Il dit qu'il a tué le minou !!!!!!

Mon regard se pose derrière lui et là stupeur .......je vois Brad Pit notre chien adoré raide comme un passe lacet.

HildEeeeeeeeeeeeeeeeeeeeUHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!! C'est pas l'minou !!!!!!!!! C'est TON chien !!!!!

Là j'peux te dire que je contrôle pas ma voix, et que je monte dans les aigus. Ca va chier ! Oublié le goût de la potion ! Action ! Réaction ! Pour la reflexion j'ai jamais eut le mode d'emploi !

HIIIIIIIIIIiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiLLLLLLLLLLLLLLLLLddddddddDDDDDDDDEeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !!!!!!!!!!!!!!!!!
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Hildegardeii
La main posée sur l'épaule du Matador, j'approche le godet de ses lèvres pour qu'il prenne le remède... J'ai, pour ma part adoucit le mien en le mélangeant à un peu de sirop de fraise, volé chez Odyssee du temps du Poitou. Vrai que c'est amer ce remède et la douceur du sirop m'a permis de boire devant lui sans trop grimacer.

Je lui fais gouter la potion pure. L'amertume lui arrache une grimace de dégout tandis que je ris. J'ai toutefois pitié de lui et m'apprête à lui faire part de l'astuce lorsqu'un cri puis un fracas de tous les diables me fait sursauter et tourner vivement vers la fenêtre.

Le Serpent lui, s'enfile le contenu du verre en l'état, crachant, pestant contre l'horrible gout.
Trop tard !
Mon regard va de mon époux à la fenêtre hésitant sur le choix de l'urgence. De toutes façons il l'a bu, je ne pourrai pas rattraper le coup et il est déjà parti à la porte où un forcené tambourine. Je note mentalement de ne pas l'embrasser pendant les deux heures qui vont suivre et je rue à la fenêtre pour tenter d'apercevoir l'origine de ce raffut.

J'ouvre les vantaux et me penche pour chercher qui peut bien brailler ainsi et dans un premier temps, je ne vois que le jardin et la rue, déserts. Le portillon au bout de l'allée est fermé. L'allée, vide de tout visiteur, sinue entre les buissons. Quelques bourgeons commencent à poindre et on peut voir déjà quelques fleurs délicates éclore au bout des branches des pruniers. C'est beau.... C'est bu-colique.

Me penchant sur le rebord de la fenêtre, je découvre en contrebas un jeune homme blond fort agité qui gesticule devant la porte. Visiblement ce type a un souci. Je ne me départis pas de mon calme sachant que le Persiffleur va calmer l'intrus en deux temps, trois mouvements et m'apprête à me laisser glisser à l'intérieur de la pièce lorsque simultanément un cri paniqué et une vision d'horreur viennent me figer sur place.

HildEeeeeeeeeeeeeeeeeeeeUHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!! C'est pas l'minou !!!!!!!!! C'est TON chien !!!!!

HIIIIIIIIIIiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiLLLLLLLLLLLLLLLLLddddddddDDDDDDDDEeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !!!!!!!!!!!!!!!!!


Mes yeux s'équarquillent, ma respiration se bloque, au milieu du jardin une tache jaune que je reconnaitrais entre mille git immobile.
Ma gorge se serre et mes doigts se serrent sur le montant de la fenêtre au point d'en avoir les jointures qui blanchissent.

............... Brad Pitt..............?

Un voile noir obscurcit ma vision et je sens mon sang refluer de mon visage.

HIIIIIIIIIIiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiLLLLLLLLLLLLLLLLLddddddddDDDDDDDDEeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !!!!!!!!!!!!!!!!!

Cobra hurle et je reprends conscience de ce qui m'entoure. La forme allongée au sol ne bouge pas.

......... Brad Pitt.......... ?

En y regardant mieux, je peux voir sa langue pendre sur le coté. Je ne vois pas de sang par contre mais je comprends que quelque chose de terrible vient d'arriver.

BraaaAAAAAD PIIIIIIIITTT !!!!!!

D'un bond, je suis déjà dans l'escalier, franchis le perron en bousculant les hommes sans ménagement et me précipite vers l'animal.

Braad !!! Déconne pas ! COBRAAAAAAAAAAAA !!!!!

Je tripote le chien sous toutes les coutures. Non point de sang. Les membres sont souples il n'est donc pas mort depuis longtemps. Mais est il mort seulement ? Purée Seigneur-Maire-Joseph faites qu'il soit juste évanoui ! Du bout de l'index je titille la langue qui pendouille, la lui tire et elle s'allonge telle un élastique de tire chique... Comment on fait pour savoir si un animal est vivant ?!

Ma cervelle fonctionne à plein régime. Je me souviens d'avoir, un jour, réanimé un type dans une taverne en lui faisant un toucher rectal mais est ce vraiment approprié là ?????

CoooOOOOBRAAAA !!!!

Je pose mon oreille contre le flanc de l'animal tentant de percevoir la vie dans son petit corps mais je n'entends que le bruit de mon propre coeur qui bat à tout rompre.

MeeeeEEERDEUUUH COOOBRAAA !!!!

Je me redresse vivement et jette un regard désespéré vers mon époux. Puis une illumination me fait saisir la gueule du clébard pour sentir son souffle. S'il est vivant il doit bien respirer non ?
Ouuuhaaa !! L'haleine de chacal que je reçois en pleine poire me confirme qu'il y a de la vie la dedans. Ce salaud a du bouffer une charogne pour puer autant ! La respiration a beau être faible, elle n'en est pas moins présente. Il faut juste l'aider un peu ! Pas vrai ?

Pas vraaaiiiii ???

CobraaaAAA !! Ramène moi ce gonze il faut qu'il répare ses conneries ! Le chien vit !! Enfin .... je crois !!!!

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Sabo
Il frappe de toutes ses forces sur la porte en bois. Celle ci s'ouvre et le dernier coup de poing s’arrête juste à quelques micromètre du nez de son ami. Ses propres pensées suffisent à couvrir la sonorité des cris du persifleur.

« Mais bon sang, qu'est ce qu'il fou là lui ? L'est pas sensé habiter chez Hilde dans le quartier Germain ? Mais c'est l'autre bout de la ville ça. A l'opposé d'où j'étais sensé aller.»

Une demie seconde de réflexion plus tard.

« Merrrrrde, j'me suis encore paumé. Pourtant me semblait avoir tourner à droite en sortant de la taverne. La droite c'est bien la main avec laquelle je me torche ? »

Un coup d’œil sur sa main droite, puis sur sa main gauche, puis l'une puis l'autre. Puis les deux en même temps. Compter sur ses dix doigts pour trouver son chemin n'était appartement pas la bonne solution. Le p'tit frère lui avait dit de se fier à l'étoile du norf ou la constipation d'andromède. Mais rien à faire il était toujours aussi perdu. Où qu'il soit, quoi qu'il fasse.

« Ben ouais me suis plant....... héééééééééééééééééééééé »

Une brune en furie qui passe, un véritable ouragan cette nana. Un coup de tête pour replacer sa mèche. C'est qu'un minou, pas la peine de s'affoler pis il est juste mort quoi rien de grave. C'est pas comme si le blondinet l'avait tué. Il juste mort ! Mort ! Sans plus.


*Hips* -pour ne pas oublier qu'il est bourré-

Regardez la tripoter le chien, non mais aucune gêne, le jeune homme en est outré ! Les vieux d'aujourd'hui n'ont plus aucune éducation. Une grimace se dessine quand le doigt de la brune se joue de la langue du pauvre canin juste mort. -blurp-
.

Hé ho ! Y'a des niches *hips* pour faire ce genre de cochonneries !


Ses yeux verts se posent sur le visage son amie. Le blondinet peut y lire une détresse flagrante. Son neurone ce met enfin en route et il se rend compte de sa propre connerie
.

Oh putain, j'ai tué Brad … J'ai tué le Pitt *hips* le Brad le Brad-pitt

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Cervus, "Notre est la lueur".
Cobra.
[Pas à faire, là faut Agir !!]

Hurlement et regard de desespoir que me jette ma femme. Le chien ! Notre chien ! La solution est devant moi ! Sabo ! Je chope le blondinet par le col pas de temps à perdre. C'est le Saint Bernard idéal pour sauver notre Brad Pitt, pis merde c'est lui le responsable de tout ça !

Viens donc par là ! Avec ce que tu empestes tu ne sentiras rien mais tu vas nous sauver notre chien !

Hilde ouvre la gueule de Brad, Sabo à genoux bon sang !!


Je tire sur notre ami qui n'a d'autre choix que de tomber à genoux à mes côtés.

Souffle fort ! A pleins poumons ! Fort ! Réfléchis pas !! Si tu veux vivre crois moi ........souuuuuuuuuuuufffffffffleeeeeeeeeeee !

Il resiste, mais je suis determiné, je plaque sa bouche sur la gueule de Brad et j'hurle une nouvelle fois.

SouFFLEeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeEEEEEEEEEEE !

Ca va aller Amore .........ca va aller .......!!


J'ai encore le goût infect dans la bouche de la saloperie de potion ingurgitée. Le temps se suspend et......
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Sabo
Entraîné par son ami qui lui tire le vêtement, Sabo n’imagine pas l’épreuve terrible qui l’attend. Le serpent a de la poigne et dans son état le blondinet n’est pas capable de se dégager de l’étreinte du persifleur. Cependant ses paroles le marque.

Comment ça *hips* empester ? Moi je sens qu’une agréable odeur d’alcool. J’vois pas pourquoi *hips* tu …. Hééééé !

Décidément, dans ce couple, on ne laisse jamais finir les phrases. Le pied du brun vient se loger derrière le genoux du blond, l’obligeant à plier la jambe pour se mettre à sa hauteur. Nouvelle vision du chien, plus culpabilisante cette fois.

C’est la faute de la bouteille, si seulement ils savaient, les yeux doux qu’elle lui avait faits. Aucun homme doté d’une âme n’aurait su résister à cet appel de liberté.
Le blondinet arrive à se convaincre lui-même que, non, ce n’est pas juste une grosse connerie.

Souffler ? D’accord mais pourquoi ?

L’autorité et la menace dans sa voix ne le lui laisse pas le temps de contester et le blond se met à souffler dans le vent.

FFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF haaaaan FFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF

D’une main ferme, il attrape la tignasse dorée et ramène sa tête contre la gueule du chien.
Il vit la scène au ralentit.
D’abord c’est l’odeur qui s’infiltre dans ses narines. Une odeur d’outre tombe, cadavérique. L’ironie est que cette même odeur pourrait réveiller un mort. Un premier frisson lui parcours l’échine.
Il commence à comprendre ce qu’on veut de lui. Le couple veut que le divin blondinet insuffle la vie au mortel canin.
Puis c’est la vision de la bave qui lui fait écarquiller les yeux plus encore. Un torrent de liquide buccal coule entre ses dents. Ses dents jaunes et … non attendez … non, c’est un morceau de chair là ? Coincer entre deux dents ? Nom de Dieu.


NOOOOOoooooonnn …

Il pose ses bras de part et d’autre de la tête de Brad-Pitt et tant bien que mal, retarde le moment fatidique. Les coudes se referment et les lèvres s’approchent des babines. L’odeur devient peu à peu insupportable. Et un second frisson lui caresse la peau. Rien à voir avec les frissons de plaisir ou de peur. C’est un frisson de dégoût.

Comme la fin d’une histoire romantique. Voici venu l’heure du baiser final.
Il souffle tout l’air contenu dans ses poumons espérant mettre fin à ce calvaire, cette torture, cette humiliation, cette folie sanguinaire ce … cette …

Pflflflflflflfflflflflfl

L’air faire trembler les babine du chien projetant la salive un peu partout sur son visage. Le son partage avec l’imagine l’adjectif DÉGUEULASSE. Sa poitrine se contracte jusqu’à expulser le moindre atome d’oxygène de ses poumons. Puis, avec la force du réflexe le blondinet se relève, titube sur deux mètres. Son estomac se serre violemment, provocant une contraction qui lui fait ouvrir la bouche. Une seconde contraction qui le met à genoux, quelques goûtes de liquide lui brûle la langue tandis qu’une larme roule au coin de l’œil. La troisième contraction arrive et il dégueule la délicieuse blanquette de veau qu’il avait ingurgité quelques heures auparavant. L’on peut encore distinguer le blanc de la crème et quelques morceaux de viande attendrie par le suc gastrique.
Il pose les mains au sol en reprenant son souffle. Puis la dernière contraction vide entièrement son estomac offrant à ses papilles le délicieux gout d'acide, d'alcool et de nourriture régurgitée.

Et bon appétit bien sur.

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Cervus, "Notre est la lueur".
Hildegardeii
[Rien ne se perd, tout se transforme - Paul Bocuse & Perre Martinet, traiteurs associés]



Cobra est un homme d'action. Il le démontre encore cette fois en saisissant le blond par le colbac pour l'amener jusqu'à la victime toujours inanimée.

Mais bougre de con ! Dépêche toi Sabo ! Tu vois pas qu'il vit ses derniers instants ?!

Je renverse le chien sur le dos et m'agenouille du coté de l'arrière train que je cale entre mes jambes. Cobra précipite un peu Sabo qui curieusement a l'air plus enclin à téter la bouteille que la gueule des Pitt. Je vois bien son teint blémir lorsque le Persiffleur l'oblige à se pencher sur la bestiole. Mais au grands maux, les grands remèdes et je décide de l'aider un peu pour activer la réanimation. Il en va de la survie de mon chien, merde !

Alors.... Si mes souvenirs de premiers secours sont bons, on doit :

- Premio : allonger la victime et vérifier qu'aucun corps étranger n'obstrue les voies aériennes.

Ca, ça a été fait avant et puis Sabo est du coté de la tête, c'est donc à lui de vérifier si une cahouette ne serait pas coincée dans sa gorge. J'observe attentivement les réactions du blond. Il parait fasciné par la splendide dentition de notre cani-dogue. Faut dire que ce chien nous a couté un bras. Il est taillé pour l'attaque et le vendeur nous a même assuré que si jamais une dent venait à tomber, une autre repoussait aussitôt.

- Deuzio : lui poser des question simples, des ordres simples :

Brad est ce que tu m'entends, ? Si tu m'entends, ouvre les yeux........serre moi la main !

Bordel, je lui chope une patte et la secoue. Il ne serre rien....

Cobraa !! Il ne serre pas ma maiiiin !!!!

- Troisio : activer la circulation du sang.

Pute borgne, comment on active la circulation du sang déjà ?
Je m'avance et m'incline au dessus de lui, saisit les pattes du chien et entame des mouvements répétés de bas en haut pour tenter d'activer le sang. Vers la tête, le long des flancs, vers la tête, le long des flancs....
J'avais vu faire ça une fois au bord d'un lac sur une femme qui s'était noyée et au bout de 150 pompes l'eau était venue jaillir de la bouche. Bon, effectivement, Bradounet n'a pas l'air très noyé là mais on sait jamais ! Et puis j'peux pas rester sans rien faire, la panique me rend folle.

Sabo se décide enfin à insuffler le souffle de vie dans la gueule de Brad et je ne peux m'empêcher de sourire. Moi, il m'avait bien semblé percevoir sa respiration mais surtout je m'abstiens d'en dire un mot, le moment est trop savoureux pour que je m'en prive.
Je m'active et je pompe, je pompe, sur les pattes du chien alors que le blond semble un peu dérangé du coté de l'estomac et se traine un peu plus loin... Une nausée Sabo ? C'est qu'il y met tout son coeur hein, on peut pas dire le contraire !

Sabo s'éloigne pour rend tripes et boyaux et j'aperçois la queue de mon Bradounet qui remue un peu au début pour finir par se secouer franchement au final. Je cesse immédiatement mes mouvements de pompe et lève les bras en signe de victoire.

Il viiiiiiiiiiiiiiiiit !!!

Le chien bondit sur ses pattes et s'ébroue... renifle un peu le sol puis, avise Sabo toujours à quatre pattes. L'animal se fige. L'oreille se tend. La truffe frémit... D'un bond il saute près du blond, le bouscule sans ménagement pour se ruer sur la blanquette encore tiède épandue au sol.
Son appétit fait plaisir à voir ! C'est clair qu'une blanquette ça se mange chaud sinon ça fige et c'est moins bon.

Tout à ma joie de voir le chien sur pied à nouveau, j'exulte !

Putain Sabo ! Tu m'avais dit être fin gourmet et cuisinier avisé mais là... tu bats tout les records ! Si Cartland vient à crever, je t'adopte !
... Ne serait ce que pour faire à bouffer au chien !

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Sabo
[L'appétit est le meilleur cuisinier.]

A quatre pattes, la queue entre les jambes, Il ferme les yeux laissant s’échapper quelques larmes salées qui glissent sur ses joues multicolores en se mélangeant à la bave du chien. Son teint blanc puis bleu en passant par rouge et vert. Ses sentiments sont troublés. Le bien être d’être vidé de tout le surplus d’alcool, ou la sensation de dégoût provoqué par ce baiser.

Il serre les poings tandis que la douleur se ravive au creux de son estomac. L’herbe verte est arrachée entre ses doigts. Et le bien être éphémère laisse place aux de nausées. Il espère, en prenant une grande inspiration, s’éclaircir l’esprit. De tout son cœur, il prie le grand Aristote d’effacer ses souvenirs au lendemain de cette soirée.

Le crie de victoire de son amie résonne dans ses oreilles. Puis dans sa naïveté habituelle, il se met à croire en un pouvoir de réanimation. Le sauveur d’âme.

Je suis le messie.

Sabo rouvre lentement les yeux et tourne la tête vers Brad-Pitt qui l’observe avec envie. Ni une ni deux, le chien se rue sur lui et par instinct de survie le blondinet lève les bras au niveau de son visage prêt à parer une éventuelle morsure. Le molosse s’écrase de toute sa masse sur le blondinet qui, déséquilibré, bascule dans sa propre gerbe. C’est alors que le poilu se met à attaquer sauvagement. Coups de langues après coups de langues. Il savoure son délicieux repas en léchant le moindre morceau de viande, puis le visage du blondinet. Comme on lèche une cuillère après avoir tartiner son pain de miel. Le jeune homme se tortille comme une anguille, mais l’agilité du chien ne lui laisse pas l’opportunité de s’enfuir.

Ne me croque pas Cabo !

Celle qu’il considérait comme son amie, se met à croire en une maternité improbable. Cette chipie préfère le charrier plutôt que de rappeler son chien qui ne semble pas être rassasié. A ceux qui doutent encore : le blondinet prouve aujourd’hui qu’il a très goût.

Si ... *léchouille* ... tu crois que ... *sluuuuurp* ... mes talents de ... *lap lap* cuisinier sont destinés aux ... *blurp* Cabos tu te fourre le doigt dans ...

Enfin la délivrance, le dit « minou » perd soudain tout intérêt pour son repas festif et se dirige, fou fou vers un arbre, puis lèvre la jambe. Le jeune homme saisi l’occasion, se relève, et empli de vengeance se jette sur Cobra. Amoureusement il se frotte son visage poisseux au sien, partageant avec lui l’agréable sensation de cette lotion anti-age. Bave, vomi et bactérie diverses. L’autre homme surpris pas cette soudaine attaque ne réalise pas tout à fait.

C’est dans un éclat de rire débridé, que le blondinet se recul et toise ses deux amis.

J’crois qu’on est bon pour prendre un bain collectif !
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Cervus, "Notre est la lueur".
Poum
[Sur une souche assise.]


Venant du village, éreintée, malade, elle s'assied sur un vieux tronc pour prendre l'air frais.
Des cris lui parviennent, elle voit Brad arriver frétillant de la queue jovialement,
Elle regarde l'animal, s'approche et sent une odeur familière, de la blanquette ! oui ! oui ! c'est bien ! ça Brad a mangé de la blanquette.


Salut Brad tu vas bien ?


Remuage de queue, regard stupide, langue pendante.


Ben alors mon Bradinou elle est où tatie Hilde ? ein ? ein ? elle est où, il le sait le toutou gentil à sa mèmère.


Comment ce chien peut-il vivre avec la truffe aussi près de sa gueule ? Poum esquive un coup de langue douteux.


Tu sais Brad, il faut que je te dise, TU PUES !
elle lui fait l’aumône d'une caresse sur le haut de crâne, suivant le jovial animal elle arrive vers Tatie, Tonton et Daddy, qui se regardent.

Youhou j'ai trouvé Brad qui marquait son territoire, tout désorienté avec les yeux en forme de cœurs .

Citation:

J’crois qu’on est bon pour prendre un bain collectif !


Daddy Tatie Tontie !

Mais que vous êtes sales, vous avez joués dans la boue sans moi ? Même Brad a pu jouer ! Méchants !


Elle boude et pousse Brad, ta faute sale clébard jsuis sure.

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Hildegardeii
Bon c'est vrai que les deux hommes étaient loin de sentir "Nuit d'Ivresse" de chez Pellissier surtout quand le blondin décide de venir coller son corps à celui du Matador.... Moi qui rêve de lui trouver un mignon depuis des lustres, voilà que le rejeton de la Chiasse se la joue chippendale, se colle à lui et vas y que j'te frotte la joue amoureusement....

Baaahhh Sabo ! Tu vas me le dégouter là ! Tu sais pas les efforts que je fais depuis des mois pour lui faire accepter ce concept !

Et voilà. Moi j'étais passée par le coté culturel voyez, la Grèce, les fêtes où... parfois... on se mélange, l'art, la grande musique, les bacchanales de Rome, les italiens.... orgiaques....

Et toi tu viens tout foutre en l'air à lui frotter le museau du tien plein de .... de.... baaaahhh !!!!

Je jette un oeil sur mon allure avec dépit. Mes genoux sont plein de terre, mon corsage recouvert de quelque chose de gluand et malodorant que je préfère pas analyser de peur de remettre une deuxième couche de blanquette par dessus celle de Sabo. Je me relève lentement, essuie mes mains sur ma jupe et dégage mon visage de mes cheveux défaits.

Je vais ouvrir la bouche pour envoyer Sabo et son bain collectif au diable, encore furieuse après lui d'avoir tenté de tuer mon chien lorsqu'une voix familière m'arrête.

Daddy Tatie Tontie !

Manquait plus qu'elle ! On m'aura tout fait ! La rousse qu'on n'attendait plus déboule avec Brad sur ses talons. Moi qui croyait qu'il était reparti pour trouver la chienne en chasse du voisin, il me ramène Poum et ses tatie-tonton ! Mais c'est qu'ils sont frappés dans cette famille...

Mais que vous êtes sales, vous avez joués dans la boue sans moi ? Même Brad a pu jouer ! Méchants !

Est ce que j'ai l'air de jouer dans la boue ?! Poum ! Attrape ton Oncle-daddy-Doudou où je ne sais quel nom tu lui donnes ! Il est ivre et tente de faire des enfants à Cobra faute d'en faire au chien !
Direction les étuves municipales hein ! Ya pas de place dans mon cuvier pour vous y loger tous !


Je jette un oeil sauvage au Matador bien décidée à le partager ce bain collectif à deux uniquement. Désolée m'sieur dame mais on a les jambes trop longues.
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Hildegardeii

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Cobra.
Sur un noeud, au milieu du Poitou et ailleurs le lendemain matin

Tu vois Hilde ! Edaine n'est pas idiote !! Je le savais !

Voilà comment j'entame la discussion avec mon épouse à la réception du pigeon de notre ex-future gourvenante !

Ecris lui ! Et dis lui de nous rejoindre au plus vite sur Genève !

Pardon ? Hier déjà tu m'as dicté le pigeon et râlé que je l'ai envoyé trop vite sans pouvoir y ajouter la virgule que tu voulais ????
Fais le toi même !



Je grogne, je peste mais je me dis que je vais perdre une énergie folle à tenter de la convaincre.
C'est donc avec élégance que je la nargue en prenant plume et parchemin et y couche ces mots.


Belle Poire !

Nous avons reçu votre pigeon et je prends à mon tour la plume pour vous écrire en personne ! Hilde ne voulant plus prendre dictée !
"grogne"
Nous sommes à 9 jours de Geneve et d'apres mon calcul vous etes vous à 6 !
Il serait bon que vous preniez la route au plus tot pour nous rejoindre ........
Ah j'oubliais si vous reprenez votre poste de gouvernante je vous offre en bonus à vos gages dejà conséquent une tenue orientale !
Voyez comme je suis devenu généreux.
Nous vous attendons ....

Votre delectable et adorable patron,
Cobra


Voilà.....ça passe ou ça casse ! Mais je ne vais pas être un autre pour tenter de lui plaire ! Elle sait que je ne suis pas trés démonstratif en salamalecs ridicules !

Nous sommes en train de boire un cas fée quand un pigeon retour se pose sur mon épaule ! Je détache le pli et à sa lecture un fin sourire s'esquisse sur mes lèvres.

Je lève les yeux vers Hilde, je t'en fais lecture ou je laisse le suspense planer ?
Elle tente de m'arracher le velin des mains, d'un geste rapide je l'eloigne hors de portée.
Mon dieu son regard......elle me tue de ses violines .....bon prince je lui fais lecture.


Expéditeur : Edaine_des_roches
Date d'envoi : 11/03/1462 - 10:49:33
Titre : Re: Geneve
[Incroyable... le patron, en personne ! Ficthre !]
*sourit*

Bien cher Messire Cobra,

Quel honneur vous me faites. Donc, si je lis correctement entre vos lignes, il faut que je me rende à Genève, c'est bien ça ?
Soit, je prendrai la route demain, parce que pour aujourd'hui, j'ai pris un travail tôt ce matin. Je me lève tôt, moi.

Quant à cette histoire de tenue orientale... on verra. N'essayez pas de m'acheter, je ne suis pas en vente libre.

Je suis bien contente malgré tout, à l'idée de vous revoir, tous les trois. Ben oui, je pense à Brad aussi !

Votre dévouée
Edaine


Faut qu'elle souligne malgré tout le fait qu'elle n'est pas à vendre cette tête de mule !!

Alors faut il que JE lui réponde ou TU t'en charges ?
_________________
Edaine_des_roches
A l'Ouest, c'était Alais, et ensuite la route vers Muret, vers chez elle.
Au Nord, c'était ... l'iconnu. Et la route vers encore plus loin, mais vers ses anciens patrons.

Une bonne partie de la soirée, elle avait ruminé sa décision, hésitante sur l'avenir qu'elle se réservait. Devait-elle replonger ? Elle savait parfaitement ce qui l'attendait si elle remettait un doigt dans l'engrenage de ce coupe infernal. Bien entendu, ils savaient être parfaitement odieux, et détestables, et exécrables, et... et pire encore. Ca, tout le monde le savait.
Mais la jeune Edaine s'était attachée à cette infecte dame Hilde. Elle en était même arrivée à l'aimer, c'est dire ! Pourtant, elle lui en avait fait baver.
Quant à lui... que dire.
Des saligauds l'avaient salie de rumeurs fausses. Deux imbéciles, prêts à tout pour qu'Edaine choisisse l'un d'eux. Résultat, elle avait tourné les talons, les méprisant tout autant l'un que l'autre. Ils avaient tout perdu, du coup.
Le Maîîîître de maison. Enfin, maître.. Des fois, c'était à se demander qui portait les braies.... Bref. A part une bonne engueulade, quand elle avait fini par claquer la porte en lui hurlant d'aller au Diable, au tout début de son service, il n'y avait pas grand chose à dire. Elle ne le connaissait pas plus que ça, et s'en satisfaisait fort bien.

Elle n'avait jamais regretté d'avoir accepté cette offre, où était-ce déjà ? Thouars ? p't'êt' bien. Elle avait été bien traitée, gâtée même parfois. Elle avait gardé cette robe magnifique offerte par Dame Hilde. Faut dire, l'autre, la verte, elle ne l'aimait pas du tout, la patronne.

La lune l'avait veillée une partie de la nuit, et au matin, elle était prête.

A neuf jours, ils avaient dit. Bon, ben... direction le Nord alors.
Parce qu'elle avait beau dire, qu'ils étaient infects, au moins, à leurs côtés, elle s'était sentie vivre.
Et ça, plus que tout, ça lui manquait.
Oh ! pour sûr, elle n'était pas capable, là, à l'instant, de dire qu'elle redeviendrait la bonne-gouvernante qu'elle fut quelques mois, mais elle allait les retrouver, et ensuite, ben ensuite... elle aviserait.

En souriant, elle refit son petit bagage, se le mit sur l'épaule, et prit la route.
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