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[RP] Le fouillis COBRAdesque et l'alignement HILDEsque.

Andrea_
Qu'on se le dise, je ne suis pas brave.
Brave c'est moche, brave c'est ce qu'on dit du petit gosse du village, c'lui qu'est moche -souvent roux-, avec les dents pourries, une jambe plus courte que l'autre et les pieds bots. Tout le monde le trouve moche, et bête, mais comme il rend service, on le trouve... brave.
Nan moi je suis plutot...


Hey les gars, si vous deviez me décrire, sans risquer de représailles, ça serait quoi?
- Bête.
- J'aurais plutôt dit "pas fûtée", ou Méchante.
- Viscieuse aussi.
Avec un léger surpoids
- Et ridée, mais vous n'y pouvez rien.
Et
Popopop, on va se calmer, et si vous avez des représailles?
-Parfaite
Pas mieux.


J'ai pris cher, certes, mais ils n'ont pas dit "brave".




Cobra,

Je ne vais pas rebondir sur ta missive, déjà parce que bon, j'en avais besoin pour allumer le feu -on se pèle le jonc à Lyon- et puis tant de colère dans une seule missive, c'était un coup à me filer un ulcère, et tu sais, à mon âge faut pas tenter le diable. De la colère et de l'amertume, dans ton dernier courrier, je ne vais pas t'en tenir rigueur. J'ai tellement de soucis en ce moment, tellement de questionnements existentiels que je ne vais pas m'attarder sur ce genre de détail.

Je ne pense pas avoir émis à un seul moment un jugement sur tes choix, les siens ou les vôtres. Vous êtes grands, vous vivez bien votre vie comme elle vous chante. D'ailleurs j'avais prévenu, j'aimerais autant ne pas en savoir en plus, sinon ça me force à prendre parti, et tu sais combien je déteste faire des choix. ( ça fait d'ailleurs aprti des questionnements existentiels, je viens d'acheter un appartement et une roulotte dans la dernière ville car je ne savais pas si je préfèrais camper ou dormir dans un vrai lit... Les choix ça coûte cher.)

Je ne te demande pas de te justifier non plus. Je te demandais simplement ce que tu devenais, non pas par curiosité malsaine mais pour te montrer que je suis là si tu as besoin. Et quand je disais que tu étais las, c'était en rapport à toutes les questions que tu laissais en suspens dans ton premier courrier. Et si tu te posais trop de questions?
Tu le disais dans ton dernier courrier, tu vis, tu es heureux, alors... continues !

Tu as raison, évite de tomber amoureux. Nan vraiment, je me trainais tellement de casseroles que j'ai ouvert un restaurant. Mais si tu attends trop, tu deviens vieux, ridé, résultat maintenant je me prends tellement de vestes que je pense transformer le sous sol de mon château en dressing.
Si j'ai bien un conseil c'est celui ci : FUIS L'AMOUR. Bon faut courir vite. Parce que parfois ça te rattrape.
Bon alors, tu me racontes ce que tu deviens ou pas?

Cartland D.

PS : je ne suis pas contre boire un verre avec toi, mais nous ne sommes pas mariés, je ne suis donc pas obligé de me justifier quand je ne peux pas venir en taverne te rejoindre. J'ai moi aussi des jambes à écarter, des pieux à cirer et des étrons à écraser.
PS 2 : Cesses de me voir comme une ennemie, tu en as bien assez.



Et sinon les rides, ça se voit beaucoup?
- Naaaaaaaaonnnnnn!
Sans représailles hein!
- Bah c'est que...


Nan vraiment, beaucoup de défauts, mais pas celui d'être brave.
_________________
Cobra.
J'me pose, ouep là j'me pose.
J'sais pas pourquoi mais c'est là c'matin en passant la porte de la ville que j'me dit qu'il faut être là.
Ca respire la quiétude Amigos, tout c'que j'aime !
Et c'est dans cette ville que j'prend l'temps de répondre au pigeon d'la Chiasse.



Déa,

Tu n'pousses pas l'bouchon parfois dis moi ? De las, tu m'trouves en colère et amer, là où pour le coup j'ai rebondi sur ton premier pigeon concernant mon fils. Et tes retrouvailles avec Hilde et sa tristesse.
Je n'venais pas me justifier envers toi, parfois les mots posés sur parchemin, n'sont pas livrés tels qu'on peut les échanger de visu et les ressentis pour le coup à l'inverse des écrits.
J'te l'ai dit je suis comme toi j'me relis jamais. J'écris souvent comme j'parle. J'compte sur toi pour pas l'ébruiter partout.
T'es pas amoureuse de ton Marc toi ? Si tu avais bougé tes miches en v'nant m'voir en taverne j'serais pas à la ramasse dans mes questions ! Qu'est ce que tu branles sur Lyon ? T'as raison et heureusement que t'es pas mon épouse, pauvre de nous ! T'serais déjà six pieds sous terre folle !
M'semblait pourtant t'avoir répondu de c'que j'deviens nan ?
J'peux t'le redire sans soucis, je m'contente d'être loin d'c'qui à fait ma vie pendant plus de trois ans et demi.
Et de jouir des bons côtés de la vie. T'sais y'en faut pas beaucoup pour rendre un homme heureux.
Par contre j'te remercie sincèrement d'pas vouloir faire de choix. T'es moins con que la majorité des gens croisés dans ma vie.
T'vois là j'te fais un compliment hein ! T'peux l'noter.
Tu d'vrais savoir aussi que j'suis pas du genre à m'faire aimer. Mais j'aime que tu m'aimes toi !
Les ennemis je m'en charge, j'irais même dire que je m'en délecte. N'vas pas dire que je suis maso pour autant !
J'ose à croire que nous pourrons nous voir un de ces quatre. Et finir par boire un verre tranquille toi et moi.
Je t'embrasse,
Cob


Le pigeon s'envole, je le regarde un long moment jusqu'à le perdre de vue. Si là elle ose me renvoyer une prose en me disant que je suis las, ou enervé, j'vous assure Amigos que je vais bouger mes miches et aller lui croquer les siennes. Vous êtes témoins !
_________________
Hildegardeii
Hilde est une vilaine fille.... elle mérite d'être mise en prison !
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Cali
Le pigeon étant arrivé à la nuit tombée, C'est à la faveur des lueurs d'une taverne et à l'éxterieur dans les courants d'air que la Thouarsaise tenta de lire la missive.

- Pute Borgne !! fut la première exclamation qui fusa de sa bouche en découvrant le contenu. Bien entendu c'est toujours dans ces moments, ô combien naturels et jaillissants de spontanéité, que vous croisez qui il ne faut pas. La bonne du curé étant de celle là.

- Euh... Bonsoir! Je ne parlais pas de vous bien sur. Vous n'êtes certes pas borgne.

Cali toussota pour marquer un léger refroidissement qui était plus en fait pour cacher son envie de pouffer, et fila dare-dare jusqu'à sa maisonnée, pour se réchauffer d'une part et répondre ensuite au courrier.



Ma très chère Hilde,

Ma douce et tourmentée Île de garde. Quel est donc cet îlot perdu au milieu de l’océan que vous désirez garder. Au point d’en cultiver les fleurs les plus rares et difficiles à préserver. Les Orchidées sont graciles et tellement fragiles qu’un simple coup de vent peut mettre vos efforts à néant.
Je n’ai pas vu Cobra depuis bien longtemps, et de nouvelles par quelques rares courriers échangés. Mais lui a pris le parti de rire à la vie et d’oublier, là où vous ne poussez que soupirs et vous vous morfondez.
Peut-être que cette rose non portée qui vous cause tant de chagrin est un geste de Cobra pour rompre tout lien. Là où votre geste se voulait gage de paix, lui y a sans doute vu un autre aspect. Les actes et les gestes sont parfois cruels et ils nous rappellent souvent que devant l’adversité nous ne sommes pas tous préparé avec la même égalité.
Tournez dés à présent cette foutue page de votre histoire Hilde! Ne vous retournez plus sur ce passé révolu que vous chérissez tant et aller de l’avant. Fière et arrogante avec ce port de reine qui vous sied, d’autant plus lorsque vous croisez des petites gens trop satisfaites de vous voir à terre et qu’à leurs murmures et insipides chuchotements vous répondez par un sourire ironique avec cette agilité à rendre cinglante la réplique.

Le temps doit faire son oeuvre sur vos tourments et chagrins. Faire peau neuve pour vous aider à écrire d’autres par- chemins. Le votre ne peut être parcouru que de nouvelles rencontres et enrichissements.
D’ailleurs en parlant de ça il faudra que vous me donniez des explications sur ce drôle de curé que vous avez croisé et sur ses manies dont je ne sais que penser.
Quand à mon Yoyo, vous avez bien raison. De petites attentions il m’a comblé. Mais lorsque je ris et que je le vois regarder mes dents, je m’enfuis en courant ! Ha ha.
Je plaisante. Je ne prends pas la poudre d’escampette mais je veille quand même à sceller mes lèvres aussitôt que je le vois chahuter et pour jouer à mon tour lui voler un baiser. Que voulez-vous, nous sommes de grands enfants! L’autre jour, profitant de la neige qui était tombée durant la nuit et du calme apparent au village, nous avons arpentés les rues de Thouars en nous bataillant à coups de boules de neige comme des mouflards. Nous sommes arrivés devant l’Eglise, où à diverses occasions j’ai joué d’espièglerie ( non non je vous vois sourire! Il ne s’agit pas là de rendez-vous derrière l’église!), comme le jour du premier avril , il y a quelques années déjà, où les habitants en se réveillant le matin ont découvert une ribambelle de petites culottes et autres dessous s’agitant dans le vent, sur un fil à linge tendu au sommet du clocher. ( Ce n’était bien entendu pas les miennes! )
Et donc, pendant que je décorais l’église d’une pluie de neige, Yoyo s’improvisait sculpteur. Sauf qu’à mon grand étonnement et à mon éclat de rire qui suivit, son chef d’oeuvre était un… comment dire…. un attribut masculin de belle taille. De fort belle taille devrais-je dire. Et comme nous bénéficions en plus d’un froid glacial à ne pas sortir dehors les cochons, je vous laisse imaginer ce qu’il advint…. Durant trois jours les habitants de Thouars et les bigotes outrées purent admirer ( surtout les bigotes.. pensez donc!! !) cette énorme sculpture de glace sur le parvis de l’église!!
Seigneur… j’en ris encore. Au paradis, Yoyo et moi nous serons sur le banc des punis, avec un bonnet d’âne sur la tête.

Je vous embrasse mon Hilde. Prenez soin de vous.

Cali


_________________
Hildegardeii
Bon, ça peut pas durer comme ça. Va falloir que les gens se réveillent et se rendent compte de la réalité.
Visiblement, Cali était à coté de la plaque ou alors faisait semblant.
Donc action - réaction. Cette fois je règle définitivement l'affaire.

..........


Le temps de la patience est passé.
Celui des concessions aussi.
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Cali
Cette fois ci, la missive lui parvint directement chez elle. On ne pouvait plus directement puisque c’est dans la gueule... de Babal, leur chien à long poils avec lequel Cali dut batailler , qu'elle put récupérer le précieux papier. Le brave toutou soupira en s’allongeant près de la cheminée et ensuite c’est la brune qui soupira une fois sa lecture terminée.





Chère Hilde,

Il semble que vous vous soyez méprise sur le contenu de ma missive. Si la partie sur mes aventures enfantines avec Yoyo vous a distraite, j’en suis satisfaite car c’était bien là mon intention. Et pour le reste de ma lettre, soit votre visible colère vous aveugle au point de trouver des complots là où il n’y en a pas, soit c’est moi qui me suis maladroitement exprimée et dans ce cas je vous prie de m’en excuser.

Alors pour clarifier ces points vite griffonnés sur le papier, je précise! Et non je n’entretiens pas de correspondance avec Cobra. Ses courriers, je vous l’avais déjà dit, datent de Janvier. C’était pour me souhaiter la bonne année et pour m’annoncer que vous étiez séparés. Ce dont vous même m’aviez déjà prévenu.
Deuxième point. Je ne suis le porte-parole de personne, ni du votre, ni du sien. J’ai bien compris que le temps où je tentais de vous rabibocher est bel et bien terminé. Moi aussi il m’a fallu du temps pour faire le deuil, pour accepter votre séparation. Sauf que l’apprenant plus tard j’en fus décalée. Quand à ma conclusion sur le fait que Cobra a pris parti de rire à la vie et de tourner la page, c’est par des échos reçus tout comme par les vôtres dont vous m’aviez fait part que je l’ai conclu.

Décalée je l’ai encore été pour votre peine. j’en étais restée à cette période, et visiblement vous êtes passée au stade suivant: La colère.
La colère est saine et vivifiante. Un bon coup de pied sur le passé. Mais elle peut aussi aveugler. Ne vous trompez pas de derrière lorsque vous levez la savate! Le mien j’en ai qu’un et de m’assoir dessus m’apporte un plaisir confortable et certain.
Et surtout, ne vous méprenez pas, Hilde, sur mes intentions à votre égard. Elles ne sont que le signe de mon affection, maladroites sans doute parfois, mais qui reste la preuve de l’amitié que je vous ai toujours portée.
Ne la mettez plus jamais sur la sellette. Avant de juger et de conclure, il serait bon d’éclaircir dorénavant les points qui vous semblent trop troubles. C’est ce que les amis font.

Amitiés,

Cali


_________________
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