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[RP] Le fouillis COBRAdesque et l'alignement HILDEsque.

Hildegardeii
tsss
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Cobra.
Où te trouver si ce n'est là ?

Il y a en moi une certitude quand je déambule dans ces allées où sont rangés un peu n'importe comment, selon l'humeur de la bibliothécaire les livres que nous écrivons amigos, c'est celle d'y trouver ma femme. Mon Hilde Mienne !
Chaque fois que le torchon brûle, que les portes fument sous nos colères, notre mauvaise foi "elle plus que moi hein !" t'peux être sur qu'elle noircit le parchemin, les narines fumantes, parfois les larmes au bord des yeux "de rage les larmes !"

Je commence à m'impatienter en passant d'allées en allées. Où cette femme a t elle posé mon fouillis !? Car si j'trouve le livre j'trouve la femme ! Là j'y suis ......presque...
Je me stoppe, inspire lentement, elle est là .....je peux sentir son odeur. Un lent sourire se fend sur mes lèvres, je souffle la chandelle. Nous sommes plongés dans le noir.

Ma voix grave s'élève crevant le silence.

Tu pensais pouvoir te débiner en te planquant là, alors que nous avons un tournoi à faire ?

Provocateur je ne peux m'en empêcher. J'aurais pu en quelques pas supplémentaires, m'approcher d'elle, user de ma force et la maitriser. La plaquer contre un mur et la faire céder sous mes baisers. Je pourrais oui......mais non.
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Hildegardeii

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Cobra.
Errance sur les routes .....

M'voila donc parti, quittant tout sur Genève femme, enfants, et ménagerie. A croire que je suis vraiment mauvais. Mais vous avez raison Amigos, je suis vraiment mauvais.
Habité d'une colère froide, une douleur sourde. Mais si vous saviez comme j'emmerde le monde là.
Mes pas me mènent dans la ville des Pipes. Celle où un troubadour à fait de moi un Roy. Toujours aucune pipe au demeurant. Je n'en suis point étonné.
L'jour suivant m'fait poser mon balluchon sur Poligny.
Là dans une taverne j'tape la discute avec une brune qui s'nomme Kachina qui me parle d'un tournoi de bâtons qu'elle organise à Belley en Savoie avec son époux.
Ma réponse première est non. Puis entre l'mari un dénommé Boulvay qui relance le sujet.
Plus que le Cap proposé par la brune c'est l'fait d'aller voir c'qu'elle entend par les plus grands du royaume ....voulant comprendre sa définition de L'Irraison.
Alors sans doute j'vais aller trainer mes miches là bas. Entrer dans une lice et jouer du bâton. Vu l'nombre qui rêve de me casser la gueule, j'serais sans doute servi. Pis ce tournoi a ajouté la brune c'est l'jour des Amoureux.
A défaut de pouvoir me faire fermer ma gueule en taverne, ils pourront peut être se gausser de m'avoir brisé une côte ou deux. Pas le nez ! Sinon bordel de merde je les tue.
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Hildegardeii

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Cobra.
Le gel n'aura pas raison de mon corps

Un lapin tué ce matin grillait sur le feu que j'avais allumé en plein milieu de partout et de nulle part. Pas un chat à la ronde, mieux sans doute pour eux. Je n'étais pas vraiment un homme très sociable.

J'étais malgré tout étonné de ne pas avoir reçu de pigeons anonymes, se gaussant ou me menaçant. Les gens seraient ils devenus pleutres ?

Une plume, un parchemin et mes mots se posent sur le vélin.




Hilde,

C'est sur une souche devant un feu qui crépite que je prend la plume.
J'ose espérer que mon vélin vous trouvera tous les trois en bonne santé, Hipster, Poum et toi.
Comme prévu dès le départ, j'suis parti à contresens du votre. Hier j'étais sur Poligny en Franche Comté, et j'ai croisé la route d'un couple. Kachina pour la dame et Boulvay pour l'type. Ces deux là organisent un tournoi de batons en lice en Savoie.
C'est donc là bas que je me rend.
Si certains veulent me démonter la gueule ils sauront sans doute vite où me trouver.
Embrasse Poum et Hipster pour moi.
Tendres pensées vers toi,
Cob.


Même si les accusations et paroles de mon épouse résonnent encore en moi, gardant en mon sein une colère froide, je ne peux me soucier du bien être des miens.

Le lien est lié, le pigeon lâché vers sa destinataire.
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Cobra.
A croire que les jeux sont faits et que rien ne va plus.

A défaut de recevoir un pigeon de ma femme pour me donner des nouvelles c'est un pigeon de Notre Cartland qui m'arrive dans la gueule sur la souche où je n'avais toujours pas bougé.



Expéditeur : Andrea_
Date d'envoi : 03/02/1463 - 20:55:36
Titre : Excuse moi...
J'ai du mal comprendre...
Qu'est ce qu'il se passe dans ta putain de tête? !
T'es pas fou ?

T'as pas assez lu le mal que ça pouvait faire?
Combien d'temps tu vas mettre pour te rendre compte que tu n'peux pas vivre sans Elle?

Tu n'vas pas crever seul Cobra Laval le Persifleur rassurs toi, j'serais là pour t'bottre l'fion jsuqu'au dernier souffle.
En plus c'est cool, je sais où tu vas et tu sais quoi? J'ai TOUT mon temps.


Berdol.

Andrea.

PS : au pire on prendra une bière ensemble




Je ne peux qu'étirer un sourire en lisant sa prose. Ca promet. D'ici qu'elle tente elle même de me fendre le crâne. Amen.

Je prendrais le temps de lui répondre..........demain.

C'est au réveil que je fus le plus heureux des hommes. J'avais enfin des nouvelles par Ma Fille.




Expéditeur : Poum de Cobradèche
Date d'envoi : 04/02/1463 - 07:11:06
Titre : Re: Nouvelles
ppaaappaaa ! Mon papa !

Comment vas-tu mon papou ?

Un combat de bâtons vraiment, là ta victoire est assurée, vise bas........ et derrière....

Vous allez rester toujours plus ensemble ? J'évite de demander à maman elle a le même caractère que toi mais, elle, est proche toi tu peux pas me gifler de loin.
Hipster Alexandre va bien, maman aussi, moi ben je suis une enfant post post ado qui est dans la souffrance de la séparation de ses parents !
Nous sommes dans un petit village pétillant, plein de vie. La clairette coule à flots.

Je ne sors pas le soir, Les soirée sont très animées à ce qu'il parait emplies d'aimable personnes, comme la journée en fait, je suppose.

Mon dadidou je t'embrasse fort très fort et Brad aussi !

écris moi encore pour me dire tout sur ta nouvelle vie, je lirai tes lettres ça fera une peu comme si tu étais là..

Ta fille Poum


Là encore je savourais chacun de ses mots et me promis de lui répondre, dès que je pourrais me poser, me reposer et surtout bouffer. Car voyez vous un Serpent en pleine colère ça oublie de prendre de quoi grailler, et là personne pour vous faire chauffer un bout de gras.
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Hildegardeii

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Cobra.
Le lendemain de la Veille.

C'est à Macon, que je pose mon barda et me commande un bain chaud dans une taverne où se trouve un vieil aubergiste. J'lui dépose quelques écus sur le comptoir, il me file une clé de piaule.

Qu'on n'me dérange pas .....c'tout ce que je vous demande !

Je n'ai aucune envie de voir du monde. J'grimpe donc les escaliers un peu branlants qui mènent à ma chambre après avoir profiter d'une bonne soupe chaude dans la salle .....vide.

Le bain est là, fumant, accueillant. Combien de bain ai je pris seul depuis trois ans ? Aucun. Qui va me brosser le dos ? Là on voit l'utilité d'une femme et son manque.
En même temps je doute que mon dos survivrait à la rage qui doit dévorer mon épouse. Mais je ne vous ai pas dit Amigos ? Elle m'a répondu. Ah n'allez surtout pas croire que perce un seul mot de manque hein ! Aucune excuse sur les propos qu'elle m'a tenu. Rien. Juste......un merci et le fait que par le plus grand des hasards, ma fille et elle vont se retrouver à Belley. A croire qu'à défaut de clients, ma femme rêve de m'fracasser elle même.

Le bain me fait un bien fou, après le froid et l'inconfort des nuitées précédentes. C'est devant le feu, ceint juste d'une serviette autour de mes hanches que je me pose devant l'écritoire.



Carthland,

Quelle surprise de te lire ! Tu étais sur Genève et je n'ai pu boire une pinte en ta compagnie, juste le plaisir de te botter le fion et me retrouver envahit par tes putains d'herbes !
Dis toi que te voir mener tes miches sur Belley me ravi, munis toi d'un baton solide, ma tête est dure !
Ma santé mentale est toujours la même pour ta gouverne et je n'ai aucune envie de crever même si des paris seraient en cours à ce sujet.
Cob Dict le Persifleur.

Ps : Tu dois savoir frotter un dos toi non ?


Le cas fée est prêt, je m'en savoure une tasse, esquisse un lent sourire en voyant une petite cuiller sur la table. Elle me fait chier bordel de merde. Elle doit touiller son cas fée sans sucre et passer ses nerfs sur Poum. Poum.....parchemin, plume.



Poumette,

Macon ce jour. Merci d'avoir répondu si rapidement à mon pigeon. Je n'avais aucune réponse de ta madré avant quelques lignes m'annonçant que vous seriez en passe de venir vous aussi jouer du bâton. Je vous pensais descendre dans le Sud. Bien entendu je suis heureux de pouvoir te serrer dans mes bras, ainsi qu'Hipster si tel est le cas.
J'vais me contenter de faire un tour sur le marché aujourd'hui, aucune envie de bosser.
Depuis mon départ je t'avoue que je n'ai fait que marcher, donc je n'ai pas grand chose à te narrer. Ca se passe bien avec ta mère ?
Et tu fais bien de ne pas sortir le soir. Il n'y a que des vauriens !
Embrasse Hipster pour moi.
Ton père qui t'aime,
Cob.


Un autre cas fée et la plume crisse à nouveau.



Hilde,

Ainsi vous allez vous rendre au tournoi ? L'envie de me démolir la tête et me faire disparaître mon sourire de jeune premier ? Etrangement je n'ai pas croisé de personnes ou reçu de courriers belliqueux. De ton côté ? L'encre coule rouge ?
Poum me narrait que vous etiez dans une ville sympathique. Tant mieux.
J'ai ecris à Cali, nous concernant. Lui disant simplement que nous n'étions plus ensemble et que vous en parleriez sans doute plus longuement. Je n'ai jamais été l'expert de nous deux dans le brodage. Tu peux me foutre tous les tords sur le dos, ton droit.
Prends soin de toi et embrasse nos enfants pour moi.
Cob.


Qu'une seule envie là, me coucher pour éviter de penser.
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Hildegardeii
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Cobra.
Macon ---->Bourg, même combat.

Macon, le bain, les pigeons. Ah oui les corbeaux aussi qui volent sur le dos. Faut dire que j'ai passé une bonne partie de la journée à boire et dormir. A croire que même sans passer la porte de la taverne dans laquelle j'avais posé mon séant, on pouvait sentir de l'extérieur que je n'étais pas fréquentable. C'est donc le pigeon de ma fille et celui de mon épouse qui occupèrent ma journée.

Là je viens de faire le tour des tavernes de Bourg. Pas encore aujourd'hui que je risque d'être bousculé. La vie semble endormie sous le plafond neigeux. Qu'importe, je crois que je m'en fous. Ce calme me fait du bien. Je tente de ne pas penser, par contre cause perdue. Mais vous pouvez aller vous faire foutre, je ne vous livrerai rien.

Je crois que ce tournoi de bâtons tombe à pic. Que l'organisateur, m'file le plus costaud, le plus grand, le plus fort. Le plus beau c'est moi ! Si j'dois bouffer la poussière il ne sera pas dit que c'était sans panache.

J'viens de finir mon Epluchette de Blé dinde. Ca faut avouer que rien que le nom ça donne envie de gerber. Mais je ne gerbe même pas. Tu te fais chier ? Ben je brode oh ! J'voudrais t'y voir à ma place. Arriver à faire du point de croix, quand y'a même pas un trou à boucher !! Merde !

Vous m'faites chier té ! J'vais écrire.....



Expéditeur : Poum de Cobradèche
Date d'envoi : 05/02/1463 - 10:24:28
Titre : Re: Re: Re: Nouvelles
mon Papa !

Oui j'arrive à Belley avec maman ! Hipster, Brad, Amandine.

dimanche je te fais des milliards de bisous euh ou lundi...

J'entraine maman pour le tournoi, elle va être imbattable.. je lui apprend le cri qui tue et d'autres techniques de combats...

Mange bien ! soigne toi bien, et prépare toi à me recevoir parce que je vais te sauter dans les bras dès mon entrée.......

Sinon tout va bien sauf que tu n'es plus là ....

Poum


.........à ma fille.



Ma Poumette,

J'ai attendu l'matin pour te répondre, pensant pouvoir te narrer des anecdotes de ma journée d'hier.
Tu vas pas me croire, mais j'ai même pas croisé un chien galeux.
Tu entraines ta mère ?? Tu as perdu la tête ? Il est hors de question qu'elle participe à ce tournoi de bâtons ! J'serais heureux de te rattraper dans mes bras et recevoir tes baisers mais je te préviens Poum de Cobradèche, cesse tes conneries !
Sinon crois moi ça va chier des Pulles.
Couvrez vous ! Ici c'est encore plus froid que sur Genève.
J't'embrasse Poum.
Ton Padré
Cob.


A ma femme.......



Hilde Mienne* "rature Mienne, grogne"

Ainsi vous allez debarquer sur Belley. Poum me l'a confirmé par pigeon. Couvre toi folle et achète donc des poufles ! Ou trouves le temps d'en tricoter bordel !!
C'est quoi cette folie de notre fille encore ? Elle me dit t'entrainer au combat ? Hors de question que tu fasses ce tournoi ! As tu perdu la tête ?
Cali n'a pas du voir mon mot chez elle voilà tout ! Je me réjouis de voir que les chiens ne sont pas à tes trousses. Enfin chiens...."sourit".
Oui je m'amuse comme un fou. J'viens de quitter les cuisses accueillantes d'une rousse. Pour me tenir au chaud tu vois je m'y tiens. Hier c'était une blonde. Avec un peu de chance demain une brune.
Embrasse Hipster pour moi. Dis lui qu'il me manque.
J'ai répondu à Poum, donc l'ait déjà embrassé.
Hilde.....prends soin de toi.
Cob.


Quoi ?
Elle me souhaite heureux. Les pigeons s'envolent.
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Hildegardeii

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Hildegardeii

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Hildegardeii
Au temps pour moi.... Après avoir passé un bon moment en sa compagnie, il s'avère que la blonde n'a rien d'une calebasse et question tension doit sans doute être à neuf ou dix.... voire douze les jours de grand vent.
Je retrouve en elle, pas mal de point communs avec moi, ce qui n'est pas arrivé depuis des lustres.

J'peux même dire que j'ai passé une bonne fin d'après midi en sa compagnie. Merci Sianne.

Voyez ! La Pucelle sait reconnaitre ses torts parfois et faire amende honnorable !

Ca n'enlève rien à ce que j'ai dit précédemment sur les autres, Amigos !
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Cobra.
Belley premier jour.

A mon arrivée, je n'avais qu'une envie c'était celle de trouver un travail et de quoi grailler.
Je pousse la porte et là qui vois je ? Maryah, Eliance et Thann, un géant qui semble tout dévoué à protéger cette dernière.
Quelques échanges avec Maryah où quand elle me demande si je l'ai suivi je la détrompe. Non je ne l'ai pas suivi. La raison de ma venue ici est la rencontre avec l'couple organisateur du tournoi. Premier point. En second lieu je lui explique que j'ai quitté mon épouse qui me pensait justement vouloir m'amuser avec elle du fait que j'avais répondu à son pigeon, négligeant le sien. Ce qui est faux, j'ai préféré voir ma femme de visu ce jour là.
Attendez.....un comble mon pigeon où j'souhaitais bonne route à la Bridée et d'faire gaffe à ses miches .....elle l'a en plus jamais reçu ! On rigole là ? Moi oui ! Enfin non !
Chose clarifiée avec la Bridée. Je ne suis pas là pour elle, ni pour la baiser.
Et ensuite je plonge dans un Vaudeville, avec l'epouse du Rital qui ne doit pas savoir que son homme plonge tant qu'est plus dans les cuisses de la Bridée. En effet elle lui offre même avant son départ une soirée chez eux allant jusqu'à lui dire qu'elle demandera à Diego de lui emplir un baquet d'eau chaude pour prendre un bain.
Maryah me demande de ne pas la trahir. Depuis quand je me m'occupe du cul des autres ?
Je laisse là le trio pour prendre la route d'un champ. Je ne vois plus personne de la journée. Fin du premier acte.

Deuxième acte.

J'allais me rendre au bureau des inscriptions pour le tournoi quand en passant devant la taverne je vois mon épouse par la fenêtre. Je savais qu'elles allaient être là. Poum me l'avait écrit. Je suis crevé....mais je ne peux pas ne pas pousser cette putain de porte. Une semaine entière sans la voir, sans la respirer. Vous ne pouvez pas comprendre ? Moi si.....et je la pousse. J'aime cette femme par tous les pores de ma peau. Ca vous pouvez le comprendre ?

Je salue en entrant, une blonde s'y trouve aussi. J'ai a peine le temps de me présenter qu'elle me dit avoir entendu déjà beaucoup parlé de moi. Ma femme est aussi con que moi. Enfin là pluS. Quand je lui demande si mon fils est avec Poum, elle se lève avec le couffin qui n'était bien entendu pas visible de moi.

Mon fils est toujours avec moi ! Je vais manger. A plus tard annonce t elle à la blonde......

Elle embarque donc mon fils sans me permettre de l'embrasser. Deux fois qu'elle me fait le coup du couffin là ou pas là ! M'écrire pour me dire que je pourrais embrasser mes enfants et me le soustraire sur ce coup là. J'ai la rage qui m'emplit à nouveau.
Et c'est pas fini ........
Là s'engage une conversation avec la blonde qui me parle de Belley, en me conseillant de partir car d'après elle, la ville est source d'embrouille et d'arnaque. Je tente d'en savoir plus. Chose vaine. Au bout d'une quinzaine de minutes je prend congé pour me permettre d'aller m'inscrire.
Je suis à peine installé dans une autre taverne que Maryah arrive suivit de peu par ma fille Poum. Là je suis heureux de revoir ma fille. Embrassades. Quand elle suggère que je garde Hipster pour les 6 mois à v'nir je ne peux qu'éclater de rire.

Va donc soumettre l'idée à ta mère tu vas voir comment elle va te recevoir !

D'ailleurs ma femme est dans l'autre taverne. Là, Poum me demande de venir pour embrasser Hipster. Je lui explique avoir vu sa mère tout à l'heure qui n'a pas jugé bon que je le fasse. Elle m'annonce me le ramener. Je reste donc à attendre patiemment son retour en compagnie de Maryah.
Rien ne vient. J'ecris donc un mot à ma fille....pas de réponse.
Un verre ou deux et l'heure pour la Bridée de prendre le départ. La bonne continuation est donnée à l'un et à l'autre.
Je sors donc et me dirige dans la taverne où s'trouve ma femme et ma fille et mon fils.
Raté !
Quand j'demande pour embrasser mon fils.......ce coup là pas là ! Eh oui le Ptit Cobradèche dort ! On ne sait sous la surveillance de qui. Mais .....à croire que j'ai pas de chance. Mon fils n'est jamais là quand je me déplace pour l'embrasser.
J'ai ma dose.
Ma colère est à nouveau à son paroxysme.
Je fume la porte.
Pousse à nouveau la porte de l'autre taverne.
Griffonne un mot envoyant ma femme se faire foutre de me prendre pour un con et je vais me coucher.
Au matin je suis prêt à l'étrangler. A la tuer .......et au matin......elle me tue. Bordel qu'est ce qu'on est cons !




Cobra,

Je crois que cette lettre est la plus difficile qui m'ait été d'écrire. A vrai dire je ne sais pas trop par quoi commencer, ni comment je vais la finir...

Je viens de lire la tienne... il y a une heure à peu près...Enfin ton mot plutôt que ta lettre qui m'envoie me faire foutre.

Je n'avais pas dans l'idée de venir "récupérer mon mari" comme se sont marrées à le dire les personnes bien intentionnées, non.

La notion de propriété qui est la nôtre est bien au delà de ce qu'ils peuvent imaginer et quand tu me dis Hilde Mienne, on sait tous les deux ce que ça veut dire : que le don de moi à toi, et le don de toi à moi est si absolu, consenti et entier que personne ne peut le comprendre, sauf ceux qui s'aiment comme nous mais j'en connais pas beaucoup moi.
Parce que c'est pas facile.
Parce que c'est plus confortable de s'amouracher un mois d'un type et d'en changer comme d'une chaussette sans s'encombrer.
Parce que c'est douloureux d'aimer si fort et que pour toucher les étoiles du paradis aussi joliment qu'on le fait nous deux, il faut accepter de souvent mordre les flammes de l'enfer aussi.

C'est ce que j'ai fait là, me cramer la gueule, bouffie d'orgueil à ne pas reconnaitre mes torts et à jouer la fière.

La vérité, c'est que je ne sais plus pourquoi j'ai tort, j'ai tellement tout tourné dans tous les sens qu'à force tout s'embrouille.
Mais c'est sûr, j'ai tort pour quelque chose : c'est de ne pas t'avoir dit plus tôt que c'est toi que je veux et que j'irai me faire foutre par toi quand tu claqueras des doigts, Matador. Parce que je suis ta femme, celle qui t'a choisi pour Prince avec tous tes défauts insignifiants et tes merveilleuses qualités. Et parce que tu es mon Homme, mon mâle, le père de mon enfant et que bordel de merde je ne regrette pas un seul des jours qu'on a passé ensemble !

Chaque lettre que tu m'as écrite depuis notre séparation m'a atteinte en plein coeur, aggravant chaque fois la plaie. C'est simple : dès que je voyais ton nom, mon coeur manquait d'exploser et j'avais besoin de chercher de l'air pour arriver à respirer.
Alors ensuite, comment te lire sans paraitre idiote ? En me blindant bien sûr. En fermant tout, en verrouillant tous les robinets des sentiments, en serrant les dents, les poings et tout ce que je pouvais serrer et en étant cruelle.

Mais ce soir, je peux bien te le dire. Je crois que la plaie est suffisamment béante là. J'avais besoin de te venir te voir pour être sûre que ce n'était pas une erreur, c'est pour ça que je suis venue dans cette ville : je voulais être certaine que je prenais la bonne décision et pour finir, t'écrire cette lettre.

Ceci n'est pas une soumission, je ne l'ai jamais été soumise.
Ceci n'est pas une supplique non plus, je crèverais plutôt que de recevoir ta pitié.

Ceci est une lettre d'Amour.

Fais en ce que tu veux, tu as toutes les cartes en main pour me ridiculiser si tu le veux, je m'en fiche.
Aussi bien cette lettre sera la dernière, j'en prends le risque.

Alors voilà, je n'ai pas honte de le dire, les yeux dans les yeux et droite dans mes bottes :

De toute mon âme, de chaque fibre de ce que je suis, je t'aime, aujourd'hui et à jamais.

Hilde


Vélin qui crisse sous ma plume.



Hilde Mienne,

Si tu savais comme je te hais là.
D'une force.
Tu sais que je vais te tuer ?


Je n'ai jamais su broder. Court, concis, là que je suis le meilleur. Elle sait.
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