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{RP} Bataille de Pau

Jean.de.cetzes
    [Armée Royale, Pau le 25 Mars - dans la nuit. L'assaut commence.]

Minuit d'après l'astrolabe. Il était temps. Plus que temps d'en finir avec la crapule borgne, de son troudebal auto-proclamé prince d'Andorre, et son Andom Vicomte de ses fesses !

Les bombardes avaient cessé de tirer, et le matériel était prêt. Son capitaine avait ordonné le rassemblement et Dieu que c'était bon, que c'était beau. Elle avait fait sonner l'olifant, qui avait son charme, d'antan, oui. Mais le Roi venait d'ordonner, pour mettre le beaume au coeur de ses hommes, et mettre en berne celui d'en face - si tant est qu'ils en aient un - que sonnent les trompettes et que soient portés haut les gonfanons du Lys, celui de son armée, à côté de ceux du Béarn, d'Armagnac, de Guyenne, de Gascogne et de Toulouse. Les torches s'embrasaient de toutes part et les tambours raisonnaient. La fine fleur des hommes du sud se rassemblait pour mettre fin au joug de l'oppresseur du Béarn. Ce soir ce serait la guerre et il n'y aurait pas de quartier. Les armes étaient plus que prêtes, les hommes on ne peut plus motivés. C'était là une magnifique alliance du Sud, uni dans l'adversité, qu'ils avaient formée et qui s'apprêtait à rompre les lignes ennemis pour mettre fin à tout ce gâchis dans une unité extraordinaire et inédite.


Chavauchant sa Monteburge, Jean circulait le long des lignes de l'armée, observant ses hommes, donnant un mot à qui il reconnaissait, ou à qui il ne connaissait pas. Tapant sur une épaule en se penchant ou tirant quelques oreilles dont celle de Guillhem sur laquelle il n'y avait plus de fleur d'anis. Il était Roi oui, mais pas un Roi enfermé dans une tour. Ce n'était pas un financier italien, ni un bourgeois. Il était là en homme d'armes, certes couronné, mais pas moins combattant.

Après avoir remonté presque entièrement la ligne, il reparti dans l'autre sens, vers le poste de commandement, d'où il lancerait l'assaut.


Hommes du Béarn ! D'Armagnac ! De Gascogne ! De Toulouse et surtout de France ! Ce soir, nous chargerons les murs de Pau pour reprendre la cité des mains d'Andom et enfin libérer cette province.

Nous avons tous répondu à l'appel du peuple béarnais à côté duquel nous nous battrons ce soir ! Montrons nous digne de leur courage et de la résistance qu'ils ont su mener contre ces barbares !

Montrons à ceux-là qui pillent nos provinces et tuent ceux que nous aimons ce qu'est le courroux d'un peuple uni ! Montrons leur ce qu'est un assaut, ce qu'est une bataille et ce qu'est une victoire ! Qu'au lever du jour il n'en reste pas un debout !


En Avaaaaaannnnntttt !

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Domenika
[ Juste avant la bataille ... ]

Exa avait harangué le groupe. Un petit coup d'oeil pour accrocher son fameux regard bleu-vert, mais il était devenu corps et âme le lieutenant Exaël. Avait-elle besoin de parler, de dire les choses? Non, il le savait. La cotte de maille était ajustée, épousant à la perfection les formes de son corps, les cuissardes, mais pas de gantelets, pour garder sa dextérité. Les cheveux, libre, retenu juste par le bandeau qu'Il lui avait offert. Elle avait glissé un poignard dans chaque botte. Pour cette fois, elle ne prendrait par son arc. Juste son épée longue avec un pommeau en forme tête de loup, épée jumelle de celle d'Exaël. Un dernier regard, un baiser, pour son médaillon d'argent qui contient les mèches des trois personnes qui comptent le plus pour elle, une pensée pour ceux qui étaient partis récemment, puis elle le glissa dans son décolleté. L'olifan sonna. Elle dégaina son épée et suivit son lieutenant bien aimé ... Un rugissement naquit spontanément de ses lèvres lorsque le roy donna le signal de l'attaque!
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Tchetchenov
Le Commandant se remémora vite fait les événements qui ont précipité le Béarn dans cet abime.
Il y eut d'abord des élections. Jamais un gouvernement ne fut arrivé au pouvoir en Béarn dans des conditions aussi houleuses.
Il y eut ensuite les apparitions publiques des membres du conseil. Elles furent très vite mal acceptées par la population. Les appels à la révolte et les sécessions de différentes villes béarnaises commencèrent.
Il y eut le refus de la Couronne d'accepter le titre de Comte à Enguerrand de Mirandole, ce qui entraina aussitôt sa démission, peut-être en espérant ainsi calmer les tensions en Béarn comme au Louvres.
Il y eut les révoltes de la population encore plus mécontente du nouveau comte qui se prenait encore plus "grand que les Césars d'antan". Le pouvoir en place leva alors une seconde armée pour mater les révoltés manu militari. Le Peuple du Béarn appela alors les Dragons à sa rescousse...Et les Dragons ont répondu présents à cet appel du désespoir. Une attaque reprenant la tactique de guérilla espagnole et le campement du capitaine Hoffmann fut vite détruit par l'attaque surprise des Dragons.
Puis ce fut la retraite tactique de ces derniers sur Dax, où de nombreux résistants rejoignirent spontanément les Dragons. Mais aussi des civils affamés et fourbus par la marche, racontant aux soldats les massacres sur la population opérées par le Capitaine Pierobero en représailles à l'action des Dragons et aux révoltes populaires.
Il y eut ensuite les bonnes nouvelles : les provinces voisines, la Gascogne et l'Armagnac, soutinrent militairement et politiquement la résistance populaire face à l'oppresseur. Le Roy de France lui-même répondit à la détresse de la population béarnaise et se déplaça en personne avec sa Garde devant Pau, appuyé par des forces armées de Guyenne, de Toulouse et d'Armagnac.

Tous les acteurs étaient là.
D'un côté, à l'Ouest, la forêt de Pau où étaient installés les Dragons et, de l'autre côté de la ville, à l'Est, les forces du Roy Jean de France. Entre les deux, les remparts du Château de Pau.
Le pouvoir en place n'était plus maître de rues de Pau depuis bien longtemps. Les tavernes des faubourgs étaient aux mains des libérateurs. César ne régnait plus que dans une capitale dont les trois quarts n'étaient plus sous son contrôle. Seules les places fortes de la mairie et l'imposante forteresse restaient dans ses mains.
L'ennemi n'étant pas résigné à se rendre, les armes allèrent parler.

Le Novi alla prier dans son coin.
Réflexe de guerrier païen, il fit appel à ses Ancêtres slaves, terribles combattants lors des Ages Sombres de l'Europe, baptisés "Sarmates" par les Romains ou "Kurganes" par les Grecs selon les époques.
Réflexe de jeune converti, il fit appel aussi à l’Éternel, se rappelant les enseignements aristoteliciens donnés par son ancien mentor Nicodemus et son ami poète Brennach.
Il s'agenouilla tel un pénitent face un arbre centenaire en guise de priant. Le syncrétisme religieux fit ensuite son office.


Mes Ancêtres.
Approuvez mes actions guerrières et regardez la bataille.
Donnez-moi la Force d'écraser mes Ennemis, de les voir mourir devant moi et d'entendre les lamentations de leurs femmes.
Donnez-moi le Courage d'emmener mes Guerriers au cœur de la Tempête d'Acier de la Guerre.

Toi, l'Eternel.
Veille sur mes jeunes enfants. Garde-les loin de la Fureur de la Guerre.
Protège mon Ange de tout Mal.
Prends soin de ma famille à ma place si je venais à mourir.


Le Commandant rejoignit ensuite les lances de son armée, passant en revue une dernière fois ses guerriers, les saluant tour à tour, Dragons et Citoyens, pour leur donner le courage de bondir à l'assaut.
Les oliphants royaux sonnèrent au loin. La Bataille de Pau allait commencer.
En tête de son armée, le Géant revêtu de son armure lourde leva son immense épée vers le ciel.


Pour la Victoire et la Liberté !
En avant !


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Riwenn


[Pau, non loin des remparts, à l'aube de la bataille]

Mais aidez-moi bon sang de bonsoir ! c'est un Riri coincé dans sa côte de maille mal mise qui appelle à l'aide. Comment aller se battre avec des incompétents pareils ?! mesme pas capables de mettre une côte de manière correcte ! Oui il estait toujours aussi grognon, mais il fallait avouer qu'il avait encor quelques restes odorants dans le tarin, ce qui le démangeait au plus haut point.

Allez Marciac, remettons les choses bien en place et nous pourrons aller à l'assaut tant attendu l'encouragea-t-il à venir lui porter secours. Pauvre Alizée d'avoir accepté de le suivre dans cette aventure ! Et puis que voulez-vous qu'elle responde ? elle estait jeune comparé à lui et elle estait sa vassale. Respect donc et blablabla.

Enfin des domestiques vinrent les aider et tout rentra dans l'ordre. Le temps estait donc venu.


Oeil pour Oeil, Sang pour Sang ! entonna le vieil homme juste après les envolés lyriques des différents intervenants - Liberté, égalité, fraternité ! (rayer la/les mention(s) inutile(s)) paie ta tranche d'anachronisme !

Armure légère en place, au dessus d'une côte de maille, bastarde au flanc preste à estre dégainée, bouclier en main aux couleurs de Pardiac, dague à la ceinture, l'Avisat estait prest. Ou au mieux de sa composition en tout cas. Et pas dysentérique pour un écu !

Des cors résonnèrent. Le temps estait venu ! Si vis pacem, para bellum.


*si tu veux la paix, prépare la guerre

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Héraldique européenne
Lady_eden
[Juste avant l'assaut]


La soirée avait été paisible malgré quelques vols de pigeons, le boudoir bruissait des cartes jouées, du tintement des écus qui s’amoncelaient sur la table comme pour s'attirer les grâces du hasard et la bonne fortune.
Malgré l'apparente futilité du moment une certaine gravité se lisait sur les visages, une tension, presque une impatience.
Comme une libération après l'attente, l'épée au clair réclamait son bain de sang , laver l'honneur, gorger la terre, hurler, redevenir primaires.
On peut déjà sentir la mort qui rode, Charon attendra sa part, qui? Demain nous dira.
Le tripot se vidait peu à peu, l'écossaise sur le pas de la porte respirait l'air vif de la nuit, les yeux perdus dans la voute marine à la recherche des signes, d'un indice.

Elle inspire lentement, expire, se vide la tête, libère son âme, murmure une prière ancestrale pour le Béarn et pour les siens avant de rejoindre sa section et sa monture qu'un page tient par la bride.

L'oriflamme de Séguenville sur la croupe, l'étalon noir de jais caparaçonné attend sa cavalière.
Un regard vers son porte bonheur, un ultime encouragement, la brune monte en selle et prend la tête de son groupe,avec un mot pour chacun, un geste.

Alea jacta est...

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Guillhem
Les craquements sourds des murailles suppliantes sous la pression des bombardements royaux soudain s'arrêtèrent.
Le tonnerre s'était tut, comme pour laisser aux hommes le répit, avant de redoubler de fracas
Les garnisons sudistes étaient prêtes à donner l'assaut, la tension restait palpable entre les soldats, bien que sûrs de leur nombre et de leur savoir-faire. Tous étaient aguerris au plus haut point. Tous étaient de méritants vétérans, de fins stratèges, ou de solides espoirs.

En ce début d'an de grâces 1462, la France répondait à l'appel du Béarn! Et ça allait frapper fort, très fort pour cette première nuit de combat.

Le Roy avait voulu attendre la nuit pour lancer l'assaut. Dans la pénombre, les tirs des archers et arbalétriers se feraient moins précis lorsque les assaillants lanceraient leurs puissants béliers contre les portes de la Cité fortifiée.

Le Roy vint au devant de ses troupes avant l'assaut, et tandis qu'il gonflait le moral des troupes, entonnant d'une voix de stentor qu'il ne lui connaissait pas encore, Guillhem en fut galvanisé comme tous les autres.
En cet instant il n'était plus le maitre d'armes, il n'était plus le garde du corps, il n'était plus le stratège que consultait son souverain. Il était un parmi les légions, et il accueillait par le charisme de son Roy, la force de toute cette fratrie rassemblée pour venir en aide au Peuple Biarné, Peuple de France.
A la fin du discours du Roy, Guillhem se sentit fort comme trois corps d'armes, prêt à fendre les murailles et toute la garde paloise du traitre et félon qui se prétendait maître en ces terres qui n'appartenaient à nul autre qu'au Peuple Biarné, Peuple de France.

A la suite du Roy, Guillhem se prépara à emboiter la marche.


A moi ma Garnison! Avez vous entendu le Roy! Il est temps de marcher sur l'ennemi! L'heure est propice, les flèches ennemies nous manqueront! Et quand bien même nous transperceraient elles, nous ne faiblirons pas!

Je vois parmi nous, les plus vaillants combattants que connait le Royaume! Comte de Biran il ne sera pas dit que la Compagnie de Bluelake sera restée à l'écart de ce combat!
Nous sommes les hommes et les femmes du Sud! Fiers Occitans, fidèles à la Couronne! Montrons à tout le Royaume ce qu'il advient du sort des traitres!

Fraires e Sorhs d'armes! Marchons ensemble vers la Victoire!


Epée brandie en l'air, il se retourna en direction des imposantes murailles, qui cette nuit verraient un sang couler, que la sueur ne diluerait pas. Poussant sur ses puissantes cuisses, il entama la marche à la suite du Roy, et plaqua une main dans le dos des porteurs de bélier pour les assister dans ce premier assaut fracassant.

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Groch_nahem
Il fut alpagué par sa capitaine

Et bien Groh ! Au lieu d'embrasser vostre petiote épouse et parce que vous voulez encore l'embrasser longtemps, allez adonc ceindre vos armes et rejoignez nous séant, olé l'heure de la bataille mon brave ! Vous dormirez demain, une foy l'ennemi vaincu.


Oui Capitaine! nous aurons tout le temps de dormir une fois mort


Se mit à lui sourire, puis mis son armure avec l'aide d'un homme d'armes. Equipé comme il se doit de son écu aux couleurs de Villebois avec l'arbre au centre du bouclier, sort son épée.

Le discours du Roi redonne du courage aux hommes, quel plaisir de voir autant d'hommes et de femmes ayant répondu à l'appel.


Les voilà fin prêt à donner l'assaut et défaire la bande de raclure qui le suit aveuglément dans sa déchéance
Raphale
Au campement dans la nuit du 25 au 26 à quelques miles des remparts de Pau.

Raphale a fini de s’équiper, il sort de sa tente.
Une douce accalmie règne dans le sud-ouest, c’est une belle soirée, une belle soirée pour tuer et mourir se dit-il.
Il rejoint l’entrée du camp, les hommes marchent résolument vers leur objectif. Ce soir la folie humaine sera une fois encore libérée, on tuera, on tranchera, on égorgera et cela pour la lubie de quelques sots. Le monde est ainsi fait.
Un aide de camp vint lui présenter son épée et son bouclier.


vous êtes rêveur maistre Raphale ?

Tournant la tête vers le jeune homme.

Je vais bien, ne t’en fais pas. Je me disais juste que la nuit était belle ce soir.

Laissant là le page perplexe, il s’avance sourire aux lèvres.

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Vrek
Campement, préparatifs

Toute la journée une énergie spéciale flottait sur le campement. Les hommes parlaient fort et riaient . Des feux un peu partout et l'odeur du gibier qui rôtissait. Un air de fête. Chacun savait que demain serait différent et qu'il en serait fini de ce cauchemar mais chacun donnait une main sur l'épaule de son voisin sans parler. L'instant d'une seconde comme pour lui souhaiter bonne chance.

Vrek avait été séparée de Chriskhan depuis le début de la révolte. A Dole dans la forêt il s'était jurés amour éternel et fidélité. Jamais Vrek n'en avait douté.


Je serai toujours derrière toi. lui avait-il dit avant de partir.
Il n'avait pas menti
Quand elle s'est battu Balloo avait dit:

Reste en arrière. tu es trop petite et tu te feras tuer tout de suite.
Mais Vrek ne pouvait pas. Entre Balloo et Kalliméro elle se faufilait sans cesse. Ah les coups qu'elle portait n'avaient pas l'impact que ceux de Ballo et de Kalli.. Mais Labaronne c'est à la main qu'elle l'avait blessé. Difficile de lever l'épée avec une main blessé. Petite oui mais vive et directe la Vrek. Et quand elle s'est retrouvée seule devant Labaronne , c'est Chriskhan qui est venu à son aide. D'où qu'il soit il s'arrange toujours pour voir sa belle comme il dit.

Maintenant lui est occupé à faire les mêmes préparatifs que Vrek dans le groupe de Lady.
Ils se sont enlacés sans mots dire. Ils ont le même combat et si Arsitote le veux demain ils seront ensemble pour fêter la victoire. Un soupir avant d'ajuster son casque et de replacer son épée.


Bonne chance Amour! Qu'Aristote nous protège et guide notre épée.

Déjà on fait l'appel des soldats!
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Constance_vf
[Pau - Camp de l'armée royale]

Il était enfin arrivé sous les murs de la capitale béarnaise retardé par un problème sanitaire qui avait retenu toute leur attention la journée dernière. Ayant échappé par miracle à cette intempestive courante du surement à une mauvaise nourriture ou à une eau pas très propre, la jeune femme avait veillé et aidé du mieux qu'elle pouvait les membres de l'armée et les médecins s'affairant à leur donner potions et plantes afin qu'ils en guérissent.
Le mal encore présent mais dissipé, il avait enfin pu lever le campement et quitter Tarbes pour la cité paloise. Le Grand Jour était arrivé. Aujourd'hui, au lieu de monter simplement le campement et voir la tente de commandement et de logistique. Une journée qui s'annonçait chargé pour tous. Mais quitte à se battre, elle devait le faire comme on lui avait apprit. Aussi, elle prit un temps pour préparer son armure et ses armes pour le combat à venir. Et surtout envoyer une missive à ses proches, sait t'on jamais.

La guerre n'est pas un jeu et elle ne le savait que trop bien. Elle, qui a vu périr ses parents lors d'un assaut, l'obligeant à fuir sa terre natale. Elle espérait, ce jour, ne pas connaitre le même destin. Elle aurait la rage de vaincre pour eux, pour les béarnais, et son Roi. Une cause qu'elle avait épousé avec cœur, sans rechigner à la tâche. Pourtant, elle n'était pas une guerrière aguerrie, mais elle ne manquerait pas de courage quoiqu'il advienne. Et si une légère peur lui traversé l'esprit elle était confiante dans leur prochaine victoire pour ne plus douter. Une fois apprêtée dans ses habits de fer, muni de ses armes et chevauchant son cher Eole, elle rejoignit les soldats et les gens d'armes présents auprès du Roi pour écouter galvaniser les troupes et entraîner chacun dans cet assaut promettant un bain de sang. Acquiesçant ce discours, elle ne put s'empêcher de se signer pour attirer les faveurs du Ciel. Un œil sur la fière forteresse dont ils allaient conquérir les murailles, puis aux flamboiements des bannières, et des bombardes apportées par le roi.

Il était temps d'y aller le signal avait été donné. Bien que l'envie d’occire ses félons était là, elle n'aimait que peu le goût du sang. Pourtant son bras serait impitoyable une fois lancée dans l'assaut autant pour l'honneur du Béarn que la gloire de la Couronne.Elle ne faillirait pas à son devoir. Tressaillant en entendant la voix du lieutenant Guillhem parler à son tour, elle souleva à son tour son épée et lança à la volée pour enhardir sa volonté de combattante.


Sus à l'ennemi ! Ad victoriam!

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Aloys07
[Aux abords de Pau - Trait penthièvrique]

Il avait quitté quelques jours auparavant le château de Montaner, cis sur les terres de la Vicomtesse de Montanérès et où cette dernière l'avait laissé cloîtré et sous bonne garde. Il avait quitté ce maudit château pour fuir l'ennui d'une vie quasi-monastique à laquelle il était astreint depuis de trop nombreuses années, depuis la mort de son père, en fait.
Placé là pour ne pas déranger.
Placé là pour ne pas rejoindre l'Anjou et marcher dans les pas d'un père absent mais ô-combien vénéré.
Placé là pour parfaire son éducation, surtout, et pour y étudier tout ce qu'un jeune homme d'ascendance noble -bien que bâtarde- doit étudier à son âge.

Placé là par la grâce et par la bienveillance d'une Vicomtesse, donc, Eugénie de Varenne, à qui son père avait confié sa garde -et son secret- et qui n'agissait que pour un mieux, bien qu'il l'eut mille fois maudit de l'avoir laissé là. Seul, livré à lui-même dans ce châtelet sordide ou plutôt -pas mieux- livré à une suite composée de gardes mal embouchés, d'une cohorte de nourrices tyranniques et d'un Abbé/précepteur impitoyable dans l'apprentissage de ses leçons, bien qu'il eut parfois rempli, sans le vouloir ou sans l'admettre, le vide béant laissé par l'absence de figure paternelle.

Soit. Il s'était cassé.

Non sans avoir laissé une lettre à faire envoyer à la Varenne, bien sûr, lui signifiant que comme convenu, ses 15ans accomplis, il quittait la bâtisse et la tutelle de son précepteur. Fort d'une maturité toute relative, fort d'une connaissance parfaite du latin et du grec, fort de très bonnes bases en théologie et en arithmétique et surtout, fort désireux d'aller perdre sa virginité dans un quelconque bordel de la capitale. Après tout, c'était à cela que son père avait toujours destiné les femmes. Il en serait de même pour lui, ou du moins pour parfaire ce volet de son apprentissage que le château de Montaner et ses gentils occupants n'avaient pas pu assurer.

Resoit. Il s'était cassé et il était arrivé à Pau. Enfin presque.

Monté sur un coursier emprunté aux écuries de Montaner, et donc de la Varenne -elle le pardonnera, Sainte-Femme- il avait rejoint les environs de Pau, complètement ignorant de la situation politique et militaire difficile que traversait le Béarn. C'est qu'au château, on ne s'en souciait guère, et on l'en informait encore moins.

Quelle ne fut pas sa surprise donc, d'apprendre alors qu'il faisait une halte dans un tripot du coin -à quelques lieues seulement de la capitale- que l'accès en était interdit par des hommes en armes et qu'un assaut qui se promettait sanglant était imminent.

Ô rage ! Ô désespoir ! Ta première catin devra attendre que ces messieurs des hautes sphères aient terminé de s'expliquer à grands coups d'épée, de hallebarde et d'autres ustensiles ad hoc dans ce genre de cas de figure.

Paris valait bien une messe, Pau -et sa catin- vaudraient bien un peu de patience.

Il avait pris une chambre, donc, dans son tripot qui n'était seulement qu'à quelques lieues de la ville où dans moins de quelques heures se déroulerait une bataille qui semblait promettre d'être épique. Et les heures passant, allongé sur sa couche de paille à compter les 3 sous qui restaient de ce qu'il avait prélevé sur sa dotation afin de financer son voyage, hé bien -les heures passant, j'ai dit- sa curiosité déjà piquée au vif lorsqu'il avait appris l'imminence et la proximité des combats, ne fit que croître, si bien qu'au milieu de la nuit c'en fut intolérable et qu'il dut, à son corps défendant, une fois de plus... Se casser.

Enfilant souliers et chemise, sans oublier un manteau qui le garderait du froid nocturne, il descendit à pas inaudible l'escalier qui rejoignait la grande salle de l'auberge qu'il s'était choisie pour la nuit. À pas de chat, toujours, il s'était glissé dans les écuries où son coursier n'attendait que d'être sellé.
Ce détail élémentaire réglé, il prit la route de Pau, submergé par un étrange sentiment où se mêlaient la peur, la curiosité, l'excitation et l'anxiété. Mais cet état d'âme confus ne put empêcher un sourire fin de s'esquisser sur son visage: il se sentait vivant, enfin, plus vivant qu'il ne l'avait jamais été lors de son apprentissage au château de Montaner.

Mais déjà après quelques minutes seulement de galop, un barrage à l'horizon. Ralentir l'allure. Se dissimuler le visage dessous l'ample capuchon de son manteau. Bifurquer à gauche et... un sentier forestier !
La fortune lui sourit à travers cette belle aubaine qui lui permettra d'échapper à la vue des gardes chargés d'interdire l'accès aux abords de la ville. Qu'à cela ne tienne !

Quelques minutes de chevauchée encore, à travers bois, tête baissée pour éviter les branches. L'allure est plus calme, il s'oriente comme il peut.

Et puis enfin, l'orée du bois. Il tire de son visage son capuchon. Sa déambulation l'a mené sur les hauteurs de Pau -ou du moins, sur un point plus élevé que le reste du panorama-, lui offrant ainsi une vue parfaite sur ce qui n'était pas encore un champ de bataille, mais qui ne tarderait pas à l'être.
Et fasse à cette foule d'étendards, d'oriflammes et d'hommes de toutes sortes massés de chaque côté des remparts, le grand enfant qu'il était encore ne put laisser échapper un...


-Waaaah...

Audible de lui-seul, bien qu'il fut absolument à l'écart de tout, à plusieurs centaines de mètres voir plus, des armées en branle et de l'action qui éclaterait bientôt.
L'éblouissement et la surprise passés, il reprit ses esprits. Attachant calmement la longe de son cheval à un arbre tout proche, il s'assit un peu plus loin, face à la ville et à ses remparts et face à un paysage extraordinaire, inédit pour un jeune garçon tel que lui. Et bien qu'il demeure calme et discret, trop soucieux de ne pas attirer l'attention des hommes d'armes qui se tenaient là bas, il fut comme pris d'une euphorie toute maîtrisée à l'idée du spectacle qui allait se dérouler sous ses yeux. Cette sensation, c'était la même, celle qu'il aurait eu en dégrafant son premier chemisier de femme. Il n'était donc pas venu pour rien, la catin attendrait bien. "L'histoire n'attend pas les hommes", lui avait un jour dit l'Abbé/précepteur. La femme, par contre, il n'en avait pas parlé..

Il se surprit à s'allonger un instant, à demi-assis et étonnament détendu, observant les étoiles en attendant que commence la grande bataille qui allait éclater sous ses yeux. Un brin d'herbé au coin des lèvres même, comble de l'insouciance et de l'inconscience du danger qu'il courrait, même à cette distance, frêle et sans défense qu'il était.
L'insouciance, l'inconscience et la gouaille, oui...

Sûrement un trait Penthièvrique.

_________________
Aloys de Penthièvre
Penthièvre déshérité
Bâtard et orphelin de Tithieu de Penthièvre, Vicomte Balafré
15ans, et encore toutes ses dents.
Oane
L'Oane passe à coté de Raphale et suit son regard sombre des yeux. Le nez en l'air, un instant la comtesse noit ses océans dans l'encre nocturne.

Le Ciel tendait sa toile scintillante.
Une étoile filante s’effilochât, bouche béante.
La nuit, d'us havre de paix, paraissait se durcir
Appeler de ses vœux, le sang, la vie à occire
Du rouge sang, sans trêve ni repos
Jusqu'à ce que le cor la retraite sonne
Ou que le silence seul encore raisonne
Qu'il n'y ait plus que des oripeaux
Ennemi et amis tous ressemblants

Puis, elle décroche, tape sur l'épaule de Raphale silence, en silence, et la Dame de Fer enfourche son noir destrier ; fièrement juchée, avance au pas. Elle écoute le discours du Roi, droite dans son haubert doré. L'équidé piaffe. Elle note au passage que sa terriblissime Majesté a tout juste oublié la présence des poitevins, son pays et celui de tous ses vassaux ; un tiers de son armée régulière en somme. L'opale de porcelaine se ferme un instant. Deux affronts en une seule nuit. Deux de trop. La capitaine de l'armée royale en soldat expérimenté, détourne le regard et se concentre sur l'objectif : vaincre les félons. Elle plisse les yeux. Là bas au loin des torches flamboient. Nul doute que l'ennemi les attends de pied ferme. La bataille sera rude, le Mirandole n'en est pas à son coup d'essai. En même temps, une demi victoere contre un comté moribond ne faict pas un grand stratège se dit-elle. Elle ajuste sa rondache puis, talonne son sombre destrier, ses océans habités de deux flammes orangées qui les emplissent à présent ; de sa voix haute et claire, elle lance ses cry :


Pour le Roy Jean !
Qui m'aime me suive !


L'allure forcit, la voilà au galop, tout son corps se meut dans ce mouvement, bête et dame de Fer ne font plus qu'un, l'épée se lève, elle a foncé au coeur de la mêlée;, droit devant et frappe de taille et d'estoc. A temps, elle se souvient de sa promesse et se dégage dès qu'elle le peut en tirant sur la bride de sa monture. Elle observe la mêlée du poste de commandement, sa monture piaffe mais pas que. de temps à autre elle défend sa position.


26/03/1462 04:07 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Primièra Companhiá Biarnesa" dirigée par Pierobero et les défenseurs de Pau.

_________________
Marmont
Pour le Roy Jean !
Qui m'aime me suive !


"Tiens ça bouge en bas..."
Marmont regarde les contreforts du rempart. Les pieux épars, les repères pour les archers. Ah...Un cavalier.

- Uh uh l'est marbré celui là.
Visiblement on ne l'aime guère. Personne ne suit.
- Ohé... la cavale... Paris est dans l'autre sens. A moins que votre destrier sache monter à la corde...
Allons bon. Voilà l'amazone -car c'est apparemment une femme- donne des coups d'épée dans le vide, lancée au grand galop. Si elle ne s'arrête pas bientot, on va savoir qui de son casque ou du mur est le plus resistant...
Non décidément, tout est bien calme...

- Alors? Vous vous décidez?

Votre Royale Présence, Votre Suprême Charisme a stoppé net l'armée "Hic sunt Dracones" dirigée par Tchetchenov et l'armée "Air Force Oane" dirigée par Oane.



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Roy de Navarre
Darria
Remparts de Pau.


Une autre bâtarde Penthièvre lorgnait de son regard ambré, les étendards qui déchiraient la nuit avec un étrange sentiment de crainte et d'excitation mêlées... Sauf que Darria, elle, était au plein cœur de la bataille.
La senestre ne lâchait plus le poignard du Capitaine. Elle avait promis que sa lame se teinterait d'écarlate toute la nuit, il lui avait assuré qu'elle tromperait la mort.


Trompe la mort. C'est ainsi qu'ils disaient, les siens. Car depuis que le métal avait mordu la chair tendre de sa paume, la marquant à tout jamais d'une petite cicatrice qui faisait sa fierté, l'Ambroise, douce héritière d'une duchesse à la beauté sans pareille, avait rejoint des pirates.


Elle en avait même épousé un.
Et tandis qu'une main déterminée enserrait l'arme, la dextre elle, légèrement moite d'appréhension caressait avec tendresse celle de sa moitié. Les délicates prunelles fauves se levèrent vers Jurgen et un léger sourire figea son adorable minois juvénile.

Que restait-il de la toute jeune enfant qu'il avait sorti de son mutisme et de son ennui, un soir d'hiver dans une taverne de Limoges ?

La voix d'Andom l'extirpa de ses souvenirs doucereux, car à chaque fois qu'elle repensait à leur rencontre et aux semaines qu'il avait fallu à s'apprivoiser mutuellement, au désir impérieux de le suivre, à sa volonté farouche d’enchaîner sa vie à la sienne et ce dès les premiers moments où il avait ouvert sa grande gueule barbue, elle retombait en amour comme la toute première fois. Son discours lui arrache un autre sourire, plus enjoué cette fois. Elle aima. Et la dernière bribe de d'appréhension s'envola au son de la voix du vicomte.
Alors elle défit le nœud satiné qui retenait son abondante chevelure de miel. Les femmes d'Ambroise avaient toute une crinière extraordinaire blonde ou rousse, lourde, soyeuse et la toute jeune fille n'était point en reste. L'or et le Feu déferlèrent sur son corps gracile jusqu’aux seules courbes de silhouette longiligne, l'exquise cambrure de ses reins , marquée par une ceinture de cuir où brillait, insolent, le rubis du pommeau de sa dague familiale. Darria approcha ses mains du visage de son époux , puis, caressant la masse noire de ses cheveux avec tendresse, elle les attacha du ruban rouge.



Voilà pour toi, mein Liebe. Je me battrais pour toi, bats-toi pour moi.


Une bourrasque plus forte souleva les ondulations de sa tignasse qui voletait dans la nuit comme une bannière de guerre. L'air frais souleva sa peau légèrement hâlée de doux frissons, et dire que certains se battaient nus !
Alors elle attendit...Et attendit encore... Impatiente de lancer son cri de guerre contre l'armée ennemie !

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Jean.de.cetzes
    [Armée Royale, Pau le 26 Mars - au matin. Victoire partielle et retour au camp.]


La bataille avait fait rage toute la nuit. Tous s'étaient âprement battus. Les cris avaient ponctué l'obscurité de sons déchirants et oui le sang avait coulé, inondant les remparts autant que la poix. Des deux côtés de la citadelle les assaillants s'étaient élancés aux créneaux. Les murs furent escaladés et les coursives atteintes. Les flèches pleuvaient un peu n'importe où et les épées fendaient le vent et les chairs. Les échelles étaient rarement repoussées au vu du nombre et du dépassement relatif de l'ennemi qui failli céder dès le premier assaut.

Mais... au petit matin, son cheval, depuis lequel il dirigeait les opérations en bas des remparts, avait été tué. Un archer repérant sans doute la royale armure l'avait prit pour cible. Heureusement il avait changé de monture par deux fois au cours de la soirée pour retourner devant les remparts, ceux-ci ployant sous le poids de l'amure. Sa Monteburge était donc indemne tout comme lui. Mais des remparts il s'était "trop "approché.

Ses hommes inquiets lui avaient fait remarqué de trop nombreuses fois pour ne pas lui porter la poisse. "Majesté, reculez". "Majesté vous êtes à porté des flèches ennemies". Mais rien n'y avait fait, il fallait qu'il soit là. Quel Roi eut-il été s'il s'était caché, loin de ses hommes, dans son campement ? Non il ne pouvait le concevoir et, Dieu soit loué, par miracle, il n'avait pas une égratignure ou trois fois rien : un bleu. Mais quoi de plus normal pour un souverain de France que d'être bleu Roi ?!

Toujours est-il que face à cette chute, ses hommes s'étaient enquis de le mettre à l'abri, sonnant la retraite, plus sans doute par fatigue de la nuit de combats que par peur de le voir blessé. Il était temps de se replier de toute manière, et combattre plus de 6h de rang ne rimait à rien sauf à épuiser les carcasses des hommes déjà fourbus. Rien ne sert de courir...

Le repli fut aussi bien organisé que l'attaque, et en ordre de marche tout se passa. C'était l'avantage de disposer non pas d'une bande de pillards mais d'une cohorte de soldats de métiers. Pas de débandade, pas de courses, pas de fuite. Non. De l'ordre et de la disciple ! Quelque chose de propre et de net. Oui, forte de son fait, l'armée s'était repliée en bon ordre, après avoir porté le premier coup, battant en brèche les défenses. Presque un jeu de chat, qui harcelant sa proie, ne se satisfait pas de l'abattre du premier coup, mais joue un peu avec, avant de l'achever.

Jean était donc fier de ses hommes, oui, et de lui même, car après tout c'était sa première bataille et aucun n'avait failli. Mieux ! La bataille, l'excitation du moment et l'envie d'en découdre l'avait guérit. Il n'était plus malade au matin et pouvait de nouveau râler. Oui. Râler contre ce repli inopiné, à quelques encablures d'une victoire éclatante. Mais pouvait-il en vouloir à ceux qui protégeaient sa vie ? Non. C'était pour la forme. D'autant que le résultat de l'assaut était excellent. Les pertes était très peu nombreuses chez eux et les premiers rapports indiquaient qu'il en était de même chez les dragons. Aucune lance n'avait éclaté, et même mieux : aucune perte matérielle n'était pour l'heure à déplorer. En revanche... l'ennemi avait été décimé de moitié d'après les estimations - des pertes 5 fois plus nombreuses que chez eux d'après les comptes des hérauts.

Il ordonna une fois la retraite accomplie, que soient distribués des vivres et un peu de bière, pour que chacun prennent des forces, et fit indiquer à son capitaine qu'elle pouvait donner du repos à ses braves soldats jusqu'à ce soir sauf à certains car les bombardes allaient de nouveau faire retentir leur doux son jusqu'à la nuit tombée. Il félicita, évidemment, son capitaine, et indiqua qu'il fallait que tous le soient tant l'opération avait été bien mené jusqu'à présent, malgré la maladie, malgré les problèmes de jonctions, et de ravitaillement. Ce qui faisait de l'intendance et de la stratégie un succès plus vaste encore puisque que rien ne leur avait été épargné, pas même la chiasse.

Il faut le reconnaitre : L'union fait la force. Et de l'union sacrée que venait de former les hommes du Sud, et du déroulement des nocturnes opérations, il avait bien des motifs de satisfactions et de fierté.

Avant que de les exprimer, ces motifs, il faudrait toutefois gagner la bataille ! Et pour l'heure il n'était pas question d'y retourner. Non. Il était rincé et allait tout bonnement se pieuter. D'abord, évidemment il fallait se faire ôter l'armure de plaques qui après tant d'heures lui pesait cruellement sur les épaules. Quatre vingt kilos de métal sur le table, tout une nuit, oui ça pèse, d'autant plus lors que vous tombez de cheval... Alors indemne certes, mais fourbu pour ne pas dire moulu, comme sans doute la plupart de ses hommes qui, après un tour à la taverne du camp pour trinquer à cette première victoire - même partielle - iraient peut-être comme lui ronquer quelques heures !

Et ce soir ? Il monterai au créneau avec ses hommes.

Et demain ? Si Dieu veut, il dormirait au castel.





26/03/1462 04:07 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Primièra Companhiá Biarnesa" dirigée par Pierobero et les défenseurs de Pau.

L'idée du cheval mort m'a été soufflée par JD Tchetchenov.

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