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{RP} Bataille de Pau

Azilize
Une nouvelle nuit de bataille, une nouvelle nuit ou elle avait veiller sur ses hommes. Mais pourquoi l'ennemi la fuyait il systhématiquement. Elle avait vu tomber deux de ses hommes, légèrement blessés, mais eux avait pu frapper et elle rien. Dès qu'elle avançait les soldats ennemis fuyaient devant elle. Qu'avait elle donc de si terrible pour ça ?

Bon sans doute qu'elle rêvait, que rien de tout ça n'était vrai, mais elle n'avait rien vu alors que les autres frappaient à qui mieux mieux... non qu'elle s'en plaigne après tout, elle n'aimait pas la guerre, ni verser du sang inutilement, mais tout de même c'était déroutant.

La bataille se terminait et elle prit le temps de vérifier que tout le monde était en état de marche, puis leur donna l'ordre de rentrer au camp.


Ma fille, y'a un truc... y'a un gros truc... pourquoi tu peut pas te battre comme tout le monde ? le très haut ne le veut sans doute pas. Mais pourquoi ?

Vl'a qu'elle se parlait à elle même maintenant. La folie ambiante sans doute.

Elle vit un blessé qui geignait et elle le pris sous le bras et l'emmena dans la tente où l'on soignait les blessés. Au moins n'aurait elle pas perdu sa nuit.

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Oane
[La guerre olé l'art de tuer en grand et de faire avec gloire ce qui, fait en petit, conduit à la potence.]

Les océans scrutaient les murailles de la ville plus que les étoiles.
Deux jours de combats. Deux. Et comme jamais deux sans trois.

En certains endroits, les balistes avaient fait de gros dégâts qu'il avait été impossible aux félons réfugiés en les murs de la cité paloise de réparer tout à fait dans la journée. Et même s'ils avaient recruter de nouveaux contingents, ils ne disposaient plus guère que de paysans et d'artisans mal équipés et peu connaisseurs des batailles rangés voir des armes tout court. Vu les pertes qu'ils avaient eu, ils étaient adonc affaiblis. Dans la mesure où nous faisions le siège : ils n'avaient pu avoer de renforts de l'extérieur sauf à disposer de passages secrets. Ainsi l'heure étaient venue. Leur surnombre et leur bien meilleur entrainement finirait tôt ou tard par voir raison des indépendantistes béarnais.

La Surgères avait mené conseil avec l'état major. Ordre avait été donné de renouveler l'assaut avec vigueur sur Pau.

Les océans, cette fois juchés sur le noir palefrois et toujours sous le heaume tête d'ours avaient continuer de scruter le déroulement de la bataille. Quelques ordres par ci pour renforcer tel troupe, d'autres par là afin que le roi guerrier ne se fasse pas prendre en étau en plein cœur de la bataille, l'Oane piaffait autant que sa monture. Elle ne restait en général jamais à l'arrière, elle chargeait dans la mêlée. Et pourtant, elle resta là, les rênes dans un main sous la rondache, l'épée dans l'autre.
De temps à autre des ennemis trop zélés s'approchaient de la petite troupe à arrière constituée des civils et de blessés légers et elle combattait pour les repousser.Satanée promesse té ! Elle bougonnait de temps à autre. Puis, le silence retomba à l'aube.

La Dame de Fer approcha un brin excitée que se passait il adonc ?

Elle talonna sa monture en criant :



Laissez m'en un peu palsembleu ! Olé que je n'ai poinct pas fait casse croûte !

Trop tard : Le Tché lui apprit bien vite que les rats avaient quitté le navire par une porte de l'autre coté de la ville, en silence en silence dans leurs slips éminence vu que leur armes étaient restés sur le bas coté d'un fossé. Sans doute dan sun utime stratagème, tentaient-ils de se fondre dans la masse, de fuir incognito. Elle bougonna un rien frustrée :


Plus un seul debout ? Mesme plus de corneflex à se mettre sous la dent !

Après la farandole d'intestins, je comptais me refaire une santé avec un festin de Mirandole. Il parait que manger certaines parties de ses ennemis ça vous rend plus fort.


L'Oane de plisser les yeux taquine en tapant sur son haubert, cliquetis métallique.

Bon y'a plus qu'à faut qu'on... reprenne le castel et la mairie . allez hop hop, on plie le camp les braves, ce soer on dort dans les lits de plumes du castel !


Et oui entourée de tout un tas de beaux parleurs la comtesse-chevalière-poétesse avait réservé sa verve habituelle et faisait dans le pragmatique. Pis, ses feins la faisaient souffrir et elle rêvait déjà d'un bon bain chaud parfumée aux huiles essentielles, de plumes et de peaux douillettes, de poulardes rôties et de marcassins grillés ...

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Stradivarius.
[La Flèche du Talon d'Achille.]



Une journée au chevet du Duc.
La fatigue me gagne. Les cernes s'épanouissent sur mon visage. L'étreinte de Morphée s'empare de moi tandis que le corps de mon suzerain se meut en silence, dans l'imperceptible. Alors que je tangue d'endormissement, les cloches m'indiquent le commencement d'une nouvelle attaque. D'une nouvelle bataille. Encore une. Celle qui s'annonce des plus difficiles. La plus compliquée de toutes. Je perd la motivation. L'envie de combattre. J'éprouve de la difficulté à me tenir sur mes jambes. Pourtant, il le faut. Je me lève. Tangue à droite, puis à gauche sous la tenture de l'hôpital. Je m'accroche à elle. Au bout de tissu pour éviter de flancher, de tomber. La tête se passe au dehors. L'air raréfié me chatouille les narines et le gosier. Je tourne de l'oeil à instant et lâche ma bile au dehors. Dans un crachat sordide se mélangeant à l'odeur de chair décomposée, l'odeur de dépouilles pourrissantes que personne n'eut le temps de ramasser encore. Je tombe à genoux au sol, évacuant une nouvelle fois ce qui se trame dans mon estomac blindé de rancoeur et de mauvaises choses. Les poings se mêlent aux détritus. Je les serre. Retourné de l'intérieur. Puis, je me relève. Usant de mes dernières force pour mener avec honneur ce combat qui ne m'annonce rien de bon. L'arme au fourreau. Le casque ancré sur mon crâne. Je m'avance vers les compagnies s'amenuisant en Homme. Je regarde une dernière fois le soleil se coucher. De mauvais augure. L'horizon est rouge. Nuit sanglante s'annonçant. Peut-être ne reverrais-je plus jamais les étoiles. Peut-être que l'envoie de la lettre à Sélène est un mauvais signe qui accompagnera ma défaite. Le vent caresse mon visage. Aucunement rassurant. La bise me brise. Le froid de l'étreinte mortelle. Je garde la tête haute. Je continue mon avancée incertaine dans la brume de mon esprit. Je respire. J'expire. J'écoute les cloches sonner. J'écoute le calme avant la bataille. Point d'autres sons, à présent, que celui des respirations difficiles de chacun. Au Diable l'Avarice. Je tiendrais bon. Je crèverais en brave. Au moins, ma vie et ma mort auront un sens. Qu'importe ce que peuvent penser les autres. J'empoigne mon pommeau. Je sors la lame. L'impact du fer hors du fourreau qui fend l'air pour pointer l'horizon. Dernière poussée de puissance pour un hurlement hors de mes lèvres. L'impression que j'use là de ma dernière expiration et que j'étouffe ensuite.


-"À MOOOOOOOOORT!"

Je n'ai aucunement précisé quelle mort.
Pour quelle personne. Le doute étant assez harassant, autant tenter de donner du courage à ceux qui se tiennent fièrement à mes côtés. Et puis, la bataille commence. Les corps se meuvent. Les membres s'agitent. Les cordes vocales vrombissent dans une harmonie délicieuse. Nous sommes une armée de barbares face à une armée royale. Décomposés, nous fonçons dans le tas. Je cours, je cours vers eux. Mon visage indique là une persévérance. Un désir de faire bien les choses. Je grimace lorsque mon premier ennemi s'approche de moi. J'abat l'arme. Je brasse l'air. Je frappe d'un coup de coude, d'un coup de lame, d'un coup de bouclier. Mon armure ruissèle une nouvelle fois de sang frais par dessus celui qui a déjà perdu de sa splendeur en séchant inutilement sur mon fer. Je passe d'un ennemi à l'autre, sans faire une victime. Je tente une avancée plus profonde dans les terres dévastées. Je n'agis plus comme un Chevalier. J'agis comme l'homme que je fus jadis. Comme le gamin inexpérimenté qui n'a peur de rien. Qui ne crains rien. Qui avance dans les ténèbres, se frayant un chemin vers la mort pour lui sourire à nouveau. Je crache à la gueule de ces putains. Je veux atteindre la gueule de Roy sur son destrier. Je veux son crâne comme trophée. Pouvoir boire mon vin à l'intérieur et sentir son dernier souffle. Lui offrir ce cadeau que j'apprécie tant donner. Je suis généreux, vous le savez tous. Je le vois, au loin. Je le perçois. Homme imposant à la stature noble mais non terrifiante. C'est une fiente, pour moi. Je sens déjà mes mains se poser sur sa gorge et ses boyaux voler sur un sol tremblant tandis que ses esclaves me regarderons sans même savoir quoi faire. Mais j'y suis encore loin. Encore loin de lui.


Je me heurte à une femme.
Elle me fait tomber au sol par un simple levé de jambe. Je m'envole avant de tomber avec fracas dans la boue. Je m'enfonce dans un bain de sang. Comme celui que j'aime prendre normalement. Mais là, je me noie littéralement. Je me débats, mais rien n'y fait. Je reçois des coups de genoux. Des gens me marchent sur le dos. J'y parviens. J'y arrive. Je me relève. La femme qui se tient devant moi s'arrête un instant, me jauge du regard, me scrute de bas en haut tandis que je me tiens à genoux face à elle. Elle m'octroie un large coup de lame dans le casque qui se plie sous l'effort. Sous la force. Le nez de fer se tord et s'enfonce dans mon crâne, dans mes yeux qui se replient sous la douleur. Un second coup, le casque s'envole et se disloque avant de joncher le sol. Je suis complètement sonné. Je perd mes sensations, mes repères. Je n'arrive plus à ouvrir les yeux, à percevoir, à penser ne serait-ce que survivre encore. Ma lame est perdue dans les ténèbres. Mes mains se lèvent, et se heurte à la lame de la folle. Un doigt s'envole, puis un autre. Je tombe en arrière en gueulant, en râlant de douleur avant de recevoir le dernier coups dans ma cuisse. Je ne sens plus rien malgré l'éternité du moment qui semble me recouvrir. Je me tord à terre. Je me recroqueville sur moi-même. Je suffoque dans ma bile mélangée à mon sang. Je crache l'écarlate. Je sens mes muscles se resserrer, puis se desserrer sans que je ne puisse rien faire. Mon cerveau ne répond plus. J'émet certainement mes dernières paroles.


-"Libertad..."

De nouveau, une giclée de sang.
Je tombe dans les vapes. Je reste sans mouvoir pendant un temps certain. Je suis foutu. Mon coeur me quitte. Mes forces ne sont plus. La mort de Robert. La Mort veut bien de moi, finalement? Je vois cette lumière au bout du tunnel qui bifurque rapidement vers cette Lune et son intensité morbide. Sa fougueuse humiliation éternelle. Je me rapproche d'elle avec vitesse. Je suis totalement perdu. Le Sans-Nom saura jouer avec moi malgré toutes les offrandes que je lui aurais apporté. Il sévira simplement par plaisir, comme le plaisir que j'ai pu prendre de nombreuses fois en tuant. En torturant. En violant les principes les plus élémentaires des vertus. Je me suis fourvoyé toute ma vie. Je le sais à présent. Écouter la voix du Mal ne me conduira qu'à la déchéance perpétuelle. La Lune se fit si grande, si belle, si terrifiante. Pourtant, je m'arrête un instant. Je semble faire demi-tour, comme si je revenais sur mes pas. Je sens que l'on me tire. Qu'on l'on me dégage de là. Je suis à nouveau dans le noir. La lumière n'est plus. L'écho se répercute dans mon esprit. Je me sens mal. Je me sens terriblement mal. Je ne sais plus qui je suis. Je suis perdu dans une pièce vide de sens. Je n'ai plus rien. Je ne suis plus rien. Loque parmi les loques. Poussière dans la poussière. Personne ne se souviendra jamais plus de moi. Personne ne priera pour mon repos éternel. On m'oubliera. J'en suis certain. Et pourtant, je sens que l'on me tire encore une fois. Que l'on me dégage de ma torpeur. Je me laisse aller. Pourquoi résister? Pourquoi lutter? Pour quelles choses je puis encore me battre? Pour ma femme? Pour mon enfant? Pour mes amis? Est-ce vraiment la réalité? Je ne sais plus. Les ténèbres et le froid me paralysent complètement. Ma vie défile. Vide de sens. Je ne suis qu'un pantin. Une marionnette. Une... merde.


-"Robert. Robert. Réveille-toi. Ce n'est pas pour tout de suite. Robert."
Riwenn


[Pau. Nuit du 27 au 28 Mars. Remparts. Re-re-re-bataille]

Citation:
28/03/1462 04:08 : Vous avez engagé le combat contre une armée et les défenseurs de Pau.


Ah les femmes, quelques fois si douces, quelques fois farouches, quelques fois si belles, quelques fois superficielles.

Et il en avait la preuve le Riri en plein milieu de la bataille. Puisqu'il se retrouva nez à nez avec sa vassale de Seguenville qui faisait une séance de maquillage en plein milieu du champ de bataille, ce qui le laissa quelque peu pantois.


Quoiiiiiiiii! C'est tradition....

...féminine se retint-il de dire, sourire aux lèvres. Il fallait vraiment le vouloir pour se permettre une séance d'esthétisme en plein milieu d'une guerre. Pendant laquelle le vieux Riri n'avait pas eu le temps, ou surtout l'occasion, d'occire, ou de tenter en tout cas, quiconque ennemi se mettrait en travers de son chemin. Ils devaient croire qu'attaquer un aïeul n'estait pas de bon augure, ou quelque chose de la sorte.

Quoi qu'il en fut, Pardiac s'apprestait à repartir au combat, et tourna les yeux en direction des remparts. Il put faire le mesme constat que Eden.


Mais ils fuient!!!!!!!! Riri ils se barent comme des rats!!!!!!!!!!!
Ohhhhhhhhhhh mais non!!!!!!!!!!! NON! NON ! NOOOOOOOOOOON!
Revenez quoi j'ai pas fini de vous couper les roufles bordel de lâches de marde!!!!!!!!


Avaient-ils enfin remarqué Super Riri et pris peur ? Car oui, armé de sa cape, de son armure, de son glaive et de son écu, Riwenn avait le swag. Et cela pouvait impressionner. Mais humble comme le vieux noble estait, il ne s'en vanta pas. Il n'avait pas envie de faire de l'ombre au Roy.

Riri tu crois qu'il lui a poussé des roufles a celui ci? J'ai promis à Gilda une paire!

Pour iceux qui n'auraient pas suivi, Gilda estait la vielle peau. Pas la vieille Pau hein ! Attention !

Je me le demande à dire vrai. Parce que d'un costé, il n'a pas fui comme le reste de la troupe, mais d'un autre, son combat est loin d'avoir esté vaillant, surtout face à une damisèla.

Le Coms se gratta la barbiche, en plein dans ses pensées, l'air sérieux.

Peu importe en faict, prends ce que tu veux comme trophée de guerre.

Lui récupéra l'écu aux couleurs de l'ennemi. Et ainsi fut la victoire.

[Journée du 28]

Riwenn avait déposé son fatras dans sa tente et s'estait reposé après toute cette bataille à laquelle au final il eut l'impression de ne pas participer. Sinon en tant que symbole : Super Riri. Son trophée de guerre estait posé dans un coin, il s'en occuperait un peu plus tard. Il alla prendre un bain et fit nettoyer son armure. Il mangea mesme s'il avait toujours du mal à conserver dans son estomac ce qu'il ingurgitait.


Citation:
Vous vous forcez à manger mais rendez une partie de votre repas : vous n'avez du coup pas bénéficié de tous les apports nutritifs de votre pitance.


La journée passa très vite et il remit la "combinaison" le soir venu au cas où l'ennemi reviendrait.

[Soir du 28]

Comme de l'ennemi, il n'y avait plus trace, il en profita pour nettoyer l'écu ennemi qu'il avait récupéré. En pleine nuit. Dans un coin sombre. En plein milieu des troupes françaises. L'intelligence gasconne riwennesque n'estait plus à faire. D'ailleurs, un petit régiment (trois soldats en somme) l'intercepta sans tenter de voir son visage, le prenant pour l'ennemi vu qu'il avait son écu, et lui demanda de payer s'il voulait estre libre. Le vieil homme montra sa bourse vide, sinon d'un fromage de brebis, et fut embarqué illico presto par cette garde qui le prit pour un prisonnier de guerre et l'envoya dans les geôles de la cité paloise.


Citation:
Le vagabondage est interdit dans cette ville. Vous avez passé la nuit derrière les barreaux, comme une loque que vous êtes.


[Matin du 29 mars. Geôle Paloise]

Considéré par les forces royales comme un vagabond. Que ne fallait-il pas entendre ! Heureusement il fut nourri, bien qu'il retapissa sa cellule, malade qu'il estait.


Citation:
Vous vous forcez à manger mais rendez une partie de votre repas : vous n'avez du coup pas bénéficié de tous les apports nutritifs de votre pitance


Au bout d'un moment, parce qu'il en avait un peu marre le Riwenn, il appela la garde.

GARDE !

Oui c'est ce que le narrateur vient de dire...

Et il expliqua qui il estait afin d'estre libéré. Et avec un peu de lumière, il fut facile de le reconnoistre.


Je vous explique qui je suis, je suis Sa Grasce Riwenn de Castel Vilar de La Duranxie, noble gascon et armagnacais, je fais partie des troupes engagées contre la Vescomtat do Biarn. Il approcha son faciès d'un trait de lumière qui luisait dans la cellule. Regardez mon visage, un vieil homme comme moi ne vous rappelle-t-il rien ? Suis-je si méconnoissable ? C'est moi. C'est moiiiiiiii ! Dédé ! Il se bonifiait avec le temps. Au final, tout rentra dans l'ordre. Et à peine arrivé au camp, il eut missive de son épousée de comtessa qui demandait aux troupes d'Armanhac e Comenge de rentrer au pays.

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Héraldique européenne


























































--Libertad


Pourquoi voulez-vous que nous dissimulions l'émotion qui nous étreint tous, hommes et femmes, qui sommes ici, chez nous, dans Pau debout pour se libérer et qui a su le faire de ses mains. Non ! nous ne dissimulerons pas cette émotion profonde et sacrée. Il y a là des minutes qui dépassent chacune de nos pauvres vies.
Pau ! Pau outragé ! Pau brisé ! Pau martyrisé ! mais Pau libéré ! libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours de la seule armée legitime, les dragons du Bearn, avec l'appui et le concours du Bearn tout entier, du Bearn qui se bat, du seul Bearn, du vrai Bearn, du Bearn éternel.
Eh bien ! puisque l'ennemi qui tenait Pau a capitulé dans nos mains, le Bearn rentre à Pau, chez lui. Il y rentre sanglant, mais bien résolu. Il y rentre, éclairé par l'immense leçon, mais plus certain que jamais, de ses devoirs et de ses droits. Je dis d'abord de ses devoirs, et je les résumerai tous en disant que, pour le moment, il s'agit de devoirs de guerre. L'ennemi chancelle mais il n'est pas encore battu. Il reste sur notre sol. Il ne suffira même pas que nous l'ayons, avec le concours de nos chers et admirables alliés, chassé de chez nous pour que nous nous tenions pour satisfaits après ce qui s'est passé. Nous voulons entrer sur son territoire comme il se doit, en vainqueurs. C'est pour cela que l'avant-garde Bearnaise est entrée à Pau à coups de belier.
C'est pour cette revanche, cette vengeance et cette justice, que nous continuerons de nous battre jusqu'au dernier jour, jusqu'au jour de la victoire totale et complète. Ce devoir de guerre, tous les hommes et femmes qui sont ici et tous ceux qui nous entendent en Bearn savent qu'il exige l'unité. Nous autres, qui aurons vécu les plus grandes heures de notre Histoire, nous n'avons pas à vouloir autre chose que de nous montrer, jusqu'à la fin, dignes du Bearn. Vive le Bearn !


*Adaptation du Discours sur la liberation de Paris du général de Gaulle sur le perron de l'Hôtel de ville, le 25 août 1944
Kazz
Il écoute le haut et fier personnage. Il essaye de pas rigoler mais c'est dur.


Merci, Merci, Viva la vengeance et la guerre. On a bien compris le message, c'est le devoir de vengeance qui vous anime et le devoir de guerre. Quand c'est beau faut le dire. J'aurai jamais cru, même si faut jamais dire jamais que la vengeance faisait parti des devoirs? Elle se trouve où ct'école, ne me dites rien, st'é caché, c'est ça. Eurêka! C'est beau, c'est beau. .Il est ému. Il cache sa joie. Il en apprend tous les jours et de la bonne, en prise direct par injection des écoutilles, pffiouuu celle là c'est vraiment du lourd.

Allez rentrez chez vous, c'est fini, c'est tout, du calme, on respire, on va passer aux joutes électives, faut vivre à son temps. Certes hier c'était sympa, on a bien rigoler, on fera des beaux cailloux avec des belles lettres et tout et tout promis. On se rappellera ad vitam etaernam et sans faute. Ici eu lieu la plus belle vengeance de tous les temps, oubliez pas, c'était trop fun. On mettra un beau monolithe on fera des danses autours si vous voulez et sérieuse et tout et tout, protocole et tout le tintouin, on invitera même la fanfare.

C'est samedi, et samedi c'est Barbeuccccccccccccccc!!!!!!!!!!!!

On va faire ripaille avec les potes, si ça vous botte et cherchez des copains, z'êtes le bienvenue, mais tenue correcte exigé, on rigole, on déconne, on refait le monde en braie courte, on joue aux boules, devrait essayer c'est sympa.

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Ohhhh!!!...............................................!!!
Alarik.
Pau venait d'être perdue. Perdue face aux rebelles qui, incapables de prendre le pouvoir seul, incapables de vaincre seuls, avaient fait appel aux forces armées du Royaume de France. Alarik, sur son lit couvert de son propre sang se demandait pourquoi. Le Vicomte leur avait apporté ce que la foule avait désiré : l'indépendance. Et jaloux, ces mêmes personnes qui prônaient l'indépendance préféraient encore offrir le Béarn comme une putain à tous ceux qui voulaient s'y battre. Ne comprenaient-ils pas ? Quelle crédibilité aurait le Béarn, plus tard ? Lorsque les indépendantistes, s'il en reste, réclameraient la liberté tant désirée, qui les écouteraient ? Le Roy de France qui avait perdu force hommes et chevaux ? Oh, non. Le Béarn n'était pas libre; il s'était renchaîné docilement au Royaume, pis encore, servait maintenant à satisfaire les ambitions moribondes et la soif de sang d'un Roy imbécile.

Traîtres au Béarn, qu'avez vous fait ? Pourquoi ne pas soutenir le Vicomte, un homme bon, droit, respectueux des lois divines et au coeur sur la main. Mais non, traîtres au Béarn, vous avez préféré votre propre ambition, vous avez écouté non pas l'amour, mais votre haine, tenace, votre jalousie immonde. Guidés par quelques agitateurs jaloux d'avoir été écartés du pouvoir, vous vous êtes vendus au Roy, au lieu de soutenir votre indépendance ! Vous avez donnés vos frères et soeurs en pâture à des armées étrangères, en voyant que la majorité du Béarn suivait ce bon Andom de Louvelle et que seuls, vous ne pouviez reprendre votre pouvoir.

En entendant l'homme qui déclamait sa merde dehors, Alarik se leva de son lit, grognant pour aller jusqu'à la porte et gueuler avec son accent si particulier :


-Vous avez rien libéré du tout, bande de maltaillés fot-en-cul ! Vous avez eu besoin du Roy ! Sans lui, vous seriez encore qu'une bande de frustrés geignant et pleurant en tapant du pied comme des gamines ! Vous avez renversé un pouvoir élu par la majorité ! Vous savez comment on appelle ça, bande horde d'ignares sodomites, quand le pouvoir du peuple est souillé par la volonté de quelques hommes ? Une belle connerie ! Et les dragons, m'faites pas rire, ils ont du attendre le Roy avant de pouvoir se battre, parce qu'ils se chiaient dessus.

La colère, la haine emplissait le Véritable Serviteur du Béarn. Il n'était peut-être qu'un étranger aux yeux de cette grosse truie violette d'Eden et de beaucoup d'autres gouges, grippeminauds et autre chapon maubec, mais il servait un Béarn libre et indépendant, pas une dictature débile installée par un sottard de Roy malgripe. Il avait offert sa fidélité au Vicomte, pour lui, il s'était battu sur le mur et s'était pris une lame qui lui avait fendu le flanc, il s'était battu pour que le Béarn demeure libre, pour que Pau demeure libre. Et là, il récoltait les cendres d'un rêves de tout un peuple, à cause de quelques traîtres...

Qu'ils aillent tous au Sans-Nom pourrir sur l'enfer Lunaire ! Ces faquins de margaris ne méritaient bien que la potence et l'Enfer.

Grognant encore, le germain fit claquer sa porte pour ne plus entendre d'autres absurdités, et surtout pour éviter de faire trop entrer l'odeur nauséabonde dans sa maison. Chairs brûlées, cadavres dévorés par les corbeaux... Voilà d'autre ce qu'offrait une "libération" ? Quel délicieux spectacle, pour les Vendeurs de Morts.
Kazz
L'écoutez pas Alarik, c'est des salades de lapin, du pissenlit, même pas de quoi accompagner un bon jambon à la broche. Allez pas croire qu'ils ont gagné, ils ont tout perdu. Andom à fourni la plus belle victoire en sauvant le Béarn de leur aigreur et autre chiasse, comme dirait ce brave Jean, c'est pas de leur faute, ils font avec le peu de moyen qu'ils ont. Ils ont démontré qui ils étaient, et cela est la plus grande des victoires. Et ils vont avoir mal au cul pendant un bon moment, croyez moi. Normal qu'il rumine, on a bien vu qu'ils étaient un peu bovin, ça leur passera.

Bon c'est pas tout ça, mais une bonne choppe! Ca nous fera du bien! Je vous invite!

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Ohhhh!!!...............................................!!!
--Libertad
Tout le monde se marrait de voir deux idiots parler a une affiche...
Kazz
Kazz vit que le poseur d'affiche avoie les oreilles coupées. Un coup du camarade surement. Quel filou ce Alarik.

Vous voyez ça ne sert à rien, l'individu est sourd en plus. Ayez pitié de lui, je crois qu'il en a besoin. Prions pour lui.
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Ohhhh!!!...............................................!!!
Acar
Escoutillant les hommes palabrer, il ne put s'empescher d'intervenir : Vous avez bien petite mesmoire, mes sieurs !

Pour ne point parler des autres, je vais donc parler... De moi.
Estant resgent du Béarn, je portais allesgeance au royaume de France, fin 1461. Comme le fit avant le coms Varden, puis la comtessa Vyrgule.

Allesgeance, vous entendez !

Que le Béarn soit aidé par le royaume de France vous parait donc incongrue ?

Le jour où le roy Jean refusa l'allesgeance du coms Flex, puis rejetant le sieur Andom, l'histoire se mettait en place. Le plus naturellement du monde..

Ou est donc l'estrangeté dans tout cela ?

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Kazz
Kazz, enchanté.

Je ne crois pas avoir petite mémoire, mais si vous le dites, je ne vais vous contredire. Le Sieur Flex, je ne le connais pas. Et je n'ai jamais défendu personne et ce n'est pas aujourd'hui que je vais commencer.

Tout d'abord merci de m'expliquer votre histoire et un peu de l'histoire du Béarn, j'y suis arrivé depuis peu et par hasard et l'accueil m'a fait resté et ainsi je suis devenu Béarnais de coeur. Ensuite je défends deux idées, l'indépendance, du fait que je considère qu'une fédération est plus forte qu'une administration républicaine ce qui est le cas. Et ne considère que les lois du livre des vertus comme faisant foi. Votre régent à renier l'église par des fourberies de rhéteur et pour ma part je le considère comme félon à la couronne.

Et si je ne m'abuse, il se range du côté de la minorité des révoltés face à un conseil légitiment élu.

Alors certes le passé c'est super top, on ne peut que constater que la guerre, il n'y a rien de mieux. Et c'est ce qu'apporte toute régence indigne. Si ce n'est la guerre contre les impies et votre jean est un impie.

Et où voyez vous donc de l'étrangeté? Vous avez dit étrange, comme c'est étrange?

Mais si vous considérez qu'aller contre le résultat d'élection est un fait légitime, nous ne devons pas servir le même royaume.

Il est donc parfaitement légitime au Béarn de se retirer et même son devoir des liens vassalique qui le lie à une couronne détenu par un hérétique. Et j'inviterai chaque comté et duché à en faire de même pour son bien, à moins qu'il recouvre la raison, abdique ou fasse acte de contrition et de pénitence.

Donc que vous servez la ruse et un parjure ne me concerne point et vos histoires de Flex, je n'en ai cure et comme dises certaines sages femmes, je m'en tamponne l'oreille avec une babouche. De la souplesse sur les pattes arrières si on veut de la rigueur.

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Ohhhh!!!...............................................!!!
Veritable_libertad


Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des étouffeurs et des oppresseurs béarnais, vont former un gouvernement.

Ces chefs, ayant aspiré à la défaite de nos armées, se sont mis en rapport avec l'ennemi.

Infiniment plus que leur nombre, ce sont les perfides stratégies des francs qui nous font reculer. Ce sont les titres, les faux honneurs, les cadeaux, qui ont surpris et plu à ces chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui.

Mais le dernier mot est-il dit ?
L'espérance doit-elle disparaître ?
La défaite est-elle définitive ?

Non !

Croyez la Libertad, qui vous parle en connaissance de cause et vous dit que rien n'est perdu pour le Béarn.

Car le Béarn n'est pas seul ! Il n'est pas seul ! Il n'est pas seul ! Il a un vaste ensemble d'amis derrière il. Il peut faire bloc avec toutes les provinces voulant mettre fin à la tyrannie parisienne, il peut utiliser sans limites les immenses ressources de la Navarre.

Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de Pau. Cette guerre est une guerre européenne. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la perfidie franque, nous pourrons vaincre dans l'avenir par notre seule vertu. Le destin du monde est là.

Moi, Libertad, j'invite tous les Béarnais qui se trouvent en territoire béarnais ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les soldats et les forgerons spécialistes de la confection d'armements, à se mettre en rapport avec la Liberté.

Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance béarnaise ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.


Discours, 18 juin.
Acar
Attendez... Une eslection est toujours validée par la Couronne. Si vous oubliez ce fait, alors vous ne pourrez suivre...

Que vous soyez pour une indespendance, ceci ne me desrange pas. Surtout si vous estes loin de cette terre, qui elle, à pratiquement toujours donnée son allesgeance aux roys de France.

Loin, car comme vous l'avez constaté, donner l'allesgeance à la France n'est point parole en l'air et redoutable est sa vengeance sur des feslons.

Pour parachever vos connaissances, sur certains de nous... Sachez que je suis esgalement chevalier d'Isenduil, membre du Haut Conseil des Sanctes Armées de Rome.


Puis, il descrocha les veslins emplis de haine, les deschira...
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Kazz
Mais c'est merveilleux que la Couronne puisse reconnaître une élection. Et vous me voyez ravi que vous soyez Chevalier des Saintes armées. Dans ce cas , il n'y a plus à tergiverser, je suis d'accord avec vous.

Rome ne peut que condamner la France. Si redoutable est sa vengeance sur les félons, on ne peut la laisser faire. Elle doit être purifiée. Le cas est plus grave qu'il m'avait semblait, mais je vous fais confiance.

Mais fi, si cela est, il faut sauver Jean de la vengeance de cet état vengeur, les Saintes Armées ne peuvent laisser faire une telle hérésie. La vengeance ne passera pas! J'ai dis!


Putain de bordel de merde de Dieu songe t'il, mais dans quel merdier s'est fourrées ce brave jean. Il faut sauver le soldat Jean.
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Ohhhh!!!...............................................!!!
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