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{RP} Bataille de Pau

Lanfeust57


La veille, le 27 Mars 1462

Dans une tente pour blessés, deux personnes discutent toujours aussi âprement.
L'une est jeune, fraîche, gracile et tout en délicatesse :


_AAAAaaaaaaarg... B*rdel elle m'a pas loupé...

L'autre, plus âgé, décati... en passe de partir à la retraite, soupire avant de répliquer :

_Bah oui mais je t'avais pourtant dit que tes œufs au plat n'intéressaient pas grand monde...

Plissement de nez de la jeune Alice... décidément il l'agaçait à dire ça... C'est des pommes !! Des toutes petites pommes certes mais c'est les plus goûteuses, juteuses, savoureuses! Les meilleures quoi! Il ne connaissait vraiment rien aux femmes... C'en était à se demander ce qu'il avait fait de sa vie.

Nicolède se releva l'air grave et la regarda dans les yeux.


_Tu sais Alice, je t'ai toujours considéré comme ma fille. Je sais que je ne t'en ai jamais donné l'impression et que je suis souvent dur avec toi... Mais c'est pour t'aider à affronter ce que la vie t'offrira de pire. Sois sûre que je leur ferai payer à ces chiens de royalistes ! Je retrouverai celle qui t'a fait ça et lui sortirait les tri... (Les détails sur ce qu'il compte faire à la jeune femme ayant perforée Alice étant quelque peu sordide, je vous propose ce documentaire en attendant qu'il ait fini)


Une fois le récit terminé, Alice ne se sentait encore plus mal. Livide, sujette à quelques haut-le-cœur, elle regardait Nicolède horrifiée ne sachant pas si elle devait le remercier de vouloir à ce point la venger ou si elle devait plaindre par avance son assaillante.

_euuh... bah... Je suppose que je dois dire merci ?

Ce jour, le 28 Mars 1462

Nicolède était remonté à bloc. Apercevant un groupe d'ennemis, il chargea, bien décidé à venger sa pauvre Alice.

Il réussit à isoler un certain Guillhem et, en proie à une folie meurtrière, s'acharna sur lui, abattant son épée à de multiples reprises contre le bouclier de son opposant. Toujours plus enragé, il tapait toujours plus fort ne laissant aucune place pour la riposte. Acculé, forcé de reculer, Guillhem était en mauvaise posture quand soudain, dans un grand fracas, l'épée de Nicolède vola en éclats. Profitant de l'opportunité, le royaliste assena un violent coup de bouclier sur le crâne du vieil homme avant de le laisser sur place. Ce dernier s'effondra, grièvement blessé à la tête, son épaisse chevelure argentée maculée de raisiné.
Jurgen.
-MA FEMME ! PUTAIN ! MA FEMME !

Il avait beau se retourner, elle n'était pas là. Il la cherchait, il soulevait les corps, et, son coeur lui fit soudainement mal. Il fit une tignasse de miel enfouie sous des pierres. Il hurla. Il hurla à la mort, jamais il ne ressentit pareille douleur. Jamais il n'avait été aussi désarmé. Sa belle, sa sirène, la femme à qui il avait tout donné, était morte. Il couru, ignorant la douleur qu'il ressentait déjà depuis quinze ans, à sa jambe, et défit les pierres du corps blanc et découvrit un visage inconnu. Il soupira longuement et colla son front à celle de l'inconnue sans vie.
Ce n'était pas Darria. Mais Jurgen était épuisé. Il demeura ainsi quelques secondes, puis se releva, regarda encore autour de lui. Aucune chevelure de miel à l'horizon, mais un cri. Il se précipita vers le Vicomte.


-Vicomte ! Vicomte !

Il se mit, avec les autres, autour de l'homme le plus important du moment. Ils devaient fuir. Alors ils fuyaient. Sans avoir vraiment le choix, il suivit le petit groupe, sans cesser de se retourner.


Aux alentours de Pau, au Midi.

-Vicomte de merde ! Pourriture ! Petite tête couronnée de fiente !

La colère l'avait arraché au sommeil qu'il avait à peine pu trouver. Lorsqu'Andom écrivait la missive, Jurgen s'approcha de lui, et balança son pied vers l'encrier, le pointant de son doigt.

-J'vous préviens, s'il est arrivé quoiqu'ce soit à ma femme, je... j... J'vous égorge !

Et la fulminante envie lui reprit. Seul. Il n'y avait ni sa femme pour le contrôler, ni son Capitaine pour le raisonner. Il pourrait arriver bien des malheurs, mais le Vicomte, qui ne l'était d'ailleurs plus, demeurait sa seule chance de revoir son équipage -mort, ou vif. Lui aussi s'assit quelques minutes pour écrire. Une fois les vélins tâchés d'encre, il regarda César.

-M'reste un pigeon. j'préfère qu'vous creviez d'faim plutot qu'ma femme et mon cap'taine soient pas au courant d'tout ça.
_________________
Jean.de.cetzes
    [Pau. Dans la cité. Le 28 mars. En début d'après midi.]

Le Roi avait fait déplacé son quartier général près d'une poterne. On pouvait y voir une grande table sur laquelle étaient disposés quelques cartes et quelques rapports d'espions sur l'état des forces ennemis, leur emplacement, leur équipement présumé. Il organisait déjà avec l'Etat Major la suite des évènements et la poursuite des ennemis lorsqu'une missive, non scellée, lui fut porter pas un page, indiquant qu'un messager des rebelles était arrivé devant la cité. Il l'a lu une première fois pour lui, puis voulant être sur de la nouvelle, et souhaitant la partager, réitéra à haute voix.

Il semble, capitaines, que la guerre soit terminée. Je vais accepter cette reddition. Qu'on m'apporte trois beaux vélins, et une plume bien taillée avec de l'encre. Ainsi que de la cire.

Un godet de cahors plus tard, pour fêter la nouvelle avec les hommes autour de lui, il formula et rédigea la réponse et fit une missive au maire de Pau pour que s'achève là l'histoire du Vicomté du Béarn.

Citation:


      Jean, par la grâce de Dieu, Roi de France ;
      À César "Andom" de Louvelle & Pazzi ;

    Les hommes du Béarn et de France ont libéré ce jour la cité paloise, guidés par Dieu tout puissant. Votre défaite est actée devant lui et votre décision est par conséquent raisonnable et juste, ce qui constitue dans cette affaire une première.

    Nous acceptons donc votre reddition inconditionelle, non de Vicomte que vous ne fûtes jamais à nos yeux et selon nos lois mais de chef de guerre. Nous vous déléguons par conséquent le capitaine de l'armée des dragons qui constituera avec ses hommes votre escorte - sauf-conduit pour traverser la ville et la foule et vous rendre jusqu'à moi, ainsi que celles de vos hommes pour déposer par devant nous armes, gonfanons et objets symbolisant le pouvoir que vous aviez usurpé.


      Donnée et scellée 28e jour du mois de Mars 1462.




Citation:

      Jean, par la grâce de Dieu, Roi de France ;
      À Vitalis da Roma- Corleone ;

    Faisons savoir que le sieur César "Andom" de Louvelle & Pazzi a capitulé. Pour épargner des vies innocentes nous vous sommons donc d'ouvrir les portes du palais municipal de Pau à nos armées et de nous remettre les clefs de la ville conformément aux usages de la guerre pour qu'ainsi s'achève la bataille de Pau et que la paix soit établie.

    Que Dieu vous garde de toute action téméraire.

      Donnée et scellée 28e jour du mois de Mars 1462.





Citation:


      Jean, par la grâce de Dieu, Roi de France ;
      À Marmont ;

    La capitulation des rebelles que vous avez supporté, ainsi que votre défaite personnelle par les armes vous oblige, selon les lois suprêmes de la guerre, à venir déposer à nos pieds l'étendard de Navarre que vous brandissiez sur les murailles pendant que la bataille faisait rage.

    Nous prévalant de notre incontestable victoire et de votre indéniable défaite, nous exigeons donc que vous vous présentiez devant nous, pour procéder à ce dépôt et à la renonciation à la couronne de Navarre qui n'exista que de votre tête sans jamais la toucher.

      Donnée et scellée 28e jour du mois de Mars 1462.




Une fois rédigées et scellées, Jean remis les missives. La première au capitaine des dragons qui se trouvait là. La seconde à deux gens en armes à qui il ordonna de faire au plus vite.



édit : diverses corrections.
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Helene.blackney
[Du 26 au 27: bombardes toutes]

Deuxième assaut, jamais deux sans trois diraient certains et ils avaient raison. Sous ma tente, j'entendais le bruit des hommes et des femmes qui se préparaient pour l'assaut. J'étais prête pour ma part, techniquement car au niveau volonté, j'avais quelques craintes. Agenouillée sur le prie Aristote, je levais les yeux au ciel et dans un chuchotement, je louais Saint Michel de m'aider dans cette épreuve.

- Ô Saint Michel je vous conjure de nous protéger, le roi, mes frères d'armes, mon intendant et tous les soldats de l'armée. Avez vous papa près de vous? J'aimerais bien quelques conseils.

Vous me direz aucune chance que Saint Michel réponde...faux! Dans un halo de lumière, Saint Michel descendit en voie express. Éblouissant! Je rappelle que le manque de biscuits fait parfois halluciner.

- Oh Saint Michel! Comment allez vous? Bien?
- Bien. Ton père n'a pas pu venir, il faisait une partie de ramponneau avec Saint Georges...prive lui de prières au Mont.

- J'y penserais...vilain papa! Dites moi vous savez bien manier la lance, vous avez estropié le dragon, alors comment je fais pour que mon coup ne rate pas?

- C'est simple ma petite Hélène, tu imagines que c'est la personne que tu détestes, même si tu ne vois pas clair dans le champ de bataille et PAFFF ca marche! Une fois j'ai pensé à Saint Martin...mais ne le répète pas.

Je devais noter cette conversation, je me saisissais de ma tablette de cire et je notais *viser dans le centre en imaginant ton pire ennemi*. J'avais déjà une idée de qui j'allais imaginer.

- C'est noté Saint Michel, merci de vos conseils, et ne dites pas bonjour à papa...

Et dans une fumée, il repartit aussitôt. Bon je suis prête, je mis les gantelets, le casque, je prévenais mon intendant. Poussez vous voilà la Blackney!

Suivant les ordres du Capitaine, je me mis sur les rangs désignés, non loin de sa Majesté Jean, l'assaut était donné, le résultat était incertain jusqu'à que la lance frappe...

Citation:
27/03/1462 04:08 : Vous avez frappé Leonnie. Ce coup l'a probablement tué.

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Andom
-Vicomte de merde ! Pourriture ! Petite tête couronnée de fiente !
-J'vous préviens, s'il est arrivé quoiqu'ce soit à ma femme, je... j... J'vous égorge !
-M'reste un pigeon. j'préfère qu'vous creviez d'faim plutot qu'ma femme et mon cap'taine soient pas au courant d'tout ça.


Foutu mercenaire. Ça crâne sans cesse sans savoir se battre, ça se fait ridiculiser à l'épée par sa femme, et ça vient encore couiner comme une trainée en manque d'homme ?
Barre-toi, Jurgen, c'est pas le moment de venir me casser les pieds, où j'vais m'énerver, sérieusement.


" Calmez-vous, cervelle de moineau. Votre épouse va bien. Elle a été éloignée des combats, sur mon ordre, dès que nous avons vu qu'ils tournaient à notre désavantage. Elle est en sécurité, à Pau, et je fais tous pour que votre épouse comme tous les autres ne pâtissent pas de nouvelles exactions de ces bâtards de Francs. Alors rengorgez-vous, allez vous faire voir ailleurs pour l'instant, et revenez me tuer quand j'en aurai fini avec tout ça. Pour l'instant, ma mort ne vous servirait de rien. "
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César de Louvelle & Pazzi
Melian
[Hospital Comtal de Pau]

Plaie suturée, épaule pansée soigneusement et bloquée, et une Mélusine à qui on a passé une chemise propre, par égard pour la pudeur propre à chacun. Elle avait travaillé aussi vite que possible pour limiter les souffrances inévitables mais nécessaires malheureusement.

Et de veiller ensuite sur ses deux patients, en se relayant avec Elisa, le coeur et l'âme détruit tout autant que son pays, et terrifiée pour sa moitié et ses amis. Un simple murmure pour y pallier tant bien que mal, à la lueur des torchères qu'on a disposé pour avoir de la lumière dans le lieu barricadé.


Ô Seigneur, réconforte ces frères qui partent en guerre avec Ta grâce et protège la paix de tout mal.
Donne leur la grâce et la pureté, qu'ils bannissent tout ce qui est indigne de Tes éloges et contraire à tes commandements.
Aide-les à combattre pour qu'ils comprennent l'importance de la paix, et s'ils se laissent envahir par le mal, chasse la Créature sans Nom de leurs cœurs et freine leur colère.

Amen


[A l'aube du 28 mars, toujours à l'Hospital]

Melian s'était assoupie depuis une heure, tandis que Elisa avait pris son quart, lorsqu'un clameur démentielle passa les murs de pierre épais, la réveillant en sursaut. Elle se leva, saisit son épée, prête à protéger ses patients aussi dérisoire qu'elle puisse être, et s'en fut trouver son infirmière.

Elle la vit dans le hall d'entrée, où elle avait ouvert pour entrevoir quelque chose la planchette de métal.


- Vous allez rire, j'crois bien qu'il se sont carapatés ventre à terre.
- Pardon ?
- Le Andom et ce qu'ils restent de ses camarades, ils ont ouverts les portes et se sont enfuis.


Les clameurs de victoire se firent plus nettes.

- Mais je vois pas les deux armées dedans c'est bizarre ça quand mesme. Vous allez où ? demanda-t-elle en voyant la toubib s'en aller vers la réserve.

Melian revint avec un grand tissu enroulé sous le bras, toujours l'épée à la main.

- Il n'est pas encore officialisé, mais c'est l'occasion d'utiliser le travail de Sylvestre.

Elle monta jusqu'au grenier, et dégagea une ouverture.

- Attention quand mesme hein on sait jamais !!

Melian s'en fut indiquer à qui en aurait besoin qu'ici, ils trouveraient des soins. Elle laissa se dérouler l'oriflamme de l'Hospital du Comté du Béarn.



Une fois qu'il fut solidement fixé, elle rebarracada l'ouverture et redescendit.

- Préparons-nous.
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Anitha
La bataille de la veille fut rude, pour la Ritale en tout cas qui avait était fortement blessée, enfin morte elle avait pu apercevoir le ciel un temps, juste un temps, triste sort même la mort ne voulait pas d'elle, m'enfin peu lui importait elle reviendrai bien assez tôt.

c'est dans son plumard que l'Italienne de mauvais poile avait reçus plusieurs missives, mais une l'interpella plus que les autre, un jolie scellage, elle déplia la dite lettre, tout en buvant un breuvage affame pour contrer les douleurs, à la lecture de celle ci elle expulsa tout le liquide sur le médecin présent enfin plus précisément sur sa face. S'en suivit un rire digne d'une démente

    -"Que l'on m'apporte vélin et plume!


Elle se leva d'un bond en chemise, sous les reproches du soignant mais peu lui importait cette lettre avait motivée la Ritale, et surtout l'amusée quelques peu.
Quiconque qui connaissait l'Italienne savait que sa loyauté envers Signore l'borgne et envers le vicomte était grande, et tous savait que pour elle se rendre était impossible, que voulez vous la fierté italienne... Cependant la vie d'amis était en jeu...

Citation:
De Moi, Anitha Auditor Vitalis da Roma Corleone, chevalier Loyal de Signore de la Mirandole, défenderesse des intérêts du Vicomte Signore Andom.

A Vous Roy de France.

J'ai bien reçus votre plis qui m'a fait doucement rire, vous parlez de paix alors que c'est vous et uniquement vous qui apportez ici à Pau malheur et drames.

Mais soit voici les clés de notre cité, priez pour votre âme que le Très Haut ne l’envoi pas dans l'enfer lunaire (qui est pour moi votre place).

Fait à Pau le 28ème jour de mars 1462.

Anitha Auditore Vitalis da Roma-Corleone.


Oui malgré le fait qu'elle soit une garce, une soit disant catin, sorcière et tout le tralala elle avait une conscience et ce choix même si il fut difficile, était une évidence.
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Tchetchenov
Le 27 mars 1462, après la seconde charge des Dragons :

Lourdes pertes après cette seconde charge.
Enfin, lourdes...à relativiser si on compare aux dégâts qu'a subi l'ennemi en deux jours.
Les blessées les plus importants dans l'armée "Hic sunt Dracones" furent subis par les Dragons, envoyés en première ligne, galvanisés par la fureur des combats.
Les civils avaient aussi subis des pertes, mais aux blessures moins profondes.
Quelques jours de repos, de bons potages au pain et au maïs et il n'y paraitrait plus.
Déjà, d'autres blessés légers revenaient déjà dans les rangs.

Pour la troisième attaque, le Commandant innova en incorporant un détail qui serait la marque des traditions guerrières des Dragons.
Il prit une flasque d'alcool fort et il en imbiba un chiffon. Il frotta le chiffon sur la lame, comme pour la désinfecter, puis il y mit le feu. La flamme n'était pas réellement destinée à brûler l'adversaire mais il comptait l'effet pour impressionner aussi bien les citoyens béarnais sous son commandement que l'adversaire quand il allait les charger sabre au clair.

Avec son épée enflammée pointant le ciel de la nuit, il fit un dernier discours d'encouragement auprès de ses troupes juste avant l'assaut :


Mes Sœurs ! Mes Frères !

Cette Nuit est la nuit des nuits !

Ce soir, nous repartons à l'assaut !
Nous mettrons fin à cette période d'obscurantisme et de tyrannie médiévale !

Soit nous vivrons libres, soit nous mourrons en refusant des valeurs qui ne sont pas les nôtres !
Des valeurs de Dédain et d'Injustice envers les Femmes et les Hommes qui se battent pour leur Liberté et celles des générations futures !
On vous a méprisé plus que de raison !
On vous a bafoué vos droits à la parole plus que de raison !

On vous a recouvert de taxes !
Jusqu'au cœur !
Jusqu'à l'âme !
Même le pain de nos enfants est taxé pour mieux engraisser ces pourceaux qui se disent "vos seigneurs et maitres" !


Moi, je dis non !

Et en me suivant dans la fange, la boue et la crasse, vous avez tous dit non !
Non à cette Tyrannie !
Non à ces Injustices !


Ils ne veulent toujours pas vous entendre !
Alors retournons au combat leur décrasser les oreilles !

Ils veulent des taxes ?
Alors nous payerons cher notre Liberté !
La Liberté coûte chère et se paye toujours en sang !
Nous avons assez payé !
A leur tour désormais !


En avant !
Pour la Victoire ! La Liberté ! Et la Justice !


Puis, après avoir donné le signal de la troisième charge, le Géant d'acier courut tenant sa large épée de feu au-dessus de sa tête, poussant le rugissement des Dragons :

GROAAAAR !



Le 28 mars 1462 matin après la troisième charge :

Trois jours et trois nuits.
Il a fallu trois jours et trois nuits d'assaut successifs pour faire plier le genou à la tyrannie de celui qui se faisait appeler le Vicomte de Pau.
Et encore le succès n'était pas total : la mairie et le château résistait encore. L'armée de Pierobero était en déroute mais pas démantelée pour autant.

Au retour de l'Etat-Major des deux armées réunies, le Commandant des Dragons, encore crasseux et fatigué des combats successifs, fit le point avec le Roy et Oane de Surgères, Capitaine de l'Armée Royale.


Pointant son doigts sur les cartes, il fit son compte-rendu :

...La compagnie de Pierobero a eu de lourdes pertes dans ces ruelles entourant la mairie...Ce qui l'a forcé à se regrouper sur cette position défensive près du chateau.
Ce fut une brillante manoeuvre tactique de sa part : il a put ainsi sauvé l'élite de ces forces restantes tout en bénéficiant d'un tir de couverture de flèches venant du château.
Le temps qu'on regroupe nos forces, il a su évacuer son armée par les poternes suivantes...Ici...Ici...Et ici. Ainsi, sa retraite stratégique a permis de retirer le peu de son armée en bon ordre sans que ce soit une débandade totale.

Il y a quelques minutes, des éclaireurs...


Il se mit à gratouiller l'hermine posée sur son épaule.

...m'ont informé que de l'équipement lourd a été abandonné à moins de dix lieues de la capitale.
Je suppose que le Capitaine Pierobero change de stratégie :
- soit il passe en mode guérilla, attaquant nos convois de ravitaillement comme des brigands, avec ses hommes aguerris.
-soit il compte rejoindre l'Armée Legio Augusta de Ser.Panama, profitant que nos lignes soient trop étendues pour être un filtre efficace...


Connaissant le terrain, je suggère alors d'appliquer la stratégie suivante...


C'était alors qu'un messager ennemi arriva.
Le Commandant recouvrit aussitôt les cartes et laissa le messager - sous bonne garde - faire son office.


Le Roy lut la missive.
Puis prit la parole :


Il semble, capitaines, que la guerre soit terminée. Je vais accepter cette reddition. Qu'on m'apporte trois beaux vélins, et une plume bien taillée avec de l'encre. Ainsi que de la cire.

De sa plume, il écrivit avec rapidité et dextérité. Il tendit ensuite une missive au Commandant des Dragons.

Vous avez vos ordres, Commandant.

Le Géant prit la missive royale et comprit sa mission : escorter les prisonniers sains et saufs de toute vindicte populaire à travers les campements et les rues de Pau.

Sous Votre Commandement, Votre Majesté.

Un dernier salut militaire en frappant son torse de sa main gantée d'acier et il sortit à la rencontre de ses Dragons.

Le Roy nous fait l'Honneur d'escorter les prisonniers.
Alors je vais être clair : je ne veux pas de vagues.
Ce sont des prisonniers de guerre. Nous ne sommes pas des barbares.
Traitez-les bien et rappelez-vous que vous aurez pu être à leur place si le sort des armes avait joué en notre défaveur.

Ishtara, tu m'accompagnes et tu me secondes dans cette opération.
Murlok restera ici pour gérer la Compagnie durant mon absence.


La troupe suivit alors le messager, en prenant garde de ne pas tomber dans une embuscade. Quelques lieues plus loin, le campement de l'ancien Vicomte déchu était proche mais pas en vue des Dragons.
Le messager était clair envers le Commandant : "hors de question pour lui de les conduire directement à son maitre, namého ! C'est pas écrit jambon, là !"

Le Commandant relâcha alors le messager inflexible pour qu'il aille porter la missive à son destinataire et attendit la réaction de ce dernier.


_________________
Andom
[28 mars, route Béarnaise vide, après-midi]

Le messager revînt.

" Quelqu'un t'a suivi ?
Non, sire.
Tu en es sûr ?
Trois fois plutôt qu'une, j'y ai bien veillé.
Personne ne sait ou nous sommes donc ?
Non, j'y ai encore bien veillé.
Bon. Quelles nouvelles de Pau ?
On ne m'a pas laissé y rentrer, les portes étaient encore fermées.
Et le roi ?
J'ai remis ta missive à ses gardes, sire, mais je ne l'ai pas vu.
Aucune réponse donc ?
Non.
Et les troupes ?
Des mouvements, beaucoup d'agitation, mais bien moins que les jours précédents. Tes mines sont remplies, d'ailleurs.
Bien. Va te reposer avec les autres, et... merci. Évite d'emmerder Jurgen, il n'est pas d'humeur.
"
_________________
César de Louvelle & Pazzi
Ishtara
[Dans la nuit du 27 au 28 mars.]



Même rituel depuis quelques soirs sous la tente Oursienne entre les deux Dragons. Puis au milieu de la troupe à écouter le Commandant Novi et cria à son tour.


Pour la Victoire ! La Liberté ! Et la Justice !

GROAAAAR !


Sur sa monture elle partit repensant aux promesses faites : Graver le nom de Corenn sur le corps d’Andom, Graver Anastael sur le cul de la Darria, Laisser la couronne à Helenya et le diamant à Lilly et tant d’autres. Une pensée pour l’ami de son frère qui se battait également avec les Dragons. Cette guerre aura au moins eu ça pour elle, de belles rencontres, des connaissances qui ne s’oublieront pas si vite.

Mais voila, la nuit fût calme pour elle, juste une petite bataille avec un du camp adverse et par chance son bouclier lui sauva surement la vie pendant que son homme en violenter un autre. Puis le retour au campement, fatiguée cette fois. Inquiète pour les hommes et femmes qui n’étaient pas encore rentrés cette nuit.



[Plus tard dans la même journée....]


Ishtara fit le tour du campement, des blessés, faisant un état de la situation pour la transmettre au Commandant. Une fois fait elle partie se nettoyer un peu pour ressembler à autre chose qu’un tas de poussière, sa chevelure devenue complètement grise au lieu de son beau blanc neige.

Enfin propre, elle se dirigeait vers la cantine, un petit creux, quand elle fut stoppée net par le commandant.


Le Roy nous fait l'Honneur d'escorter les prisonniers.
Alors je vais être clair : je ne veux pas de vagues.
Ce sont des prisonniers de guerre. Nous ne sommes pas des barbares.
Traitez-les bien et rappelez-vous que vous aurez pu être à leur place si le sort des armes avait joué en notre défaveur.

Ishtara, tu m'accompagnes et tu me secondes dans cette opération.
Murlok restera ici pour gérer la Compagnie durant mon absence.


Elle se redressa.

Bien chef ! A tes ordres.


Elle se plaça à ses cotés et d’un pas sur elle suivit Novi pour aller chercher les prisonniers.
_________________
Tchetchenov
Dans les environs de Pau, le même jour.

Toujours pas de "prisonniers" en vue. Le temps passait.
Les "prisonniers" devaient avoir lu la réponse du Roy et discuter entre eux. :"Se rendre ? Continuer la lutte ?"

La troupe des Dragons les attendit encore un peu.
Si les prisonniers tardaient trop, les Dragons allaient rebrousser chemin et le Roy en serait avisé. Ils n'étaient pas venus, ni équipés pour jouer à "cache-cache" ou "attrape-moi si tu peux".
Non.
Ils étaient venus pour escorter des gens blessés, fatigués et potentiellement très dangereux.
Point barre.

En attendant l'arrivée potentielle des "prisonniers", le Commadant plaisanta avec ses guerriers.


Vous vous demandez sûrement pourquoi je vous ai fait venir en forêt ?
Eh bien, c'est parce que j'avais envie de me dégourdir les jambes dans les bois !
La ville, c'est bien mais l'air frais de la campagne, c'est meilleur pour la santé !


_________________
Sandino
…Cette nuit doit être la dernière, l’affaire n’a que trop duré. Cette résolution partagée par le camp royal n’avait cessé d’enfler à mesure que le jour s’étirait. A la nuit, plus résolu que jamais la troupe composée des soldats les plus valides s’était présentée sous les murailles.

Une ligne d’acier doublée d’une ligne de combattants plus légers armés de longues perches récupérées sur les remparts et d’épées. Protégés par un bouclier humain en armure qui allait engager le combat, ils pouvaient harceler l’adversaire de leur champion en le repoussant ou en le faisant trébucher à l’aide de leurs longues perches au bout en forme de V.

Remis de sa blessure à la main, c’est dans la ligne des perchistes que Sandino a pris place. Citoyen de la république de Venise, il est rompu à l’usage de la perche en milieu aquatique, son ami Gondolo lui ayant servi de modèle. Cependant, cette nuit ne va pas être une ballade sur un « canale », des soupirs sans doute mais pas de pont pour les abriter. Ce soir, le gondolier est à pied et à bien y réfléchir le bohémien se dit qu’il a deux stratégies, dans la gueule direct ou dans le genou.

Concentré sur ces deux points qu’il a décidé de frapper, il colle à celui qui le précède et fait son possible pour l’aider, plus loin il voit la femme qui l’a blessé deux jours auparavant se faire malmener, ça gicle, ça grogne, quand soudain on sonne la fin du combat.

Le Roy crie victoire, les généraux suivent en écho, puis c’est toute la troupe qui reprend. La clameur est énorme, le soulagement général.

L’usurpateur aurait rendu les armes, le cycle du fer est terminé.

Pas mécontent que l’affaire soit terminée, Sandino en a profité pour se livrer à son jeu favoris, la dérision, en proposant ses services aux vaincus.


- épitaphes !! qui veut une épitaphe ? j’ai ce qu’il vous faut, demandez il vous sera donné !! pour celui qui a du supporté trop longtemps la présence du félon je propose « Enfin seul !! », à celui que la promiscuité de la bataille a dégouté il peut faire graver « Complet » épitaphes !! demandez votre épitaphe !!

Son manège aurait pu durer longtemps, mais le général Tchetchenov voyait la suite autrement, réunissant ses soldats il leur a ordonné de le suivre. Aux ordres jusqu'au lendemain le bohémien a suivi.
Aloys
[le 28, dans la journée, au camp du roy]

Citation:
28/03/1462 04:08 : Votre bouclier a été détruit.
28/03/1462 04:08 : Votre arme a été détruite.
28/03/1462 04:08 : Pierobero vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
28/03/1462 04:08 : Vous avez frappé Mithridate. Ce coup l'a probablement tué.
28/03/1462 04:08 : Vous avez engagé le combat contre une armée et les défenseurs de Pau.


Un vide immense. Noir, peut être, on ne sait. Plus rien. Un silence absolu. Puis, venant du plus profond, une douleur, qui monte, qui envahit toute cette immensité. Moi qui n'était plus rien, je suis cette douleur.
Un son....grognement, plainte, hurlement ? Et il y a quelque chose comme un mouvement, quelque chose qui veut bouger. Et la douleur se détache de moi, je sens la douleur maintenant, je sens la douleur et ça bouge, et ça fait un son...


Calmez vous...

Des sons humains, qui me tirent du monde des morts. Des couleurs, une forme vague au dessus de moi, et cette douleur....pitié que je revienne au néant...

D'autres sons humains, peut être....on me parle ? je ne comprends pas. Retour au noir.


- Il s'est réveillé ?

- Juste un instant.

Le noir, puis des images, et encore des sons. Fracas métallique, bruits d'explosions, hurlements, es visages aux contours précis qui apparaissent, puis s'estompent tout aussitôt. Une femme aux cheveux bruns, aux immenses yeux noirs, qui me regarde. J'ai peur pour elle. J'ai peur et je me sens plein de force et de violence. Un homme face à moi. Le choc des épées qui fait trembler mon bras, la violence en moi décuple, j'assène mes coups, l'homme s'effondre. Un nouveau choc, mon bouclier éclate littéralement. Je me retourne, un autre homme, à nouveau les épées se rencontrent, mais le coup est terrible, mon arme se brise et saute de mes mains, avant que....

Un son. Grognement, plainte, hurlement ? La douleur toujours plus intense, c'est cela l'enfer ? Elle n'en finira pas ? Pitié, faites que je retourne au néant....

Calmez vous

Bizarrement, la souffrance semble se diluer, revenant encore par secousses...

- Comment va-t-il ?

- Difficile à dire. Pas sûr qu'il s'en sorte. Les prochaines heures vont être décisives...

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Clementine


[Nuit du 27 au 28 mars, sur le champ de bataille]


Clémentine avait une peur bleue de mourir sur le champs de bataille. Elle ne s'était jamais imaginée la chose, jusqu'à se trouver au cœur de la bataille. Mourir voulait dire renoncer à l'Aloys, croquis de la vie parfaite. Elle ne voulait pas que la mort les sépare bêtement, d'un coup d'épée, et elle connaissait ses limites en matière de combat. Tout pouvait aller si vite.

Mais jamais elle n'avait imaginé cela... Pas dans ce sens là. Pas qu'Aloys puisse tomber avant elle.

Et pourtant, au cœur du combat, elle l'aperçut au loin. Il bataillait bravement, encerclé de deux hommes. Un coup qu'il donna.
Un coup qu'il prit, violent. Il valsa à terre, sous ses yeux horrifiés.

Naaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan !

Un cri, tel un déchirement. L'Agrume, comme son Aloys aimait la surnommer, prit ses jambes à son cou, se couvrit le chef de son bouclier et couru vers sa direction, toute recourbée. Déjà ses grands yeux noirs s'embuèrent. Pas Aloys. Pas lui ! Jamais elle ne pourrait lui survivre !
Le chien avait laissé son corps là, gisant, inconscient, pour aller attaquer d'autres de leurs compatriotes. Clémentine lâcha épée et bouclier et se pencha au-dessus de lui.


Aloys... Aloys... !!!


Elle prit le temps de prendre son pouls, encore présent. Elle ramassa prestement ses armes, noua son bouclier à son dos et prit son aimé sous les aisselles. Il fallait le mettre à l'abri avant qu'on vienne l'écraser comme l'herbe fraîche. Sous la colère et la panique, certaines forces peuvent se décupler. Clémentine traina son corps sans trop de difficultés. Son cœur saignait lui.

Quelques mètres plus loin, derrière un buisson, elle constata ses blessures profondes.
Aloys...

Elle encadra le visage du barbu de ses mains tout en pleurant.


Ne me laisse pas...

De ses grands yeux naissaient de grosses larmes qui vinrent s'écraser sur le visage du poète soldat. Jamais il n'avait fait naître la tristesse dans ces yeux là. Jamais aucune larme n'avait coulé, depuis qu'ils se connaissaient.


Aloys, pitié...






[28 mars, au camp du Roy]


Dès que son corps était arrivé à l'infirmerie, elle s'évertua à lui apporter les soins nécessaires. Elle s'occupa de chaque couture. Pas un point ne fut recousu par quelqu'un d'autre. En tant qu'étudiante en médecine, voilà une chose qu'elle maîtrisait. Pour le reste des soins, elle demanderait de l'aide.

C'est au fond de ton âme que je volais voir, pas au fond de ta chair, Aloys...

Elle lui parlait, guettant chaque signe, chaque respiration avec une grande appréhension.
Et s'il ne s'en sortait pas ?


Elle tenait sa main, perdue dans ses pensées, alors que certains venaient et allaient, pour prendre des nouvelles ou faire leurs propres diagnostics à deux écus. Elle veilla sur lui jusqu'à l'épuisement. Elle n'avait pas sommeil. Elle n'avait plus rien du tout, que cette peur au ventre, cette sensation de vide, l'appréhension du lendemain.

Elle se souvint des ces mots, à Tarbes, quelques jours plus tôt. Quelque-chose qu'il devait lui dire, mais ce n'était ni le moment, ni le lieu. Elle avait réclamé qu'il la divertisse pour apaiser sa curiosité. Et maintenant, peut-être qu'elle ne le saurait jamais.

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Gauttier
[Même quand on veut, on ne peut toujours.]

Les blessés s'amassaient et jusqu'ici Gauttier avait réussit à plutôt bien encaisser les coups, usant de plutôt de son esprit plutôt que de ses muscles pour rester en vie.
Ses sœurs étaient tombées, mais vivantes et entre de bonne main. Tout comme son frère. Puis l'annonce de la mort de leurs Père. Gauttier refusait d'y croire. L'ennemi était doué pour sa désinformation et sa diffamation. Après tout que devait on attendre d'autre d'eux ?
Dés le début, il savait pertinemment que son manque d'expérience, l’empêcherait d'accomplir des faits d'armes extraordinaire. Mais il devait donner le changes.
Demain aurait lieu un nouvel assaut et le jeune homme était prit d'une grande lassitude, mais il fallait continuer à combattre, à combattre pour la Vicomté.

L’ambiance était assez survolté. Gauttier était préparé près à en découdre cette fois. Il était décidé à ne pas rentré de la bataille sans trempée sa lame dans la chaire d'un adversaire. Oui, il pensait être préparé à tout...enfin presque.
De la pénombre sortit une espèce de vieille folle. La folie pouvait se lire sur son visage déformée par la haine et sans doute l'abus de substance altérant les sens. Elle brandit son épée. Le jeune homme se protégea avec son bouclier qui vola en éclat.
Puis s'engagea, un combat à l'épée. Il n'y a pas que la laideur de la sorcière qui repoussait le jeune mais aussi l’haleine fétide qui s'échappait de la bouche de cette femme. Du moins si on pouvait appeler cela une femme.
On pouvait reconnaître une chose... c'est qu'elle était doué à l'épée.
La lame de la monstruosité s'enfonça dans le flanc du jeune homme assez profondément. Le sang se répandait à une grande vitesse peut être que certains organes avaient été touché. Il plia un genoux mais ne tomba pas.
Il fallait qu'il batte en retraite. Mais il avait plus d'un tour dans sa poche au sens propre et figuré du terme. Alors que la sorcière s’apprêtait à lui lancer un nouvel assaut le jeune sortit de sa poche une fiole qu'il lança au sol. Instantanément une épaisse fumée blanche se répandit accompagner d'une forte odeur de souffre qui irrita les yeux et la gorge e
Alors que la sorcière crachait ses poumons et se débattait dans la fumée, le jeune homme lui colla un grand coup de pied dans les ovaires pour la déstabiliser et puisa des ses ressources afin de prendre la fuite.
Chaque pas accentuait ses blessures mais il était hors de question pour lui de se laisser avoir par cette chose contre nature. A bout de force il dévala une pente et finit sa course à l’abri dans un buisson.

Malgré toute la bonne volonté dont on fait preuve... Même quand on veut, on ne peut toujours.
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