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[RP] Un voyage chic, gai et entraînant

Cobra.
[Quand ça fait POUM !!!!]

Nous sommes mon épouse et moi dans notre cambuse, nos corps s'épousent avec volupté après avoir subis une tempête qui n'appartient qu'à nous. La vie est belle sur le trois V. Notre fils dort paisiblement dans le magnifique berceau que notre Brume nous a fait parvenir. J'ai reçu la réponse de la Bridée Maryah, cette garce a quitté notre demeure de Genève sans payer sa dîme. Pire elle m'a envoyé chier pour me donner des cours de Flamenco.

Oui le Flamenco et moi, toute une histoire. Ma femme en raffole et me rend fou de jalousie quand elle me parle des ibères dansant ! Il va donc me falloir trouver une professeur de Flamenco à mon retour sur Genève. Mais que je ne croise pas Maryah à notre retour en France.

Nous sommes bien là Hilde Mienne.....non ?

Mes mains caressent lascivement ses côtes quand je m'adresse à elle, pour toute réponse unb] BooooooooooooOOOOOOOOOuuuuuuuuuuMMMMMMMMMm [/b]effroyable à l'extérieur.

Des cris du captain Jojo nous tirent de notre torpeur......de notre Stupeur !

On Evacue !!!!!!!! On Coule !!!!!!!!! Tous aux canots !!!!!!!!!!!

Hilde Bordel !!!!!! Vite !

Le temps de vêtir ma tenue de Sultan du désert, de porter le berceau où se trouve Hipster Alexandre, que nous nous retrouvons ma femme et moi sur le pont. Le navire craque de partout. J'avise une chaloupe et j'y dépose le berceau.

Occupes toi de Hipster.......je vais chercher Poum ! Hilde .....je t'aime !

Grimpe......!!!!!

C'est la dernière image que j'ai de ma femme et de mon fils. Je traverse tout le bateau de long en large. Pas de Poum.....pas de Brad.....ni Amandine........ni Caprino ....ma fille a disparu !

Je hurle son nom sur le bateau, me dirige vers la cale où se trouve Sakremerde, Hollandaise mes bêtes à bosses et Falcounet. Les bêtes sont affolées, je les libère de leurs entraves, le bateau craque de partout, il est temps d'évacuer.

Je ne vois plus la chaloupe où se trouvait mon épouse et notre fils, les deux chameaux et notre âne sont dans l'eau, des débris de toutes part autour d'eux. Plus de vie humaine sur le rafiot, je plonge et saisit l'encolure de Falcounet, cet âne en cet instant est ma planche de salut.

Aussi incroyable que vrai, nous n'étions pas loin de la côte, mais laquelle ? Ne me demandez pas !!!!

Et puis trou noir ...........! C'est plusieurs heures plus tard que je sens l'eau lécher mes pieds quand je reprend connaissance sur une plage de sable fin. Je me relève et pose mon regard sur l'horizon, des toits de maisons, donc de la vie. Seuls autour de moi, nos trois bêtes, point de trace de mon épouse, de mon fils ou notre fille.

Epuisé, mais vivant, dans un état lamentable je me traine jusqu'au village, pousse la porte d'une taverne et aperçoit ma fille. Mon cœur fait un Boum tout aussi violent que celui de la nuit. Elle est vivante et toute sa ménagerie autour d'elle. Nous tombons dans les bras l'un de l'autre. Elle m'explique le naufrage, l'fait que deux de nos bateaux se sont tirés dessus entre eux ......

Ta mère Poum .......!! Où est ta Mère !!!!!!!!!!!! Hipster ???????
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Hildegardeii
Le 14 septembre 1462, le homard m'a tuer

edit : Bordel ! le 14 OCTOBRE 1462 !!! pas septembre ... chuis fatiguée fatiguée....



Pire qu'un tsunami qui engloutit les terres, aussi effroyable qu'une machine à voler du jeune Léonard de Vinci qui s'encastre dans la tour du clocher de Notre Dame, ce jour fut celui où je perdis la vie.

Je me suis retrouvée sur l'eau dans une petite barque. Sans rame. Sans voile. Sans rien.
Au début Hipster Alexandre pleurait fort et j'avais tenté de voir où Cobra avait pu plonger. J'étais sûre qu'il retrouverait Poum et que tous deux rejoindraient le canot, qu'on se serrerait un peu et qu'on serait sauvés par Coeur, ou un autre des navires. Simont peut être.....

A vrai dire, je n'avais rien compris à ce qui était arrivé. A un instant j'étais dans les bras de mon époux savourant le calme d'une paix chèrement négociée et à l'autre, j'étais brinquebalée dans un frêle esquif, coincée entre des coques de bateaux, perdu dans la fumée de la poudre des canons.
Le bois malmené du V3 miaulait, la coque prenait l'eau et une immense gerbe salée s'élevait au dessus de nous pour retomber en douce glacée. Il y avait des cris, j'ignore s'ils étaient humains ou animaux mais à un moment une planche plus large que les autres s'approcha d'Hipster et moi.

Glou ?

Les dindes !

D'une main je maintins le berceau du bébé et de l'autre, penché par dessus bord, je ramais pour tenter d'approcher du radeau des dindes caliglougloute !

Glouuu... !!


Oui ! Moi aussi je suis contente de vous voir ! Montez donc ! Bécasses !!!!


Vous avez déjà tenté de choper des dindes affolées pour les faire monter à bord d'un canot pas plus large qu'une pirogue vous ?
Ces volatiles ne nagent pas ! Elles ont le cul en plomb et sont aussi connes que .... des dindes !

Au bout d'un combat qui me parut des siècles, le visage et les bras griffés de coups d'ongles et d'ailes (durs les ongles des dindes j'peux vous l'assurer), je réussis enfin à faire monter les deux bestioles.

Je me promis intérieurement de les bouffer à la Saint Naouëlle de cette année et tant pis pour Cobra, il n'aurait qu'à aller s'acheter un lapin à la con ou un chat noir. Il parait que l'un porte bonheur à bord des navires et l'autre sur les chemins en cariole... ou inversement je sais plus.

Je ne savais plus rien justement. Hipster braillait aussi fort que les dindes glougloutaient, le bateau avait disparu et un courant contraire m'entraînait loin des autres navires. J'avais beau m'époumoner moi aussi, gesticuler, faire des moulinets avec les bras... rien n'y faisait, on ne m'entendait pas !

Coeuur ! Coooeuuuuur !!!!! Je suis lààààààà !!! attendeeeez !!!! .... Je ............... je ...... JE SUIS LAAAAAAA !!!

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La nuit est tombée depuis longtemps maintenant et le tumulte du combat a fait place au silencieux clapot des vaguelettes contre le canot.
Hipster, à bout de forces, dort dans son berceau. Les dindes aussi mais pas dans le berceau, Dieu merci.
Elle sont pelotonnées, l'une contre l'autre, les plumes ébouriffées, le cou rentré et se tiennent coites.

.... Coit'..........?

Je déchire la soie de ma robe Alexandrine et tente, tant bien que mal, d'en recouvrir mon bébé. L'air humide me glace les os, je ne veux pas qu'il ait froid.
De temps en temps je lance un appel dans la nuit, j'ai toujours espoir que Cobra ou Poum aient pu trouver une solution et que le reste de l'équipage me recherche.

Ils ne peuvent pas m'avoir oubliée quand même. Coeur a dû lancer un plan Hors Sec ou un truc marin du genre... Des mouettes à tête chercheuse vont repérer ma balise et on va envoyer un poulpe dressé pour la recherche des marins en perdition, un dauphin gentil va arriver et me regarder de son oeil rond et me sourire.....

Non.

Rien.

Personne ne vient. Ni poulpe, ni dauphin, pas même une baleine.

Rien.

A un moment, j'entends Hipster se réveiller et chouiner. C'est l'heure de la tétée et instantannément mes seins réagissent à l'appel du petit par une montée de lait.
Je me hisse, avec mille précautions pour ne pas faire chavirer l'esquif et je prends mon fils contre moi. Sa petite main s'empare de mon sein qu'il presse avec toute sa petite force de petit bébé et il se met à téter voracement tandis que moi je laisse couler mes larmes.

Au moins, il crèvera pas de faim...



A un moment, je me suis endormie, Hipster toujours serré contre moi. Les dindes sont venues se lover aussi, l'une contre mon flanc et l'autre sur mes pieds.
Le temps a passé. Le jour s'est levé, ne m'apportant qu'un horizon plus vaste mais tout aussi désert. Puis la nuit est revenue.
Tout était perdu.

Ma langue était en carton, le sel brûlait ma peau, sans parler du soleil qui tapait fort encore.
Un homard sorti d'on ne sait où a sauté à l'intérieur du canot, me faisant sursauter et de rage je l'ai attrapé, j'ai arraché sa tête de la queue qui fouettait mon avant bras. Les dindes ont fait un festin de la tête se disputant les morceaux de carapace et moi j'ai dévoré la chair de la queue, comme une sauvage, morte de faim.

Hipster s'est réveillé, réclamant son dû et je l'ai remis au sein. Une chance que de ce coté là, le repas soit toujours prêt.
Sauf qu'à un moment, mon lait se tarit aussi, par manque d'eau, par manque de forces. Je n'avais plus de larmes à pleurer, mon optimisme avait coulé avec le bateau et le peu d'espoir qui me restait s'était noyé avec mon époux et ma fille...


Un haut le coeur me fit vomir le homard cru engloutit trop vite, à moins qu'il fut empoisonné... ?



Le 14 octobre de l'an 1462, je suis morte.
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Poum
Je ne sais pas papa, je n'en sais pas plus que toi j'ai coulé comme une pierre, sans Rad euhh Brad le radeau je ne serais pas là......

Je ne les ai pas vu ! Il faut prendre un canot et aller sauver ..... (nan trop facile le Willy) maman et Alejandro ..( alle alle alle Alejandro. )...


Sur le plage abandonné coquillage et crustacés.... des esquifs de bois flottants, du bois flotté aussi......mais pas de maman ...
Personne ! .. de connu ... quelques cadavres de-ci de-là, des inconnus, on ne va pas ramasser tout qui passe.. enfin c'est nous qui passons parce que les morts, ils ne bougent pas beaucoup si ce n'est les vagues qui les ballottent sur le sable.

Nous voilà avec le serpent cherchant maman et Alejandro (alle alle Alejandro.....).


MMaaaaaaaaaaaaaMMMMaaaaaaaaaaaaaaaaannnnnnnnnnnn MMmaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaMMMMMMAAAANNNNNNNNNNNNNNNNN
AAALLEJJJAAANNDRROOOOOOOOOOOOOOOO*


Papa j'ai entendu un Gaga par ici ! Ce doit Alejandro qui répond..........et maman ???

Je veux pas perdre maman ! papa trouve les !!! Lance les forces du taureau... ou du serpent mais agit !!!!!!!!


Elle secoue son père en pleurnichant.... Poum envahie de tristesse, imaginant sa vie, sans maman, sans Alejandro (alle alle alle Alejandro...), son frère perdu... sa mère disparue... son père qui ENCORE lui demande d'exécuter des miracles ...... j'espère que le Divin Alejandro sera plus doué que moi.. pour faire des choses très peu probable demandées par papa......... j'en doute.. qui sait ? Il faudra déjà qu'on le retrouve le miraculé....... et la mère avec ....

Du sable fin, laisse place à des galets, une paroi rocheuse au loin, les mouettes, la mer.... Poum à le coeur qui se serre, la griffe du désespoir engage le combat de sa fatale étreinte.
Elle a marché loin de son père, qui n'est plus qu'un point noir au loin..... (un point noir pas ceux sur le nez .. je précise quoique à cette distance..... bon je m'égare...


Aïe mi Corazon. (aïe mon coeur ) PAPAAAAA tu trouves ? une miette d'espoir dans cette question idiote... s'il l'avait trouvée il me l'aurait dit.... elle avance ver le bas de la falaise, ça lui rappelle le bon temps où l'on se lançait du haut du pic taurin, pour mourir, en famille......

Elle se fixe sur ce gaga qu'elle a entendu, Alejandro réponds c'est Poum crie son coeur...... sa bouche reste close, à cause des mouches autour des cadavres.....

D'un morceau de bois flotté, elle soulève un amas de voiles, elle prie pour que je visage de sa mère soit là dessous. Qu'elle s'éveille en souriant, .....oui elle rêve un peu pour le sourire.... mais à ce point de la situation, ça fait du bien de rêver....

Et si elle était encore en mer ? l'envie de soulever le voile lui passe.... trop de mouches.... elle grimpe sur un rocher recouvert d'algues, elle glisse entre deux rochers, elle entame en pas, impossible d'avancer le pied.... coincée... elle se met à penser, si la mer monte je vais me noyer ici..... peut-être près du corps de ma mère, des robes orientales il n'y en a pas tant, sur le navire il y en avait deux ma mienne, et celle de maman....

Elle commence à sentir l'eau froide sous ses orteils, le mer monte.........


lady GAGA Alejandro

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Poum
L'eau monte... froide, les orteils de Poum se rigidifient en se frigorifiant, le tas de voiles commence à flotter, légèrement bousculé par la houle, et si sa mère et son tant aimé et désiré frère avaient... non... impossible !

Pas maman, pas le petit héritier...après tant de tentatives pour le ne pas le faire naître qu'il meure de lui même serait ne frustration pire que la mort.. bien pire.....

Et papa qui est parti à la pêche encore...


Je suis coincée .... à l'aide ! quelqu’un m'entend ? ho hé HOHO !!! AAUUUUXXXX SECOURSSSSSSS !!!!!!!!


La panique ! Poum tire sur sa jambe rien ne vient ! juste un peu de sang mêlé à l'écume. Les requins vont arriver pour un repas offert par la maison.... aaah ils vont se bâfrer les sardines géantes , puis fuir dans les fonds marin me digérer et m'expulser, triste fin......... je deviendrai le sable sur lequel les amoureux s'embrassent.... hé hé ...

Coincée.... l'eau monte ... personne en vue ou à portée de voix... même la baleine c'est tue.. ça tue le moral..... les mouettes ne sont pas de bonne compagnie, elles n'aiment pas Poum, sauf pour la viser et déverser leur haine des hommes, de manière verdâtre.

Chienne de vie ! même Brad est parti le lâche ! il a peur de l'eau depuis le naufrage.. ou des hublots..... (en fait je m'en fous là je vais me noyer.... sous l'eau ou je vais me faire manger vivante..)

L'eau monte ... les voilent de la fameuse robe orientale qui a a mené tout le monde ici flottent autour d'elle au niveau de la taille, la mer est froide en cette saison, elle grelotte en pensant qu'elle aurait dû prendre une tenue peau de poisson à la place, des superbes tenues pour pêcher sous l'eau sont faites de cette façon dans les pays froids... elles tiennent presque au sec en plus.... pas sa robe !

(Vous ai-je dit que l'eau monte ? (en aparté ) )....




Je suis coincée .... j'ai froid !! très froid je deviens bleue là .............
...et l'eau monte l'ai-je déjà dit ? je veux bien le croire.. ça mmOOOOOnnnnte .......

Une vague lui fouette le visage, Poum se tient prête..... à mettre un coup de boule à la suivante....... et tiens la mer ! (poum a déjà tenté le coup de boule à la montagne qui ne fonctionne pas.. enfin pas du côté tête....... mais la mer c'est mou ....) Et plaf coup de boule, sa tête heurte le rocher derrière elle... une douleur lui transperce le crâne (la mer n'est pas si molle.... enfin liquide.. euhh .. enfin ... Il reste du thé ? )

Poum perd connaissance, elle rêve, de la chope volée au tournoi, de maman qui lui annonce sa grossegrossesse, leurs ébats discrets de parents adoptifs, papa qui s’appelle Brad comme le chien en mission pêche, même Brad est là (notre chien) ... mais tous les noms ont changés, les rêves sont étranges surtout ceux qui vous entrainent vers la mort.... Pourquoi tout le monde l'appelle Brenda ? c'est Poum son nouveau nom ! Qui est Becky ? Et comment suis-je partout en même temps ? suis-je un ange ?
La réincarnation ? le délire pré mortem ? post mortem ? (pré mortem avant la mort post mortem après la mort ...) les personnes concernées ne se reconnaîtront pas étant donnée que toute ressemblance de près ou de loin avec un personnage connu ou non est fortuite ! après si certains si retrouvent moi j'y suis pour rien je délire là, et je nierai, je ne dirai pas tout même à mon avocat ! pis je suis quasi morte .......


Rêverie*

Sa tête sort régulièrement de l'eau pour taper contre le rocher..... ses cheveux flottent flottent flottent (*mais pas de clown à l'horizon OUF !)

Elle s'éveille enfin très très perturbée par son rêve prémonitoire du passé.... certainement un message envoyé par la voyante de la cour des miracles, pourvue d'un wi-fille pour appeler les enfants des nazes qui l'ont consultée pour des âneries qui ne sont pas arrivées ....... au moins le S.A.V. ( service après voyance ) fonctionne bien ..... à contrario du service voyance.... je me répète mais c'est toutes ces morts auxquelles j'ai échappé, ça laisse un vide dans la tête. Si si !!!!

*Le coeur a ses raisons - saison 2, épisode 5: A la recherche de Becky (21 minutes qui en valent la peine....^^)

* Réf : ça écrit par Stephen King

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Hildegardeii
Une voix lointaine marmonne des mots incompréhensibles.
Je hausse les sourcils sans réussir à ouvrir mes yeux. C'est trop difficile, la lumière est encore trop vive et m'éblouit, même à travers mes paupières.

Despierta...... doña Hildegar..... La luz Ariciaa, alumbrala ! Mira, que se mueve !
(réveillez vous.... Dame Hidegar.... La lumière Ariciaa, éclaire la ! Regarde, elle bouge !)


Que dit il celui là ? ...J'm'en fous, j'ai froid.

Donne moi une couverture Cobra, j'ai froid...

Un frisson parcourt mon corps, me hérissant en chair de poule depuis le bout des pieds jusqu'à la pointe de mes cheveux. Pute borgne, que j'ai froid...
J'ai envie d'attraper cette couverture et m'en recouvrir mais l'unique chose que mon corps accepte de faire, c'est trembler.

.... Quitale el traje Mourlange... Así, si, todo ... hacer pupa ! No importa que la veas nuda !
Quitate hombre ! Lo hago yo...

(Enlève lui la robe Mourlange... Comme ça, oui, tout.... Putain ! On s'en fout que tu las vois nue !
Pousse toi bon sang ! Je le fais moi-même...)


Des mains parcourent mon corps, le frictionnent. Les bras, les jambes, tout en même temps. Ca réchauffe ma carcasse frigorifiée. Ma respiration se fait moins sifflante. On fait couler un liquide chaud dans ma bouche ; je n'arrive pas à l'avaler. Ca me coule, brûlant dans le cou.

Cobra... Amore...où est Hipster ?

Je n'entends pas le petit. Dort il ? Lui as tu déjà donné son bain ? L'as tu changé ? ... C'est fou c'que tu l'aimes ce petit...

El niño no está aquí, cerquito cariño...no te preocupes...

(le petit garçon est ici, tout près chérie... ne t'inquiète pas)


Mais qui sont ces voix... ? Persifleur...? .......... Cobra ! Cobraaa !!!


Soudain je réalise que ces voix ne sont pas celles de Cobra et Poum, que les mains sur moi ne sont pas celle du Serpent et que je n'entends plus le babil de mon fils, ni ses piaillements, ni même un pleur...

Je me réveille alors d'un coup, m'asseois brusquement sur la couche où j'étais allongée, puis, je bascule mes jambes sur le coté et saute à bas de la couche. Mon coeur bat la chamade. Les muscles bandés, en position semi fléchie à la manière manière d'une combattante prête à bondir, mon regard fait rapidement le tour de la pièce pour faire l'inventaire des présents en un éclair et cherche quelque chose qui puisse faire office d'arme.

Merde ! Mon séleucide ! Raah...!!

La chambre est plongée dans la pénombre mais les deux formes de part et d'autre du lit sont bien visibles : un homme qui se redresse prestement et une femme qui sursaute, un chandelier à la main lui éclairant le visage.

Hildegar !


Ariciaa ?!! Mais que.... !


Hildegardeii !

Foutre Dieu ! Mourlange ! Mais qu'est ce que vous foutez là ?

J0der, Hildegardeii que susto nos diste !
(putain, Hildegardeii quelle peur tu nous as fait!)


Les espagnols ! Je ne suis plus sur mon canot de fortune. Je suis dans une chambre, sur la terre ferme !

Je suis sauvée !!!

Instantanément, mon corps se détend, je me redresse, réalise ma nudité et m'empare d'un drap pour m'en couvrir. Mon regard parcours toujours la pièce, affolée.

Où est mon fils ? Il était avec moi !... Et mon mari ? Et Poum ?!


Tú tranquila... están aquí... Todo está bien... Ví a tu hija ayer, estaba conmigo Hilde !
(Reste tranquille... ils sont ici... tout va bien... j'ai vu ta fille hier, elle était avec moi Hilde !)


Rassuré par mon état, Mourlange se retire sur la pointe des pieds, nous laissant entre femmes. Ariciaa s'éclipse l'espace d'un instant derrière un paravent, pour revenir avec Hipster dans ses bras et je fonds en larmes. La joie, le soulagement, je ris en même temps que je pleure, mon petit que j'embrasse, serré tout contre moi, je remercie le monde entier d'être vivante. Pour un peu je croirais en Dieu !

Ariciaa me laisse le temps de me reprendre, le sourire au lèvres, s'affaire dans la chambre et me dégote une tenue qu'elle sort d'une malle.

Nous avons à peu près la même taille et de toutes façons, enceinte comme je suis, je ne peux plus rentrer dans cette houppelande. Autant que tu en profites.

Nous rions ensemble. Vrai qu'elle est belle mon Ariciaa comme ça, enceinte. C'est drôle comme je m'extasie devant son état alors que lorsque c'était moi qui portais Hipster, je me sentais si moche... La maternité lui va bien. Elle me dit que la mienne aussi. Nos yeux se comprennent.

Elle me raconte comment, la veille, on a retrouvé la barque, échouée sur le sable, les dindes qui glougloutaient à coté, le petit endormi dans son berceau et moi inconsciente au fond.
Puis, elle poursuit, dans un français à peine teinté d'une pointe d'accent ibère.


Habille toi et descends à l'auberge. Je pense que Cobra sera content de voir que tu es sur pieds. Il va bien lui, ne t'inquiète pas, il est même parti au port, tenter la pêche à pied avec son filet trop troué. On lui a indiqué comment pêcher des poissons plus petits en faisant des mailles plus petites... Vieille technique espagnole pour rapporter plus de sardines.... Des trucs d'hommes... Ca fera fureur dans l'industrie de la pêche un jour, j'en suis sûre.

Allez va ! Mange sur notre compte, reprends des forces et repose toi au soleil. On a de la chance, il fait beau cet automne, on pourrait presque .................. se baigner !


Et elle éclate d'un rire clair en quittant la chambre pour me laisser m'habiller et profiter de mon fils.

J'enfile rapidement cette houppelande. Mes bras, mes jambes fonctionnent, rien ne craque, aucune douleur, juste une immense fatigue qui passera en mangeant, j'en suis sûre.
Le petit Alexandre semble en parfaite santé lui aussi. On s'en tire bien. Reste à voir Cobra et Poum.

Après un bon déjeuner à base de churros (pas allégés) et de lait de vache entier (de celui qui fait une peau sur le dessus si on attend trop... les moins de vingt ans ne peuvent pas comprendre...), je me sens pleine d'énergie. Le temps de donner la tétée à mon fils, je suis prête à descendre sur le port pour trouver Poum et Cobra.

Está su hija a la playa !
(votre fille est à la plage !)


me dit un vieil hidalgo, un peu vouté du dos. Il m'indique le bout de la rue du doigt.

Foutre Dieu, elle n'en a pas eu assez de la mer ?!


La plage est toute proche, en effet. L'odeur d'iode m'emplit les poumons avec ses algues qui fermentent et j'aperçois Poum dans les rochers qui se baigne me semble t il... habillée !

Mais qu'est ce que tu fous ????!!! POUUUUMMMM !!!!
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Poum
Je me noieeeeeeeeeeeeeee !!!!!!!! Pourquoi ???????

J'ai le pied coincé.... tu vois le tas de fripes alexandrines ? Croyant que c'était toi et Alejandro je suis venue TE sauver !!!!!!!!! et alejandro .... s'il a survécu


Survécu pour un nourrisson... vécu de quoi ? il a quoi comme vécu à 2 semaines ? je suis pour la protection de la nature et tout et tout, ne vous fourvoyez pas.. mais là... j'ai beau chercher je trouve pas de vécu valant des efforts..... nan nan ....
De toute évidence la mission de sauvetage n'est pas une réussite... Une grosse vague, la tête de Poum tape contre le rocher, elle sourit... les coups sur la tête lui étant déconseillés dans son état naturel, elle pense qu'après un naufrage ça ne peut que lui faire du bien.... soigner le mal par la mal ..


Je joue à coup de boule les vagues .. je gagne pas toujours, mais c'est trop rigooooolloooooo ....... et Paf une vague.

AÏE ! Tu as vu c'est pas moi qui cherche, elles y reviennent !!!! Tu sais j'ai croisé un hombre (homme) il me parle de promenades .

Grosse vague ......

Marre de ces vagues !!! Il me dit : veut se promener sur la plage avec moi pour de petites distractions et and forget bad times as we speak under the moonlight. (oublier les mauvais moments en parlant sous les rayons de lune).

Vague ...... tête..... rocher ! si j'ai un garçon je l’appellerais Yves ... en hommage à ce rocher Tarrognesque .

Sinon je flotte la mer ne monte plus depuis des heures... elle va même redescendre ..... ne te presse pas de venir me débloquer le pied je vais attendre ... attendre que les bulots me bouffent les orteils ?
Surtout qu'il faut que je te raconte ma ballade sur la plage avec mon prétendant trop beau et romantique..


Un long jet de bile sort de la bouche de Poum.. cette allergie au romantisme va la tuer !


Si je meurs ici Adios (adieu) mi Guapo (mon beau)..

Oui Poum lui a vomi dessus mais c'est pas sa faute, pis ça hilde peut attendre pour le savoir........ parce sur le coup elle va pas venir m'aider... un homme si parfait .... ( je donne l'avis de Ariciia Mourlange et les autres coupables !!!! dont je vais retrouver les noms.......)

Elle tire et se rend compte que son pied est libre.. elle avait trop crispé ses orteils qui ne passaient plus... Poum à le niveau mental d'un minéral des fois....... un unicellulaire, un petit protozoaire...... uninueronale...

Elle se met à nager sur le sable.... (ah ben oui j'avais oublié de dire que j'étais assise sur le rocher.. le naufrage a été éprouvant... et vu que la mer est descendue à marée basse c'est plus facile... ) la nage sur sable étant peu pratique, elle opte pour la marche sur sable.....


MAMA MI ADORAZION ENFIN JE TE RETROUVE ! ( mi adorazion je crois que ça veut rien dire .... )

Elle court sur la plage de Tarragonne cheveux au vent .... vers sa mère retrouvée... qu'est devenu le point noir ? (papa au loin.. ) j'espère qu'il n'aura pas croisé un masque à l'argile ..... ce serait... non je n'y penserais pas .. non... quoique ... il va fondre se liquéfier... du coup maman va être jalouse d'un tas de boue argileuse et amoureuse en même temps ??? j'en ai connu un à qui ça n'a pas réussit mais ce que j'en dit moi ..... ( un pote grec Héphaïstos.. pis ma mère comme Pandore (la femme du pote) ... elle a le je ne sais quoi qui ... mais moi je dit RIEN !!! surtout que là c'est papa le tas de boue ne ça joue pas et je ne veux pas être mêlée à ça, j'ai mes petites choses dans mon labo qui sont tombées aux mains de Maryah je crains le pire !!! )...


J'arriveuuuuuuuuuuu.... ne crie pas tout le temps comme ça, il faut que je te raconte !!!!!!!

Et que j'ajoute TON non sur la liste des coupables........

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Hildegardeii
Bon sang amigos.... vous y comprenez quelque chose vous ?
Non parce que moi... rien du tout......

Non...j'exagère... je comprends, ou du moins j'ai la confirmation que cette fille est définitivement folle.
Déjà avant le naufrage, elle avait l'air un peu touchée par la grâce mais là, on bat des records... Il est possible qu'elle ait gobé une méduse ou une anémone de mer, un truc urticant en tout cas, qui lui a définitivement déconnecté la cervelle....

A moins qu'elle n'ait vu la Vierge.... On en avait une à un moment en Arles (note bien Cobra que j'ai mis "en" et pas "à" Arles...), celle qui criait tout le temps et taillait des p.... d'enfer, en s'excusant de le faire...
Ça doit être elle qu'elle a vue. Ça explique le romantisme soudain, les propos incohérents à propos de ballade sous le moonlight (clair de lune), les hidalgos amoureux au bout d'à peine quelques jours...

Je pose sur le sable, le couffin dans lequel Hipster gazouille et m'approche du rivage.

Poum braille. Elle est donc vivante. Au moment où mes orteils frigorifiés tentent une entrée tremblante dans l'eau méditerranéenne, elle parvient à se libérer de la faille qui retenait sa cheville. Elle brasse l'eau en grands gestes désordonnés, continue sur le sable, projetant des gerbes d'eau et de sable tout autour d'elle...

Pauvre petite chose aux cheveux roux collés sur le visage... à la robe plaquée... aux joues rougies par le froid...
Je fais abstraction de sa panique de son haut le cœur et m'empare de son poignet avec fermeté, la soutiens du mieux que je peux et la fais asseoir sur le sable.

Calme toi .. chut... ma belle... Tu as le temps de me raconter là...


J'écarte les mèches rousse et souris, tout en essuyant les grains de sable collés sur sa tempe. Je tente, si c'est encore possible, de la calmer, de faire en sorte que ses gestes s'apaisent, qu'elle souffle, inspire... que le cœur reprenne un rythme plus lent et régulier.

Je suis là... Tout le monde est là... On est tous sauvés.


Ma voix se fait plus sourde, presque un murmure, rassurante.
Le soleil est déjà haut et réchauffe le sable. Je m'assois à coté d'elle et entoure ses épaules d'un bras protecteur, tout en gardant sa main dans la mienne. Elle semble se calmer enfin... nos regards se portent vers les vaguelettes qui viennent mourir sur le sable à quelques mètres.

.... Vrai qu'on l'a échappée belle... Quand je pense qu'on était juste partis acheter une robe...


Je ne peux pas retenir un éclat de rire et je lui fais un clin d'œil complice, tout en frottant son dos pour la réchauffer.

L'an prochain... on va au Nord du Nord, ça te dit ? J'chuis sûre qu'il y a un trésor là bas aussi, des œufs de poisson russes, des pingouins et des éléphants poilus... Des pierres précieuses de toutes les couleurs, des fourrures en peau de loups de Sibérie qui feront péter de jalousie toutes les dindes du royaumes.... Et puis des gars comme celui de la Maryah qui causent aux chevaux comme toi tu causes à Brad ou à ta poule Amandine.... On trouvera de l'or noir qui brûlera des heures dans les lanternes et on illuminera tout Genève, nuit et jour.... tellement on sera riches. On trouera la couche d'eau jaune, on sera les roys du pétrole et on bouffera du caviar à la louche....
T'auras des prétendants à la pelle, des amoureux du transit et du colon et de tous les organes de ta royale personne puisque tu seras Reyne....
Tu verras ma Poumette, on n'a pas fini d'en découvrir des choses.


Au loin, la silhouette de Cobra s'agite. A t il réussi à attraper un poisson enfin ? Ou est ce juste sa main qui nous fait signe ?
Je lui réponds d'un large geste de la main. Peut être va t il ramener de quoi préparer une grillade ?

Je frotte le bas de la houppelande que m'a prêté Ariciaa pour en déloger quelques grains de sable puis la remonte pour laisser le soleil réchauffer mes jambes. Mes pieds se glissent en une douce caresse sous le sable tiède. Je repense à ce que vient de dire Poum en sortant de l'eau... et la regarde.

Il faut que tu me racontes oui. C'est quoi cette histoire de prétendant trop beau et .... romantique ?
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Poum
enfin sur le sable la main rassurante de sa mère dans son dos, lui promettant d'être reyne des pingouins, les événements reviennent à la normale Cobradèche.....

Elle regarde les vagues en pensant que vraiment c'est con de se noyer parce qu'on a oublié de se lever.... assisse sur son rocher ça lui était totalement sorti de la tête....

Elle rit avec sa mère.


L'hidalgo ? ben j'en sais pas plus que toi ! Il m'a écrit une lettre enflammée, j'en ai les doigts encore rougit....


Perverse femme comme si Poum ne savait pas que sa mère était dans el coup !!! (el = le en espagnol )


Il avait de grands yeux très clairs (exorbités qui m’inspirèrent ....)
Où parfois passaient des éclairs ( de douleurs lunaires)
Comme au ciel passent des orages. (parce que ça crée des dommages..)
Il était plein de tatouages ( pas responsable .. ben non je ne suis pas responsable de tout euh je ne suis pas responsable du tout ? ppff )
Que j'ai jamais très bien compris. (hé hé .....)
Son cou portait : "Pas vu, pas pris." (menteur il a prit !!!)
Sur son cœur on lisait : "Personne" ( encore un beau parleur ...)
Sur son bras droit un mot : "Raisonne". (ça va raisonner dans tout le royaumes l'homme qui brille du ....)


J'sais pas son nom, je n'sais rien d'lui. (j'ai rien compris )
Il m'a aimée toute la nuit, (il a tenté mais il s'est prit son moonlight (rayon de lune ) dans le séant .....
Mon Hidalgo !
Et me laissant à mon destin, ( le visage serein, ça rime ...)
Il est parti dans le matin ( je dirais à fond de train ....)
Plein de lumière ! (ouiiiiiiiiiii là où il y en avait jamais eu ....)
Il était minc', il était beau,
Il sentait bon le sable chaud, ( et il puait le popo )
Mon Hidalgo !
Y avait du soleil sur son front (qui venait de son fion)
Qui mettait dans ses cheveux blonds
De la lumière ! ( jusqu'au scalp .... ça en laisse certains rêveurs si si.... ...)

Bonheur perdu, bonheur enfui, (il est pas prêt de revenir lui......)
Toujours je pense à cette nuit (un gros gros Plug lumineux inouï !)
Et l'envie de sa peau me ronge.
Parfois je pleure et puis je songe (j'aurais dû en faire des éponges)
Que lorsqu'il était sur mon cœur,

J'aurais dû crier mon bonheur...
Mais je n'ai rien osé lui dire. ( vous oseriez vous ?? après un gros moonlight là où le soleil ne brille jamais ... la lune non plus.... d'ailleurs... !!)
J'avais peur de le voir sourire ! (C'est un coup à rester aveugle une petite semaine si le rayon touche le fond de l'oeil c'est puissant comme lumière.... pis imaginez un peu s'il a aimé, le bordel dans lequel je me retrouve .... )

On l'a trouvé dans le désert. ( c'est pas moi qui l'ai abandonné là-bas ....)
Il avait ses beaux yeux ouverts. (qui faisaient encore de la lumière...)
Dans le ciel, passaient des nuages. (dans son cul des ombres chinoises)
Il a montré ses tatouages (encooore...)
En souriant et il a dit,
Montrant son cou : "Pas vu, pas pris" (mais la lumière passe aussi par ici,)
Montrant son cœur : "Ici, personne." (j'en ai déduis qu'il me le donne )
Il ne savait pas...Je lui pardonne. (je le mets dans ma sacoche ça rime pas .... )

J'rêvais pourtant que le destin
Me ramèn'rait un beau matin (lampe de chevet en main )
Mon hidalgo,
Qu'on s'en irait seuls tous les deux
Dans quelque pays merveilleux (où il a rendu les gens lumineux )
Plein de lumière ! (ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii)
Il était minc', il était beau,
On l'a mis sous le sable chaud (pour éclairer le haut )
Mon Hidalgo!
Y avait du soleil sur son front
Qui mettait dans ses cheveux blonds
De la lumière ! (et oui encore c'est une énergie durable)....


Elle se tourne vers sa mère,

Tu vois pas de quoi s'alarmer . Je sais me défendre...



Chanson Mon légionnaire - Edith Piaf. détournée sauvagement,

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Poum
Toujours sur la plage, on y prend goût à cette plage.... si si c'est vrai !!!! c'est beau....

Voilà t'y pas que mon hidalgo aux yeux verts émeraude, me fait le coups du baiser volé sous les palmiers... ça en jette ein ?

Les espagnols sont des gens extraordinaires, ils remontent le Rhône !!!!!! oui... oui.. avec des navires, je visualise mal la remontée du Rhône .... on va surtout ramer là où il se jette dans la mer.... (l'embouchure mais là les emboucheries .. ça va !!) ... croyez-moi...

À moins que la navire soit tiré par une corde depuis le glacier..... moi la technologie marine...

Bien sûr personne n'a encore dit si oui ou non on prend ce Rhône.......

Je reste perplexe, une chose est sûre je ne rame pas !!!!

Mes journées passent... je garde le divin enfant.. je vagabonde sur la plage fuyant les langues gluantes qui attaquent par surprise....

La nourriture et le vin coulent à flots (surtout le vin.. parce la nourriture, elle, elle coule après beaucoup de temps au soleil.... )

Je crains que papa apprenne que Jowin m'a volé ce baiser, enfin cette intrusion baveuse.
Pire encore maman a un poète qui la courtise, papa va devenir fou, le serpent va sévir.

Vivement le départ vers l'inconnu ... il faudra encore voir ça.... on va où ?

Super organisatrice (maman) va nous trouver une destination qui en jette,
le Danemark par exemple, je veux un chien Danois, et ça sonne bien aux oneilles Danemark je trouve........

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Hildegardeii
Les Dieux avaient finalement, dans leur grande mansuétude et après mûre réflexion - qui dura bien pendant presque un mois quand même - décidé de libérer Poum de ses attaches.

Faut dire qu'elle en avait bien profité la bougresse ! A croire qu'être attachée lui plaisait.
A l'abri des regards francophones indiscrets, elle avait séduit, usé et abusé des hidalgos tarragonais.
A l'heure où je vous parle, la rouquine est quasiment bilingue et dispose d'un CAPI ès Amor latino*.

... Et croyez moi, les ibères en matière d'amour, ils s'y connaissent ! Et c'est pas les quelques jolis coeurs qu'on avait croisés en France qui sont prêt de leur faire de l'ombre.
L'été indien sur la plage tarragonaise laissera des traces mais je n'en dis pas plus sinon toutes les dindoles en mal d'affection vont débarquer là bas et sal0per l'endroit en bétonnant la côte.

Ce naufrage donc, n'en fut pas un complètement. Nous récupérions la totalité de nos pertes sous la forme d'un gros magot trouvé dans un coffre, rejeté par la mer, nous recouvrions la santé à grand coup d'huile d'olive, de tapas et de vino tinto et surtout nous avons gagné l'amitié de quelques aficionados de corridas qui promirent de monter nous voir pour le tournoi.

Nous étions prêts à repartir, caravane de chameaux, bourricot, dindes, poules et autres Brad Pitt en formation quand nos hôtes nous arrêtèrent.

No no.... Ni siquiera pensais en esto... os hemos puesto a disposición un barco pa' que lleguen en menos tiempo, el capitán ya os espera.
(non non, même pas vous y pensez... Nous vous avons mis un bateau à dispostion pour que vous arriviez plus vite, le capitaine vous attend)

Comment refuser ? Comment leur dire poliment qu'on en avait un peu soupé du bateau ?

Je cherchais un secours dans les yeux de Cobra, partagée entre la gratitude et l'impatience de reprendre la route.




*Certificat d'Aptitude Poumesque International en matière d'amour latin.
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Hildegardeii
Matinée ordinaire à bord de l'Ody Sea, navire au nom prédisposé aux catastrophes, empoisonement au sirop de fraise.... (promis Odysée, on n'a pas fait exprès de tomber sur celui là).


Pendant que Cobra se débat avec son filet de pêche qui lui envoie des vélins publicitaires à lui masquer les yeux, les dames s'adonnent au journalisme....



Regardez ! Les gros titres de la gazette AAP !




"Des milliers d'hommes espagnols se rendent à la nage en suisse"


Notre envoyée spéciale est sur place, à vous l'antenne Poum !

Le micro* est tendu vers Poum par l'éditorialiste avide d'informations.

Vous avez l'antenne Poum !!!
- Et bien oui ! Chère Hilde, ici Poum Cobradèche depuis le large de Tarragone où l'exode continue...

bzzzlml krrrrrr pshiiuuiitit bzzzzzzzz....

- La ligne est coupée ! On a perdu notre envoyée spéciale !
-.......... des milliers d'hommes d'une beauté extraordinaire et une multitude de poètes se rendent avec leur petit membre vers les embouchures du Rhône. C'est un spectacle extraordinaire ! Je suis extatique !
- Ah ?!

Petit rire de dinde gloussante de la part de votre éditorialiste.

Poum ! Pouuum ! Je vous arrête tout de suite .... Vous dites "des petits membres" ?
- C'est comme une aurore boréale de testostérone marine !
- Que nos auditeurs comprennent bien... précisez !
- Oui chère Hilde...

Le micro est fourré contre le nez de l'envoyée spéciale... Il en coule d'impatiente contention.

- ... leurs membres ont tendance à se rétracter sous l'effet du froid...
- Seigneur !
- ... Ils n'en demeurent pas moins d'une taille plus qu'honorable, rassurez vous ! J'ai chaussé ma lunette de vision sous marine là, je vous confirme l'information !
- Aaaah ... Nos auditrices en seront rassurées, vous connaissez le gout de nos compatriotes pour la belle ouvrage !
- On distingue la formation d'un peloton de tête ! Ils arrivent à l'arrière du navire !

La journaliste ouvre de grands yeux avides de connaissances et des oreilles itou.


- Ah ! Des courants les entrainent ! Mesdames ! A vos filets, ça peut changer à tout instant !

- Ah c'est donc cela le fameux courant alternatif ?
- Oui ! Absolument !.... Mais j'aperçois au loin, les femmes de Tarragone qui pleurent leurs chers disparus, les bras tendus vers le large.
- On dit que si on leur touche les tentacules ils peuvent vous paralyser... Confirmez vous cette information Poum ?
- Bien pire ! Un seul regard !
- Un regard ?!
- Oui chère Hilde, ils hypnotisent et ensuite usent de la tentacule
- Comment veux tu ? Comment veux tu ????
- Il font des trucs à faire palir les plus audacieux adeptes des OGM** ! C'est époustouflant !
- Ils sont donc unitentaculaires et hypnotisants.......... intéressant ! quelle avancée pour la science que cette découverte !!
- Oui et ils ont une masse gluante... C'est sûr là que tu t'y colles !
- Que je m'y colle ?! ... De si loin ? Je vous rappelle que je suis aux studios de radio Genève !
- ... C'est le post it du passé...
- Poum ! juste une question ... pourquoi est ce que c'est TOUJOURS moi qui m'y colle ? les auditrices ne pourraient pas se trouver collées aussi sur les plages d'Arles ? ... Voire les auditeurs.... ?

La journaliste hausse les sourcils, deux fois, pour marquer visuellement la connivence avec l'auditeur à l'autre bout du poste qui ne peut la voir.

- Non Hilde, le "Tu" était utilisé de façon généraliste, je m'emporte ! L'enthousiasme ! Les auditeurs concernés vont devoir se trouver un sacerdoce
- Dites nous en plus ! Un sac à dos ?
- Chers.... Chers auditeurs, des mouettes drones envoyée par l'infâme Hobb nous envoient des images de scènes... censurées par l'église romaine !
- Censurées ?
- Oui censurées !
- Foutre Dieu ! Dites nous en plus ! Vous qui êtes sur place, vous devez bien voir ce qui se passe ?!

La journaliste bat des cils, l'oeil humide et la main tremblante crispée sur le micro qui coule comme jamais... avide de savoir (la journaliste, pas le micro).

- J'ai pu voir, c'est chaud ! des hommes qui nagent comme un bancs de sardines en osmose, c'est surréaliste !
- Dites nous en plus poum ! nous brulons de savoir ! Les grilles du studio vont être arrachées par les auditrices en délire ! Et je ne parle pas des hommes. Certains papistes en jettent leur mitre dans le lac !
- Tous les visages sont tournés vers la mer... J'aperçois Jowin ! Mon amoureux tarragonais ! Il est en mauvaise posture !
- Oooh !
- ... Rattrapé par un inverti je crois !
- Diable !
- OoooOOOH ! Il ne peut se défendre sans se noyer !!
- Poum ! Vous pensez qu'il va l'encu...mmffmrler ???!!
- OooOOHhhh !
- Naaan !
- Sii... Oooh quelle magnifique création de la nature... Une reproduction marine d'invertis...
- C'est beau...
- Oui ... ouiii je suis émue excusez-moi snniirrrfflll
- L'avantage c'est que ça ne se fait pas à sec !
- et on a comprsi comment ils se reproduident (pitain d'atéle au doigt)
- Donc à l'instar des saumons ils remontent le Rhone pour frayer à Genève ?
- Oui Hilde, ils commencent même en mer.
- Ils s'échauffent comme qui dirait ....?
- Je vais frayer !

L'envoyée spéciale attend avec impatience nous laissant pantelants...

- Han ! Poum ! Vous ? Frayer?! vous m'effrayez ! ... Vous mé fréyé !........ au passage, vous aurez noté mon excellent accent espagnol peaufiné ces dernières semaine en Costa Brava... mmmh....
- Oui je vais tenter l'expérience pour l'information... et la science ! Tout sera dessiné, repris sur des croquis
- Des croquis ! Des croquis ! La foule est en délire Poum ! Nous sommes pendus à vos lèvres...
- Le récit de mes frayage sera publié...
- ... du haut....
- Merci Hilde... Le bas est en préparation il répète pour le grand moment
- Que ne ferions nous pas pour informer nos auditeurs ! on sait désormais comment les invertis se reproduisent ! Battez des lèvres Poum ! Au bord de l'eau, ça les attire !
- Je frétille Hilde je frétille !
- On va voir les plages recouvertes d'écume, une mousse envahira le sable... Ce sera d'une poésie insoutenable !
- Je suis déjà pleine d'écume.
- Eloignez les enfants !
- Et les femmes d'abord !
- Poum ! gardez surtout votre masque de vision sous marine ça promet d'être passionnant.
- Cher Hilde sans mon tuba je serais vite noyée par la masse de mâles. Soyons sérieux...
- ChèrE ... ChèrE Hilde... Jusqu'à preuve du contraire.... je....
- ... J'ai des bouées de secours !
- Oh ! la station radio de Genève est riche..elle vous fournira un équipement muni d'un tuyau de type scaphandrier pour la suite !
- Fendu
- Des bouées fendues ?
- Non le scaphandre de fraie... Une fois au fond il faut retirer l'obturation vaginale... ou anale...
- Pute borgne, je vais leur dire de prévoir des essuie-glaces pour mieux voir en cas d'éjaculation laiteuse aveuglante ! En attendant, ne buvez pas la tasse !
- C'est prévu il y aura des eautilateurs.
- Pardon ?
- Des ventilateur sous marins donc...
- ....
- C'est un évènement unique !
- Quel progrès........ quel progrès ! mais jusqu'où s'arrêtera t elle ?!
- Heu...Genève !
- Ah ! oui .. évidemment... et bien chers auditeurs, nous savons désormais comment les invertis se reproduisent et que l'invasion de Genève est imminente....
- .......Faut que je me trouve une ou un coéquipier pour le tournoi
- Quel rapport ? Vous délirez Poum !
- Aucun, je lance un appel aux auditeurs. Merci à tous !........... Et je vous rends l'antenne.......
.............. Heu t'es entrée dans l'équipage ?

- et bien c'était notre envoyée très spéciale, Poum Cobradèche, à bord de l'Ody Sea... à vous les studios !
- Oups, j'étais encore en ligne ?
- Oui !
- Zut !

L'envoyée très spéciale sourit de toutes ses dents blanchies à la chaux espagnole.

- ... et non je ne suis pas dans l'équipage. Vous pouvez cesser de sourire, il ne vous entendent plus !
- Ah ? Ya pas l'image ?
- Non ! Par ondes... Une interview radiographique quoi.
- Aaah... J'ai un physique de radio."

Le capitaine Korokotta, dict Pana, entre dans le mess.

- Qué pasa ?
- Nada.
- Nada.
- Toma ! Un fondo musical. Quiereis una peta ?








* sorte de sceptre élégant, de forme phallique, monté sur canne d'acier de Tolède, qu'arborent les nobles en Ibérie équatoriale lors de leurs sorties maritimes (cadeau du poète Gahieta, dict le "Biscuit")

** Orgasmes Grandioses et Multiples

_________________
Poum
La mémoire de sa mère l'étonnera toujours !!!!! retranscrire toute l'émission avec brio c'est du génie !

Elle attrape le micro pour un démenti. et un scoop


Mère chères auditrices affamées de saveurs ibères, je vous informe que j'ai un SCOOOPPPPPPPPP !!!!

La minute de suspens obligatoire ..... espace publicitaire


La boulangerie Les miches de Poum sera ouverte dès le retour de la précitée à Genève, elles sont délicatement farinées, croustillantes, fondantes, gourmandes.
Les miches de POUM
pour 10 écus un encart publicitaire vous sera donné dans un message afin de vanter vos produits locaux, pensez à vos ventes chers artisans....

En effet j’apprends par Korokotta que les hidalgos iront ensuite pondre en écosse ce qui ne me surprends moins, apparemment la fraie se fera à Genève mais la ponte en écosse.

Attention c'est un produit de luxe éphémère ! Il n'y en aura pas pour tout le monde ! Une ponte d'hidalgo vaux son pensant d'or, bien entendu il y a les petits messages trop roman.... bbeuurukkkkkkkkk pluuubbbbsss ... cette allergie me tuera ....inclus, les ballades sur la plage, les palmiers écossais......euh, le je te suivrais au bout du monde ! Notre amour est Eternal, les je t'aime. Pour un modique supplément vous pourrez profiter du moonlight (rayon de lune inséré dans le fondement du bel objet acquis musique en supplément, voir liste de prix sur demande ! )


Je veux pas critiquer la qualité MAIS ...... Depuis mon départ le service après love est hors service... plus de nouvelle, donc un hidalgo est jetable, pas dans les latrines svp ça les bouche, ni le puits, celui où l'on attend parce qu'il va revenir au puits vite..., vous pourrez sans aucun remord le remettre à l'eau après utilisation une autre gourde l'accueillera, la gourde en peau de chèvre est très rependue en Espagne, il pourra y reprendre sa forme de mâle et sévir à nouveau.
Il y a également la possibilité de les fumer au bois de chanvre, pour plus d'information il y a une plantation illégale secrète dans la cale du navire..... mais vous n'avez pas entendu ein ????? bref .. après la fumigation il vous suffira de la découper en tranches fines, prendre du pain de chez Poum le faire griller avec amour, et déposer délicatement une rosette d'hidalgo fumé au centre. Dégustez !


Je tiens à préciser que je n'ai brisé aucun coeur à Tarragone, mes détracteurs mentent, seul le modèle Jowin à la plage a eu droit à quelques mélanges de fluides qui sont d'ailleurs restés chastes vu notre départ précipité qui nous arrangeait bien d'ailleurs !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Il a le coeur tellement brisé qu'il n'arrive même pas à écrire la pauvre !

Si j'en ai brisé d'autres qu'on me le fasse savoir je ferais le nécessaire, un envoi de colle pour corazon maison !
(corazon = coeur ibère).


Ici L'ody Sea à vous les studios !.

Poum regarde sa mère de sosléyo (travers ) comment comment??? mais coooommmennnnnnttttttttttttttttttttttttttt ??????
Pourquoi ?
Cette conversation aurait dû s’autodétruire dans les 10 secondes... Fin .......

Sur ce elle va remonter son filet et ooooOOOoooo (crie du milieu ) 2 poissons !!! 2 !!!!


MMMMMMMMMMMMMMAAAAAAAAAAA.......MMAAAAANNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN J'AI 2 POISSONS ENFIN !!!!!!!!!!! 2 !!!!!

PAR CONTRE J'AI PAS D'HIDALGOOOOOOOO, LA PROCHAINE FOIS J'AURAIS PLUS DE CHANCE!!!!


Elle huuuuurle puis de retourne pour voir sa mère à moins d'un mètre derrière elle les mains sur les oreilles et encore une nouvelle expression de visage inconnue de Poum.... une autre hihihi

Aurait-elle réussi à la vendre à Kora l'explorateur dict El gran capitan ! pour 5000 écus cette fois, je subis la crise, j'entre déflation ça ça casse vraiment ! 5000 !! pppfffffff ........


Tu vas bien môman ? c'est tes vergetures qui tirent ? un peu d'huile pour la peau ? tu as fumé avec el capitan ? papa est mort ? je te passe le sel ??? MAIS PARLE BONDIOU !!!!!!!!!!!!!!!


Elle se demande si une personne sur terre s'inquiète de savoir si elle a le coeur brisé, ça ferait bien parce que là tout le monde s'en contre fout !!! s'en tape les escalopes par terre !!!! pendant que celles de Poum frétillaient sur la plage il y si peu de temps.......... sinon ça va hihihi,

Par contre ...... MERCI de ne pas en dormir la nuit prochaine pour faire pénitence et pas de dessert, pis pas de repas non plus tiens !! et ce sera la Sainte Poum aujourd'hui en plus ! merde !

Elle se tourne vers sa mère en souriant.
La mer, la brume ..... pour finir j'aime bien la navigation c'est reposant..... et moi seule sait comme je n'ai besoin que de me faire pousser les cheveux en regardant le large ....... pourvu que ça ne gèle pas, on pourrait se prendre un glaçon des mers..... je le mettrais dans mon mojito......

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Hildegardeii
Des fois.... j'ai besoin de soutien...
Des fois, ma tête me tourne, les tympans vrillés, percés par les cris de Poum qui n'a de cesse de... jouir d'un rien....
Des fois.... je cherche même Cobra du regard pour un peu d'aide...

Mais des fois, il me tacle aussi et me frustre autant que notre fille... mais plus bas.
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Cobra.
Je me demande parfois si je ne suis pas maudit. Qu'est ce que je fous encore dans cette galère ? Entendez par là ce rafiot, l'Ody Sea, tout un programme rien que par le nom, au même titre que le nom à rallonge de notre nouveau Captan Espagnol, qui fume des herbes étranges, et balance des musiques dans les oreilles de ma fille.

Je ne vais pas revenir sur tous les détails dont vous êtes friands, brodés au point de croix par ma femme et ma fille. Je suis juste fumasse et jaloux de lire des messages de fans des deux femmes de ma vie.

Bordel, pourriez penser parfois à m'envoyer des fleurs. Genre....

Cobra votre prose me bouleverse les sens, vous êtes si charismatique !
Mais non vous n'en avez que pour les brodeuses !

Cette mise au point faite avec vous, je continue à gratter ce journal, pour moi sinon pour vous ingrats !

Il était donc temps, malgré mon envie furieuse de ne plus jamais monter sur un bateau, de quitter Tarragone et le climat doux de l'Espagne.

Eloigner ma fille à deux centimètres prêt d'un merveilleux orgasme du bel Jowin. Frustrée elle n'en est que plus désirable pour lui trouver un mari fortuné dès notre arrivée en terre Helvète.

J'ai fait part d'ailleurs d'une reprise en main sur sa conduite à notre arrivée.

- Resserrer les vis et ...
- Trouver un serrurier pour lui faire confectionner une ceinture de chasteté dernier modèle avec cinq points de suretés, croyez moi pas superflus les ....5 points !

Non mais je vous jure ! Il est temps à nouveau de sévir !
Pas plus tard que ce matin elle est entrée dans le mess bouche en cœur au moment ultime où je partais à l'abordage de mon épouse.

Je dois d'ailleurs poser ma plume Amigos afin de me faire punir, "marque un temps d'arrêt sur le vélin", non non,, "raye de me faire punir" de la punir de m'avoir fait vivre telle frustration.
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Hildegardeii
J'aime par dessus tout regarder mon époux gratter les pages de ce journal.

Pas que de celui là d'ailleurs mais là... au moment où je vous parle, il y met un telle ardeur, on sent une telle férocité dans sa façon de tirer les boucles d'un "L" ou la barre du "T" que je ne peux que frissonner à l'idée qu'il ne casse sa plume ....

... et que ce soit sur moi.

Me punir, dit il... Dois je être punie parce que je suis vilaine ou pour expier pour les presque fautes de notre fille ?

Dans son dos, je me faufile, à quatre pattes sur le lit, les jupes remontées en haut de mes cuisses pour ne pas qu'elle bruissent contre les draps.
Je descends, tête la première, comme la vipère entre les pierres chaudes des sentiers de provence, mon ventre frotte le bord du matelas avant de glisser sur le plancher.
Je rampe sans bruit sur les lattes de cèdre de la cabine, mes muscles épousant le roulis du bateau, m'approche de l'animal innocent qui écrit sa complainte d'écrivain mal aimé.

A l'attention des dames qui le lisent je chuchote dans un suintement audible pour elles seules

... écrivez lui oui.. complimentez le, envoyez lui des fleurs, des flacons de parfum entêtants, des poèmes enflammés ou une mèche de vos .... cheveux.....


Ma progression m'amène dans le dos de l'innocent qui n'entend rien le pauvre.... Il écrit... je vois la plume virevolter.... je me redresse lentement... je vais le................
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