Zezinho
Préambule HRP :
Ce topic est la seconde "continuation" de celui du même nom ouvert début décembre 2012. Pour plus de convenance spatio temporelle, son cadre RP se déroule à présent à l'Hostel de Guise à partir du chapitre quatre.
Étant donnée l'opinion souvent ouvertement critique envers certains acteurs politiques, je laisse la possibilité aux personnages visés par celle-ci de poursuivre judiciairement le mien.
Les pamphlets à haute voix devant témoins ici sont donc utilisables à la condition impérieuse de respecter le cadre de ce RP. Ainsi, comme nous ne sommes pas/plus dans un caniveau public, que les murs de l'Hostel sont propriété du perso Chlo, donc l'une des plus grandes fortunes et puissances dEurope occidentale, vous ne pouvez pas vous contenter de faire un vulgaire copié-collé sorti d'un Deus ex machina à la mord-moi-le-noeud. Mon perso faisant ses imprécations-chansons la nuit venue à l'une des fenêtres ouvertes donnant sur la place centrale de Nancy, et donnant parfois des "cours" de politique devant un parterre de jeunes étudiants, vous avez toujours la possibilité de jouer l'envoi d'un espion crédible faisant l'élève qui viendrait raconter ensuite ce que Zé déblatère. Et qui viendrait témoigner au tribunal.
Si ce cadre n'est pas respecté, autant vous dire que je ne jouerai pas à votre jeu judiciaire biaisé, parce que je n'échange pas cordialement avec les joueurs qui se prennent pour des Deus ex machina pour "pourrir" les autres. Des bisous doux. /HRP.
Chapter One : And Who are you ?*
*« Et qui es-tu ? ... »
Vous en retrouverez l'essentiel ici . Jetez-y un il, ça vaut le détour !
Chapter Two : What is dead may never die, but rises again, harder and stronger.*
*« ce qui est mort ne saurait mourir mais se lève à nouveau, plus dur à la peine et plus vigoureux »
C'est moi que revoilou ! Oué c'est comme ça que je recommence à te causer toi qui m'écoute ou qui me lit. Après plus de deux mois où j'avais disparu, t'as vu ?
Je suppose que t'as dû remarquer passe que j'arrêtais pas de parler en gargote tout le temps avant, et qu'il y avait pas foule (à part pour les élections of course) pour me tenir compagnie en grande place de Nancy...
Enfin bref. P'tèt t'auras un peu de mal à me reconnaître niveau physique. Enfin oui et non. J'ai changé. Mais je reste petit et poilu. Faut que je commence par te raconter ça : oui je suis devenu un homme, selon les critères physiques qui sont ceux des humains à l'esprit étriqué.
Mais commençons par le commencement. Au moment où on s'est quitté, un peu contraint et forcé.
J'étais alors Porte Parole, Juge et Régent de Lorraine, par volonté du duke le Mandarin qui chante bien, vu que les lorrains avaient voté à 58,4% pour ma liste FREE.
J'avais lancé les grands axes du chantier institutionnel et politique pour les deux prochains mois. J'avais posé les bases pour discuter et ensuite abroger les vieux papiers rances qui servent de lois à la Lorraine et qui la tuent à feu tout sauf doux.
Et puis... faut bien le dire. Tout ça ne s'est pas vu passe que le duke, il voulait pas gouverner en gargote contrairement à ce que je répétais depuis 3 mois devant tout le monde. Ce qui m'a fortement contrarié, mais comme je l'aime bien, le Mandarin qui chante bien, j'ai accepté bon grès mal grès de passer dans le vieux château qui sent un peu le moisi appelé Castel de Nancy.
Mais ça, c'était pas encore le pire. Le pire, c'est que j'ai très vite (au bout de deux jours quoaaa) compris que les têtes de listes adverses, malgré leur très laaaaaaaarge défaite électorale, ne voulaient en aucun cas changer une virgule de ce qu'ils « exigeaient » voir être mis en uvre.
Bon ça... passe encore, après tout je suis au moins aussi têtu qu'eux. Et sans doute me suis-je mal pris, tout novice que j'étais, pour lancer les débats au sein du conseil.
Mais ya pire. Contrairement à ce que l'une des deux racontait en gargote pour me donner le change, la plupart de leurs positions étaient archi conservatrices, refusant tous les axes politiques novateurs présents dans les objectifs pour lesquels FREE avait été élu à la majorité absolue des votes.
Dont le but rappelons le est de sauver la Lorraine de la désertification, et à terme, de la fermeture pure et simple par manque de population.
Autant l'on pouvait encore causer avec l'un, même si les idées étaient différentes, autant l'autre mettait en exergue une espèce d'idéologie si vieille, si passéiste, si vomissante contre tout ce qui est différent d'elle, qu'elle avait réussi à me faire sortir de ma légendaire bonne humeur pour lui répondre. Triste constat. De la part d'une savoyarde qui s'est fait jeter de chez elle pour essayer de gagner de l'importance chez nous en Lorraine, rejeter tout ce qui est différent et compose une si large frange de la population des Royaumes, pour notre territoire, relève presque, si ce n'est d'une forme de schizophrénie, au moins d'un paradoxe grossier.
Comment repeupler la Lorraine en excluant la moitié des personnes disponibles dans les royaumes ? Hein, quelqu'un peut m'expliquer la logique ? Tout le reste c'est de la poésie.
En tout cas ce constat m'avait mis de fort piète humeur, et ne présageait rien de bon pour le mandat.
Je ne me suis pas trompé : moi pu là, ce conseil fut un échec retentissant, dans le sens où le Mandarin qui chante bien, dégoûté de tous ceux qui l'entouraient en a eu ras le kiki, a démissionné et a lâché les rennes à l 'une des deux têtes de liste adverse, dont je je viens de te parler. Du coup il s'est fâché avec ceux de sa propre liste, trop souvent absent eux aussi. Triste.
Du coup, aucune des réformes, des profonds changements de société, attendus, plébiscités, ardemment nécessaires pour tenter de sauver le duché n'ont été promulgués.
Alors oui je n'étais pô là... mais quelle déception ce fut lorsque je l'ai appris.
Et là tu vas me dire, ben t'étais où toi, puisque tu te plains ? Toi qui avais porté si haut, si fort le souffle de l'espoir & du renouveau ? Et c'est là qu'on en vient à la suite de mon l'histoire que j'ai à te raconter.
Un matin, alors qu'il faisait un temps tout pourave, je sortais normalement de lHôtel de Guise pour me rendre, maussade, au castel de Nancy retrouver des conseillers que je ne voulais pas voir, encore moins entendre (c'est rigolo qu'une plante verte et sa copine insultent indûment les autres de dictateurs quand elle-même est incapable de comprendre et de respecter que les gens pensent, disent et font ce qu'ils veulent !), j'ai reçu -encore!- un coup sur la tête. Enfin pas au sens propre hein. Comment dire. Le butor de l'entrée de lHôtel m'avait suivit et m'a forcé à rentrer dans un carrosse pour m'emmener voir mon Seigneur et Maître qu'il m'a dit.
Ça sentait mauvais le traquenard, mais je dois t'avouer que le soulagement de ne pas aller au conseil l'avait emporté sur mon instinct de survie habituel.
Au bout de quelques temps, j'ai compris que le lieu de ma destination était peut être mon Maître, mais que c'était l'autre méchant mauvais Gremlin's, TheSpecialOne qui m'attendait.
Et anéfé, il était là, tout souriant, crâneur et imbuvable comme à son habitude, pour non pas me frapper comme depuis toujours, mais... pour me donner des chiantos. Oui des chiantos de mon Maitre.
Tu t'en rappelles ? Je voulais plus que tout devenir un être humain, être accepté comme un être humain, être un vrai humain quoa et pas n'en avoir que l'esprit politique tortueux et torturé de cauchemars la nuit.
Et comme je m'en étais douté, ce fumeux méchant Gremlin's me mit devant un dilemme à la fois simple et extrêmement cruel.
« Espèce de tocard à la mord moi le nud (toujours aimable n'est-ce pô?). Il se trouve que ton Maître en a marre de se coltiner la boule de poils que tu es. Oh certes, tu as été utile un temps : tu as permis de gagner les élections ducales et impériales à la surprise générale. Mais regarde toi : tu n'es qu'une peluche qui ne ressemble à rien, tout juste bon à attendrir ces pigeons d'électeurs. En sommes tu ressembles beaucoup aux autres politicards lorrains de mes deux, qui n'ont que leur avatar pour eux. Mais ça c'est un autre sujet.
Alors voilà : au lieu de piailler ton malheur la nuit de ne pas être aussi « normal » qu'un humain, au lieu de te ronger les sang de ne jamais pouvoir conquérir la femme de ton cur -et direct une Princesse, ah le con ! T'as vraiment pas peur du ridicule pauv' tâche ; et bien je t'offre la solution à ton problème : prends ce sachet rempli de chiantos -ceux de ton Maître-, et avale-les jusquau dernier, le tout en l'arrosant de ce breuvage alcoolisé. Lorsque tu auras finit le tout et crois-moi tu finiras le tout-, il te faudra certes du temps et de la patience, et un brin de chance aussi, mais tu auras ta chance d'être un humain à part entière selon leurs propres définitions physiques.
Oui, tu seras certes moins beau que moi qui suis la perfection incarnée sur terre pour toutes les pépé de France et de Navarre (la sal ope d'élevage d'empire c'est pas gégé), mais tu auras tout de même tous les attributs d'un homme.
Ah ! Et au passage tu pourras de nouveau être utile à ton Maître, pour faire de la politique comment dire... à un niveau plus conséquent, en étant... plus présentable. C'est que tes victoires ont crée un certain bazar Mogwaï. A ce qu'il paraît tu serais devenu l'un des cerveaux (je me marre) des gens qui dirigent ou re veulent diriger, ce qui du coup entraîne plus de responsabilités pour toi. Et ce sont ces mêmes responsabilités qui feront ton salut.. ou ta mort.
Mouhahahahahahaha ! Je te laisse tocard. J'espère bien te revoir en enfer un de ces jours ! »
Et ce sont sur ces mots énigmatiques, composant une fin presque théâtrale, qu'il m'abandonna dans un champs que je ne connaissais pô , avec ce vieux maton de Thoros pour me forcer à prendre des chiantos et de l'alcool (moi qui n'en avais jamais pris ! Et qui ne voulais jamais en prendre!) jusqu'à ce que « [je] change ou que [je] crève ». Merci Thoros pour ce beau résumé.
Le coup sur la tête dont je te parlais était donc figuré : si je devais en croire TheSpecialOne, (ou Le Mou' selon certaines de ses « conquêtes »), c'était mon propre Maître, celui qui m'a tout appris et à qui je dois tout qui me forçait à cette solution finale. Marche ou crève. Change ou disparaît. Vit ou meurt.
Mais si les chiantos devaient me sauver, me changer, alors pourquoi mon séculaire ennemi avait-il l'air si ravi que j'ai à les ingurgiter ? Trop de questions, pas assez de réponses...
Et alors qu'une fois de plus je me triturais le crâne pour comprendre léchappatoire que je pourrais trouver à cette situation pour le moins ridicule, mon esprit en arriva à cette déduction.
Avais-je une autre possibilité de devenir un jour humain ? Non, sûrement pô.
Avais-je une autre possibilité pour un jour essayer de conquérir le cur de ma bien aimée Lorraine-Luise aaaaaaaaah ? Non, sûrement pô.
Avais-je une autre possibilité qu'être ce serviteur zélé des ordres de mon Seigneur et Maître, même si celui-ci jouait un jeu pour le moins troublant avec moi ? Non, sûrement pô.
Mais étais-je autre chose que cette fichue boule de poils qui parle et pense comme un homme, étais-je autre chose qu'un clébard docile, étais-je vraiment quelqu'un bordel-de-latrines-bouseuses-qui-puent ?!
Avais-je la moindre chance de sortir de ce champs vivant si je ne m'exécutais pas? Non sans aucun doute...
Alors la solution fut vite trouvée : j'ai avalé les chiantos. Tous, un par un. A chaque fois avec une lampée de cet alcool immonde que les poivreaux aiment tant. Au début je les comptais... et puis mon petit corps et ma petite tête ont finit par tourner, voltiger dans des espaces-temps qui m'étaient inconnus jusqu'à lors. Je me souviens -mais étaient ce vraiment des souvenirs ou des purs délires?- avoir commencé à chanter, puis à vomir, puis à chanter encore, sous les coups de pieds rageux de Thoros. Je me souviens d'avoir vu la fée verte, qu'elle m'ait dit à l'oreille que tout serait plus difficile maintenant, mais qu'il fallait que je m'accroche.
Ne sachant même plus si j'avalais ou non, je me rappelle pourtant des mots qui raisonnèrent dans mon esprit : « Fais confiance à la légende de Paï Meï, (mon ancien Maître en des temps immémorables), pour t'en sortir.
« Un enfant du ruisseau et un killer devenus Aigles, reviennent d'entre les morts... ils sont à la fois tout et rien pour toi. Méfie-t-en mais n'oublie pas leurs leçons. Jamais.
Le bal danse, les pions avancent, dansent les temps où si rien ne change, tout changera inexorablement »
Prophéties, imagination, pur n'importe nawak sans consistance ? Allez savoir. Mais ils ont tellement été répétés dans mon pauvre esprit, que je suis aujourd'hui encore, parfaitement incapable de les oublier.
Et puis la souffrance physique. Je croyais qu'on m'écartelait comme une peluche qu'un enfant trop gâté réduit en charpie en tirant dessus pour voir comment ça fait.
Et puis plus rien. Le vide. Le trou noir.
Combien de temps ça a duré ? Quelques jours peut être ! je ne sais pas, je ne sais plus. Je ne sais si je le saurais jamais.
Peut être étais-je mort, peut être dormais-je profondément. Qui sait ?
En tout cas je me suis réveillé d'entre les morts... parmi les morts. Oui tu as bien lu. Quand je me suis réveillé j'ai très vite compris que j'avais été enterré -vivant- dans ma boite, sous terre.
D'abord j'ai angoissé comme un malade ! T'imagines toi, te réveiller enterré vivant un beau matin ? Nan hein ?! Ben moa c'est pareil. Sauf que je l'ai vécu.
Sauf que là, une fois la crise d'angoisse passée, mon cerveau s'est remis en marche. Et comment te dire ? Je me suis effectivement *souvenu* des leçons de Paï Meï.
Oh bien sûr à cette époque là, ce n'était pas tant à moi qu'elles étaient destinées, mais à ses élèves. Mais j'ai tout vu, tout entendu. Et comme j'ai boucoup de défauts mais que j'ai une bonne mémoire, ben une image m'est venue en tête.
J'ai vu ma Lorraine à moi, comme dans un flash, prisonnière sous le poids des couches de papiers qui avaient finit par l'enterrer vivante.
Et là, le déclic. Tout comme elle, je devais surpasser le manque d'espoir et le tragique de la situation pour comême taper, avancer. Taper pour avancer. Frapper la boite qui m'enfermait pour la briser, l'outrepasser et revoir le jour pour respirer l'air LIBRE.
Et c'est ainsi que telle mon héroïne préférée, je me suis mis à taper, et encore taper de mon poing pour avancer.
J'entendais le doux bruit d'une musique dans mes oreilles, c'était la musique de la survie, ce surcroît d'espoir quand tout est mort, ce panache au dessus de l'audace, ce supplément d'âme qui permet de déjouer tous les pronostics pour gagner, pour (re)vivre !
Sorti de mon trou funèbre le poing ensanglanté mais vengeur, de ce champs macabre que finalement je n'avais pas quitté, en m'accrochant à chaque centimètre de terre contenu par les ongles de mes mains meurtries, j'ai crié au diable et à Deos, à Christos et tous les prophètes connus de ce vaste monde, j'ai crié tel le nouveau né pour la première fois propulsé dans le monde.
D'ailleurs, d'une certaine façon, ce jour là je suis mort- et je suis né.
Il ne me fallut pas des heures pour comprendre que mon corps avait changé, une fois LIBRE.
Plus grand de quelques pouces, bien que restant de taille très modeste, des muscles plus développés aux bras et aux jambes, bien qu'atrophiés par rapport au moindre travailleur servile, mais toujours aussi poilu.
A la place de mon innocence & de ma vertu perdue, s'érigeait là (oui tu sais là... entre les cuisses !) un «tuyau» disproportionné par rapport au reste de mon corps. Oui, il est énooooooooooorme ! Comme ma * bip * quoa.
Et lorsque croisant une jeune paysanne les fesses en l'air par hasard en marchant à travers les prairies, celle-ci cria « à l'Anaconda » en riant alors que mon tuyau se levait (que veux-tu ! Je découvrais mes premiers émois physiques d'humain), je compris que j'étais un homme... qui aimait les femmes autrement que par la pure pensée d'autrefois.
Me voici donc un homme. Mais un homme qui a conservé la pilosité et la petite taille (proche) d'un Mogwaï. Et mon visage bien que mignon pour une peluche, et c'est là tout mon drame, est extrêmement ridicule pour l'homme nouveau que je suis.
Désagrément fâcheux... jusqu'à ce que je reçoive mon « second coup sur la tête ».
Autant symbolique que réel d'ailleurs.
Je compris plus tard qu'une bande de moines m'avait bastonné me prenant pour un être mi-homme, mi-démon.
Et je compris encore plus tard que la seule chose qui fit que je sois encore en vie pour te raconter mon histoire à toi, cher lecteur ou silencieux auditeur, soit l'intermédiaire de la fortune de mon Maître qui, se répandant avec largesse pour ne pas que je finisse torturé et brûlé (à nouveau) dans quelque glauque cave du saint esprit qui n'a de saint que le nom, me permit au contraire d'y bénéficier d'un traitement de faveur.
Dans cette abbaye on m'y soigna, on m'y donna à manger donc. J'ai pu m'y reposer sans crainte jusqu'à il y a peu. J'étais officiellement en « retranchement spirituel », quoi.
Et on eu guère besoin de me convaincre que je devais cacher mon visage si... boule-de-poilesque et mon « Anaconda » pour passer, à défaut d'un être banal & inaperçu, au moins pour un troubadour ou un bouffon de type particulièrement extravagant.
Ça tombe bien le coup du troubadour. J'aime chanter et réécrire des chansons anciennes. J'aime danser. J'aime vivre libre. Pile poil le profil de l'emploi.
C'est là que nous avons eu l'idée du masque pour cacher ce visage trop poilu pour être honnête.
Oui ce même masque que ceux qui ont un pouvoir magique de savoir lire les fiches des autres n'auront pas manqué de remarquer dès le début de ma première arrivée en Lorraine, fin décembre dernier.
Un masque de vengeur, pour une personnalité pourtant plus-honnête-tu-meurs. Il cache une identité, tout en révélant les traits réels de celui qui le porte. Il est l'obscur dans le jour, linfamie de ses créateurs, le point immobile d'un corps en perpétuel mouvement. Il sera à présent mon visage publique, mon raffinement et mon orgueil.
Et accessoirement il permet de ranger tous ces foutus poils.
_________________
_ Qui êtes-vous ?
_ Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », et ce que je suis c'est un homme sous un masque.
Ce topic est la seconde "continuation" de celui du même nom ouvert début décembre 2012. Pour plus de convenance spatio temporelle, son cadre RP se déroule à présent à l'Hostel de Guise à partir du chapitre quatre.
Étant donnée l'opinion souvent ouvertement critique envers certains acteurs politiques, je laisse la possibilité aux personnages visés par celle-ci de poursuivre judiciairement le mien.
Les pamphlets à haute voix devant témoins ici sont donc utilisables à la condition impérieuse de respecter le cadre de ce RP. Ainsi, comme nous ne sommes pas/plus dans un caniveau public, que les murs de l'Hostel sont propriété du perso Chlo, donc l'une des plus grandes fortunes et puissances dEurope occidentale, vous ne pouvez pas vous contenter de faire un vulgaire copié-collé sorti d'un Deus ex machina à la mord-moi-le-noeud. Mon perso faisant ses imprécations-chansons la nuit venue à l'une des fenêtres ouvertes donnant sur la place centrale de Nancy, et donnant parfois des "cours" de politique devant un parterre de jeunes étudiants, vous avez toujours la possibilité de jouer l'envoi d'un espion crédible faisant l'élève qui viendrait raconter ensuite ce que Zé déblatère. Et qui viendrait témoigner au tribunal.
Si ce cadre n'est pas respecté, autant vous dire que je ne jouerai pas à votre jeu judiciaire biaisé, parce que je n'échange pas cordialement avec les joueurs qui se prennent pour des Deus ex machina pour "pourrir" les autres. Des bisous doux. /HRP.
Chapter One : And Who are you ?*
*« Et qui es-tu ? ... »
Vous en retrouverez l'essentiel ici . Jetez-y un il, ça vaut le détour !
Chapter Two : What is dead may never die, but rises again, harder and stronger.*
*« ce qui est mort ne saurait mourir mais se lève à nouveau, plus dur à la peine et plus vigoureux »
C'est moi que revoilou ! Oué c'est comme ça que je recommence à te causer toi qui m'écoute ou qui me lit. Après plus de deux mois où j'avais disparu, t'as vu ?
Je suppose que t'as dû remarquer passe que j'arrêtais pas de parler en gargote tout le temps avant, et qu'il y avait pas foule (à part pour les élections of course) pour me tenir compagnie en grande place de Nancy...
Enfin bref. P'tèt t'auras un peu de mal à me reconnaître niveau physique. Enfin oui et non. J'ai changé. Mais je reste petit et poilu. Faut que je commence par te raconter ça : oui je suis devenu un homme, selon les critères physiques qui sont ceux des humains à l'esprit étriqué.
Mais commençons par le commencement. Au moment où on s'est quitté, un peu contraint et forcé.
J'étais alors Porte Parole, Juge et Régent de Lorraine, par volonté du duke le Mandarin qui chante bien, vu que les lorrains avaient voté à 58,4% pour ma liste FREE.
J'avais lancé les grands axes du chantier institutionnel et politique pour les deux prochains mois. J'avais posé les bases pour discuter et ensuite abroger les vieux papiers rances qui servent de lois à la Lorraine et qui la tuent à feu tout sauf doux.
Et puis... faut bien le dire. Tout ça ne s'est pas vu passe que le duke, il voulait pas gouverner en gargote contrairement à ce que je répétais depuis 3 mois devant tout le monde. Ce qui m'a fortement contrarié, mais comme je l'aime bien, le Mandarin qui chante bien, j'ai accepté bon grès mal grès de passer dans le vieux château qui sent un peu le moisi appelé Castel de Nancy.
Mais ça, c'était pas encore le pire. Le pire, c'est que j'ai très vite (au bout de deux jours quoaaa) compris que les têtes de listes adverses, malgré leur très laaaaaaaarge défaite électorale, ne voulaient en aucun cas changer une virgule de ce qu'ils « exigeaient » voir être mis en uvre.
Bon ça... passe encore, après tout je suis au moins aussi têtu qu'eux. Et sans doute me suis-je mal pris, tout novice que j'étais, pour lancer les débats au sein du conseil.
Mais ya pire. Contrairement à ce que l'une des deux racontait en gargote pour me donner le change, la plupart de leurs positions étaient archi conservatrices, refusant tous les axes politiques novateurs présents dans les objectifs pour lesquels FREE avait été élu à la majorité absolue des votes.
Dont le but rappelons le est de sauver la Lorraine de la désertification, et à terme, de la fermeture pure et simple par manque de population.
Autant l'on pouvait encore causer avec l'un, même si les idées étaient différentes, autant l'autre mettait en exergue une espèce d'idéologie si vieille, si passéiste, si vomissante contre tout ce qui est différent d'elle, qu'elle avait réussi à me faire sortir de ma légendaire bonne humeur pour lui répondre. Triste constat. De la part d'une savoyarde qui s'est fait jeter de chez elle pour essayer de gagner de l'importance chez nous en Lorraine, rejeter tout ce qui est différent et compose une si large frange de la population des Royaumes, pour notre territoire, relève presque, si ce n'est d'une forme de schizophrénie, au moins d'un paradoxe grossier.
Comment repeupler la Lorraine en excluant la moitié des personnes disponibles dans les royaumes ? Hein, quelqu'un peut m'expliquer la logique ? Tout le reste c'est de la poésie.
En tout cas ce constat m'avait mis de fort piète humeur, et ne présageait rien de bon pour le mandat.
Je ne me suis pas trompé : moi pu là, ce conseil fut un échec retentissant, dans le sens où le Mandarin qui chante bien, dégoûté de tous ceux qui l'entouraient en a eu ras le kiki, a démissionné et a lâché les rennes à l 'une des deux têtes de liste adverse, dont je je viens de te parler. Du coup il s'est fâché avec ceux de sa propre liste, trop souvent absent eux aussi. Triste.
Du coup, aucune des réformes, des profonds changements de société, attendus, plébiscités, ardemment nécessaires pour tenter de sauver le duché n'ont été promulgués.
Alors oui je n'étais pô là... mais quelle déception ce fut lorsque je l'ai appris.
Et là tu vas me dire, ben t'étais où toi, puisque tu te plains ? Toi qui avais porté si haut, si fort le souffle de l'espoir & du renouveau ? Et c'est là qu'on en vient à la suite de mon l'histoire que j'ai à te raconter.
Un matin, alors qu'il faisait un temps tout pourave, je sortais normalement de lHôtel de Guise pour me rendre, maussade, au castel de Nancy retrouver des conseillers que je ne voulais pas voir, encore moins entendre (c'est rigolo qu'une plante verte et sa copine insultent indûment les autres de dictateurs quand elle-même est incapable de comprendre et de respecter que les gens pensent, disent et font ce qu'ils veulent !), j'ai reçu -encore!- un coup sur la tête. Enfin pas au sens propre hein. Comment dire. Le butor de l'entrée de lHôtel m'avait suivit et m'a forcé à rentrer dans un carrosse pour m'emmener voir mon Seigneur et Maître qu'il m'a dit.
Ça sentait mauvais le traquenard, mais je dois t'avouer que le soulagement de ne pas aller au conseil l'avait emporté sur mon instinct de survie habituel.
Au bout de quelques temps, j'ai compris que le lieu de ma destination était peut être mon Maître, mais que c'était l'autre méchant mauvais Gremlin's, TheSpecialOne qui m'attendait.
Et anéfé, il était là, tout souriant, crâneur et imbuvable comme à son habitude, pour non pas me frapper comme depuis toujours, mais... pour me donner des chiantos. Oui des chiantos de mon Maitre.
Tu t'en rappelles ? Je voulais plus que tout devenir un être humain, être accepté comme un être humain, être un vrai humain quoa et pas n'en avoir que l'esprit politique tortueux et torturé de cauchemars la nuit.
Et comme je m'en étais douté, ce fumeux méchant Gremlin's me mit devant un dilemme à la fois simple et extrêmement cruel.
« Espèce de tocard à la mord moi le nud (toujours aimable n'est-ce pô?). Il se trouve que ton Maître en a marre de se coltiner la boule de poils que tu es. Oh certes, tu as été utile un temps : tu as permis de gagner les élections ducales et impériales à la surprise générale. Mais regarde toi : tu n'es qu'une peluche qui ne ressemble à rien, tout juste bon à attendrir ces pigeons d'électeurs. En sommes tu ressembles beaucoup aux autres politicards lorrains de mes deux, qui n'ont que leur avatar pour eux. Mais ça c'est un autre sujet.
Alors voilà : au lieu de piailler ton malheur la nuit de ne pas être aussi « normal » qu'un humain, au lieu de te ronger les sang de ne jamais pouvoir conquérir la femme de ton cur -et direct une Princesse, ah le con ! T'as vraiment pas peur du ridicule pauv' tâche ; et bien je t'offre la solution à ton problème : prends ce sachet rempli de chiantos -ceux de ton Maître-, et avale-les jusquau dernier, le tout en l'arrosant de ce breuvage alcoolisé. Lorsque tu auras finit le tout et crois-moi tu finiras le tout-, il te faudra certes du temps et de la patience, et un brin de chance aussi, mais tu auras ta chance d'être un humain à part entière selon leurs propres définitions physiques.
Oui, tu seras certes moins beau que moi qui suis la perfection incarnée sur terre pour toutes les pépé de France et de Navarre (la sal ope d'élevage d'empire c'est pas gégé), mais tu auras tout de même tous les attributs d'un homme.
Ah ! Et au passage tu pourras de nouveau être utile à ton Maître, pour faire de la politique comment dire... à un niveau plus conséquent, en étant... plus présentable. C'est que tes victoires ont crée un certain bazar Mogwaï. A ce qu'il paraît tu serais devenu l'un des cerveaux (je me marre) des gens qui dirigent ou re veulent diriger, ce qui du coup entraîne plus de responsabilités pour toi. Et ce sont ces mêmes responsabilités qui feront ton salut.. ou ta mort.
Mouhahahahahahaha ! Je te laisse tocard. J'espère bien te revoir en enfer un de ces jours ! »
Et ce sont sur ces mots énigmatiques, composant une fin presque théâtrale, qu'il m'abandonna dans un champs que je ne connaissais pô , avec ce vieux maton de Thoros pour me forcer à prendre des chiantos et de l'alcool (moi qui n'en avais jamais pris ! Et qui ne voulais jamais en prendre!) jusqu'à ce que « [je] change ou que [je] crève ». Merci Thoros pour ce beau résumé.
Le coup sur la tête dont je te parlais était donc figuré : si je devais en croire TheSpecialOne, (ou Le Mou' selon certaines de ses « conquêtes »), c'était mon propre Maître, celui qui m'a tout appris et à qui je dois tout qui me forçait à cette solution finale. Marche ou crève. Change ou disparaît. Vit ou meurt.
Mais si les chiantos devaient me sauver, me changer, alors pourquoi mon séculaire ennemi avait-il l'air si ravi que j'ai à les ingurgiter ? Trop de questions, pas assez de réponses...
Et alors qu'une fois de plus je me triturais le crâne pour comprendre léchappatoire que je pourrais trouver à cette situation pour le moins ridicule, mon esprit en arriva à cette déduction.
Avais-je une autre possibilité de devenir un jour humain ? Non, sûrement pô.
Avais-je une autre possibilité pour un jour essayer de conquérir le cur de ma bien aimée Lorraine-Luise aaaaaaaaah ? Non, sûrement pô.
Avais-je une autre possibilité qu'être ce serviteur zélé des ordres de mon Seigneur et Maître, même si celui-ci jouait un jeu pour le moins troublant avec moi ? Non, sûrement pô.
Mais étais-je autre chose que cette fichue boule de poils qui parle et pense comme un homme, étais-je autre chose qu'un clébard docile, étais-je vraiment quelqu'un bordel-de-latrines-bouseuses-qui-puent ?!
Avais-je la moindre chance de sortir de ce champs vivant si je ne m'exécutais pas? Non sans aucun doute...
Alors la solution fut vite trouvée : j'ai avalé les chiantos. Tous, un par un. A chaque fois avec une lampée de cet alcool immonde que les poivreaux aiment tant. Au début je les comptais... et puis mon petit corps et ma petite tête ont finit par tourner, voltiger dans des espaces-temps qui m'étaient inconnus jusqu'à lors. Je me souviens -mais étaient ce vraiment des souvenirs ou des purs délires?- avoir commencé à chanter, puis à vomir, puis à chanter encore, sous les coups de pieds rageux de Thoros. Je me souviens d'avoir vu la fée verte, qu'elle m'ait dit à l'oreille que tout serait plus difficile maintenant, mais qu'il fallait que je m'accroche.
Ne sachant même plus si j'avalais ou non, je me rappelle pourtant des mots qui raisonnèrent dans mon esprit : « Fais confiance à la légende de Paï Meï, (mon ancien Maître en des temps immémorables), pour t'en sortir.
« Un enfant du ruisseau et un killer devenus Aigles, reviennent d'entre les morts... ils sont à la fois tout et rien pour toi. Méfie-t-en mais n'oublie pas leurs leçons. Jamais.
Le bal danse, les pions avancent, dansent les temps où si rien ne change, tout changera inexorablement »
Prophéties, imagination, pur n'importe nawak sans consistance ? Allez savoir. Mais ils ont tellement été répétés dans mon pauvre esprit, que je suis aujourd'hui encore, parfaitement incapable de les oublier.
Et puis la souffrance physique. Je croyais qu'on m'écartelait comme une peluche qu'un enfant trop gâté réduit en charpie en tirant dessus pour voir comment ça fait.
Et puis plus rien. Le vide. Le trou noir.
Combien de temps ça a duré ? Quelques jours peut être ! je ne sais pas, je ne sais plus. Je ne sais si je le saurais jamais.
Peut être étais-je mort, peut être dormais-je profondément. Qui sait ?
En tout cas je me suis réveillé d'entre les morts... parmi les morts. Oui tu as bien lu. Quand je me suis réveillé j'ai très vite compris que j'avais été enterré -vivant- dans ma boite, sous terre.
D'abord j'ai angoissé comme un malade ! T'imagines toi, te réveiller enterré vivant un beau matin ? Nan hein ?! Ben moa c'est pareil. Sauf que je l'ai vécu.
Sauf que là, une fois la crise d'angoisse passée, mon cerveau s'est remis en marche. Et comment te dire ? Je me suis effectivement *souvenu* des leçons de Paï Meï.
Oh bien sûr à cette époque là, ce n'était pas tant à moi qu'elles étaient destinées, mais à ses élèves. Mais j'ai tout vu, tout entendu. Et comme j'ai boucoup de défauts mais que j'ai une bonne mémoire, ben une image m'est venue en tête.
J'ai vu ma Lorraine à moi, comme dans un flash, prisonnière sous le poids des couches de papiers qui avaient finit par l'enterrer vivante.
Et là, le déclic. Tout comme elle, je devais surpasser le manque d'espoir et le tragique de la situation pour comême taper, avancer. Taper pour avancer. Frapper la boite qui m'enfermait pour la briser, l'outrepasser et revoir le jour pour respirer l'air LIBRE.
Et c'est ainsi que telle mon héroïne préférée, je me suis mis à taper, et encore taper de mon poing pour avancer.
J'entendais le doux bruit d'une musique dans mes oreilles, c'était la musique de la survie, ce surcroît d'espoir quand tout est mort, ce panache au dessus de l'audace, ce supplément d'âme qui permet de déjouer tous les pronostics pour gagner, pour (re)vivre !
Sorti de mon trou funèbre le poing ensanglanté mais vengeur, de ce champs macabre que finalement je n'avais pas quitté, en m'accrochant à chaque centimètre de terre contenu par les ongles de mes mains meurtries, j'ai crié au diable et à Deos, à Christos et tous les prophètes connus de ce vaste monde, j'ai crié tel le nouveau né pour la première fois propulsé dans le monde.
D'ailleurs, d'une certaine façon, ce jour là je suis mort- et je suis né.
Il ne me fallut pas des heures pour comprendre que mon corps avait changé, une fois LIBRE.
Plus grand de quelques pouces, bien que restant de taille très modeste, des muscles plus développés aux bras et aux jambes, bien qu'atrophiés par rapport au moindre travailleur servile, mais toujours aussi poilu.
A la place de mon innocence & de ma vertu perdue, s'érigeait là (oui tu sais là... entre les cuisses !) un «tuyau» disproportionné par rapport au reste de mon corps. Oui, il est énooooooooooorme ! Comme ma * bip * quoa.
Et lorsque croisant une jeune paysanne les fesses en l'air par hasard en marchant à travers les prairies, celle-ci cria « à l'Anaconda » en riant alors que mon tuyau se levait (que veux-tu ! Je découvrais mes premiers émois physiques d'humain), je compris que j'étais un homme... qui aimait les femmes autrement que par la pure pensée d'autrefois.
Me voici donc un homme. Mais un homme qui a conservé la pilosité et la petite taille (proche) d'un Mogwaï. Et mon visage bien que mignon pour une peluche, et c'est là tout mon drame, est extrêmement ridicule pour l'homme nouveau que je suis.
Désagrément fâcheux... jusqu'à ce que je reçoive mon « second coup sur la tête ».
Autant symbolique que réel d'ailleurs.
Je compris plus tard qu'une bande de moines m'avait bastonné me prenant pour un être mi-homme, mi-démon.
Et je compris encore plus tard que la seule chose qui fit que je sois encore en vie pour te raconter mon histoire à toi, cher lecteur ou silencieux auditeur, soit l'intermédiaire de la fortune de mon Maître qui, se répandant avec largesse pour ne pas que je finisse torturé et brûlé (à nouveau) dans quelque glauque cave du saint esprit qui n'a de saint que le nom, me permit au contraire d'y bénéficier d'un traitement de faveur.
Dans cette abbaye on m'y soigna, on m'y donna à manger donc. J'ai pu m'y reposer sans crainte jusqu'à il y a peu. J'étais officiellement en « retranchement spirituel », quoi.
Et on eu guère besoin de me convaincre que je devais cacher mon visage si... boule-de-poilesque et mon « Anaconda » pour passer, à défaut d'un être banal & inaperçu, au moins pour un troubadour ou un bouffon de type particulièrement extravagant.
Ça tombe bien le coup du troubadour. J'aime chanter et réécrire des chansons anciennes. J'aime danser. J'aime vivre libre. Pile poil le profil de l'emploi.
C'est là que nous avons eu l'idée du masque pour cacher ce visage trop poilu pour être honnête.
Oui ce même masque que ceux qui ont un pouvoir magique de savoir lire les fiches des autres n'auront pas manqué de remarquer dès le début de ma première arrivée en Lorraine, fin décembre dernier.
Un masque de vengeur, pour une personnalité pourtant plus-honnête-tu-meurs. Il cache une identité, tout en révélant les traits réels de celui qui le porte. Il est l'obscur dans le jour, linfamie de ses créateurs, le point immobile d'un corps en perpétuel mouvement. Il sera à présent mon visage publique, mon raffinement et mon orgueil.
Et accessoirement il permet de ranger tous ces foutus poils.
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_ Qui êtes-vous ?
_ Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », et ce que je suis c'est un homme sous un masque.