Zezinho
Chapitre cinq : « Vous n'aurez pas, le Bar et la Lorraine ! »
" Vous voulez angliciser nos plaines, mais notre cur vous ne l'aurez jamais ! "
Le Zé, terriblement accablé par le poids des choses à faire, du courage extrême dont il allait devoir faire preuve pour affronter les vents mauvais qui soufflaient plus que jamais, de cette Lorraine que les fous enchainent, lui qui n'était à la réflexion qu'un va-nu-pied il y a encore 2 ans, qui n'était que guère plus depuis, serviteur parmi les serviteurs sincères de la Lorraine, n'avait pas du tout eu le temps de répondre à sa chère Lavande.
Il ne se sentait pas l'âme d'écrire de façon circonstanciée. Une profonde tristesse l'habitait, mais sa détermination n'en était que plus renforcée. Un animal politique de son espèce, lorsqu'il était blessé, mordait avec l'ardeur de celui qui est prêt à se sacrifier pour sauver les siens. Pour sauver notre Lorraine éternelle.
Alors reprenant une fois n'est pas coutume, un ancien poème et une chanson autrefois clamée en place publique, le Bavard les joignit par écrit, et les envoya à sa savoyarde préférée. Elle pouvait bien être une militaire pur sucre, elle n'en possédait pas moins une intelligence remarquable. Elle comprendrait que cette cause allait au delà de la Lorraine. Elle était universelle. Si les hommes pouvaient tomber, les idées elles, étaient à l'épreuve des balles.
" Vous voulez angliciser nos plaines, mais notre cur vous ne l'aurez jamais ! "
Le Zé, terriblement accablé par le poids des choses à faire, du courage extrême dont il allait devoir faire preuve pour affronter les vents mauvais qui soufflaient plus que jamais, de cette Lorraine que les fous enchainent, lui qui n'était à la réflexion qu'un va-nu-pied il y a encore 2 ans, qui n'était que guère plus depuis, serviteur parmi les serviteurs sincères de la Lorraine, n'avait pas du tout eu le temps de répondre à sa chère Lavande.
Il ne se sentait pas l'âme d'écrire de façon circonstanciée. Une profonde tristesse l'habitait, mais sa détermination n'en était que plus renforcée. Un animal politique de son espèce, lorsqu'il était blessé, mordait avec l'ardeur de celui qui est prêt à se sacrifier pour sauver les siens. Pour sauver notre Lorraine éternelle.
Alors reprenant une fois n'est pas coutume, un ancien poème et une chanson autrefois clamée en place publique, le Bavard les joignit par écrit, et les envoya à sa savoyarde préférée. Elle pouvait bien être une militaire pur sucre, elle n'en possédait pas moins une intelligence remarquable. Elle comprendrait que cette cause allait au delà de la Lorraine. Elle était universelle. Si les hommes pouvaient tomber, les idées elles, étaient à l'épreuve des balles.
Citation:
Éternelle fragrance du Sud avec qui les parties d'échec ne manquaient pas d'allure, mes pensées les plus... z-éminentes volent vers toi !
Le Poilu de Lorraine.
Citation:
Les nouveaux temples du totali-tarisme
Aux lorrains égorgés au loin
au chant du Coq dans le lointain
à l'orée des grands champs de blé
humanité les poings liés
scotché à la lisière du bois
petit poucet cherche pourquoi
ses parents ont capitulé
au vent des idiots menaçants
de tous nos rêves les politiques
n'ont plus le grand des cathédrales
au temps des impériales crevures
et des lances pierres contre les murs
les populations ont pris le large
avec les amours au coin des grives
toutes ces choses d'autrefois
putain je ne vois plus la rive.
Puisqu'il faut accepter du temps
l'évolution toujours plus bas
au vulgaire des concessionnaires
des libertés pour nos enfants
il sera équipé c'est sûr
pour parler à la Terre entière
mais n'aura rien à dire bien sûr
que ce qu'il voit sur les écrans
les plus collabo-comtois toujours
sauront savoir garder leurs plumes
quand le peuple verra ses ailes
blessées sous les coups de l'enclume.
C'est fini le temps des instruits
le temps des populaires aussi
fini le temps des littéraires
au-dessus des titres nobiliaires
et des lilas dans les bouquets
oublié le temps des muguets
je ne vois que les chrysanthèmes
des orthographes dans les poèmes
finies les latines les racines
au bon dos de nos origines
finie la parole sacrée
bonjour le pouvoir au plus con
finis les ni esclave ni maître
l'heure est aux clients du paraître
fini le temps de nos jeunesses
fini le chant des rossignols
fini salut à toi mon frère
l'heure est aux bureaucrates, aux étrons
soumettez-vous peuple de cons
par menaces à d'autres cons
c'est le libre échange du néant
à chacun son bon mot bien sûr
c'est la liberté d'être con
la liberté d'être ignorant
tous égaux dans ce carnaval
je sais mon ami ça fait mal
Pour eux c'est la liberté d'expression
c'est la liberté d'opinion
pour clamer à tous les faubourgs
surtout à tous les râteliers
nos faiblesses et puis nos discours
sur nos tristes identités.
Salut toi mon frère de faubourg
salut à toi le Bérurier
je ne vois rien aux alentours
que des tyrans à bon marché
salut à toi frère embastillé
toi qu'on voudrait laisser pourrir
dans le ghetto des consommant
dans le ghetto des illettrés
salut à toi lorrain au combat
toi dont la lutte a pris la rouille
comment te dire mais de nos jours
nos révolutions manquent de couilles.
Salut toi mon étoile au loin
l'illuminé de nos chemins
s'éclairera bientôt je sais
si l'on n'en perd pas le parfum
vigilance à tous nos esprits
et feu de tous les impérialismes
puisque toujours il faut combattre
les nouveaux temples
du totali tarisme.
Aux lorrains égorgés au loin
au chant du Coq dans le lointain
à l'orée des grands champs de blé
humanité les poings liés
scotché à la lisière du bois
petit poucet cherche pourquoi
ses parents ont capitulé
au vent des idiots menaçants
de tous nos rêves les politiques
n'ont plus le grand des cathédrales
au temps des impériales crevures
et des lances pierres contre les murs
les populations ont pris le large
avec les amours au coin des grives
toutes ces choses d'autrefois
putain je ne vois plus la rive.
Puisqu'il faut accepter du temps
l'évolution toujours plus bas
au vulgaire des concessionnaires
des libertés pour nos enfants
il sera équipé c'est sûr
pour parler à la Terre entière
mais n'aura rien à dire bien sûr
que ce qu'il voit sur les écrans
les plus collabo-comtois toujours
sauront savoir garder leurs plumes
quand le peuple verra ses ailes
blessées sous les coups de l'enclume.
C'est fini le temps des instruits
le temps des populaires aussi
fini le temps des littéraires
au-dessus des titres nobiliaires
et des lilas dans les bouquets
oublié le temps des muguets
je ne vois que les chrysanthèmes
des orthographes dans les poèmes
finies les latines les racines
au bon dos de nos origines
finie la parole sacrée
bonjour le pouvoir au plus con
finis les ni esclave ni maître
l'heure est aux clients du paraître
fini le temps de nos jeunesses
fini le chant des rossignols
fini salut à toi mon frère
l'heure est aux bureaucrates, aux étrons
soumettez-vous peuple de cons
par menaces à d'autres cons
c'est le libre échange du néant
à chacun son bon mot bien sûr
c'est la liberté d'être con
la liberté d'être ignorant
tous égaux dans ce carnaval
je sais mon ami ça fait mal
Pour eux c'est la liberté d'expression
c'est la liberté d'opinion
pour clamer à tous les faubourgs
surtout à tous les râteliers
nos faiblesses et puis nos discours
sur nos tristes identités.
Salut toi mon frère de faubourg
salut à toi le Bérurier
je ne vois rien aux alentours
que des tyrans à bon marché
salut à toi frère embastillé
toi qu'on voudrait laisser pourrir
dans le ghetto des consommant
dans le ghetto des illettrés
salut à toi lorrain au combat
toi dont la lutte a pris la rouille
comment te dire mais de nos jours
nos révolutions manquent de couilles.
Salut toi mon étoile au loin
l'illuminé de nos chemins
s'éclairera bientôt je sais
si l'on n'en perd pas le parfum
vigilance à tous nos esprits
et feu de tous les impérialismes
puisque toujours il faut combattre
les nouveaux temples
du totali tarisme.
Citation:
L'amour pour notre Terre
Toi qui sais ce quest un rempart
Tu avances sous les regards courroucés
Tu écris mais sur le buvard
Tous les mots se sont inversés
Si tu parles il te faut savoir
Que ceux qui lancent des regards courroucés
Ne voudront voir dans leur miroir
Que ce qui peut les arranger
Toi qui as brisé la glace
Sais que rien ne remplace la vérité
Et quil ny a que deux races
Les coll-abo ou les vrais
Lamour te porte dans tes efforts
Lamour de tout délie les secrets
Oh et face à tous ceux qui te dévorent
Aimer est plus fort que dêtre aimé
Toi qui sais ce quest le blasphème
On ne récolte pas toujours ce quon sème
Tu connais lambition suprême
De ceux qui te vouent de la haine
Ils voudraient sous la menace
Te fondre dans la masse pour tétouffer
Oh mais pour couler le brise-glace
Il faudrait bien plus que des armées !
Lamour te porte dans tes efforts
Lamour de tout délie les secrets
Oh et face à tous ceux qui te dévorent
Aimer est plus fort que dêtre aimé !
Toi qui sais ce quest un rempart
Tu avances sous les regards courroucés
Tu écris mais sur le buvard
Tous les mots se sont inversés
Si tu parles il te faut savoir
Que ceux qui lancent des regards courroucés
Ne voudront voir dans leur miroir
Que ce qui peut les arranger
Toi qui as brisé la glace
Sais que rien ne remplace la vérité
Et quil ny a que deux races
Les coll-abo ou les vrais
Lamour te porte dans tes efforts
Lamour de tout délie les secrets
Oh et face à tous ceux qui te dévorent
Aimer est plus fort que dêtre aimé
Toi qui sais ce quest le blasphème
On ne récolte pas toujours ce quon sème
Tu connais lambition suprême
De ceux qui te vouent de la haine
Ils voudraient sous la menace
Te fondre dans la masse pour tétouffer
Oh mais pour couler le brise-glace
Il faudrait bien plus que des armées !
Lamour te porte dans tes efforts
Lamour de tout délie les secrets
Oh et face à tous ceux qui te dévorent
Aimer est plus fort que dêtre aimé !
Éternelle fragrance du Sud avec qui les parties d'échec ne manquaient pas d'allure, mes pensées les plus... z-éminentes volent vers toi !
Le Poilu de Lorraine.
_________________
_ Qui êtes-vous ?
_ Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », et ce que je suis c'est un homme sous un masque.