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[RP] Ne lisez pas ceci est une révolution

Zezinho
Chapitre cinq : « Vous n'aurez pas, le Bar et la Lorraine ! »
" Vous voulez angliciser nos plaines, mais notre cœur vous ne l'aurez jamais ! "

Le Zé, terriblement accablé par le poids des choses à faire, du courage extrême dont il allait devoir faire preuve pour affronter les vents mauvais qui soufflaient plus que jamais, de cette Lorraine que les fous enchainent, lui qui n'était à la réflexion qu'un va-nu-pied il y a encore 2 ans, qui n'était que guère plus depuis, serviteur parmi les serviteurs sincères de la Lorraine, n'avait pas du tout eu le temps de répondre à sa chère Lavande.
Il ne se sentait pas l'âme d'écrire de façon circonstanciée. Une profonde tristesse l'habitait, mais sa détermination n'en était que plus renforcée. Un animal politique de son espèce, lorsqu'il était blessé, mordait avec l'ardeur de celui qui est prêt à se sacrifier pour sauver les siens. Pour sauver notre Lorraine éternelle.

Alors reprenant une fois n'est pas coutume, un ancien poème et une chanson autrefois clamée en place publique, le Bavard les joignit par écrit, et les envoya à sa savoyarde préférée. Elle pouvait bien être une militaire pur sucre, elle n'en possédait pas moins une intelligence remarquable. Elle comprendrait que cette cause allait au delà de la Lorraine. Elle était universelle. Si les hommes pouvaient tomber, les idées elles, étaient à l'épreuve des balles.



Citation:
Citation:
Les nouveaux temples du totali-tarisme

Aux lorrains égorgés au loin
au chant du Coq dans le lointain
à l'orée des grands champs de blé
humanité les poings liés
scotché à la lisière du bois
petit poucet cherche pourquoi
ses parents ont capitulé
au vent des idiots menaçants
de tous nos rêves les politiques
n'ont plus le grand des cathédrales
au temps des impériales crevures
et des lances pierres contre les murs
les populations ont pris le large
avec les amours au coin des grives
toutes ces choses d'autrefois
putain je ne vois plus la rive.

Puisqu'il faut accepter du temps
l'évolution toujours plus bas
au vulgaire des concessionnaires
des libertés pour nos enfants
il sera équipé c'est sûr
pour parler à la Terre entière
mais n'aura rien à dire bien sûr
que ce qu'il voit sur les écrans
les plus collabo-comtois toujours
sauront savoir garder leurs plumes
quand le peuple verra ses ailes
blessées sous les coups de l'enclume.

C'est fini le temps des instruits
le temps des populaires aussi
fini le temps des littéraires
au-dessus des titres nobiliaires
et des lilas dans les bouquets
oublié le temps des muguets
je ne vois que les chrysanthèmes
des orthographes dans les poèmes
finies les latines les racines
au bon dos de nos origines
finie la parole sacrée
bonjour le pouvoir au plus con
finis les ni esclave ni maître
l'heure est aux clients du paraître
fini le temps de nos jeunesses
fini le chant des rossignols
fini salut à toi mon frère
l'heure est aux bureaucrates, aux étrons
soumettez-vous peuple de cons
par menaces à d'autres cons
c'est le libre échange du néant
à chacun son bon mot bien sûr
c'est la liberté d'être con
la liberté d'être ignorant
tous égaux dans ce carnaval
je sais mon ami ça fait mal
Pour eux c'est la liberté d'expression
c'est la liberté d'opinion
pour clamer à tous les faubourgs
surtout à tous les râteliers
nos faiblesses et puis nos discours
sur nos tristes identités.

Salut toi mon frère de faubourg
salut à toi le Bérurier
je ne vois rien aux alentours
que des tyrans à bon marché
salut à toi frère embastillé
toi qu'on voudrait laisser pourrir
dans le ghetto des consommant
dans le ghetto des illettrés
salut à toi lorrain au combat
toi dont la lutte a pris la rouille
comment te dire mais de nos jours
nos révolutions manquent de couilles.

Salut toi mon étoile au loin
l'illuminé de nos chemins
s'éclairera bientôt je sais
si l'on n'en perd pas le parfum
vigilance à tous nos esprits
et feu de tous les impérialismes
puisque toujours il faut combattre
les nouveaux temples
du totali tarisme.



Citation:
L'amour pour notre Terre

Toi qui sais ce qu’est un rempart
Tu avances sous les regards courroucés
Tu écris mais sur le buvard
Tous les mots se sont inversés

Si tu parles il te faut savoir
Que ceux qui lancent des regards courroucés
Ne voudront voir dans leur miroir
Que ce qui peut les arranger


Toi qui as brisé la glace
Sais que rien ne remplace la vérité

Et qu’il n’y a que deux races
Les coll-abo ou les vrais

L’amour te porte dans tes efforts
L’amour de tout délie les secrets
Oh et face à tous ceux qui te dévorent
Aimer est plus fort que d’être aimé

Toi qui sais ce qu’est le blasphème
On ne récolte pas toujours ce qu’on sème
Tu connais l’ambition suprême
De ceux qui te vouent de la haine


Ils voudraient sous la menace
Te fondre dans la masse pour t’étouffer
Oh mais pour couler le brise-glace
Il faudrait bien plus que des armées !


L’amour te porte dans tes efforts
L’amour de tout délie les secrets
Oh et face à tous ceux qui te dévorent
Aimer est plus fort que d’être aimé !



Éternelle fragrance du Sud avec qui les parties d'échec ne manquaient pas d'allure, mes pensées les plus... z-éminentes volent vers toi !
Le Poilu de Lorraine.







_________________
_ Qui êtes-vous ?

_ Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », et ce que je suis c'est un homme sous un masque.
Zezinho
La nuit... les songes... tourmenté par une histoire qui était à la fois sienne, tout autant qu'aujourd'hui elle ne l'était pas ou plus depuis si longtemps.
Une histoire pour le moins sulfureuse et contrastée. Une histoire qui ne lui appartenait plus, devenue plus légende urbaine qu'autre chose, dans laquelle chacun, de Paris aux confins de l'Europe occidentale, y mettait dedans ce que bon lui semblait. Il y a le Diable, il y a les "méchants" et puis encore pire il y a... celui derrière G.v.F.
Une décennie s'apprête à passer et les passions contradictoires autour n'en finissent pas.

Autant certains se complaisaient à voir en lui un prophète de la politique, continuant à faire circuler ses meilleures "punchlines" de nos jours, en se touchant les tétons pour dire combien c'était mieux avant.
Autant certains se complaisaient, bien que n'ayant même pas dû souffrir directement dans leur chaire la plume acerbe de l'éternel roi des cons, en une haine parfaitement irrationnelle, un complotisme farouche, comme si son caractère humain lui était dénié pour l'éternité.

Si c'est un Homme... oui et si ce n'était qu'un Homme, tout simplement ? capable comme n'importe qui de bonnes choses, comme de commettre des erreurs en fonction des aléas de la vie et de son environnement ? Que celui qui n'a jamais fait d'erreurs ces 10 dernières années jette la première pierre !

N'y avait-il pas de nos jours une menace de mort qui pèse sur ce duché tellement plus grave et urgente à traiter, donc ces chaines à briser pour nous libérer de ces pseudo anglo-machins qui n'aspirent qu'à nous réduire à l'état de mouton ? n'est-ce donc pas plus important que les sempiternels réflexes pavloviens de procès en diabolisation contre tous ceux qui vivent leur différence ?

Dans ces nuits... dans ces nuits, il espère encore et toujours que ses actes de Zé lui accorderont un Pardon comme lui avait su accorder depuis tant de temps à ceux qui l'avaient autrefois offensés... oh surprise ici bas ! Zé aussi souffre quand on le blesse en dessous de la ceinture, en dépit des faits et de la raison, qu'on le traite injustement... comme tout le monde.

Dans ces nuits... c'est à ma si chère Lorraine, ma Mère, que je prie en silence de me pardonner... toi Lorraine que j'essaie d'aider à refaire briller... presque mécaniquement à qui le comprendra, il fredonna :


Citation:
Jadis, je voulais le monde et ses merveilles
Mais surtout le ciel pour ses étoiles

Pourtant déjà je ne voyais que Toi
Mes nuits semblaient froides sans ton Droit

Oh ! Yeah ! Quand les astres ne répondent plus
Quand notre histoire finie, je ne rêvais plus

Mon souhait fût celui de briller
Croyant qu'un jour tu me reviendrais

T'avoir auprès de moi
Rêver avec toi
Tels furent mes espoirs
Pour toi, je voudrais être une étoile
Oh ! Oh !

Cherchant des réponses
Dans chacune des étoiles
Qui brillaient au firmament
Qu'elles répondent en ton nom

Et maintenant que j' suis revenu
J'aurais plus à t'attendre
Et ça je l'ai bien compris
As-tu pardonné ton fils ?

Et quand les nuits seront froides
Je parlerai aux étoiles
Pour t'atteindre et te dire
Que je mène bien ma vie
Dans les profonds désespoirs
Ton seul souvenir peut m'apaiser...

Tu demeures proche de mon cœur
Depuis que j'étais parti si loin

Je voulais le monde pour le refaire
Surtout le ciel et toutes ces étoiles

On pense souvent rattraper le temps
Mais les vies s'arrêtent le temps lui avance
Et maintenant, j'ai grandi
Seul sans toi dans ma vie
Parfois avancer fût si difficile !

Je sais que même les adultes rêvent
D'attraper un jour le soleil
Et quand je regarde les étoiles
En chacune d'elles, [ma Lorraine éternelle] c'est toi que je vois !
Oh ! Oh !

Cherchant des réponses
Dans chacune des étoiles
Qui brillaient au firmament
Qu'elles répondent en ton nom

Et maintenant que j' suis revenu
J'aurais plus à t'attendre
Et ça je l'ai bien compris
As-tu pardonné ton fils ?

Et quand les nuits seront froides
Je parlerai aux étoiles
Pour t'atteindre et te dire
Que je mène bien ma vie
Dans les profonds désespoirs
Ton seul souvenir peut m'apaiser...

La La La La La ...





Lorraine, du fond de ton cœur, m'entends-tu ?
_________________
_ Qui êtes-vous ?

_ Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », et ce que je suis c'est un homme sous un masque.
Lavande.lavorel


Bel ami,

Je tenais à vous féliciter pour votre prise de fonction à la tête de votre Lorraine tant aimée. Je sais qu'elle ne trouvera pas mieux que vous pour la protéger, combattre jusqu'au bout, pour défendre libertés fondamentales, comme l'on fait vos prédécesseurs, Ardarin, Gertruden, Ersinn, Scapin...
Bien sur, vous avez toujours lutté à leur côté, pertinent porte-parole, mais, cette fois-ci, vous avez décidé de prendre responsabilité bien lourde, et la couronne peux parfois être très pesante. Toutefois,  vous êtes  un homme d'exception, au grand courage, obstiné, résolu à faire de votre province terre accueillante. Vous y arriverez, j'en suis certaine !

Comment vous remercier pour votre courrier ? Vos textes ont exalté ma ferveur. Je vous imagine les fredonnant, belle vision, et cela m'enchante. Vous le savez, bel ami, ma Savoie m'est aussi chère au cœur que votre Lorraine pour vous. Je n'étais que femme désespérant de trouver moyen de se faire entendre, et grâce à vous, j'ai recouvré courage de ne pas baisser les bras et de lutter, comme au champ de bataille ; avec honneur. L'honneur des justes, des chevaliers qui jamais ne se résignent.

Voici pour vous, combattant lorrain, un croquis vous représentant. Ce n'est pas du grand art, je suis meilleure dans la confection de blason,  mais c'est  simple vision que je me fais de vous.




Enfin, sachez, que les terres de Bourget et de Challand saluent avec amitié le peuple de lorraine et sa grasce Zezinho, son duc élu.

Vous me manquez...




Zezinho
A la lettre lavandienne, Zé sourit. Jamais personne n'avait eu l'idée et encore moins l'envie de lui faire un quelconque portrait, alors là et bah : Merci ! que dire d'autre ?

A la fin d'une harassante journée de travail-combat de plus, Le Bavard reprit sa harpe et se mit à chanter ses doutes et ses espoirs aux fenêtres de l'Hostel, comme il en avait l'habitude, la nuit tombée.
Lorraine, veux-tu de moi ?


Citation:
Petite rue de Nancy
Au milieu d'la Lorraine à moi
Petite brune enroulée d'un drap
Court autour de moi
Ses yeux remplis de "pourquoi ?"
Cherchent une réponse en moi
Elle veut vraiment que rien ne soit sûr
Dans tout ce qu'elle croit

Ta couleur et tes mots, tout me va
Que tu vives ici ou là-bas
Danse avec moi
Si tu crois que ta vie est là
Ce n'est pas un problème pour moi
Ma Lorraine !
Je te veux si tu veux de moi

Et quand tu marches le soir
Ne trembles pas a- a-
Laisse glisser les mauvais regards
Qui pèsent sur toi
Ma Lorraine !

Ton étoile jaune c'est ta peau
Tu n'as pas le choix
Ne la porte pas comme on porte un fardeau
Ta force c'est ton droit !

Ta couleur et tes mots tout me va
Que tu vives ici ou là-bas
Danse avec moi
Si tu crois que ta vie est là
Ce n'est pas un problème pour moi
Oohhh ma Lorraine

Je te veux, si tu veux de moi !

Ma Lorraine !
Ta couleur et tes mots tout me va
Danse avec moi
Que tu vives ici ou là bas
Ce n'est pas un problème pour moi

Ma Lorraine
Je te veux si tu veux de moi
Ma Lorraine
Si tu crois que ta vie est là
Il n'y a pas de loi contre ça

Ma Lorraine ! Mère enfant du prophète-roi

Ta couleur et tes mots
Tout me va
Que tu vives ici ou là-bas

Danse avec moi
Si tu crois que ta vie est là
Ce n'est pas un problème pour moi

Si chère Lorraine, je te veux, si tu veux de moi...

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_ Qui êtes-vous ?

_ Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », et ce que je suis c'est un homme sous un masque.
Zezinho
Revenu du Louvre, Zé vint le soir venu, chanter à plein poumon à sa fenêtre donnant sur la place centrale de Nancy. Se préparait-il à aller le dire à "Strasbourg" l'imaginaire ? ou rêvait-il encore ? la magie d'un "jeu dont vous êtes le héros", c'est que chacun peut le tourner comme il l'entend.

Aux hordes germaniques trompées par le trône impérial, aux manipulations de l'aut' bouffon qui ne marchent que parce que les autres entités linguistiques n'ont absolument aucune idée de ce qu'il se passe dans les coulisses des pseudo grecs et affidés, le Bavard s'exclama : Laisse mon peuple s'en aller !


Citation:
Parce qu'il n'est pas permis
De vivre en servitude
Nous passerons nos vies
A contenir nos rages

A nourrir des rancœurs
Qui armeront nos bras
Et qui vaincront nos peurs
Au moment du combat

Laisse mon peuple s'en aller
Rends-lui sa liberté
Laisse mon peuple partir

Laisse le vivre libre !
Vivre libre


Parce qu'il n'est pas écrit
Qu'on ne peut rien changer
Nous tiendrons le pari
D'un jour tout bouleverser


De faire que les premiers
Un jour soient les derniers
Et de force ou de gré
Voir ceux qui s'prennent pour nos maitres pleurer !

Laisse mon peuple s'en aller
Rends-lui sa liberté
Laisse mon peuple partir

Laisse le vivre libre
Vivre libre
Vivre libre !

Parce qu'il est interdit
De mépriser une âme
Nous n'avons pas appris
A plier sous vos armes

Nous avons des violences
Qui dorment dans nos chairs
Et l'envie qu'elles s'élancent
Comme des chiens sur vos terres !

Laisse mon peuple s'en aller
Rend lui sa liberté
Laisse mon peuple partir
Laisse le vivre libre !


Vivre libre.

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_ Qui êtes-vous ?

_ Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », et ce que je suis c'est un homme sous un masque.
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