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[RP] En salle du trône, on ne gît pas!

Ardarin
La remarque de Scath énerva Ardarín, si bien qu'il produisait un clic fondamental dental (merci wikipédia au passage).

Tss! Cliqua-t-il donc! J'ai beaucoup à faire et j'avoue ne pas me préoccuper des tribuns, malgré leur importance capitale. Et je ne tiens pas de registre puisque chaque moi, chaque jour, cela peut changer au gré de la volonté des maires.

Maintenant ce n'est pas moi qui décide si quelqu'un en a fini avec moi mais plutôt l'inverse. Demandez a Brunehilde si elle en a fini avec moi plutôt.


Gentil le Duc, mais faut pas non plus lui casser les couilles de trop.
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Scath_la_grande
Il en fallait bien peu pour énerver le Duc.
Satisfaite de l'avoir quelque peu agacé, la Musteile envisage son hôte de ses prunelles brillantes, lui baillant une oeillade charmante et ainsi lui faire oublier sa légère pique.


« Allons, allons séhner mon Duc, ce n'est point dans votre nature à vous montrer de la sorte tant mal'engroin. Vous devriez pourtant savoir que j'aime à tancer.
Telle la ronce, il est dans ma nature de me montrer piquante assez. »


Roide, la Frayner se tourne vers celle qui est sa tante, et dont elle ignore franchement l'identité tant la jeune femme semble être plus onctueuse que crème et que dans la famille c'est plus l'amer et la rudesse qui fait office de marque de fabrique.

« Donaisèla, lo bon jorn. En avez-vous terminé avec sa gracieuseté point tant d'humeur gracieuse en ce jorn ? »
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Brunehilde
Brunehilde qui ne pensait pas que son intervention porterait atteinte à la quiétude du duc, adressa à ce dernier un petit sourire d'excuse. Puis, son visage se ferma pour se tourner vers celle qui venait de l'interpeller et qui était responsable de la mauvaise humeur manifesté par celui qu'elle respectait. Elle la détailla un bref instant.
Manifestement, la rousse effrontée était étrangère a en croire son accent et sa manière de s'exprimer. Brunehilde l’observa une seconde de plus que nécessaire. Un je ne sais quoi dans sa physionomie lui semblait familière. L'avait-elle déjà croisé par le passé? Elle était sûre qu'elle s'en souviendrait, pourtant...

Ne souhaitant pas paraître cavalière, elle retourna son attention sur le duc et pris congé de ce dernier. En se retirant, elle s'arrêta à hauteur de la rouquine et lui dit avec une pointe cassante dans le velouté de sa voix:
Sa Grâce est à vous, madame. Essayez de le garder dans de bonnes dispositions.
Inclinant la tête, elle ajouta:
Au-revoir, madame.

Elle partit sans un regard en arrière. Portant fièrement le deuil et l’orgueil de son sang. Sur son visage son impassibilité coutumière avait repris ses droits. Il n'y avait plus trace de cette chaleur qu'elle manifestait en présence de ceux qu'elle affectionnait.
En pensée, elle se morigénait pour avoir causé quelques désagréments au duc de Habsbourg. Il faudrait qu'elle apprenne à dominer son impulsivité.
Ardarin
Il laissa Brunehilde s'en aller. Mais pas sans lui faire un sourire gêné par la situation. Quand il la regardait il n'était jamais énervé. Elle l'apaisait. Rares étaient les personnes à l'apaiser sans rien faire. Mais son caractère de cochon revint à la seconde où il détacha ses yeux d'elle.

A nous!

Dit-il a Scath de sa voix de politicard bourru. Ses prunelles la fixèrent sans méchanceté cependant. Il n'avait pas forcément apprécié le sempiternel amalgame de connaissance absolue qu'on octroie à n'importe quel Duc, mais bon il commençait à avoir l'habitude des rêveries du peuple. L'ignorant croit tout possible.
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Scath_la_grande
La rousse quant à elle, est toujours prompte à paraître cavalière, surtout si cela lui donne occasion de se gausser de quelques oiselles qui de miel tournent au vinaigre.
Amusée, oui la Musteile l'est , se moquant des convenances en toutes circonstances.
Le regard toise la brune, de toute sa hauteur, morgue à la gueule pour ne point déroger à ses propres règles de l'étiquette.


« Mille grâces vous soient rendues donaisèlita mais le Duc n'est point à moi, il appartient de toutes ses fibres à la Lorraine. »

Le museau s'incline alors que la Brune prend congé tout en la madamant*.

Au-revoir, madame.

« ...Madame Frayner, précise-t-elle de son ton incisif, donaisèla. »

La main se raffermit dans celle de l'enfant qu'elle entraîne au milieu de son sombre cotillon s'approchant du Duc.

« A nous, comme vous le dites si bien. Je vous salue de toutes les politesses, etc...
En premier lieu, j'ai mené à vous mon fils Guise, vous lui avez promis une chose, et tant dite, tant doit être tenue.
Se penchant un peu et poursuivant sur le ton de la confidence. Voilà des jours qu'il me tanne les esgourdes pour que je vous visite afin de voir ces fabulissimeux trésors lorrains. »

Puis reprenant une verticale plus roide et un museau grave, lui demande sans détour.

« Plus sérieusement, je viens m’enquérir de votre situation avec l'Empire.
Est-il à craindre pour la Lorraine quelques belligérances sous peu  ? »


Owiiiii dites-moi qu'on va péter leurs gueules à ces Spartaciens !


* du verbe « madamer » merci Fortune de France
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Brunehilde
Alors qu'elle avait dépassé la rousse effrontée de quelques pas, Brunehilde fut arrêtée net dans sa progression par les paroles de cette dernière. La stupeur se peignit instantanément sur les traits de son visage. Les mots ne cessaient de se faire écho dans son esprit: "Frayner/Guise", "Guise/Frayner"

La coquette se tourna lentement vers la rousse et son regard alla de cette dernière à l'enfant qu'elle tenait par la main. Elle resta de longues secondes à regarder le dos qu'ils lui offraient sans vraiment le voir. Dans sa tête, une foule de pensées virevoltaient en tout sens.
"Serait-ce donc un membre de ma famille? Une... sœur? Non, cela ne se peut. Qui alors? Peut-être cette nièce récemment arrivé à Toul dont l'on m'a parlé? La fille de Sancte... Je croyais pourtant l'enfant plus jeune et la nièce moins...plus... Arf! Non! Cela ne se peut! Il me faut en avoir le cœur net!"

Les sourcils de Brunehilde se froncèrent alors qu'elle quittait son état de saisissement profond. Il ne lui restait qu'une chose à faire. Elle retourna prendre siège bien décidée à interpeller l'auto-proclamée Frayner dès qu'elle en aurait terminé avec le duc.
Ardarin
Ardarín avait de nombreuses théories sur la question d'une intervention, non pas impériale mais de l'Impératrice. Une différence qu'un grand nombre ne faisait pas.

Pour l'heure... Non. Pas durant ce mandat-ci en tout cas. Mais qui sait? Peut-être subirai-je les mêmes foudres que Scapin si je suis réélu? Vu que le délit d'opinion fait visiblement partie des atteintes que l'on peut porter à la personne impériale.

Il fit la moue pour signifier qu'il n'était sûr de rien.
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Scath_la_grande
Si l'on avait sondé la Musteile sur le sujet, elle aurait répondu que l'Impératrice est l'Empire tant que son cul reste vissé au trône tout comme la Reine est la Couronne de France tant que celle-ci en porte les attributs- et là, elle ne parle point de son tétin rondi- , l'un restant indissociable de l'autre.
La fondamentale différence résidant, à son avis, simplement en celles et ceux qui les servent, une partie étant féale à l'entité que représente l'encouronné(e) et l'autre restant seulement loyale au souverain.
Alors que le Duc, si seyant en sa barbe, évoque « la personne impériale », voilà que notre Musteile tord du bec, c'est que cette bécasse de Sparte n'est pas aimée de notre animal bien au rebours.
Elle acquiesce du museau avant de répondre.


« J'entends bien votre propos, nous verrons ce que délie le temps. Néanmoins, ajoute la Frayner avec un sourire renardier, si le verbe viendrait à faillir avec la diplomatie, sachez qu'il y a quelqu'un icelieu prêt à ferrailler. Et que cette personne n'est point seule. »

Ou comment avancer la patte à la prudence, car si, explicitement elle ne s'implique pas dans cette affaire, implicitement elle y est acquise, et le regard connivent qu'elle lui adresse confirme sa pensée.

«  Et pour monsieur Guise, mon fils, vous ne m'avez point répondu. »
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Ersinn
Au Chancelier de se présenter en Doléances devant le Duc. Les dernières annonces soulevaient certaines questions importantes. Devant lui, il y avait Scath. Le Lorrain laissa échapper un soupire, certain que sa doléance à elle allait prendre au moins 1 heure - les femmes devant un Duc, il savait ce que c'était : encore plus capricieuse que d'habitude.
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Ardarin
Le Duc resta impassible aux paroles de la roukmoute. Il ne voulait rien exprimer, mais intérieur c'était joie, bonheur, cotillons, poneys et papillons-arc-en-ciel. Il lui répondit ceci :

Je prends bonne note, la Lorraine ne manquera pas de faire appelle à toute aide si le besoin s'en fait sentir. Espérons que non. Il rajouta plus bas. Venez me retrouver tous deux à la fin de la séance de doléance et nous nous chargerons de cela. Autre chose?

Ersinn était derrière qui attendait de dire quelque chose. Ce qui le surpris puisqu'il pouvait parler chaque jour au conseil ducal. Mais à la limite, pourquoi pas?! Chacun avait le droit de venir ici!
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Scath_la_grande
De la Musteile, la rousse en a le pelage, la petitesse de stature, le museau court et fouineur, les manières rapides, habiles et furtives, l'ondulation et la souplesse de sa démarche et surtout la Belette lui vient de ce que jeune, elle vivait en frénétique tant le jour que la nuit, ne laissant à ses amants que peu de répit. Le temps l'a quelque peu assagi, la Dieu merci.
Néanmoins si l'on devait la comparer, cette bestiole là serait plus proche du chat par certaines de ses manières, qu'elle mène parfois toute gantée de velours.


« Qu'il en soit fait selon votre bon plaisir... imprimant une légère étreinte sur la main enfantine pour requérir toute son attention. Guise, veuillez remercier et saluer sa gracieuseté. »

Une fois fait, ils se retirèrent incontinents dans un coin non sans que la mère jette un regard d'ambre sur le Chancelier.
Non elle n'oublie pas qu'il lui doit à boire, qui ne dit mot consent à la dette.

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Brunehilde
Enfin la rouquine en avait terminé avec le duc de Habsbourg, il était temps pour Brunehilde de la questionner. Elle la suivit donc et l’interpella:

Attendez! Je souhaiterai m'entretenir avec vous.
_ Brève hésitation. _ Je suis Brunehilde von Frayner.

Impénétrable, la châtain fixait la femme à l'enfant et même l'étudiait sans en avoir l'air, guettant une réaction, attendant que son interlocutrice s'exprime.
Ardarin
Ardarín salua la rouquine et lâcha, avec humour, un sonore :

Next!
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Scath_la_grande
[Aparté entre Frayner]


L'oeil en matois, la Musteile coule son regard sur une des feuilles de l'arbre Frayner en doutant un peu qu'elles appartiennent toutes deux à la même branche.
Le détail est fait et le verdict qu'il en découle est plutôt tranché, ceci est un modèle de salon voilà tout, une Frayner d'intérieur, c'est donc ça.
La salutation est roide comme à sa coutumière.


« C'est donc vous madame ma tante. »

Le neutre habille sa voix, ne laissant entrevoir ni grand enthousiasme, ni grande déception, juste une constatation piquée d'un peu de curiosité.

« Je suis Scath, fille de son altesse de Clichy, voici Guise Eusaias, mon aîné, Christos le puîné est dans les bras de sa nourrice.
Mon fils, saluez votre grande tante comme il se doit. »


Grande tata à même pas vingt piges, ça fiche les boules hein !
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Brunehilde
La stupéfaction se lit quelques secondes sur le visage de Brunehilde alors qu'elle détaille celle qui est, vraisemblablement, cette nièce fraîchement arrivée à Toul dont on lui a parlé.
De prime à bord, elles n'ont absolument rien en commun. Rien. Pas même leur mise. Mais si le sang Frayner les unit comme cela semble l'être, alors c'est qu'un même orgueil habite les deux femmes qui se font face

Puis le regard de la baronne descend vers l'enfant et s'éclaire. Un doux sourire habite ses lèvres alors qu'elle dit:

Ravie de vous connaître Guise Eusaias. Mon père aussi s'appelait Guise. C'était un grand roi. Aussi, je ne doute pas qu'un jour vous suivrez ses traces.

Lorsqu'elle reporte de nouveau son attention sur sa nièce, une certaine interrogation habite ses prunelles noisettes, tandis que son sourire n'est plus.

Je suppose qu'il nous faut apprendre à nous connaître avant de nous juger, dit-elle. Enfin, je vous souhaite la bienvenue en Lorraine ma chère nièce. N'hésitez pas à faire appel à moi en cas de besoin.

Brunehilde parvient à offrir un sourire à la jeune femme. Sourire qui s'il est polit n'est en rien naturel. Puis, elle ajoute dans un soucis de rendre l'échange plus agréable:

Voilà que vous me vieillissez, très chère. Du haut de mes dix-sept ans j'ai désormais l'impression d'en avoir vingt de plus.
Un sourire plus sincère éclaire le visage de Brunehilde alors que son regard se plante dans celui de cette nièce dont elle a tout à découvrir.
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