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[RP] En salle du trône, on ne gît pas!

Zezinho
Vous savez ce sentiment qu'on peut avoir que quelqu'un vous observe, alors que vous ne l'avez pas dans votre champs de vision ? et bien ma fois, pas besoin d'être félin pour que Zé, au bout d'un moment, lève la tête et se rende compte qu'en chair et en os devant lui, se trouvait la Comtesse de Maurepas.
Il posa alors son balais de commis lorrain, et de son sourire ravageur, d'une légère inclinaison de la tête, d'une main sur le cœur en guise de déférence, lui déclara :


Oh ! chère Grand Maitre, chère amie ! N'est-ce pas un génie du commerce que voici ? c'est un honneur et une joie que de te voir ici.
Bienvenue dans ma bien aimée Lorraine Zelha, à l'entrée de la salle de notre trône pour être précis.


Après une pause et le temps de la laisser répondre :

L'humble vétéran de vaudeville que je suis, comme tu as pu le voir, dépoussiérait les attributs officiels de notre duché, bien que certains voudraient le voir disparaitre de la carte si à leur diktat de boulet, il ne se soumet.
Alors il faut bien que quelqu'un entretienne la flamme de la Lorraine éternelle, jusque dans sa pierre. Et ce petit quelqu'un, c'est bibi avec son balais !


Rit de sa fameuse manie de justifier tout ce qu'il dit...

Mais laissons la politique de côté, et parlons plutôt de belles et bonnes choses. Veux-tu te rafraichir, boire malgré l'heure matinale quelque mirabelle de chez nous, avant peut être d'en profiter pour rencontrer notre nouveau duc élu ?



addenda : C'est alors que le duc Gertruden, à la mode "Dominique, nique-nique", ou pas, débarqua en foutraille et leur adressa la parole...





HRP : voir le bas de la page précédente.
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_ Qui êtes-vous ?

_ Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », et ce que je suis c'est un homme sous un masque.
Bambou
Bambou était entrain d’afficher le planning, quand elle entendit chanter un air connu, et le son de la voix lui disait quelque chose.

Elle s’approcha de l’endroit et reconnut la jeune femme avec qui, elle avait commercé il y a peu. Un contrat d’ailleurs rapidement confirmé et validé par les deux protagonistes.
Quelques courriers avaient suffi à certifier cet accord. De plus, elle était arrivée en temps et en heure au rendez vous fixé, une telle compétence était rare de nos jours.

Elle vit aussi Zé un balai à la main, c’était étonnant car la plupart du temps elle le voyait plonger dans les livres des lois, et faire de longs discours soporifiques, c’était d’ailleurs grâce à lui que la rencontre avec les deux femmes avaient eu lieu, elle le remerciait infiniment d’ailleurs.

Mais le plus drôle et le plus incongru c’était de voir le nouveau duc affublait ainsi. Elle ne put s’empêcher de rire, elle cacha son hilarité derrière son mouchoir pour ne pas le vexer.

Elle devrait sortir plus souvent il y avait vraiment des choses ahurissantes qui se passaient en Lorraine.
Zezinho
~~ Lendemain du résultat des élections impériales ~~


La mine sombre et dure, typique du vieux loup qui n'a plus rien à perdre et a une soif inextinguible de crever en sauvant les siens, le Zé se présenta à l'entrée de la salle du trône de Lorraine.
Il laissait le soin à Ardarin de montrer à tous sa grandeur d'âme dans son prochain discours de sortie de scène.
Les 50 % de pauvres glands qui préfèrent la soupe à la raison, le diktat à une justice équitable pour tous, peuvent aller se toucher avec leur bouffon ridicule qui ne sait pas aligner une phrase correcte : ils ne méritaient pas, ne méritent et ne mériteront jamais un grand Homme comme Ardarin.
Accompagné de quelques notes de musique, l'irréductible Bavard, plus déterminé que jamais, le poing levé haut, harangua une foule en état de choc, réveillée avec une grosse gueule de bois :


J'ai vu, les larmes aux yeux, les nouvelles ce matin...
50% pour l'horreur, 50% pour la peur.
Ivres d'in con science, ceux à l'esprit rance.
Dans l'empire des gros blair', amnésie suicidaire.
Non Non Non Non !

Nous sommes, nous sommes
Le Duché des Droits des Hommes.
Nous sommes, nous sommes
Le Duché de la Tolérance.
Nous sommes, nous sommes
Le Duché de la Renaissance.

Nous sommes, nous sommes
à l'heure de la Résistance !


Pour les rêves qu'on a fait, et pour ceux qu'on fera !
Pour le poing qu'on a levé, pour celui qu'on lèvera.
Pour un idéal, pour une utopie.
Allons marchons ensemble enfants de la Lorraine !

Fils de Lorraine !
Plus jamais baisser la tête, faut laisser aux autres ce putai* de silence
Fils de Lorraine !
C'était à peine hier, et cet en-pire brandit déjà le drapeau de l'ignorance

Fils de Lorraine !
Nous n'oublierons jamais que nous sommes et serons les fils de la Résistance.

Fils de Lorraine !
Au royaume des demeurés tu sais bien ce qu'on dit : les bouffons sont les rois !

Y a ces ombres derrière nous, y a ces idées vendues,
y a ces drapeaux qui flottent et des hymnes dessus,
et puis y a toi mon frère, oui toi qui n'y crois plus
et puis y a nos prières et nos causes perdues.

Honte à cet empire, honte à ces corrompus !
Honte à nos collabo-rateurs, honte à la tyrannie !
Honte à cet empire, revoilà l'ennemi !
Allons marchons ensemble enfants de la Lorraine !


Nous sommes, nous sommes
Le Duché des Droits des Hommes.
Nous sommes, nous sommes
Le Duché de la Tolérance.
Nous sommes, nous sommes
Le Duché de la Renaissance.

Nous sommes, nous sommes
à l'heure de la Résistance !


Nous sommes, nous sommes
Le Duché des Droits des Hommes.
Nous sommes, nous sommes
Le Duché de la Différence.
Nous sommes, nous sommes
Le Duché qui éclaire.

Nous sommes, nous sommes
à l'heure de la Résistance...




Mon opinion est la suivante : Comme la folle pseudo grecque avant lui, les 50 % d'électeurs qui ne sont absolument pas d'accord avec leur ramassis de conneries bêtes et méchantes, conneries qui ne respectent pas les règles et l'esprit des règles de Droit Divin, quand le bouffon sur son trône viendra vous exiger de la fermer et d'obéir sous menace de venir raser notre duché "sinon vous n'avez qu'à partir en France ou mourir", moi je vous propose quelque chose : que le "rocher" imaginaire qu'il ne peut s'empêcher de citer dans ses "annonces", on lui envoie pour qu'il se le colle bien comme il faut dans le fondement.
Mais je peux me tromper, qui sait ? alors...

Il a promis "la liberté et l'autonomie pour les provinces" ? qu'il prouve qu'il n'est pas une vile crapule doublée d'un menteur patenté ! nous qui nous battons pour les voir reconnues de nouveau depuis 5 ans, nous l'exigeons dans les 15 jours !

Il a promis la féodalité (alors que c'est un état de fait, ça ne se promet ou décrète pas, mais passons) ? alors nous exigeons nos droits coutumiers de province vassale dans les 15 jours , qu'il prouve qu'il n'est pas un menteur !

Il a promis la justice ? qu'il prouve qu'il est capable de mettre en place la modération de la Cour d'Appel en accord avec les règles de Droit Divin, et pas des délires de pseudos "ministres de la justice", qu'il respecte la différence entre première instance et seconde instance : ce n'est pas difficile, ce n'est qu'une question de respecter les équilibres In Gratibus, que le blabla Res Parendo ne peut en aucun cas commander sans violer nos libertés fondamentales, notre souveraineté et notre autonomie.

En attendant : Vigilance et Résistance fils de Lorraine !

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_ Qui êtes-vous ?

_ Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », et ce que je suis c'est un homme sous un masque.
Gertruden
Humpf... Dans la salle du trône, le Trichelieu réfléchissait. Ce n'était pas à son habitude de venir en ces lieux pour se recueillir, essayer de trouver un endroit calme pour faire le point dans ses pensées. Mais la période était trouble, cela il ne pouvait le nier. Allait-il le faire? Oui, une annonce semblait de circonstance. Malgré tout le soutien de la Lorraine, cela n'avait pas été suffisant. Malheureusement...

Citation:


A l'attention de tous les Lorrains, paysans, artisans, notables, nobles et roturiers,
Salutations et connaissance d'amitié.

Nous sommes dans une période charnière de notre histoire. Oui, notre histoire, chers Lorrains. Car elle nous concerne tous, vous, comme moi. Hier, les urnes ont parlé, et malheureusement, ce n'est point le candidat lorrain qui a été élu. Mais il ne sert à rien de regretter ce qu'on ne peut pas changer, mais au contraire, travailler pour que le futur soit meilleur.

L'Empire est actuellement tiraillé dans tous les sens : en Franche Comté, les armées françaises mènent des assauts répétés sur Dole, leur capitale. Sienne a déclaré son indépendance, souhaitant devenir un royaume autonome, libéré de l'empire.

Le nouvel Empereur a promis de profondes modifications dans la politique impériale. En cela, nous espérons qu'il y parvienne. Cependant, certaines choses semblent aller contre ce mouvement. Comme vous avez pu le constater, les différentes charges du Conseil Impériales ont été publiées. Quelle surprise de constater qu'il existe désormais de nouvelles charges, inutiles. Quelle surprise de constater qu'il y a les mêmes personnes siégeant au Conseil Impérial, ceux-là même qui sont au cœur de la crise avec le Royaume de France, ceux-là même qui n'ont pas réussi à mettre un terme à cette querelle entre l'Empire et la France, ceux-là même qui sont responsables de la politique impériale actuelle de centralisation du pouvoir.

Alors oui, j'ai des doutes quant à l'avenir de l'Empire.

C'est pourquoi, je vous demande, à vous, fier peuple de la Lorraine, de vous rallier, de vous mettre debout et de faire valoir votre droit à la liberté. Je ne vous demande pas de vous réunir autour d'un homme, autour d'un parti politique, mais bien autour du blason de la Lorraine et de ce qu'il représente pour vous.

Alors, Lorrains, soyez fiers de vous, et levez-vous pour vos libertés.

A Epinal, le 24eme jour d'avril, an de grasce 1463
par Gertruden Trichelieu, Duc de Lorraine


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Gertruden
Thomas.de.sparte a écrit:
transmis par le secretaire impérial


Citation:


Nous, Hadrien 1er, par la grâce de Dieu et des Urnes, Empereur,

A Sa Gâce Gertruden de Trichelieu, Duc de Lorraine,


Nous vous écrivons suite à des informations inquiétantes quant à un message que vous auriez envoyé au peuple Lorrain. Ce dernier inciterait le peuple à se dresser contre l’Empire, l’Empereur et le Conseil Impérial actuel. Pourtant cette missive n'est en rien là pour sanctionner une politique menée dans la mesure où vous jugez une équipe avant même de la voir à l’œuvre ou lui donner l'opportunité d’appliquer la politique pour laquelle nous avons été élu à la majorité.

Nous vous rappelons que l’Empire est déjà en guerre contre un ennemi envahissant nos terres et massacrant nos frères sans raison convaincante. Le temps est à l’union et non pas à la discorde. Que serait-il pensé du peuple de Lorraine s'il abandonnait ses frères impériaux sans aucune justification objective que l'échec du candidat de sa province à ces mêmes élections. Nombres penseraient à une vengeance de quelques hommes au pouvoir au détriment d'un peuple et je suis persuadé que ce n'est pas ce genre d'image dégradante que vous voulez imposer à la belle Lorraine.

Nous rappelons aussi que les lois de l’Empire donnent une grande autonomie aux provinces et une liberté quasi-totale aux peuples. Nous rappelons aussi notre programme impérial, qui soulignait l’importance de la féodalité, notre détermination de la renforcer ainsi que notre ouverture au dialogue.

Ainsi donc, nous espérons vous voir le plus rapidement possible en salle de trône pour discuter de la situation qui semble vous préoccuper et pour traiter des affaires de l'Etat entre hommes politiques avisés et soucieux de leur peuple avant toute autre chose.

Signé et scellé à Strasbourg, ce 25ème jour d’Avril MCDLXIII





Hadrien 1er
Par la grâce de Dieu et des Urnes, Empereur,




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Catonlecenseur
Passant au large de la salle du trône, au sein du Castel, il vit un nouveau placard, mais cette fois ci aux armes impériales. Intrigué, il s'approcha pour le lire.
Lecture on ne peut plus plaisante, si il en était, qui lui arracha un demi sourire, plus rictus que sourire d'ailleurs. Ou il était question d'un "Gâce" duc de Lorraine qui publiait des affichettes pas bien pas bien contre l'Empire.

Devait surement confondre avec un célèbre trouvère de l'époque, Jean Marie B., qui parlait aussi de "Gâce", en disant toujours "euh l'gace, l'a vu une chauve souris!".

Aussi question d'incitation à la rébellion. Devait pas lire souvent les gazettes lorraines, celui ci, ou alors y comprenait pas grand chose à l'esprit lorrain, pour croire que les lorrains abandonneraient leurs frères à quelque tyrannie que ce soit. N'avait on plus le droit, même tout duc que l'on soit, d'exprimer ces doutes, d'exprimer ces craintes, face à un colosse aux pieds d'argile, sans prendre un bref en retour, ni égard ni grand amour, pas même l'espoir d’être aimé?

Il secoua la tête en s'éloignant. Non, décidément, on ne parlait pas la même langue du haut en bas de la pyramide impériale.
Gertruden
A la lecture de l'annonce, le Trichelieu ne put s'empêcher d'esquisser un sourire. Et bien, ça commençait sur les chapeaux de roue! Et bien, c'est parti donc!

Citation:

A l'attention de Sa Majesté Impériale Hadrien Marcus de Sparte,
Salutations et connaissance de vérité.

Tout d'abord, bonjour. C'est une convention sociale habituelle, entre personnes civilisées, de se saluer lorsque l'on se rencontre ou se parle pour la première fois de la journée. Bonjour, donc.

Permettez-moi de vous annoncer ma surprise à la réception de cette missive. Les nouvelles vont très vite dans ce coin de l'Empire apparemment. Nul doute que quelque sempiternel intégriste détestant la liberté d'opinion de l'écrasante majorité des lorrains doit servir pour vous d'excellent pigeon. Mais soit, après tout il faut de tout pour faire un monde, alors pourquoi pas ce genre de collaborateurs aussi ?

Il semblerait toutefois que mes propos aient été mal interprétés. Je suis étonné que cette annonce vous préoccupe autant. Seriez vous si fébriles que vos mots le laissent paraître ? Je n'ai fait qu'énoncer des faits, en espérant que les changements promis lors de la campagne électorale soient réalisés, contrairement à votre parente et prédécesseur qui s'est assise sur ses promesses, sitôt élue.

Je n'ai donc fait qu'informer mon peuple des dernières informations, mais si vous y voyez vengeance et complots de ma part, j'ai bien peur que vous soyez dans la posture de devoir vous retourner souvent pendant votre règne.

En effet en tant que Duc élu, j'essaie de rallier mon peuple afin de travailler de concert vers un projet commun en faveur de notre survie pour résister au diktat qui désire tant taire nos droits, nos libertés, nos particularismes historiques, notre culture et notre langue franque. Comme vous le dites, c'est dans l'union que nous, nous trouvons notre force. Pour Résister. Pour survivre libres.

Je suis tout à fait ouvert au dialogue à titre personnel.
Mais le pouvoir en Lorraine appartenant aux lorrains, c'est à eux que je dois rendre des comptes en premier lieu et leur parole ultra majoritaire que je dois vous porter.
Et cette Lorraine, elle est outragée, blessée, dépitée depuis plus de quatre longues années. Elle nourrit une terrible et légitime colère contre la bureaucratie impériale qui ne fait que se reproduire dans ce qu'elle a de pire de règne en règne, ne cachant même plus dorénavant son « entre-soi ». Lorsque nous lisons des mensonges tels que, je vous cite :

« Nous rappelons aussi que les lois de l’Empire donnent une grande autonomie aux provinces et une liberté quasi-totale aux peuples. Nous rappelons aussi notre programme impérial, qui soulignait l’importance de la féodalité, notre détermination de la renforcer ainsi que notre ouverture au dialogue »

Nous sommes partagés entre l'hilarité tant la ficelle est grosse, et l'envie de vous expliquer à quel point la continuité de ce genre de propos pousse à bout notre population. VOTRE administration est responsable de cette Magna Carta totalement aberrante, accordant des droits à la Couronne Impériale dignes de n'importe quel régime absolutiste immonde, à l'égal de ce que nous subissons dans les faits depuis le règne de Comyr sans discontinuité.

Vous devriez avoir la décence de vous excuser pour les agissements de la dite administration qui est la base de votre gouvernement au lieu de tenter de nous refourguer votre propagande électorale. Les actions coupables d'une Couronne suzeraine sont gravissimes pour notre survie, et il serait plus que temps que vous respectiez ou appreniez à respecter ce que signifie dans les faits les droits coutumiers propres à la féodalité. Si vous ne respectez pas notre intelligence, comment voulez-vous que l'on vous respecte en retour ?

C'est pourquoi face à la rupture de confiance entre nos deux parties, une fois de plus illustrée par vos propos mensongers, si vous désirez comme vous le prétendez regagner le respect de notre peuple, en appliquant vos promesses de rupture totale avec le régime tyrannique de votre parente, alors par la présente la Lorraine exige :

D'un point de vue politique, juridique et institutionnel :
- La dénonciation officielle et immédiate de la politique dictatoriale de votre parente et prédécesseur sur le trône impérial.
- La suspension immédiate de toutes les clauses de la Magna Carta de nature autocratiques, contraires à une monarchie élective et à un État de droit juste et équitable, afin qui vous puissiez enfin mettre en adéquation vos promesses avec notre volonté de voir enfin reconnues de nouveau par la Couronne Impériale dans les faits, les provinces vassales In Gratibus libres et autonomes.
- Au vu des près de 50 % des électeurs de l'empire qu'il représente, l'intégration sous 48h d'Ardarin Von Habsbourg ou à défaut d'un expert de sa garde rapprochée au sein du gouvernement impérial, afin que ce dernier présente une véritable réforme des structures de l'Empire garantissant l'autonomie et la liberté des provinces de manière perpétuelle.
- Un engagement par écrit avec le sceau de la Couronne impériale, de réforme de la diplomatie impériale, pour limiter l'office à des relations avec les États étrangers uniquement. Nous n'acceptons pas qu'un poignée d'étrangers à la Lorraine, qui ne connaissent strictement rien à son histoire, à son cercle d'influence et à ses besoins vitaux décident à notre place et donc à la place des provinces, avec qui ces dernières souhaitent s'entendre économiquement, militairement ou autre.
- La suppression immédiate du système de représentation francophone pour la Lorraine, vu les abus déjà engendrés par ce système qui nous est imposé et ne nous représente en rien, le premier et dernier nommé sans notre accord ayant été brûlé vivant alors qu'il était de la famille de l'empereur élu. Encore un ! Et encore un nommé sans le moindre mérite en rapport avec sa fonction. Nous ne ferons désormais confiance qu'en un lorrain reconnu par notre propre population et institutions, pour nous représenter à l'extérieur de nos frontières.

D'un point de vue judiciaire :
- Des excuses officielles aux nobles lorrains (Ersinn de Warenghien, Scapin de Montmotier, Sabifax de Beauregard, Barberine de Sevillano, pour ne citer qu'eux) victimes de la diffamation et du diktat impérial.
- Le retrait immédiat du statut d'ennemi impérial à Scapin de Montmotier et à Ersinn de Warenghien, ainsi que la grâce impériale immédiate pour ce dernier, rendant nulles et non-avenues les sanctions illégales et outrageantes à son encontre.
- L'éviction immédiate de Leonardo de Chenot du gouvernement impérial et l'interdiction pour lui de prendre part le temps de votre règne à quelque fonction ou décision juridique et judiciaire que ce soit, de par sa responsabilité d'avoir orchestré, entre autres, le procès ridicule d'Ersinn de Warenghien au mépris du droit lorrain, de la charte du juge, et de l'esprit de celle-ci.


Nous terminerons en vous priant de bien vouloir répondre à la Lorraine dans les 48 heures, afin de prouver votre détermination à enfin prendre en compte la parole de nos institutions élues et de notre peuple. Le peuple de Lorraine attend depuis des années, cette patience arrive à son terme.
Il ne tient désormais plus qu'à vous de sauver le lien qui unit la Lorraine au trône impérial. Faites preuve de bonne volonté face à nos demandes, contrairement à tous vos prédécesseurs, nous en ferons tout autant.
Mais si vous osez encore vous moquer de nous ou nous traiter par diktat une fois de plus, je ne pourrais dès lors plus garantir la voie diplomatique que je prône pourtant, afin que les lorrains tentent de sauver et de protéger de façon définitive leurs libertés et leur terre.


Fait à Nancy, en ce 27eme jour d'avril, an de Grasce 1463
par Gertruden Trichelieu, Duc de Lorraine



PS : Si vous pouviez dire à votre Secrétaire de faire attention dans sa prose. Il est d'usage, lorsque l'on s'adresse à un Duc, d'utiliser le titre "Sa Grasce", et non pas "Sa Gace". Il ne manquerait plus que cela se transforme en "Sa Garce"...

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Reki_de_grimaud
Il n'était jamais loin de la salle du trône le Reki. le duc attendait peut-être un interlocuteur

Votre Grâce, pourquoi tant de haine? Les élections sont passées, ne faudrait-il pas laisser à l'Empereur le temps de prouver ses dires?
Mais ce n'est pas là, l'objet de mon questionnement.
A douze jour de nos élections ducales, je suis assez étonné de ne trouver aucune communication quant à votre programme futur. Je suis encore plus étonné de trouver deux partis ALR, vous vous faites concurrence à vous tous?
Si la situation n'était pas aussi sulfureuse j'en rirai.
En tous cas, votre parti risque de gagner ça c'est sur. Et pour nous emmener où? Dans un conflit Empire contre Empire?
Je ne crois pas que vos sujets pour la plupart désirent le conflit. Autant j'ai été un fervent défenseur pour la suppression de la lotharingie, autant là je ne comprends pas très bien.
Si vous voulez faire bouger vos gens, une course à sacs me parait judicieux et moins dangereux que le maniement des armes. Fin, ce n'est que mon avis de gueux hein.

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Honteux d'être lorrain

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Zezinho
Passant dans le coin, comme d'hab'.

Bonjour Reki.
J'ai une ou deux questions pour vous Reki. Avez-vous lu la Magna carta que nous refusons de signer car contraire aux libertés fondamentales des lorrains ou de n'importe quel être humain ? Si oui, qu'en pensez vous, eut égard de la dignité humaine qu'on est en droit d'attendre y compris dans les Royaumes ?

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_ Qui êtes-vous ?

_ Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », et ce que je suis c'est un homme sous un masque.
Reki_de_grimaud
ha ben tiens, on risque de se rencontrer souvent ici ou ailleurs

La magna carta déjà je serai bien en peine de la trouver. Cela parle de la noblesse ou quoi?
parceque là moi pas connaitre, je suis un gueux messire et surement pas assez intelligent pour participer aux discussions. Tout ce charabia n'a pas été discuté en place publique donc non.

Mais justement, à l'aube de ce nouveau règne n'y avait'il pas moyen de discuter encore?
Seulement si chaque Duc tourne le dos à l'Empereur qu'adviendra t'il de nous? Allons nous servir de chair à canon, oui ou non?

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Honteux d'être lorrain

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Gertruden
Citation:


Nous, Hadrien 1er, par la grâce de Dieu et des Urnes, Empereur,

A Sa Grasce Gertruden de Trichelieu, Duc de Lorraine,


Salutations & Paix

Nous avons pris acte de votre surprenante missive. Nous renouvelons notre demande de vous voir en personne en la salle de trône impérial. Vous vous dites ouvert au dialogue : nous le sommes aussi. Néanmoins, auparavant, nous tenons à ce que les règles féodales soient respectées.

En attendant votre arrivée prochaine en salle du trône, nous nous devons de rectifier quelques malencontreuses erreurs dans votre lettre.

En un premier temps, son Altesse Sérénissime Leonardo de Chenot ne fait pas parti du Conseil Impérial et n’a aucun pouvoir décisionnaire, que ce soit juridique ou dans d’autres domaines. Il est tout simplement recteur de l’université impériale.

Ensuite, en ce qui concerne la magna carta, celle-ci a été ratifiée par le Royaume d’Allemagne, par 16 provinces et tous les représentants de l’église. Nous comprenons et même acceptons que la Lorraine ait des remarques ou des envies de changements, mais la Lorraine ne peut pas imposer sa volonté sur toutes les provinces de l’Empire. Il s'agit du choix d'une large majorité des représentants des provinces, qu'il convient de respecter. Néanmoins, vous êtes libre d’ouvrir une salle en chambre des régnants pour discuter ou même proposer des amendements. Nous vous écouterons.

Également, à propos du représentant des provinces Francophones, tout comme il a déjà été confirmé en diète impériale au Franc Comte, le représentant n’a aucun pouvoir décisionnaire dans les provinces ni aucune autorité sur celles-ci. Il représente uniquement les intérêts des provinces au Conseil Impérial et est le point de contact privilégié entre le Conseil Impérial et les provinces francophones.

Enfin, en ce qui concerne la chancellerie, nous confirmons que celle-ci s’occupe des relations avec les états étrangères et en aucun cas des relations interprovinciales. D’ailleurs, dans le but d’éclaircir la situation, nous avons expressément nommé un porte-parole chargé des relations avec les provinces.

Nous avons dès notre première déclaration tendue la main à tous nos sujets impériaux, demandant l’union sacrée. Nous sommes l’Empereur de tous les sujets, qu'ils nous aient soutenu dans l’accession au trône ou qu'ils aient préféré le Duc du Bar. Si celui-ci, ou quelqu’un de sa garde rapprochée souhaite intégrer le Conseil Impérial, il est libre de prendre contact avec Nous. Notre porte est ouverte à tous, et en particulier à ceux voulant s’investir pour le bien du Saint Empire Romain Germanique.

Que le Très-Haut vous guide et accompagne vos pas


Signé et scellé à Strasbourg, ce 29ème jour d’Avril MCDLXIII





Hadrien 1er
Par la grâce de Dieu et des Urnes, Empereur,




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Gertruden
Citation:


A l'attention de Sa Majesté Impériale Hadrien Marcus de Sparte,
de la part de la Lorraine, la Garce de l'Empire,

Salutations et connaissance de vérité.

J'ai bien pris acte de votre réponse. De même, je souhaiterai apporter quelques éclaircissements. Tout d'abord, le dialogue est bien sûr le bienvenu. Mais nous souhaitons le faire ici-même. Je ne vois pas d'obstacle à une discussion par courrier, les messagers sont assez rapides et prestes pour faire le trajet entre Strasbourg et Nancy et nous permettre de converser de la sorte. La langue française est notre langue de prédilection, aussi nous serions assez embêté si nous devions en plus parler devant des personnes ne comprenant pas cette langue et nous obligeant à traduire dans leurs langues, ce qui pourrait faire perdre, ou même changer le sens de certains propos. Et, finalement, je souhaite que cette conversation soit visible et compréhensible pour l'ensemble des Lorrains, qui sont les principaux concernés, et qui doivent donc être aux premières loges pour assister à ce débat. Peu de nos gens parlent et comprennent l'anglais, aussi je trouve cela dommageable que l'accès aux institutions impériales leur soit restreint à cause de cette barrière de la langue.

Au sujet de la Magna Carta, la majorité ne correspond pas à l'unanimité. Voter contre une loi mais respecter la décision de la majorité est une chose; évincer un opposant politique en l'empêchant de participer au débat sur la loi et en lui refusant son droit de vote sur cette loi pour ensuite imposer le résultat de cette consultation partielle des Régnants provinciaux, c'est autre chose.

En ce qui concerne le représentant des provinces francophones au Conseil Impérial, j'attends de voir. Le précédent représentant a disparu dans des circonstances qui certains peuvent juger farfelues, je me garderai de tout jugement. Avant, c'était le Roi de Lotharingie, qui voulait diriger pour les trois provinces. Aussi, émettons-nous quelques réserves à ce sujet, il vaut mieux être circonspect que de se trouver pris au dépourvu.

Des bruits de couloir circulent : j'espère que votre approche diplomatique et de dialogue ne cache pas une intention belliqueuse de la part des dirigeants et des conseillers de l'Empire. j'espère aussi que les propos, probablement tenus sous le coup de la colère ou de la frustration, ne correspondent pas à vos réelles motivations, déguisées sous une main tendue. Pour ma part, je vous parle franchement : la Lorraine ne souhaite pas la guerre, ni contre vous, ou l'Empire, ni contre qui que ce soit. Nous souhaitons pouvoir vivre tranquillement sur les terres de Lorraine, profiter de notre culture, de ce qui fait l'identité de la Lorraine, sans être opprimés par notre suzerain légitime. Je ne pense pas que ce terme et cette notion soient inscrits dans le contrat féodal liant un vassal à son suzerain. Car ce n'est point par les armes que l'on arrive à imposer sa vision ou sa volonté, car c'est le peuple qui décide. Nous avons vu le cas maintes fois au cours de l'histoire des Royaumes, avec la Provence, la Confédération Helvétique ou l'Anjou, maintes fois écrasés par de multiples armées, mais toujours plus forts et indépendants.

Aussi, je vous demande à vous, Sa Majesté Impériale Hadrien Marcus de Sparte, l'autorisation d'organiser un référendum en Lorraine concernant son devenir au sein de l'Empire. Voyez-vous, je vous demande votre autorisation en premier lieu, car la décision finale pourrait modifier la structure de l'Empire. Je demande un référendum, pour ne pas qu'il soit dit que j'impose ma vision à l'ensemble du Duché de Lorraine, mais que cette décision provienne bien du cœur des citoyens lorrains. La Lorraine compte environ 250 personnes actuellement, nous ne souhaiterions pas voir arriver de nombreuses personnes juste histoire de fausser le résultat de cette consultation.

Mon mandat s'achève dans moins de deux semaines, et d'autres préoccupations m'appellent. Aussi, je ne pense pas pouvoir organiser dans ce délai pareil événement. Je prierai donc les futurs membres élus du Conseil Ducal d'accéder à cette requête.

Ainsi, malgré tous les désaccords et les haines de part et d'autres, j'espère sincèrement que nous pourrons continuer d'avancer dans la paix en respectant, enfin, la décision souveraine des lorrains pour l'avenir de la Lorraine. Dans cette perspective, je suis pour ma part très confiant quant à la possibilité que les querelles qui durent depuis si longtemps, qui ne font que s'empirer, finissent par se calmer, et avec le recul, constater que même les plus virulents des lorrains finissent par vous voir comme l'empereur qui a eu le courage d'accorder à une population résolue ce qu'elle désirait pour son avenir, sans guerre, pour en finir avec le cycle de la l'incompréhension et de la haine.

Cordialement,

A Nancy, le1er jour de mai, an de grasce 1463
par Gertruden Trichelieu, Duc de Loraine




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Zezinho
Aux mots de Reki :
Citation:

ha ben tiens, on risque de se rencontrer souvent ici ou ailleurs

La magna carta déjà je serai bien en peine de la trouver. Cela parle de la noblesse ou quoi?
parceque là moi pas connaitre, je suis un gueux messire et surement pas assez intelligent pour participer aux discussions. Tout ce charabia n'a pas été discuté en place publique donc non.

Mais justement, à l'aube de ce nouveau règne n'y avait'il pas moyen de discuter encore?
Seulement si chaque Duc tourne le dos à l'Empereur qu'adviendra t'il de nous? Allons nous servir de chair à canon, oui ou non?


Le bavard répondit :

Ma fois, c'est avec grand plaisir, alors, que nous nous rencontrerons. Bien sûr dans les limites de mon temps disponible qui lui n'est pas aussi grand que vos besoins en explications le souhaiteraient dernièrement, visiblement.

La magna carta, depuis... au moins quatre ans, c'est ce qui sert bon an mal an de "constitution" au trône impérial. La dernière mouture en date a été promulguée de force à notre détriment sous le précédent règne et des bureaucrates aujourd'hui plus importants qu'hier hurlaient déjà à la diète que la critiquer était de la trahison contre le trône. Comme si un fait, une opinion exprimée, pouvait être criminelle... comme si tout simplement toute opposition politique à un monarque élu était de la trahison. C'est effectivement le propre des régimes très très ouverts et avec qui on peut vraiment discuter pour que ça serve à quelque chose, c'est tellement évident ! ...
Si vous devez reprocher un manque total de consultation ou de transparence vis à vis des "gueux" (j'y préfère le terme d'habitant, membre de la communauté, ou de membre du peuple, mais c'est à vous de voir comment vous vous auto-décrivez) c'est à lui (le trône) et à sa bureaucratie hautement auto-reproductrice qu'il faut vous adresser.

Nous, nous l'avons fait, en vain il faut l'avouer, de toutes les manières possibles et imaginables ou presque, (pour ne parler que de cette dernière période) depuis un an. Et s'il n'y avait que sur ce sujet là... mais les problèmes structurels et les différences sont tellement nombreux et profonds entre eux et nous !

C'est pourquoi "discuter" dans un contexte où tant de personnes aux intérêts privés qui ne veulent surtout pas être écartés ou amoindris même quand c'est pour le bien commun, avec tant de cultures, et d'évolutions des mentalités divergentes de la notre (toutes les provinces et donc les communautés sont très loin d'être aussi anciennes que la nôtre, avec notre large part d'erreurs commises et de corrections ensuite faisant évoluer les dites mentalités chez nous, ce que n'ont pas -encore- vécues moult autres chez elles) c'est cool, mais au vu de l'inutilité totale de notre opinion aux yeux de cette administration qui elle, est demeurée en place, autant "pisser dans un violon" (c'est une expression, rien de plus) ça ira plus vite et ça coutera moins cher sur notre temps disponible pour les lorrains en gargote.

Si vous voulez plus de détails, la liste sera très très longue (et donc il me faudra du temps de manière significative) et porte sur plus de quatre années de négation de notre langue, de notre culture, de notre identité, et notre autonomie, de notre souveraineté territoriale, pour rester dans le simple.

Pour ma part j'aime beaucoup le panache et le courage à la "Don Quichote". L'esprit David contre Goliath c'est rigolo et ça peut devenir épiiiiic quand c'est bien organisé et que le camps qui a toute la force de son coté respecte un certain équilibre pour que le camps en infériorité numérique puisse continuer d'exister.
Avec mes mots, c'est exactement ce que je fais à tenter de réveiller depuis près d'un an le désert déprimé qu'était devenu ce duché, avec si besoin au passage le "jeu" du tirage de queue des pseudos grecs et affidés.

Mais faire de la politique et essayer de réveiller/stabiliser/repeupler la Lorraine avec un carreau d'arbalète (la fumeuse magna carta qui octroi tous les pouvoirs à l'empereur, qui le place au dessus de toutes les lois et nous impose chez nous le délire de leur bureaucratie qui se rêve centralisée In Gratibus - pour résumer au lance pierre) et une épée Damoclès (la pseudo justice d'appel qui est un pur scandale -celle qui a fait condamner Ersinn à titre d'exemple-, est la pire selon moi parce que ne respectant rien des règles et de l'esprit des règles de Droit Divin*) placés devant et au dessus de votre tête, il faut comprendre à un moment donné quand on a un tant soit peu de bon sens, que ce ne sont pas les conditions d' un dialogue, mais bien de la mise sous verre pour pouvoir nous répondre dans 6-7 mois, au choix :"ferme ta gueule" ou "cause toujours". C'est pas comme si on connaissait la chanson, hein...

Au bout de quatre ans de "dialogue", avec mention toute "spéciale" pour les deux derniers règnes, avec l'un de vos huiles et pontes chez vous qui est toujours là et a même pris du galon (vous savez, celui qui a dit publiquement que Rome avait reçu Ardarin alors que c'est un mensonge, tout ça) qui a une notion toute particulière du "dialogue" à la diète lorsqu'on critique par le biais de l'analyse de texte toutes les errances autocratiques et tyranniques qui sont pondues dans la magna carta (ça devrait pourtant vous parler à vous la critique de la tyrannie, puisque qui ne digérez visiblement pas les extrêmes de la fin de la période de Guise), on finit par se faire une raison, même lorsqu'on est très très très très raisonnable.
Si l'on me passe l'expression, même les vierges effarouchées passé un temps murissent, et finissent par comprendre que l'homme n'est pas leur ennemi, mais un potentiel compagnon de vie, et que le loup ne va pas les manger. Pas au sens littéral, du moins.


Sourit


Si vous regardiez avec lucidité et considériez les quatre dernières années qui nous conduisent à cet instant précis, au lieu de ressasser l'écume des éléments d'une histoire sous Long John Silver qui ne reviendra jamais, infiniment plus nuancée et complexe que vous semblez le croire, je suis certain, que vous, homme de belle conscience, homme honnête, finirez par en arriver à la même conclusion que l'essentiel de nous autres. Il est grand temps de faire notre deuil d'une certaine forme d'empire modéré qui ne reviendra jamais, parce que contre le passé il n'y a rien à faire, et, par la voie du peuple, choisir notre destin.

Ça tombe bien, sous le bien-aimé Duc Ardarin nous nous sommes dotés des moyens légaux pour que les lorrains décident de leur avenir ! Gouverner, c'est prévoir, disait la duchesse Enorig (je suppose que c'est encore quelqu'un qui vous file des boutons dans votre lit le soir). Il n'y a nul besoin d'être adepte des théories du complot pour comprendre, il me semble, que seule une communauté chez elle peut décider de son propre avenir si l'on veut régler d'importantes et graves problématiques sans en passer par la voie de la guerre avec l'extérieur, ou la guerre civile. A moins d'être un adepte de la guerre à tout crin bien sûr ! Là forcément...

Notre duché, n'a aucune richesse naturelle et n'a en aucun cas eu les faveurs du destin : nos mines ont été pondues au p'tit bonheur la chance, nous n'avons pas de port, rien d'intéressant In Gratibus. La seule chose qui nous a toujours caractérisée, c'est notre goût individuel et collectif pour la politique et les querelles qui lui sont inhérentes, concomitantes.

La Lorraine a donné le jour au mouvement ultra conservateur dans les royaumes, à la grande course politico-familiale en Europe, à une oligarchie d'élite, à une libération de cette oligarchie avec raison, à un monarque de France qui était potentiellement l'enfoiré le plus célèbre de son époque, un empereur bien des années plus tard de la même famille, et enfin une pseudo grecque qui s'en est servie comme tremplin avant de devenir l’archétype de l’apparatchik. Et depuis près de 8 mois, à une sorte de front de libération populaire, coutumière et In Gratibus comme ça ne s'était là aussi, jamais vu auparavant, puisque nous ne sommes pas une République et nous laissons cette voie là à l'Histoire helvétique.

Nous avons eu nos périodes très sombres (la fin de la période de Guise intra-lorraine, la déliquescence totale de l’État Lorrain et la disparation de la communauté lorraine depuis le premier empereur élu jusqu'à Comyr) comme je vous l'ai écrit, mais elles procédèrent toujours d'un enlisement des consciences qui ne se remettaient plus en cause, n'innovaient pas et attendaient peinard le 42 ème jour du mois que l'on nous accorde qu'on puisse se bouger et se marrer dans ce duché. Le conformisme conservateur, comme l'indolence candide, tuent. Parce que tout simplement les gens dans leur globalité se font chi** comme des rats morts à ne voir que ça en politique.

Donc, parler sans pouvoir remettre en cause tout ce qui fait fuir les gens chez nous c'est bien, agir avec des résultats tangibles, des résultats qui permettent de résoudre une fois pour toutes les problèmes qui font fuir les gens, c'est mieux. Et pour ça il faut se bouger, même quand le rapport de force est en notre défaveur. Sinon autant laisser crever le duché dans le néant d'être, mais voyez vous, ça, ce n'est pas mon caractère. Sinon ce n'est pas en Lorraine que je vivrais...

Pour le reste, il me semble que le Bon Gertruden y a répondu avec sa dernière déclaration au trône impérial. Nous ne voulons pas la guerre. Nous voulons en finir avec le ramassis de bêtises qui ne nous correspond pas en tant que communauté lorraine parce que tout ceci empêche notre seul atout pour survivre de pouvoir se concrétiser concrètement (non non Reki, on parle de politique, pas de faire de la Lorraine un "duché réformé", comme vous dites, à tort. Mais de même façon, ils ne seront en aucun cas persécutés, et ont les mêmes droits d'exprimer leur opinion que n'importe qui, dès lors qu'eux aussi ne persécutent pas d'autres lorrains).

Si guerre il y a, elle ne sera pas de notre fait. Nous sommes capables de faire la part des choses entre opinion personnelle, et nécessité de l’État lorrain, à notre échelle. Pour vous ou un agent autre, nous verrons cela. A moins que certains se mettent à chérir des envahisseurs qui veulent nous dominer par la force, mais auquel cas en dehors de la pitié sincère, je ne vois pas ce que je peux faire pour eux. Mon domaine c'est la raison, l'analyse d'une situation politique réelle donnée et les solutions à y apporter, pas les dérèglements psychiques des uns, ou la vanité des autres qui aiment la monarchie absolue pour en profiter, le silence conformiste sous peine de HT et le bruit des bottes contre les récalcitrants pour se gargariser d'avoir un pouvoir imaginaire.

Mais en tant qu’État, nous voulons le faire en apportant un mieux être tangible pour tout le monde, pas juste pour opposer les uns aux autres. Les joutes verbales, c'est bon (et nécessaire) pour le spectacle de la gargote, histoire de divertir nos auditeurs ou nos lecteurs.
Quand on parle de justice ou de liberté, pour nous ce sont des principes qui forment une éthique d'action In Gratibus, qui guident nos pas, pas juste des mots vides de sens concrets.
Royaumes ou pas, nous sommes tous des êtres humains dans un univers ludique, avec nos forces et faiblesses, et nulle considération caricaturale de tartuffes à propos d'une Histoire qu'ils connaissent visiblement autant que mes chausses sales, ne nous fera dévier de ce but commun en faveur de notre communauté.

C'est pourquoi nous, en tant qu'élus ducaux, au tant que gouvernement élu de Lorraine, nous agirons toujours pour garantir d'une part tous les droits et libertés qui sont les nôtres, d'autre part, mais là c'est mon opinion personnelle, avancer vers notre propre chemin, pour qu'enfiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin notre communauté puisse jouir comme nous en avons le droit naturel dans les Royaumes en tant que francophones, de toutes les instances et institutions de secondes instance qui soient modérées, respectent les règles et l'esprit des règles de Droit Divin ; soient sous supervision légale, coupées tant que faire se peu d'un trône monarchique et donc d'intérêts bassement politiciens.






HRP* : règles et esprit des dites règles du jeu, voulus et supervisés par les game admins.

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_ Qui êtes-vous ?

_ Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », et ce que je suis c'est un homme sous un masque.
Zezinho
Affichée icelieu pour que tout un chacun, petit ou grand, puisse la lire :

Citation:

A destination de Hadrien Marcus de Sparte, Empereur.
A son habile secrétaire Thomas de Spartes aussi, qui aura la charge de préparer la réponse pour Sa Majesté, peut être ?



Le bon jour à vous. Je prends la plume ce jour au nom, je le sais, de la vision commune qui anime les élus du conseil ducal et des institutions de Lorraine depuis huit mois, pour ne parler que de cette période. Je prends la plume, pour vous parler franchement, sans faux semblant, le cœur sur la main, sans utiliser de supports ou de moyens puérils* qui à mon sens ne devraient pas exister ici, puisqu'ils interfèrent sur le sain déroulement de la vie dans les Royaumes.

Nous sommes conscients vous et moi, de ce que vous et vos obligés pensez de la communauté lorraine. De ce que la communauté lorraine dans son ensemble pense de vous et de vos obligés.
Ce sont nos opinions personnelles, et à ceci je dis : soit. Ainsi va la vie. Mais en tant qu'élus, vous savez également bien que nous avons le devoir de nous dépasser, d'être plus et mieux que nous-mêmes, et parfois de mettre nos intérêts, nos blessures , notre ego, opinions et ceux de nos proches de côté pour non pas faire ce qu'on aimerait faire, mais ce qui est juste, ce qui est bon pour l'avenir de nos États respectifs.

Vous n'êtes pas sans savoir que la Lorraine se meurt lentement mais sûrement depuis l'ouverture des élections impériales. Vous n'êtes pas sans savoir qu'en Lorraine nous n'avons aucune richesse naturelle, rien In Gratibus parlant qui puisse intéresser qui que ce soit dans les Royaumes. Depuis nos origines, c'est très simple, nous n'avons que l'engagement politique et les projets collectifs décalés, différents de la masse, pour tenter d'exister.

Depuis quelques mois, face au choix collectif que nous avons fait pour la vie des lorrains et de la Lorraine, vous n'êtes pas non plus sans savoir toute la distance qui nous sépare plus que jamais des structures et des choix du trône impérial et de sa bureaucratie dominante. Malgré le fait qu'il soit continuellement combattu par le trône impérial et sa bureaucratie qui perdure depuis lors, c'est précisément ce système, le plus « progressiste » et libre d'Europe qui nous permet de maintenir voir de légèrement grossir la quantité de notre population cette année autour de 250 âmes après 4 années sans discontinuité où nous perdions chaque fois près de la moitié de nos habitants tous les ans.

A la lumière de notre situation, je veux donc vous dire ceci : le divorce définitif entre la Lorraine et le trône impérial est inéluctable.
S'il n'est pas « demain » (c'est une façon de parler), ce sera dans un, deux ou six mois. Lorsque les lorrains seront prêts en tout cas, tôt ou tard. La question est de savoir si l'on s'y prépare tranquillement dans la paix et l'acceptation mutuelle sans ingérence, ou si vous nous balancez « vos armées ».

On peut se cacher les yeux, feindre l'étonnement, vous pouvez brûler de nous « exterminer » avec « vos centaines d'hommes » comme vos amis qui utilisent des Fesses-de-Bouk*, ou ceux qui autour de vous ne peuvent s'empêcher de s'en répandre, vous y poussent. Vous pouvez lâcher ces séides pour qu'ils nous insultent d'abominables monstres, et autres joyeusetés qui, si elles nous blessent l'âme, pour autant nous finissons par être habitués depuis de nombreuses années, tant c'est excessif.
Vous pouvez tenter de récupérer les lorrains les plus conservateurs, les revanchards, les plus faibles et manipulables par leur goût immodéré des titres ou ceux encore qui aiment baisser la culotte devant le bruit des bottes étrangères. Ce sont souvent les mêmes, bien qu'il y ait des exceptions. Ainsi est également la nature humaine, et comme partout ailleurs nous n'y échappons pas. Vous le pouvez donc, et en retour nous ne ferons rien contre leur intégrité In Gratibus, car ils sont libres et nous ne persécutons personne chez nous.

Mais réfléchissons ensemble une minute : qu'allez vous y gagner ?

Des clous. Des cailloux sans valeur. De la haine immodérée de la cinquantaine d'actifs réguliers qu'il nous reste.
Verdun pour tranchée éternelle entre vous et nous.

Mais ensemble nous pouvons aussi décider et agir comme des adultes responsables, n'écoutant pas les voix les plus extrémistes de nos camps respectifs qui veulent une pétaudière innommable jusqu'à votre disparition.
Nous pouvons ainsi montrer à l'Europe entière que depuis que vous êtes élu vous êtes fait d'un meilleur bois que vos deux prédécesseurs. Vous pouvez au delà de tout ce qui nous séparera toujours, tous les infâmes mensonges colportés sur les lorrains, forcer néanmoins le respect en montrant que dans le cas précis de la Lorraine, il est bon pour notre duché et sa population, puisqu'en situation de vie ou de mort, de laisser notre communauté décider par elle-même son avenir, chez elle.

De manière libre, sans ingérence de votre part, avec si possible votre parole signée qu'il n'y aura jamais aucune condamnation ou destitution, d'aucune sorte, contre celles et ceux qui manifesteront le courage par leur banal droit de vote de vouloir faire quitter la communauté lorraine de la zone empire pour aller chercher ce que nous désirons plus que tout à savoir le respect de notre liberté sans remise en cause perpétuelle par une "magna carta" et une "noblesse impériale" qui se croit supérieure à nous. Que cette liberté soit encadrée par des institutions neutres de seconde instance modérées par le Droit Divin* et pas les outils entre les mains d'un monarque ou de ses bureaucrates pour (tenter d') éliminer tous ceux qui ne mangent pas dans la main du régime impérial dans les provinces.
De même, vous avez d'ors et déjà la parole et la garantie absolue, qui sera scellée, que jamais le gouvernement élu de Lorraine, tant que j'aurai quelque modeste influence ici-bas, ne persécutera, condamnera ou destituera un électeur au motif qu'il a voté en votre faveur et celle de l'empire. Il me semble que c'est un équilibre minimum mutuel qui doit être respecté de manière absolue.

En sommes, laissez faire le déroulement naturel des choses, sachez limiter vous-même votre pouvoir théorique absolu pour le bien de tous en Lorraine et chez vous, voici mon ardent conseil à votre endroit.

Que pouvez vous y gagner pour votre État ? Au delà du fait que vous éviteriez de provoquer une guerre ici, qui, malgré votre immense avantage militaire par rapport à nos modestes forces, ne trouvera jamais d'aboutissement qui vous soit favorable, à l'instar de ce qui a pu se voir, comme l'a rappelé le Duc de Lorraine sortant Gertruden, en confédération helvétique, en Provence, en Bretagne ou en Anjou, parce qu' In Gratibus parlant, non seulement nous ne partirons pas de notre terre, mais notre détermination ne ferait que se renforcer à mesure que nous subirions vos troupes chez nous, et pour sûr ! n'oublierions jamais la « cerise sur le gâteau » que constituerait une invasion faisant suite à tous les outrages subis par notre communauté depuis plus de 4 ans.

Alors qu'y gagner ? La Grandeur. Si laisser une marque dans l'Histoire des Royaumes en tant que bon monarque a une quelconque signification pour vous, alors vous devinez intimement au fond de vous que c'est la seule façon pour que ce sourd conflit, ces vieux démons qui brûlent de surgir, cette boite de Pandore prête à exploser de la haine pure entre les différentes identités que ni vous ni moi ne serons ensuite capable de refermer, s'achève une fois pour toute avant qu'il ne soit trop tard et ce de la meilleure façon qui soit. Ce choix vous fera rester comme l'homme qui a su laisser un peuple écrire son avenir librement, alors que cet homme aurait pu nous pourrir In Gratibus gratuitement, sans que jamais ça n'y change quoi que ce soit à nos cœurs & nos idées.

De grâce ! au contraire de ce que votre prédécesseur sur le trône a été incapable de faire lorsque je lui ai tendu la main en présence de son père et de Chlodwig von Frayner, acceptez ce « gentlemen's agreement » adapté, je le crois, à cette inextricable situation : aujourd'hui, je vous conjure de garder, sans que l'on n'y interfère plus jamais, votre trône impérial, vos innombrables principautés, votre langue anglaise et vos coutumes inspirées d'une culture qui nous est tellement vide de sens & étrangère, ainsi que tous vos courtisans autant que vous voulez pour vous, chez vous, et en échange, laissez nous déterminer librement de notre avenir, sur des bases saines et ensuite respectez la forme que prendra l'expression de notre liberté, quelle qu'elle soit, même si ça vous en coûte.

Elle se limitera à notre petite communauté dans notre territoire qui est tout sauf gigantesque : tout ceci n'a donc pas de quoi vous empêcher de dormir la nuit et pas de quoi vous voir persister dans votre volonté d'uniformisation qui ne correspond à rien chez nous.

Bouleversons les habitudes surannées et les réflexes pavloviens : au lieu de perdre notre temps à nous battre de manière stérile, continuons notre vie sans ingérence mutuelle, dans la paix, chacun chez soi et Dieu pour tous !



Salutations les meilleures.
Zé, élu de Lorraine.



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* Règles et esprit des règles du jeu, arbitrages des admins depuis 10 ans, charte et esprit de la charte du juge HRP.

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_ Qui êtes-vous ?

_ Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », et ce que je suis c'est un homme sous un masque.
Pierre_von_kolspinne


Allez faire savoir à sa grâce Zezinho qu'un vieil ami a fait un mong voyage pour le rencontrer !!!

Les propos du Valendras avaient fusé sous le porche, devant la porte qui donnait accès à la salle de doléance lorraine. Les quelques gardent qui de faction regardait le savoyard les yeux hagards. Ils semblaient se demander quel été cet individu étrange, aux longs favoris mangeant les joues et au regard sombre, richement vêtu, qui voulait qu'on dérange sa grâce (et non sa grasse) à cette heure là.

Alors, ça vient ?

Les gardes lorrains semblaient hésiter. Quand l'un d'entre eux, enfin, se décida et alla quérir le locataire du château de Nancy. Et Pierre se mit à faire les cent pas, dans l'attente du duc lorrain.

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