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[RP] En salle du trône, on ne gît pas!

Guise_eusaias
Tu suivais bien gentiment du regard chacun des faits et gestes de ta mère, toujours en silence, jusqu'à ce que tu aies à saluer le duc. Tu ne manquais néanmoins pas une bribe de conversation : il était question de guerre et de visite au château du duc. Tu n'étais pas venu pour rien : en plus de bientôt pouvoir découvrir le trésor lorrain, tu allais faire la guerre. Et en réalité, cette attente était la seule raison de ta bonne conduite jusque là. Le reste n'était qu'un décor, des ornements destinés à rendre la perspective du moment à venir plus désirable.
Tu saluas ensuite le barbu et te perdis brièvement dans tes pensées, sans écouter ni t'intéresser à la conversation d'une inconnue avec ta mère. Jusqu'à ce que celle-ci vienne interrompre ta contemplation concentrée de la salle et des gens présents. Tu acquiesças, souriant, lorsque la Frayner te parla, elle aussi, de ton avenir. Puis, enfant obéissant mais surtout conscient qu'il était hors de question d'attiser la colère maternelle si près de la découverte du trésor, tu entrepris une longue présentation de ta personne. Excessivement longue, surtout parce que tu articulais et détachais soigneusement chacun des mots, et qui se voulait polie à défaut d'être compréhensible :

Je vous salue comme il se doit m'dame la grande tante, et je vous dit bonjour z'aussi. Comme Mère elle vous a dit, je m'appelle Guise. Même que je suis un von Frâner, comme Mère. Parce que je suis le fils de Mère aussi, en fait. Moi je m'appelle Guise mais par contre je ne suis pas votre Père de vous, v'voyez ? Mais je vais devenir roi, c'est sûr, c'est Mère qui l'a dit. Et je suis content que vous le disez aussi, comme ça c'est sûr de sûr maintenant.

Tu finis tout de même par te taire pour laisser les dames parler entre elles, pas peu fier d'avoir pu exposer des talents oratoires qu'on ne te connaissait pas encore.
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Bannière by LJD Scath. Grand merci à elle.
Scath_la_grande
Note pour plus tard : éviter de laisser Guise trop longtemps à Satyne, ça le rend bavard.

L'esprit bien trop pointilleux ne peut empêcher la langue de claquer légèrement contre son palais.
Un soupçon d'agacement, elle rectifie.


« Le grand-père fut certainement un modèle en politique, l'esprit aussi affûté que la plume, le verbe aiguisé mais il ne fut roy que par le mariage qu'il contracta avec feue sa Majesté Béatriz. Il est certain qu'il dût lui apporter nombres conseils avisés, delà à dire qu'il fut pleinement un grand roy, je ne sais.
A dire le vrai, mon souhait serait plutôt qu'il suive les pas de feue sa Majesté Eusaias, dont je fus la féale lige. »


Voilà qui est dit.
Et tournant ses deux prunelles assombries vers le minitrucmuche roux, le reprend.


« Von FrAYNer, mon fils, et soyez bref dans votre présentation, c'est bien longuet pour un si petit homme. »

Revenant à la grande tata -mouhahahahahahaha- l'oeil se fichant sans ambages dans celui de la demoiselle.

« Il n'y a rien à juger néanmoins nous pourrons toujours apprendre à nous apprivoiser, à mon retour éventuellement.
Pour l'âge, ma fé, vous n'y pouvez guère si monsieur mon père est une antiquité, un grison vieillissant. »


La face s'éclaire d'un sourire un peu chiche, qui ne tranche pas avec ses habitudes.

« Soyez remerciée de vos bénignités à mon endroit, je n'ai besoin de rien, la cliquaille ne me manque pas, ni le logis. Soyez tranquille, je ne vous importunerai point. »
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Zezinho
Un murmure mécanique s'échappa des lèvres de Zé, qui, en bon PP secondant son Duc et ami de toujours Ardarin, demeurait jusqu'à présent silencieux à écouter les interventions des uns et des autres :

[...] Quand t'as tes lieutenants qui font le boulot pour le chef de famille, je ne vois pas pourquoi ce chef de famille irait se fatiguer à faire le boulot In Gratibus de l'élu... pure perte de temps. J'aurais bien aimé voir n'importe qui sorti de Lorraine ou de n'importe quel trou perdu français bloqué en empire, devenir roi de France, déjà à la base quoi... que je prenne le contrôle des armées royales et tu vas voir ce que c'est qu'être pleinement roi [...]

Puis un doute : avait-il parlé à haute voix ? était-il encore dans l'un de ses fameux songes quelque part entre le rêve, l'imagination et la réalité ? Tourmenté par les pensées du roi des cons et du duc des boulets ? devenait-il schizophrène comme la folle de Franche Comté qui avait avant même sa mort pondu sa "nouvelle réincarnation" pour se faire hériter des titres qu'elle allait usurper en empire ?
Quelqu'un l'avait-il seulement entendu baragouiner ?
Ce n'était de toute manière pas vraiment le lieu pour se manger un morceau de sauciflard en discutant du old good time d'Eusa et de Guisounet, du Couillu et du Parrain, ça reviendrait à comparer des parcours légendaires incomparables : le lorrain avait déjà déposé les institutions impériales, et son duché personnel était devenu un État Souverain pour la première fois dans l'histoire des Royaumes, alors même que personne ne connaissait encore le Bourguignon.

Puis nouveau murmure quasi imperceptible :


Et à ce compte là, si on parle des légendes du "all of fame" de la bande des anciens, Gomoz aussi aurait eu toute sa place.

Merd' ! avait-il encore parlé malgré lui ?
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_ Qui êtes-vous ?

_ Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », et ce que je suis c'est un homme sous un masque.
Lavava
Elle allait se plaindre la dame ! Oh oui ! On lui avait promis que mirabelle était reine en Lorraine et les reines on sait tous qu'elles sentent bon à l'entrée comme à leur sortie et ce n'était pas ce qu'avait constaté Lavande. Car de lavande, la vicomtesse en ce temps n'avait que le nom. Fatiguée disait-on, du voyage....tu parles ! Mirabelle l'avait frappée si fort au front qu'elle en avait encore mal après toutes ces heures à chevaucher pour arriver en la capitale. Le corps avachi sur sa selle, suivait mollement le rythme lent des chevaux et demanda à la dame plus d'une fois de tendre le cou en avant pour ne pas salir braies manteau et bottes, du liquide malodorant dont il voulait se débarrasser.

C'est que, n'était pas lorrain qui veut, et la savoyarde habituée au vin mais qui repoussait le genépi (quoiii ??!!!) avait mis toute sa bonne volonté à honorer le pays visité. Et elle en avait de la volonté pour qui la connaissait !

Mais voilà quelques jours, que la noble dame, foulait le sol ami et donc devait rendre hommage au duc régnant et lui assurer que la Savoie, enfin une certaine Savoie, la vraie, celle des rustres et forts allobroges, restait une amie sincère.


Elle ne se força pas trop à descendre de cheval, la loi immuable que le Très-Haut avait ordonné en cette terre que "tout objet en l'air redescend forcement" l'aida à s'affaler sur le sol lorrain. Non elle n'était pas saoule, juste fatiguée !

Mesnie et amis suivaient. Ryoka, le cousin, qu'elle avait perdu de vue depuis qu'elle avait perdu vue nette, était fort présent au nez, par contre, et semblait suivre la dame.
Le jeune gonfalonier engagé depuis peu, qui n'avait pas pu accéder au "patrimoine" du pays visité, annonça à qui de droit, "sa très gracieuse Lavande Lavorel, vicomtesse de Challand, baronne du Bourget". Il fallait qu'elle lui dise, non pas gracieuse, c'était un soldat, un ancien capitaine, une ancienne généralissime des Loups d'Aoste, une ancienne régnante, et de tout ça, on garde la trempe, et l'épée au côté toujours prête à dégainer, même si l'on a plus les yeux en face des trous et on garde le courage de s'avancer, droite comme un i, vers un duc étranger et de lui sourire franchement, sans peur, et de prendre parole sure, sans flagornerie aucune.


Lavande se plia à une légère révérence, main senestre reposant sur le pommeau de son épée.

Mes respects votre Grâce ! Le verbe était sur... Seule l'haleine et l'odeur qu'elle trimbalait pouvait lui donner mauvaise conscience de se présenter en l'état devant un régnant. Ma fois, elle n'avait pas encore trouvé de quoi se loger pour prendre un bain, se changer, se pomponner, et puis elle était assez loin du trône pour que le duc ne soit incommodé par sa présence.

L'humble savoyarde et sa mesnie vous salut
Ryoka
Ainsi le jeune homme suivait gaiement sa cousine. Non il n’avait pas fini comme elle, à sortir ses tripes aussi délicatement qu’elle pouvait le faire de son cheval. Une aisance en la matière qui laissa d’ailleurs le cousin pantois tout le long du trajet. Elle était belle la mesnie ! Surtout que si la blonde arrivait si bien à sentir qu’il la suivait, c’était aussi parce qu’elle l’avait interdit de prendre le temps d’aller se laver. Sous prétexte qu’aller demander l’asile du bain chez des gens que l’on ne connait pas, en terre inconnue de surcroît, faisait mauvais genre. Il sentait donc, le brave châtain aux yeux noisette.

Aussi, il tenta de faire en sorte que son entrée dans la salle du trône puisse être la plus discrète possible. Il ne s’agissait point là d’accompagner la vicomtesse dans une descente d’organe en publique. En effet, si lui n’avait guère eu de reflux gastrique - de part la petite quantité qu’il avait ingérée, sa faible tolérance à l’alcool aidant – il n’en demeurait pas moins meurtrit des entrailles. Chaque pas était un supplice dans la mesure où il devait contenir ce qui voulait par tous les moyens se faire la malle hors de son merveilleux colon. C’est ainsi que les fesses serrées, le jeune homme s’avança avec courtoisie, s’inclina avec respect, et se crispa avec appréhension. Dans son esprit déjà, la fuite était proche, au sens propre comme au sens figuré. Il restait incliné sans mot dire, en espérant qu’on lui dise de se relever rapidement. Dans cette position toutefois, il arrivait à murmurer à sa cousine sans se faire trop repérer.


Tu m'étonnes qu'elle est humble la mesnie... Elle est crade ouais !

Faites donc attention chère cousine, vous venez de tuer une mouche avec vos respects. Veillez à ne point souffler ainsi dans la direction du duc si vous ne voulez pas qu'il ne lui arrive le même sort...
Ardarin
Le Duc se leva pour accueillir les hôtes savoyards.

Salut à vous! Bienvenue dans notre belle Lorraine. Que puis-je pour vous qui avez fait un si long voyage?
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Zezinho
Alors qu'il s'était replongé dans ses pensées en espérant que personne n'aie entendu distinctement ses divagations, une odeur alerta... ou plutôt non, ce sont bientôt des odeurs qui alertèrent le Bavard.
'Tain ça puire, messire ! aurait-il pu s'exclamer. Mais non ce coup-ci il n'en fit rien.
La bannière des arrivants malodorants comme un Chlo un lendemain de semaine de cuite et d'orgie à Bolchen, indiquait, sauf erreur de sa part la Savoie.

La Savoie ! Une telle perspective le ferait presque sautiller sur place ! Il ne pût s'empêcher de faire jouer nerveusement ses phalanges contre ses cuisses comme un enfant trouvant LE présent qu'il convoitait depuis longtemps. Ou comme l'homme en manque devant sa came, ou le gros rustique de base devant une belle femme après une période d'abstinence très longue. Enfin vous pigez le truc, je crois.
Que n'avait-il pas lu à ce sujet dans la bibliothèque de Bolchen ! Moult histoires, plus légendaires -et abracadabrantesques- les unes que les autres !
Mais bon quand on est soi-même un 'utain de Mogwaï, une boule de poils transformée on-ne-sait-comment à coup de chiantos par Chlo, en Zé-le-vengeur-masqué, spécialiste es politique dans ce qui est chiant et n'intéresse personne, plus rien ne peut vous surprendre dans ce monde de n'importe quoi généralisé.

Alors, alors alors ! allait-il pour la première fois voir des nains pour de vrai, éventuellement se faire lancer dans le ciel étoilé de Nancy la nuit venue ? Oh le retour des spectacles sons et lumières comme du temps du maitre de Chlo, ça serait cooooool !
Ou même assister à une vraie bataille entre cannibales pour un denier lancé dans la salle ?

Et là c'est le drame.
La femme, bien qu'avec le visage marqué et l'air typique de ceux qui devraient aller prendre un bain et dormir pour cuver, n'en était pas moins de taille normale, avenante, mignonnette même ! En forme et toute bien habillée, elle devait être miam... hmmm...
Mais mais mais ! comment cela se fait-ce (non pas fesses rooooh) ? les savoyards n'étaient donc pas des nains ? des petits machins limites humains source de fous rires pour les lorrains ? les chroniques d'autrefois m'auraient menti ?
Je n'étais que déception... même si j'irais bien cueillir la lavande dans son champs... hein ?! qui a pensé ça ? qu'il se dénonce le saligaud !

Et puis un autre savoyard s'approcha. AAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHH !
Lui avec sa tête, et son odeur qui attirait les mouches (nan mais sans déconner allait-il caguer en plein devant le trône ? allez chiche !), là il y avait pas moyen ça DEVAIT être un presque nain. Un demi-homme quoi. C'était toujours mieux que de devoir affronter la triste réalité qu'en cette époque de tyrannie des idiots gréco-comtois, même les savoyards n'étaient plus ce qu'ils étaient sensés être par le passé.

Nan là c'était o-bli-gé il descendait forcément du P'tit Lu, d'une façon ou d'une autre !


Mais bientôt c'est Ardarin qui prit parole. Merd'e, le ton de l'Intendant de Lorraine était trop sérieux, il pourrait pas se permettre de poser sa question à l'oreille du Duc en loucedé.
Alors qu'il avait le regard pétillant comme rarement (bon certes pas pour le même motif selon qu'il jetait des regards sur la savoyarde ou sur le savoyard), son expression traduisait une irrésistible envie de dire une petite conneri'e... mais il pouvait pas !

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_ Qui êtes-vous ?

_ Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », et ce que je suis c'est un homme sous un masque.
Brunehilde
[Aparté entre Frayner]

Un sourire moqueur étira les lèvres de Brunehilde. La rousse pouvait bien dire ce qu'elle voulait, tout ce qu'elle entendait, elle, c'était que malgré ses dires, dans la dénomination de son fils, le nom du roi Eusaias se contentait de suivre le nom de feu son père, comme de juste!

Naturellement, les maints et ennuyeux précepteurs que lui faisait subir son suzerain et frère avait su museler sa langue bien moins docile que ne le laissait supposer l'air angélique incrusté dans son visage délicat.

Elle ne dit mot. Se contentant de hochements de tête par endroit et de sourires polis à d'autres.

Il me faut vous connaître. Importunez-moi, je vous le dirai quand j'en aurai assez.

Elle aurait pu dire que cela ne l'importunerait pas, il est vrai. Mais elle même n'y aurait pas cru, alors à quoi bon s'embêter de mensonge inutile?
Ce qui lui importait était de connaître cette nièce qui lui était si différente et son enfant qui portait le nom de son père bien aimé. "Apprivoiser" avait-elle dit; le mot était bien trouvé.

Brunehilde offrit un sourire chaleureux à l'enfant et posa ses prunelles noisettes sur la mère:
Si vous ne venez, c'est moi qui irai à vous. Alors n'oubliez pas. Je vous attendrai. Tous les deux. Non, tous les trois. Je n'oublie pas votre puîné.

Cette fois, le sourire qu'elle adressa à sa nièce était plus sincère bien qu'il manqua de cette chaleur dont il se parait pour se poser sur le jeune Guise-Eusaias.
Lavava
La ferme Boudin ! J'assure ! R'garde moi et apprends...

'Tin le duc s'était levé ! Obligeant la savoyarde à lever la tête... "Aïe ma tête !"


Et puis, pourvu qu'il ne s'approche pas trop, elle ne voulait pas commettre un régnantlorrainicide... Car il avait pas tort, le cousin, la mirabelle ça faisait puer du bec !

Nous avons fait voyage jusqu'en terre Lorraine pour vérifier les dires de notre fils. Il semble que ce dernier ait fort apprécié son séjour en Toul et ses environs et nous avait maintes fois parler de l'hospitalité de ses gens. Ainsi nous voilà devant vous...


Au fur et à mesure que paroles elle débitait, la dame penchait dangereusement sur le côté senestre, résultant d'une main trop appuyée sur une poigne d'épée. de temps en temps, elle relevait le buste sans discontinuer de son explication.

...Pour saluer la Lorraine, son représentant, et son peuple... Non c'est pas fini...D'assurer notre amitié envers vous, et de...

Elle lorgna le type au côté du duc. Il semblait en réflexion profonde. Et l'on pouvait voir sur son visage, moult expressions qui semblaient grimaçantes. Elle eut même l'impression, un court instant toutefois, qu'il lui faisait de l'oeil... Elle fronça les sourcils sur cette étrange chose, plissant un peu les yeux, tendant fortement le cou, puis reposa ses prunelles où débordait l'alcool, sur le maître des lieux.


...revoir notre ami, le vicomte Ersinn amitié était bien grand mot et enfin si cela sied à sa Grâce, demandons asile confortable pour...pouvoir nous reposer et nous laver... et nous soigner...Il semble que mon cousin, le Du Boudin, soit malade... Un pouce mollasson levé en direction de Ryoka, dont les traits coincés et le teint vert pâle ne pouvaient faire douter de son état.
Ardarin
Ardarín acquiesça de la tête quand Lavande parla de l'hospitalité lorraine. Comme il le préciserait, elle n'est pas banale. Puisque Ryoka était malade, Ardarín fit signe à un page qui attendait non loin.

Ramène un remontant pour "le cousin", une coupe bien remplie!

Puis il se retourna vers Lavande.

Hé bien... Salut à vous! Lui dit-il tout sourire et en ouvrant les bras en signe d'accueil. Tout vrai Savoyard est le bienvenu en Lorraine et recevra autant qu'il apporte sa part de bonne humeur et de fraternité. Je vous invite à rester ici vous reposer et vous remettre du voyage. Il y a bien assez de place dans ce château pour loger les amis. Ici l'hospitalité dépasse tout ce qui a pu en être dit! Une légende, ça s'entretient!

Le page revenant avec la coupe de mirabelle, Ardarín lui indiqua de la donner à Ryoka. Se penchant de côté pour le voir directement il dit à se dernier. Cul sec de préférence! Puis il chercha Ersinn du regard et lui dit d'approcher saluer les voyageurs.
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Zezinho
Se rendant bien compte qu' Ardarin, fidèle à son statut de Duc, n'avait pas l'humeur à la déconnade publique, Zé, facétieux s'il en est, ne put s'empêcher de lui glisser à l'oreille ces quelques mots en murmurant :

Arda ? y aurait pas moyen de sortir les catapultes en... guise de remède pour le p'tit Boudin, là ? nan, c'est sûr ?

Et puis dans un sourire d'une nature quelque peu... différente :

Sinon, la Lavande, je veux bien l'accueillir à l’Hôtel de Guise avec tous les honneurs et tout... les chambres, bains et lits sont sûrement moins "rustiques" que dans la citadelle du castel de Nancy... enfin je dis ça, je dis rien, hein !


Niark niark niark.
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_ Qui êtes-vous ?

_ Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », et ce que je suis c'est un homme sous un masque.
Ryoka
Entre le voisin du Duc qui paraissait jubiler sur place à l’idée de dire des âneries, et le Duc lui-même qui, apprenant qu’il n’était pas dans son assiette, proposa un petit remontant à Ryoka, le jeune homme se dit que définitivement il venait de mettre les pieds dans un drôle d’endroit. Là, le châtain vit arriver le page avec la fameuse coupe, celle qui aurait certainement raison une fois pour toutes de son tube digestif. Celle qui allait lui faire fondre les boyaux, celle qu’il devait désormais boire, et cul sec en plus. Le jeune homme eut un frisson, et se dressa dans un mouvement de défense. Ses pupilles marron clair fixaient Ardemment Ardarin, puis faisaient des allers-retours entre lui et son acolyte qui lui murmurait quelques projets hostiles à la santé du Savoyard.

La coupe à la main, alors que celle-ci tremblait déjà à l’idée de savoir ou elle devait finir, il continuait de supplier l’assistance du regard tout en se rapprochant de son odorante cousine. Il se colla contre elle dans une effusion olfactive meurtrière, et senti qu’il ne pourrait compter que sur lui-même pour ce coup là. Elle risquait bien trop de lui vider son estomac sur les chausses s’il la sollicitait. Là, alors qu’il se dressait fièrement face à l’adversité, il leva bien haut le merveilleux breuvage, et fanfaronna ainsi pour se donner du courage :


    Que le Très-Haut donne la force à mon colon de tenir le coup !

Et la coupe vidée, il l’envoya valser aux pieds du duo machiavélique en les regardant d’un air triomphant. C’est à ce moment précis qu’il lâcha une série de tous petits pets quasiment inaudibles sur sa magnifique cousine à laquelle il s’était adossé pour cet exercice. Il savait relativement bien qu’à ce stade de la compétition, dans l’état actuel de son bol alimentaire, chaque dégazage est un pari. Aussi, il décida d’arrêter sa délicate petite série et se détacha de sa cousine en la désignant d’un mouvement de tête à l’assemblée.

    Je vous en prie chère cousine, vous pourriez au moins attendre que nous soyons dans nos appartements…

Le sourire malicieux revenait poindre sur les lèvres qui avaient repris des couleurs dans l’agression du vicieux liquide. Ca c’était cadeau. On ne provoque pas impunément le Seigneur de Boudin, et cela devait être su. Il l’aimait sa cousine, vraiment. Mais il ne pouvait s’empêcher de lui faire profiter de ses petites fourberies.

    Lorsque vous aurez fini de comploter vilement Messieurs, j'ajouterai que moi aussi, je vous apporte mon humble soutient, aussi fébrile qu'il puisse être !

Et aussi en sursis qu'il pouvait être, le temps que l'alcool fasse le tour de la machine infernale qu'était devenu son corps meurtri par la mirabelle.
Lavava
Lavande reluquait toujours le type qui maintenant sussurait comme un vil serpent à l'oreille du duc, posant sur la dame un regard lubrique. Non mais qui t'es toi ? bon c'est vrai qu'il n'avait rien d'un laideron, elle avait vu pire, surtout du côté des Spartes où ça devenait gravement consanguin, mais quand même !

Sourire à l'homme. S'il voulait jouer, elle connaissait les règles... Quoi que là, les dés étaient pipés. Et puis il fallait compter aussi sur le charmant duc de Lorraine qui avait décidé de jouer avec son cousin. Une coupe fut apporté et les yeux de Lavande se mirent à briller un peu plus. Non pas de l'envie, loin de là, elle avait gouté tout son saoul de l'hospitalité lorraine mais surtout des larmes qui creuvaient d'envie de s'échapper ! C'est qu'encore en sentant l'odeur de mirabelle, l'estomac de Lavande voulait lui aussi se faire la malle... Haut les coeur ! La vie est belle en Lorraine qu'il disait, le fiston !...

Et puis elle l'avait regarder faire, le cousin ! Le seigneur de Boudin avait vidé la coupe, bu jusqu'à la dernière goutte et jeté à bas le contenant esseulé. Il l'avait bu et d'un trait, comme la posologie l'indiquait ! Pour le coup, elle le vit d'un oeil nouveau et allait le complimenter quand...

Ce serait marqué dans les annales certainement ! Celle de Lorraine, et parce qu'à quelques lettres près l'odeur en était sortie avec le bruit ! Non pas de Lorraine mais du fondement de Ryoka. Quoi que l'odeur aussi resterait gravée, mais en salle du trône ; une odeur de sapins et mélèzes et de pins, de résine sylvestre quoi ! ? Ah non pas du tout ! Une odeur de Ryoka tout pourri de l'intérieur. S'en était trop pour Lavande, de son nez, de son front barré, de ses yeux qui piquaient, de son estomac révolté, de son coeur branlant...

La vicomtesse de Challand, baronne du Bourget, écuyer de l'Ordo Sancti Georgii, héraut de Savoie, et cousine aimante n'était plus : Elle chut, net ! Raide comme un piquet sur le sol dur de la salle du trône...
Ardarin
Ardarín fit signe de la main a Ze de se tenir tranquille, au moins tant que tout le monde serait en public. La scène qu'offraient les savoyards l'amusa cependant. Un peu de légèreté dans cette si sobre et officielle salle du trône ne faisait pas de mal de temps à autres. Mais quand il senti une certaine odeur... Ardarín arrêta de rire tout de suite et fit la grimace. Et ensuite Lavande s'effondra... Ha putain!

Ha grand Dieu! Qu'on les emmène se reposer et se soigner! Zezinho occupe toi d'eux du mieux que l'on peut! Qu'ils aient un médicastre! Et qu'on en amène un ici faire des fumigations pour purifier l'air! Que personne d'autre n'attrape la mort!

Il se tourna vers Ryoka, jouvencelle catapultable n'ayant rien à envier aux gloutons de la Comté, pas la franche.

Vos amitiés sont les bienvenues également! Nous ferons tout pour que vous soyez au mieux et au plus vite. Quand vous irez mieux, faites le moi savoir et je vous convierai vous et votre cousine à la table ducale! Dites lui quand elle se réveillera!
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Zezinho
Et bien voilà. Recevez des savoyards qu'ils disaient ! Ah bah merci, hein ! nous qui voulions faire notre aggiornamento, devenir gentils, tout ça...

On avait dit qu'on ne gisait pas en salle du trône. C'est même le titre bordel ! résultat ? La mignonnette gît.
On avait dit -allez Arda steuuuuuplait !- catapulte pour le semi-homme : le mec nous lâche des caisses, genre c'est sa cousine.
On avait dit qu'on devait avoir une stature de ouf vu qui on est, ce qu'on a fait, tout ça : nous voilà mouchetés par un savoyard, à Nancy !
Et genre le petit ô bit' nous balance qu' on complote ! oui et ? Un lorrain qui se respecte veut conquériiiiiiiiiiiiiiiiiiir le mooooooooonde !

Alors, Zé le vengeur masqué (ou pas), une fois la licence d'Ardarin octroyée, répliqua au savoyard de façon moins terrible que s'il avait toute liberté de protocole toutefois, en tendant un doigt vers lui (celui que tu voudras !) :

Je réponds non, petit monsieur du Boudin.
Les latrines c'est maintenant ! euh nan, c'est dehors si vous ne pouvez plus attendre ! sinon prenez patience que je prenne grand soin de votre cousine...


Puis d'un pas leste, en cadence comme si on entendait de la musique en fond sonore, ultra détendu, cool et smooth attitude et tout, le preux chevalier qui n'était pas preux ni même chevalier, se porta au secours de la plaisante dame.
Au regard, elle "savait" comment ça marchait, n'est-ce pas ? Et l’œil il ne ment pas chico !
Alors comme on est galant en Lorraine, quand on veut emballer... heu ! quand on veut secourir la veuve et l'orphelin, on se sacrifie. C'est bow.
S'approchant délicatement d'elle, au milieu d'un odeur ignoble de défection et d'alcool mal assimilé, d'un revers expert de sa main gauche, il remis une mèche de ses cheveux en place pour dégager les traits de son visage.
Bah oui, laissez-la respirer que diable !

Et comme on est jamais trop sûr, et que dans la voie qu'il avait choisi, Chlo lui avait appris les gestes qui à défaut de sauver, au moins faisaient semblant de faire quelque chose qui paraissait utile, il approcha ses lèvres des siennes, lui ouvrant la bouche en actionnant son pouce contre son menton.
Non il n'y mettrait pas la langue (nan mais t'as senti l'odeur de pucelle qui pour son premier samedi soir en chouille avec ses potes vient de ré ingurgiter ses trois verres et demi de mirabelle ? nan mais sérieux... il y a des limites à la déconnade), il lui projetterait simplement un souffle de vie en elle. Et elle vivra. Au moins jusqu'à ce que le médicastre de Chlo en Lorraine qui m'était détaché vienne vérifier qu'elle n'était pas enceinte et s'évanouissait pour autre chose qu'un lendemain de cuite mal digéré...

Lorsqu'il s'assura qu'elle respirait de nouveau "normalement", il la prit dans ses bras -presque- costauds, et se dirigea vers la sortie, saluant d'un geste de tête son Duc, l'air de dire "T'inquiète mec, avec Cho j'ai l'habitude de ramasser une épave à la petite cuillère et de devoir le ramener dans son lit quand il est trop déchiré pour le faire tout seul".


Puis il recroisa de nouveau le semi-homme, le Boudin savoyard qui lançait des pets en croyant que tout le monde ne l'avait pas grillé. Il était là, béat, comme un nain avant de manger la catapulte :

Bon... Tu me suis, le cousin ? je te préviens que si tu pourris les latrines de mon Seigneur Chlo, tu repartiras à coup de Rutilante jusqu'à Annecy, foi de G... hmmm moi !

En cadence rapide (c'est qu'elle était lourde, s'il voulait pas la laisser tomber, autant qu'il se dépêche), il sortit. L’Hôtel de Guise n'était qu'à quelques dizaines de mètres de la Citadelle de Nancy.

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_ Qui êtes-vous ?

_ Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », et ce que je suis c'est un homme sous un masque.
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