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[RP ouvert] Itinéraire d'une famille éclatée...

Rose_des_sables
Elle ecouta le jeune homme lui poser certaine question, elle se doutait bien que l'etoffe ne serai pas suffisante et que le portrait devrait confirmer les dires de Rose. Relevant legerement le bas de sa robe elle detacha la toile qu'elle avait enrouler et attacher avec une cordelette a coter de la dague qu'elle avait emporter en cas de besoin. Puis elle tendit le rouleau ne sachant a qui le donner, essayant de ne pas se laisser impressionner par les deux hommes

Tenez la voici, j'ai preferer la mettre en sureter pour le cas ou je me serais faite brigander sur le chemin. Je ne sais si cela pourra vous aider mais c'est tout ce que je possede.

Elle regarda les deux hommes a tour de role attendant le plus patiement possible, le verdict voir la sentence finale que lui reservait les deux personnes qui serais susceptible d'etre de sa famille
Argawaen
Ecoutant le récit de la donà, les questions de son fils et les réponses, l'homme fixait l'étoffe tendue ainsi que le portrait. Il ne semblait y avoir aucun doute possible. Le Dehuit de Malemort ne dit mot jusqu'au salon, il leur présenta un fauteuil et prit place, prenant le temps d'analyser tous les éléments.

Tout cela me semble être cohérent, j'admets être hésitant mais j'ai envie d'y croire... Je comprends mon épouse la première fois qu'elle a retrouvée l'homme qui se faisait passer pour son frère... Mais j'ai envie d'essayer... Le portrait ne fait aucun doute, tu es bien ma soeur...

Argawaen se leva puis vint faire une bise sur la joue de Rose.

Cependant j'aimerais bien savoir pourquoi tu m'as été caché... J'ai besoin de savoir... Je pense que nous aurons des réponses en Dauphiné...
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Earnan..
Quand Rose releva sa robe, Earnan ne put s'empêcher de regarder, se rendant compte qu'elle était peut-être sa tante il se tapa sur la tête.

Arriver au salon, il prit place et ne put s'empêcher d'afficher un large sourire quand son père déclara quelle était sa sœur.Il s'approcha de Rose et s'inclina profondément avant de faire un baisemain.


Ma tante que je suis heureux de te rencontrer, soit la bienvenue.

Il se tourna alors vers l'ours.

Père, pour les réponses a tes questions je te propose mes hommes , ils trouveront en peu de temps, mais avant.... Faut fêter les retrouvailles!! Tu as quoi de bon dans tes caves ?
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Rose_des_sables
Elle avait suivit celui qui semblait etre son frere et prit place que le bord du fauteuil presenter mal a l'aise attendant et toisant les deux hommes du regard. Avait elle bien fait de venir ? Elle n'allait pas tarder a avoir la reponse.

Croyez vous que je serais venue si il n'y avait pas eu une chance que cela soit le cas ? Je ne suis pas du genre a courrir derriere la richesse et avant de vous avoir percuté sur vienne, je ne connaissait pas non plus votre existence, mais votre regard, ma fait remonter des souvenirs plus que flou, et c'est l'une des raisons qui ma poussée a allez voir Coco.

Un soupir de soulagement s'echappa de ses levres, en fin de compte elle n'avait pas fait tout se voyage pour rien, et elle etait ravie de savoir qu'elle avait une famille, meme si Coco est Paeins etaient les seuls parents qu'elle avait connue. Elle fut surprise de la bise ne s'y attendant pas du tout et la rendit.

Comme je vous le dit, je ne savais pas que j'avais une famille, j'ai meme cru que celle ci avait perit a ma naissance, et je n'ai jamais chercher a savoir d'ou je venais meme si "ma mere" ne ma jamais cacher la verité, elle devait certainement attendre que je fasse la demarche.

Puis ce fut au tour d'Earnan de la surprendre, elle ne connaissait rien aux hommes et le peux qu'elle savait elle l'avait appris, de son environnement actuel et elle ne savait pas que certain homme pouvait etre aussi galant que Paeins, elle inclina la tete ne sachant pas vraiment ou se mettre ni quoi faire, se disant que si elle avait pu elle serait rentrer dans un trou de souris pour s'y refugiez.

Je suis aussi heureuse de savoir que j'ai un neveu et un frere, et je vous remercie de votre acceuil ....
Argawaen
Le vétéran inclinait le visage aux paroles de sa soeur retrouvée. Suite à la demande de son fils il leva son séant du fauteuil se dirigea jusqu'au meuble près de la cheminée afin de sortir une bouteille de vin de champagne.
Il apporta également trois coupes et ouvrit la fameuse bouteille.
Prenant le soin de faire le service, l'homme tendit une coupe à chacun puis reprit place, ayant lui même un verre à la main.
Sans dire un mot il leva son verre et le porta à ses lèvres afin d'en boire une gorgée.


Coco...Plus j'entends ce nom, plus cela me dis quelque chose... Cela reste flou, mais tu parlais d'un moulin, et dans mes souvenirs, j'en vois un... Quand j'étais plus jeune j'allais souvent me réfugier dans un vieux moulin entre Vienne et Valence afin de lire et m'entrainer, est-ce ce moulin là ? Ou confonds-je avec un autre ?

Posant son verre délicatement le Dehuit de Malemort regardait son fils.

Je te laisse mener ton enquête fils, et dès que tu as des nouvelles, n'hésite pas à me prévenir.
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Earnan..
Earnan sourit aux paroles de Rose et ne la lâche pas du regard, il restait quelque question, mais l'heure n'était pas encore venue.

Il prit la coupe de champagne et la Leva.


Que la maison Dehuit brille à jamais.

Ni une ni deux, il vida sa coupe et porta le regard vers son père.

Je te laisse mener ton enquête fils, et dès que tu as des nouvelles, n'hésite pas à me prévenir.

Bien ,merci pour ta confiance père.

Earnan ce leva et aboya à un des ces homme poster devant la porte d'aller en Dauphiné et de faire son travail.Il rentra avec un soulagement sachant que ces ordres seraient exécuté et se tourna vers Rose.

Dis-moi ma tante, je suis curieux de savoir un peu plus sur ton présent. A-tu des enfants, un mari ? Et ta vie comment est-elle ? Un travail ou des fonctions peut être ?
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Lorenzo...
Esthéban écouta la mairesse en taverne et n'en revenais pas de ce que la mairesse et amie de son roux venais de lui proposer . C'est en soupirant qu'il pris un parechemin et une plume afin d'écrire un courier à sa soeur , il leva la tête et regarde Sofy pour lui demander :

- Tu es sure que c'est une bonne idée ?


Au regard de la mairesse il compris , qu'elle étais déterminé et se plonge sur son papier :

Citation:

Vendôme , le 09 mars de l'an 1462

Ma chère soeur ,

comment ça va ? Je demande même si au fond , ben ça ne m'intéresse pas tellement . Je n'ai pas eu de tes nouvelles , ton satanée oiseau doit surement faire des siennes tout comme toi .

Bref la mairesse de ma ville à eu une idée un peu folle mais bon je te la propose tout de même . Je voulais venir vous voir tous , mais ça me prendrais un bon mois , alors que le 1er avril , moi et Cat nous sommes invité à un mariage . En plus j'aimerais te voir , afin te parler et t'annoncer quelques chose ....

Bref la mairesse invite toute notre famille à son mariage , comme ça elle es sur que je serais là et que je puisse vous voir .....

à vous de voir maintenant .

Ton frère qui dois te parler ...

ps si joint vos invitation



Il enroula les invitation aux couriers :





Citation:
Expéditeur : Sofy.d du HMS

Nous avons l'honneur de vous annoncer le mariage de Sofy et Madfly en l'église de Vendome, le 01 Avril 1462

vous êtes conviés à assister à cet évènement important et à partager leur bonheur. un banquet et des festivités clôtureront ce jour.


L'accrocha a son oiseau et le regarde partir tout en soupirant .Il savais que ce qu'il avais à dire à sa soeur , étais très délicat et il ne savais même pas comment l'annoncé a sa famille .
Pattricia
[Départ...]


A la question de sa fille, la rousse était restée un instant muette, pas trop sûre de la décision à prendre, faut dire qu'elle avait carrément zappé les triplés et qu'évidemment, dans la seconde suivante, mortifiée d'avoir oublié sa progéniture, il lui avait fallu un bouc-émissaire et la brune était la victime parfaite.

Des questions, toujours des questions ! Je suis sûre que le premier mot prononcés par toi enfant c'était pas Maman ou Papa te connaissant, mais pourquoi, ou encore comment !

Elle avait gesticulé, les bras brassant de l'air lamentablement comme à chaque fois qu'elle faisait preuve de mauvaise foi, comme pour rajouter un peu de poids à ses dires par des gestes amples et saccadés.

Les enfants resteront avec l'ours.

Et de se tourner vers son époux

Je sais que tu seras ravi de les avoir tout à toi sans mes yeux inquisiteurs pour vous surveiller.

Patt a un petit sourire, sachant pertinemment que le père souffrait souvent du barrage qu'elle pouvait faire face à ses idées de ce que devait être une éducation seigneuriale.

Je ne me vois pas les gérer alors que l'on va procéder à un accouchement, un souci à la fois tu veux bien.

Puis tout était allé très vite, la brune avait vaqué à ses occupations toute la journée, la rousse tout pareil et elles s'étaient retrouvées à cheval dans la cour des Mûres.
Les gardes avaient ouvert la grande porte donnant sur la cour et les deux cavalières avaient talonné leur monture en direction de Bergerac.

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Rose_des_sables
Elle ecouta les paroles de son frere aquiescant a ses paroles tout en le remerciant pour le verre tendu elle y trempa ses levres avant de reprendre

Je ne connais qu'un seul moulin a vienne et sachant que notre pere est elle ont ete proche, il se pourrait bien oui que ca soit celui la, il est dans les bois longeant un ruisseau, un petit coin tranquille ou il fait bon vivre.

Puis elle regarda quelques instant son verre perdue dans ses pensées, quand Earnan la sortit de sa reverie, elle releva la tete le regardant afin de lui repondre

Je n'ai pas d'enfant, ni de compagnon, a vrai dire je ne sors que pour aller travailler ou pour me nourrir, sinon je m'occupe l'esprit en lisant et en travaillant, je vis dans une maison non loin de chez ma mere adoptive, et je vais souvent lui rendre visite et je l'aide a son moulin. Ma vie est bien calme et je ne me plaint pas meme si la presence d'un homme dans ma vie pourrais y mettre un peu de piment.

Un sourire en coin en se disant que seul un fou se mettrai avec elle

Je travail partout ou y'a du travail et des fonctions non je n'en ai pas, je prefere rester libre
Argawaen
Aux dires de Rose cela correspondait parfaitement au lieu auquel il allait en étant jeune. Il n'y avait plus de doutes possibles. Souriant doucement tout en savourant son verre il laissait le soin à son fils de prendre le relais, après tout, il allait mener l'enquête en Dauphiné, il pouvait bien le laisser poser des questions.

Voilà une vie bien triste Rose, ne cherches-tu pas à briller ? Comme il est coutume dans notre famille. Si tu le souhaites, je peux te confier un poste sur l'une de mes terres, enfin si cela t'intéresse...

Terminant son verre afin de se resservir il poursuivit.

La liberté est un mot à plusieurs facettes, j'ai été " libre " à une époque, mais maintenant que je suis bien occupé j'aimerais bien un peu de repos... Rose, penses-tu que père aurait aimé voir ses enfants avoir une vie simple ? Cela a toujours été mouvementé au sein des Dehuit, mais après tout chacun fait comme il veut.

L'homme souriait doucement et regardait ensuite son fils.

Mes fils en sont l'exemple, l'un était en Germanie, et voilà que Earnan ici présent fait son retour. Raconter ce qu'il a vu et fait, c'est magnifique à entendre.
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Alicina
« Nous sommes une famille »
Traduction des paroles de « We are family », Sisters Sledges


J'avais donc une sœur. Une grande sœur. La fille de mon père, de mon vrai père, celui qui était la cause de ma venue au monde. Qui n'était pas celui qui m'avait élevé. L'avait-il su ? Avait-il su que je n'étais pas sa fille, mais celle d'un autre ? Je n'osais pas poser la question. Et à qui l'aurais-je posé, de toute façon ? A un tombeau ? Au Très-Haut ? A qui ? Et comment aurais-je eu ma réponse ? C'était un mystère. Je n'avais rien contre ça.
Mais j'avais un sérieux problème quant au fait de ne pas connaître encore mon aînée. Ca, c'était intolérable.
Alors, entre deux lettres d'amour, une facture, une réclamation, et une plainte au sujet de la mort de la poule préférée d'un fermier, je pris un parchemin. Pour moi. Pas pour les autres. J'allais écrire à Pattricia La Canéda.




Dame Pattricia La Canéda,

Je ne sais comment tourner le début de cette lettre. D'ordinaire, je suis plutôt douée pour tourner les phrases. Je suis écrivain public, aussi ai-je plutôt intérêt à savoir manier la bonne formulation.

Toutefois aujourd'hui, je ne vais pas tourner autour du pot. Vous avez fait la connaissance d'une jeune fille nommée Héléna. Et vous avez compris que vous étiez sœurs. Demi-soeurs, pour être exact. Imaginez-vous que je suis précisément la sœur - jumelle - de cette jeune personne. Je me nomme Alicina. Et donc, je suis également votre demi-soeur.

Je ne sais trop que dire. Hormis que je passerai bientôt dans votre village et que je serai ravie de vous y rencontrer enfin. Seriez-vous d'accord ?

En l'attente de votre réponse,

Bien à vous,

Alicina


La missive fut envoyée par le premier oiseau que j'attrapai dans le pigeonnier. J'espérai qu'elle allait me répondre.
Pattricia
[De retour à Sarlat après l'accouchement... ]



L'accouchement de SSR c'était passé tant bien que mal et c'est une mère et une fille épuisées qui rentrent, entre chien et loup, heure préférée de la rousse. Les Mûres sont endormies, pas question de sonner la cloche du grand portail, Patt accroche sa jument à un anneau fixé à l'enceinte extérieure et attend que Plume fasse de même. Puis elle se dirige à l'angle du mur du côté de la rivière qui alimente le moulin à eau. Là se trouve une porte dissimulée sous une retombée de vigne vierge, Patt y glisse une clé et pénètre à l'intérieur d'une tourelle d'angle, suivie de sa fille.

Je te donnerai un double, mais ça doit rester entre nous, je compte sur toi !

N'attendant pas spécialement de réponse, la vindicative repousse une bibliothèque plus légère qu'il n'y parait et se retrouve dans la pièce qui lui sert de bureau quand elle ne travaille pas dans la chambre du couple. Remarquant l'air interrogateur de la brune, elle sourit et prend le temps de s'expliquer.

Ici, tu es chez moi, c'est mon domaine privé, comme ton père en à également un. Personne n'y vient à part mon homme de confiance, même pas les enfants. J'y gère le Domaine de la Force, j'y contrôle le travail de mes commis, et mon courrier y est déposé en mon absence par la seule autre personne qui a la clé.

Tu en auras une, mais attention ! Si je découvre que tu fourres ton nez partout, non seulement je te la retirerai, mais en plus tu auras le droit à quelques heures de pilori !
Cet endroit te permettra de rentrer et sortir discrètement, mais ne l'utilise qu'en cas d'extrême nécessité, je n'ai pas envie d'avoir à expliquer à ton père que j'ai aussi besoin de respirer loin de tout le monde de temps en temps.


Cette mise au point faite, la vindicative embrasse sur le front la louve et la pousse gentiment, mais fermement, à l'extérieur de la pièce. Après quelques étirements, elle fait craquer ses cervicales et s'installe à une table en châtaignier lui servant de bureau. Le courrier est varié, une tractation commerciale concernant une nage génoise, l'état de ses vignes à la sortie de l'hiver, le maître de chai qui lui adressait un bilan complet des stock en vieillissement, une missive de sa filleule, à l'agonie, exposant ses dernieres volontés, etc. Puis une missive à la calligraphie déliée attire son attention. À la lecture de celle-ci un léger sourire apparaît sur le visage fatigué et triste de Patt. Elle s'empresse donc de lui répondre.

Citation:


    Sarlat, le 13 mars 1462


    Chère Alicina,


    Nous sommes demi-sœur, et pas dans le grand monde quand nous nous écrivons, ça sera donc "tu", et pas de demoiselle, ou de Dame tss...

    Je suis très heureuse à l'idée de te rencontrer, j'ai hâte de passer des heures à papoter et médire des hommesen votre compagnies à toutes deux, bien que je n'ai pas à me plaindre si je suis honnête, mais être objective quand nous sommes entre femmes où serait le plaisir...

    J'espère qu'helena t'accompagne, quelques soirées filles, et notamment sœurs, me feront le plus grand bien. J'aime nos frère, mais ils m'épuisent !
    Le Périgord Noir est dans sa renaissance, et la nature se pare des couleur du printemps à venir. Nous nous y promènerons et je vous ferai aimer à toute les deux cette région bien plus sauvage que l'on ne croit et qui m'a redonné vie il y a des lustres.

    À très vite !

    Patt


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Alicina
[ La campagne, ça vous gagne ]
Adaptation du spot publicitaire « la montagne, ça vous gagne »

J'aimais bien la campagne. La campagne profonde, j'entends. Le genre où, si tu croises un fermier en deux jours, tu peux déclarer avoir été plongé en pleine foule. La cambrousse, quoi.
J'aimais bien, parce que c'était calme, reposant. On pouvait réfléchir, se détendre, ce genre de trucs qu'on arrive bizarrement pas à faire en pleine ville. On pourrait croire qu'on pouvait se détendre entouré d'amis, mais non. Y'en avait toujours un pour râler, un autre pour péter une durite, et le dernier, celui sur qui on comptait pour passer une bonne soirée, finit inévitablement par vous servir de somnifère dès qu'il commence à parler de ce qu'il a mangé hier soir au diner, en compagnie de sa belle-mère et de sa grand-tante Marie-Chantal. Alors décidément, j'étais d'avis que pour se détendre, mieux valait être seule.

L'inconvénient, avec la campagne, c'est que, étrangement, ça manque de table. Le roi devrait ordonner de placer toutes les trois lieues un banc et une table, pour ceux qui ont des courriers à rédiger en chemin. « Table de campement », ça sonnait pas mal. Ca, avec une réserve de nourriture et de quoi faire sa toilette. Il y avait de quoi révolutionner le monde du voyage, avec mes idées.

Assise en tailleur, le parchemin sur la cuisse et la langue entre les dents, je tâchai de répondre à Patt. J'avais été transportée - littéralement, puisqu'à la fin de la lecture, je m'étais pris les pieds dans un trou et que j'avais fait un roulé-boulé sur plus d'une dizaine de mètres - en recevant sa réponse. Et je profitai des derniers rayons du soleil de cette fin d'après-midi pour écrire à mon tour.



Chère Patt,

Je suis ravie de te lire, vraiment. Et d'autant plus heureuse de savoir que le vouvoiement et toutes ces politesses futiles entre membres d'une même famille, sont à oublier.

Médire des hommes et papoter, voilà deux activités dans lesquelles je pense exceller ! Ce sont des occupations tout à fait amusantes, et bizarrement, il y a toujours à dire quelque chose là-dessus.

Héléna m'accompagne oui. Nous sommes actuellement... quelque part, entre Saintes et Angoulême. Dans ta région, dans le Périgord ! Réserve-moi un peu de ce pâté de foie d'oie, et un bon verre de vin. Je ne refuse jamais un bon plat, et plus je m'empiffre, mieux c'est. Il m'arrive parfois d'oublier de prendre à manger lorsque je voyage en pleine nature.

J'ai vraiment hâte de visiter le Périgord, et en particulier Sarlat. On dit que c'est une belle ville. Et je suis toute prête à le croire.

A très, très bientôt,

Avec toute mon affection, puisque tu la possèdes déjà,

Al'


Le pigeon de Patt fut employé pour apporter ma lettre. Et avec un large sourire joyeux, je suivis des yeux l'oiseau s'élever dans le ciel vers ma demi-soeur.
Pattricia
[Dans la tour...elle, même pas d'ivoire...]


Même si elle pensait être plutôt une bonne épouse, la rousse ne pouvait s'empêcher de fantasmer de temps à autres sur quelque mâle croisé ça où là. Elle avait épousé un ancien coureur de jupons ayant renoncé pour elle aux dits jupons et ce, jusqu'à la fin de ses jours. À son grand dépis, elle s'etait rendu compte après deux années qu'elle aurait dû négocier les conditions de ce mariage différemment. "trop tard ma vieille, te restera que les fantasmes jusqu'à la fin de tes jours... Ou des siens..." Elle avait retrouvé une partie de la branche paternelle, et ses frères étaient à nouveau près d'elle, mais elle avait perdu également beaucoup ces six derniers mois, le grand blond qu'elle n'avait pas rencontré au bon moment de sa vie, son Doudou d'amour dont elle avait été aussi un peu amoureuse à une époque, Milo qui avait refait sa vie et qui, quoi qu'elle en dise, serait toujours Milo, Key avec qui elle avait tant partagé toutes ces années, Hiancy... Sa douce amie qui lui avait sauvé la vie et Truffe... son âme sœur... Le seul, l'unique loup qu'elle n'aurait jamais dans sa vie... Et maintenant, elle allait perdre la vilaine brune, Zoltem se mourrait, et avec elle une période fort peu connue de sa vie...

Tout ça donnait envie à la vindicative de vivre à fond, de croquer et jouir de l'instant présent en différentes compagnies, bref elle avait besoin de se sentir vivante. Comme elle ne pouvait manquer à l'honneur, et trahir une promesse, elle était encore plus morose. C'était un effort de chaque instant de ne rien montrer et de paraître enjouée, mais la dissimulation étant une seconde nature chez elle, elle s'emploierait à être celle que l'on attendait, gardant pour elle le fond de sa pensée. "Si tu savais comme tu me manques Doudou, à toi je pouvais tout dire, tu ne me jugeais jamais."

À la fenêtre de la tourelle, donnant à la fois sur la rivière et sur la grande cour, elle regarde son nouvel homme de confiance traverser le grand espace entre la double porte et le perron de la maison. Le maure avait vite trouvé ses marques au sein de la maisonnée, son tempérament réservé et observateur semblait intriguer certains membres de la tribu, même parfois les mettre mal à l'aise, elle se demandait ce que l'ours penserait de son choix pour remplacer Souffredoul qu'elle n'avait pu sauver de sa blessure due à la tentative d'évasion du traître Thral. "la vache ! Il est tellement sexy !" Toujours est-il qu'il avait rapporté les chevaux d'Afrique promis à Argawaen et que ce dernier serait sans aucun doute bien plus préoccupé par les animaux que le bonhomme.

C'est alors que l'on toque à la porte de son bureau, dans un grognement Patt regarde entrer le commis qui lui tend une missive. Elle le congédie d'un geste distrait et s'empresse d'aller se vautrer dans un divan oriental pour lire la prose de sa sœur. Elle ne peut s'empêcher de rire au ton enjoué d'Alicina.


Elles seront bientôt là...
Lui écrire maintenant n'aurait aucun sens, vivement leur arrivée !


Et soudain le cerveau se remet en marche, les frangines arrivaient, elle devait leur faire préparer leurs quartiers bordel ! La tornade rousse sort en trombe de son bureau et dévale l'escalier de la tourelle, elle avait une maisonnée à maltraiter et à rendre chèvre...
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Plumenoire
[De retour à Sarlat Après l’accouchement
Point de Vue d’une louve]


Après l’accouchement de SSR, et un voyage éreintant, la brunette qui suivait Patt’, bondit de la selle de son cheval, récupéré au retour de la Force, lorsqu’elles arrivent. C’est qu’elle est très pressée de se dégourdir les pattes la louve ! Attachant son étalon à l’anneau désigné par Patt’, Plume la suivit sagement, sans bien comprendre où elles allaient. Après tout, l’entrée n’était pas vraiment de se coté …

Le haussement de sourcil est de mise lorsqu’elle découvre la porte dérobée, mais avant d’avoir pu ouvrir la bouche, la Rousse lui explique qu’elle aura un double et l’entraine jusqu’à une pièce arrangée en bureau. De nouveau, Plume ouvre la bouche, mais Patt’ la coupe pour lui expliquer le pourquoi du comment de la pièce.

Un léger sourire se dessine sur les lèvres de la louve au fur et à mesure des explications. Elle sent une grande fierté l’envahir. Que sa mère lui confie ce secret lui va droit au cœur. Hochant la tête avec vivacité, elle s’apprête à poser de nouveau plein de questions … mais est fichue dehors par sa môman adorée. Secouant la tête, Plume va chercher Evil, son étalon, et zou, à la maison, chez elle.
Elle reviendra voir son père plus tard, là, il est bien trop tôt, et un peu de repos ne serait pas de refus pour la louve.

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