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[RP ouvert] L'hôtel Mucidan

Maryah
La nuit est avancée, limite consumée quand Maryah, toujours en train de chercher des rimes en -oir entend la porte de la chambrée grincer. D'abord crispée, parc'qu'avec tout ce qu'elle a ingurgité, elle n'est pas vraiment dans les meilleurs conditions pour se défendre, elle finit par reconnaitre son odeur. Elle le devine dans le noir, ses gestes, son regard, les battements de son coeur et ceux de son sang là haut dans ses tempes.
Elle sent déjà sa mauvaiseté qui foire, sa colère qui s'barre.
Torvar ...

Il est là, il est revenu. Pour elle, pour eux. Nom de Dieu, il a réussi à faire ça juste pour eux. Si elle n'avait pas tant bu, elle lui sauterait au cou. Mais là ... dans sa p'tite chemise, le corps glacé sous les couvertures, les joues en feu, l'haleine dégageant des vapeurs de whisky généreusement offert et d'hypocras ... généreusement subtilisé dans la réserve de l'hotel, elle n'arrive même pas à lui garder rancune et à lui en vouloir.
Elle se l'imaginait déjà repartir sur les routes avec son indécrottable Vorobei, et elle n'avait pas levé le petit doigt. On ne retient pas un oiseau en cage ... mais si demain il vient chanter sur le rebord de votre fenêtre, aimez-le précieusement ...
'fin Torvar et un p'tit oiseau, ça n'a pas franch'ment de rapport. Plutôt un grand Loup sec et autoritaire. Il était revenu ... Etait-ce pour la surprendre sous les draps avec Enguerrand ? ou était-ce véritablement pour faire la paix ? S'imaginait-il qu'elle puisse s'offrir à n'importe qui ? ou qu'elle avait une dette envers lui ? Bordel, elle le lui avait bien expliqué qu'entre eux il n'y avait que ce fichu secret ... Qu'elle avait de plus en plus de mal à garder, au fil des jours qui s'égrenaient. La curiosité ou autres ... elle avait envie de savoir comment Enguerrand aurait réagi ; mais en s'apercevant qu'il avait des enfants partout, elle avait bien compris que son ancienne grossesse devait bel et bien rester un tabou.

Rapprochement de Torvar. Par Déos ... il est nu. Les pensées de l'ivrogne se bousculent :
*** Alors là ! S'il croit qu'il va suffir d'un câlin pour regagner mon honneur ... s'il croit qu'il lui suffit de se glisser là pour tout raccomoder, pour faire croire qu'il tient à moi alors qu'à chaque fois j'm'en prends plein la tête ... alors là ... la la la la la ... ***
La Maryah fait mine de vouloir se dégager de son étreinte, sans trop de force ni d'assurance, le corps soumis aux effets dévastateur de l'alcool, et déjà rendu à la puissance qu'il dégage.
Alors là ... c'est pas gagné ! C'est juste impossible de lui résister. C'est pas de sa faute, c'est qu'elle a trop froid quand il est pas là. Pis bon, seule icy il pourrait lui arriver n'importe quoi ... un voleur, un agresseur, un ... Duc ! Non, c'est plus simple d'être en couple. Mais bon juste par arrangement hein ...

Pis c'est l'alcool aussi qui fait qu'elle se serre contre lui, que son corps s'arqueboute, se charge en électricité, et s'embrase quand la main de Torvar vient se poser au creux de ses reins. Si ! j'vous le dis, c'est l'alcool qui fait ça. Sinon pensez bien, elle l'aurait viré, insulté et et ...
Et elle est mal barrée ! Parce qu'elle est incapable de le repousser. Parce qu'elle jubile à le savoir là, avec Elle et nulle part ailleurs.
Tout ce qu'il dit, elle entend. Il a raison. Aucune ambiguité, et pourtant elle en a semé en ne lui avouant point que l'hotel appartenait à Enguerrand, et en ignorant le sujet du couple avec Enguerrand. C'était trop bizarre de le revoir, trop remuant mais si bon de replonger dans les souvenirs d'un temps ancien et révolu. Ce temps où elle était belle, passionnée, où ils allaient de surprises en surprises, où leurs nuits étaient aussi blanches qu'éreintantes. Bref ... quand on veut avancer, on évite de relire à tout bout de champ le premier chapitre. Tout était déjà écrit.

Comme sa main qui glisse le long du dos de Torvar, comme sa jambe qui remonte le long des siennes. Ne voulant pas qu'il sache qu'elle a bu plus que de raisons, elle glisse son visage dans son cou, baisant le chemin de sa veine, et parlant le moins possible.


Personne ne tuera personne ...
La vie continue.
Demain est un autre jour.


C'est bon qu'tu sois là ...

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Darria
Chambre de Jurgen et Darria :

Les souvenirs valsaient à nouveau dans les prunelles ourlées de miel, pour autant Morphée lui refusait derechef l'abri lénifiant de ses bras. Trop de troubles suspendus à son âme de gamine, trop de bleus au cœur et au creux de sa chair.

Pour prélude, Darria s'assura du sommeil de son compagnon de chambrée. Pour sûr qu'ils revenaient pas bien cher les deux : ils partageaient la couche, l'eau du bain, et n'usaient presque pas les sols ou les sièges puisqu'ils étaient en permanence vautrés l'un sur l'autre. Son repos semblait tourmenté de mauvais rêves aussi accrocha t'elle une kyrielle de baisers à son front avant de se lever.

Quittant le lit dans un bruissement satiné, la jeune fille s'agenouilla devant la petite croix de bois qu'elle avait réussi à se procurer sur l'un des marchés colorés de la capitale béarnaise. Joignant le marbre de ses mains, à présent fissuré d'une cicatrice au creux de la paume de sa dextre, elle pria avec ferveur quémandant le pardon d'un Dieu qu'elle pensait empli de courroux et dédain pour la pauvre pecheresse qu'elle était devenue...

L'indelicatesse de Jurgen en taverne lui arracha un prière plus ardente encore. Pouvait il comprendre qu'elle n'était pas que cette jeune fille rebelle et passionnée qui le suivait tête baissée tant que sa main retenait la sienne? Sentait il la crainte derrière le rideau d'amour inconditonnel,et ses paupières trop lourdes d'abriter tant d'envie et de désir? Elle ne briserait point les chaînes de sa pureté sur le sol sale et humide d'un troquet fleurant la vinasse et la sueur.

Pour lui, il faudrait déjà renoncer au taffetas et au velours, au confort de ses terres, à la magie d'une union consentie et bénie par sa famille. Elle ne lui sacriefierait point ça en sus. Darria voulait les flammes vascillantes de grands chandeliers d'argent, la caresse lascinante d'une couche faîte de soie et d'hermine, la délicatesse d'une brassée de roses blanches embaumant la chambrée...Il ne la prendrait pas comme on arrache la nuit d'une fille de joie.

Et puis cette rebellion à son emprise...Cette mutinerie à la sorcellerie qu'il exerçait sur elle...Darria lui avait déjà tout cédé, tout sacrifié, son coeur, son âme, sa pudeur, ses bonnes manières, ses repas de famille le dimanche dans le grand salon aux tentures merveilleuses, ses recherches en Anjou sur les Penthièvres...Alors son pucelage, c'était le dernier rempart, l'ultime défense contre la dictature passionnée et destructrice des inclinations de son palpitant. Le sursaut infime d'une fierté encore juvénile mais consciente qu'elle se faisait marionette entre les mains de son pygmalion.
Ses confessions nocturnes durèrent tandis que le manteau de nuit qui recouvrait la ville, se déchirait de quelques pâles prémices d'aurore. La paume d'opale s'était parée d'amarante, la blessure infligée par le Corbeau s'étant mise à saigner sans raison. Cicatrice à la fois source d'une immense fierté, et d'une honte inavouable. Elle était des leurs, le Rossignol aux chants encore timorés.

Ils lui demanderaient certainement de la mériter cette marque de sang, de prouver sa loyauté. Ivre de tristesse en pensant à la deception qui entacherait à jamais son nom si sa mère venait à apprendre le dixième de sa nouvelle vie, elle se faufila entre les draps, le visage baigné de larmes mais aussi du sang qui s'écoulait de ses longs doigts.
Glissant le museau altier contre le cou balafré, Darria s'apaisa. Il était sien, elle était sienne. Se lovant entre ses bras avec une expression d'amour inaltérable aux traits fins de son minois charmant, elle soupira en s'accrochant de toutes ses forces à ses flancs.

On voudrait vivre ici et y mourir.

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--Albert_des_bois


Albert entra avec fracas dans le hall obscur de l'hôtel par la lucarne mal fermée... Arsène n'allait pas tarder à le trouver!

Alors ça! S'il croyait qu'il allait lui donner comme ça! Il avait volé plusieurs temps de soleil et plusieurs temps de lune avec ce truc accroché à la patte!
Il fallait le mériter un peu, pour le prix de l'humiliation d'être pris pour un pigeon voyageur, Non mais!

Il s'ébroua, faisant voler les gouttes qui glissaient sur son plumage et attendit l'air narquois.

Cela ne tarda pas.
Arsenearcan
Il ouvrit la porte de l'hôtel où Albert Des Bois avait pénétré, croyant lui échapper.

Nul âme en vue, si ce n'était celle emplumée de son oiseau d'humeur revêche.

"Vas-tu me donner ce parchemin, maudit!"

D'un bond, il rejoignit l'animal qui s'envola et se posa au dessus de la porte.

"Quand me diras-tu un truc du genre "Jamais-plus?", amateur de charognes?"

Un sourire en coin, Arsène s'approcha lentement et leva ses yeux sans pupilles vers Albert Des Bois.

"Allons, murmura-t-il de sa voix trop grave. Donne."

Et l'oiseau descendit en tournoyant, se posa sur son épaule, laissa tomber le message dans sa main ouverte.

--Albert_des_bois


Refuser à Arsène... lorsqu'il avait ce ton ou ce regard... impossible.

Albert pencha la tête et fit mine de lire par-dessus l'épaule du voyageur, le parchemin qu'il avait déroulé, avec pour seule musique, le crépitement des braises couvant dans l'âtre.
Arsenearcan
Ayant fini de lire les quelques mots griffonnés à la hâte, Arsène laissa ses lèvres s'élargir en un sourire joyeux. Il enroula de nouveau le parchemin avant de le glisser dans sa musette.

"Libres! articula-t-il muettement."

Il leva alors le front, espérant apercevoir quelqu'un. Il n'avait toujours pas trouvé ce qu'il cherchait et commençait à se demander si la quête n'allait pas être plus ardue qu'il le prévoyait. Où diable se trouvait la bibliothèque de la ville???

N'y avait-il donc personne en ce lieu?
Gastounin
Au hasard des couloirs, et surement des cuisines, il ramassât une cueillere en bois et ce qui restait d'une vieille bougie éteinte qui avait dû se consumer durant de longues heures.

Fier de son"butin" qu'il tenait à la main Gastounin continue à vadrouiller ici et là, avec une discrétion qui réveillerait les morts, il devenait de plus en plus habile pour subtiliser toutes ces choses, mais surement pas pour passer inapercu le pauvre garcon.

Des bruits se faisant entendre, des bruits presque assourdissants, des cris d'oiseau et de battement d'ailes, cacher derrière un coin de mur il observait la scène, un homme, qui ne lui semblait pas commode s'en prenais au pauvre animal et "avec une cueillere comme sale arme... autant rester cacher" pensa-t-il, "sans faire de bruit". Pourvu que personne n'aperçoivent sa besace qu'il a laissée près de l'entrée de l'hôtel, l'écuelle qui s'y trouve pourrait le compromettre, le propriétaire des lieux n'apprécierait surement pas

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c est pas moi.. j'ai pas fait expres,

Cleptomane.. de chose inutile, menteur, mais plus idiot que mechant
Attention c'est reactions sont totalement imprevisible
Arsenearcan
Arsène sortit tranquillement une lanière de viande sèche d'une poche de sa musette et la tendit à l'oiseau de suie.

Il leva soudain la tête vers Albert.

"C'est toi qui respire comme si tu avais mon père aux trousses? N'essaie pas de me faire croire que tu es si fatigu...!"

Il s'interrompit, compta mentalement qu'il percevait une respiration de trop et se tourna vers un angle de mur mal éclairé. Il plissa les yeux sans distinguer personne.

"Y a-t-il quelqu'un céans? Je cherche la bibliothèque de Pau,
demanda-t-il à tout hasard."

Puis il s'avança vers l'endroit d'où lui parvenait le son de la respiration.
Flex
[Discussion avec Luna]

« - Je vais vous donner les conseils qu'il vous faut, répondit-il avant d'enchainer un peu plus sévèrement. Mais avant toute chose, je veux savoir ce que vous comptez faire de votre vie et de mes terres, ainsi que de mon nom.

Enguerrand n'aimait pas réprimander ses enfants. Il était le genre de père à fermer les yeux - l’œil - et à ruminer tout seul sa bile. Pourtant, alors qu'il faisait tomber le manteau de duc souverain, Enguerrand Mirandole s'adressa à Luna comme un père. C'est à dire soucieux de laisser lui l'image d'une famille unie et de plein d'autres caractéristiques propres à ses intentions. Par ailleurs, ce jeune père n'appréciait pas l'oisiveté. Il haïssait cela, et invitait beaucoup ses enfants légitimes à suivre ces pas. Ses bâtards pouvaient bien faire ce qu'ils souhaitaient. Cela ne lui importait pas d'être le moraliste de ce qu'il fallait faire ou pas, puisque par essence, ils sont enfants du vice. Enguerrand s'y voyait mal entrain de rappeler à Alida que le larcin c'était le mal, ou encore à Lahire que l'adultère est puni par Dieu.

La baronnie du Fleix a été mienne pendant de nombreuses années. Elle fut la première citée occitane que j'ai fréquenté en arrivant dans le Périgord sept ans de cela ; et aujourd'hui, j'en porte le surnom qui m'est si populaire. Vous ne m'apportez ni conseils, ni services militaires, et pire encor, ni fidélité. Il énuméra ce qu'il semblait être déloyal à ses yeux - oeil : Où étiez-vous ces derniers moys alors que le Mussidanais et ses gens remuèrent Ciel et Terre afin de sauvegarder ses intérêts ? Je n'ai jamais vu l'ombre de votre présence à Mussidan, si ce n'est pour parlementer de festivités, où vous avez gardez le silence. Comme d'habitude.

Ce n'était pas fini. Enguerrand ne faisait que commencer de vider son sac. Ses joues devinrent roses et sa tempe se gonflait.

Mon nom vous a été donné par le sang, mais je ne supporterais point de vous voir le salir. Votre tante Angelyque et sa famille le font déjà si bien. J'attends de mon héritière présumée qu'elle se montre digne de ses prédicats aussi bien devant mes gens que devant le monde entier. Je ne veux point d'ermites parmi mes enfants. Mon ainée doit montrer l'exemple. Son regard fut perçant, comme une pique dans la chair. Madenig a rempli ce rôle pendant vos absences. Votre petit frère, borgne et boiteux, se montre bien plus courageux et fraternel que vous, mademoiselle Luna : vous, qui fûtes ma bien-aimée fille ; je n'ai désormais plus l'amour à vous le dire maintenant.

Il finit, agacé par lui-même :

Parlez et répondez Luna. Nous réglons nos comptes tout de suite. »
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Le chant du Mussidanais
Kha
Elle écoute, elle ne s’attendait pas à tout ça la renarde. Elle fronce ses sourcils un instant, comme pour comprendre, comme pour vérifier que tout était bien réel. Mais oui, tout l’était. Elle qui était venue mander conseil parce que partout où elle postulait on la refusait, elle qui venait demander pourquoi son père était fiché ennemi de la couronne et surtout, si c’était vrai. Elle qui avait failli subir les foudres du Grand Prévôt Royal, Actarius, pour insouciance totale. Elle n’avait plus cela en tête, non. Aujourd’hui, son Unique était en colère et il ne pouvait qu’avoir raison. Dans un élan de révolte, elle voulut hurler que si elle était ainsi, se devait surement être de sa faute ! L’envoyer si jeune dans un couvent… Ce n’est pas là-bas que l’on apprend à mener. Sauf que non, elle écoute la tête baissée, comme une enfant se faisant gronder. La discussion se poursuit, elle ne sait que dire, elle se demandait même si sa place était ici près de lui. Après tout, maintenant, il en avait tout le tour du ventre des enfants, il avait une famille, une nouvelle protégée, Anna. Alors, que pouvait-il en faire d’elle ?

Son cœur se serre, pensées d’enfant. Elle relève sa tête. Ce n’était guère le temps de se morfondre, et encore moins de fondre en larmes, non. Ce n’était plus une enfant. Alors tandis qu’elle sert les dents sans pour autant fuir le regard de son unique, elle sert dans sa dextre le paquet qui se fait de plus en plus lourd durant le blame. Le visage fermé, elle ne pensait pas que tout ceci se passerait ainsi, alors non, ce n’est pas un sourire qu’elle affiche, ses doigts se crispent sur ce paquet. Paquet qui lui avait tant demandé d’effort, elle s’était brûlée, coupée, ses doigts en avaient souffert, mais peu importait, c’était pour lui, c’était pour son Unique. Elle ne pouvait souffrir que pour lui. Mais lui, que lui soufflait-elle ? Devait-elle abandonner ? Devait-elle renoncer à ses Terres ? Sourcils froncés, elle tend le paquet.


« Tenez. C’était pour m’excuser de ne pas avoir été près de vous pour la Saint Noël. J’ai gravé votre cry sur la lame. »

Paquet

Des émeraudes, des rubis, rappeler les armoiries, rappeler sa chevelure et ses yeux. Gâché, le moment était gâché. Tout était gâché. L’euphorie de lui offrir ce présent avait disparu, c’était certain, son père ne l’aimait plus, elle l’avait déçu. Renoncer était surement la meilleure solution.

« Je ne renoncerais pas, Père. »

Sauf que le Sang de Flex, ne renonce jamais. Le visage s’était fait un peu plus dur. Mais la renarde, droite et fière ne s’avouerait pas vaincue. Celui qui n’a jamais échoué ne savoure aucune de ses victoires lui avait-on soufflé. Alors, elle plie genou à terre du mieux qu’elle le pouvait, la vulpes était harnachée de métal, elle courbait l’échine devant l’Unique qu’elle voulait servir.

« Je n’ai pas été à la hauteur de vos attentes.Elle avala sa salive, difficilement. Je n’ai … pas été à la hauteur de mon sang, ni de mes terres.Elle marque une pause. Je me suis égarée dans… C’était faux, mais elle ne savait comment expliquer son manque cruel de victoire. Alors, elle s’efforça de prononcer ces mots. L’oisiveté. C’est indigne.Son Unique, elle l’aimait plus que tout, mais la difficulté de prononcer ainsi ces mots et de se rabaisser autant la heurtait. Mais elle devait faire pénitence. Elle pourrait lui rappeler que s’il le souhaite, il pourrait lui retirer ses terres. Mais quel Duc Souverain ne le savait pas ? Humblement, mon Père, je vous demande de me guider vers une cause qui sera la mienne. Je partirais où bon vous semblera pour accomplir votre volonté. » La Vulpes aurait pu marquer une pause, demander pardon. Mais méritait-elle seulement ceci ? Elle attendit la sentence qu’il prononcera. De toute façon, il l'avait dit, il ne l'aimait plus, c'était ce qu'elle avait compris. Comment pouvait-elle ne serait-ce qu'oser penser vivre sans son amour ... ?
Gastounin
Tremblant de peur, tétanisé comme une donzelle a l'approche du loup, lui Gastounin si courageux, capable de se cacher dans les haillons d'une fillette de sept ans comme une gosse le ferait dans les jupons de sa mere en entendant un bruit de grincement de porte, et cet homme qui s'approche avec son oiseau carnivore, ce volatile aux couleurs du néant qui avale des morceaux de viande comme un vagabond affamé engloutirait sur un bout de pain

Comme paralysé Gastounin ne peut plus bouger, serrant sa cuillère et son morceau de bougie de toutes ses forces comme un dernier contact avec la vie, la fuite serait pourtant facile mais il reste là, chouinant derrière son mur en implorant le ciel de lui pardonner tous ses mensonges et tous ses larcins, plus que quelques courtes secondes qui lui paraissent une véritable éternité.

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Arsenearcan
Arsène approcha lentement du coin de mur, ses pieds nus claquaient la pierre tiède. Sur son épaule, Albert se tenait coi.
"S"agirait pas d'effrayer une servante, songea-t-il faisant un signe du doigt à l'oiseau obscur."

Il se racla la gorge doucement pour se signaler et passant enfin l'angle, il tomba nez à nez avec un individu qu'il avait déjà croisé dans une taverne le jour de son arrivée.
Cependant son nom ne lui revint pas en mémoire.Gastouplein?

L'homme était visiblement en difficulté, ses paumes semblaient totalement collées, comme par une magie diabolique, à deux objets qu'il distinguait à peine -quoique l'un d'eux lui rappela vaguement la louche où était enfermé Avenir1 du temps où il avait été métamorphosé en génie- et son visage en sueur implorait qu'on l'aidât.

Arsène, qui s'apprêtait à demander son chemin, choisit d'offrir d'abord son secours.

"Bonsoir! je peux faire quelque chose pour vous..."

Il désigna du menton les mains crispées de l'homme au désespoir. Gastounu?

Et d'un geste d'épaule, il fit glisser sa musette sur le sol où dormait paisiblement son caillou apprivoisé.
Comme l'homme paraissait prêt à pleurer, il ajouta, en espérant tomber juste:
"... Grattounin?"
Gastounin
L'homme pas se rapprochait, dans un vacarme qui raisonnait dans la tête vide de notre... héros, Soudain une silhouette surgit devant ses yeux terrifie.

L'Évêque le lui avait bien dit: "tu ne voleras point les biens d'autrui mon fils" la silhouette inquiètante de l'individu faisait monter les larmes de Gastounin.

Lorsque l'homme parla, mais la peur le rendait presque sourd, bien incapable de comprendre le moindre mot, ces mots qui furent comme des coup de dague qu'on lui enfonça dans le coeur et les pleurent jaillir à torrent.

Il tendit les deux objets vers l'homme, en l'implorant, lui et son animal.

"Par....don... pardon... ne... ne... me faites pas de mal... snif.....ce n'est pas ma faute... snif..

Agenouilè au sol le visage humide et les yeux trempés, la salive lui coulait du coin des lèvres, parfois en formant de ravissantes petites bulles qui éclataient en pluie de chagrin
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Arsenearcan
L'homme en face de lui s'effondra en pleurs, lui tendant les deux objets mystérieux qui se décollèrent miraculeusement de ses mains pour aller se loger dans celles du voyageur. Il les examina, soupçonneux, et découvrit l'étrange trésor qu'il tenait avec une stupéfaction croissante.



Il s'accroupit devant l'homme en larme, sans comprendre de quoi il s'excusait. Il avait l'air si bouleversé, qu'Arsène n'osa pas le toucher, il dit simplement d'une voix douce quoique trop grave.

"Voulez-vous boire quelque chose? Puis-je vous soulager? Souffrez-vous de quelques maux?"


L'homme prostré lui paraissait inconsolable, il n'essaya pas de capter son regard, craignant de l'effrayer davantage.
Il posa bêtement les deux objets sur le sol, ne leur trouvant rien de diabolique et continua:

"Je m'appelle Arsène Arcan, dit-il d'un ton encourageant, et lui, c'est Albert des Bois."

Il désignait du pouce l'oiseau de nuit qui s'était envolé et posé un peu en retrait.

Et comme pour trinquer à leur rencontre, il sortit de son sac une flasque gravée d'un dragon et la lui tendit.

Flex
[Discussion avec Luna]

Tandis que Luna Mirandole effectuait son acte de contrition, Enguerrand saisit le paquet à deux mains. Non sans un certain recul mesuré, il fronça son sourcil. Bien que le geste lui plaisait, il le trouva déplacé. Enguerrand n'était pas un homme à acheter. Il vivait par ses propres ambitions ; sa devise, ne faire confiance qu'à soy-même, le protégeait d'être détourné d'une attente telle que celle-ci. Néanmoins, féru de cadeaux, il avait oublié la saveur des présents de son ainée. Normal, se dit-il, le temps estompait les bons moments passé ensemble. Le discours repentant de Luna continuait à flot. D'une oreille attentive et par un regard inquisiteur, il jugea l'épée qu'on venait de lui offrir.

« - Que le plus brave s'avance contre moy, lisait-il à voix basse, car la gravure sur le métal de l'épée en fut incrusté. Avant de s'intéresser au regard de rémission de sa fille. Savez-vous ce que cela signifie mademoiselle ? Demanda-t-il, par une question rhétorique. Sénèque a écrit : « Le gladiateur tient à déshonneur d'avoir en face un trop faible adversaire ; il sait qu'on triomphe sans gloire quand on a vaincu sans péril. » Il fit une pause, le temps que ses propos résonnent dans leurs esprits. C'est de cela dont il s'agit Luna. Je recherche à trouver des adversaires ou des ambitions honorables presque impossible puisque l'honneur y est à la hauteur. J'ai la prétention de dire que j'ai longtemps recherché à trouver des rivaux plus fort que moy. Je ne suis point un héros. Mais j'ai décidé de prendre mon destin en main et de faire honneur à ma famille. Son regard se laissait absorbé par les détails et les finitions de l'épée. Il effleura les rubis et les émeraudes du bout des doigts. Je n'ai point à vous dire ce que vous voulez faire de votre avenir. J'ai mis à disposition de mes enfants, et surtout vous, mon ainée, mon héritière, les ressources nécessaires pour que vous soyez heureux. Toutefois, dit-il en redressant le doigt, il déposa l'épée contre le mur de pierre à ses côtés, si vous voulez accomplir quelque chose, je vous demanderai de venir vous installer à Pau et de grandir avec notre famille. »

Enguerrand ouvrit grand ses bras et fit un pas en avant. Il serra Luna contre son torse et glissa sa main dans le dos de la Vulpes. Cette étreinte entre le père et la fille devrait définitivement briser la glace des retrouvailles. En faisant preuve d'humilité, il montrait l'exemple.. Bien qu'un brasier lui dévorait le cœur. Mais il gardait son chagrin colérique en soi. Enguerrand se défoulerait plus tard à l'entrainement de ses troupes militaires. Il fut apaisé par son initiative. Le pardon avait du bon parfois.
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Le chant du Mussidanais
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