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[RP ouvert] L'hôtel Mucidan

Flamm


Les heures passèrent... La jeune femme qui ne voyait personne arriver, décidait de repartir.
La missive terminée, elle rangea son matériel d'écriture après avoir plié le parchemin. Elle remit le tout soigneusement dans le sac de voyage. Puis, elle vérifie que tout fût en ordre avant de se diriger vers la porte. En sortant, elle croisa un jeune femme, elle fût très étonnée de la voir là. Elle lui fit un geste de salut et poursuivit son chemin. Elle avait l'intention de rejoindre une taverne, laquelle n'avait pas d'importance.

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Thea_
Combien de jours déjà sans un bain ?Combien de nuits sur les routes en pleine hiver?le vent ,la pluie ,la gadoue , la brune était méconnaissable
Les cernes sous les yeux ,la longue tignasse emmêlée et trempée ,les braies et bottes recouverte d'une épaisse boue ,c'est ainsi qu'elle arriva en la capitale de Pau
Une pouilleuse suivie de ses compagnons de route guère mieux qu'elle ,suivaient .
la loupiote lui demandant chaque jour les mêmes questions


-Dit?
-Hmm ?
-On arrive quand ?
Bientôt...
On va ou ?
Ou le vent nous porte ...
Et pour faire quoi ?
Aucune idée ,on verra sur place ….......


Arrivée devant l'hôtel ,elle stoppa net sa jument et sauta au sol pour en franchit la porte a pas de course ,première arrivée ,première servie
S'approchant du comptoir ,elle fit résonner la petite clochette annonçant l'arrivée de la voyageuse


-Hé ho!!!y a du monde ici  ?
Une chambre avec un grand lit et un grand baquet ,possible ?

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Flex, incarné par Evil_erin
Plusieurs fois, ces derniers jours -ci, Enguerrand avait imité Flamm. Il jurait de pouvoir arriver lui aussi, à lire sur les lèvres des gens. Deviner, rien qu'aux mouvements de la bouche, les paroles prononcées par les gens alentours. La chose fut très compliquée à telle point qu'il eut été découragé par le peu de réussite à ses nombreux essais. Ce n'était pas la bonne foi qu'il lui manqua. Ni la volonté d'y arriver, puisqu'il s'était bouché les oreilles avec du tissu épais. Pau ne le manquait pas. Au contraire, Enguerrand adorait la qualité de Lourdes. Mais les personnalités de Pau, en y songeant, exerçait une petite mélancolie.

Quant à Angeline, les retrouvailles seraient les bienvenues. Retrouver la fille de sa cigale - c'est ainsi qu'il surnomma son amante provençale - serait bénie. Bien qu'elle était une bâtarde, elle restait néanmoins une enfant de Enguerrand. En soi, il considérait cela comme une bonne chose. Même s'il accordait moins d'attention à ses enfants illégitimes, il en accordait au moins. Un père était un père ; et foi de Mirandole, le sang restait précieux.

Enfin, concernant Thea, Enguerrand consistait à la surprise. Mais de la surprise surprenante ; toutefois, l’accueil du Mussidanais était quelque chose de très important. Transmis de père en fils, fierté des Mirandole, le toit restait un symbole d'honneur à quiconque le demanderait.

Mais l'absence du maitre des lieux manquait à tous ces devoirs. Il se trouvait dans une ville située un peu plus au sud à l'heure actuelle. Pour prévenir ce manque cruel de personnel à l'hôtel Mucidan, Enguerrand fit placarder un tel mot :


Citation:


    A tous,

    curieux et marchands ; habitués et voyageurs, salutations.

    L'hôtel Mucidan est momentanément fermé au public. En effet, je suis en voyage d'affaire à travers les villages du comté du Béarn. Joignez -moy par courrier ; ou bien attendez mon retour, je serais là sous peu.

    L'auberge le Poney qui Tousse sera votre point de chute, je possède l'enseigne et le bière qui vient de St-Illinda est fraiche. La taverne répondra à vos demandes.


    Recevez nos salutations distinguées.




    Qu' Aristote veille sur vous.




Télécharger le pdf en milieu de page de Mes étoiles obscures.
Thea_
Après un petit moment d'attente elle tapotait ses doigts sur le bois et commençait a en être agacée ,la patience n'était guère l'une de ses qualités
Personne ne montrait le bout de son nez ,sur qu'elle en avait l'habitude , a chaque arrêt dans une ville , la louve n'était jamais la bienvenue
même pas un bruit dans l'hotel ,a croire qu'il n'y avait plus grande monde

Elle fit demi tour en pestant comme a son habitude quand elle aperçut un badaud qui placardait une affiche sur le pas de la porte



-Tsss bien ma chance ça !!!!!
-allez hop !!,direction les tavernes et voir si je trouve cette auberge

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Flex
Le retour à Pau fut béni. Le jour du seigneur, dimanche-même, Enguerrand se dirigea précipitamment à l'église afin d'assister à la messe hebdomadaire. Après s'être requinqué l'esprit de louanges religieuses, il se dirigea d'un naturel au Poney qui Tousse. Auparavant, il y déposa quelques écus à l'hôtel Mucidan et invita toutes les gens à en faire autant. L'établissement du monarque retrouverait de sa superbe pendant une longue journée. Une fois au Poney qui Tousse, ce fut avec Stain qu'il passa le début de matinée. La Cigogne n'était pas bavarde ; pour son plus grand plaisir. Le calme de son auberge lui permit de rédiger un tas de lettres importantes.

La main était bleutée au partir de l'enseigne. Raison pour laquelle son activité épistolaire ce matin, le poussa à rejoindre l'hôtel Mucidan une bonne fois pour toute. Bain, onguents, prise de médicaments -opium et chanvre bourrés en pipe ; lecture brève au coin de la cheminée : tout un tas d'habitudes qui lui manquèrent cruellement. Le jeune Mirandole s'allongea propre au rez de chaussée. Le divan était cossu. Il profita du calme ambiant pour vaquer. La Divine Comédie à la chaleur d'un feu crépitant ferait l'affaire. Dante était l'un des auteurs préférés des Mirandole. Il sirotait de temps en temps un verre de blanc des vignobles du Fleix. Qu'il faisait bon d'être chez soi.

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http://flexrr.tumblr.com
Le chant du Mussidanais
Anitha
Le soleil venait de montrer le bout d'son nez, venant doucement caresser de ses rayons le visage de la Ritale, d'habitude à cette heure on entendait les pas des domestique s'activer pour la préparation des petits déjeuner des habitants de l’hôtel du Mussidanais mais à ce jour plus un bruit ou presque, tous étaient partit, tous sauf la Ritale qui était devenue maire.
Elle resta un long moment dans son lit caressant du bout des doigt, Garou le chien d'Arioce, songeuse à sa journée, que faire quand l’ennui vous guète? Même si la mairie lui prenait du temps ce n’était pas ça qui allait lui occuper ses journées longues...

Le seul avantage qui pouvait y avoir quand à la désertification de l’hôtel c'était de pouvoir se promener à moitié nue de partout sans que des yeux voyeurs puissent vous surprendre, c'est donc avec une chemise masculine, ayant appartenu à son défunt frère, qui lui arrive juste sous les fesses que la Ritale partit en cuisine, ses cheveux étaient lâchés, son pas non certain dut à un réveil matinale. Garou la suivait comme à son habitude.

Ani s'installa sur le banc normalement réservé aux domestiques, qui entre nous furent surpris de voir la blonde installé ici, mais peu lui importait ce qu'il lui fallait étaient présent ici lieux, elle attrapa un couteau et des fruit de saisons mûr et les mangea lentement, songeuse, de temps à autre un bout tomba dans la gueule du chien.

La journée allait être longue encore une fois...
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Anitha
[Un peu plus tard dans la journée]

La journée se passait lentement, cependant bonne surprise pour la Ritale qui rencontra son amie Flamm en taverne, c'est donc avec un naturelle qu'elle lui demanda de venir à l'hotel du Borgne.

Elle se sentait tellement seule notre blonde qu'un peu de compagnie n'allait pas lui faire du mal et surtout elle avait trouvé une personne qui allait l'aider à déguster quelques bouteilles du proprio dans la cave, lieux de prédilection de la blonde. Quoi de mieux pour une ivrogne névrosée qu'une cave remplit de vin et de toutes sortes de bonne chose qui pouvaient faire oublier ce vide ancestral qui est sa vie?

Alors que l'heure du thé approchait, non pas que la Ritale en buvait, quoi que avec une pointe de gnôle cela pouvait passer, Ani prit par le bras la brune et l'entraina donc avec elle chez Signore l'Borgne.
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Flamm


Flamm qui avait quitté Pau quelques jours plus tôt, était de retour dans le village qui était tout déserté, en quête de "vie" : ah ah ah...!

En taverne heureusement, elle rencontrait Anitha? Une damoiselle qu'elle avait rencontrée lors d'une première escale. Elle semblait liées par une sorte d'atome crochu.

Après un papotage, Anitha lui offrit de la suivre à l'hôtel. Flamm accepta volontiers et c'est bras dessus-bras dessous qu' elles arrivèrent ensemble à "Mucidan".

Curieuse de savoir où dormait Anitha qui lui avait signifié le "lieu des bouteilles", la muette intriguée souhaitait découvrir exactement où et dans quelles conditions sa nouvelle amie rejoignait la nuit, les bras de Morphée. Il est bien difficile d'imaginer que l'on puisse dormir allongé sur des goulots. Quoique.... Tout est fort possible même en état de sobriété ; certains vous le diront.

Puis en voyant cet endroit, certes je faisais confiance à Anitha mais..., a-t-on seulement le droit d'être en ce lieu ? C'est quand même un trésor que toutes ces bouteilles, pour le maître de ces lieux !?
Je fronce les sourcils et je n'ai qu'une hâte. Je regarde Anitha en espérant qu'elle comprenne mon trouble. Et puis, il fait froid et humide ici.

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Anitha
Elle se tourna vers la muette et lui sourit

    -"Bienvenue chez toi


Oui oui chez elle après tout elle ne voyait pas pourquoi elle ne pouvait pas inviter une amie à dormir dans son presque chez elle, vue qu'elle logeait ici à plein temps notre Ritale. Bref on divague, sans même attendre de réponse la blondasse entraina Flamm dans sa chambre.
Luxueuse, lumineuse, une cheminée où crépité un petit feu, un lit King Seize au couvre lit de lin blanc, oui la Ritale pouvait être bourrue mais il ne fallait pas oubliée d'où elle venait à savoir d'une famille noble, riche et un petit peu voleur sur les bord, bref de l'argent méritait qu'il se devait d'être dépensé.

    -"Tu as le choix dormir ici ou dans une autre chambre

Puis sans attendre de réponse encore une fois, voyant le doute de son amie et son interrogation en taverne de la salle aux bouteilles, Ani l'emmena dans LA pièce qu'elle préférait la cave du Borgne.
Il fallait dire que vue qu'il avait osé la laisser seule, et ben elle avait eu le temps de fouiner et de trouver la caverne d’Ali-baba, elle alluma les bougie et laissa la brune entrer.

Une pièce immense, remplies de quelques bouteilles dignes de ce nom, une table ( déposer par la Ritale ) au centre, deux chaises, des verres et quelques bouteilles vides à terre, oui elle s'était servit et toc!

    -"Et voici la cave au mille et une merveille, ma pièce préféré


Ivrogne jusqu'au bout des ongle la maire mais peu importe de toute manière elle n'allait pas changer cet aspect là de sa personnalité et puis piller les caves était devenue au fil du temps sont passe temps favoris après les cris des suppliciés qui passaient entre ses mains
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Flamm


Flamm suivait docilement Anitha.
Cependant au fil du temps qui passait à découvrir l'antre de la blonde, la sourde-muette sentait grossir un malaise en son for intérieur.

Pour la liberté, Flamm aimerait avoir SA chambre et par conséquent, rencontrer Flex. Ne pas être influencer par le sentiment d'amitié qu'elle portait pour Anitha. Après réflexion, l'idée semblait mieux pour chacune.

D'un geste, la brune désigna le coin où se trouvait un écritoire. Elle demanda à s'y installer afin d'y rédiger une missive...



A la fin de son écriture appliquée, Flamm présente le message à Anitha pour avoir son avis.

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Flex
Pour pénétrer dans l'hôtel Mucidan, il y avait énormément de manières. Des légitimes, comme être invité. Ce qui fut le cas comme bon nombre de gens habitant le lieu désormais. Ou bien y pénétrer par curiosité, comme Gastounin le fit précédemment. Entrer par effraction était un bon moyen de se remplir les choses. Se faire passer pour un cousin éloigné serait un bon subterfuge. Quoi qu'il en soit ; et qu'importe les intentions des personnes à traverser la porte de l'hôtel, l'asile y était offert. C'est une coutume familiale. Une caractéristique des Mirandole, transmise de père en fils.

Le chevalier Anitha se comportait comme un hôte digne des attentes de Enguerrand. Elle s'occupait de Flamm, la muette, tandis que cette dernière écrivit une lettre qui lui était adressée. Afin de se rendre disponible, Enguerrand Mirandole rejoignit le hall d'entrée où il se mit à ses aises dans un fauteuil cossu prêt de la cheminée crépitante. Avec son monocle, il parcourait les pages d'un livre discret qu'était la Divine Comédie de Dante. En voici une autre de tradition mirandolienne : ce livre était leur livre. Pour la énième fois, le jeune homme se laissait emporter par les mots italiens qui l'emportaient dans un monde de sensations profondes. Avec quelques gorgées fraiches de chianti, le voici dandy aujourd'hui.

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Le chant du Mussidanais
Elendra
Il avait clairement besoin d'être soulagé de quelques écus et ça tombait bien, j'avais vraiment besoin de 2 500 écus plutôt rapidement!

Il avait besoin d'un scribe, et ça tombait plutôt bien je savais écrire. Un peu. Bon. Je ferai pas la modeste devant vous! Je vais vous dire la vraie de vraie vérité : j'ai participé à un journal, là-bas, en empire et il a été reçu! Ah je vous dit pas! Les critiques étaient unanimes : Je suis un génie de la plume, rien de moins.

C'est donc ce le besoin d'écus et la conviction que j'avais ce que ça prenait pour en rassembler une bonne petite somme avec mes aptitudes scribiques qui m'avaient amené aujourd'hui dans le Béarn, loin de mon nouvel époux, sous prétexte que ce duc souverain avait terriblement besoin de mon aide et que personne en Royaume de France n'avait les capacités de remplir la tâche qui incomberait au scribe. Sauf moi.

Dans les faits, j'avais dû emprunter en cachette 2 500 écus pour payer ma dot et je devais maintenant rembourser le Lord prêteur d'ici 9 mois si je ne voulais pas être forcée d'entrer à son service. Je préférais donc, vous le comprendrez, servir la personne de mon choix, surtout qu'écrire j'aime ça. Plus que de passer la serpillère en tout cas, bien que les tâches à accomplir en cas d'embauche forcée chez le Lord n'avaient pas été spécifiées, je préférais ne prendre aucun risques!

Compte tenu des circonstances, je serais impitoyable sur mes conditions d'embauches! Je veux des écus! Beaucoup d'écus! Surtout que je suis une femme mariée maintenant! Donc même si je suis pas très haute sur patte, le mariage me confère une certaine grandeur. Et en plus j'ai pas à avoir peur que mon caractère représente mal ma famille puisque j'aurais tout simplement à dire que je suis une Louveterie et ils s'arrangeront, eux, avec la mauvaise réputation que je sèmerai partout sur mon chemin!

Aujourd'hui était un nouveau jour. J'avais laissé ma jeunesse derrière moi en acceptant de me marier. J'avais enterré ma meilleure amie, au sens figuré du terme, parce que j'étais pas vraiment là quand elle est morte, je l'ai appris seulement des mois plus tard quand je me suis retrouvée devant l'autel, sans témoin. J'étais donc une nouvelle Elendra.

Non. Pas Elendra.


Madame de la Louveterie, et je suis ici pour voir le duc, Enguerrand. Enguerrand Pardi. que je finis donc par dire en arrivant où l'on m'avait donné rendez-vous, à l'hôtel du Mucidan, arborant (encore) ma tenue de deuil, parce que les gens vous embête moins pas comme ça. Et puis ça me donne un air plus sérieux je trouve tout ce noir. Plus riche aussi.
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Flamm


Le temps avait passé. Chacun avait vaqué à leurs occupations respectives... Anitha à la mairie. A chacun ses aspirations.

Flamm allait en taverne mais pour rencontrer les gens. Trop n'était pas très commode pour elle. La conversation devenait très difficile à suivre : toutes ses bouches en mouvement!!

Il y avait un nouveau dont elle fit la connaissance il y a peu. Ce dernier était désireux de connaître l'adresse de l'hostel du Mucidan et comme elle décidait de s'en aller pour aller se reposer en cette fin de soirée, elle lui proposa de l'accompagner. Pourquoi pas ?!
L'homme semblait être "sérieux". Elle se fiait à son instinct. Elle ne risquait rien.

L'instant d'après, ils furent arrivés devant la bâtisse. Alors d'un geste du bras, elle voulût signifier :

"Voici l'endroit, Alarik. Peut-être que Messire Flex est à l'intérieur ? Présentez-vous, ainsi cela sera fait. Venez! Entrez si vous le souhaitez!"

Oui, tout ça d'un regard ajouté à quelques mouvements de corps.
Elle laissa décidé l'homme, nous voulant point le précipiter ni point le brusquer.

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Chimera, incarné par Flex

La duchesse de Bretagne, elle, a choisi la voie des airs. Royale, elle est, et en ces heures où ils passent leur temps à montrer pattes blanches pour parvenir à déplacer leurs armées, elle est un terrible et taquin pied de nez.

Citation:

    A Sa Grace Enguerrand Louis-Perceval de la Mirandole-Rochefoucauld et de Dublith, Duc souverain du Mussidanais
    De Nous, Sa Grâce Chimera de Dénéré-Malines, Dugez Breizh


      Demat.

      Recevez par la présente nos remerciements, bien reçus à l'issue d'une investiture bien mouvementée. Peu de ducs doivent dédier le banquet de leur avènement à la mémoire d'un Commissaire au Commerce disparu qui vivait pourtant encore la veille de la cérémonie. Certains, nous vous l'assurons, sont prêts à tout pour ne pas s'agenouiller devant les représentants de notre clergé. Qu'ont exprimé les voix de vos concitoyens, en le lointain Bearn?
      Les préparatifs d'une lointaine campagne militaire et les nécessaires remaniements au conseil nous ont tenue loin de la réponse qui vous était due, vous nous en excuserez. Nous ne la repousserons guère plus, qu'importe le belliqueux homophone.

      Sachez, ainsi, par notre plume sans puritanisme aucun, qu'aux noces de vos amis du Midi nous vous accompagnerons, puisque vous êtes assez audacieux pour oser priver Breizh de sa régnante, le temps que soient échangés ces voeux pieux. Promise à un bras qui nous manque d'avoir été servir sa patrie à défaut de tenir nôtre côté, nous sommes donc toute à vous et viendrons parée de nos herminées coutumes.

      Nous ne viendrons semble-t-il pas seule, ayant reçu ces jours nouvelles de votre fille -Dieux combien en avez-vous?- qui n'aspire qu'à retrouver son sang. A vous elle souhaite revenir, et il nous semble que l'occasion est là toute trouvée.

      A Bazas, donc.

      PS: Fable est notée, et à Guillaume sera communiquée, assortie de celle de Cuchulainn, qui lui fait écho en les terres d'Erin. Il va bien, et passe des heures à chercher le vrai dans une histoire que je lui ai contée, comme quoi le golfe qui nous relie à la mer serait un réservoir de larmes de fées contrariées qui y auraient jeté leurs couronnes, formant ainsi nos îles. Peut-etre vous fera-t-il état de leurs noms, en un chapelet étranger qu'il vous faudra venir observer. Il n'est pas prêt à naviguer encore, et je le regrette, puisque d'un mousse j'aurais eu bien l'usage ces jours. Les siens viendront, plus tôt qu'il ne pense.



    Eadem Mensura

    E Gwened, d'al Lun 3 a viz C'hwevrer 1462,



Flex
Le juron de Elendra le fit sortir de sa lecture. Elle venait de dire pardi. Ce juron était la propriété redondante de Enguerrand Mirandole. Crénon obtenait la seconde place. Il ne jurait que la plupart du temps par ces deux-ci. De temps en temps, lorsque la situation se prêtait, on pouvait l'entendre dire mortecouille, balivernes, ou dans le pire des cas palsembleu. Ceci étant dit, il se redressa sur ses jambes. Après s'être assuré que le marque page ne se perdrait pas sur le fauteuil confortable, il remit en place son veston et jeta sa chevelure brune en arrière. Le borgne mesura Elendra de haut en bas. La Louveterie était une grande famille du royaume français. Il devait certainement connaitre les parents de la jeune fille endeuillée aussi bien que ses aïeux aussi.

« - Bonjorn, dit-il avec l'accent du sud. Vous êtes l'une de mes filles ? .. »


La question était naïve certes, mais importante. Il voulait lever le doute tout de suite.
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Le chant du Mussidanais
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