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[RP ouvert] L'hôtel Mucidan

Darria
Chambre de Jurgen et Darria :

Sans Jurgen.

Combien de promesses avait il brisé ce soir là ?

La jeune noble se souvenait de leurs mains liées à Limoges, tremblants de froid l'un contre l'autre, ne voulant guère se séparer malgré la nuitée tombée. Alors la jeune fille avait timidement proposé l'impossible. Et sa chambre de jeune fille au Manoir des MN&A (Là où les Montbazons-Navailles copulent avec les d'Ambroise et inversement.) s'était faite le refuge d'un amour improbable, transgressant toutes les règles.

Une confession mourut sur les pétales d'un rose tendre et pâle : Il ne devrait pas y avoir de nuit sans toi.

Alors Jurgen avait juré. Et à présent il se parjurait.

Darria ferma la chambrée à double tour et poussa contre la porte une lourde malle. L'insécurité et l'angoisse tordaient ses entrailles, et sa frêle silhouette tremblait comme feuille au vent . Morphée lui posa un lapin, encore une fois. De même que la nuit suivante. Il accrocha des cernes profondes au regard de miel de la gamine et creusa ses joues du sceau de l'anxieté et de l'épuisement.

Exténuée et le ventre vide, ne pouvant se nourrir la gorge trop serrée, elle ne quitta sa prison de tristesse que pour détendre ses muscles endoloris dans la vapeur d'un bain brûlant.

Et puis Darria pensa aux ordres que lui avait laissé son Capitaine. Ne voulant point le decevoir, elle se traîna au coeur de la ville et s'attela à la tâche sans ménager ses efforts. Le plumeau avait une petite place dans son coeur, pas comme le bel homme charismatique qu'il était, non, comme une grand-mère bienveillante et austère qui veille sur sa portée d'oisillons. Mais elle n'irait pas lui avouer ce genre de chose!
Un verre, deux verres. Retour à l'hotel.
De lettres en lettres, d'excuses en cris déchirants, Jurgen lui ouvrit totalement son coeur et parvint à percer la cuirrasse de rancune. Alors elle puisa dans ses dernières forces et se livra sans aucune retenue :


Citation:
Mon précieux amour,

J'ai hésité à te répondre. Comme je t'en veux. Ces quelques jours, j'entrevois la vie sans toi et je prends conscience de l'emprise que tu as sur moi... Je suis morte de peur.

Je ne mange pas. Je ne dors pas. Je ne sors pas. Cette chambre est devenue le témoin de mes agitations et de mes pleurs.

Je deviens folle à force de me poser la même question... Et si c'était ça la vie auprès de lui? Quelques jours de bonheur contre quelques jours de torture.
Ta missive m'a retourné l'âme toute entiere. Une lettre d'amour, ça oui. Sincère et pleine de toi... Mon précieux... J'ai l'impression de t'avoir cherché pendant des siècles et de trouver enfin.

C'est la dernière fois que je t'ouvre mon coeur sans rien dissimuler : Je t'aime à mourir, je t'aime à crever, je t'épouserai si tu me le demandes, je veux aller où tu vas, vivre ta vie, mourir ta mort. Plus jamais un jour sans toi, c'est trop dur, j'en souffre trop. Mes yeux te cherchent partout, j'entends ta voix dans tous les bruits, je respire ton souffle en pleine nuit.
Je ne peux pas vivre sans toi. Jamais,jamais , je t'ai dans ma chair, dans mon âme, dans chaque battement de coeur trop douloureux pour la pauvre idiote que je suis devenue.

Je te bénis mille fois de m'avoir fait sentir plus vivante en quelques semaines que tout au long de ces quatorze années. J'étais morte, froide comme ces princesses de contes qui dorment pendant cent ans. Avant toi y'avait rien. Apres toi...C'est trop douloureux, ne serait ce que de l'imaginer.

Je t'aime autant qu'on aime son frere, son ami, son amant, son unique amour. Je t'aime tellement que j'en pleure d'y penser, que j'en crève de pouvoir te perdre, que je me damnerai volontiers à ta place si je peux t'apporter la paix et le bonheur ainsi.
Je prendrais tous les risques pour mon âme et mon corps si tu me laisses enchaînée à toi. Aucun remord ne me rongera avec plus d'ardeur que ce manque de toi qui me brise.
C'est la dernière fois, et pourtant jamais je ne cesserai de t'aimer et de penser à nous, comme à l'amour le plus beau et le plus fou.
C'est la dernière fois si tu n'es pas capable de me regarder dans les yeux, posant tes mains que je vénère et que j'adore, tes mains que j'ai envie de couvrir de baiser pour tous les jours à venir, sur mon visage et de me promettre sans détours que plus jamais tu ne partiras sans moi.
Une vraie promesse. Que tu ne pourras jamais défaire. Je serai ton ombre, ton soleil, ta moitié, ta femme, ta maitresse, ta soeur, ton amie et tout ce qu'il te plaira que je sois.

Si tu ne peux pas, si tu sais que ce calvaire que j'endure m'envellopera à nouveau , contente toi de m'embrasser, je comprendrais.

Je ne te quitterai pas, j'en suis incapable. Je t'aime au point de supporter l'absence s'il le faut. Mais nous serons deux amoureux et je cesserai de faire tourner tout mon monde autour de toi. Je ne serais plus l'Unique et toi le Précieux, nous serons simplement de jeunes gens qui s'aiment. Mais moi je t'aimais envers et contre tout.

Quoi qu'il advienne je suis à toi.

Rossignol.


Sa réponse fut merveille. Alors elle l'attendit, le coeur meurtri mais impatient.
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Arsenearcan
Afin d'encourager l'homme pétrifié qui fixait d'un œil glauque la flasque tendue sans bouger un cil ni même tendre la main, Arsène but une gorgée.

"Je vous préviens, ce n'est pas de l'alcool, fit-il en rebouchant la flasque, mais ces plantes réveillent les morts, ça vous ferait du bien vous m'avez l'air prêt à rendre l'âme. Et je n'en veux point."


Il essuya une goutte verte et translucide au coin de ses lèvres et tendit de nouveau sa flasque en posant encore la question qu'inlassablement il répétait depuis son arrivée à Pau:

"Sauriez-vous où se trouve la bibliothèque?"


Puis il songea que, si cette dernière tentative d'obtenir une réponse échouait, il allait devoir se mettre en quête lui même à travers les rues alambiquées de la ville.
Queen
Faut cesser de tourner autour de Pau.


    Auch, début Janvier 1462.

Nouvelle résolution ou résultat de sa chute, Queen avait décidé que le changement, c’était maintenant. Durant toute la première semaine du mois, elle s’évertuait à suivre les préceptes de la religion. Et comme si ce n’était pas suffisant, elle avait décidé de (re)devenir chaste jusqu’au mariage, et refuser d’épouser qui que ce soit. De plus, elle avait décidé d’être aimable, courtoise de ne plus boire, et avait même adopté un Dindon.
Autant vous dire, que c’était spécial. Seulement le fait d’être polie, cela en étonnait plus d’un.

Camille en était sûrement la plus stupéfaite, d’ailleurs. Queen ne s’égosillait plus, et demandait les choses gentiment ; elle disait même le mot magique.

Etrange fut donc son début d’année. Cependant, à force de ne plus boire, Queen commençait à redevenir aigri. Et cela à la grande joie des gens qui la cotoyait. Eux, croyaient qu’elle était malade.

Bref, tout ça pour venir au fait que quand Titoan lui a demandé une énième fois de l’épouser, après cette période de balancement entre deux caractères, elle a fini par lui envoyé valser une chope dans la tête, et s’est barrée.


    Béarn, un peu après.


Ce fût donc après cet épisode de violence que la rousse, sa servante et le dindon prirent la route. Il était prévu qu’ils aillent en Bourgogne car la Pest y avait un travail à faire. Mais c’est à ce moment-là que Njut est arrivée dans l’action. Dans un courrier qui sentait bon le manque et la solitude, la blondasse exprimait son envie de revoir Queen. Et cette dernière dans son immense grâce –Et ouais –, lui accordait l’honneur de sa présence.

Honneur dont certain se seraient passé. Mais là, n’est pas le sujet.

Camille aux commandes de l’embarcation, écoutait d’une oreille discrète sa maîtresse redevenu une conne bête et méchante discuter avec son « fils » d’adoption.


-« Sincèrement, pourquoi l’épouser hein ? C’est pas le titre, ça je peux m’en procurer autrement. Mais dans le principe, je ne suis pas faite pour être mariée.
-Glouuuuglouuuuglouuu
-Tu as raison, il le savait en plus.
-Glouuuuu
-Et combien de fois je lui ai raconté mon pseudo mariage avec Reviel ? Et puis en plus il sait que je suis infidèle.
-Glouuuuglouuuglouuuuglouuuu
-Quoi ? Nan, tu déconnes ? »


Camille soupirait, laissant la rousse dans ses lamentation jusqu’au moment où…

-« On est arrivée à Pau m’dame.
-Alors, qu’est-ce que t’attends ? Va nous chercher une auberge, trouve un endroit pour Carlito, je n’sais pas moi, fait ton boulot, j’te paye pas pour rien !
-Justement…. Vous me pay…
-La ferme. R’garde on va s’poser là-bas. Faut tout faire ici… »


Oui, parce qu’en effet devant eux se dressait l’hôtel Mucidan. Queen qui n’avait pas encore fait le rapprochement entre le nom de l’hôtel et le Mussidanais, balança ses sacs à Camille, la laissant dehors avec Carlito. Elle toqua, et gueula, exaspérée.

-« Oh, y’a quelqu’un ? J’veux une piaule, presto ! »
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--Albert_des_bois


Albert s'était éloigné de l'homme: il sentait fort la peur, une odeur qu'il détestait par dessus tout. S'il avait pu parler au voyageur accroupi, il lui aurait dit:

"Laisse-donc cet humain, tu lui fais peur!"


Mais Albert était un corbeau, n'est-ce pas?
Aussi attendait-il patiemment qu'Arsène bouge sa grande carcasse sans pousser le moindre petit croassement.

Ce qu'il fit enfin au bout d'un long temps. L'autre homme était resté par terre, ainsi que ses objets. Tous trois semblaient privés de vie.
Jurgen.
Tout était passé d'horreurs à merveilles.
En quelques jours, une rupture avait failli mouvementer sa vie -du moins, il se l'imaginait, une mission, et un Capitaine bien borné. Mais Jurgen était décidé. Il avait même demandé un petit quelque chose à la petite Anna. Cette gamine, il la trouvait adorable, mais tentait tant bien que mal de le cacher. Darria savait bien quel penchant il avait pour les enfants, elle l'avait découvert à Limoges.. Pas de ces penchants malsains et malhonnête, non, non. Il était bien tenté d'avoir des petits bâtards, comme il se plaisait à les appeler. Il était convaincu que cela le rendrait meilleur.
Pourtant, s'il les appelait "bâtard" c'est qu'il était certain de ne jamais épouser qui que ce soit... Mais ne jamais dire jamais, après tout.

Mais ce soir là, elle avait "besoin de soin" comme elle le lui avait dit. Elle le torturait, c'était atroce. Elle lui faisait tourner la tête, comme il ne l'aurait jamais imaginé. Et sa maladie -maladie d'amour- persistait, et la fièvre montait de jour en jour... Si la chose n'eût pas été réciproque, il aurait probablement cédé à la folie, à une folie plus grande encore que celle qui l'habitait depuis plus de quinze années.

L'égorgé l'avait suivit, et l'avait immédiatement plaquée sur le lit, défaisant tout ce qu'il pouvait défaire, passant ses mains là où il le pouvait, embrassant, dévorant la moindre parcelle du corps de "la gamine". Les corps s'emmêlaient, se démêlaient, se griffaient et se mordaient, poussaient râles et gémissements.
Pourtant, leurs étreintes étaient désespérément pures. Et si Jurgen avait envie d'elle, il se contentait ces temps-ci parfaitement de ce qu'elle lui offrait, sauf lorsque les ébats devenaient trop passionnés.

Une ombre sur le tableau. Corbeau lui refusait la main de Darria. Ou plutôt, Corbeau refusait la main de Jurgen à Darria. Parce qu'un Capitaine a tout pouvoir, au large, sur un bateau qui est fait sien. Alors un mariage serait bien dans ses cordes. Voler un bateau serait aisé. Un petit, pas non plus une caraque. Quelque chose de bien, pour célébrer un mariage digne de ce nom. Mais il refusait catégoriquement.

Alors Jurgen mijoterait quelque chose de fourbe, s'il le pouvait. Il respectait son capitaine, mais son capitaine devait lui accorder quelques petites choses.

Allongé sur les draps de soie, dans l'hôtel du souverain, il regardait le plafond en fumant la pipe, son Rossignol vautré sur son torse. Il adorait. Sa main emmêlait ses cheveux de miel, venait lui caresser l'épaule avec amour. Le Jurgen qui pille les côtes et égorge des passants était bien loin, dans cet univers de soie, de dorures et de Darria. Luxe, calme et volupté.
Il goûtait au bonheur chaque jour un peu plus, mais il restait rustre et vulgaire. C'était ainsi qu'il était, et ainsi qu'elle l'aimait.

_________________
--Maryah_


[Dans la chambre de Maryah et Torvar]


Citation:
Torvar,

Je sais : plusieurs jours que je ne donne pas de nouvelles ... j'imagine que ta colère est grande et j'peux l'comprendre. Voilà pourquoi je préfère rester éloignée un temps.
Tu as du recevoir le courrier de ta fille ; car oui, elle est ta fille. Je n'avais aucunement envie de te trahir, t'peux en être certain. J'ui ai écrit y a un moment, en fait le soir où nous avons croisé Eulalie. J'ai vu et cru comprendre ta colère face à la mort d'une fille que tu n'as pu connaitre, parce que cette femme te l'a cachée. Tu étais son père. Je ne pouvais me résoudre à te laisser errer comme une âme en peine ; même si tout a mal commencé avec Apollina, j'avais espoir que vous finissiez par vous entendre, vous apprécier. J'avais espoir qu'elle reconnaisse son besoin d'avoir un père, que tu ressentes l'envie d'être père. J'avais espoir que tu es une famille, comme je pensais ne jamais en avoir une.

Les choses ont changé également de ce côté là. Le Chevalier Stradivarius est arrivé depuis peu à Pau, il a mené une enquête sur mon passé à la cour des Miracles. A mon grand malheur, il a découvert l'existence de mon fils avec le Duc de la Mirandole. Il dit que son devoir est d'être loyal envers lui, et qu'il veut absolument lui dire. Ma force et mes atouts n'ont pas suffi à le convaincre de se taire, ni mes propositions financières. Il dit aussi qu'il tient l'enfant à l'abri, sous haute surveillance.
Je m'étais convaincue que cet enfant était mort ; j'allais si mal, lui aussi quand il est sorti de mes entrailles. Je me demande encore si le Chevalier dit la vérité ; mais quel intérêt aurait-il à mentir ? Je n'ai pas envie qu'Enguerrand sache, mais j'ai envie de connaître mon fils. Et je ne veux pas qu'il souffre, ni qu'il soit élevé dans ce milieu de Nobles, c'est malsain. Trop malsain pour mon fils ...

Je te demande pardon pour ta fille. Je n'aurai pas du m'en mêler, mais tu allais m'envoyer paître et je voulais qu'il reste une personne aimante à tes côtés.
Je sais trop ce que sont les massacres ; on se convainc qu'on n'est plus tout à fait humain. Le jour où on ne l'est plus, on meurt. Fatale erreur. Y a rien pour éviter ça, et encore moins ta fichue froideur.
Alors râle contre moi, maudit moi, peste ... m'en fiche j'tiens à toi. T'auras beau m'frapper ou m'saigner, ça changera rien à c'que je pense.

J'suis pas loin de Pau, j'ai besoin de faire le vide. Non, le point. Et si mon fils était vraiment là ? Et s'il me ressemblait ? Le seul enfant que j'aurai ... que j'ai eu. Il faut que je tire cela au clair.
Je me doute qu'une femme aussi étrange que moi avec un mioche dans les pattes n'est pas le parti dont tu pourrais rêver, mais au nom de tous ces enfants que tu n'as pas pu connaitre, aide-moi à connaitre le mien.
Aide-moi à l'enlever à son père et à partir loin de toutes ces mondanités étriquées,
Aide-moi, je t'engagerai s'il le faut,

Je ne peux pas te demander de m'aimer, encore moins après ce que j'ai fait, mais je tente ma chance en te demandait de m'aider.

Une dernière chose, remet ta réponse au messager, et si possible ne me le tue pas. Il saura me trouver, évite de le pister, il est un peu nerveux.

Je t'embrasse, malgré tout,
Tu me manques,


Maryah


PS : mon "prétendu" fils s'appelerait Perceval ...
PPS : écris-moi quand tu m'en voudras moins.





Posté à la demande de JD Maryah
Torvar
Elle avait bien fait les choses l’Epicée, il n’y avait rien à redire là-dessus. Dès le courrier de sa fille reçu, le cosaque n’avait pu mettre la main sur Maryah. Sans aucun doute qu’elle avait cru de bon temps de disparaître plutôt que de sentir passer la colère du cosaque. Avait-elle bien fait ? Surement. Si ce dernier l’avait eu sous la main, il l’aurait à coup sûr étranglé de ses mains. Mais de quoi elle se mêlait à la fin ? Toujours à foutre son nez partout, ça commençait à l’exaspérer le mercenaire. Et pas qu’un peu et même en tenant cette lettre qui semblait vouloir présenter un semblant d’excuses, Torvar retenait à peine un cri de douleur. Elle avait enfoncé un couteau dans son cœur. Bien profondément.

Il ne faisait que rarement confiance et s’il lui avait parlé de ses filles c’était sans aucun doute pour partager un peu de cette vie qu’il s’essayait à construire avec elle. Mais apparemment elle n’avait pas compris. Pas compris que le silence était d’or, qu’il n’admettait aucune incartade dans ses souvenirs ou sa vie, que sa fille restait sa fille et que personne n’avait à se mêler du chemin qu’il avait lui-même tracé avec elle. C’était ainsi, il était ainsi et Maryah n’avait pas compris tout ça. Soupirant de lassitude plus que de colère, il en était là de ce constat malheureux sur cette vie pourrie qu’elle lui faisait mener. Ce n’était pas la première fois qu’ils ne se comprenaient pas les deux mais là, ils avaient touché le fond.

Son ami Theodrann, vu le matin même afin de lancer le contrat qu’il se devait de faire, lui aussi, tout comme « leur fille » Miya, n’avait pas compris que ce n’était pas Maryah qui était la cause de ses tremblements mais la maladie… une maladie dont les médecins n’avaient aucun nom ni pouvoir et avec laquelle il devait faire avec… sauf que lui il ne ferait pas. S’il ne pouvait pas être mercenaire, s’il ne pouvait pas exercer le métier qu’il voulait alors il se ferait ôter la vie le moment venu. Mais avant, il avait encore quelques petites choses à régler, mettre en ordre différents contrats qui n’avaient pas été payés, préparer Vorobei pour le laisser à Theo et retourner voir la Roussette qui lui avait écrit et qui semblait bien désemparée ou perdue… ou un peu des deux… Cette gamine-là, il allait finir par ne plus pouvoir s’en passer si cela continuait… enfin il verrait le moment venu.

Prenant plume et vélin, Torvar se mit à répondre à Maryah. Oh pas un roman, il ne fallait pas y compter, juste quelques mots bien senti et à leur place.




Maryah,

Je crois que cette fois-ci tu as atteint mon niveau de patience. Je te savais capable de pas mal de conneries mais te mêler de mes affaires de famille, c’était une chose à ne pas faire.

Que le fait de croiser Eulalie t’ait rappelé des choses de ta propre vie je n’en doute pas mais de là à contacter Apollina parce que je n’ai pas connu Ielena et que cette dernière est morte… il n’y avait que toi pour plonger dans cette solution de facilité. J’ai rayé Eulalie de ma vie pour diverses raisons dont celle de m’avoir caché que j’étais père. Les autres m’appartiennent et tu n’as pas à les connaître. C’est ainsi que je fonctionne. Cela ne te plait pas ? Tant pis pour toi. Je ne suis pas homme à me confier et avec ce que tu viens de faire, tu peux toujours oublier que je le fasse un jour. Quant à Apollina… cette gamine vit sa vie. Certes elle ressemble à sa mère, certes elle est de mon sang mais depuis plus de cinq longues années, elle n’a plus aucune existence pour moi. Et de voir avec qui elle traîne, je n’ai nullement besoin d’en savoir plus. Elle a fait son choix de vie. Elle n’a pas essayé de venir me voir en tant que fille mais en tant que membre de sa meute. Elle aurait pu rendre les choses plus facile… une lettre qui aurait attisé mon attention, des renseignements qu’elle aurait eu sur cette triste histoire… non au lieu de cela elle m’a tendu un piège avec la furieuse envie de me faire passer de vie à trépas parce que SA vérité était la seule qu’elle voulait comme vraie alors tu vois, tu as encore beaucoup à apprendre sur les relations que j’ai avec ma fille.

Effectivement, elle est de mon sang, je ne peux le renier mais je ne veux avoir aucun contact avec elle. On n’essaie pas de tuer son père sans en subir les conséquences. Par chez moi, elle aurait été mise à mort pour cela alors qu’elle ne se plaigne pas, je lui ai laissé la vie sauve.

Tu me trouves intransigeant ? Sans aucun doute je le suis et j’en suis fier. C’est ainsi que nous sommes, nous, Cosaques et rien ni personne ne pourra m’arracher mes convictions.

Tu me dis que je n’ai plus de famille mais arrête d’imaginer le pire à chaque instant. J’ai une famille… des frères, des oncles, des cousins… ils sont là-bas, au pays, et j’y retourne à chaque fois, dès que je peux alors ne vient pas me jouer le couplet de la solitude Maryah, je ne suis pas seul. Sors-toi ça de la tête et arrête de penser pour moi en t’imaginant que je deviens une bête sans âme. Bordel, je sais qui je suis et ce que je suis… et je sais qui je deviens !

Maintenant, tu me demandes de t’aider. Je te répondrais non. Tu as trop abusé Maryah et tes excuses n’y changeront rien. Je ne suis pas d’humeur à te pardonner cette fois, vraiment pas…

Sur ce, bonne route à toi et bon courage pour affronter l’amour de ta vie. Le duc risque d’apprécier ce que tu lui as fait ainsi qu’à son fils… Vous aurez sans doute de longues, longues heures à passer ensemble afin d’éclaircir cette histoire…

T.


La lettre fut laissée à la place de l’autre. Maryah l’aurait quand elle reviendrait, ou pas. De toute manière, ce n’était plus son problème. Le cosaque prenait la route et dès la porte de la chambre franchie.
_________________
Jenifaelr
[Le 10 Janvier 1462]

A l'hôtel, oui.
Pas dans la chambre d'Enguerrand, non.

Non, elle est dans la chambre du plumé. Elle se retrouve sur son lit, avec lui. Le rouge aux joues en faite, même. Allongée, elle est pensive. Elle n'aurait imaginer se retrouver ainsi, mais que voulez-vous les désirs humains, les caractères, les événements font que souvent l'imprévu se passe. Jenifael à les cheveux détachés, elle est désarmée, son visage est paisible, elle semble apaisée. Pour une fois, son esprit n'est pas encombré de ses pensées Béarnaise, normal, elle est ivre aussi ...
Le barbu à eu la chance, que certains aimeraient, de voir ses courbes, les caresser, les avoir pour soit, car bien des hommes on déjà imaginer ses courbes nue, peu les on vu, et encore moins on put les caresser. Les " rares " élus sont souvent choisit par la belle, jamais aucun homme, n'a essayer de l'obtenir par la force. Enfin, si mais elle y à cédé par amour.

Un amour éteint, qui la menée à sa perte, d'où sa présence, maintenant dans les lits de d'autres hommes que celui de son cœur.

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Le_corbeau
[Nuit du 10 ... Chambre du "plumé"]


La chambre est somptueuse pour quelqu'un qui comme lui à vécu la moitié de sa vie caché, à se dérober et vivre une vie qui n'était pas prévue pour lui mais qui au final, s'avère tout à fait lui convenir. Il s'y est habitué, s'est fondu dans un personnage qui est devenu lui. Si bien qu'aujourd'hui, il se rappelle à peine en voyant le luxe Mucidan, les dorures et serviteurs de sa jeunesse.
Au mur, de lourdes tentures, chandeliers, tableaux, miroirs ... Aux fenêtres, rideaux de velours pourpre, au sol tapis d'orient et d'ailleurs, un lit si grand et si confortable qu'il n'en avait pas vu un pareil depuis des lustres et enfin un fauteuil en cuir teint vert sombre et aux boiseries ciselées avec délicatesse lui rappelant les courbes admirables de sa partenaire de jeux couchée à son côté. Il rêvait encore à moitié de ce corps à corps endiablé qu'ils venaient de vivre, telle une danse chorégraphiée à la perfection, leurs corps brûlants s'étaient entendus jusque dans leurs plus intimes désirs.
Un siècle qu'il n'avait connu tel instant.

Des femmes il en avait eu et de toutes sortes. Des femmes de la haute noblesse en sa jeunesse avec qui il eu parfait ses gammes après avoir connu, comme beaucoup, sa première avec une catin de la plus belle maison d'Odense. Des brigandes, des tisserandes, d'autres catins, des aventurières, des femmes de maison, encore quelques catins et parfois l'une ou l'autre d'entre elles partageait plus qu'une de ses nuits mais jamais de trop ... Mais il avait rarement eu telle femme que la blonde vénitienne allongée nue, rouge aux joues sur son lit en ce moment même. Elle avait ce "on ne sait quoi" qui en plus de son physique parfait, faisait que vous ne pouviez imaginer la fuir en sautant à bas du lieu du crime et courir nu, emportant juste vos braies avec vous, vers la porte la plus proche.

C'était là femme à ne donner son corps qu'à quelques rares amants car s'était son bon plaisir et pas le leur.
C'était là femme que vous vouliez retenir car sa science de la chose était remarquable.
C'était là femme avec qui vous ne pouviez vous résoudre à ne passer qu'un court instant.
Cela tombait plutôt bien car une deuxième nuit lui était promise, suite à leur pari. D'ailleurs le sombre aimait sa façon de parier. Il tenterait plus souvent de lui soumettre l'idée de jouer le jeu des paris. Il ne pouvait en être autrement mais avant cela ... Il se retourna vers elle et passant une main dans les cheveux de sa maitresse, l'invita à profiter à nouveau du reste de leur nuit ...

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Gastounin
[ Une nuit dans le hall de l'entrer mal cacher dans la pleine ombres derriere un coin de mur]

Gastounin était resté la prostrer sur lui-même, se vidant de ses larmes comme si le diable en personne lui avait pris son âme, la recette de son larcin posé au sol devant ses yeux encore terrifiés par ce qu'il venait de vivre, notre pseudo héros n'est plus qu'une larve étendue dans une mare de regret, le pauvre garçon ne pouvait même plus se rendre compte que cet homme était peut-être encore le seul à ne lui vouloir point de mal, tout le monde voulait le tuer, lui couper main ou langue et garder comme trophée les membres ainsi morceler. Il se mit alors à réfléchir sur son sort, à ce qu'il était, à ce qu'il avait fait depuis son arrivée à Pau, à tous ces mensonges qu'il avait racontés au hasard des rencontres, à tous ces gens à qui il avait dû faire du mal en colportant des ragots parfois inventer par son cerveau malade, a sa misérable existence

Oh non, cher lecteur, le bruit que vous entendez n'est pas le bruit de votre voisin qui ferait quelques menus travaux, c'est celui son coeur, que seule la peur fait battre, pas de femmes à aimer, laquelle voudrait de lui de toute façon, ce n'est qu'un idiot, un imbécile comme il a yen dans tous les villages, un pauvre gosse sans intérêt aucun.

Les deux toujours genoux au sol il se mit à prier durant de longues heures, cherchant dans la foi le pardon tant espéré.

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c est pas moi.. j'ai pas fait expres,

Cleptomane.. de chose inutile, menteur, mais plus idiot que mechant
Attention c'est reactions sont totalement imprevisible
Jenifaelr
[Toujours le 10]

Elle sentie la main, aller chercher les mèches vénitiennes. Puis, l'invitation pour le reste de la nuit, elle se laissa tentée. Ne plus pensé, ne plus avoir d'espoir, mais simplement vivre et dévoré le moment, c'était doux aux yeux de Jenifael, agréable.

Le luxe que le Mirandole aimer montrer aux gens, ne la toucher pas. Depuis toute petite sa mère, lui avait enseignée diverses choses. L'une d'elle était la devise de la famille Vitalis :
Soit blanc le jour, révèle-toi noir la nuit.
Un conseil que la sublimissime Lisbelle avait parfaitement réussi à enseigner à sa seconde fille. Si bien que c'était cette devise, qui avait inspiré la devise noble de celle-ci.
La faccia nascosta ou comme dirait un français, la face sombre.
Née de voleurs, descente d'une lignée du même métier, elle est une Rose. Une Rose, piquante et sublime, une rose qui avait appris à l'être.

Elle se souvient de sa vie seule, du moins de ses débuts éloignée de sa famille, un sourire vint plané sur son visage. Se trouvant une ressemblance avec Angélica, la gamine l'avait en son pouvoir pour ainsi dire. L'instinct de mère prenant un peu trop souvent le dessus sur celui de sanguine consanguine ... Jeux de mot idiot, que sa soeur aurait compris. La jeune femme se souvint de ses mots, un jour :


"- Nous sommes invincibles ! "
"- Ah bon ? "
"- Oui, toi, tu leurs casse leurs tronches et moi, je peux séduire. "
"- Tu es encore incapable d'une telle chose ... "


Voilà ce qui avait été répondu.

"- Un jour Jeni, tu sauras, mais même moi, j'ai déjà croisé des femmes plus convaincantes ... Regarde Seli."
"- Mais Seli elle est vieille ! "
"- Alors, tu sauras faire lorsque tu seras vieille "


Un éclat de rire. Des yeux outre-mer qui se foutent de la gueule de la paumée aux aigue-marine. Puis d'autres mots, une autre époque, un autre homme :

"- Tu as changée ... "
"- Ah bon ? J'ai pas l'impression. "
"- Souvient-toi, lorsque tu as débarquée ici, déjà tu étais pratiquement nue et ... "


Bon il n'avait pas eu le temps de finir, car la Vitalis venait de l'embrasser, histoire de le faire taire. Il arriva à se dégager pour continuer :

"- Tu étais mignonne à l'époque, d'ailleurs, bien dommage que je n'est pas pu t'avoir le premier ... "
"- Je te rappelle que tu étais avec Orly et moi, Ronon. "
"- Bah alors ? Moi tu sais. "


Vexée, elle s'arrêta d'argumenter.

"- Oui, je sais ... malheureusement. "

Les yeux se fermèrent, bien qu'elle n'aurait pas beaucoup de repos, elle le savait. Alors vieille ou pas vieille? Jenifael avait maintenant deux ans ou trois ans de plus, alors que Selina avait à l'époque, plus de la vingtaine déjà ...

Jenifael était attirée par certains hommes, étrangement, ceux-ci aimer jouer souvent. Jouer à ses jeux à elle c'étaient les meilleures de toute façons. Le Mirandole avait su la séduire, le Corbeau aussi. Bon elle préféré les appeler, Le borgne et Le plumé, mais bon.



HRP PS : J'avais envie d'écrire ...

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Maryah
Quelques jours plus tard, Maryah rentra à l'Hôtel. La serveuse en bas lui avait fait savoir que Torvar était parti, et en effet en entrant dans la pièce, elle trouva la lettre abandonnée sur le lit. Soupirant à l'avance, elle attrape la missive et tournant autour du lit, en fait la lecture. P't'êt' qu'elle a tout perdu, mais n'empêche que le Cosaque se raconte ... et lui confie ENFIN l'histoire de sa fille. Cette fameuse entrevue qui avait mal tourné.
Tout était si compliqué. Elle devait faire l'objet d'une malédiction, fallait toujours qu'elle perde ceux qu'elle aimait. C'tait p't'être un signe. Fallait qu'elle vive autrement, loin de tout, loin de tous. Torvar avait dit non, Torvar était parti. C'était fini. Seule. Elle restait seule.

Elle s'étendit sur le lit, incapable de savoir quoi faire de sa vie. Faire protéger le Cosaque, et faire perdre toute crédibilité à Stradivarius, ça c'était en cours. Le peu d'énergie retrouvée aux Mystères d'Orient lui avait permis d'élaborer deux nouveaux plans, dont cette fois-ci elle n'avait rien dit. Finalement, si le Cosaque lui avait bien appris une chose, c'est qu'on était jamais si bien que seul. Quoiqu'encore, il compte souvent sur Vorobei.

Donc, décision 1, plus d'hommes dans sa vie, ça c'était fait.
Décision 2 ... plus de tueries, c'était trop risqué.
Décision 3 ...
Arf ... fallait-il croire le Chevalier ? fallait-il demander à rencontrer l'enfant ? Et si c'était lui, devait-elle le prendre sous son aile ? s'en occuper ?

Nouveau Soupir. Elle n'est décidément bonne à rien. Même pas à affronter la réalité, même pas à assumer ses actes. Peut être est-il temps qu'elle reprenne une vie normale, qu'elle reparte à Saint Claude, sa p'tite maison, ses brebis, sa boucherie ...
Ou p't'être se résoudre à être une mauvaise fille et rejoindre Tord Fer à la cour Brissel. Ou Fanchon à la Taverne sans nom. Passer l'reste de ses jours à voler, raconter des mensonges et boire.
Y a vraiment des jours où on s'demande "c'est quand la mort ?" !

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Anitha
[18 janvier 462, ou très tôt le 19]

La Ritale venait d'arriver à Pau et pour tout vous dire c'était la pure éclate, même si les deux jours passé à Tarbes avaient été ignoble, cette ville où était mort son amour, dans ses bras. Mais bref il se faisait tard et la soirée avait bien entamé la Ritale, d'ailleurs elle se souviendrait de son cousin, lui elle l'aimait bien et pourtant c'est un blond.
C'est en tanguant et chantant que la Anitha arriva tant bien que mal devant l’hôtel, un petit sifflement, mama mia ça c'était de l’hôtel, ça changerait de son auberge miteuse où elle avait passé la nuit dernière....

Elle entra et se dirigea vers l'escalier peu importe si la chambre ne lui était pas destinée, elle changerait demain et puis en plus elle avait mal au crane, elle était ivre et n'avait donc pas la tête à chercher sa chambre. La Ritale poussa la porte, elle remarqua la cheminée allumée, c'était parfait!

A peine la porte fermée elle retira ses bottes, puis ses braies et enfin son chemisier, le tout en se dirigeant vers ce lit tant désiré, c'est donc en tenue d'Eve que la Ritale s'étala à plat ventre sur le lit tel un phoque sur la banquise ( très glam n'est ce pas?), elle attrapa sa besace et bu un dernier coup, oui elle avait un gosier sans fin et était tellement ivre qu'elle n'avait même pas remarqué la présence dans cette chambre.
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Flex
Les gens de Pau venaient de connaitre leur première énorme soirée boulasse. En effet, le comte Ernst offrit pas moins de 350 écus de tournées générales. Autant dire que les 580 bières partirent plus vite que des petits pains un matin de famine. Enguerrand trouva son confort en s'allongeant en dessous d'un tonneau qu'on perça pour la peine. La bière coulait dans son gosier d'une telle manière qu'on aurait cru que rien ne l'arrêterait. Mais la fatigue le prit de cours, et c'est par une démarche zigzagante qu'il rentra à l'hotel Mucidan. Pas même le temps de retirer ses vêtements qu'il se laissa tomber dans le lit de sa chambre. Sur le dos, éclairé par les lueurs de la Lune, il rigolait tout seul. Le borgne se rappelait cette soirée joyeuse. Fier que son projet réussie et que la mayonnaise prenait bien, il espérait que rien ne puisse arrêter cette camaraderie. Bientôt, il espérait que les autres villes du Béarn puissent autant profiter de la fraternité des gens du Mussidanais. A cette pensée, il s'endormit profondément, et ronflait si fort - à cause de l'alcool - qu'on l'entendait à l'autre bout du couloir.

Anitha réveilla Enguerrand en plein milieu de la nuit. Elle le fit rebondir sous la couette. La faible lumière dégagée par la cheminée lui brouilla la vue. Terrifié par ce qu'il était entrain de se passer, le jeune homme toucha du bout du doigt la hanche dénudée du chevalier. C'était bien réel. Il prit le haut de sa couette pour s'y cacher. Son oeil observait la femme s'endormir. Il la poussa de la main plusieurs fois pour la réveiller :


« - A... Anitha ? Qu'est-ce que vous faites là ? ... »

Malgré que la rondeurs de ses fesses furent un régal - en temps normal - pour la vue, Enguerrand ne savait pas du tout ce qu'il se passait. Apparemment, ses camarades avaient continué la soirée dans l'auberge. Son chevalier devait être tellement ivre qu'elle tituba jusque dans sa chambre.
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http://flexrr.tumblr.com
Le chant du Mussidanais
Anitha
Le lit un petit paradis terrestre surtout quand vous étiez ivre, cette place si douilette, si confortable si parfaite en somme, le lit le meilleur ami de l'Homme, où tant de chose pouvait se faire et pourtant là ce lit là et ben il avait quelque chose de particulier, il donnait des petites tapes à la Ritale qui commençait à s'endormir.
Un râle s'en sortit immédiatement, puis:

Citation:
« - A... Anitha ? Qu'est-ce que vous faites là ? ... »


La voix du Borgne, Anitha tourna la tête et écarquilla les yeux; l'alcool descendit d'un coup. Nue elle était nue et à moitié sur Enguerrand, pas plus vêtu qu'elle

    -"Berdol!"


Surprise la blonde tomba du lit agrippant par la même occasion les draps et couvrit sa nudité avant de se relever les yeux fermés, une main sur un dossier de chaise semble t il, oui la chevalière était plus que ivre et tenir debout n'était pas gagné. Puis elle réfléchit

    -"Hips et vous donc?!"


Bha quoi on lui avait indiqué la première à droite ou bien à gauche en haut de l'escalier, premier étage ou second enfin bref ça devait être cette chambre.
Mais quelle honte mais quelle honte, pour le coup elle aimerait être une mouche et pouvoir s'envoler le plus rapidement possible.
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