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[Campements] Joutes du Lyonnais-Dauphiné

Koen
[Campement d'Arduilet ( Sous une tente avec Marguerite)]

Il écoutait attentivement, le nez dans ses notes pour ne pas se laisser distraire. La jeune femme n’était pas trop mal foutue à son goût et son esprit divagua un instant sur les privilèges de sa fonction… Il reprit rapidement conscience en pensant que le maître ne lui permettrait certainement ce genre d’ « avantages en nature ». La jeune femme avait seize ans et si elle devait basculer dans ce genre de fonctions le patron aurait sans doutes la primeur. Mais ce n’était pas le sujet ni le but de cet entretien. Quelques mots l’interpellaient : Lire, écrire, compter ….puis ….ferme, animaux. Il releva le nez et dit :

Lire, écrire et compter ? C’est bien rare pour une fille de ferme et pas très utile pour une bonne. Me dites vous toute la vérité ? Seriez vous ici pour prendre ma place ?

Avec un sourire sadique, il ajouta :

Votre expérience avec les animaux n’est pas vraiment utile pour le poste de bonne. Je doute que le Comte demande à être brossé, sellé ou à dormir dans un lit de paille. Fille d’écurie serait plus en rapport avec ce genre d’expérience, mais que peut-on bien faire d’une fille d’écurie qui sait lire et compter ?

Il replongea le nez dans ses feuilles pour trouver l’inspiration….



Actarius
[Campement d'Euphor]


Faites-le entrer. Ce fut-là la sobre réaction du Pair, qui jeta un regard autour de lui tout en buvant une gorgée d'eau. Sa tente ressemblait à des appartements. Le confort était naturellement autre, mais le mobilier était bien présent. Au fond, derrière un épais rideau qui avait été fixé à l'un des supports de la tente et tiré. Derrière lui, se trouvait la couche. Le reste de l'espace était occupé par une table de taille moyenne autour de laquelle étaient disposés plusieurs sièges curules, qui se prêtaient fort bien à l'aménagement d'une toile de "nomade". Quelques coffres étaient posés dans un coin et bien sûr le sol était recouvert de tapis. On apercevait également, bien en évidence un mannequin, revêtu de l'armure qui serait celle d'Actarius pour les joutes. Sur un coin de table traînait tout le nécessaire pour écrire, montrant, si besoin était, que le temps entre les duels n'était jamais perdu et au contraire mis à profit pour remplir quelques devoirs. Il restait aussi quelques parchemins et rouleaux qui avaient été utilisés peu auparavant avec son chambellan.

Le nouvel écuyer fut accueilli d'un large sourire. Le Marquis s'était d'ailleurs levé et avait invité courtoisement son invité à prendre place, face à lui. Dès lors que ce fut fait, il se rassit et lui remplit un hanap d'eau.
Soyez le bienvenu, Mestre Vaudalm. J'espère que la route a été bonne ! Vous avez pu déjà le constater je suis un homme direct. Sachez donc que je suis très heureux de votre offre et que je place beaucoup d'espoirs en vous. J'ai bien entendu quelques attentes, ajouta-t-il avec un sourire. Ainsi, j'attends de mon écuyer qu'il veille à mon équipement, de l'achat des lances, au remplacement des pièces d'armure gâtées, à leur entretien. Vous aurez la charge de gérer et d'organiser mon campement lors des tournois, de me renseigner sur les adversaires que je rencontrerai et bien sûr de m'aider à revêtir mon armure. Vous participerez également à mes entraînements.

Il allongea alors ses deux bras sur la table. Je compte parmi les meilleurs jouteurs du Royaume et j'entends bien préserver et même améliorer ce statut. Vous aurez l'heur de constater que je ne prends pas à la légère ce que certains considèrent comme une simple distraction. Il n'évoqua pas le fait qu'il avait en horreur la défaite. Mestre Vaudalm aurait l'occasion de le constater bientôt, le plus tard possible bien évidemment dans les pensées du Mendois. En contrepartie de vos services, vous serez grassement rétribué, vous ferez partie de mes gens et à ce titre bénéficierez de ma protection. Un cheval vous sera fourni et, naturellement, les achats que vous serez amené à faire dans le cadre de votre service ne le seront pas de votre poche. J'entends par là notamment la vesture, car il vous faudra arborer mes couleurs. Ce service ne met aucunement en cause votre investissement dans vos autres fonctions. Vous restez libre de les remplir, de vous investir en politique. Gardez simplement à l'esprit que vous servez un grand seigneur et que donc vous véhiculez son image avec vous. Le Phénix but une nouvelle gorgée, le temps de rassembler ses idées.

Mmmh, je crois que j'ai dit l'essentiel. Avez-vous des questions, des idées, des propositions, des revendications ? Ah, s'interrompit-il soudain, vous serez bien entendu aidé et formé durant les premiers tournois. Voilà, veuillez m'excuser, à vous la parole.

Bavard l'Euphor ? Nooooooon. Capable d'assommer un interlocuteur à force de trop parler serait une qualification plus appropriée. Restait à savoir, si le brave Montpelliérain avait survécu à ce premier flot d'informations.



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Albine.
Clermont

Cet été est vraiment synonyme de voyages. La blondinette n'aura pas arrêté entre les mariages, baptêmes et les allers retours aux mines et port, la jeune fille passe peu de temps chez elle.
Une nouvelle fois, le carrosse se tient dans la cour, Albine posée dedans se demandant un instant où elle se rendait cette fois-ci. Ah oui, les joutes. Question, dans quel état allait-elle sortir cette fois-ci, car les dernières avaient été particulièrement éprouvantes.

Ramwin monte enfin après avoir tout vérifié une dernière fois. Il ne restait plus que Gothyra à aller chercher.
La troupe enfin au complet, en route pour le Lyonnais Dauphiné.
Par bonheur pour les oreilles des 2 hommes, la blondinette ne tarde pas à s'endormir confortablement installée dans le creu de l'épaule de Gothyra.

Campement de la Fléchère Marigny
Arborant une jolie trace de chemise de Gothyra sur la joue, Albine observe les lieux. Les yeux grands ouverts maintenant, elle tente de reconnaître les divers blasons déjà installés.
Ramwin commence à avoir de l'expérience dans le montagne démontage des tentes. Dans quelques minutes, tout le monde pourra se désaltérer.
Ramwin
Campement de la Fléchère Marigny

Le voyage touchait enfin à sa fin. Regarder Albine dormir n'était pas la chose la plus passionnante du monde et ils avaient vite épuisés les sujets de discussions avec Gothyra. Ramwin devait s'estimer heureux de voyager dans le carrosse, les écuyers ne voyageaient pas avec leur seigneur d'habitude. Mais Albine n'était pas vraiment ce qu'on pourrait appeler un noble typique et il avait put s'en faire une amie.
Quand l'attelage s'immobilisa, il sauta immédiatement dehors, heureux de pouvoir se dégourdir les jambes et débuta immédiatement le montage des tentes. C'est qu'il avait pris le coup de main ! En quelques minutes, la maison temporaire de sa dame était sur pieds et les chevaux, mis à l'aise en attendant que les joutes commencent. Il ne lui restait plus qu'à graisser l'armure de tournoi d'Albine encore une fois.
Arcadhias
[Campement d'Euphor]

S'étant fait annoncer, il entra dans la tente de celui qui était également son supérieur hiérarchique, celui semblant bien détendu dans un environnement à premières vues très confortable.
Il s'inclina pour le saluer, s'assit lorsque son interlocuteur l'y invita, et répondit lorsqu'il eut terminé ;


« Votre Altesse .. », balbutia-t-il, le regard hésitant et impressionné. Parler de vives voix et échanger quelques lettres était différent. D'autant plus qu'ils n'avaient pas eu grandes occasions de converser à la Curia

« C'est trop d'honneur que vous me faites et n'en réclamais pas tant. Vous servir est pour moi un immense privilège. »

Relevant la tête, il tâcha de prendre une voix plus assurée

« Je souhaite vous servir du mieux que je le pourrais. Il va de soi que je ne saurais vous apportez quelconque déshonneur de par mes actes et j'arborerai avec fierté vos couleurs selon vos désirs.
J'ai eu une rapide expérience dans une vie passée en ce qui concerne les joutes, et pourrais donc sans trop de mal vous aider à vêtir. Haubert, spallière, flancart et grève n'ont aucun secrets pour moi ! »


Sentant son enthousiasme déborder, il se retint mais continuait d'adresser un large sourire sur son visage.
Il attendit, ravis et impatient que celui qu'il s’apprête à servir lui réponde et lui donne ses premiers ordres.

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Gothyra
[Clermont]

Gothyra qui avait à peine eu le temps d'enfiler une tenue correcte, vit le carrosse de sa dulcinée s'arrêter devant sa demeure. Il pris une petite bourse d'écus et donna ses derniers ordres à ses domestiques puis il monta dans la maison à 4 roues où il vit Albine et son écuyer Ramwin. Après les avoir salués il s'assit à côté de sa belle et le cocher donna le coup de fouet du départ. Le vieux rectalien ne savait pas quelle était sa destination =, il connaissait à peine le but du voyage mais n'y connaissait rien aux joutes. Il faut dire qu'il n'était pas noble, pas encore, et que ces jeux ne l'avaient jamais intéressés jusqu'à présent. Après un très long voyage, la tête d'Albine posée sur son épaule, ils parvinrent apparemment à destination. Il était temps ! Non pas que la compagnie de sa belle collé à lui le dérangeait, mais l'absence d'intimité et la présence de son écuyer n'était pas des plus enchanteur.

[Campement de la Fléchère Marigny]


A peine le carrosse stoppé, RAmwin se précipita en dehors pour monter les tentes. Gothyra regarda tout autour de lui et se demandait vraiment ce qu'il faisait là... C'est quoi les joutes ? Ca se passe comment ? Qui va faire quoi ? Et surtout, surtout, où le dinosaure va-t-il dormir et avec qui... ? C'était pour le moment la seule question qui l'intéressait !
Niall
[Campement Montréalais]

Un cagnard de plomb régnait partout en France et le LD ne faisait pas exception c'était un bien mauvais temps pour enfiler une armure, fusse t'elle de joutes, on cuisait la dedans.
Avant de se préparer à l'épreuve du four sur le cheval, Niall s'était bien prélassé dans sa tente. Dieu sait que le Lion aimait son confort quand il était en déplacement. Sinon il était revanchard, bougon, caractériel, invivable et imbuvable. Surtout en ces temps ci où il devait se déplacer seul alors que Margot ne le pouvait plus du fait de sa condition.
Il était encore plus invivable quand il était seul là où il était adorable quand elle était là.

Assez de devoir poireauter dans sa tente en attendant l'affichage il décida de se promener , regardant de ci de là.
Il tomba derechef sur un campement avec des armes qu'il ne connaissait pas. Par contre le vieux dinosaure qui y était et qui venait d'y arriver lui il le connaissait. Il était temps d'aller passer ses nerfs où tout au moins de discuter un peu ça lui changerait les idées. Le voilà qui se pointa devant le pauvre Gothyra.


Holà du vieil homme, de l'ancêtre. Vous arrivez encore a tenir debout sans canne vu votre âge avancé? Cela tiens du miracle. Comment va le Bourbonnais?
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Gothyra
[Campement de la Fléchère Marigny]

Le rectalien qui regardait tranquillement l'écuyer s'activer dans tous les sens pour monter les tentes, n'eut pas le temps de trop gamberger sur l'endroit où il passerait sa première nuit, qu'il vit une vieille connaissance. Ah mais c'est bien lui, son ami le jeunot, le p'tit minot qui a encore du lait derrière les oreilles et qui s'est amouraché de Miss. Il fût étonné de l'y voir, mais en même temps très enchanté car depuis son départ de Dijon il n'avait plus du tout eu l'occasion de revoir et discuter avec ses amis bourguignons.

Tel un cheveux sur la soupe ou un éléphant dans un couloir, l'ancien Bailli de Bourgogne, et futur Bailli du Bourbonnais, regarda tout autour de lui afin de trouver vite fait une combine pour se fondre dans la masse et paraitre un peu moins touriste en voyage d'agrément. Profitant de la venue de Niall il lui répondit :


Bien le bonjour mon ami ! Que je suis heureux de te revoir, cela fait déjà presque 6 mois qu'on ne s'est vu. Je te remercie encore énormément pour ton escorte, sans toi je n'aurai jamais pu venir m'installer sur Clermont et y rencontrer la femme de ma vie.

Il se tourna légèrement et montra à Niall la belle Albine d'un geste de la tête. Puis il lui chuchota :

Alors pas si mal hein pour un vieux cagneux comme tu dis ? , sourit
Victoire.
[Sans Campement Fixe]

Au diable la valetaille !
Tel était le credo de la brunette depuis qu'Igor avait disparu de la circulation et que Roland avait oublié d'apprendre le code des chemins. En effet le cocher, en voulant éviter un troupeau de canards, avait pété l'essieu d'une roue. Résultat des courses, le voyage se termina au grand air et c'est sur le dos de Fabelhaft que Victoire rejoint la lice Saint Georges, flanqué d'un Roland essoufflé.


    Mais dépêchez-vous donc Roland, attention de ne pas faire tomber la cage de mes poules, vous savez bien que Philo est fragile.


La main en visière elle tentait de repérer ses oriflammes, utopie quand on sait qu'Igor passait le plus clair de son temps à cuver en taverne et que forcément il n'était sans doute pas arrivé. Roland s'y collerait donc picétout.
Elle choisit un coin en bordure d'un point d'eau et à l'ombre d'un saule elle laissa sa jument goûter à l'herbe fraîche.


    Roland, donnez-moi donc ma boîte de meringues, je ne bouge pas d'ici, je ne sens plus mes pieds !
    Ensuite vous irez à la recherche du Chevalier Eloso, je vous attends ici.

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Marguerite.
    [Campement d'Arduilet (toujours avec Koen)]


Ma réponse eut l'air de le laisser perplexe. Et puis finalement, je me mis à rougir lorsqu'il me demanda si j'étais là pour prendre sa place, tant j'étais confuse. D'autant qu'il en rajouta une louche, en disant que toute l'expérience que j'avais accumulé me serait inutile. Je ne pensais pas qu'on me dirait cela un jour, que savoir faire des choses serait une tare. Oui, décidément, je devais être écarlate. Mais bon, il fallait bien que je défende ma cause. Foi de Marguerite, je n'abandonnerais pas aussi vite !

    - Certes ce n'est pas très utile pour être bonne, mais si jamais un des garçons d'écurie tombe malade, je pourrai toujours donner un coup de main pour le remplacer ! Et pour lire, ma foi, je n'ai jamais lu que le livre des vertus et les listes des commandes de la ferme. Je ne risque pas de faire de voler la place de qui que ce soit.

Ça, au moins, c'était dit. Et, pour parachever mon plaidoyer, je tentai la quasi-infaillible technique des yeux de cocker. D'une toute petite voix, j'ajoutais :

    - S'il vous plait... Je voudrais juste un travail, et ce serait un tel honneur de travailler pour messire le Comte !

Un petit sourire triste plus loin, j'espérais qu'il serait convaincu.
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Escarilha
      [Campement Montbray-Sempère]



Elle est pas du genre contrariant, la blonde, pas dans son caractère, et surtout pas avec lui. Quand le Lord lui avait demandé si elle voulait bien l’accompagner à des joutes, elle avait simplement dit oui, sans plus de fioritures que ça. Elle s’inquiétait bien toujours un peu d’être vue en public avec le jeune homme, mais après tout, elle était son employée, et s’il décidait qu’elle pouvait venir c’est qu’il devait bien savoir ce qu’il faisait. Anya avait de toute façon décidé de ne plus se soucier de l’autre part de la vie du Lord, elle était discrète, elle ne faisait pas d’histoires, elle ne cherchait pas à le retenir quand il venait la voir, ça devait bien suffire. Elle sourit à son Lord en entrant dans la tente où il avait demandé qu’elle lui soit amenée.

« Adishatz ! »

Elle est contente de le voir le commandant, c’est qu’il a presque joué l’indifférent pendant le trajet, forcément, des fois que ça parle et que ça revienne aux oreilles de celle qui ne devait pas savoir. Et puis c’était long un peu, et même si Anya n’est pas fille à s’ennuyer, elle n’est pas mécontente d’être arrivée et de voir comment tout ça va se passer, ce sont ses premières joutes après tout.

« Ouais vous m‘aviez prévenu alors j’ai emmené de quoi. Je serai comme pendant le voyage, mais en pire. Pis c’est pas si mal les braies. »

Et la blonde de tourner sur elle-même pour appuyer ses dires.

« Les bottes que votre bonhomme m’a passée, elles sont un peu grandes, mais je peux marcher avec, j’ai bourré un peu de tissu au bout. »

Un pas vers le senher, et puis un autre, juste ce qu’il faut pour se retrouver toute proche de lui, Anya le regarde avec un petit sourire malicieux.

« Je vais devoir vous habiller ? Parce que vous déshabiller, je sais faire, mais vous habiller, j’ai jamais trop fait, surtout avec toutes ces ferrailles. Mais si vous m’expliquez, j’apprendrais, j’aime bien apprendre. »

Anya se demanda tout de même s’il attendait d’elle qu’elle remplisse vraiment le rôle d’un écuyer ou s’il ne l’avait emmenée que pour les distractions d’après-joutes. Pas que ça la dérange, il la payait pour ça après tout et puis elle aimait ça, mais ça serait bien de pouvoir lui montrer qu’elle avait autre chose à lui apporter qu’un joli corps disponible quand il en avait envie.
Albine.
campement de la Fléchère Marigny

Elle était prête à partir à la recherche du panneau d'affichage pour connaitre la liste de ses adversaires potentiels lorsqu'un inconnu vient saluer Gothyra. Elle sourit amusée n'ayant quand à elle que rarement de la visite ne connaissant personne ou presque. Néanmoins, elle aime les joutes et continue de s'entrainer avec acharnement. Peu féminin, certes mais ça défoule.

Elle laisse les retrouvailles se faire en paix, mais rosit tout de même en écoutant, baisse la tête, et file sous sa tente. Quelle chaleur là dessous, c'est infernal !


Ramwin ? Peux-tu m'aider s'il te plaît ?

Elle ouvre quelques malles et trouve enfin les récipients espérés. Elle ressort toute rouge, plateau posé sur la main.

Une petite soif ?

Elle incline la tête à l'attention de Niall tout sourire.

Albine
Actarius
[Campement d'Euphor]

Le Comte avait écouté attentivement les réponses de son nouvel écuyer. Il avait également suivi de son regard les moindres attitudes de l'homme qu'il découvrait et avec qu'il s'entretenait pour la première fois entre quatre yeux. L'impression fut excellente. L'enthousiasme, la joie se devinaient. Le respect, l'humilité qu'il avait senti dans leur correspondance se confirmaient. C'était tout à fait satisfaisant et bien plus encore à en juger au sourire affiché par le Languedocien.

Bien, alors c'est entendu. Benvenugts, lâcha-t-il en occitan en guise d'accueil au sein de sa mesnie. Il me semble que les gens en sont encore à leur installation et que les premières rencontres ne sont pas encore affichées. Aussi, prenons le temps de deviser un peu.

Actarius reprit après une petite pause mise à profit pour boire une nouvelle gorgée d'eau. Il me serait agréable d'avoir des nouvelles du Languedoc et notamment des dernières élections, de la capitale... je serai curieux d'en savoir plus sur vous également. Etes-vous né en Languedoc ? Sur ces mots, son sourire s'agrandit encore quelque peu. Ils avaient tous deux échangé quelques lettres, mais de leur vie respective, ils ne connaissaient au final que le présent et encore de manière lacunaire. Sa main saisit à nouveau la anse du hanap qu'elle porta à ses lèvres. Les yeux avaient quitté l'espace d'un instant le Montpelliérain pour s'attacher à l'armure qu'il lui saurait donné de revêtir dans quelques temps, après d'éventuelles qualifications, espérait-il.



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Niall
[ Campement de la Fléchère Marigny ]

Voilà t'y pas autre chose. Il cherchait une confrontation et il avait des remerciements.

Moué .... Personne n'est aussi parfaite que Margot. C'est un fait inaltérable, inaliénable et irréfutable.
Quand a savoir si tu es cagneux ou pas et si le fait d'avoir une canne est un atout de séduction ... Tu arrive encore a manger solide?
Quand à l'escorte c'est Margot qu'il faut remercier , c'est a elle que tu la dois justement.


Tiens quand on parlait du loup ... Voilà que la dulcinée en question pointait le bout de son museau.

Bonjour ... Dame Albine ... Niall de Rivien, Duc de Montréal et parait il pour encore quelques temps Vicomte de Sennecey.
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Eloso
Du repos, enfin. C'est ce qu'il avait pensé, apres deux années a pourfendre du berrichon, de l'angevin, de l'heretique, du calottard, du navarrais et meme de l'espingouin, sans oublier quelques transalpins perdus dans le sud-ouest.

Las, c'était sans compter sur la petite Devirieux, qui n'avait jamais un moment de détente. Farniente, voilà un mot inconnu pour celle qui pourtant maitrisait parfaitement la langue qui l'a généré.

Ce qui fait qu'il se retrouvait là, en LD, à manier des lances mornées et des épées au fil rabattu...

D'un œil goguenard, appuyé sur l'arçon de sa selle, bras croisés, il observait la foule bigarrée, à défaut d'être chatoyante, qui se pressait sur la plaine. Le tournoi est un bon entrainement au combat, ressassait-on aux jeunots. Tu parles. Rien ne vaut le sang, la fureur et les tripes qui fument. Le meilleur des entrainements au combat, c'est le combat lui-même. Le reste, les affrontements codifiés, les passes stylisées, ca n'est bon qu'a faire frémir les vierges et les vieilles rombières, serrées sous le dai des tribunes.

Mais voilà, il avait promis à Victoire de jouter sous ses couleurs, et il tiendrait parole, en essayant de pas trop abimer la fine fleur de la noblesse locale. Noblesse à laquelle il appartient, bien que le titre de chevalier de l'Hospital le tienne presque toujours éloigné du duché.

Grognant légèrement, le ci-devant seigneur des Granges-Gontardes, fief de la baronnie de La Garde Adhémar, s'étire et réajuste la cape noire de l'Ordre.

Au loin, il a aperçu les couleurs de sa suzeraine, et d'un coup de talons pousse sa monture a les rejoindre.

Sautant à terre, il s'incline légèrement.

Ma sœur ... A votre disposition .
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