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[RP ](public)février 1464 - Creusons la tombe du lys

Samsa
    "Plus la patience est grande et plus belle est la vengeance." (Massa Makan Diabaté)



Et de la patience, Samsa en avait. Parfois, ça partait très vite, avant même qu'on ait eu le temps de la voir, et d'autres fois, on avait beau tenté de l'user, on avait beau s'y acharner, la Cerbère restait d'un calme olympien. C'est à peu près ce que Rose constatait en grignotant la patience bordelaise, parvenant parfois à en venir à bout. Et puis parfois, elle n'y arrivait pas, et c'était pas faute d'essayer pourtant. Les deux femmes étaient comme deux rouages différents d'apparence qu'on voulait faire fonctionner ensemble, et on ne pouvait pas leur en vouloir lorsque l'une ou l'autre grinçait, ne se connaissant que depuis un mois. Peu, certes, mais elles voulaient tenter, s'accrocher, se donner une chance et, au final, ça ne marchait pas trop mal.
Samsa l'avait trouvé à Chinon, dans ce récent désert qu'elle avait jadis connu comme une oasis de paix. La Cerbère avait quitté son groupe quelques jours, cherchant une sorte de bénédiction avant de s'en aller en guerre. Elle avait pensé la trouver à Chinon, le lieu ancien de sa vie, là où dormait tant de souvenirs que les gens savaient réveiller. Mais cette fois, il n'y avait eu personne pour cela. Personne de ce passé, personne pour le rappeler, personne qui n'habitât ici. Personne d'autre que cette Loutre, belle, mordante, cette Épineuse louvoyante que Samsa peinait à cerner, pour son plus grand plaisir personnel. Une personnalité complexe ! Elle l'avait informé qu'elle partait combattre les angevins, ces gens qu'elle n'avait jamais pu supporter. Comme disait Lily dans une de ses récentes lettres, les vies, les gens, les régions changeaient, mais pas les ennemis. Et Rose l'avait suivi, juste comme ça.
Était alors venu le temps de la patience qui faisait si défaut à nombre des camarades de la Cerbère. Il fallait avouer que combattre en armée royale, c'était particulier, et il fallait avoir l'habitude. L'habitude d'avoir l'impression de ne rien faire quand on ne tournait pas en rond, l'habitude du manque d'information, l'habitude de savoir que si, on allait finir par bouger. Certains du groupe initial n'avaient pas tenus. Rose avait manqué de ne pas tenir.

Mais elles venaient de passer les remparts désertées de La Flèche.

Une malheureuse angevine avait tenté de s'échapper, et les deux armées emplies de soldats impatients s'étaient jetées sur ce lapin détalant soudainement. Ainsi, l'Anjou comptait une âme en moins. Une sorte de début des hostilités. En la ville, nulle âme qui vive, nul vivre sur le marché. Mais bah, quelle importance ? Ils n'avaient besoin de rien de tout cela, bien qu'un angevin passé au fil de l'épée aurait été un divertissement de courte durée, mais agréable.
La nuit suivante, ils avaient rendu la ville franche, et Samsa, appuyée sur les créneaux pour sa garde, regardait au loin les faibles lueurs d'Angers, la capitale retranchée. La Cerbère n'avait rien de stupide, elle avait même un sens très développé de cheffe et de stratège. Un sens que d'autres avaient déjà utilisé, mais dont elle n'avait jamais pu prouvé par elle-même.
Samsa était de ces gens qui rêvent de lumière et de gloire, après avoir passé tant de temps dans l'ombre des Grands qui, finalement, ne l'écoutaient pas tant que ça. Zelha, oui, Zelha, sa vieille amie, elle l'avait écouté. Placée comme Secrétaire Royale, Samsa avait commencé à creuser son petit trou, trou qui était devenu véritable tunnel lorsque son amie la reine était tombée malade. Mais là encore, qui l'avait remercié ? Qui l'avait mentionné ? La seule reconnaissance qu'elle avait eu la chance d'avoir, contrairement à sa collègue Keltica, c'était d'avoir été reprise au service de Lanfeust, séduit sans doute par le réseau national et international que la Bordelaise s'était forgée. Mais depuis ? Samsa n'avait plus le pouvoir de maîtriser quelque peu la correspondance. Samsa n'avait plus l'infime pouvoir auquel elle avait goûté. Samsa manquait de reconnaissance.

Ici, oui, peut-être, ici, elle vaincrait enfin les angevins.
Ici, peut-être, elle rentrerait un peu dans un morceau d'Histoire.
Ici, elle savait, elle ne serait pas célèbre.
Mais ici, elle savait qu'en cas de victoire, le bonheur serait phénoménal.

Parce qu'au final, Samsa ne faisait que cela, guerroyer et courir d'un lieu à l'autre, dans l'unique but de savourer le lait de la vengeance.
D'aucuns aurait affirmé que la vengeance était une maîtresse, et que Samsa en était une esclave plutôt assidue. Mais, paradoxalement, c'était ainsi que la Cerbère se sentait le plus libre.

Après tout, pourquoi pas ?

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Calyce
[ « Dites, vous savez qu'à solliciter trop souvent la patience des gens, on finit par agacer ? » Kaamelott ]

C'est dire combien il est agacé l'angevin en ce moment. La patience usée, bouffée jusque l'os. Autant vous dire qu'il a les boule, les glandes et les crottes de nez qui pendent. En condition pour castagner. Ou alors, il finit par pioncer. Certains, comme la Dénéré par exemple, passent par les deux phases.

Parce que si on raconte l'histoire debut le début, ça donne à peu près :
*Jours 1 (c'était y a longtemps) :

- Ils arrivent, préparez vous !
-D'accord !

*Jour 2 :
-Ils arrivent demain peut-être !
-D'accord !

*Jour 3 :
-Ils se sont perdus en route mais ils arrivent !
-D'accord !

...
...
*Jour 22 :
-On tient bon. Ils se sont trompés : ils ont pris la Bourgogne pour l'Anjou !
-Oh les cons !

*Jours 23 :
-Ils sont toujours perdus mais ils arrivent demain, p'têt après demain... (là tu sens que le mec est limite dépité, plus sûr de lui du tout quand même )
-Mouais... (Les boules)
*Jours 24 :
- Ils sont à deux jours. Ils seront peut-être là dans une semaine...
-*soupire* (Les glandes)
-Ils ont reculé ! 'seront peut-être là dans un mois...
-Mais qu'on leur envoie une PUTAIN de carte ! Qu'on dessine des flèches avec du sang de mainois ! QU'ON LES INVITE !
(Les crottes de nez qui pendent)
-Oui, une invitation où ont dit qu'on a tellement de trucs pour les tuer qu'on sait plus quoi en faire ! (Génie tavernesque de Kayhan)
-On a qu'à se baigner dans la Maine, ça les fera venir plus vite ! (Génie tavernesque d'Enored)
-OUAIS !
...
...
...
*Beaucoup trop de jours plus tard, à Brissac :
-Ca commence !
-ZzzzZZZzzzz (la pionce)
-La GUERRE, vot'Grace, LA GUERRE !
-Gnnniinnngn ggnefffgnnnnn gnaaan !
-Ils sont à la Flèche et...
-... et demain ils retourneront au Mans ! On les connait leurs feintes, hein. JE DORS !
-Ouiiiiiin !
-Ah, y a vot'fille qui réclame la têt...
-J'peux pas, J'AI GUERRE !
-Mais...
-...

Trop tard, elle a fui les pleurs de sa Chose, chérie mais flippante quand elle pleure, sans même prendre le temps de mettre ses poulaines. Dénéré a pris la poudre d'escampette. Partie pour Angers rejoindre les joyeux lurons angevins assoiffés de vin, de sang, toussa, toussa.

[Angers donc]

Là, elle ira à la rencontre de la Corleone à qui elle dira un truc du genre :
-Faut que je vous dise...quand ça va commencer à taper, bah je vais rester derrière vous. Pour assurer vos arrières et tout, et tout, et tout....siouplé.

Au pire, si Enjoy refuse, elle ira derrière le Breton.
C'est qu'elle a promis qu'elle commenterait les combats avec Melchiore !
Et puis, elle est mère maintenant. A l'instinct de survie, déjà bien grand chez l'Angevine, s'ajoute le maternel, plus petit celui-ci mais bien présent quand même, au fond.

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Gildwen_thegen
[Angers. Appartement de Brocéliande.]

« Mais que faisons-Nous là ? » Un peu tard, le quasi-dernier des Brocéliande se posa une question de grande importance.

Remontons un peu le fil de l’histoire.

Gildwen, deuxième du nom, venait de quitter la Bretagne pour rejoindre sa nouvelle propriété en Toulousain et profiter d’une vie aussi saine et paisible. Enfin, cela s’était le projet, et tout aurait été bien différent s’il fut, pour une fois, accompli sans être radicalement changé. Mais voilà que ce même Gildwen eut l’idée grandiose de faire son voyage en passant par les terres angevines afin de ne pas paraitre totalement malpolie. De là, en toute logique, il proposa d’y faire une halte de quelques jours, le temps de saluer Katina et Calyce, avant de repartir. C’est ainsi que le projet initial déjà bien altéré, fut totalement transformé sous l’effet angevin. Les quelques jours de halte se transforma en plusieurs semaines et plusieurs mois. La simple halte se transforma en une participation à la guerre.

Pourtant il n’existait aucunes raisons incitant à sa participation. Le sort politique de l’Anjou lui était d’une indifférence totale, puisque la dépendance ou l’indépendance des terres ne changerait, à ses yeux, aucunement les liens qui l’unissaient aux Angevins. Et il ne se souciait encore moins du sort de la France, qui, vu comme enlisé dans une médiocrité des hautes sphères, ne méritait aucune compassion. D’autant que, pour ajout, il était bien connu que le Brocéliande ne connaissait nullement l’art de la guerre. Par une technique gardée secrète, il avait jusqu’à lors réussi à participer à de nombreuses campagnes militaires sans jamais donner le moindre coup à ses ennemis, et sans non plus en recevoir. Il fut même médaillé malgré cela. Mais en toutes ces années d’existence et de vie dans des terres guerrière, il n’avait jamais jugé bon de suivre des cours.

Alors oui, vu ces faits, la question devait se poser. Tout au plus connaissait-il plus d’Angevins que de Français, et voulant s’occuper à chasser l’ennui, il accepta de rejoindre l’un des camps. Mais cela était-il suffisant ? Pour mieux tenter une pensée de fond, il se la répéta une deuxième, puis une troisième fois la même question
. « Que faisons-Nous là ? »

Toute réflexion fut remis à plus tard. Le Soleil ayant décidé de rejoindre l’horizon, c’était déjà l’heure du gouter.
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Kateyll
[Les crocs du basilic II]


"Engagez-vous, rengagez-vous", ils disaient...Vous verrez du pays ...., ils disaient *

Ces derniers temps, la Rouquine, elle s'ennuyait sévère dans son petit coin de Guyenne et elle rêvait de faire autre chose. Pas beaucoup de réflexion sur le sujet et la voilà parti pour ce qu'elle pensait savoir faire le mieux... la garde rapprochée et tant qu'à faire pourquoi pas auprès du Roy, Et comme souvent, sur un coup de tête, elle avait écrit, avait passé un examen et se retrouver sur les routes. Elle qui rêvait de prendre la route, quoi de mieux, n'est ce pas ..... Voyager aux frais de la princesse en accomplissant son devoir, çà aussi c'était un doux rêve, vu qu'il fallait voir soi même aux frais, mais rien à redire, elle avait fait un choix.

Elle en avait profiter pour pallier l'utile à l'agréable, un appartement par ici, un appartement par là. Il fallait bien un minimum de confort. Et elle appréciait toujours un bon lit.

Oui mais voilà le destin en avait décidé autrement. Oh elle voyageait toujours la rouquine, mais les angevins avaient décidé de mettre le grain de sable, qui allait tout faire capoter. Et oui il fallait toujours un grain de sable.

Eux, ils avaient envie de chatouiller un peu les instances royales, et Kateyll, et bien elle avait fini en armée. Fini le confort des auberges, les lits douillets etc .... Vive la vie en campement, les coins du feu, les sols durs et froids. Elle grognait en elle même, et elle pensait à un bon baquet bien parfumé, un bon repas à défaut des rations habituelles pain et eau. Il lui fallait faire contre fortune, bon coeur, elle avait fait un choix et l'assumerait complétement, le royaume n'en demandait pas moins .... Mais ses enfants, ses terres, qui s'en occuperaient, elle avait oublié de faire un testament. Il était temps de se secouer, elle l'avait voulu.

Les journées s'écoulaient simplement, toujours sur la route entre auberges et campement, jusqu'à ce qu'ils soient aux frontières de l'Anjou, la Flèche, ville franche, elle en gardait un souvenir sous ses semelles. Ils étaient tous passés sur le corps d'une jeune ou vieille angevine, elle ne savait même pas vu ce qu'il en restait quand ce fut
son tour. La ville était vide, pas une âme qui vive ou alors elles étaient bien planquées.

Déjà quelques jours qu'ils étaient là et l'impatience se faisait ressentir chez beaucoup, ils étaient prêts à faire payer les petits raids sur des villes sans histoire, ne serait ce que pour montrer qui était le plus grand, le plus fort.

Pour la Rouquine qui rêvait d'aventure, elle était servie mais pour combien de temps.... Est ce que c'était vraiment l'aventure qu'elle voulait ?

Elle avait trouvé un coin tranquille et finissait d'envoyer quelques missives en relativisant leur situation, et garder un contact avec la futilité de la vie, quoi de mieux pour relativiser une situation .....

* Réplique tiré d'une des bonnes BD d'Astérix

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Cobra.
[On a le temps de faire et défaire x bottes secrètes]

On commence par où ? D'puis le temps qu'ils devraient être là ça ferait long, très long, très très long à raconter, j'résume !

L'aventure et la mort des chaussons POK ! Quels connards ! Si lents......la botte était bonne merde !
On aurait pu faire fortune Bafouille et moi ! Trop lents !

L'idée d'adjoindre ma Caliglougloute, Ma Super Dinde de combat....là encore c'est foutu la dinde n'est plus .....je leur en veux ! Bordel je leur en veux ! Chiens de Royalos !
Trop lents !

Là on attaque la phase trois, vêtir la robe de mariage de Ma Mie. Celle de son mariage éphémère de 7 heures ! J'ai abandonné l'idée après que Rose ait balancé les aiguilles de Falco au feu. J'vous perd ? Z'aviez qu'à être plus rapides bordel ! Trop lents !

J'ai entre temps ouvert une course de Gogos. J'ai entre temps reçu ma première blessure de pas guerre. Faites chier ! Vous êtes trop lents.

Bon reste la diversion, mon plan est fin prêt, parait que vous êtes là ! Je vous aime presque ...ma réserve de cognac est presque vide.

Bafouille ! Fanta ! Au rapport on affine les détails.
Pardon ?
On a le temps ?
Oui c'est pas faux........sont lents, c'est affolant.

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Ansoald
Tour Saint-Michel

Du haut de la porte Saint-Michel, grignotant un biscuit trempé dans le picrate, buvant à même la salade le vin épaissi, Ansoald balançait ses jambes par-dessus le parapet avec la même attitude que le sale gosse qui défie son père une miche de pain volée à la main. Il mordait avec appétit dans la mie en se figurant le paternel, élevé à trente pieds de haut, en train d'agiter sa canne, ou plutôt son épée d'airain, avec force grondements et grincements mécaniques, dans une démarche titubante, puisque le padre, à l'évidence, dans l'ivresse du combat, avait trouvé à boire plus que de raison.
Cela justifiait bien la rapine d'Anso, qui, debout et plein d'imprudence, défiait ce père éthylique en sautillant de merlon en merlon, parfois à cloche-pied, alors que le vent d'Ouest poussait fort vers le vide. Peut-être se figurait-il que le padre, pris d'un remord soudain, levait les bras vers lui pour l'embrasser dans son giron comme le faisait souvent sa mère, avant qu'il ne la tue. Pourtant, cette machine, en guise d'étreinte, abattait ses poings sur les murailles, et les gonfalons bleus et dorés pendus à ses membres comme des habits en miettes claquaient dans l'air sous la force des coups. Un lys énorme, surnaturel, barrait son poitrail, une pique montant sous son cou comme une dague sous la gorge, et Anso eut soudain la pensée que son père n'était pas libre, qu'il agissait sous la contrainte des centaines de chevaliers hérissés de lys, habitant sa gorge et ses poumons comme les miasmes d'une maladie mortelle.
Cette pitié contraint Anso à stopper net son élan, en équilibre sur un ciment précaire, pour contempler ce colosse en colère, là où des yeux normaux ne voyaient que la douceur d'une plaine angevine. Il se demanda avec curiosité ce que pouvait ressentir ce coeur en pierre taillée sous les coups de boutoir de cette jeunesse rebelle, laquelle ne respectait même plus la prudence élémentaire des rapports de force. Dans un mouvement d'amour, Anso tendit les bras vers lui, comme s'il acceptait que ce père étique le frappe en premier, que sa masse d'acier en papier mâché de lois, de règles, de codex et de chartes s'abatte sur sa tête, qu'il soit puni sur la première joue, avant qu'Anso ne lui montre la puissance de l'Anjou....
C'est alors que l'auvergnat battit des mains dans le vide, se rendant compte avec horreur que trente pieds le séparait du sol....Ses pieds glissèrent sur le ciment mal consolidé et il tomba à pic la tête la première devant un Saint-Michel impassible dans son armure grise....Ansoald chut dans les eaux glacées des douves, avec un grand PLOUF, bien loin des BOUM espérés.
Leyah
[ Saumur, "Laka Evezh "]


Je m'emmerde...
Encore ? Mais vous n'en avez jamais assez !
Ouaipe.


La rouquine sort de l'auberge qu'elle a envahit à elle toute seule. A défaut d'autre chose hein .. Et s'en va voir après sa plus précieuse cargaison.
C'est là que le début de la catastrophe se joua.


Cyprien!
Oui !?
Mes cuillers !?
Réquisitionnée Altesse
Pardon !?

Dodelinant de la tête, sentant la rage lui monter le bide
Et qui a donc osé ?
De ce que j'en sais, le Grand Maitre de France a pensé, sans doute à tord, n'allez pas croire que je le soutiens, que cela était trop à transporter. Il a donc ordonné au Sieur Coleen de les prendre


Et raisonna dans tout le patelin

Bordel ! Bande de .. de... Foutre dieu ! Le Salopard !


Telle une furie, elle passa dans tous les " quartiers " de ceux qu'elle nommait affectueusement ses " loulous ", et tout en délicatesse les .. réveilla ?

Debout la dedans bande de lopettes ! On a du pain sur la planche.
Rajoutant en braillant toujours
Sacrilège, c'est une honte
Toucher à ses cuillers était forcément la dernière chose à faire si on voulait qu'elle soit de bonne humeur.
Ca c'est fait.

On remonte les froufrous pour marcher plus vite et c'est au campement du géant qu'elle se présente, tirant la langue à la personne qui gardait l'entrée et avec un regard qui ne faisait aucun doute sur ses intentions de mettre des baffes si jamais on lui refusait l'entrée.


Hey ! Coleen ! Ramenez votre pétard osseux que j'y lance mes orteils comme dans une moule qui colle !
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Rackam__frost
"L’artiste est une exception : son oisiveté est un travail, et son travail un repos."
[ Honoré de Balzac ]

[ Saumur, "Laka Evezh "]

Mais quand on parle d'oisiveté dans les armées royales il n'y avait rien d'artistique en fait. Deux mois que décision était prise et deux mois pour se rendre dans le bourbier Angevin. Inutile de dire ce qui a été dit moult fois sur la situation, de toute façon,fallait faire avec.

On s'emmerde grave dans une armée oisive, et donc on fait des conneries pour passer le temps. On envois des truites, des cochons, on saute dans chaque bosquets avec sa femme et on va pêcher avec sa fille et son fils. En somme on s'occupe come on peut et on essaye de suivre les évènements. Avec la lenteur d'une tortue, d'ailleurs, inutile de dire que c'était assez facile de le faire.

Bref arrivé dans une ville deserte... Cétait courru d'avance. Juste à se mettre sous la dent un homme qui s'essaya à vouloir empêcher deux armées de passer. C'est courrageux... mais con.

Le jour se lève sur Saumur et le soleil commence à pointer son nez. Le soldat est dans sa chambre d'une auberge réquisitionée pour l'occasion auprès de sa femme. Il fait chaud il y est bien. les enfants sont à la chambre d'â côté et sa roupille sec aussi . Une journée de plus à se la couler douce se dira t'il. Mais ça... C'était avant le drame...


Bordel ! Bande de .. de... Foutre dieu ! Le Salopard !

Il arque un sourcil et lève sa tête pour essayer d'entendre un peu mieux et là nul doute... La royale rouquine était en pétard.

Debout la dedans bande de lopettes ! On a du pain sur la planche.

Le soldat grogne et sa douce dort toujours. Hum sa grossesse arrive à terme et à priori, ça la rend sourde. Il se lève et s'habille et va rejoindre leyah. La belle mère continue droit sur les CA, il la suit se demandant encore quelle connerie elle allait sortir la belle doche.

"Altesse..."

Elle repond pas.... Petit coucou avec le garde, heureusement il le connait d'avant.

"Ohh tiens t'es toujours là toi."
"salut comment tu vas, et oui ..."

Hey ! Coleen ! Ramenez votre pétard osseux que j'y lance mes orteils comme dans une moule qui colle !

Il regarde le garde et lui tape sur l'epaule amicalement.

"Je repasse te voir plus tard."

Il arrive à hauteur de la matriarche et attend... Ouai c'est bien beau mais quoi?

"Il se passe quoi cette fois ci?"

[edit pour changement de couleur^^]

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Alatariel
[Quelque part dans Angers]

- Les stocks sont à jours ?
- Les stocks sont à jours Baronne oui.
- Alléluia ! Bon je vais aller me mettre à l'envers au Canard laquais.
- Baronne, si je puis me permettre, si le Comte de Gennes vous prend à picoler sec de la prune....
- Qu'il aille au diable.

Finalement ce ne fut pas la taverne municipale mais un autre bouge de bas fond dans lequel la baronne avait finit. Mais au lieu de boire tout son soule elle s’était endormi en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Manque de sommeil tout ça tout ça.

Faut dire qu'une certaine archiduchesse avait abusé de son privilège à pouvoir lui demander tout et n'importe quoi, n’importe quand en matière de garde robe. Robe qu'il fallait qu'elle livre d'ailleurs. Hein quoi livrer les robes ?

Ah oui. Il fait pas bon être sobre quand on est angevin.

Elle s'approche donc des appartements archiducaux la robe sous le bras suivit d'une servante tenant un sublime chapeau et divers pièces d'amures. Au moment d'entrer, elle tombe nez à nez avec l'archiduduche.

- Mon archipailette ! j'ai ta robe... Les bas sont sublimes, les chaussure délicieuses et les plumes tellement... fluffly comme disent les anglois. Pense bien à être bien visible du haut des remparts, je veux que tous les royalistes te voient.
L'Irlandais à une mauvaise influence sur elle semble-t-il.
- Avec la moitié de la cours de France et autant de nobles il faudrait quand même que j'arrive à vendre pour 1000 écus de robes.

Parce que la couturière des rois finance sa guerre contre le royaume avec l'argent des royaliste. C'est bien la moindre des choses vu que ceux sont eux qui ont fait échoué la vente la plus cher de l'histoire des royaumes.
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Janis
[Dans sa chambre à Angers en pleine…euh…débandade]

Le jeune homme courrait partout, il entendit retenir le tocsin, la nuit fut des plus agitées, quel feu en lui. Ah les plaisirs de la chair avec son amant, y’avait rien de mieux. Maintenant fallait revenir à la réalité et accueillir ces putains de royalos. Empressé d’en découdre, déterminé à combattre, la vaillance incarnée le soldat qu’il était …Euh non non ! Non, ça ne colle pas du tout à Janis ça. Il regarda par la fenêtre, apparemment ils n’étaient pas loin. Sa technique était la suivante, se cacher derrière quelqu’un de fort, attendre le moment opportun et faire les poches des cadavres amassés. Il n’avait en aucun cas envie de se servir de son épée déjà un parce qu’elle était trop lourde, parce que fallait aussi porter le bouclier et de deux y’a pas de honte à être un peu couard sur les bords. Ce n’était pas non plus un être chanceux, ne pas tenter la moindre diablerie pardi !

Il descendit les escaliers quatre à quatre de ça grande maison Andégave et partit retrouver ses semblables. Petit détail choquant, qu’il n’avait pas remarqué de suite, il était complètement nu et affichait toujours une croissance des plus robustes. Ce n’était pas le moment de se faire remarquer, l’empressement l’avait conduit à se précipiter qu’il en avait oublié de s’habiller. A force de courir vers la mairie en entendant le rire des gens, certaines femmes qui restaient sans voix ,il comprit que quelque chose clochait, et là un passant s‘écria même.


« Alors l’Corbières tu vas d’taper du rayolos? Faut dire qu’la vigueur est là ! Mais j’srais toi jm’habillerai quand même , on sait pas c’qui pourrait trainer dans l’coin… »

Il s’empourpra, s’arrêta, net, merde pas l’once d’un vêtement sur lui, la pire honte de son existence. Retournant en trombe dans sa maison, vociférant, parjurant ! Mais quelle idée !Quel crétin avait-il été! Au moins il avait des pieds à défaut d’avoir eu sa tête.
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Cmyrille
[La Flêche]

Jour 1.
Angevine numéro 1. C'est la honte suprême. Putain, qu'elle est blême...
Jour 2.
Une taverne à La Flêche. Supplément Désert. *


On ne peut pas dire qu'il apprécie particulièrement le Déère. C'est mort. Y'a personne. Y'a rien à faire. Même les routes sont inhospitalières.
Et pourtant il s'est retrouvé à parcourir tous ces merdiers de chemins royaux pendant plus d'un mois pour apporter le ravitaillement à des armées qui ne font rien, si ce n'est bouffer. "Mais non, on attend pas la Saint-Glinglin pour attaquer, on ira. Un jour..."

Et le jour enfin arrivé où ils y vont, ils trouvent quoi ? Ben une imitation très réaliste du Déère, mais en Anjou. Youpi ! Comme si ça suffisait pas d'avoir passé tant de semaines à se faire chier chez le grand patron, maintenant on vient se faire chier chez l'ennemi, alors que c'est l'ennemi quoi ! Normalement il vient vous pourrir vos soirées en taverne, il vous lance des cailloux dans la tronche quand vous rasez pas assez les murs, il écrit plein d'affiches remplies d'insultes alors qu'il ne vous connait pas, il passe son temps à envoyer au vent des poncifs aussi stupides et dénués de sens que la guerre elle-même. Enfin l'ennemi quoi ! Merde ! Ben là, non. Rien. Non contents d'être angevins, ce qui déjà, reconnaissons-le, revient à partir des deux mauvais pieds dans la vie, en plus ils sont décevants.
Y'a juste eu une petite bonne femme, devant La Flêche, qui a osé se mettre en travers de leur chemin. Et comme ça fait deux mois pour certains qu'ils attendent de coller une peignée à des angevins, ben... Chacun son tour. Une tournante de la mort qui tue. Coup de poignard par-ci, torgnole par là. Et que je te fend le tibia en deux. Et que je coupe une oreille pour avoir un souvenir. Ah ça, c'est sûr, si c'est ça l'armée angevine, la victoire est totale. Il n'en reste plus grand chose. En tout cas pas assez pour l'identifier.

Mais bon, c'est pas pour ça qu'il a signé. Alors il rumine près du feu de camp, à côté d'un autre ruminant qui arrive d'on ne sait où, et qui ne souhaite qu'une chose, c'est d'y retourner, parce que ça n'a pas encore commencé qu'il en a déjà marre. La guerre psychologique qu'ils disent. Ben ils peuvent se la mettre où ils veulent leur guerre, lui il n'a qu'une envie, retourner dans le sud, là où les oiseaux chantent, les feuilles verdissent et le soleil apparait plus d'une fois par mois. Mais si vous savez, là où le printemps arrive en Mars et pas en Juillet.


- Myrmiiiiillmze ! Guylheeeeeem ! Où est-ce qu'ils sont ?


Alors qu'en Anjou, en Mars, c'est pas le printemps qui arrive, ce sont les emmerdes, personnifiées par nulle autre que sa moche-sœur.
Il se tourne vers son compagnon de ruminage près du feu.


- J'vous file un écu si vous attendez une minute et que vous criez "Ici !".
Ça marche ?



Oui, une minute ça suffit amplement pour distancer un poney rose sobre. A moins d'avoir de l'alcool sur soi. Alors là par contre, y'a aucun moyen de le semer. C'est comme les loups, une fois que ça vous a flairé, ça vous suit sur des dizaines de lieues, jusqu'à ce que ça vous chope.


* Jour 1 de Louane, en vous souhaitant de l'avoir dans la tête toute la soirée^^.

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Coleen_de_colmarker
[sur la route quelques jours avant]

sur ma route

Après un mois et demi a charger des vivres, un mois et demi a récupérer des personnes tombés parce qu'ayant une mauvaise assise. Pas leur faute certain était plus à l'aise à dos d'âne qu'à dos d'étalon. Bref les cartes dataient de l'âge du capitaine d'armée c'est à dire bibi, ou de celle de la Dona Bella, alors autant dire encore plus d'un autre temps.

Bref, on avait pris la route chargé comme des mulets, et à l'allure d'escargot. Dommage qu'on nous avait pas collé une vieille peau Angevine avec une canne pour nous coller au cul.
(merci Mahaut mon escargot à kiffé tes coups de canne^^ c'est quand tu veux^^)

On avançait donc avec une seule question en tête :
C'est où l'Anjou????? Ben oui quoi c'est pas évident. L'EM en plus nous avait filé un éclaireur borgne.

-Mais kékifou l'éclaireur fou?
M'approchant de lui l'œil agar de celui qui n'a pas beaucoup dormit, la mèche rebèle. Mais qu'est ce que tu fabriques de dieu?

-Ben quoi !!!! regard de veau qui tête sa mère.
-Ben pourquoi tu tournes autour de cet arbre? Ca fait trois fois que tu le fais!!!
-Ben parce que sur la pancarte l'a d'écrit "l'arbre aux trois tours" pardi!!!!

Frappage de ma mon poing sur mon front. Peuchère mais on va jamais y arriver.
Le route fut longue, difficile parce qu'allez tout droit c'est pas simple quand vous avez des couples de bœufs qui transportent les affaires de la Dona.


Un GMF qui s'affole et qui fait que pinailler!!!
-Mais qu'est ce que vous foutez. Tout droit go go go!!!
-Oui je sais, mais on est lourd.
-Comment ça que vous êtes lourds? Mais ça c'est normal, c'est typiquement Français.
-Ben oui, Leyah à transporter la totalité de ses collections. Ca va decelle de pots de chambre à celle des louches.
-Mais virez moi tout ça!!!! Faut qu'on arrive avant la nowel prochaine.
-Mais je peux pas faire ça. Pis on a peur de se perdre pour rentrer. Vu comment on a mis de temps à trouver la bonne route.
-Ben faite comme le petit poucet laissé des cailloux, je sais pas trouvé un truc.

Voila en gros comment on commencé le début des ennuies.

Pour enfin arriver en Anjou il avait fallut alléger le convoi exceptionnel qui nous ralentissait.
Après avoir cherché durant des heures un moyen pour cela, j'en étais arrivé à la conclusion, très efficace, qu'il fallait virer les cuillères de la Dona Bella. En plus j'avais l'autorisation du big chef.


C'est donc allègrement qu'on avait semé sur la route le trésor de la rousse. En plus ça nous servirait de repère pour retrouver notre chemin pour rentrer.


[A Saumur- Ville Fantôme]

Installé dans une des salles d'une auberge que j'avais réquisitionné pour en faire mon bureau. Fallait bien faire semblant de travailler un peu.
En l'occurrence, je tentais de soigner un escargot à la gueule cassé comme moi.

-Mon pauvre, je sais qui t'a fais ça mais mazette, tu as pris de sacrés coup de canne. Encore une sadique pas bien fine qui n'a aucune compassion pour les tites bêtes comme toi. T'inquiète pas pôpa va te soigner.
Ben oui j'avais plus de respect pour les animaux que pour la gente humaine. moins de déception à la clef.

J'étais donc en paix quand la tornade rousse fit son entrée. Mes gardes qui étaient posté là pour que je m'assure de vrais siestes, n'avaient réussit à la contenir.


Citation:
Hey ! Coleen ! Ramenez votre pétard osseux que j'y lance mes orteils comme dans une moule qui colle !



Hum...je sais qu'on mange pas terrible mais je pense pas encore avoir un os en guise de fondement.
Que puis je pour vous Bella? Moi aussi je vous aime.

Je replonge ma gueule cassé vers mon acolyte, quand j'entend la voix de Rack.


Hum...laisse...elle vient surement rouspéter parce que j'ai pas encore reçu les chameaux de sa rançon. Mon bureau va devenir la foire du trône?[/color]
_________________

Leyah
[ Saumur : Laka Evezh ]

La rouquine fullmine. Pour peu on lui verrait sortir de la fumée par les oreilles.
Et Rackam d'arriver

Il se passe quoi cette fois ci?
Top départ !
Il se passe que cet abruti d'en haut là
Pointant l'index vers le haut
N'a rien trouvé de mieux à faire que d'ordonner à Coleen de dégager mes cuillers sur la route
Reluquant le géant mimant le bec de canard avec sa mimine
Et n'en rajoutez pas vous, sinon je vous tue.
Fachée ? Complètement fumasse oui !

Hum...laisse...elle vient surement rouspéter parce que j'ai pas encore reçu les chameaux de sa rançon. Mon bureau va devenir la foire du trône?
Et de loucher d'exaspération
J'avais dit chuuuuuuuuuuuuut nom de dieu !

Il y avait des jours comme ça.
Cela faisait deux mois qu'on l'enquiquinait. Que ca trainait, qu'elle grognait. L'Altesse était passée par des moments où elle avait juste eu envie de tout envoyer paître et de retourner dans son trou. Il était bien son trou, si si. Des bouquins par ci, par là, un confort certain, une carpette pour ses petons, loin de la bouillasse des campements et des herbes qui piquent les orteils. Par la Mère ! Qu'il semblait déjà loin ce temps où elle se la coulait douce et où ... elle s'emmerdait. Mais au final, ici aussi elle s'emmerdait mais en plus elle se pétait les voûtes plantaires ! Entre la peste et le choléra ... En parlant de ça .. C'est le moment, toujours bien choisi, où Cyprien entre en scène. Dans tous ses états, comme toujours. Un peu plus tôt il a accueilli un messager au bord de la déshydratation. Courrier scellé destiné à la Dona.

Un sourcil arqué, la rouquine décacheta et le parcourut rapidement. C'était simple, y'avait trois lignes. Un fin sourire s'afficha alors sur son faciès, ce qui lui donna un air quelque peu ... Machiavélique ? Sadique ? Saleté ? Salope ? Baaah un peu tout ça a la fois. Fourrant le parchemin dans sa poche ,elle se rapprocha du Commandeur des Chevaliers de l'Aube puis se hissa sur la pointe des pieds quand elle se rendit compte, que même comme ça, elle était encore trop ptite.

L'index pointé en l'air

Une seconde, bougez pas
Et la rouquine de tirer une baise tout en tenant ses froufrous, de la placer juste devant le Monsieur et de s'y hisser pour parvenir à lui glisser deux mots à l'oreille
Reculant sa face d'andouille en dodelinant de la tête
Z'avez compris ?

C'est parti !
Parce qu'elle est capricieuse la donzelle, toute personne qui en aurait douté, n'en douterait plus d'ici quelques heures.
Parce qu'en prime elle est allée à bonne école. Faire ses armes avec le vieux Guérande, ça laisse des traces.
Parce qu'il y n'y avait pas de limites à son imagination non plus et surtout, parce que d'un coup, elle avait plein d'idées qui lui passait par la tête....

A Coleen


A vous de choisir maintenant, vous êtes avec moi ?

Le géant sembla réfléchir un instant avant de changer de couleur. Du beige pâle couleur peau d'hiver, le voila qui vire au rouge, ensuite presque au bleu. On le dirait presque bon à exploser. De nature un brin tarée, la rouquine ne recula pas d'une once, même si elle savait qu'elle volerait jupons au vent si il venait à lui mettre une bonne droite. Sourcil arqué, elle le reluquait d'un air perplexe. Ben oui c'était bizarre un grand gaillard comme ça qui virait de teint comme ça hein ! Et d'un coup d'un seul, le voila qui se met à gueuler. Décidément, c'est le jour des vocalises a Saumur

Coleen : Vos cuillers mises à part ...
Leyah : Ah non on ne mets pas a part mes cuillers ça va pas la tête !
Coleen : Y'en a toujours que pour les OR!
Leyah : Ah pour sur, ils ont tapé mes cuillers !
Collen : C'est toujours la même chose avec eux de toute façon
Leyah : Ben oui, z'en foutent partout, en or, en argent, en bois, mes pov cuillers snif
Coleen : Vous vous cassez le cul et ils prennent les félicitations !
Leyah : Non mais mon cul il va très bien, vous en faites donc pas pour ça
Coleen : Je n'ai pas besoin de reconnaissance, mais le foutage de gueule ça va bien deux minutes quoi !
Leyah : Oui oui, du foutage de gueule , vous imaginez des années de collection ! Ca va bien deux minutes quoi !
Coleen : Même trois minutes mais après ça devient chiant
Leyah : Vous me suivez donc ?
Coleen : En avant


La rouquine avait tourné les talons rapidement, intimant Rackam de la suivre.
Sur son minois, la moue était déterminée.

Le premier ordre claque
Cyprien. Prenez des larbins et allez me récupérer mes biens.
Sous entendues les cuillers qui bien évidement était la priorité première
Le second ordre suit de près
Rackam, rassemble moi tout le monde. Les choses vont changer.
Le troisième ordre fut pour elle même : " Prends ta plume "

C'est ainsi que plus tard, assise dans son nouveau terrier, la Rousse Altesse Royale fit glisser sa plume dans de jolies lettres bien rondes.

Citation:
De Nous Leyah de Varenne Salmo Salar, Princesse de Dreux et plein d'autres choses derrière.
A tous ceux qui liront ou se feront lire


    Déclarons ce jour,

    Détester du plus profond de notre être l'infâme Grand Maitre de France qui nous a volé nos cuillers
    Conserver toutefois les valeurs qui furent celles de feu Nostre Roy d'époux

    Pour ces raisons

    Il n'est plus possible pour Nous d’œuvrer de concert avec des monstres sans coeur
    Il n'est pas possible non plus de nous rapprocher des ennemis des voleurs de cuillers.

    En conclusion déclarons

    Que Notre précieux Séant restera à Saumur où nous établirons nos quartiers.
    Qu'à dater d'aujourd'hui, Saumur devra être considérée comme totalement indépendante avec pour seule Couronne , la jolie Dreux.

    Aujourd'hui même, seront lancés des chantiers gigantesques.

    - Ravalement total des façades des auberges au rouge.
    - Un musée de la sainte cuiller sera établie dans la demeure ou chez le logeur de ce cher Falco. Notre mémoire ne nous faisant pas défaut, cela vaudra pour" l'engeance Kleptomane du Sans nom" et pour avoir tenté de me tuer à plusieurs reprises.
    - Un garderie pour les morveux dans la demeure de Finam, parce que la morve , ça colle, c'est dégueulasse.


    Et Nous n'en resterons pas là.

    Pour l'heure, conseillons à notre Commandeur préféré d'éjecter l'actuelle Mairesse de Saumur. Elle est gentillefaiilunbisou. Sinon une grande baffe ça fonctionne aussi.


Acté et Scellé ce trente mars


Leyah de Varenne Salmo Salar


Et de tendre le papelard a Rackam.
Faites moi afficher ça partout et envoyez- en donc une jolie copie a Leda.

Voila.

(Paragraphe et dialogue écrit à quatre mains avec Jidé Coleen)
_________________
Rackam__frost
[ Saumur : Laka Evezh ]

Il est des jours comme ça... Ben c'est comme ça. Il salut Coleen.

Hum...laisse...elle vient surement rouspéter parce que j'ai pas encore reçu les chameaux de sa rançon. Mon bureau va devenir la foire du trône?

Le sourire en coin il regarde le vieil ami.

"A la place des chamaux, j'ai toujours de la dinde Champenoise, l'ami."

Puis se fut le temps de la conciliabule et du chuchot qui vaudra une bonne tournée en Taverne, et ça il y tien. Bref le soldat essaye d'écouter et il entend juste un légé bruit pas posibble à imité.

Instant magique ou le soldat écoutait la suite avec interet et remarquant que tout le monde à Saumur était au diapason. Une bonne chose déjà... Mais c'était sans compter la folie douce Leyanesque. Et ça allait donné ça...

Rackam, rassemble moi tout le monde. Les choses vont changer.


Hum pourquoi tout d'un coup il avait une certaine peur? Nul ne serait le savoir, mais il appliqua l'ordre et rassembla toute la "Laka Evezh " sur la place de Saumur qui dans les prochains jours s'appelerait "La Grande Place PorkyIII".

"RASSEMMMMBLEUUHHHHHHHHHMENNNNNNT!!!!!"

Bref on y étais pas encore et attendant tout le monde arriver, Il retourna vers sa rousseur recevoir les prochains ordres.

Faites moi afficher ça partout et envoyez- en donc une jolie copie a Leda.

Il prend l'annonce et sourit.

"Bien Altesse!"

IEt donc voilà le soldat sortir et se demander à lui même.

"Partout, c'est partout? ... Ou bien juste Partout? Parceque pour moi ce sera Partout... Donc!... ben c'est partout Banane."

Bref revenant sur la place "PorkyIII" et commence à chercher les crieurs.

"Bien me faut des crieurs Français, Russe, Suedois, Flamand, Espagnol, Italien, Teuton, Latin, ceux qui parlent le Chimpanzé eventuellement ainsi que L'anglois, et le portuguesh... Quelqun parle l'escargot? ... Envoyé moi ça Partout."

Il écrivit lui même à Leda et fit envoyer son plus beau pigeon. Ben ouai on ne faisait pas n'importe quoi avec la haute.

Satisfait que tous partent avec la trduction de cette annonce des plus importantes, il regarde la place et vois que ça n'arrive pas vite.

"RASSSSREMMMMBLEUHHHMENT BORDELEUHHHHHHHH!!!"

L'extinction de voix était proche. Mais fallait montrer l'exemple d'une armée carré... ment... dingue!
_________________
Guiyom
[Saumur, "Laka Evezh"]


Un regard affligé sur le spectacle sous ses yeux. des jours a lamabiner, pour au final s'exciter, pour les cuillères maternelles envolées. Bah voyons, pourquoi pas c'est vrai que y'avait bien eu que ça à vider ici lieu....


Bon, je note, chercher si des cuillères trainent en ville.

Un regard vers Rack


Je t'assure les cuillères vont pas répondre....par contre moi non plus si j'finis sourd à t'entendre beugler dans le vide.



Regard vers la roussissime mère

Et sinon, le changement, c'est maintenant?

concrètement, avant que j'finisse sourd, ça donne quoi?


Et nonchalamment, sortir une cuillère et commencer à se récurer l'oreille avec l'extrémité.


J'espère au moins qu'ils vont pas les fondre pour en faire des flèches, l'argent c'est pas vraiment adapté pour ça...
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