Château de Biron, en les terres du Vicomte BenDuguesclin

Benduguesclin

Sises aux confins du Périgord, à la frontière avec la Guyenne, les Terres de Biron s'étendent sur plusieurs hectares.
Le Château de Biron, situé à LaCapelle Biron en est le Chef-lieu.
Ce Château, jadis fief du Baron Dazibao habrite depuis le mois d'avril 1457, le Vicomte BenDuguesclin, ancien régnant du Périgord-Angoumois.
Hors le chef-lieu Lacapelle, la ville principale est Montpazier, petite bourgade animée au sein de laquelle se déroule toutes les semaines un grand marché.

En ce jour ensoleillé du mois de juin, le Vicomte, parti quelque-jour suite à la levée de Ban du Comte Flex revient en son domaine.

"Messire BenDuguesclin, déjà de retour !"

-"Et oui, Alphonse, le sieur Sinik a été élu Comte et il a annulé la levée de ban de Flex..."

-Nous avons appris ça... Ici en vos terres, tout le monde se réjouit de cette nomination. Je dois vous avouer que les gardes ont un peu pioché dans les réserves du château pour fêter ça.

-"Je les ai trouvé un peu fatigué ausssi... J'avais peur qu'il se soit passé quelque-chose de facheux en mon absence. *sourit* Ils ont eu raison de fêter cette victoire. Sinik sera un grand Comte.
Pragmatique, efficace... il ne faut pas attendre de grandes envolées lyriques de lui mais il saura gérer admirablement bien le Comté, j'en suis certain.

-J'espère qu'il nous rendra visite... Vos gens en seraient heureux !!!

-Alphonse, voyons... Il a bien d'autres chats à fouetter et un temps désormais bien trop précieux pour que je lui demande pareille chose.
J'espère que le conseil restera soudé et qu'il pourra travailler dans de bonnes conditions. Il a en son sein beaucoup de personnes compétentes.
J'espère également que Flex, Von et Isabelle joueront le jeu, ça a l'air parti pour vu de l'extérieur.

-Nous avons appris aussi l'annoblissement de votre filleul...
Le Vicomte le coupa d'une voie irritée
-oui, j'aurai préféré l'annoblir moi même et dans d'autre condition mais bon... Il est grand, il sait ce qu'il fait...
Bon et sinon, d'autres nouvelles Alphonse ?
Le valet du Vicomte changea rapidement de sujet-Et bien une étrange oui, un habitant de vos terres en voyage dans le royaume dit avoir rencontré un dénommé Duguesclin. Surpris et intrigué, il lui a parlé de vous, de votre histoire, de votre accident, de votre amnésie, et du fait que vous n'avez plus de lien avec votre famille...
De retour de son périple, il a souhaité vous rencontrer. Voulez-vous que je le fasse mander ? Les yeux du Vicomte pétillait d'excitation et de curiosité. -C'est surement une coïncidence, mais effectivement, je tiens beaucoup à lui parler. Convoquez-le ! lundi prochain, je le recevrai.

BenDuguesclin déposa son attirail à la salle d'arme, celui-ci finalement n'avez pas servi.
Il repensa à la terre de Monpazier. Celle-ci avait besoin d'un seigneur brave, respectueux des habitants et fidèle à son vassal.
Il ne voulait pas que ce titre soit galvaudé... qu'il vienne en échange de sombres services à sa personne. Aussi, une idée germa peu à peu dans son esprit.
Pourquoi ne pas organiser des joutes verbales et en armes afin de désigner ce seigneur ?
Les candidats au titre passeraient des épreuves, ils seraient ensuite évalués par le Vicomte. Et au final, le plus "noble" d'entre-eux aux yeux de BenDuguesclin deviendrait seigneur de Monpazier.
De retour en son bureau, il prit une plume, de l'encre et commença à travailler son projet.
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Benduguesclin

Il lista une série de conditions :
il ou elle devra :
-être résidente du Périgord-Angoumois
-ne pas avoir déjà de titre de noblesse
-avoir déjà œuvrer d'une manière ou d'une autre pour les habitants du Comté
-avoir déjà participé d'une façon ou d'une autre aux défense du Comté

Seront organisées 3 séries d'épreuves, au terme de chacune d'elle une sélection sera faite et des candidats seront écartés :
-Présentation du candidat, de ses hauts-faits et évocation de sa motivation
-Joutes verbales sur des sujets imposés par le Vicomte
et enfin entretien individuel avec le Vicomte pour les deux finalistes.

Il afficherait en début de semaine le règlement complêt et ferait ouvrir à son valet les candidatures.
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Don32

Don avait entendu dire que le Vicomte de Biron avait un fief à octroyer . Et qu'il comptait ouvrir un concours pour trouver le meilleur féal pour lui... Autant venir se renseigner sur place, ce sera toujours plus informant que la rumeur et en plus ce pourrait être intéressant...
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Benduguesclin

Le messager fit afficher aux quatre coins du Comté un appel du Vicomte BenDuguesclin.

Citation:

Oyez Oyez Fiers habitants du Périgord-Angoumois !

Ma terre de Monpazier, fief de la Vicomté de Biron a besoin d'un seigneur.
J'aimerai récompenser par ce titre un habitant du Comté ayant beaucoup oeuvré pour ces concitoyens sans reconnaissance effective à ce jour.

Il ou elle devra :
-être résidente du Périgord-Angoumois
-ne pas avoir déjà de titre de noblesse
-avoir déjà œuvrer d'une manière ou d'une autre pour les habitants du Comté
-avoir déjà participé d'une façon ou d'une autre aux défense du Comté

Seront organisées 3 séries d'épreuves, au terme de chacune d'elle une sélection sera faite et des candidats seront écartés :
-Présentation du candidat, de ses hauts-faits et évocation de sa motivation
-Joutes verbales sur des sujets imposés par le Vicomte
et enfin entretien individuel avec le Vicomte pour les deux finalistes.

Merci de vous présenter entre 25 juin et le 6 juillet en le Castel de Biron* pour votre inscription.

Fait à Biron, le 25 juin 1457

BenDuguesclin, Vicomte de Biron

*HRP édit/ici même sur le forum de la gargotte/ je ne sais pas comment le préciserRP
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Don32

Les règles de participation étaient données, ne manquait que l'adresse du castel de Biron.
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Aribe

Allez vas y Don, lance-toi tu le mérites, même pas besoin de concours je te donnerais pour ta personnalité. La noblesse est de cœur, Vicomte et n'est pas un jeu, ni un concourt encore moins une loterie. Montrez-vous plus haut que ça, choisissez votre vassal, il y a des personnes méritantes dans ce Comté si vous ouvrez vos yeux. Et rien ne sert de se presser, mais de bien choisir.
Don à le mérite pour sa gentillesse et son dévouement, et je suis certain qu'il sera un bon vassal.

Don32

Aribe merci de ton encouragement et de ta reconnaissance, mais je connais en notre Comté des personnes plus méritantes que moi. De plus il n'est pas encore temps pour moi d'être anobli. J'ai encore quelques apprentissages à suivre, mais plus encore d'autres services à accomplir dont un armé effectif. Mon tour viendra... ou pas, mais pas encore.
Bien que j'aurais été fort honoré d'être vassal du Vicomte.
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Orkaange7876

Mission impossible

généralisation du bon goût en PA => check => cf baleine rose
Débuts dans le brigandage => check => Même que Valnor est pas bon joueur
Mariage et pétage de cable de Forth => check => Même que je lui ai cloué le bec

MAHAAAAUUUUUT J'mennuie... Quoi qu'on pourrait faire?? A part boire?? Tiens passe moi la bouteille *gloups* ergni.. A Ayéé je sais.. On continue notre conquète de la noblesse?? qu'essten penses???

Ork mâchonnait alternativement le bout de sa plume et le goulot de la bouteille, les pieds sur le bar de la taverne d'Antan, désoeuvrée, en compagnie de sa fidèle associée, tout en pensant à voix haute, comme d'habitude, mais déjà elle pensait hein?? fallait pas trop en demander à une blonde aussi..

Bon le souci.. On a tenté Tef, Matpel... euh.. valnor c'tun radin même pas la peine... Qui qui voudrait nous annoblir???

A cet instant, un alcoolique de base entra avec un parchemin à la main

Ho ben s'tintéressant dites donc.. qu'est ce qu'ils feraient pas pour se faire lécher les bottes les nobles..
Hein quoi montrez ça?? *arrache le parchemin au traine savates* et lache ma bouteille tu sais même pas boire avec classe.. faut lever le petit doigt en faisant hihi... MAHAAAUT REGAARDEEUH.. *lui tend le parchemin tout en reprenant une rasade* c'est tout nous ça.. défense, pas nobles, on a oeuvré pour le comté et tout et tout. descend de ton tonneau, la charette nous attend.. on fonce..
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.

Mahaut_bozier

Elle était en pleine étude architecturale du plafond de la taverne. Le plafond avait ceci de particulier qu'il était bosselé. Oui, farpaitement. Et c'était rien comparé au sol. Un vrai champ de taupes. Les habitués lui sortaient du "Mais non, il est droit le sol, c'est vous qui êtes complètement pétée, voyons !", elle voyait bien qu'elle se vautrait régulièrement.

Pendant ce temps là, la blonde testait l'horizontalité du bar. Même que c'était pas droit non plus. L'architecte devait être sobre ce jour là. Elle en était donc là de ces réflexions quand :

MAHAAAAUUUUUT J'mennuie... Quoi qu'on pourrait faire?? A part boire?? Tiens passe moi la bouteille *gloups* ergni.. A Ayéé je sais.. On continue notre conquète de la noblesse?? qu'essten penses???

AAAAH, une quête noble. Récemment, elles avaient réalisé qu'un "de machin" dans leur noms pourrait leur permettre d'asseoir leur emprise sur le PA. Et sur le monde, aussi. Pis elles voulaient le siège qui sentait bon. Alors depuis quelques semaines, elles allaient harceler en douceur, comme toujours, les nobles du voisinage.Dans son carnet, elle notait ses commentaires.

Valnor : radain qui peille pa sé unifforme. Veu nou tué
Garel : Perver qui veu nou tué
Matpel : ème nos "hihihi" mé veu pas de nou. Veu potencieleman nou tué
Tête de Fer : Jentil. Mé veu pas nou anoblire. Nou a apri a fer la méduze. Voudra certénemen nou tué un jour

Pensé à acheté bouclié.

Quand l'homme entra le parchemin à la main, Orka se jeta dessus et lui apprit le savoir vivre. Parce qu'elles avaient appris les bonnes manières. Et comment minauder. Même si ça marchait pas encore très bien.

MAHAAAUT REGAARDEEUH... c'est tout nous ça.. défense, pas nobles, on a oeuvré pour le comté et tout et tout. descend de ton tonneau, la charette nous attend.. on fonce..

*hips* Hé mais ouais ! PLACE AUX FUTURES BARONNES? MARAUDS !

Et tout en s'adaptant tant bien que mal à l'architecture discutable des lieux (traduction : en envoyant balader toutes les chaises sur leur chemin et en se mangeant le mur à côté de la porte), elles finirent par sortir et foncer dans leur charrette rose.

PLACE AUX BARONNES ! Hé, Ork, on pourra demander à être Comtesses ? Ou Marquises ? C'est joli, ça, Marquises ! Ou Dames ! Nan je sais ! PRINCESSES !!! Viiiteuh ! Bon, n'oublie pas le comportement noble hein. Hihihi et tout. De la classe, de la retenue.

HE TU VAS LA BOUGER TA CHARRETTE OU J'VIENS TE BOTTER L'CUL ?

Non mais vraiment... Les paysans sont si... si... tsss... Fais passer la gnôle.

Orkaange7876

HE TU VAS LA BOUGER TA CHARRETTE OU J'VIENS TE BOTTER L'CUL ?

Non mais vraiment... Les paysans sont si... si... tsss... Fais passer la gnôle.

Oui Mahaut.. Ya plus de plèbe de nos jours hein?.. Mais si on est princesses on va arranger ça.. On sera hyper séveres.. pis surtout on pourra lever un impôt nan? Tu imagines toutes ces bouteilles de mirabelle à l'oeil qu'on va avoir? Tiens la gnôle mais oublie pas de lever le ptit doigt hein comme nous l'a montré le baron.. HEEEY TOI LE GROS LA.. T''VAS LE REMUER TON TAS DE MER..EUH BOUE?? ON EST PRESSEES? UN TITRE NOUS ATTEND

Elles devisaient gaiement et avec classe et retenue,gaies comme des pinsons, et Ork se mit à chanter

DE ANGOU A BIRON LA DIGUE LA DIGUEUUUH.. DE ANGOU A BIRON .. LA DIGUE DONDON... Ben oui quoi dondon.. on va être baronnes hein? Ou princesses ouais t'as raison ça sonne mieux... On arrête les gros mots..

Enfin elles aperçurent les tours du castel, et Ork accéléra le pas de Marguerite la vache à chapeau qui trainait la charrette. devant les portes, elle avisa un garde qui avait pas l'air bien réveillé et le héla courtoisement

HEY LE BOUSEUX LA..VA DIRE A TON MAITRE QUE LA CLASSE ET LA DISTINCTION SONT ARRIVEES...IL ATTEND QUE NOUS
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.

--Sarladais

Le garde de faction, héberlué, regardait s'approcher les donzelles.

Tiens, voilà mes princesses, dit-il rigolard... Mes bien sûr, votre bouseux va vous conduire vers son maître... Avec un peu de chance, il vous donnera à chacune un fief pour louer la noblesse de votre diction et la grâce qui se dégage de chacun de vos gestes.

Non , je sais, je vais faire mieux, je vais moi-même vous conduire en votre nouveau domaine, suivez-moi. Évidemment, cela sent un peu le crottin et il faudra partager le lieu avec Jérémie, le garçon d'écurie. Il est très brave... un accident quand il était très jeune lui a ôté un peu de sa tête, mais il est très brave... et pour le reste...
clin d'oeil et sourire qui découvre ses dents jaune ... ça marche très bien...
Votre descendance est assurée !!! toute une lignée de grouillot et de palefrenier !!!! ha ha ha ha ha !!!!

Déguerpissez bougresses avant que je vous livre au Jérémie !!!

Ou revenez lorsque vous aurez cuvé et là peut-être que je daignerai vous laisser passer. Après tout, vous n'êtes pas si vilaine... Pas trop gâté par l'âge, un peu par l'alcool déjà.... mais bon...

Ludodebordeaux

Ludodebordeaux se promenant dans sa belle ville de Castillon remarqua une affiche qui l'interpella

Citation:

Il resta un moment sur place a réfléchir il avait croisé le vicomte lors de sa tournée comtale et se dit qu'il était quelqu'un dont il pourrait être fier d'être le vassal.
Jusqu'à ce jour il n'avait jamais pensé à devenir noble mais après tout il répondait au critère en effet il habitait depuis toujours le Périgord -Angoumois avait servit dans la maréchaussée de Castillon en tant que sergent avant de rejoindre la garde territorial.

Sa décision étant prise il enfourcha sa monture et se rendit sur le champ au Castel de Biron.

Il arriva aux portes du castel ou il vit un garde occupé avec deux dames qui paraissaient passablement éméchées.

Bien le bonjour je me nomme Ludodebordeaux résidant de Castillon je me présente à vous suite à l'annonce du Vicomte concernant sa terre de Monpazier.

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Orkaange7876

[c'est une honte.. un scandale.. comme d'hab quoi...]

Mais .. mais mais mais.. Il se payait leur fiole le faquin... Ork descendit d'un air digne du carrosse.. quoi?? pas carrosse? ben si.. un vrai carrosse de princesses rose tiré par une vache.. chais pas ce qu'il vous faut.. Elle ouvrait la bouche pour répondre à la truandaille qui les prenait de haut, quand Ludo se pointa comme une fleur devant la grille.. Ah.. de la concurrence?? Fallait d'abord s'en occuper. On allait tout d'abord essayer la manière douce, on verrait après Son plus beau sourire de blonde plaqué sur la figure, elle se retourna vers le blond qui arrivait et le pris par le bras, l'entrainant avec elle et lui parlant sur le ton de la confidence

Hihihi.. Bonjour Ludo vous allez bien?? Alors vous aussi vous venez pour la seigneurie?? Faut que je vous dise quelque chose en confidence.. En fait la terre proposée par messire Duguesclin est .. enfin comment dire.. pas digne de vous.. toute petite, ya trois malheureux cailloux qui se battent en duel...Même pas de chateau.. pis toute façons yaurait pas la place.. Non croyez moi, l'annonce faite c'est de la publicité mensongère hein? En fait nous on est de la répression royale des fraudes et on vient verbaliser... mais incognito hein?? *clin d'oeil appuyé* on se fait passer pour des candidates, et on verra jusqu'où le maraud compte aller..

Oooh, mais je vois que votre fier destrier piaffe déjà d'impatience de reparti vers castillon.. Je ne voudrais pas vous retenir.. Non non j'insiste, laissez moi vous aider à monter dessus *le pousse violemment contre le cheval* allez hein? bon vent.. Au revoiiiiiiiiiir..

Elle se retourna alors vers le garde qui les regardait d'un air goguenard, leur proposant une écurie comme domaine.. Peste de peste il savait à qui il parlait??

Dites moi sottard, nous prendriez vous pour des coureuses de remparts?? Nous ne venons point curer vos écuries, mais à la conquète d'un titre.. Que ça devrait même pas se discuter d'ailleurs, on devrait nous l'amener à genoux .. je me réserve le droit de parler à votre maitre de la façon cavalière dont vous nous avez traité... rappelez moi votre nom mon brave??

Elle se tourna vers Mahaut, genre c'est gagné ayé on l'a la concurrence est éliminée, et reprit un coup de gnôle pour se remettre.. parler comme les nobles ça donnait soif hein?...
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.

--Sarladais

Le garde se radoucit en voyant arriver LudodeBordeaux

Bonjour, Messire, je vous en prie, entrez...N'écoutez-pas les dires de ces mègères, elles sont passablement avinées...

V'la que la blonde se ressert une rasade !!!

Allez ouste; la viande soule ! J'ai dit que je ne laisserai passer personne qui pue l'alcool à plein nez et croyez-moi c'est votre cas. Si je suis obligé de vous menacer, je le ferai !

Benduguesclin

Une missive parti par pigeon des appartements privé du Vicomte.

Citation:

Cher Don32,

Ce serait un honneur pour moi que tu participes aux joutes destinées à choisir le seigneur de Monpazier.

Espérant te voir bientôt en Biron.

BenDuguesclin

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Château de Biron, en les terres du Vicomte BenDuguesclin

Benduguesclin

Don32

Benduguesclin

Le messager fit afficher aux quatre coins du Comté un appel du Vicomte BenDuguesclin.

Citation:

*HRP édit/ici même sur le forum de la gargotte/ je ne sais pas comment le préciserRP
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Don32

Les règles de participation étaient données, ne manquait que l'adresse du castel de Biron.
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Aribe

Don32

Orkaange7876

Mission impossible

Mahaut_bozier

Orkaange7876

--Sarladais

Ludodebordeaux

Ludodebordeaux se promenant dans sa belle ville de Castillon remarqua une affiche qui l'interpella

Citation:

Orkaange7876

--Sarladais

Benduguesclin

Une missive parti par pigeon des appartements privé du Vicomte.

Citation:

Cher Don32,

Ce serait un honneur pour moi que tu participes aux joutes destinées à choisir le seigneur de Monpazier.

Espérant te voir bientôt en Biron.

BenDuguesclin

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Mahaut_bozier

Mahaut regarda l'homme du haut de la charrette. Non mais quoi ? Les envoyer vers l'écurie ? Comme de simples... euh... des simples filles de... Ah, de rempart, voilà, Ork avait dit le mot.
Les filles de rempart c'est celle qui font le tour des remparts, le soir, pour cueillir des champignons. Même qu'elles en récoltent, d'après Makrel. Mais là n'était pas la question, on parlait d'un titre, là.

Juste ciel, faquin, oserais-tu sous entendre que nous ne sommes pas dignes de rencontrer messire Du Guesclin ? Parce que nos coutûmes et manières ne te reviennent pas, tu oses prétendre que ton maître ne nous écouterait pas ? Et pour qui te prends-tu, toi, simple soldat ?

Voilà, tout était dans le ton et dans le petit doigt relevé. Elle descendit comme elle put de la charrette.

Laisse moi te dire une chose... Cette rencontre est ouverte à tous, selon les conditions dictées par ton maître. Et y's'trouve qu... Et figurez-vous, maraud, que nous les remplissons parfaitement. Dame Orkaange, ici présente, elle montra la blonde du regard a été députée puis présidente de l' AP, tu peux en dire autant, toi ?? Et moi ? Ben moi... euh... hihihihi, moi j'ai défendu mon village lors des dernières attaques, j'étais sur les remparts, et pas pour les champignons ! pour les chopines, d'accord... mais j'l'ai fait gratuitement, MOI ! Alors tes p'tits conseils, tu te les mets où je pense hein. Dans ta tête, voilà. Bordel.

Elle avait essayé de garder un ton noble, à grands coups de mots compliqués et de "hihihi" mais au bout d'un moment, ça commençait à la chauffer. S'ils ne voulaient pas d'elles pour le concours, fallait le préciser. Même que comme ça, elles seraient venues protester et ça aurait fait le spectacle. Gratuitement, comme toujours. Elle se planta devant la porte avec Orka.

Et maintenant, vous allez nous laisser entrer. J'ai dit. Hihihihi, j'ordonne, oh j'ai cassé mon éventail, fi donc et tout le tralala. Fissa.

Meline_deschain

[Castel de Périgueux en la hérauderie du Périgord Angoumois]

Dame Méline Dame Méline

Le jeune page affecté à la hérauderie s'essouflait une fois de plus à courir dans les couloirs du chateau à la recherche du héraut qu'il trouva finalement dans son bureau.

Dame Méline... pfff pfff.... dame Méline... Sur la place de Périgueux... pfff pfff...

Le page se tenait le ventre à deux mains, il avait dû courir sans s'arreter de la place au chateau, cet inconscient, Méline le regardait d'un regard attendri, ce jeune garçon avait été une aide extraordinaire lors de la précédente ceremonie d'allegeance.
Enfin il se calma et continua sur sa lancée.

Dame Méline, j'ai vu une affiche sur la place qui dit que le vicomte de Biron il cherche un vassal et qu'il organise une selection pour le trouver.
Il a le droit de faire ça ?

Hum rien ne l'en empêche... Mais se rend-il compte de ce dans quoi il s'engage, c'est une autre question, je vais lui écrire une missive de suite et tu iras la mener à Biron rapidement n'est-ce pas

Bien sur dame Méline, rapidement c'est mon second prénom vous savez bien.

Méline sourit, rédigea activement sa missive et remis le pli scellé au jeune page qui partit en courant comme à son habitude.

Evite les tapis... pensa-t-elle, au souvenir de la chute qu'il avait fait en salle du trône.

Citation:

Au Vicomte de Biron,

Respects et salutations,

Nous avons ouïe dire que vous organisiez en Perigord Angoumois une sorte de concours pour attribuer l'une des seigneurie dépendantes de vos terres de Biron, sise au fief de Monpazier.

Nous ne saurions que vous conseiller de lire attentivement les usages, droit et edicts de la herauderie, et plus precisement ceux concernant la gestion héraldique des seigneuries.

Rien ne vous empêche d'agir ainsi, mais il nous semble important que vous ayez totalement conscience et connaissance de ce que cela impliquerait pour vous ainsi que pour votre futur vassal.

Nous vous en citerons un passage qui nous semble plus qu'important :
Les raisons d'Octroy d'une Seigneurie sont à l'entière initiative du Seigneur du fief dont elle dépendra. Mais celui-ci sera tenu responsable des agissements de son vassal, ainsi nous ne saurions que trop conseiller de n'octroyer une telle reconnaissance que pour les cas de dotation familliale aux enfants puinés ou de faicts marquants (longue fidélité, aide, soutien, confiance, ou toutes autres valeurs dignes d'estre citées).

Nous vous rappelons que votre vassal ne sera lié qu'à vous et à vos terres, et que vous serez responsable de lui et de ses actes devant votre propre suzerain et le Comté du Perigord Angoumois.

Nous espèrons que vous prendrez bien note de tous ces éléments avant de faire le choix d'un octroi de seigneurie.

Cordialement
Méline Deschain dicte "Angoulesme"
Héraut d'armes royal du Perigord Angoumois

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Louanne1000

Louanne avait ouït dire qu un fief était proposé à l issu d un concours elle enfoucha son étalon partit de bonne heure de Castillon en direction du castel de Biron
Elle vit les murs d enceintes crénelés et les grandes portes ferrées ainsi qu un attroupement quelque peu disparate et criard
Elle mit son cheval au pas et s approcha doucement elle vit dame Mahaut Orkaange et ludeaudebordeaux que l on pressait de remonter sur son destrier

Hollaaa gentes dame que vous arrive t il??

Elle les fixa un regard noir d interrogation! tint son cheval d une poigne ferme il menacait de se cabrer au son de la voix de sa cavalière et tout le bruit qui emmanait de l attroupement

Oserais je vous demander pourquoi tant de bruit? si c est pour avoir un rendez vous avec le seigneur du lieu faites le avec grace et distinction que diable vous n étes pas en caserne et de grace rangez moi ses bouteilles la sainte boulasse n est pas de mise ici

Elle fit volte face pour se retrouver à hauteur de Ludo

Et bien Ludo vous ici? je voies que nous avons eu la même idée je venais voir ce qu il en était réellement car l annonce est me semble bien peu habituelle mais je me suis dit pourquoi pas je réponds bien au premiers critères nous verrons bien!

Elle s approcha du garde en faction qui avait l air d avoir bien du fil a retordre avec ses dames elle eu un sourire amusé

Bonjour je me présente Louanne de Castillon la belle je me présente a vous suite a l annonce que le vicomte de Biron a fait poser en places
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Benduguesclin

Citation:

Laisse moi te dire une chose... Cette rencontre est ouverte à tous, selon les conditions dictées par ton maître. Et y's'trouve qu... Et figurez-vous, maraud, que nous les remplissons parfaitement. Dame Orkaange, ici présente, elle montra la blonde du regard a été députée puis présidente de l' AP, tu peux en dire autant, toi ?? Et moi ? Ben moi... euh... hihihihi, moi j'ai défendu mon village lors des dernières attaques, j'étais sur les remparts, et pas pour les champignons ! pour les chopines, d'accord... mais j'l'ai fait gratuitement, MOI ! Alors tes p'tits conseils, tu te les mets où je pense hein. Dans ta tête, voilà. Bordel.

Et maintenant, vous allez nous laisser entrer. J'ai dit. Hihihihi, j'ordonne, oh j'ai cassé mon éventail, fi donc et tout le tralala. Fissa.

Le ton montait et le garde commençait à s'inquiéter.

Euh... députée vous dîtes... de l'Assemblée populaire...
ça je sais que Messire mon maitre y tient beaucoup, hummm, c'est un bon point mais...enfin, vous ne ressemblez pas... enfin vous n'êtes pas... eurf...

Le garde pensait que ces femmes avinées pouvaient bien en être de la haute et que s'il leur refusait le passage, ça risquait de faire toute une histoire. Qu'après tout, il pourrait toujours dire qu'elles étaient passées en cachette. Quelle idée en fait, son maitre n'aurait-il pas pu donné le fief comme les autres, fallait-il qu'il fasse tout un foin avec ce concours...
Il regrettait en secrêt que le sieur Flex ne règne pas en ces terres, lui au moins, il savait s'imposait et en imposait aux autres... enfin... s'il y avait des places libres au Fleix ou à Mussidan, il pourrait toujours essayer de postuler.

Bon, bien, veuillez vous avancer par là, le secrétaire du Vicomte va vous recevoir. Mais pas d'esclandre, hein... essayez de faire preuve de retenue et de sobriété hein ??? le garde soupira...faites au mieux quoi !

Citation:

Bonjour je me présente Louanne de Castillon la belle je me présente a vous suite a l annonce que le vicomte de Biron a fait poser en places

Bonjour Madame, avancez-vous vers le secrétaire qui prendra en note votre nom et vous expliquera la suite. Bienvenue en les terres de Biron.

Benduguesclin

Le Vicomte reçut la missive du Héraut, il sourit et répondit dans la foulée.

Citation:

A Méline Deschain dicte "Angoulesme"
Héraut d'armes royal du Perigord Angoumois,

Je connais fort bien les règles justes qui définissent notre noblesse. C'est justement en ce sens que j'ouvre mes terres aux méritants du Périgord et de l'Angoumois. Trop de titres ont été donnés par copinage ou sombres services rendus. Croyez-bien que je m'assurerai du mérite et de la fidélité des postulants à leur futur seigneur et surtout à notre couronne Comtale.
Ce n'est pas un caprice de noble désoeuvré mais une démarche sincère alliée à une volonté de faire connaître et de valoriser une noblesse trop discrète à mes yeux et assez éloignée du peuple.

J'espère que cette démarche ne sera pas ressentie comme un affront à nos règles mais plutôt comme une ouverture originale et profitable dans le respect le p)lus strict de la noblesse et de ce qu'elle représente.
Je reste à votre disposition et à celui de la chambre de la noblesse pour tout éclaircissement légitime.

Respectueusement.

BenDuguesclin.

PS : je n'ai toujours pas de sceau, pouvez-vous m'indiquer l'adresse d'un artisan fiable.

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--Pere_sifflard

[La noblesse... et le clergé]

Sifflard avait lu l'affiche de Du Guesclin. Cela ne lui avait jamais traversé l'esprit auparavant mais la noblesse était une situation des plus intéressantes.
Car l'argent permettait de vivre dans le luxe (et la luxure) tout comme le pouvoir... Pas pour rien si le contraire de "pouvoir" c'était "impuissance" d'ailleurs!
Le clerc se présenta donc au château, le garde était justement en train de laisser passer des personnes. Faisant la révérence il se présenta.

Bonzour, bonzour. Ze me prézente, mon nom est Sifflard et ze viens pour l'annonce qu'a passé votre maître...
Ze pense être le candidat idéal... En effet, z'ai touzours eu coutume de porter l'étendard bien haut et ze saurais rapidement m'imprégner de toutes les annales... de votre maison.

Grand sourire.

Pourriez vous m'introduire... enfin... auprès de votre maître ze veux dire...

--Sarladais

Des drolesses éméchées et maintenant un curé en goguette... Elle était belle la future noblesse de la Vicomté de Biron. Tout ça à cause de l'incapacité de cette mauviette de Vicomte à choisir un vassal parmi ses amis. Tout fout le camp... Y a vraiment plus de seigneur !

* soupir *

Allez-y Messire, il n'est point dit que les hommes d'église ne puissent pas participer, aussi, vous pouvez rejoindre de secrétaire de mon seigneur là-bas, il prendra en note votre inscription et vous expliquera la suite des opérations... Cela dit, le cas-échéant, pourrez-vous prendre les armes pour défendre votre terre ?

Orkaange7876

[Tou bi or notte tou bi classe.. Zatte ize ze quouéchtion...]

Au moment ou Ork vérifiant tout d'abord que la bouteille était bien bouchée, l'empoignait par le goulot pour assommer le garde (comme quoi il faut toujours avoir une bouteille sur soi hein? Non seulement on évite la déshydratation, mais en plus ça sert à tout..), Mahaut prit la parole et sermonna l'abru.. euh le planton qui sembla se radoucir à l'évocation de son titre .. Elle ne put s'empécher de rajouter, histoire d'enfoncer le clou

Eh ouais Présidente moi.. ça t'en bouche un coin hein?? T'fais moins le malin hihihihihi.. mon brave... Spas de notre faute si on est faite pour être noble...

C'est à ce moment que Lou décida de pointer le bout de son nez... qu'elle avait fort joli ma fois..Enfin une question de point de vue hein?? , les admonestant en les invitant à plus de retenue, et la blonde repartit à l'attaque..

Peste palsambleu, gente dame, mais vous avez perdu la raison?? N'entrez pas ici, le spectacle n'est pas pour une gente damoiselle aussi prude que vous.. Vous savez ce que l'on dit de ce qui se passe icelieu... non?? mais laissez moi donc vous en faire un résumé succinct.. Asseyez vous donc sur votre fier palefroi, oui oui la carne là, parait que c'est comme ça qui disent les culs dorés ahem... pardon sinon vous risqueriez de tomber à la renverse devant tant de turpitude...Figurez vous que le vicomte a une dent contre les femmes.. Celles qui entrent il les bouffe.. Enfin il en fait son rot du midi quoi..Nous on est chargées par les services secrets du royaume d'enquéter sur le sujet.. la disparition de plusieurs vierges effarouchées dans le secteur.. Pour ça les bouteilles..On va le distraire voir le souler pour enquéter tranquille.. Mais c'est trop dangereux pour toi.. fais nous confiance on te donnera les résultats; hein Mahaut c'est vrai?? *se rappelle tout à coup que le cheval de Lou est un peu vif et fait signe à mahaut d'aller faire sa plus belle grimace en hurlant devant le cheval* allez au revoir hein?? On a besoin de tranquilité pour mener notre mission à bien...

C'est alors que le demeuré qui servait de garde les invita à entrer

essayez de faire preuve de retenue et de sobriété hein ???

Ork le regarda d'un air choqué, la main devant la bouche en cul de poule

Mais fi donc messire.; Vous me la baillez belle.. Comment en nous voyant ne peut on pas penser que nous sommes des modéles de retenue, de grâce et de sobriété..djà on est les plus classes du royaume.. hihihi pardon déjà notre aura nous précède...
MAHAUUUT RAMENE TA FRAISE ON FONCE... A la revoyure hein??

Elles remontèrent dans leur carosse rose, s'envoyant une ou deux rasades pour se donner du courage, et firent avancer Marguerite dans le parc du châteu. Elles arrivèrent enfin devant la batisse, sautèrent sans se viander de la charrette, et se plantèrent devant l'entrée.

Youhouuu.. on est lààààà...m'sieur le secrétaire.. Hihihihihi.. la grâce et la beauté vous saluent... Les gagnantes sont arrivéeeeuh...
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.

Don32

Don avait reçu la missive du Vicomte de Biron. La bienséance lui faisait devoir de réponse, l'amitié celui de se présenter.
Il se présenta donc à l'huis du castel de Biron. Un léger attroupement se voyait et une agitation vocale s'entendit. Les pas tranquilles de son cheval l'amenaient plus près et il reconnut Orkaange et Mahaut. Point de longue réflexion pour comprendre... Il était amusé plutôt, surtout lorsqu'Orkaange se mit en tête de renvoyer à grand renfort de remonte les Castillonais qui venaient là et qui seraient de notables candidats, si son souvenir d'eux était bon.
Laissant faire et en profitant pour abreuver sa monture à la fontaine, Don se gardait d'approcher, redoutables étaient les serres des damoiselles. Irrésistible parfois leur humour, amicalement moqueuses leur manières.
Mais ce jour, Don n'avait pas envie! Préoccupé par ailleurs il se devait de garder concentration et retenue.
Les aspirants vassaux entraient, soncheval était désaltéré, Don fitle reste du chemin pour se présenter à l'huissier du castel. Pied à terre, rênes données à un valet, il se présente, fontes et écu à l'épaule...

Bonjour messire huissier. Don, citoyen de Bergerac. Je me présente à l'apanage de Monpazier. Veuillez m'introduire auprès de votre maître!
Auparavant, indiquez-moi un endroit où je puis effacer les traces du voyage je vous prie.
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--Sarladais

Effort de concentration du garde... si si ça lui arrivait parfois !

Ah oui, messire Don de Bergerac. J'ai entendu parler de vous, mon maître sera bien content de vous voir icelieu.
Il ne vous recevra pas directement pour éviter de faire "jaser" les autres concurrents mais le coeur y est. Vous trouverez à droite de la chapelle des appartements de voyageur qui sont actuellement libres pour vous "remettre en état".
Ensuite, il vous faudra vous rendre auprès du secrétaire pour l'inscription en bonne et due forme. Il vous expliquera tout...
Heu... si encore une chose, méfiez-vous du carosse-là, ces donzelles toutes députés qu'elles sont m'ont l'air passablement dangereuses et de surcroit prêtes à tout pour intégrer la noblesse !

--Pere_sifflard

Le clerc afficha un air entendu au garde.

Nt, nt, nt ce sont là des foutaises... Comme ces zens qui croient encore que les clercs font vœu de sasteté...
Ze vous dit moi! Quiconque voulant tousser à mon seigneur devra d'abord tâter ma tr... enfin ze veux dire... tâter de ma trique!
Bon... alors ze pénètre par là n'es-ce pas? Ze ne voudrais pas me tromper de trou... enfin d'entrée... c'est très malpoli...

C'est avec un sourire indéfinissable qu'il avança le long du couloir jusqu'au groupe de personnes attendant également pour soumettre leur vassalité.

Eeeeeeeeeeeeeeh! Mais ze vous connais vous! Vous êtes l'alcoolique qui traînez avec choubinet! Et vous, on s'est croisés à la tournée comtale! D'ailleurs, z'attends touzours que vous mettiez en application votre chanson... heum...

Don32

Son arrivée annoncée et les premières explications données, Don regardait, tout en écoutant le garde, au delà de la barbacane.

Merci à vous.
Je n'aurais osé demander une entrevue privée. Cela aurait été en effet fâcheux...
Je gage que le secrétaire auprès duquel s'inscrire est la personne assise sous les colonnes du grand escalier?

Question oiseuse, un rassemblement y était en cours...
A la recommandation de prudence quant aux " Gentes Damoiselles", Don répondit souriant
Oui je vous suis gré de vos recommandations. Je connais ces dames. Mais étant en la place, seul Messire le Vicomte ou son sénéchal ont droit de m'en évincer je pense? Je tâcherai néanmoins d'être vigilant à quelque chausse-trappe perfidement tendue...
"A droite de la chapelle" les appartements de voyageur avait-il dit. Facile à reconnaître, la chapelle élevait ses contre-forts et vitraux près la cour d'honneur, à droite donc, une tour. Il dirigea ses pas en cette direction... Passant à proximité de l'écritoire du secrétaire, il intégra la file, attendant son inscription. Profitant d'un échange entre un clerc d'allure bizarre et les joyeuses commères, il se mit juste derrière les Castillonais. Les saluant...
Dame Louanne, messire Ludo! bonjour à vous. Il me fait plaisir et honneur, si ma candidature est retenue, d'avoir à vous "affronter" votre présence icelieu me fait présager de belles joutes!
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Ludodebordeaux

ludo écouta amusé Orkaange tenté de le dissuader de postuler au titre proposé par le Vicomte.

Malgré l'étrange accueil qu'il subissait Ludo salua Orkaange et Mahaut

Il se dit que cela commencait bien en tentant de résister alors qu'elle le poussait vers son cheval.

Sur ces entrefaites Dame Louanne à sa grande surprise se présenta aux portes du castel et Orkaange le laissant enfin repris son manège avec Lou.

Bonjour Lou je vois effectivement que nous avons eu la même idée

Enfin débarrassé de l'ex présidente de l'assemblée populaire il pu entrer et confier sa monture a un palefrenier qui se présentait à lui.

A peine avait il lâché les rennes de l'animal que se présentaient deux nouveaux arrivants : un étrange curé qu'il lui semblait avoir déjà aperçu et Don qu'il avait rencontré à Bergerac alors qu'il occupait encore la fonction de maire.

Ce dernier se dirigea vers lui et le salua ce à quoi Ludo se fit un plaisir de répondre.

Bien le bonjour messire Don , ravi également de vous voir icelieux. Il est fort plaisant de se trouver en si agréable compagnie.
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Louanne1000

Louanne s'était présentée au secretaire avait déclinée son nom prénom ainsi que sa ville en vu de son inscription elle avait profitée d une acalmie pour s éclipser discrétement afin de faire quelques ablutions au cabinet privé mit à leur disposition afin de se présenter dignement apres ce petit voyage qui avait mit à mal sa tenue

En revenant vers Ludo elle vit deux nouveaux arrivants se presenter un éclesiastique qui lui disait quelque chose !et messire Don qu elle connaissait
Elle saluat de la tête le premier et vint vers Don lui présenter ses respects

Bien le bonjour à vous Messire Don c est un réel plaisir effectivement que de vous voir ici même je croies que nous allons prendre bien du plaisir à défaut de gagner si nous sommes sélectionnés bien sur j aime les joutes verbales et comme je n'ais pas encore eu cet honneur avec vous le plaisir n'en sera que décuplé
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pnj

Le secrétaire inscrit donc la Dame Louanne, duement recensée comme habitante de Castillon, donc du Comté, ce qui était la première des conditions. Il lui indiqua ensuite les quartiers réservés au voyageur qui se trouvait près de la chapelle à proximité immédiate de l'entrée du Château.
Enfin il lui précisa qu'elle devrait être présente ici même dans la cour au soleil couchant, le Vicomte viendrait alors leur expliquer le déroulement de la première épreuve.

Don32

L'accueil de Ludo et Louanne promettait de beaux moments.

Certes ce sera, quelque soit le résultat, un plaisir.
La file avançait, Ludo se faisait enregister, le secrétaire notait et indiquait...
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Ludodebordeaux

Ludo ayant laissé par galanterie Louanne s'inscrire la première auprès du secrétaire du Vicomte de Biron il attendit que ceci soit fait pour s'avancer à son tour.

Il déclina son nom et sa ville de résidence afin que ce dernier prenne note de sa participation à l'attribution de la terre Monpazier.

Puis se dirigea vers les quartiers réservés aux visiteurs afin de se détendre un peu et d'etre présentable pour la rencontre avec le Vicomte.

La soirée promettait d'être fort plaisante.
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Don32

Son tour venu, Don déclina son identité auprès du secrétaire afin que sa candidature soit dûment enregistrée...

Bonjour messire, je suis Don résident de Bergerac.

Une fois ces formalités faites il prit le chemin de l'hostellerie du castel. ablutions sont nécessaires pour au moins être présentable. En tout cas la soirée promettait d'être plaisante. Et rencontrer le Vicomte sera un grand moment...
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Mahaut_bozier

[Grâce, beauté, et bonnets D]

Elle regardait en l’air, attendant qu’on leur ouvre. Dans sa tête, une voix féminine résonnait. Aujourd’hui, grâce à la présence de l’anticyclone qui remonte des côtes espagnoles, le PA bénéficiera d’une journée ensoleillée, malgré quelques passages nuageux en fin de journée. Les températures seront bonnes, dans les normales de saison. En soirée, quelques ondées peuvent survenir sur le nord, permettant ainsi de rafraîchir tout le monde. Demain, nous fêterons les Marcelin, et comme on dit ici "Si tu veux te faire le Marcelin, tu peux toujours faire le tapin !" Bonne soirée à tous !

Y’avait pas à dire, le cognac qu’elles avaient trouvé était vraiment de bonne qualité. Elle entendait souvent des voix dans sa tête mais elle n’avait jamais eu droit à des prévisions météorologiques. D’un autre côté, elle se doutait bien que c’était n’importe quoi et qu’il allait pleuvoir, comme d’hab, mais quand même, ça lui plaisait bien.

Le temps de réaliser tout ça et plein bon, plein, j’exagère hein mais c’est toujours bien, l’emphase, plein de gens étaient venus se présenter pour obtenir le blason. Elle fronça les sourcils. Lou, Ludo, Sifflard, Donito. Tiens, Sifflard sans Lotx ? Etrange. Elle salua tout le monde avec un éventail qu’elle s’était confectionné en cousant maladroitement un parchemin usé autour de deux bâtons. Dessus, elle avait noté ses pense-bêtes pour le concours.

Hihihihihi
Fi donc !
Oh, mon éventail ! Il fait une chaleur dé-men-tieeeelle, non ?
Maraud, Faquin, vil flagorneur
Juste ciel !
Barooooon, vous êtes fouuuu !
Je tiens à remercier Ben pour sa clairvoyance, qui, en nous choisissant pour princesses du Royaume de France, permettra au peuple de découvrir la grâce et l’intelligence réunies.

Penser à choper un truc qui se revend bien

Elle avait aussi opté pour le décolleté. Après tout, l’été arrivait et comme disait Makrel « quand le cerveau du haut suffit pas, utilise ceux d’en d’ssous ». C’est donc en tirant sur son décolleté qu’elle fit coucou à Lou qui tentait de parler grâce et tenue à l’une des inventrices du concept.

Oh bonjour Lou ! Fi donc, comme tu parles avec application ! *hihihihi* De la tenue ? Oh mais ma chèèèèèère, de la tenue on en a ! Plusieurs même ! C’est même notre activité commune. Non, pas la boisson. Non, pas le débitage d'insanités. La création vestimentaire, voilà. Figure-toi qu’on a un véritable don dans le domaine de la créativité.

Sifflard ! Youhou !!
Elle agita ses mains comme si elles étaient faites en cristal et qu’elle craignait de les briser.
Comment va Choubinet ? Vous veillez sur lui n’est-ce pas ? *hihihihi* Vous souhaitez rencontrer Ben ? Oh mais il faut que je vous dise ! Elle prit un ton de conspirateur. Je crains que le fief ne soit déjà accordé. Ben nous disait il y a peu qu’il souhaitait nous anoblir, Orka et moi, mais qu’il devait pour cela faire semblant de faire un concours. Vous comprenez, j’en suis sûre, comme c’est délicat pour nous de refuser. Alors on joue le jeu. On a essayé de le faire comprendre à vos concitoyens, là, mais rien n’y fait. Fi donc, juste ciel, *hihihihi*

Mouais, efficacité moyenne. Mais ça l'entrainait pour les épreuves futures. Elle maîtrisait le "phrasé noble". Et elle avait gardé le petit doigt en l'air. Même que ça finissait par faire mal, bordel. Vivement que le combat débute. Elle avait expérimenté le "jeté d'éventail sur lobe temporal" et c'était prometteur, vraiment.

Mais où est donc ce petit être insignifiant, là ? Celui qui note nos noms… Vous dites ? Le secrétaire. Oui, sans doute. Bref. Ohé, mon brave ! Notez je vous prie : Dame Orkaange et Dame Mahaut sont arrivées et prêtes pour la cérémonie. On peut se passer de l’épreuve concours, non ? C’est si banal… tsss.

--Sarladais

Le secrétaire enregistra ensuite la candidature du sieur LudodeBordeaux puis celle du sieur Don.

Enfin, il prit quelque peu la mouche lorque les deux dames bizarement fagotées l'appelèrent mon brave. En y regardant de plus près, le décolleté de la Dame dénommée Mahaut était tout simplement bouleversant pour un jeune homme de bonne famille tel que lui.
Elle avait une façon de "tout" ramener vers l'avant...
Sa promise, Marguerite était une vrai planche à pain mais à vrai dire, il n'était pas insensible aux formes. Se rendant compte qu'un filet de bave coulait le long de sa bouche, il se reprit et demanda maladroitement :

Comment s'effeuille... heu... s'écrit votre nom, heu...Madame ?

Ne pas regarder, prendre un air détaché... regardez ses yeux... surtout !!!

Mahaut_bozier

Ah, enfin, un peu d'attention ! Le jeune la regardait, bafouillant un peu. Il avait un joli teint frais. Un peu rouge. Un peu blanc aussi. Et un regard fuyant. Si, si, fuyant. C'est bien simple, les yeux avaient regardé partout où ils pouvaient.
Son menton tremblait aussi. Oh et ses mains se crispaient sur sa plume ! Il était peut-être souffrant ? Ce sont des choses qui arrivent quand on est sobre.

Elle le regarda de plus près. Oh mais le pauvre homme bavait !! Il réussit néanmoins à balbutier :

Comment s'effeuille... heu... s'écrit votre nom, heu...Madame ?

Mademoiselle ! Je suis célibataire vous savez ! Aussi fou que cela puisse paraître, je sais. Hihihihi. Alors ça s'écrit "Mao Bozié" M, A, O... Attendez je vais vous l'écrire.

Se collant près du jeune homme pour lui prendre sa plume, elle vit qu'il allait éclater. Une crise ! Il faisait une crise où on gesticule dans tous les sens et où on avale sa langue. Il fallait réagir, vite !

Elle farfouilla entre ses seins pour en sortir un petit mouchoir de dentelle.

Viiiite, à l'aiiiide ! Tenez, mordez ça ! Il se sent mal, à l'aiiiide ! Pauvre homme !

Prenant la tête de l'homme, elle la posa sur sa poitrine, histoire de le maintenir pendant sa crise.

Allez, respirez ! Inspirez ! Expirez ! Inspirez ! Ça va aller ! Il reprend des couleurs. HIPS HIPS HIPS !!

Orkaange7876

Ben le secrétaire s'occupait de tout le monde sauf d'elles hein? C'était une hoonte.. Un scandale.. Ou était ce pour leur faire comprendre que le titre était déjà à elles?? Va savoir Charles.. C'est à ce moment là que le prêtre lubrique confesseur de choubi débarqua, l'entreprenant avec son enthousiasme habituel. Pendant que Mahaut faisait valoir leurs droits, ork s'entreprit à essayer de se débarasser de celui là aussi.. Ca avait pas très bien marché avec Lou et Ludo, mais ça coutait rien de tenter avec lui

Oh diantre messire le moine.. Mais que me chantez vous là?? Une chanson?? Je ne me souviens plus.. j'ai descendu dans mon jardin peut être?? Vous vouliez du romarin?? Ah oui je comprends, c'est pour Marguerite.. Elle est dehors et sera ravie du présent savez vous?? Elle se languit depuis qu'elle vous a rencontré ma pauvre vache.. Du coup en lieu et place de lait, elle nous fait directement du fromage.. courez vite la rejoindre vous ferez une heureuse..

c'est à ce moment là qu'elle entendit dans le lointain (enfin pas si lointain hein?? mais c'est plus joli comme ça.. on entend toujours dans le lointain, c'est un fait établi)

HIPS HIPS HIPS !!

Prise d'un réflexe bien humain, la blonde hurla un HOURRRRAAAAAA sonore et leva instantanément les bras pour lancer une hola avec tous ses petits camarades,collant malencontreusement un pain magistral sur le nez de Sifflard au passage, qui s'écroula immédiatement. Toute à sa hola, la blonde ne remarqua pas grand chose.. Si ce n'est que les autres ne suivaient pas

ben alors Donito.. Lou .. Ludo.. Une hola pour messire Ben... quoi?? spasse quoi? ah le moine? ben il fait une sieste avant les épreuves je pense..

C'est alors qu'elle remarqua la tentative de sauvetage de Mahaut et en bonne fille qu'elle était, se précipita à la rescousse

Naaaan mahaut pas comme ça.. Faut lui sortir la langue.. Attend on l'allonge là voilaaaa.. comme ça.. Pis maintenant tu lui ouvres la bouche.. Oui vala comme ça.; tu tiens bien hein?? Moi je vais essayer de sortir la langue, mais faudrait pas qu'il me morde non plus

Ce disant, elle agitait son décolleté pigeonnant grâce aux miracles des tisserands de la baleine rose juste sous les yeux exorbités du pauvre secrétaire, allongé par terre et maintenu la bouche ouverte par les mains expertes de Mahaut
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.

--Pere_sifflard

Sifflard leva la tête péniblement. C'est que le décolleté de Mahaut avait quelque chose de... fascinant. Oh bien sûr Sifflard n'était pas du genre à se laisser influencer par ce genre de détail mais tout de même... en tant que représentant de la gent masculine ne croisant que peu de représentantes de la gent féminine...

Hein? Euh... pardon? Ah choubinet? Ben ça vous savez... ze ne sais pas par qui il se fait... enfin ze veux dire avec qui il est en ce moment... il n'est presque zamais à la maison... Alors ze suis oblizé de travailler à la bousserie pour lui... enfin oblizé... ze ne lui dis pas en fait, forcément vous le connaissez. Mais bon, ça ne lui cause pas de tort puisque ze revends tout à la mairie qui envoie mes lots au sâteau.

Il eût un sourire mauvais.

Les conseillers là bas manzent de ma sarcuterie tous les zours... C'est ma petite venzeance à moi ça...

Il se retourna ensuite vers la blonde.

Ah ze m'escuse de vous demander pardon mais ça n'était pas mais alors pas du tout ça! Votre sanson parlait d'une petite Huguette qui faisait tout un tas de soses très... intéressantes avec ses doigts. Heum... elle avait l'air fort habile... et z'aurais voulu connaître la finalité de cette histoire... si cela se termine avec ou sans... euh... effluves...
Quant à votre vasse...

Réfléchissant.

...ze pourrais éventuellement vous donner un coup de main si un zour vous avez besoin que quelqu'un lui fasse la traîte... ou autre sose...

C'est précisément à cet instant que la blonde amorça une holà en lui mettant un grand coup dans le nez. Encaissant le choc, le clerc tomba à la renverse dans une position assez spéciale puisque l'une de ses jambes se tordait avec un angle impressionnant.

Oooooooooooooh z'ai mal z'ai mal! Ze souffre aidez moiiiiiiiii....
Ze vois des petits zoiseaux! Tiens celui-là ressemble à celui de choubinet...

Don32

Alors qu'il était proche d'entrer en l'hostellerie du castel, Don entendit Orkaange qui demandait de participer à une acclamation pour Ben... Mahaut, elle, prodiguait des soins au secrétaire rouge cramoisi et écrasé sur l'opulent giron de cette dernière. Sur ces entrefaits, le clerc reçut un horion en pleine figure et tomba à la renverse. S'en suivirent des cris et geignements

Citation:

Oooooooooooooh z'ai mal z'ai mal! Ze souffre aidez moiiiiiiiii....
Ze vois des petits zoiseaux!

.
Bon on ne va quand même pas laisser un clerc en souffrance! Il pose fontes et bouclier pour se diriger vers l'agonisant... Déjà 2 gardes du Vicomte sont là et s'affairent autour du secrétaire, qui lui succombe sous les deux candidates. Il faut dire qu'il ya de quoi manquer d'air lorsque on vous étouffe à grand renfort de poumons. Le clerc se contorsionne toujours... Un autre garde arrive sur lui, un seau d'eau en main.
La situation ne demandant pas d'aide supplémentaire, Don s'arrête et regarde la suite des évènements. Qui les gardes vont-ils saisir? Ork et Mahaut, ou bien "sauver" le secrétaire? Le seau servira-t-il à humecter le clerc ou bien à le noyer? Adossé à une colonne de la galerie, Don attend. Oui le concours sera animé...
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Brise

Brise passe par là pour voir de quoi il en retourne.
"Trop de copinage" était en effet exactement ce qu'elle pensait. Certains qualifient même l'anoblissement comme une simple formalité. Vu le nombre de nobles qui ne méritent pas le titre, aux yeux de la députée, il avait perdu beaucoup de son sens.
Pourtant, c'est pour pas moins de cinq autres raisons que Brise décide de ne pas se présenter.

La députée salue poliment les bergeracois, Orkaange, Ludo et Louanne puis va s'installer dans un coin pour suivre la suite des événements et soutenir ses amis.
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~ Le vrai courage ne se laisse jamais abattre ~

Orkaange7876

[Un deux trois on le soulève.. palettes internes on charge à 300... NFS chimie iono...]

Bon ça se peuplait.. Et pas un pour les aider à réanimer le secrétaire ou le moine qui gisait sur le sol.. pffff.. et tout le monde qui regardait.. nan mais être noble c'était porter secours à son prochain hein?? Ni une ni deux la blonde lâcha la mâchoire du jeune homme qui suffoquaitet s'empara de la bouteille de mirabelle qui trainait; Elle rouvrit grand la gueule du pauvre secrétaire, qui passait par de bien belles couleurs et lui entonna direct le goulot, le fixant bien avec de la ficelle.. Rien de tel pour une réanimation d'urgence.
Les gardes ne bougeant toujours pas, elle arracha ensuite le seau d'eau glacée des mains de l'abruti qui faisait la carpe devant elle et se dirigea vers Sifflard.

Donnez moi ça vous... et arrétez de bailler aux corneilles mon bon, vous risquez d'avaler les mouches, et ça va encore faire un drame tsss

SPLAAATCCHHHHH.. Bon d'accord elle avait un peu éclaboussé la tenue de Lou qui venait de se changer mais baste.. la boue ça fait joli hein?? Un tit air exotique façon panthère c'était original.. bon.. d'accord moins sympa les cheveux trempés mais être noble c'était un état d'esprit hein?? Pas s'arréter sur des détails mesquins non plus.
Le seau d'eau envoyé,la blonde s'agenouilla auprès du moine pour lui coller quelques baffes en rythme comme elle avait appris aux cours de réanimation à la caserne..

UN DEUX TROIS SCHPLAAAAFF.. INSPIREEEZ.. UN DEUX TROIS... SCHPLAAAAFF .. EXPIREEEZ... ah ayé il revient à lui

Et Ork prudemment fit une volte face pour éviter les mains baladeuses de Sifflard..
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.

--Pere_sifflard

[La gadoue, la gadoue, la gadoue... ouh la gadoue, la gadoue!]

SPLAAATCCHHHHH!

Le clerc s'éveilla en sursaut.

Qu'es-ce que... mais... mais... qu'es-ce que vous m'avez mis là? Mais c'est... mais c'est de la fiente?!

Complètement, sonné, de la boue plein le yeux il chercha à tâtons un support pour l'aider à se relever. C'est finalement sur Brise que ses mains baladeuses trouvèrent un appui relativement stable lui permettant de se relever.

Aaaaaaaah! Z'ai mal... z'ai maaaaaaaaaaaaaaal! Z'ai mal aux fesses comme si z'avais passé la nuit avec l'arsévêque de Bordeaux... et ma zambe... aaaaaaaah ma zambe! Ze vais encore avoir la béq... enfin ze veux dire... marser avec des béquilles... Heureusement que cet affreux pupitre était là pour m'aider à me relever...
Et ze vais pouvoir m'essuyer un peu les yeux dans cette immonde nappe démodée.

Ce disant, il s'appuya la tête contre la poitrine de Brise afin de s'essuyer dans la "nappe"... ou plutôt la robe de la jeune femme.

Oooooh, il est bien agréable ce meuble, il est tout mou.

Il ouvrit les yeux et marqua un mouvement de recul devant sa vue plongeante.

Aaaaaaaaaaaah! Oh ben... ze crois que ça c'est tout dur par contre...

Don32

Bon... Quelques baffes n'allaient certainement pas tarder... Don ne s'attarda pas plus longtemps, il reprit ses biens et s'en alla se rendre présentable. En passant il salua de loin Brise qui ne faisait pas mine de se présenter au concours mais l'affichait plutôt grise aux manières du clerc. Oui... Des baffes n'allaient pas tarder à pleuvoir m'est avis!
Si au moins un peu de sérieux pouvait en être le résultat... Mais bon faut pas rêver non plus hein! Entrant dans le bâtiment Don rigolait...
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Brise

Par réflexe, Brise lève la main pour gifler le maladroit aux forts mauvaises manières et, au dernier instant, se ravise de justesse. Elle chasse promptement les mains baladeuses du père Sifflard et l'attrape sans ménagement par le col pour le remettre debout... et cela sans la moindre difficulté.
En effet, le père Sifflard était léger comme une plume et Brise plutôt musclée suite à son entrainement intensif au combat avec Fobia et même, brièvement, avec un grand maître.
La députée lui dit sans agressivité mais avec fermeté :

Mon père, je vous serai gré d'aller vous décrotter ailleurs que sur ma jupe sinon je pourrai être tentée de vérifier, par un beau lancer, si la foi des hommes d'église leur donnent des ailes.

Brise soupire et tend son bâton au père Sifflard.

Prenez ce bâton de marche en attendant de faire soigner cette jambe qui vous fait trébucher.

Brise lance un regard de défi au père Sifflard pour qu'il évite de heurter malencontreusement de nouveau sa poitrine puis aperçoit Don. Elle le salue d'un signe de la tête et lui sourit pour l'encourager.
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~ Le vrai courage ne se laisse jamais abattre ~

Ludodebordeaux

Un valet avait conduit Ludo jusqu'à ses quartiers ou il fit quelques ablutions et revêtit une tenue plus appropriée à la réception du soir avec le Vicomte que celle couverte de poussière qu'il portait pour le voyage.

Son attention fut attiré par les bruits dans la cour et il se dirigea vers la fenêtre afin d'observer ce qui se passait.

La situation était des plus confuses Orka faisait boire de force le secrétaire puis se mit a gifler le curée allongé par terre.
Celui ci tentant de se relever faillit a nouveau se faire baffer par Brise cette fois qui venait sans doute d'arriver le tout sous le regard de Don qui se tenait prudemment à l'écart.

On était bien loin des bonnes manières que l'on put attendre de la part d'un futur noble , Ludo espérait qu'avec la présence du Vicomte les choses reprendraient un peu de leur sérieux car le choix du futur seigneur de Monpazier commençait à tourner au cirque.
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Benduguesclin

BenDuguesclin épiait à la fenetre de la tour principale où étaient situés ses appartements.

Et bien, il s'en souviendrait le petit Martin de ces inscriptions !!!

Estimant que la comédie avait assez duré, il avait lui-même en voyant ce spectacle difficilement retenu un rire, le Vicomte ouvrit la fenêtre à la volée.

Quel est ce vacarme !!!
Martin, elles sont finies tes pitreries oui ! Reprend ta place à ton bureau !

Dame Mahaut, je ne vous connaissais que de réputation mais visiblement celle-ci est encore inférieure à la réalité... Je vous remercie de rester à distance de ce jeune homme que vous semblez fortement impressionner.

Bienvenu à tous !

Je suis heureux qu'une franche rigolade ait précédée ces inscriptions.
Pourtant, il va falloir retrouver sérieux et dignité pour affronter les épreuves qui désigneront le seigneur de Monpazier.
Je suis ici seul juge et je n'hésiterai pas à écarter celui ou celle d'entre-vous que je jugerai indigne de poursuivre l'aventure.
J'ai besoin d'un vassal dévoué. Les habitants de Monpazier ont besoin d'un seigneur juste et d'une épée pour les défendre !
Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au coucher du soleil. (6 juillet à minuit IRL)
Dès ce délais écoulé, je viendrai vous présenter la première épreuve.
Bonne chance à tous !

Il referma vivement la porte.

Martin, le jeune secrétaire revenu à lui, rouge de honte et de confusion reprit sa place tout en essayer de réjauster son pourpoint mis à mal durant la chute.
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Mahaut_bozier

Heureusement qu'elles s'y connaissaient en sauvetage. Récemment, elles avaient testé les tenues de bain rouge vif, plutôt courtes, destinées au sauvetage d'êtres en détresse le long de la Dordogne. Il suffisait de les enfiler, de courir en laissant les cheveux flotter au vent et en général, le noyé revenait à la vie de suite.

Pour l'instant, le jeune homme revenait à lui, interpellé par le seigneur. Seigneur qui interpella même la cruche depuis sa fenêtre.

Ohééé, Beninouuuu ! Ahem... Pardon, l'émotion ! Ohé, maître Du Guesclin ! Que vous êtes euh joli ! que vous me semblez beau ! Hein Orka qu'il est beau le messire ! Tu préfères les bruns ? Ben il est euh... Faut le voir de près quoi... attends, il parle.

Elle écouta le reste du discours. Et là, ce fut plus fort qu'elle. Retrouver sérieux et dignité ? Parce qu'elles ne l'étaient pas, peut-être ? Indigne de poursuivre l'aventure ? NAN MAIS OH !

Faudrait voir à pas abuser, là ! On prend sur notre temps personnel ! On sauve votre secrétaire ! On euh... On anime votre propriété ! On visite vos caves ! Ah non, pas encore fait, ça... [size=20] et on n'est pas sérieuses ?? C'EST UN SCANDALE !! ORKA ! Fais les valises, on s'en va !

Rouge de colère devant tant d'irrespect, elle fit volte face et se retrouva face au jeune secrétaire qui tentait de rentrer.

Adieu mon ami. Vous ferez attention à vous. Nous, on est trop nobles pour faire un vulgaire concours. On est princesses hein, vous comprenez. Adieu monde cruel !!! C'est par où les caves ?

Bras dessus, bras dessous, les deux ivrognes prirent le chemin du retour. En prenant des détours.

hrp : Désolée(s), pour raisons RP et HRP, on ne peut pas participer. On aurait bien voulu mais bon, c'est comme ça. On file avec panache. Faites nous du beau rp ! ^^

Louanne1000

Louanne était depuis un bon moment installée sour un chêne à l ombre des rayons ardents du soleil à regarder avec un oeil amusé les tribulations de dame Mahaut et Ork ainsi que le secrétaire qui visiblement ne sent sortait point et ce pauvre représentant du clergé qui a finit par voir de plus pres les paquerettes au ras du sol à beugler comme un gorret que l on mène au boucher du coin
Elle baissa son regard sur sa houpelande qui etait constellée de taches dans le bas fronca légèrement les soucils quand elle entendit sa seigneurie s esclamer du haut de sa fenêtre

Quel est ce vacarme !!!
Martin, elles sont finies tes pitreries oui ! Reprend ta place à ton bureau!

Dame Mahaut, je ne vous connaissais que de réputation mais visiblement celle-ci est encore inférieure à la réalité... Je vous remercie de rester à distance de ce jeune homme que vous semblez fortement impressionner.

Elle sourit à cet ennoncé mais moins quand elle entendit la reponse

Faudrait voir à pas abuser, là ! On prend sur notre temps personnel ! On sauve votre secrétaire ! On euh... On anime votre propriété ! On visite vos caves ! Ah non, pas encore fait, ça... et on n'est pas sérieuses ?? C'EST UN SCANDALE !! ORKA ! Fais les valises, on s'en va !

Elle voulut se relever pour les interpeller mais n'eu qu à peine le temps de voir l équipage tout de roses empanaché plumes au vent et chants grivois de mise qu il s éloignait déjas à grand renforts de coups de fouettes cochet !!

Elle se retourna sur Ludo et Don d un air surprise

Ben que c est il passé !!moi qui me fesait une joie d envisager un concours haut en couleurs cette réaction me laisse pantoise vous y avez comprit quelque chose vous?
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Ludodebordeaux

Ludo s'étant rafraichit et changé quitta le quartier des invités et redescendit dans la cour quand il entendit le Vicomte de Biron qui depuis ses appartements faisait remontrance aux invitées quelque peu dissipées .

Citation:

il va falloir retrouver sérieux et dignité pour affronter les épreuves qui désigneront le seigneur de Monpazier.
Je suis ici seul juge et je n'hésiterai pas à écarter celui ou celle d'entre-vous que je jugerai indigne de poursuivre l'aventure.
J'ai besoin d'un vassal dévoué. Les habitants de Monpazier ont besoin d'un seigneur juste et d'une épée pour les défendre !

Il y avait un moment pour tout dans la vie et là la situation exigait sérieux et bienséance.

Il s'approcha du chêne ou Louanne observait la situation visiblement amusé quand il entendit avec surprise la réponse de Mahaut et la vit quitter le château avec Orka.

Sur c'est fait Lou l'interpella

Citation:

Ben que c est il passé !!moi qui me fesait une joie d envisager un concours haut en couleurs cette réaction me laisse pantoise vous y avez comprit quelque chose vous?

Je n'en ai pas la moindre idée ma chère apparement ces dames ont pris la mouche aux propos de messire Benduguesclin et effectivement c'est fort regrettable le concours aurait était fort animé.
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Benduguesclin

Le Vicomte poussa la lourde porte et arriva à la tombée de la nuit dans la cours principale du château.

Bonjour à tous de plus près.

Durant ce "coucours" très spécial, vous serez mes hôtes. N'hésitez-pas à demander à mon secrétaire ce dont vous avez besoin. Si vous désirez rester dormir à Biron, les appartements des visiteurs sont prêts et à votre disposition. Je compte sur vous également pour partager mon dîner ce soir.

La première épreuve consistera en une présentation exhaustive de votre vie, votre parcours et des occasions que vous avez eu de servir la population. Vous vous présenterez un à un un à moi et vous plierez à cet excercice difficile : parler de soi.
Oubliez votre modestie mais ne tombez pas non plus dans l'emphase : je veux tout savoir du futur "Monpazier".
Dans une deuxième partie de votre présentation, vous me soumettrez vos motivations pour devenir seigneur de Monpazier.

Quelqu'un a-til une question ?

Le Vicomte scruta l'assemblée en quête d'un regard interrogateur.
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--Pere_sifflard

Le vicomte arriva, Sifflard lui lança un regard empli d'envie. Celui-là serait parfait! Il avait une bonne tête et méritait assurément d'avoir le clerc pour vassal.
Et ce dernier ferait tout pour y arriver. A commencer par lécher les bottes

Heum... ou autre sose...

Haussant les sourcils entre la surprise et la jubilation.

On peut vraiment TOUT demander à votre secrétaire?

Un large et malveillant se traça sur son visage.

Dans ce cas ze lui demanderais ce soir de passer dans ma sambre... z'aurais quelques petites sozes à lui demander.
En attendant, pourrais-ze voir votre... heum... ma sambre ze vous prie? Z'aimerais me retirer pour débuter mes rappor... heum... mon rapport de tous mes sevi... mes services rendus à la population...
C'est que... en ma nature de clerc ze préfère touzours pénétrer au fond des soses voyez-vous?

Don32

Don avait juste eu le temps de rafraîchir sa mise et poser ses affaires. Par la fenêtre ouverte donnant sur la cour, il entendit la voix du Vicomte.

Citation:

Quel est ce vacarme !!!
Martin, elles sont finies tes pitreries oui ! Reprend ta place à ton bureau!

Dame Mahaut, je ne vous connaissais que de réputation mais visiblement celle-ci est encore inférieure à la réalité... Je vous remercie de rester à distance de ce jeune homme que vous semblez fortement impressionner.

Suivit aussitôt par celle "outrancièrement outrée" de Mahaut...
Il descendit en la cour pour voir ce qu'il en était. Louanne observit à l'ombre d'un chêne, Ludo à ses côtés.

Citation:

Ben que c est il passé !!moi qui me fesait une joie d envisager un concours haut en couleurs cette réaction me laisse pantoise vous y avez comprit quelque chose vous?

Ma foi dame Louanne, la réaction de Mahaut me laisse perplexe! Je crains que la Mère Makrel ne l'éduque par trop! Je suis aussi désappointé que vous, leur présence promettait quelques moments de facéties. Nous serons donc studieux et concentrés.
Sur ces échanges, l'huis du Logis seigneurial s'ouvrit, le Vicomte en sortit se dirigeant vers le centre de la cour. Les candidats vinrent vers lui, le saluèrent avec le respect de rigueur. Chacun se fendant de sa meilleure révérence...
Il annonça les modalités du concours. Offrant gîte et couvert. Ainsi donc il allait falloir "étaler" ses états de services... Rude certes, logique aussi! Un suzerain se doit d'être sûr de ses vassaux. Rien n'étant honteux ni secret, cette partie là devrait bien se dérouler. Don bâtissait déjà son exposé. Il manquait des dates pour assurer l'exhaustivité...
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Louanne1000

Apres avoir révérencé le Vicomte et écouté le déroulement des épreuves ainsi que l honneur qu il leur fesait en les conviant à partager son repas ce qui n etait pas pour déplaire à Louanne car ainsi se raconter autour d une bonne table tout en discutant leur faciliterait certainement la tache
Elle n eu pas de questions particulières à poser elle inclina la tête en signe d assentiment Ludo et Don en firent de même

Elle fut courtoisement invitée à se diriger vers une logia à double colonne qui ouvrait sur un escalier de pierres imposantes

Ils devisaient tranquillement quand ils debouchèrent sur la conciergerie

Une vaste cours les séparait de grandes portes ouvertes ils s y rendirent tranquillement pénétrèrent dans un somptueux couloir ou le secrétaire martin les attendait

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Benduguesclin

Martin tout juste remit de ses émotions les invitèrent à prendre place à la table du Banquet tout en leur soufflant que c'était à la fin du repas qu'ils se lanceraient les uns après les autres dans leur première épreuve.

"Au menu,

Truite saumonée au vin Blanc sec de pays

Coq au vin cuit au Pécharmant 1455

Foie Gras Poelé au Monbazillac 1445

Pomme de terre Sarladaise au Cèpe du Périgord

Chapon de Biron farci aux truffes (spécialité du cuisinier du Château)

Fromage Rocamadour ! "

BenDuguesclin entra à la suite de ses invités et prit place.

"Pour le moment, nous oublions ce concours. Vous êtes mes invités. Soyez à l'aise et détendus ! Vous ne serez pas jugés avant que Martin lance le top départ.
Bon appétit !!!"

Le Vicomte commença par se servir une truite entière et y croqua à belle dent sans autre forme de procès.
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Don32

Martin annonçait le menu du dîner offert par le Vicomte, il ne lésinait pas!
Le déroulement du concours se précisait encore, alors qu'il pensait devoir ennuyer les convives avec son curriculum, ce sera donc informel et plus détendu.
Il entre donc dans la salle où sera servit le dîner.
Un échanson proposait des boissons aux convives... Dans un coin une harpiste donnait à entendre des airs enjoués et discrets...
Le Vicomte s'installe et invite chacun à pendre place à sa convenance.
Don prend place, impatient de déguster les mets annoncés, dont les arômes flattaient les narines et ouvraient l'appétit.

Messire Vicomte vous nous gâtez par cet accueil!
La découverte de Biron est on ne peut plus agréable. Pour ma part, j'en avais une idée qui ici est confirmée.
levant son verre
A vous Vicomte!
A Biron!
A Monpazier!
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Ludodebordeaux

Ludo écouta avec délectation le menu annonçait par Martin , il avait toujours était un fin gourmet et le Vicomte avait fait préparer un repas des plus gouteux pour ses invités.

Il entra dans la salle à manger à la suite de Louanne et tira sa chaise afin quelle puisse s'installer aisément lui laissant la place au coté du Vicomte .

Prenant place à son tour il se servit une truite magnifique et un verre du vin blanc qu'il observa en connaisseur.

Voyant Don lever son verre il fit de même et repris ces paroles

A vous Vicomte!
A Biron!
A Monpazier!

Merci pour votre accueil messire Vicomte et pour ce magnifique repas c'est un honneur d'être ici parmi vous.

Bon appétit

puis il commença a déguster le poisson
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Benduguesclin

Le Vicomte trinqua de bon coeur avec ses hôtes !

A la votre ! A Monpazier !

S'ensuivit un repas délicieux. Les candidats semblaient toutefois faire preuve de retenue et ne dégustaient les mets qu'avec parcimonie. Sans doute voulait-il garder leur légèreté et leur acuité pour le dessert et la première épreuve.

Par Ordre alphabétique, vous vous présenterez pour la première épreuve dès que vous jugerez le moment opportun.
Qui se lance ?

Les yeux du Vicomte pétillaient de malice. Il avait le beau rôle !!!
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Louanne1000

Louanne avait prit place suite à l invitation de Ludo attendit d etre servit leva son verre de vin en direction du vicomte et reprit les paroles de Don ainsi que de Ludo
Le vicomte les saluat de retour quand elle entendit l annonce tant crainte

Par Ordre alphabétique, vous vous présenterez pour la première épreuve dès que vous jugerez le moment opportun.
Qui se lance ?

Elle déglutit avec difficulté le morceau de truite avait subitement décidée de rester collé à son palai elle posa ses couverts s empressa de boire une seconde gorgée de vin quand son regard se mit à briller de malice
elle se retourna sur Don qui était en train de faire un sort à une seconde truite quand elle lui adressa la parole en souriant

Mon cher Don je pense que votre prénom vous designe comme le premier à prendre la parole toute fois je me permettrais de vous poser quelques questions si cela peu aider à vous décrire
Quel furent vos premiers pas dans Bergerac une fois la paysannerie terminée quel à été votre parcourt vos choix?pourquoi et comment?

Elle lui sourit finement
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Benduguesclin

Le Vicomte appréciait la tournure que prenait les évênements.

Cher Don, je crois qu'à la fois le sort et cette jolie jeune femme vous ont désigné... Je vous invite à prendre la balle au bond.
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Don32

Don savourait e le repas et l'ambiance. Décontractéemais avec retenue aussi. Pour sa part, il était heureux de se trouver ici. Les mets se succédant il en oubliait le pourquoi de sa présence. Enfin pas tout à fait quand même, mais autant profiter pleinement d'une agréable compagnie. Seul nuage dans son humeur, l'absence de Missdodo sa compagne Aimée. Alors qu'il s'imaginait le plaisir décuplé si cette présence fut effective, le Vicomte lança les présentations.

Citation:

Par Ordre alphabétique, vous vous présenterez pour la première épreuve dès que vous jugerez le moment opportun.
Qui se lance ?

Par ordre alphabétique... Ahem! il semble que ce soit moi qui doive entamer donc... Louanne lui vint en aide... Elle souriait, il se sentait une boule bien plus difficile à digérer que le festin...
Boire une gorgée... Remettre se sidées en place... Sourire à Louanne ... Répondre!

Il semble, dame Louanne, qu'en effet l'alphabet fasse fi de la galanterie. Je vais donc avoir le rude exercice de m'exposer sans vous ennuyer j'espère.
Il repousse assiette et couverts...
Alors, Arrivé en Bergerac lors de ma majorité au mois de mars 1456, j'y ai découvert un village où les gens semblaient soudés. Trop parfois .
Vous me permettrez d'éluder mes premières rencontres, qui pour avoir été interrogatives, ont aussi provoqué beaucoup d'incompréhensions. Mime une personne un peu perdue et timide
Trois semaines après mon arrivée, j'acquis un champ potager car j'étais sûr de vouloir rester en ce village, où je me plaisait chaque jour davantage. Mais cultiver des légumes ne me suffisait pas. J'avais dessein de servir. Hors... Il se trouvait que la Maréchaussée recrutait. J'y avais postulé assez tôt après mon arrivée, mais il me manquait la citoyenneté.
Air dépité
Vous imaginez que dès que le Conseiller du Comte m'enregistra je retournait voir le Prévôt! Messire Petit-Pierre.
Dame Melior était Lieutenant alors et elle m'instruisit dans le métier de police. Ah... Sergent... Que de pas faits au sein du village! Des rencontres au marché, des courriers... Mais quelle formation aussi!
sourire aux bon souvenirs
Donc me voilà sergent, nous sommes en avril. Je me lie de solides amitiés au sein de Bergerac, Hathor, Spacewolfnoir, Shraphin... Tant d'autres encore...
Mon Lieutenant entre en la mairie et me délègue une partie de ses fonctions. J'y ai un aperçu de ce qu'est la charge de Maire. Mais j'y apprend plus encore ce que sont nos lois.
Bref, me voici satisfait de mon sort. Content de servir mon village et le Comté. Pas assez cependant, aussi j'entrais à la Garde Territoriale de Bergerac.
Ensuite tout s'est déroulé plus vite que je ne l'escomptais au départ. Notre Maire quitta Bergerac pour s'installer en Périgueux. La lieutenance était vacante et m'échut. Un mois plus tard Melior était Comtesse du Périgord-Angoumois...
Elle me demanda d'entrer en la liste qu'elle composa. J'entrais donc en politique. Pas formé j'avoue, mais convaincu du service possible à rendre.
Grands et belles rencontres au sein de ce mouvement politique.
Le hasard des urnes, mais surtout à la faveur d'une démission me voici Conseiller Comtal... Mal à l'aise, découvrant et osant guère... Nommé Porte-Parole.
Imaginez donc! Porte-Parole d'un Gouvernement où siègent des figures du Comté... Des personnes dont je ne m sens pas l'égal en tout cas.
Une chance énorme quoiqu'il en soit. Une vision élargie de ce qu'est le service du Comté. Des rencontres, des inimitiés aussi. Mais comme je vous l'ai dit j'ai été plus vite que prévu.
Lieutenant, Garde et Porte-Parole, une des fonctions souffrait de ce cumul, je formais donc un successeur à la Lieutenance. Car avoir été Conseiller m'a montré que pour bien servir il faut connaître son pays et jusqu'alors je n'avais pas été plus loin que le pont enjambant la Dordogne. Autant dire que je ne savais rien des autres villages.
Une fois le mandat de Conseiller terminé, j'entrepris de voyager à travers notre Comté pour découvrir nos villages, en connaître les spécificités. Pour cela il me devait d'être libre d'engagement. Je démissionnais donc de la Garde.
C'est alors que le destin voulut que je ne voyage pas aussi longuement que prévu.
Bergerac se trouvait en vacance de Maire depuis quelques semaines déjà et la situation s'en ressentait. Je repris donc le chemin de mon village décidé à aider autant qu'il se pourra. Des émeutes eurent lieu mais la Mairie tint bon. Il fallut donc attendre que les élections aient lieu. Pour palier à certains manques j'eus mandat du CAC pour fournir bois et fer au marché. Cela permit à nos artisans et au marché de travailler en suffisance.
Je me présente aux élections municipales et ait la chance d'être élu. Nouvelle découverte, nouveau service.
Maire... Un travail prenant mais gratifiant aussi. Enfin si on mise sur le long terme. Deux mandats, une situation économique qui n'est pas reluisante, pas catastrophique non plus, mais au moins Bergerac a pu honorer ses échéances auprès du Comté et de ses habitants.
Je quitte le poste de Maire et vais pour reprendre mon voyage, entre-temps je suis devenu forgeron.
Je veux aller à la rencontre d'amis qui se trouvent en terre Angevine. Mal m'en a pris, je tombe malade. Mon voyage écourté débute et se termine à Périgueux. Je me recentre sur moi-même et tout à ma réflexion apprend que des Gascons font misères au Comté. Je retourne à Bergerac. Aristote voulant visiblement que je reste en Bergerac, le chemin déconseillé alors, m'est heureux et me voici franchissant les portes d'un village triste, agacé et suspicieux.
Je participe à la défense du village et aide à repousser plusieurs attaques contre la Mairie. C'est d'ailleurs à ce moment là que nous nous sommes rencontrés si je ne m'abuse dame. sourire à Louanne
Petite pause et une gorgée de vin avalée
La situation se tasse, les Gascons sont défaits et les villageois retrouvent quelque sérénité. Nous soignons et accueillons certains de nos ennemis d'hier. Des rencontres instructives!
A nouveau Maire, l'essentiel de mon travail sera de redonner confiance et moral à mes concitoyens.
Paralèllement je suis toujours engagé en politique, mais en des places non électives. Ma préoccupation est plus municipale.
Lors de mon deuxième mandat, je suis élu au Conseil.
Inclinaison du buste face à BenDuguesclin Notre hôte devient Comte du Périgord-Angoumois. J'en deviens son Porte-Parole.
Aléas des vies et démissions, j'entre en fonction de Commissaire Aux Mines. La pire des expériences vécues... Quand enfin j'ai cerné la fonction, me voici à nouveau malade, des planifications en concertation faites tout s'évanouit, mon absence met à mal le Comté.
Elu à nouveau, alors qu'absent de la vie publique car soigné en un Abbaye retirée, je démissionne dès mon retour au monde. Persuadé qu'il n'était pas honnête de garder une place en laquelle je n'avais pas oeuvré.
Toujours en politique, dans un nouveau mouvement... Nous sommes aujourd'hui...

Voici un aperçu de mon parcours. De tout cela il découle plus de hasards et de chance qu'un choix délibéré. Mais, ne vous méprenez pas. Le choix est là, servir la communauté, la différence consiste entre mon temps propre et celui de la communauté voire de ses besoins. Il est présomptueux et pédant de dire cela: "La communauté a besoin de moi". Mais en un sens mon parcours fut lié à une réponse aux besoins.
Mon but est de servir toujours et encore. Etre connu de nom à travers le Comté? Cela ne me fait pas m'endormir plus heureux. Ca aurait plutôt tendance à pousser à ne pas trahir la confiance prétée. Et entre nous, la gloriole qu'apporte la renommée est plus pesante qu'autre chose.
Pourquoi ma présence icelieu parmi vous alors?
LeVicomte de Biron tout d'abord, il m'excusera de le mettre en avant, je le tiens pour un grand homme du Comté, il m'a appris beaucoup. Plus qu'il ne le sait, du moins je crois. Le servir fut un honneur, devenir son féal sera un devoir d'honneur. Sans compter le plaisir généré. Il y a de plus en sous-jacense un genre de dette. Acquérir ou prendre sans rien donner en retour m'est génant.
La Noblesse. Ah... La Noblesse! A mon sens ses capacités et pouvoirs ne servent pas optimalement notre Comté. La méconnaissance de notre Noblesse, en fait voir une chose de peu d'utilité. Et pourtant! Nos nobles ne font pas que sentir bon, comme il se dit, mais ils participent grandement à l'essor des villages ne serait-ce que par les revenus financiers qu'ils y apportent.
Et même si "Le vassal de mon vassal n'est pas mon vassal", je pense qu'une seigneurie peut amener à améliorer certaines choses.
C'est donc dans le cadre d'un apprentissage plus approfondi encore que j'ai postulé. Hors il me reste encore beaucoup à apprendre...

Voilà, un exposé long, mais dans lequel j'espère avoir fait transparaitre sans ennui, mon désir de service.

Don se renfonce sur sa chaise et, soulagé d'en avoir fini sans avir été trop long, sourit aux auditeurs.
Dans le coin la harpiste joue toujours...
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Flav57

J'aimerais bien participer que faut-il faire?

{La_vouivre}

Bonjour, Bon LJD Lubna, vous ne m'en voudrez pas si je vire votre flood, vous avez été assez prévenue n'est-ce pas. Hop, ça c'est fait.
LJD Flav57, ne croyez vous pas qu'un peu de RP serait de bon ton? Merci d'éditer votre post pour en faire et respecter le RP mis en place depuis le départ.
Post RP : Description + actions + pensées + paroles.
Décrivez donc l'arrivée de votre personnage, prenez exemple sur les autres.
Sinon je considérerai votre post comme du flood et je virerai aussi.
Pardon au JD Benduguesclin, mon post virera également quand il aura rectifié

Vouivoui.
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Mini-gourou des Comtés du Nord-Nord-Est. Si MP, merci de préciser la halle siouplé

Benduguesclin

Don venait de se présenter et de rappeler ses motivations.
Pour BenDuguesclin, c'était aussi un retour en arrière puisqu'il avait vécu en tant que compagnon, un certain nombre des étapes relatées par le fidèle serviteur du PA.

"Merci Don pour ce brillant exposé !

Ma démarche vois-tu est également faite pour mettre en valeur la noblesse et la faire connaître même si la méthode peut ne pas paraître très académiques à certains. La noblesse est trop discrête, trop éloignée du peuple. J'essaie de participer à ma façon pour la faire connaitre.

Dame Louanne, je crois que c'est à vous..."
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Don32

Le pemier et pas moindre exercice était passé. Dans son assiette la seconde truite entamée, semblait déchiquetée, décortiquée, comme il venait de le faire avec son curriculum...
Le Vicomte remercia l'exposé. Il donna aussi explication du pourquoi de l'innovation décidée pour l'octroi de la responsabilité des terres de Monpazier.
Don n'était pas surpris. Connaissant le Vicomte, il en avait à part lui jugé le pourquoi de cette démarche...
Alors qu'il ramenait son assiette plus près de lui, bien décidé à terminer cet alléchant poisson, il répondit...

Messire Vicomte, Je vous suis gré de l'honneur que vous me faites en ayant accepté ma candidature. Quant à la facette académique des choses... C'est souvent sclérosant je crois.
Sans innovation et, donc, précurseur pas de mouvement en avant je pense.
Louanne était invitée à faire part de son parcours. Don l'attendait avec intérêt. C'est que la dame présentait moult qualités... Etre en concurrence face à elle et Ludo donnait plus d'honneur. Et grandissait aussi ce concours qui pourrait paraître comme une "amusette" de Biron...
Tiens? La harpiste ne jouait plus... Elle faisait place à un fifre et un tambourin.
Vite! Une bouchée de cette truite qui sera trop froide et perdra de sa saveur.
La soirée continuait...
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Louanne1000

Tout en dégustant le délicieux fois gras poelé au Monbazillac rosé à coeur elle écoutait avec grande attention le récit de sieur Don sur son parcout au sein du Périgord Angoumois plus particulièrement à Bergerac ville de naissance celle ci s'avérait riche et bien remplie
Quand elle entendit messire Don remercier le comte qui leur avait donné une explication quand au pourquoi du comment de sa décision pour le choix de son futur vassal et seigneur de Monpazier
Elle sentit les regards converger vers elle de concert et se dit plus le temps de tergiverser va falloir se jetter a l'eau.Elle posa ses couverts se raccla discrétement la gorge qui restait décidement très contractée

Bien pour ma part je suis arrivée en Périgord Angoumois en juin 1457 pour etre plus exacte à Castillon la belle j y ai rencontré des gens qui n ont point été avares ni de leurs temps ni de leurs bons conseils le temps aussi de la découverte où se sont liées de solides amitiés par contre j'éluderais aussi mes premières rencontres pas parce quelles n ont été imcomprises c est tout le contraire je n aurais pas assé de temps pour vous les citer et je risque d en oublier aussi mais elle furent enrichissante et je leur doit de m'etre élevé à ce stade de ma vie

Jai commencé par etre bléicultrice sous leurs sages conseils qui furent payant mais j ai vite été rattrapé par le manque d activités et d implication dans ma ville ainsi que pour mon comté je me suis engagé dans la garde territoriale de Castillon qui semblait etre faite pour moi sous la houlette de notre actuel major générale Dragones je me suis vu entrainée dans la camaraderie qui règne dans la caserne mais quelque semaines plus tard nous avions dut partir pour Bergerac qui subissait les assauts répétés de brigands tels que Zouz et ses malendrins ou nombre de nos valeureux soldats trouverent la mort ou furent bléssés c est effectivement à cette triste époque sieur Don que nous nous sommes croisé la première fois elle lui sourit

Nous en avons d ailleurs été décorés pour la plupart pour actes de bravoures mais nous étions surtout fier d avoir contribuer à sauver cette belle ville en bouttant toute cette bande de racailles

Une fois rentré la routine reprenait ses droits j ai pus acceder au statut de forgeron qui me convenait fort bien ainsi fournir des haches pour notre ville qui est foretiere aussi des épées pour certains de mes camarades et fournir aussi nos éleveurs j ai entre temps accepté un poste de conseillère à l animation le temps de deux mandat ce fut enrichissant j ai aussi un peu voyager voir ce qui se passait un peu partout autour de notre comté j y ai fait aussi de belles rencontres fort interressantes

Jai aussi participé aux fêstes données en l honneur du passage de notre roy en nos terre Périgourdines j y ai représenté notre beau village mais aussi pour l honneur de notre comté au concours de tir a l arc j y ai obtenue à ma grande surprise le premier prix

Quelque temps après on nous à proposé une formation de barbière pour la garde territoriale ce à quoi j ai adhéré de suite et obtenue le fameux diplome j était fin préte si le besoin s en fesait sentir dieu nous en preserve en cas de guerre non seulement je peux guerroyer mais je peux soigner nos valeureux soldats en cas de besoin
J ai aussi acceptée le poste de fourière de cette même garde

Maintenant je m attelle à mes études dont j ai choisit la voix de l état avec comme projet la diplomatie et le commerce j entends rejoindre la chancellerie pour y demander un poste d ambassadrice et allier cette belle profession avec le commerce intercomtal aux échanges des denrées de luxes qui se répercutera sur le prestige de notre comté

Voila j espère ne pas vous avoir ennuyé ou avoir été trop longue mais une partie de vie ne peut se raconter sur un bout de parchemin si je puis m exprimer ainsi

Louanne sourit mais toujours contracté but un peu de Monbazillac en espérant qu il la détendra
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Benduguesclin

Encore un profil brillant. On fait un pas dans la chose publique et la bonne volonté est repérée. On est engagé pour d'autres missions, puis on monte en grade et si Aristote et Dieu le veut, on devient Chancelier, Major, Maire, CAC, Comte...
Mais avant tout cela, il y a toutes les petites missions tous les petits postes qui n'en sont pas moins capitaux pour la bonne marche du Comté. Et pourtant, ce sont ceux de l'ombre, des modestes et des justes.

Merci Dame Louanne. Je suis ravi par votre exposé d'avoir fait plus amples connaissances avec vous. Vous êtes également un parfait exemple de dévouement à vos concitoyens. Mon choix sera très difficile mais je m'en réjouis car le résultat n'en sera que meilleur.
Juste un mot supplémentaire Dame Louanne avant de laisser la parole au sieur Ludo, pourquoi cet attrait pour la noblesse, quelle est votre idée sur cet ordre ?
Attendant que la jeune femme réponde. Le Vicomte se resservit une bonne razade de Monbazillac tout en s'assurant que ses invités et leur verre bien plein comme aimait à le dire Martin son secrétaire "pas plus haut que le verre Messire !!!"
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Louanne1000

Elle commençait à se détendre quand le vicomte lui posa une dernière question elle reposa son verre doucement et reprit la parole

Cela peut vous paraître prétentieux de ma part au vu de mon parcourt certes je ne suis pas une femme d actions public mais plus une besogneuse de l hombre
Cependant mon parcourt à toujours été tendu au service des autres j aime aussi être là ou on ne m attends pas toujours
Mais mon but comme je vous ais dit est d entrer en diplomatie et commercer par la même occasion avec les comtés et pouvoir effectuer des échanges des denrées de luxes
Je sais qu’il n est pas besoin de former pour cela mais il me semble que cela ne pourra qu’ajouter aux choses
Pour que vous puissiez mieux cerner ma demande
Pourquoi ?
Vous connaissant de réputation je suis assurée d avoir une écoute bienveillante
Sous votre égide je ne pourrais qu’évoluer avec envies et pugnacité
Rien que la forme sous laquelle vous avez proposez votre fief faisant fi des us et coutumes envers vos pairs ne jugeant que sur la valeur c’est aussi cela qui m’à séduite j oserais vous dire étant peu conventionnelle moi-même je ne puis que saluer votre initiative et je me devais d’y participer ce n’est pas une fin en soit cet octroi mais un plus qui ne nuira pas pour la suite de ma carrière et pour représenter et servir le Périgord Angoumois au mieux
Enfin pour terminer devenir Dame Louanne me donnera une autre dimension même si je resterais au fond de moi la même Les devoir inhérents à un fief me semble à ce jour une voix d’évolution certaine pour moi Je pense aussi que d’avoir au sein de la garde une noble augmentera les ardeurs et l’efficacité de plus en cas de crise majeur vous aurez un vassal supplémentaire auprès du quel lever l’arrière-ban
Voila j espère avoir réussie à éclairer le pourquoi de ma participation pour un futur vassal en vos terres

Elle inclina la tête un peu gênée et décontenancée d’avoir tant de verbiage ce qui ne lui ressemblait pas mais toujours prête à relever les défis c est avec fougue qu’elle défendait ses points de vues
Elle se ressaisie reprit du chapon aux truffes des pommes de terre Salardaise et fit honneur au repas libérée du premier examen qui fut certainement le plus dur qu’il lui eu été donné
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Benduguesclin

Très bien... Inclina le chef en signe de respect en direction de la dame.

Bien, Messire Ludo, à vous !
L'abbé se présentera en suivant.
Martin pénétra en hâte dans la salle des festins.

Oui Martin, qu'y a-t-il ?interrogea le Vicomte.

Le jeune secrétaire répondit à BenDuguesclin qui était redevenu complètement maitre de lui-même.
-Monsieur, un certain Flav57 vient de se présenter dans la cours mais le délais est dépassé.

Le Vicomte, pensif, s'adressa à ses hôtes.
Bien, bien... si chacun des participants est d'accord pour qu'il nous rejoigne malgré son retard, vous pourrez le faire monter et il prendra la parole après l'homme d'Aristote. Si un de vous s'y oppose, il restera à la porte. Alors, qu'en dîtes-vous mes amis ?
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Don32

Don connaissait Flav et, en tant que Douanier, avait connaissance des casiers judiciares du Comté. La candidature du messire lui semblait guère séante. Il se leva et prit la parole...

Votre Seigneurie, Dame, Messire... Pour ma part cette candidature tardive est plutôt malvenue. Non à cause d'un fait de délai, plusieurs raisons m'amènent à ce sentiment.
En premier lieu la jeunesse de messire Flav qui est dans notre comté depuis, seulement, bientôt deux mois.
Bien que Citoyen de notre Comté, et ayant d'indéniables qualités, je pense que cette jeunesse reste incompatible avec les attentes de votre Seigneurie.
En second lieu et il y a relation de cause à effet avec le premier à mon sens, ce messire a récemment été convaincu de Trouble à l'Ordre Public.
Jugé coupable à la suite d'une sordide histoire de rixe avec arme blanche, un bâton en l'occurence, rixe contre un sergent de Sarlat et une dame Sarladaise elle aussi. Qu'il frappa avec son arme.
Ainsi cette pérpétie qui est signée de la fougue de la jeunesse, devrait selon moi, voir un travail sur plus de mesure à l'égard de ses concitoyens et plus de respect envers les forces de police.
En outre lors de son procès il n'a pas jugé bon de s'y rendre ou faire représenter. Ce qui laisse présager une méconnaissance de nos lois et coutumes, sinon un mépris des Institutions.
Ces raisons me font m'opposer à l'acceptation de sa candidature Messire Vicomte. M'y opposer puisque vous nous donnez la parole et le pouvoir de nous exprimer.
Nonobstant cette opposition, si vous décidiez de l'accepter je ne quitterai pas le concours. Cela va de soi.

Don se rassit, il vivait plutôt mal cette position de "procureur", mais en son fort intérieur, le pourquoi de ce concours et les critères demandés par le Vicomte se voyaient là non remplis. Aussi c'est en toute honnêteté qu'il avait fait ce "réquisitoire".
Mais bon sang qu'il est dur de malmener une personne absente et qui donc ne peut se défendre...
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Benduguesclin

Bien Don, je ne connaissais pas ces faits. Ainsi oublions cette candidature.
Martin va le prévenir que nous refusons sa candidature.

Messire Ludo, c'est donc à vous !
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Ludodebordeaux

Tout en dinant Ludo écoutait l'exposé de chacun , de nature plutôt timide il se sentit d'un coup bien moins à son aise quand Louanne finit son exposé . Bien que délicieux même le chapon avait du mal a passer.

L'arrivée d'un nouveau postulant à la seigneurie de Monpazier dont la candidature ne fut pas retenue pour des raison que tous approuvèrent lui laissa quelque minutes de répit lui permettant de reprendre ses esprits.

Tous les regards s'étant tourné vers lui il commença

Pour ma part je suis arrivé à Castillon en Juillet 1456 très peu de temps après mon arrivé je me lancé dans la culture du mais que je pratique aujourd'hui encore.
Je fais des rencontres des plus agréables en taverne , début de belles amitiés qui m'inciteront à me rendre à Sarlat afin de les accompagner.
La ville me plait tant que j'y reste pas loin d'un mois jusqu'à que la ville soit prise par les brigands le lendemain de ce tragique événement je participe à la reprise de la mairie puis repousse les assauts des brigands restant.

La loi martial étant décrété je rentre à Castillon ayant réalisé la nécessité de protéger la ville je m'engage dans la maréchaussée afin de servir ma ville.

Je devient artisan : depuis toujours passionné par le travail du bois je décide de devenir charpentier.

Afin de servir mon comté je quitte la maréchaussée pour m'engager dans la garde territorial ou je deviens fourrier adjoint.

Toujours afin de servir la population j'entreprends des étude de médecine espérant qu'un jour je puisse soigner et guérir les malades.

Ludo se doutant que le vicomte allez poser la même question qu'à Louanne il prit les devants[/b]

Si j'ai décidé de postuler c'est que j'ai trouvé votre idée originale et des plus intéressante offrir a des gens un titre en fonction de compétence et non par simple amitié prouve votre grandeur d'âme.
En toute franchise je doit dire que bien que ne vous connaissant pas personnellement j'ai pour vous le plus grand respect vous avez était un comte juste et droit servant au mieux les intérêt du Périgord Angoumois et que ce serait un honneur d'être votre vassal.
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Benduguesclin

Le Comte acquiesça.
Merci Messire Ludo. C'est un joli parcours, empreint du même souci de servir la collectivité que les autres participants.
Pour ma part, la tache de Comte est difficile, au-delà de ce que j'imaginais. Au final mon bilan est très contrasté. Pour avoir trop chercher le lustre de notre Comté à l'extérieur des frontières, j'ai trop survolé certaines affaires internes, ne prenant pas par exemple la pleine mesure de l'importance des mines. Un écueil qui a finalement coûté très cher à notre Comté.
J'ai fait de mon mieux mais le temps m'a manqué et mon inexpérience m'a joué des tours. En tout cas, j'ai essayé de faire de mon mieux en mon âme et conscience mais j'avoue que cette période aujourd'hui encore m'empêche bien souvent de dormir lorsque j'y repense.
Bâste... vous n'êtes pas ici pour entendre mes jérémiades.

Resservez-vous de bon vin, nous passerons ensuite à la deuxième épreuve.
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Don32

Il en avait teminé avec la truite, les arômes emplissaient encore son palais. Le vin accompagnant le poisson flattait toujours ses papilles. Il fit un signe à un des serviteurs afin que du chapon lui soit servi. Il ne voulait surtout pas rater de déguster cette recette qui avait déjà bonne réputation hors Biron.
Tout en écoutant attentivement la présenttion de Ludo, Don était aussi bercé par le jeu des goûts et arômes du mets. "Une autre raison pour vouloir être Féal de Biron " pensa-t-il. "Nul doute que lesvassaux sont conviés lors des fêtes officielles données par le Vicomte". Cette pensée lui tira un sourire discret. "Encore faudra-t-il que tu sois choisis".
Ludo en avait terminé avec sa présentation. Un candidat et "adversaire" dont le parcours était, lui aussi, conséquent...
Les pommes de terre accompagnaient et magnifiaient le chapon... Le vicomte prit la parole ...

Citation:

Pour avoir trop chercher le lustre de notre Comté à l'extérieur des frontières, j'ai trop survolé certaines affaires internes, ne prenant pas par exemple la pleine mesure de l'importance des mines. Un écueil qui a finalement coûté très cher à notre Comté.

Envolés les goûts et arômes délicats... Effacée la volupté du moment... Dur rappel à une réalité dont il était le protagoniste principal! Don répondit...

Votre Seigneurie. Vous nous présentez une bilan de votre règne qui omet plusieurs facteurs indépendants de votre volonté. Pour ma part, et pour avoir ... servit, sévit dirais-je plutôt, à votre Conseil la question des mines n'est pas imputable à votre personne.
Certes le Comte ayant toute latitude de décision pour nommer ou révoquer le membres de son Conseil est responsable devant nos concitoyens. Mais qu'en est-il des conseillers qui se proposent?
Ayant dommageablement eu la gestion des mines confiée, je suis donc le premier responsable de cette tache en votre bilan.
Un autre point à votre décharge concerne les reste de l'équipe gouvernementale qui a des moyens pour alerter et prévenir. Ce ne fut pas le cas. Du reste
Votre bilan fut mitigé oui! Mais votre Conseil y a largement participé.
Enfin... La situation extérieure, et je reprécise cela pour nos compagnons présents, demandit une attention de tous ls instants.
Au final le Comté n'eût pas à subir d'attaques majeures, nos concitoyens eurent chaque jour de quoi se nourrir et travailler, notre Comté garda son prestige dans le Royaume.
Jérémiades dites-vous? Constat honnête et responsable répondrais-je.
En tout cas des manques au sein du Gouvernement et les premiers furent de ma part...
Dormez Messire Vicomte! Vous méritez notre respect et notre gratitude!
Don avait encore mal à l'amitié et au respect qu'il portait à BenDuguesclin. Mal en son honneur de serviteur de l'Etat aussi, mais cette blessure là sera plus facilement soignable...
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Benduguesclin

Vous cumuliez de nombreuses charges et je vous savais pourtant sujet à la maladie de la "déconnectivite aigüe". J'ai pensé à tort que vous pourriez tout mener de front. Nous avons effectivement fait de notre mieux cher Don...

Le Comte réfléchit ensuite à la deuxième épreuve.
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Benduguesclin

Le Vicomte se redressa sur son siège.

Bien !

Au vu de la première épreuve, le sieur Ludo part tout de même avec un petit handicap certainement du à son inexpérience.
Toutefois, les trois candidats sont qualifiés pour la deuxième épreuve dénommée "joutes verbales".

Au programme, des joutes verbales.

-rédaction d'un récit continu fictif. Sieur Ludo, vous débuterez, puis viendra Louanne et enfin Don à l'inverse de la première épreuve.
Après vos premiers passages, chacun pourra continuer le récit selon son bon vouloir.
Je déciderai du moment opportun pour stopper ce défi.
Est-ce bien clair ?

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Don32

Bien... En route pour la seconde épreuve! Celle-ci s'annonçait plutôt moins rude que la première. Bien que... Imaginer un récit et le faire vivre ne soit pas aisé non plus. Quelque peu soulagé Don se relacha un peu sur son siège et prit unebonne rasade de vin. A peine eut-il reposé son verre qu'un échasson lui en renouvella le niveau... Décidément Ben savait recevoir!

Messire Vicomte, les modalités me sont claires.

L'atmosphère, bien que déjà détendue, laissait maintenant la place à un soulagement perceptible.
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Ludodebordeaux

la première épreuve était achevée ludo était déjà fort satisfait d'être encore présent pour la suite.

Gourmand de part nature il se resservi du chapon dont la farce étant un véritable délice

Les choses ne pourraient être plus claires messire Vicomte

C'était donc à lui que revenait le difficile honneur de débuter cette fois
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Ludodebordeaux

Ludo prit du fromage de Rocamadour et se servit du vin pour l'accompagner.

Il porta le verre à ses lèvres et s'éclaircit la voix. Puis interpella ses compagnons de tablée.

Dites moi chers amis avez vous entendu parler de ces cinq cavaliers qui auraient découvert le trésor des templiers. L'histoire me fut comté par un jeune enfant croisé en taverne qui prétend avoir assisté à la scène.

L'aube venait de poindre sur le château fort en ruine du pays Cathare .Bâtit à flanc de colline il dominait toute la vallée.

Un groupe de cinq cavaliers surgirent sur le chemin rocailleux au détour d'un virage , leurs chevaux au galop soulevant un nuage de poussière dans leur sillage.

Ils gravirent rapidement les derniers mètres menant à la cour du château envahit par de hautes herbes. Ils mirent pied à terre portant tout cinq une longue cape surmontée d'un capuchon , le vêtement de couleur marron sans signe distinctif couvrait leur visage ne permettant pas à l'enfant caché derrière les ronces ayant envahit l'ancien chemin de ronde de distinguer de qui il s'agissait.

Ils se dirigèrent sans hésiter une seconde vers l'ancien puits ce qui laissa supposait au gamin qu'ils connaissaient le lieux , l'un d'eux avait visiblement prit une corde et un seau afin de puiser de l'eau pour se désaltérer et un second partaga ce qui semblait être des galettes.

Depuis leur arrivée ils n'avait pas échangé un seul mots mais les gestes accomplis avec naturel et leur façon d'agir ne laissait aucun doute sur leur complicité.

Soudain alors qu'ils se restauraient un bruit sur leur gauche , en une fraction de seconde les lames jaillirent des fourreaux et ils se mirent en garde,l'enfant prend peur et se met à trembler.

Ludo marqua un temps d'arrêt but à nouveau du vin qui s'accordait si bien avec le fromage.

Puis se tourna vers Louanne : connais tu ce récit ?

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Benduguesclin

Le Vicomte n'interviendrait plus avant un bon moment.
Il écoutait avec intérêt le récit conté par les différents candidats.
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Don32

Don avait hâte que le récit continue. La pause de Ludo lui permettait cependant de pouvoir déguster le chapon sans faillir à la politesse. La trame étant posée, il voulait quand même savoir ce qu'il allait advenr du pusillanime et trop curieux sans doute gamin...
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Louanne1000

Louanne etait en train de déguster son châpon quand Ludo interrompit son discourt lui demandant si elle se souvenait de cette histoire

Elle pensa qu'effectivement cette histoire remontait à la nuit des temps les anciens lui avaient raconté au coin de l immense cheminée de leur demeure sur les terres Périgourdines quand elle etait encore qu'une enfant

Oui Ludo je me souvient de cette histoire ses cinqs chevaliers qui avaient par une nuit sans lune et sans vent aucun
Une nuit comme on en voit peu reussit à découvrir ce fameux trésor
Mais si mes souvenirs sont bons les loups étaient de la partie gardiens sans le vouloir du secret que détenait ce château

L'épée au point l'oeil au aguet ils scrutaient les alentours.Le gamin s était applatit du mieux qu'il put contre un muret retenant son souffle la peur au ventre les cavaliers étaient tellement grands ils faisaient figure de géants aux yeux du jeune garçon soudain le médaillon qui était à son cou retenu par un fin cordon de cuir se mit à glisser et vint se heurter au muret les cinqs hommes d un seul mouvement se ruèrent sur le pauvre malheureux qui n eu sut que faire se vit propulsé à coté du puis ou ils se restauraient
Le premier qui l'avait empoigné se découvrit légèrement pour lui faire voir son visage aux traits durs et burinés il scrutait le visage du drole qu il tenait à bout de bras quand il vit le médaillon représentant une croix
Soudain sa voix rocailleuse s'éleva grave et profonde mais teintée d'un certain respect
Dites moi jeune drolet d'ou tirez vous ce pendentif? qui vous l'a donné?et souffrez que je vous tienne ainsi mais je ne puis vous laisser vous enfuir nous ne vous feront aucuns mals
Il fit signe à un autre cavalier de s'approcher lui intima l'ordre en langue que le gamin ne comprit mais au vu des gestes qui suivirent lui firent comprendre qu il lui demandait de se découvrir aussi il vit avec stuppeur un jeune homme blond comme les anges de l'église de son village avec une couronne de boucles qui lui donnaient l air angélique mais son regard bleu comme un ciel orageux démentait cet air avec d'infinit douceur il ôta une lourde chaine de son cou avec pour pendentif une croix la même qu il avait
Il se détendit d un coup reconnaissant comme un signe des dieux la sainte croix que sa mère lui avait donné avant de mourir le laissant seul au monde son père étant partit pour d interminables croisades faisant partit des milites sancti Sepulcri
Il s'était enfuit du monastère ou on l avait placé pour se réfugier dans les bois

Messire cette croix me vient de ma défunte et tres sainte mère Dame Hildegonde et vous etes ici dans notre ancienne demeure tenez regardez par vous même

Il se dégagea doucement de la poigne qui s était relachée se dirigea vers un pont-levis qui n'avait pas vu de monde depuis des lustres
La voute d'acre se composait d un imposant donjon ils passèrent des grilles rouillées et se retrouvèrent cerné par nombres de batiments délabrés mais non moins imposant que le reste

Voila messires l ancienne demeure de mes parents et pour vous prouver mes dires regardez

Il s approcha d une porte en alcove il glissa sa croix qui vint s imbriquer dans une sculture celle ci s ouvrit dans un silence suréaliste livrant le passage d un escaliers qui s enfoncait dans les antrailles du château

Louanne s arréta de parler le temps de prendre un peu de bon vin pour accompagner son fromage regarda l assemblée elle se demanda si elle etait la seule à connaitre cette histoire sut était vraiment improbable au vu du parcourt de tous icelieu

Et vous messire Don vous a t on aussi comté cette étonnante histoire qui fait quand même partit de notre patrimoine historique?
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Don32

Cette histoire de croix donnant dans les entrailles d’un château ne lui était pas inconnue. Il en avait entendu une autre version. Don se redressa répondant :

J’ai en effet entendu une histoire qui y ressemblait. Le sujet de la croix qui ouvre un passage clos dans un mur me la rappelle maintenant.
Chez nous, il était conté l’histoire d’une jeune fille, pas d’un garçon… Sans doute pour ne pas me donner des idées allez savoir…

Or donc, cette toute jeune fille possédant une clef cruciforme guida les sombres chevaliers vers un escalier s’enfonçant dans le ventre de la terre. Les murs menaçant ruine et les marches recouvertes de mousse luisante d’humidité n’engageaient pas à emprunter ce chemin. Un peu apeurée, la fillette n’osa pas faire un pas plus avant.
Voyant qu’en effet la présence de la demoiselle était on ne peut plus légitime, les sombres chevaliers se détendirent mais plus que cette légitimité c’est ce passage découvert qui les rasséréna. L’un d’eux quitta un moment le groupe et alla vers son destrier pour en ramener des torches. Il en distribua une à chacun de ses compagnons. Ils allumèrent cet éclairage crépitant et d’un seul mouvement éclairèrent le passage. A cette subite lumière les ténèbres reculèrent soudain, le salpêtre donnait aux pierres des allures de mine des relents d’humidité stagnante remontèrent s’égayer dans un air enfin libre …
Sans se parler, ils entreprirent de s’enfoncer vers le bas de cet escalier qui semblait ne pas avoir de fin.
La fillette elle, quitta ce lieu qui lui était pénible à cause des souvenirs qu’ils lui remémoraient, époque révolue d’insouciance et de joie. Alors qu’elle rejoignait sa misérable masure un larme coulait sur sa joue…

La descente vers un supposé lieu où se tenait un trésor sans précédents entendait les armures, mailles et autres armes ferrailler. Plus encore à cause du sinistre écho que renvoyait l’antre de la terre. Plus ils descendaient, plus les chevaliers exhalaient une haleine nuageuse. Ils étaient à la fois fébriles et sur leurs gardes. Il serait trop facile que la seule garde de ce trésor soit un passage dérobé s’ouvrant avec une croix.
Leur Quête avait déjà vu d’autres périls, au cours desquels les avaient quittés d’autres compagnons. Ils s’attendaient donc, alors qu’ils étaient si proches du but, à ce que le danger soit encore plus fortement présent ici.
Les marches se succédaient, les torches fumaient, l’air se refroidissait. Plus ils descendaient, plus se faisait présent un bruit d’eau courante. Comme une cascade. Et bien entendu plus ce bruit était fort plus ils ralentissaient l’allure. Les yeux aux aguets et sur le qui-vive.
Avec la tension revenue, il leur semblait qu’un piège était là tapit et impitoyable. Un piège auquel il était peu facile d’échapper. Ils levaient leurs torches plus haut, scrutant chacune des marches avec attention avant de prendre appui dessus. La cascade grondant dans l’obscurité ajoutait à l’anxiété et la crainte. Néanmoins au bout de longues minutes ils arrivèrent au pied de cet escalier. Les embruns emperlaient leurs visages et s’agglutinaient sur leurs armures et vêtements tels un essaim autour de leur reine. Tant et si bien qu’une à une les troches s’éteignirent…

Don chercha chez ses voisins confirmation qu’il s’agissait de cette même histoire, il profita de cette pause pour boire un verre de Monbazillac…

Donc nos questeurs sont de plus en plus cernés par les ténèbres. L’air qui auparavant se faisait frais augmenta en température subitement. La retenue d’eau qui se voyait à la lueur des torches, rayonnait maintenant d’une lueur rougeâtre.
Celui qui jusqu’à présent semblait avoir la tête de leur troupe demanda :

« Qui pour aller vérifier d’où émane cette lueur infernale ? »
Après un silence tendu, le plus jeune d’entre eux se porta volontaire. Un autre l’aida à se défaire de ses armure et haubert, lui tendit un poignard, lui noua aussi autour de la taille une corde…
Et voilà notre héros qui s’enfonce dans l’eau, ses camarades peuvent suivre son cheminement grâce à l’aura sépulcral qui habite cet étang troglodyte.
Vous imaginez la tension qui habitait nos chevaliers…
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Don32

Ayant laissé à chacun le temps de s’imaginer la scène, Don reprit le récit…

Notre jeune nageur qui à force de brasse s’approchait de l’origine de la lueur, commençait à manquer d’air, il lutta contre une envie irrépressible de remonter à la surface, là où était l’air salvateur… Sa force morale le vit vaincre son envie.
Il se retrouva enfin au but de sa nage. Encore une brasse et le voilà qui se retrouve dans une minuscule caverne, une bulle de pierre au centre de laquelle était un gouffre. Le nageur prit pied sue cette surface, intrigué par ce gouffre d’où s’élevaient fumerolles et la lueur qui donnait ici encor plus une ambiance d'enfer. La chaleur et l'odeur de soufre n'y était pas pour rien...

Ayant pris quelque repos il remonta faire rapport à ses compagnons, ces derniers décidèrent qu’un seul resterait en arrière pour assurer leur sécurité. Le chevalier désigné vit s’enfoncer un à un ses comparses.
Il en attendit de longues heures le retour… Après une attente qui vraisemblablement ne verra jamais sa fin, il prit la résolution de remonter à la surface de la terre, là où se découvrait le passage masqué.
C’est un homme prématurément vieillit qui aboutit à l’air libre. Un homme brisé qui ne vécut guère plus de dix jours suite à ce périple. Souffrant à chaque respiration mille morts.

La jeune fille, elle, avait guetté ce retour. Voyant l’homme affaissé et inerte au pied du mur, elle s’en approcha. Il lui raconta ce qu’il avait vécu…
De ses camarades nulle trace, personne ne sait ce qui leur est vraiment arrivé.
La jeune fille devenue femme et épouse, eut des enfants. Ses descendants vivent paraît-il toujours dans le village non loin des ruines qui virent ce triste épisode de cette Quête. Mais quiconque connaît leur vraie identité gardera jalousement ce secret. Nul doute qu'eux-même tairont les lieux où se trouve ce passage. Qui sait du reste si chacun de nous n'en est pas passé tout près?
Il est de coutume de dire que cette Quête est sujette à la malédiction du Grand-Maître qui fut condamné au bûcher par le Pape Clément et le Roi Philippe…

Don se renfonça dans son fauteuil, l'ambiance maintenant laissait toute la place aux pensées de chacun, le mystère amenant l'imagination à tout envisager...
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Benduguesclin

Bien, bien...

Je suppose que je peux déclarer la fin de la deuxième épreuve.

Je vais me retirer quelques instants pour réfléchir à tout cela. Je vous donnerai ensuite le nom des deux finalistes et le contenu de la dernière épreuve.

A ces mots, le vicomte se leva et franchit un rideau rouge qui masquait une des issues secondaires de la salle des banquets.
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Don32

Le Vicomte à peine retiré, un groupe de musiciens entra discrètement et prit place là où auparavant jouait la harpiste.
D'une autre entrée, avançait une troupe de valets, chacun avec un plateau, chargé de diverses fraindises et autres boissons, qui fumantes, qui embuées...
Les convives se concertèrent du regard. Et puisqu'implicitement l'invitation à toujours profiter de la soirée était donnée, chacun se servit, profitant de la grande hospitalité de celui qui sera le Suzerain de l'un d'entre eux...
Pour sa part, Don se servit d'un gobelet de saugé, frais à souhaits, qu'il accompagna d'un délicat biscuit au miel de romarin...
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Benduguesclin

Le jeune secrétaire apparut au bout d'un moment annonçant le retour du Vicomte.

Celui-ci entra dans la salle. Tous les regards étaient désormais tournés vers l'hôte.

"Et bien, je ne regrette pas d'avoir 'monté" ce concours.
Cela m'a tout d'abord permis de mieux connaître deux d'entre vous que je ne connaissais que peu.
J'ai apprécié vos états de services et votre habileté verbale.

Je dois vous avouer que certains gens à mon service ont quelque-peu "enquêté" sur vous depuis votre inscription. J'espère que vous me pardonnerai cette intrusion dans votre vie privée.
Soit, trève de blabla... j'ai pris ma décision et n'aurai point besoin de vous rencontrer à chacun en tête à tête.
J'ai à l'esprit le nom de la personne qui aura la lourde mission de veiller à la protection des habitants de Montpazier."

Ménageant son effet, le Vicomte parcouru la salle du regard, essayant de scruter le visage des candidats.
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Don32

L'hôte et maître de Biron, ne fit pas longtemps attendre ses invités.
Il annonça sa prise de décision. Soudain la détente céda la place à une certaine tension.
Don était, comme certainement ses compagnons, en attente, le coeur s'accélérant, l'esprit mesurant la tâche et l'honneur qui seront liés à ce choix...
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Ludodebordeaux

Le vicomte avait rejoint rapidement ces invités.

Il leur annonça qu'il n'y aurait finalement pas de rencontre en tête à tête et qu'il avait choisit qui aurait l'honneur et le privilège de devenir son vassal.

Ludo était quelque peut tendu attendant que le nom soit prononcer mais quel que soit l'issu du repas il aurait passer une soirée des plus agréable au château de Biron.
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Louanne1000

Louanne vit le vicomte réaparaitre assé rapidement et demandait à etre excusé pour avoir enquéter sur eux elle sourit en pensant qu ils n'avaient rien à se faire pardonner il était plus que normal au vu de la charge qui incomberait à l heureux élu
Elle posa doucement son verre quelle avait prit pour accompagner son dessert s'essuya discretement les lèvres et attendit le choix elle ne doutait pas un instant que quel qu'il fut il sera le bon et pour une fois qu'il etait peu ortodoxe cela lui avait suffit pour y participer quelqu'en soit l'issue elle etait enchantée d avoir était conviée pour y participer et heureuse d avoir put pour une fois partager une belle soirée entre personnes raffinées et esprits fins
Elle se détendit imperceptiblement et attendit que leur hôte reprenne la parole
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Benduguesclin

Le Vicomte prit un air grave, se tournant d'abord en direction de son ami.

Sieur Don,
Pour tous les services rendus à notre comté, pour ta fidélité et pour la qualité de tes prestations lors de ces joutes, je souhaiterai, Don 32, que tu deviennes seigneur des terres de Monpazier !

Sieur Ludo,
Vous allez être heureux et triste à la fois ce soir !
Triste car vous êtes un peu jeune et tendre à mon sens pour rejoindre la noblesse du Périgord et vous ne gagnerez pas de titre ce soir.
Heureux, car votre compagne, va devenir seigneur de mes terres car elle le mérite également.

Dame Louanne,
Je ne vous connaissais point avant cette épreuve. Ce que vous avez été, ce que vous avez dit m'ont prouvé que vous méritez également de protéger mes gens.
Ainsi, je souhaiterai si vous en êtes d'accord vous attribuer la seigneurie de Montaut sise en mes terres. Elle est plus petite que celle de Monpazier, certes, mais elle a néamoins besoin d'un protecteur qui la régisse. De plus, celle-ci est attachée à la Vicomté de Biron depuis de nombreuses générations. Mes paysans n'ont guère l'habitude d'être commandés par femme, mais je sais que vous réussirez à les amadouer.

Je vous remercie à tous d'avoir ouvert votre âme.
J'ai scellé aujourd'hui même au Hérault ma demande. Si tout est en ordre, je vous convoquerai bientôt pour la cérémonie d'hommage.

En attendant, il est bien tard. L'aile des invités est libre si vous désirer rester coucher à Biron. Dans le cas contraire, je demanderai à mon secrétaire de veiller à ce que vos chevaux soient sellés.

Le Vicomte se rassie à la grande table, attendant la réaction de ses invités.
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Don32

Monpazier... Cette terre vaillante et fière lui était échue... Don mesurait et l'honneur et la charge qui lui était donnée, plus encore maintenant.
Ce "Mont de la Paix" qui vérouille la route Sud venant de la Guyenne Agenaise, offrait ressources et défense au Comté, grandeur et prospérité aux terres de la Vicomté de Biron.
Réalisant avec émotion son anoblissement, Don vint s'agenouiller devant le Vicomte, ayant défourraillé son épée, la tendant à son désormais Suzerain ...

Messire Vicomte! Fort de l'honneur qu'il m'est fait ce soir et conscient de la responsabilité que Votre Seigneurie m'octroie, j'accepte la charge de défense et la responsabilité des terres dépendant de la seigneurie de Monpazier.
Je jure ici et dès ce moment Auxilium, Consilium et Obsequium à votre Seigneurie, déposant entre vos mains mon épée, je me fais votre homme-lige.

Relevant alors la tête, Don fixa le Vicomte dans les yeux scellant par là son serment, qui s'il était fait dans l'intimité, n'en était pas moins un engagement total pour lui...
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Louanne1000

Louanne etait tout sourire quand à l annonce faite pour l octroi du fief de Monpazier elle etait fière qu il échut à un être tel que Don quand elle entendit la suite du discourt de leur hôte ne comprit pas de suite le sens de sa phrase dite à Ludo quand les mots reussirent à pénétrer son esprit elle agrandit les yeux sous l effet de surprise et quelle surprise! sa seigneurie lui avait dans sa bonté octroyé aussi un fief elle en perdit un instant la parole(c est peu dire) elle vit Don s agenouiller et présenter son épée et se demandait si elle devait faire de même
Elle se dit quelle ne devait pas déroger aux coutumes et us qui certainement n avait plus de secret pour Don elle défourailla donc son épée mit un genou au sol la tendit à sa seigneurie désormais suzerain et répéta la phrase entendue précédament

Messire Vicomte! Forte de l'honneur qu'il m'est fait ce soir et consciente de la responsabilité que Votre Seigneurie m'octroie, j'accepte la charge de défense et la responsabilité des terres dépendant de la seigneurie de Montaut
Je jure ici et dès ce moment Auxilium, Consilium et Obsequium à votre Seigneurie, déposant entre vos mains mon épée je me fait forte de vous etre entièrement dévouée qu Aristote m assiste dans cette noble tâche

Elle se tint raide comme la justice pouvait l'etre et attendit avec angoisse espérant ne pas avoir fait d impair
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Ludodebordeaux

Ludo ne fut pas surpris outre mesure que la terre de Montpazier soit octroyé à Don il méritait amplement cette honneur , il était certains qu'il servirait le vicomte avec la même loyauté et le même dévouement qu'il avait pour le comté.

Il ne fut donc pas déçu que le fief ne lui fut pas octroyé mais la suite du discours du Vicomte le transporta de joie , un immense sourire illumina son visage .Quelle merveilleuse surprise que leur hôte leur avait réservé , les terres de Montaut lui aurait était octroyé qu' il n'en aurait pas était plus heureux.

C'est avec une grande émotion qu'il regarda Lou et Don prêter serment d'allégeance.
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Benduguesclin

BenDuguesclin savait que cette petite cérémonie improvisée n'avait pas de valeur auprès de l'Hérauderie. Toutefois, devant l'enthousiasme de ces nouveaux vassaux, il se prêta au jeu avec solennité.

Relevez-vous !

Don, seigneur de Monpazier,
Je te jure d'assurer mes devoirs de suzerain, à savoir protection, justice et subsistance envers toi, les tiens et tes terres de Montpazier.

Louanne, Dame de Montaut,
Je vous jure d'assurer mes devoirs de suzerain, à savoir protection, justice et subsistance envers toi, les tiens et tes terres de Montpazier.

Puissiez-vous tout deux, mais je n'en doute guère, vous occuper de mes gens avec justice, probité et fermeté !
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Don32

Don se releva. Il se retourna, enfin, face à sa paire en ce lieu qui se relvait aussi et lui tendit son bras...

Lou... Dame Louanne, je vous félicite pour avoir su démonter toutes les qualités qui feront de toi une grande et bonne vassale de notre Vicomte et me réjouis de cet octroi.
Me voici ton pair! Par ce bras tendu je te fais ce soir serment d'être pour le fief de Montaut un voisin aidant, coopérant, et respectueux.
Quiconque manifestera vélléités nuisibles pour toi ou tes terres,me verra se dresser à tes côtés.

Il lui fit un baise-main et scella ce serment par un baiser sur les joues...
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Louanne1000

Lou s étant relevée sous l injonction de son seigneur vit Don avec un sourire mutin aux lèvres lui offrir son bras
Elle sourit à l ennoncé de son serment elle n en attendait pas moins d un tel ami fidel et loyal

Je te remercie Don euhh seigneur de Montpazier saches que je te serais tout aussi fidèle quand à notre voisinage et tu peux aussi me compter à tes côtes enfin nous que dis je!! Elle se tourna vers Ludo émut à les voir s échanger serments d amitiésNotre aide et notre amitié t es acquise depuis longtemps et le resterons rien ne pourra les dissoudre
Elle lui rendit deux bises sonnores sur les joues

Messire Vicomte nous allons prendre congé si cela vous agréé nous avons nos ateliers qui nous réclament le bon vin de Bordeaux que je fabrique demande hélas beaucoups de soin et d entretien
Ce fut une soirée qui restera gravée à jamais dans ma memoire je vous dit à très bientôt qu Aristote veille sur vous et votre famille

Elle fit une profonde révérence et laissa Ludo prendre congé
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Ludodebordeaux

Messire le Vicomte de Biron, Messire Don seigneur de Montpazier

Ce fut effectivement une soirée fort agréable et même si je ne suit point votre vassal vous pourrait en cas de besoin compter sur mon humble personne.

Don toute mes félicitations je crois que je n'ai rien a ajouter à ce qu'a dit Lou

je vous souhaite à tous deux une bonne fin de soirée , ce fut une belle rencontre que je n'oublierai pas de si tôt.

Ludo s'inclina et prit congé en compagnie de sa douce
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Benduguesclin

Fiche signalétique du fief de Monpazier que l'on peut également écrire Montpazier comme le Vicomte de Biron aime à le faire.

[b]Toponymie :[/b]
Apparaît au XIIIe sous une forme latinisée dans Castrum Montis Pazerii. Il est donc possible que Monpazier vienne de montipasseri ou de mont paciarus, «mont de la paix».
De forme occitane, il se compose de mont, issu du latin mons, montis et de Pazier, un dérivé de patz qui provient, comme le français paix, du latin pax.

Origine
Bastide anglaise.

Date de fondation
1284

Fondateur
Edouard Ier. Paréage avec Pierre de Gontaut, seigneur de Biron.
Réalisation
Jean de Grailly.

UN BREF HISTORIQUE
La bastide de Monpazier fut fondée, en 1284, au nom d'Edouard Ier d’Angleterre, par son sénéchal Jean de Grailly qui, en 1285, passa un contrat de paréage avec Pierre de Gontaut, seigneur de Biron. Ce dernier apporta les terrains, en l’occurence le mont Pazerii, recouvert d’une forêt dense. Ce site offrait bien des avantages stratégiques : il contrôlait la route reliant l’Agenais au sud du Périgord et complétait ainsi la zone de défense déjà entreprise avec la création successive de Lalinde, Beaumont et Roquepine. Aux termes de cet acte, l’administration et l’exercice de la justice furent partagés entre le duc d’Aquitaine et le seigneur. Une moitié des impôts revenait à chaque partie.
Le premier bayle fut Bertrand de Panissols qui se révéla un administrateur avisé et respecté de tous. Les marchés du jeudi et les foires annuelles des Ier mai, 6 août et 18 novembre attirèrent les foules. Le calme régna et la bastide devint prospère.

Au cours de la Guerre de Cent Ans, Monpazier passa et repassa de la domination des Capétiens à celle des Plantagenêts. Ce n'est que sous le règne de Charles V, roi de France de 1366 à 1380, qu'elle devient définitivement française, et ce, en 1369. Entre temps, elle fut reprise par les Français pas moins de quatre fois entre 1303 et 1369. C’est ainsi qu’en 1303, Philippe le Bel confisque l’Aquitaine au traité de Paris et place Monpazier sous son autorité en 1312. En 1316, Edouard, le second, reprend la bastide jusqu’en 1327, où elle redevient française pour une période de vingt ans. Après quoi elle repasse aux mains du comte de Derby pour une courte période de quatre ans. Puis à nouveau française jusqu’en 1360, date à laquelle elle redevient une dernière fois anglaise, par le traité de Brétigny, jusqu’en 1369.
En plus des affres provoquées par la guerre, la bastide connut les années de disette, puis ce fut l’année de la fièvre typhoïde et enfin en 1350, la peste noire qui ravageait le Midi de la France.
Le Baron Philippe Gontaut Biron fut tué en duel sans laisser de descendant, le fief de Biron fut reversé à la couronne du Périgord en 1450.
Celui-ci fut attribué pour ses grands mérites au seigneur Dazibao qui devint Baron en 1454.
Peu après la mort de ce dernier sans descendant, Biron et donc les fiefs dépendants de Monpazier et de Montaut furent attribués au seigneur BenDuguesclin comme terres de retraite. Biron, son domaine, était élevé en Vicomté. Il attribua à la suite de joutes Monpazier, à son fidèle compagnon de route Don32, et Montaut, à Dame Louanne qui lui avait fait forte impression lors de ce "tournoi".

Une Bastide :
La bastide de Monpazier fut créée a novo, c’est-à-dire qu’elle a surgi de terre dans une zone dépourvue de constructions antérieures.
Inscrite dans un quadrilatère parfait de 400 m sur 220 m, dont le grand axe est orienté Nord-Sud, des rues droites de 8 mètres de large courent d'une extrémité à l'autre parallèlement aux grands côtés, entrelacées de rues transversales secondaires.
À l'origine, toutes les habitations de Monpazier étaient de dimensions identiques, à savoir 8 mètres de façade pour 20 mètres de profondeur. À Monpazier, les «andrones» sont encore bien visibles.

Fief de Montaut

Montaut, village de 112 habitants (les Montoises et les Montois) sur une superficie de 1616 ha, est située en Dordogne sur le canton d’Issigeac en Périgord Pourpre.

Montaut c’est un territoire agricole où La Banège et la Conne prennent leur source. La commune est composée de plusieurs hameaux : Les Bigots, le Gambary, Les Bernoux, Le Madalary, Jurmillac. Son altitude varie de 113m à 171 m (Terme du Furgou)
Le nom en occitan est Mont Aut (Mûtaw) qui signifie le mont haut, élevé

Historique :
C’est en 1273, qu’apparaît pour la première fois dans un texte le nom de cette paroisse sous la forme de : Monteacon in Baianesio. En 1298 nous trouvons mons altus.

L’église : Saint Vincent.

Blason :
« D’or à un mont à trois coupeaux de sinople, au chef d’azur chargé d’une anille argentée»
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Benduguesclin

Biron, 18 septembre 1457.

En cette journée pluvieuse qui annonçait l'arrivée de l'hiver, BenDuguesclin écrivait au sieur Psycho pour le féliciter de la naissance de son fils qui avait été annoncé la veille en ville. Il s'interrogea à propos sur la grossesse d'Elainedetroy qui devait bientôt arriver à son terme. Il se promit de demander prochainement des nouvelles à Valnor.

Perdu dans ses pensées, le Vicomte sursauta lorsque son secrétaire déboula dans son bureau sans avoir pris la peine de frapper.
Martin, qu'est-ce encore que ces frasques !!!! Et si ton maitre céans était fort occupé avec une donzelle !!! Tu y penses !!!

Le jeune secrétaire rougit en pensant à la scène et s'excusa platement.
Le Vicomte riait sous cape.

Et bien parle maintenant que tu es ici !

-Messire, il y a une rumeur au village au sujet du secrétaire d'état...

-Ah bon, quel faquin a encore médit à propos du brave Petit.pierre ! s'emporta le vicomte

-non non vous n'y êtes pas... ce n'est pas ça. La rumeur le dit fort navré. On murmure même ça et là qu'il pourrait être passé à trépas compléta le secrétaire dans un souffle.

A trépas dis-tu ? Qu'est-ce encore que ces foutaises...
Je m'en vais lui écrire sur le champs, ce que tu me dis me rends nerveux.

Citation:

Messire le sercrétaire d'Etat, Cher Petit.pierre,

Bien des rumeurs courent à votre sujet jusqu'à Biron.
Vous seriez tantot blessé, tantôt décédé à cette heure s'il fallait que j'écoute tous les colporteurs de nouvelles qui transite par ce chateau.
Moi qui connait les péripéties et combats que vous avez subi lors de votre carrière, je sais combien vous êtes résistant et vous crois réellement invincible.

Merci de me donner par retour de pigeon de vos belles nouvelles.

Votre ami.

BenDuguesclin, Vicomte de Biron

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Don32

Biron, le 19 septembre.

Après avoir été visiter la seigneurie de Monpazier, Don vint se présenter en castel de Biron, certaine rumeur lui était parvenue et voir son suzerain lui était nécessaire. Il se présenta à la poterne et demanda audience...

Bonjour!
Veuillez quérir le sieur Martin pour Don, vassal de Biron!

Il ne savait pas s'il aurait satisfaction à sa demande, mais il devait voir sans tarder voir le Vicomte. En attendant la cérémonie qui en ferait de fait le seigneur des terres de Monpazier, mesures devaient être au moins planifiées... Si la rumeur était fondée, chose qu'il redoutait, trop de gens la lui avait rapportée...
Il attendait, récupérant fontes et confiant sa monture à un valet d'écuries.
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--Sarladais

Biron, le 19 septembre

Martin arriva rapidement.

Bonjour Messire Don, nous ne vous attendions pas si tôt. Je ne pense pas que la cérémonie soit déjà planifiée...
Quoiqu'il en soit bienvenu à Biron ! Je m'en vais quérir le Vicomte, il va être très content de vous voir icelieu.

Le secrétaire poussa la lourde porte et monta rapidement la volée de marche pour aller prévenir son maître.

Don32

Le fidèle secrétaire du Vicomte avait été vif à se présenter...

Bonjour messire Martin!
Oui je sais bien pour la cérémonie, mais j'eusse aimé rencontrer notre Seigneur, pour une affaire inquiétante je dirai.
Il est question du Seigneur de Mas-Marteau...

Pas vraiment le temps d'exposer le pourquoi de sa présence, que l'homme de confiance arpentait déjà les marches de l'escalier menant aux appartements du Vicomte... Don suivit, avec moins de célérité... Pas la peine de se présenter essoufflé à son suzerain...
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Benduguesclin

Martin déboula dans le bureau de BenDuguesclin.

Et bien encore toi ! Ne t'ai-je pas demandé hier déjà de mander l'autorisation avant d'entrer !
Le Vicomte souleva les épaules en soupirant...

Si, désolé... euh... le sieur Don est là... au sujet de Mas-Marteau...

-Et bien qu'est-ce que tu attends ! Fais-le entrer. rugit le Vicomte.

Le secrétaire fit demi-tour en maugréant. Son maître était vraiment d'une humeur exécrable ces temps-ci.
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Don32

Don arrivé à l'étage où se tenait le bureau de son Suzerain, entendit la voix de ce dernier... Rares pourtant étaient les fois où le Vicomte manifestait une mauvaise humeur. Martin plutôt précipité lui indiqua l'entrée du bureau, signifiant par là qu'il pouvait y pénétrer, une mimique traduisant un désarroi quant à l'humeur de son maître se lisait sur son visage...

Merci Martin. Don entra dans le bureau après avoir frappé...

Mon Sire mes respects! Il s'inclina

Veuillez pardonner cette intrusion, mais une rumeur m'est parvenue qui... m'inquiète.
En place de Monpazier que j'ai été visiter hier, j'ai entendu dire que notre ami Petit.pierre serait décédé.
Voilà déjà quelques jours en Bergerac j'avais entendu qu'il était malade...
Ce sont deux rapports qui sont trop répandus et surtout éloignés l'un de l'autre pour qu'une vérité alarmante n'en soit la cause.
D'autant que nous n'en avons plus de nouvelles depuis le début d'août dernier...
Sans doute Votre Seigneurie en sait-elle plus?

Don voyait bien que son seigneur était préoccuppé, il l'avait déjà vu dans cet état alors qu'il siégeait en son Conseil... Cependant aujourd'hui cela paraissait plus grave. Une ride de tourment barrait son front pourtant plutôt lisse en général...
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Benduguesclin

Le Comte repensa à la mort de Bouquet, seul et anonyme dans une rue froide de la capitale. Il frissonna.

Mon cher Don,
Je suis bien aise de te voir.
Mais je n'ai pas plus de nouvelles que toi. Mon pigeon adressé à notre ami est revenu sans réponse.
Je suis bien inquiet. Dame Mélior est-elle encore dans notre Comté ? Peut-elle en sait-elle plus que nous sur la question ?
Si c'est le cas, Martin, prépare mon destrier, je m'en vais chercher quelques provisions à la cave pour la route et si tu en es d'accord Don, nous partons sur l'heure la quérir. Et si elle ne sait pas, diable, nous irons jusqu'au château alarmer le Comte s'il le faut !
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Don32

Ainsi le Vicomte avait, lui aussi, eut vent de cette funeste rumeur...
Dame Melior... Bien sûr!!! L'indéfectible amitié qui la liait à Petit.pierre donnait espoir...

Mon Seigneur, je n'ai pas nouvelles de la Vicomtesse. Je sais que des affaires d'importance la tiennent en Guyenne voire en Anjou...

Je vous suis Sire, où qu'il faille se rendre je vous accompagne!

Don était sinon soulagé au moins rassuré...
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Benduguesclin

Alors direction Périgueux !
Rendons-nous directement à son bureau. Si nous ne le trouvons pas, nous irons voir le conseil Comtal !

Le Vicomte ramena des provisions pour deux pour quelques jours et s'équipa d'une armure légère car les routes n'étaient pas très sures en ce moment.

En chemin, il rencontra Bellalyssa qui promit de mener son enquête et de contacter la maréchaussée de Périgueux pour le lancement d'une enquête.

Petit_Pierre était jeune, en bonne santé. BenDuguesclin qui pensait déjà au pire avait du mal à envisager une mort naturelle.
Secrétaire d'Etat, ancie juge, ancien procureur, ancien lieutenant de police de Sarlat, ancien mercenaire au sevrice de Perturabo en guerre contre les Angevins... les ennemis du brillant homme ne devaient pas manquer. Essayant de ne pas penser au pire, les deux hommes chevauchèrent vers Périgueux.
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Benduguesclin

Les deux hommes firent quelques lieux lorsqu'un jeune cavalier aux armes de la Vicomtesse Mélior les arrétèrent dans leur élan.
Jeune homme vous tombez à pic ! s'écria BenDuguesclin. Il y a une question que nous voudrions poser à votre maitresse.

Le jeune homme homme répondit :
Si vous êtes bien le sieur BenDuguesclin, ce pli doit vous être remis en main propre par la Vicomtesse Mélior.

-Si fait, donnez l'ami, je suis fort aise d'avoir de ses nouvelles.

Le jeune homme répondit dans un soupir : "ne vous réjouissez point trop vite Messire de Biron, ma maitresse a écrit ce courrier avec tristesse, je doute cela amène bonne nouvelle."

BenDuguesclin jeta un coup d'œil interrogatif à Don qui semblait dubitatif.
Le Vicomte de Biron parcourut la missive, pâlit puis relit à haute voix tristement.

Citation:

Mon ami,

C'est le cœur empli de peine que je vous écris en ce jour.
Petit Pierre, le fidèle, le loyal Petit Pierre, celui que nous croyions inébranlable n'est plus...
J'avais eu la joie de l'avoir à mes côtés au mariage de Fitzounette, et j'espérais le voir lors de mon passage en Périgord. La dernière lettre que je lui adressais fut sans réponse, chose étrange de sa part, étant donné la solide amitié qui nous unissait.
L'inquiétude me gagna. Il ne pouvait me laisser ainsi sans nouvelle, s'il n'était empêché. Malheureusement, empêché, il l'était et bien plus que je ne l'avais imaginé !
Je dépêchais un serviteur quérir de ses nouvelles, et la réponse qu'il me rapporta fut des plus terribles.
Nous avons perdu Petit Pierre. Quel mal l'a ainsi gagné pour qu'il nous soit arraché !
J'aurais dû vous écrire plus tôt...son corps repose en la chapelle de son domaine. Il faudrait prendre les dispositions pour lui rendre un dernier hommage.
Je vais revenir en Périgord Angoumois, je ne peux ne pas être là pour lui dire ces mots que, pourtant, je redoute tant...cet adieu que je n'aurais jamais cru prononcer un jour.

Qu'Aristote vous ait en sa garde,

Melior

Un poids immense s'abattit sur les épaules du Vicomte qui regardait dans le vide d'un air hagard.
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Benduguesclin

...

Quelques instants plus tard, un deuxième messager vint lui porter courrier.
Ah... une autre affaire importante. Je tacherai de lier les deux.

Maintenant que nous savons qu'il est mort, je veux découvrir pourquoi.
Ensuite, nous nous occuperons de lui faire grandes funérailles.
Enfin, nous pourrons sceller notre serment.
Je ne pourrais à priori rester à Périgueux une seule journée Don, car j'ai à faire.

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Don32

Encore sous le coup porté par le terrible message, Don songait à la perte subie par les amis restants et le Comté avec la disparition de Petit.pierre.
Un autre messager arriva, sortant le féal de sa torpeur peinée.
Le Vicomte planifiat déjà enquête, cérémonie et devoirs afférants à son rang...

Bien sûr Mon Seigneur!

Concernant l'enquête, j'aurai à faire en la capitale quelques temps. Mes affaires là-bas me laisseront assez de temps pour mener investigation si vous le jugez utile.
Concernant la cérémonie des funérailles, je puis suppléer aussi à votre absence si tel est votre désir.
Notre cérémonie à nous saura, j'en suis certain, attendre que l'hommage dû à notre ami ait été accompli comme il se doit.

La route à venir serait morose, quoique certainement entrecoupée de sourires ou rires amenés par des anecdotes dont le sire de Mas-Marteau serait le centre... Le deuil débutait son chemin...
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Benduguesclin

et bien soit je compte sur toi mon ami d'autant que je ne peux rester qu'une journée à Périgueux. Le devoir m'appelle à Angoulême et certainement ailleurs.
Contacte Dame Mélior puisqu'elle tient et je le comprends à être présent pour ces funérailles. Je te ferai porter une déclaration à lire lors de ladite cérémonie.

...

Le lendemain : départ du Vicomte vers Angoulème.

Qu'Aristote te garde Don ! Veille bien sur le défunt Petit.pierre !
Que nous retrouvailles soient plus joyeuse et dans un comté sécurisé je le souhaite, nous procèderons à l'octroi.
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Don32

Don qui discrètement fut en Périgueux, y mena une enquête tout aussi discrète. Il fit porter un message à son Seigneur, avec demande expresse de le lui faire parvenir où qu'il se trouve ...

Citation:

Mon Seigneur Vicomte, à vous mes saluts dévoués.
malgré toute ma volonté je n'ai pu me recueillir devant la dépouille de notre ami.
Il m'en a donné ces explications:
Petit-Pierre souffrit dès la mi-Août. Son état empira à tel point qu'il dû être isolé du reste du monde. Même sa maisonnée eut ordre de ne pas approcher de son lieu d'isolement.
Une vieille herboriste fut la seule personne à le cotoyer durant ces longs jours.
Nonobstant toute l'attention qu'elle eut et des soins qu'elle apporta à Mas-Marteau, son état empira encore.
Il perdit appétit, son corps se couvrit de plaques noirâtres qui se transformèrent en pustules d'où s'écoulaient des humeurs purulentes.
Ni nettoyages, ni fumigations quotidiennes n'améliorèrent la santé de Petit-Pierre.
Las, cette vieille femme a quitté le domaine de Mas-Marteau. Nul ne sait quelle direction elle a prise.
En outre, une rumeur pour l'instant encore contenue, s'entend... Notre ami aurait souffert de la Peste.

Il se dit aussi qu'aux abords de Bergerac un homme aurait été trouvé mort qui présentait les mêmes signes extérieurs.

Mon Seigneur, vous me voyez attristé d'être le porteur de nouvelles aussi tristes, ajoutant à vos préoccupations actuelles.
Je me dois cependant d'ajouter à cette mission de mauvais augure, en vous informant que par mesure de sécurité le cadavre de l'inestimable ami que nous venons de perdre fut brûlé. Heureusement l'intendant de Mas-Marteau garda les cendres de son seigneur. Nous pourrons donc inhumer ces dernières, si toutefois vous jugez bienséant une telle cérémonie.
Quoiqu'il en soit une cérémonie funéraire se doit d'être ordonnée.
Restant à vos ordres, soyez assuré Sire, que vos volontés seront ordonnées et accomplies.

Je fais route ce jour vers Angoulême. J'espère vous y retrouver.
Dame Melior recevra un message de même teneur avec invitation à se joindre à la cérémonie.

Votre indéfectible féal.
Don.

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Benduguesclin

Plusieurs jours plus tard.

Citation:

Cher Don,

J'enrage de n'avoir pas pu t'assister dans cette bien macabre mission.
Alors ainsi tout est vrai. Notre ami est bien mort. Il a du souffrir mille mots si c'est bien la peste. Notre Petit Pierre est définitivement un homme sage et avisé qui a caché son mal et s'est isolé afin de ne pas favoriser la propagation du virus quel qu'il soit. Je n'ose encore envisager que ce fléau soit parmi nous.
Préviens le Comte et tous les anciens amis du secrétaire d'Etat !
Je dois m'absenter pour une affaire que tu dois connaître et qui ne peut souffrir d'aucun report.

Qu'Aristote te garde et qu'il veille sur le Périgord-Angoumois et ses habitants !

BenDuguesclin

Le Vicomte cacheta une deuxième lettre à l'attention de sa future vassale.

Citation:

Chère Louanne,

Je dois m'absenter quelque-temps de mon domaine. Dès mon retour, nous procèderons à la cérémonie qui fera de vous ma vassale et de moi votre protecteur. Un de mes amis Petit Pierre, un homme valeureux et de grande sagesse, a trepassé il y a quelques temps. Je ne sais si vous le connaissiez mais ma première demande au futur saigneur de Montaut sera des prières pour cet ami sincère. Pourrez-vous faire cela pour moi ?
A très bientôt.

Qu'Aristote vous garde et qu'il veille sur le Périgord-Angoumois et ses habitants !

BenDuguesclin

Le Vicomte se remit à affuter son épée en pensant gravement au Peyo et à leur première rencontre au poste de police de Sarlat. Celui-ci était alors lieutenant et BenDuguesclin, un simple paysan qu'on venait de retrouver, sans connaissance et avec une plaie saignante au crâne dans un fossé aux abords de Sarlat. Son amnésie n'ayant jamais guérie malgré tous les remèdes, à vrai dire, c'était le premier souvenir de son existence.
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Louanne1000

[CASTILLON DANS LA COUR DE LA CASERNE]

Louanne qui était sur le pied de guerre depuis que leur comté était en état d allerte comme beaucoups de ses confrères de la fière armée Périgourdine
Quand elle reçue une missive de son futur protecteur et seigneur
Elle fit seller prestement Hombre chevaucha toute la nuit pour répondre à la prière de son suzerin afin de se rendre à la cathédrale st Pierre d Angoulême et se receuillir pour le repos de l'âme

[CHATEAU DE BIRON]

Elle s arréta au château de Biron descendie de son fier destrier hella le secretaire déjas croisé icelieu

Bien le bonjour messire je viens déposer une missive pour votre maitre j espère que vous pourrez la lui faire parvenir à temps je vous remercie par avance

Cher vicomte Benduguesclin

J ai effectivement croisé messire Petit Pierre mais peu connue hélas je me doute que ce fut un homme de valeur et aimé de tous
Je me fais l honneur de répondre à vostre message quand vous recevrez ma réponse je serais déjas en route pour la cathedrale St Pierre afin de prier pour son âme
Croyez en mon dévouement sincère

Louanne votre futur vassale

Elle ressortit non sans saluer le secretaire remonta rapidement sur son destrier et prit la direction de la cathedrale à bride abbatue
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Benduguesclin

BenDuguesclin lut la lettre de Louanne.

Bien bien, nous aurons donc l'occasion de nous côtoyer dans les jours qui viennent...

Puis il rédigea une nouvelle lettre depuis le campement D.

Citation:

Cher Don,

Nous partons aujourd'hui.
Je te confie mon domaine et mes gens. Bonne chance pour l'élection comtale et bon travail ensuite.
Je tacherai de t'écrire pour te donner des nouvelles.
A très bientôt.

Vive le Périgord-Angoumois !

BenDuguesclin

Il refit une dernière fois l'inventaire de son paquetage. Son regard se perdit ensuite vers le Nord-Est. Le départ n'allait pas tarder.
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Don32

Don en sa charge de vassal auquel était confié en son absence le fief de son Suzerain, vint de bon matin s'enquérir sur place de la situation.
Martin le secrétyaire de son Seigneur veillait et ordonnait....
Malgré tout mieux valait constater de visu et in situ, surtout en regard de la position stratégique de Biron.

Holà de la barbacane! Abaissez le pont-levis pour Don32, vassal de Biron! Faites aussi quérir messire Martin je vous prie!

Bruit de chaînes, de bois qui couine, cheval qui renâcle à ces bruits sûrement inconfortables à ses oreilles... Don attend que pont-levis et herse cèdent le passage... Enfin, les portes s'ouvrent aussi, Don impulse son destrier qui sait pouvoir trouver une stalle où picotin , foin et bonne paille fraîche l'accueilleront, il franchit ces mètres avec célérité. Pas si sots que cela les chevaux tout de même!
A peine fut-il démonté que Martin se présentait au visiteur...

Sire Don le bonjour à vous! Vous me voyez ravi de vous voir icelieu! Courbette protocolaire et sourire amical...

Le bonjour à vous messire Martin! J'ai grand plaisir à me trouver chez notre Seigneur moi aussi! Comment vous portez-vous ce jour?

Echange de civilités, puis les deux hommes prennent le chemin du cabinet particulier du Vicomte. A l'abri des indiscrétions, ils y échangeront nouvelles, rumeurs, ordres de leur Seigneur, action coordonnée pour maintenir paix et sécurité à travers la Vicomté de Biron...
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Don32

Don revint à Biron. Ce jour tôt un pigeon particulier était venu à lui.
Les gdesavaient dû rconnaître son cheval car il vit alors, qu'il approchait, le pont-levis s'abaisser. Il faut dire aussi qu'il arborait les armes de Monpazier. Ca facilitait ses déplacements en terres de Biron...

Bonjour! demandez au forgeron de jeter un oeil sur la ferure de mon cheval s'il vous plaît! Il me semble géné ...
Messire Martin est en son bureau?
N'attendant pas vraiment la réponse, Don s'engouffra dans le castel et rejoignit le bureau du secrétaire Vicomtal...

Bonjour messire Don! l'accueillit Martin
Bonjour Martin. Je viens avec des nouvellesde notre Seigneur!
Don tendit le courrier reçu plus tôt

Citation:

Cher Don,

J'espère que tout va bien dans notre beau Périgord-Angoumois.Nous avons appris au front le bon score de PAF et l'élection de Yodéa comme nouveau régnant. ça a du être une belle fête chez nous.
Comme tu le sais sûrement, nous sommes en Berry où la guerre fait rage.
Le Duc de Berry, le fourbe Lepoilu, a injustement attaqué nos alliés Tourangeau. C'est en réponse à cela que nous avons fait route vers Chateauroux afin de montrer qu'on ne peut impunémment s'attaquer à un des membres de l'Alliance.
Persistant dans sa stratégie suicidaire, Le Poilu a refusé les conditions de l'ultimatum de l'ADC.
Le délais de l'ultimatum étant écoulé, nous sommes donc passés à l'attaque.
Le premier combat fut l'occasion d'une belle bataille livrée à proximité de Chateauroux contre deux armées berrychonnes.Elle s'est soldé par un bilan à notre avantage mais lourd en degats humains. L'armée du capitaine berrichon a relativement bien tenu, mais la desembarranta des renards a été mise en déroute.
Plusieurs des notres furent blessés, certains assez gravement.Ils ont été confiés au bon soin de nos infirmiers.
D'autrent ne reverront jamais les prés des bords de la Dordogne refleurir. Las, la guerre est cruelle. Grâce à Aristote, je n'ai pas une égratignure. Je ne peux pas en dire autant de mon bouclier qui a quelque peu souffert d'un coup de hache durant la bataille. Peu importe, il continue à faire son office.

Nous avons rejoins ensuite les armées de Touraine, de Limousin et du Bourbonnais-Auvergne et avons constitué de ce fait une impressionnante armée de l'Alliance du centre.
Le deuxième affrontement nous a opposé à 3 armées berrichonnes. Celle de Tadek (capitaine berrichon), la desembarranta, et les mauvais pélerins de Bourges. Cette bataille là fut sans concession. Les deux dernières armées ont été quasiment détruites et Tadek a été obligé de fuir, perdant près de la moitié de ses effectifs.
Ce fut une immense victoire pour les troupes de l'alliance du centre et un camouflet sévère infligé au Berry.
Dès lors, la route de Chateauroux nous était grande ouverte.

La troisième bataille nous a opposé aux défenseurs de la ville.
Les pauvres jeunes gens affectés à la défense de la cité furent balayés par nos armées en quelques heures durant la nuit.
Les soldats ayant désertés les lieux, la prise de la ville fut rapide.
Si l'aassaut ne fut pas vraiment glorieux faute de combattants. Ne cachons pas notre plaisir tout de même ; c'est la Primiera qui a eu l'honneur de pénétrer en premier dans la cité et le Sénéchal Matpel qui s'est vu remettre les clefs de la ville, clefs qu'il détient encore à l'heure où je t'écris cette missive.
Nous ne connaissons pas la suite des ordres de cette mission et je ne peux te dire quand je serai de retour.

Ici, une rumeur enfle sur la trahison de Clémence Cherroy. Qu'en sais-tu, toi qui siège à ses côtés au sein du conseil ? Se pourrait-il que la Princesse nous ait trahi ? En vérité, je n'ose y croire.

Dis-bien à mes gens de ne point s'inquiéter, que je leur promets de revenir entier et en forme à Biron.
Nous procèderons aux cérémonies d'attribution de vos fiefs dès mon retour et rendrons un dernier hommage à Petit Pierre.
Ah... Petit Pierre, il aurait eu toute sa place dans cette campagne. Bien souvent je crois l'appercevoir avec sa figure noiraude de poussière lorsque nous chevauchons. Las, ce n'est qu'un soldat de l'Ost de Tourraine qui lui ressemble un peu.

Et toi, comment vas-tu ? J'ai également appris ta nomination au poste de CAC. Félicitation. Le travail doit être prenant mais passionnant

J'essaierai de t'écrire bientôt lorsqu'à nouveau je serai sûr que mon courrier ne pourra pas être intercepté par l'ennemi.

Aristote vous garde, toi, mes terres et le Périgord-Angoumois.
Amitié et honneur !

BenDuguesclin

Faites diffuser à travers la Vicomté que notre Seigneur a vaillamment servi et que ses pensées vont à ses gens et que les couleurs du Comté et des terres de Biron furent portées haut!
Ordonnez actions de grâces aussi, qu'Aristote prenne en sa garde notre maître
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Louanne1000

Louanne était en tournée spéciale et en stationnement à Bergerac pour quelques jours leur campement avait élu dommicile aux abbords de la ville quand elle décida de faire un saut au domaine de son seigneur Benduguesclin prendre des nouvelles et voir si tout ce passait bien pour les gens de Biron ainsi que de Montaut et Montpazier ils n'étaient séparés que de quelques lieux

Elle fit préparer sa monture au repos depuis hier elle avertit les gens avec qui elle voyageait et partit le matin de très bonne heure aux lueurs de l'aube naissant la brume se levait à peine étouffant les roulements de sabots de son destrier

Elle vit le pont-levi se baisser elle supposa que les couleurs qu'elle arborrait ne laissaient aucun doute à son appartenance au seigneur de Biron
Elle constata au moins que la garde était efficasse et bien alerte se disant qu'au moins ils n'avait pas à se soucier d'une improbable attaque que le chateau était bien gardé

Elle mit pied à terre une fois dans l'enceinte un palfrenier lui prit les renes elle saluat alentours et vit le secrétaire Martin s'approcher

Elle lui sourit et le saluat

Bien le bonjour messire Martin comment allez vous je profite de quelques jours de repos dans mes taches pour vous rendre visite et vous demander si tout va bien? si je puis vous étre utile ou si au contraire tout va n'ayant que peu de nouvelles ces derniers temps je suis toujours sur les routes je me fais force de me tenir au courrant le temps de l'absence de notre seigneur j'ai ouïs dire que le seigneur Don mon voisin et ami vous à rendu visite il y a peu?
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--Sarladais

Bonjour Dame Louanne,

Messire Don est passé icelieu il y a quelques-temps effectivement.
Il a donné des nouvelles de mon seigneur. Je vous livre la lettre en substance.

voir lettre ci-dessus

Nous avons reçu depuis une nouvelle missive transmise par le sieur Don.

Citation:

Cher Don,

Ma dernière lettre étant restée sans réponse, je crains fort qu'elle n'ait été interceptée par l'ennemi. Heureusement, j'en ai conservé une copie que je t'envoie.

Ici la guerre se poursuit. Nous sommes devant les remparts de Bourges et malgré deux assauts consécutifs aucune brèche n'est ouverte. Parmi les blessés, le Sénéchal Matpel a été légèrement touché mais il s'en remettra. La Primiera est désormais dirigé par Méline.
Grand gloire de nouveau pour le Périgord ! Le Duc du Berry a été mis hors d'état de nuire par une des nôtres, le soldat Ladycharmed.
Je te laisse imaginer la liesse que cela a entrainé au sein de notre campement. Comme tu as sans doute vu, le Roy a lui aussi condamné Georges et nous envoie des troupes d'Orléans.
Nous attendons maintenant le nouvel assaut qui décidera nous l'espérons du sort de la capitale.
J'espère que tout va bien en Périgord et me languis d'avoir des nouvelles.

Vive Le Périgord ! Vive l'ADC ! Vive le Roy !

BenDuguesclin.

Messire Don, pour ne rien vous cacher a répondu en suivant...

Citation:

Sire Vicomte.

Votre précédent courrier m'est bien parvenu. Honte à moi qui n'ai pris le temps d'y répondre. Il est vrai que la focntion de CAC m'a retenu en mon bureau quelques temps... Piètre excuse!

Les nouvelles que vous fîtes parvenir ont égayé nos coeurs et âmes.
En Biron et ses fiefs, Actions de grâces ont été odonnées et dites.
En notre Comté, fiers des victoires de nos armées, toutes et tous travaillent à garantir à vous, nos vaillants soldats le viatique nécessaire à la poursuite de votre noble mission.
Avant-hier une armée Berrichonne fut défaite par la Deuxième, sous commandement de Schumif le Major-Gnéral de la Garde. La rencontre eut lieu en terres Limousines près Rochechouart. Les reliquats de cette armée sont surveillés et Angoulême notamment prête à réagir dès le premier plumet des troupes de Tadek aperçu.
La bande de la Main Noire se remonterait. Nous sommes attentifs à tout mouvement Breton. Le Poitou, le Languedoc, le Rouergue, le SRING et le Béarn montent en puissance face à ces nouvelles menaces.
Nous avons reçu l'annonce de Sa Majesté quant à la déclaration de déchéance et de félonie de Georgepoilu. Vous nous apprenez qu'en plus de cela, une des nôtres lui a entamé son intégité physique. Toutes ces nouvelles ont et vont amener sourires et joie en notre Comté.

En Biron, j'ai ordonné un recrutement supplémentaire, qui sera prompt à défendre vos murs. Montpazier a vu le même dispositif. Montaut de même.
En ce temps, la culture des champs et l'artisanat sont toujours actifs, nos terres de la Vicomté jouissant, pour le moment encore, de la paix relative. Ordre a été donné que tous vos gens rentrent dans les villages la nuit. Eglises, écuries, hangars et autres appentis abritent en suffisance les rapatriés. Ils seront de plus une aide conséquente pour les actions de défense s'il se devait.

Concernant notre ami Petit.pierre, Son Excellence, le nonce Forth-With officiera à une messe de Requiem, la situation du moment n'aidant pas aux déplacments. Nous attendrons votre présence pour la cérémonie des funérailles.

Mon Seigneur. Mes pensées sont avec vous. Gardez-vous en dextre comme en sénestre. Vous savoir à porter haut les couleurs de notre Comté et celles de Biron m'emplit de fierté. Que n'aurai-je aimé être à vos côtés! Remplissant en cela mon devoir envers Votre Seigneurie et celui de l'amitié qui nous lie.
Vive le Périgord-Angoumois! Vive Biron! Vive le Roy!

Votre dévoué
Don

Et enfin, cette nouvelle missive transmise récemment par notre CAC et qui nous a tous inquiété.

Citation:

Mon cher Don,

Après plusieurs jours d'assauts, nous avons réussi à abattre les défenses de la capitale du Berry.
De chaque côté, il y a eu des pertes et la bataille fut terrible.
L'ADC est entrée en vainqueur en la capitale. Nul ne pourra désormais douter de sa force et c'est un grand bienfait pour la renommée de notre Comté et sa sécurité future.
Quelques jours auparavant, le Duc, avait été grièvement blessé par une des notres : Ladycharmed qui, malgré sa modestie, s'est retrouvée couvert de gloire. Le Sénéchal Matpel lui a même offert un poussin d'or du plus bel effet.
Malheureusement, je n'ai pas pu participer au dernier assaut. Mon bouclier déjà mal en point a cédé et une hache ennemi est venu entamer mon épaule après avoir fracassé mon écu.
Je loue le seigneur Tubafat qui se trouvait à proximité en compagnie de la Vicomtesse Cheyenne et qui ont pu me tirer de Ce mauvais pas. Sans leur intervention, je ne serai peut-être plus là pour écrire cette lettre.
Cela va donner du grain à moudre à mes gens de Biron qui me harcellent pour que je trouve une épouse et travaille rapidement à ma déscendance.
Quoiqu'il en soit mes jours ne sont pas en danger. J'en suis quitte pour un repos forcé de 10 jours au bon soin de Dame Phyla.
Comme tu peux l'imaginer, je suis un peu comme un lion en cage à force de tourner et virer dans le camps même si mon immobilisation est plus facile à supporter maintenant que les combats ont cessé.
Comme tu le sais surement l'ADC a pris le controle du Duché et poussé les FIERistes vers la porte de sortie.
Des négociations ont lieu en ce moment même, mais nous, les soldats, n'en savons évidemment pas grand chose. Les habitants du Berry sont évidemment furieux et si beaucoup aujourd'hui parlent librement et critiquent leur ancien Duc, ils n'en sont pas moins hostiles à notre présence.
On les comprend aisemment.
J'espère que tout se passe bien au conseil et que ta mission de CAC se déroule au mieux.
Salue de ma part tous nos amis et mes gens de Biron.
Nul ne connait la date de notre retour et la situation est aujourd'hui encore bien confuse.

Vive le Périgord-Angoumois !

Faict à Bourges, à l'intérieur des remparts, le 3 novembre 1457

BenDuguesclin

Comme vous le voyez, notre seigneur a été blessé. Espérons qu'il se remette vite et qu'on nous le renvoie entier et en bonne santé.
Ici, dans ses terres, nous nous languissons de sa présence, Dame Louanne. Des petits chefs de village commencent à profiter de l'absence de mon maître pour contester son autorité.
Il n'est pas bon qu'un seigneur s'absente trop longtemps de ses terres. Tout le monde ici a été très marqué par la perte de feu le Baron Dazibao et le chaos qui a suivi le retour de ses terres à la couronne.
A peine nous avions retrouvé un seigneur illustre et qui malgré ses sautes d'humeurs, ne veut je crois que notre bien, que vlan... il est mobilisé et part à la guerre.

Benduguesclin

Plus tard dans un autre lieu.

Bourges- 17 novembre 1457

Citation:

Martin,

La guerre est finie. L'ADC a remporté une belle victoire. Le Berry a semble-t-il accepté ce qui lui a été proposé.
J'étais à Sancerre avec Mariceleste.
Ma blessure est complémentement guérie mais comme l'armée était déjà repartie, nous avons été en mission de reconnaissance dans cette ville très paisible au demeurant.
Demain nous repartons avec Mari et un autre soldat por rejoindre la Primiera et devrions bientôt être de retour en Périgord.
Mes missives à Don n'ont point trouvé de réponse et je m'inquiète fort à son sujet. Pourras-tu me renseigner ?
Transmets également mes amitiés à Louanne, j'ai oublié son adresse et n'ai pu lui écrire depuis le front où je pensais qu'elle était mobilisé également d'ailleurs.
Il faudrait que tu commences à préparer une liste d'invités pour la reception d'hommage à Pétit.pierre et de remise de fief à Don et Louanne.
Je compte sur toi pour réserver auprès de nos paysan les plus belles bêtes qui serviront au festin.

Ah si... j'oubliais. J'ai rencontré en route un homme étrange qui dit avoir connu mes parents. Il faudra que je te raconte cette histoire.

Il faut aussi que je te dise, et tu seras satisfait de ton seigneur, qu'avant de partir à la guerre, j'ai assisté au fameux Bal des débutantes organisée par le Roy dans le but de se trouver une épouse.
J'ai parlé à Mélior de notre affaire. J'ai rencontré aussi plusieurs jeunes filles de bonne famille...
Bien que cette mission ne m'enchante guère, je me remets à ton avis et suis en quête pour me trouver une épouse.

Cette missive risque d'être la dernière. La prochaine fois que nous nous verrons, ce sera en chair et en os.
Donne-moi vite des nouvelles de Don si tu le peux.

Faict à Bourges le 17 novembre 1457

BenDuguesclin

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Louanne1000

Louanne était à écouter toutes les nouvelles dans l'ensemble fort bonnes
Elle tiqua un peu léger froncement de sourcils signe chez elle d'impatience contrariée mais contenue

Fort bien je n'ai que le moment ou vous me dites je vous cites

Citation:

Ici, dans ses terres, nous nous languissons de sa présence, Dame Louanne. Des petits chefs de village commencent à profiter de l'absence de mon maître pour contester son autorité.
Il n'est pas bon qu'un seigneur s'absente trop longtemps de ses terres.

C'est fort louable de vous laguire de votre seigneur mais que des chefs de village qui profitent de l'absence de nostre seigneur ne serait toléré ne serais ce qu'un instant y penser alors que nous venons assé mon ami Don seigneur de Montpazier et moi même aux nouvelles et que vous en receviez aussi je trouve cela ford dommageable d'ailleur vous pourrez dire à vostre maitre que j'ai des nouvelles fraiches de son ami Don je suis à sa disposition pour lui en donner dès qu'il en émettra le souhait et pour ce qui est du front j'en reviens mais pas pour les mêmes raisons que notre seigneur mais étant de la garde territoriale et non de la COPA moins mobile aussi
Voila donc si vous avez effectivement des noms à me communiquer pour voir de plus près ses fauteurs de trouble qui profitent de l'absence de leur seigneur alors qu'il y a été faire son devoir envers le Périgord qui je le rappelle c'est aussi nous eux et vous de plus avec de forte chance qu'il ramène épouse pour le fief de Biron ca me dépasse un peu je vous avouerais mais je sais de sources sures qu'il va bientôt revenir et j'espère de tout coeur que ses gens seront calmés à son arrivée
Je vais de ce pas rendre des comptes à mon major vous pourrez toujours me joindre au cas ou à Castillon ou nous rentrons ce soir vous transmettrez nos respects à nostre seigneur

Louanne fit mander son destrier saluat le secrétaire du chef prit le galop rejoindre sa lance
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Benduguesclin

lundi 25 novembre
entre Angoulème et Périgueux

L'armée s'était séparée à Angoulème. Effusion, bourrade franche poignée de main entre tous ses soldats qui ont lutté vaillamment et risquer leur vie pour l'honneur de leur Comté.
Pour tous à ce moment, une petite pensée pour ceux, qui trop grièvement blessés, sont coincés en Berry pour y suivre une convalescence forcée, loin des leurs.

Mariceleste, Kittie et BenDuguesclin cheminait tranquilement en direction de Périgueux qu'ils devaient atteindre dans la nuit. Puis suivrait une journée de repos et de là, en fin de journée, il prendrait la route de Sarlat jusqu'à appercevoir enfin le clocher de Ste Lucie.
Il restait ensuite encore plusieurs lieues à BenDuguesclin pour atteindre le chateau de Biron. Ce serait un véritable plaisir de repasser par ses terres, saluant ici tel paysan, voyant là tel marchand local... et en même temps un peu triste qu'aucune famille ne l'attende sur place. Il enviait secrêtement dame Elayne ou Opale qui rentrait chez elle retrouver un époux, des enfants...
Mais une vie de famille impliquait des sacrifices et le Vicomte n'était pas prêt à s'y résoudre pour le moment.
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Benduguesclin

Après avoir salué ses ami(e)s soldat, BenDuguesclin traversa rapidement Sarlat. Il passa avec un petit pincement au coeur devant sa masure sarladaise qui était à l'abandon désormais.
Il n'avait pas eu le temps de l'entrenir et celle-ci, délaissée, avait rapidement été occupée par des vagabons ou des voyageurs sans scrupule.
En quelques mois, la petite chaumière s'était retrouvée en un piteux état.

Il tardait au Vicomte de revenir bientôt fêter dans une des tavernes la victoire de l'armée du Périgord. Mais pour l'heure, il se devait de revenir sur ces terres de Biron.

BenDuguesclin contourna le Lac par la rive droite, saluant au passage les quelques pêcheurs à l'oeuvre puis fit accelérer son cheval sur la route de Bergerac. Il longea la Dordogne vers l'ouest, passant sans s'arrêter les bourgs de Beynac et Siorac.
Puis, il traversa la Dordogne et bifurqua au sud en direction de Belves. Là il s'arreta quelques instants pour faire boire son cheval et repartit au grand galop vers ses terres et le château de Biron.

Le temps était dégagé et depuis la colline de St Cernin, BenDuguesclin vit le Donjon du château de Biron. Sans vraiment réfléchir, il fit encore accelerer le coursier qui filait comme le vent.
En quelques minutes, il arriva devant le pont-levis. Un garde de faction le héla.

"Hohé Messire ! Qui vous envoie et quels sont les armes qu'arborent votre écu ?"

Le Vicomte sourit en coin.

"Mon écu a beaucoup souffert récemment, aussi c'est normal que tu ne reconnaisses pas le blason que tu vois chaque jour flotter au vent au sommet de ce chateau, mais pour le bonhomme ! Quand même...
Certes une méchante barbe me mange le visage et mes vêtements manquent singulièrement de fraîcheur, mais je pensais que tu m'aurais fait meilleur accueil !"

Le garde, rouge de confusion descendit quatre à quatre du chemin de ronde et fit ouvrir le pont levis.

Le secrétaire du Vicomte, Martin, arriva précipitemment en criant dans la cour.

"Tout le monde sur le pont ! Rassemblement dans la cour d'honneur vite !
Notre seigneur est revenu !

Oh... je suis tellement heureux de vous voir... tenez, si vous le permettez, je vous serre dans mes bras. "

Le Vicomte porta lui aussi l'accolade à son jeune secrétaire non sans une belle grimace. Son épaule le rappelait encore à l'ordre.

"Ah... mille excuses messire Ben, c'est vrai votre blessure, j'ai lu ça dans les missives portées par Don, apparemment ils ne vous ont pas raté les bougres de berrichons.
Heureusement, gloire à Aristote, vous nous revenez en vie. Dame Louanne est passé récemment, elle vous salue. Ah et il faut que vous nous racontiez la cour à Paris... Avez-vous fait de belle rencontre.. et qu'est-ce que cette histoire au sujet de vos parents.. Nous nous posons beaucoup de questions et au risque de vous paraitre malséant, j'espère avoir ce jour des réponses..."

Ne pouvant en placer une, BenDuguesclin souriait à son secrétaire. Il l'interrompit d'une voix forte, le rabrouant gentiement comme il aimait à le faire.
"Pour l'instant, qu'on me fasse couler un bon bain chaud et qu'on aille me quérir un barbier. Je pue comme une vieille bique et j'ai même barbe qu'elle. J'ai besoin de reprendre quelque force.
Préparez un festin pour ce soir et je veux toute la maisonnée à ma table... les gardes n'auront qu'à se relayer au levis.
Je vous conterai toutes mes aventures, c'est promis !"
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Benduguesclin

Quelques instants plus tard.

Le Vicomte fut lavé par une de ses servantes, rasé de prêts par le barbier.
Il se laissa happé par les vapeurs parfumées du bain, qui apportait un grand réconfort à sa fatique et ses muscles endolories. Il se laissa aller à la rêverie lorsque tout à coup la princesse Blanche rencontrée à la cour le mois dernier apparut devant lui.

"Mon bon seigneur, je vous retrouve enfin..."

BenDuguesclin répondit interloqué.
Mais que faites-vous-là mademoiselle ?

"Je suis là car je vous aime."
-_ _ _ _
"et mon pays est en danger. Les troupes du Poilu envahissent la Bretagne."

BenDUguesclin retorqua
"Le Poilu, La Bretagne... Qu'est-ce que vous me chantez-là ?
Le Poilu à l'heure qu'il est doit panser ses blessures, il ne commande plus rien ni personne et la Bretagne est bien la dernière terre qu'il envahirait."

-"Mais si je vous le dis, j'ai besoin de vous. "
A ces mots, la jeune Bretonne rejoignit le Vicomte dans son bain non sans s'être dévêtue avec une vitesse prodigieuse.

...mais que faites-vous...je...enfin...

Blanche exprima alors une colère folle face aux balbutiements de gène de BenDuguesclin.
"Oh, ce que vous pouvez être empoté !"

Le procureur Lotx entra alors à son tour en quatrième vitesse dans la cuisine secondaire du château qui était celle réservée pour le bain, il était lui aussi nu comme un vers.

"Ma mie, je suis à vous. "susurra-t-il à la jeune Bretonne, qui ni une ni deux le rejoignit sur le tapis près de la cheminée.
"C'est mon seigneur, le borgne Flex qui m'envoit afin de vous satisfaire, il m'a dit que le Vicomte ne vous convenez pas."

La jeune femme visiblement ravie se rapprochait de plus en plus dangeureusement du jeune homme dont les intentions étaient claires.

"Eh, oh, on se calme !!! Je ne comprends plus rien.
Lotx, qu'est-ce que vous faîtes ici et dans cette tenue, quelle est cette nouvelle frasque, de quoi se mèle Dublith ? Et vous Mademoiselle, vous me choquez au plus haut point. Tout cela est-il bien digne."

La porte qui s'était ouverte à chaque fois avec fracas, céda cette fois-ci sous les coups de plusieurs soldats en armures qui pénétrèrent dans la pièce.

Vous voyez, je vous l'avais dit, c'est le Poilu. s'écria Blanche

Les deux jeunes gens, appeurés vinrent se réfugier derrière le baquet. Le Vicomte, toujours dans le plus simple appareil, était debout dans le baquet et faisait face aux mercenaires.

"Qui êtes-vous ? Comment osez-vous pénétrez ainsi en Biron ? lança BenDuguesclin d'une voix forte."

-"Nous sommes des soldats Bretons du Berry, espion du Roy de France et de Castille, nous avons tué Petit Pierre pour nous venger. Nous tenons le sieur Don et la Vicomtesse Mélior.
Livrez-nous le Périgord où on les assasine..."

Les soldats aux mines cruelles et aux épées couvertes de sang se rapprochaient entourant le Vicomte, la jeune Bretonne et le procureur du PA.

Le Vicomte brandit... brandit... en fait... il n'avait pas grand chose à brandir. Il hurla :

JAMAIS !!!

A ce cri, le mercenaire le plus proche leva une hache qui retomba avec fracas dans l'épaule du Vicomte. Tout était perdu !

"Monseigneur ! Monseigneur !"

Le Vicomte voulait désormais mourir en paix. Il ne comprit pas tout de suite le sens de cette interpellation.

Monseigneur, revenez à vous ! Vous m'avez fait peur. Vous avez appelé, vous sembliez terroriser.

BenDuguesclin se gratta la tête. Seul Martin, qui paraissait fort gêné de paraitre devant lui en ce lieu se trouvait devant lui.
Il mit la main à son épaule droite et se rendit compte que sa plaie encore un peu douloureuse au contact frottait contre le baquet. Il se redressa.

"Ce n'est rien mon ami... Je crois que je me suis assoupi. A dire vrai, je suis peut-être plus fatigué que je ne le croyais. Je vais tacher d'aller m'assoupir un peu avant le banquet."

Le Vicomte se sécha, enfila un habit propre disposé par une servante et regagna un petit salon attenant à la salle de Banquet en repansant à la fable que son esprit fatigué avait construit. Il s'allongea et s'assoupit immédiatement, tombant dans un sommeil profond et cette fois-ci sans rêve.
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Benduguesclin

BenDuguesclin s'était réveillé fort tard, la nuit venait de tomber.
Après avoir enguirlandé (c'est de saison !) son secrétaire pour l'avoir laisser dormir autant. Le Vicomte pris la place d'honneur de la grande table de Banquet.

Mes amis, je suis heureux de vous voir tous ici à ma table. J'ai moult chose à vous raconter : du bal à la cour du Roy, en passant par l'ami de mes parents que je rencontrai en chemein et enfin cette terrible campagne du Berry ou je faillis être occis. Je m'excuse de vous avoir fait tant attendre mais il faut croire que cette campagne et le long trajet pour rejoindre Biron m'avait épuisé.

A ces mots, un pigeon bagué aux couleurs de l'ordre des émuvillains s'écrasa contre un des vitrail du chateau.
Un apprenti cuisinier posté non loin de là et qui venait d'apporter une poularde fumante ouvrit la fenestre et pris dans sa main l'animal qui avait toute les peines du monde à reprendre connaissance.

Amène-moi ce message, c'est un pli du conseil de l'ordre !
Et appelle le responsable de la volière, il faut secourir ce pauvre volatile. Avec toutes ces intempéries, la route a du être difficile depuis Pau !

Ainsi fut fait. Le Vicomte lut le pli tandis que la salle de réception faisait silence.

Des nouvelles peu rassurantes étaient arrivées par pigeon du Béarn où l'ordre des émuvillains cher à BenDuguesclin siégeait désormais.
Depuis quelques temps déjà, des rumeurs puis des présences suspectes faisaient craindre le pire.
Las, la menace se précisa avec la chute du Chateau de Pau orchestrée par les lions de Judas. Mais la révolte grondait chez les fiers Béarnais.

Le Vicomte replia la missive et lança vivemenent au palefrenier qui était assis comme toute la maisonnée autour de la table, pensant enfin profiter d'un repas qu'il attendait comme les autres depuis longtemps :
Selle mon cheval ! Il me faut repartir céans à la caserne de Sarlat. Qu'on me prépare des rations et mon équipement léger, je pars sur l'heure.

-Mais enfin mon seigneur, vous venez juste d'arriver et... balbutia le secrétaire.

Il n'est pas dit que je parte pour longtemps. Je dois prendre le pouls de la situation à la caserne.
De toute façon, si je dois repartir, je repasserai par le chateau. Qu'on me prépare mon équipement de guerre et qu'on me change mon écu.

-Mais eh le festin, préparez en votre honneur et qui...

Manger, buvez à ma santé, vous l'avez bien mérité !
Ah si, écrivez à Dame Louanne pour la prévenir et demandez-lui des nouvelles de Don, son silence m'inquiète.

-Nous ferons selon vos désirs mais je dois vous informer que votre absence est nuisible au bon fonctionnement de votre domaine.

Le Vicomte tempêta :
Quoi, des malapris qui cherchent encore à contester mon autorité ! Ecris-moi la liste de ses malandrins, je passerai en châtier un qui informera les autres de sa mésaventure. Si ça ne suffit pas, mande aide à Dame Louanne de me représenter en arme auprès d'eux.

Une heure n'était pas passée que le Vicomte chevauchait en direction de Sarlat et de la caserne.
Il entra à une heure avancée de la nuit dans le bureau du Lieutenant en oubliant de frapper. Son estomac se contracta en un gargouillis sonore. Il faudrait ensuite d'urgence passer à la taverne : BenDuguesclin vait déjà un repas de retard...
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Benduguesclin

Quelques jours plus tard.

BenDuguesclin avait pu faire le point avec le Lieutenant.
Le Château de Pau avait été repris par la population. Les lions de Judas étaient certes en fuite avec la caisse, mais l'essentiel était que les Béarnais soient libérés.
Pour l'instant, rien n'était vraiment décidé et le Vicomte rentra chez lui.

Il put alors conter enfin tranquillement autour d'un bon repas ses aventures récentes.

Le bal au Louvre en l'honneur du Roy qui cherchait une épouse. BenDuguesclin y avait rencontré Mélior, lui avait parlé de son souhait de trouver une épouse de son rang. Il y avait rencontré également une princesse Bretonne insupportable qui l'avait nargué toute la soirée mais aussi finalement marquée un peu plus qu'il n'osait l'avouer.
Il conta tous les rebondissement de cette soirée riche en émotion.
De là, il avait été appelé directement pour la guerre. Il avait rejoint la caserne de Sarlat sans avoir le temps de repasser par Biron. Puis ce fut le départ, l'attente et enfin la guerre en Berry. Les premiers combats puis le siège victorieux de Châteauroux, le long siège de Bourges, la blessure...
L'entrée victorieuse des forces de l'ADC dans la capitale et la prise du Château, la mission particulière avec Mari lorsqu'il fut de nouveau sur pied puis le retour à Sarlat.

La maisonnée de Biron buvait les paroles du Vicomte pendant que les jeunes enfants des servantes, secrétaires cuisiniers et soldats refaisaient les bataille avec leurs épée de bois.

Martin, le secrétaire dévoué prit la parole :
Messire, vous avez parlé dans une de vos missives, d'un ami de vos parents que vous auriez rencontré ?

Le Vicomte pris une profonde inspiration et commença son récit.
Comme vous le savez, je n'ai pas connu mes parents mais on m'a rapporté effectivement récemment que mon père eut pu être un ancêtre d'un valeureux connétable Breton.

Je cheminais à la sortie de Sarlat pour me rendre vers Paris et le bal lorsque j'ai rencontré un homme qui a longtemps examiné mon faciès et m'as dit sans autre forme de procès :
-Toi, tu es le fils de Benoit Duguesclin et de l'Angloyse.

Alors que je tombais des nues, lui confiant que j'avais été retrouvé dans un fossé à Sarlat avec une bague gravé BenDuguesclin, grièvement blessé et que ma mémoire depuis ce jour me faisait défaut, celui-ci m'appris l'histoire de mon père et de ma famille.
Selon lui, si le grand connétable ne put avoir d'enfant de ses deux épouses légitimes Thiphaine Raguenel puis Jeanne de Laval, cela ne l'empêcha point de semer des petits bâtards au gré de ces hauts faits d'armes dans les royaumes de France, de Castille et de Navarre.Cela était effectivement de notoriété publique.
Ainsi, Jeanne Boulard, fière habitante de Bergerac partagea la vie du Connétable durant le siège de Bergerac et les quelques mois qui suivirent. Aussi belle qu'il était laid, ils vécurent une passion intense mais bien courte. La jeune fille fut rapidement grosse alors que le chevalier était parti déjà vers d'autres batailles.
Le petit Michel Boulard que les villageois appelés mi-amicalement mi-narquoisement «Duguesclin le petit» naquit dans une fermette de la ville.
Michel qui serait donc mon grand-père si cette histoire était vrai, serait parti pour la région de Poitiers et aurait épousé une certaine Mariette Duvivier. Il conserva fièrement malgré les quolibets le surnom de "Duguesclin le Petit".Il donna naissance à une petite fille dont l'étranger avait oublié le nom et un petit garçon du nom de Benoit Boulard-Duguesclin.
Celui-ci épouse une jeune fille Angloyse du nom de Jane ; ils eurent un fils qu'il nommère Ben : Ben Duguesclin

Le Vicomte cachait difficilement son émotion.

Vous l'avez devant vous.

Mes parents auraient été robés et tués par des bandits de grand chemin alors qu'il projetait de s'installer en Périgord.
Je ne sais pas pourquoi ils m'épargnèrent.

Messire, s'exclama Martin avec ferveur, nous n'avons jamais douté ici de la noblesse de votre famille !

-Noblesse batarde, à dire vrai mon cher Martin... cela dit, le Connétable Duguesclin et sa bravoure devront plus que jamais guider mes pas...
Et même si les savoir morts me couvrent de tristesse, SAVOIR enfin sera un petite libération. Je compte d'ailleurs faire ériger une petite stèle à leur honneur en le parc de Biron à côté de celle de feu le baron Dazibao.

Cela m'a renforcé dans l'idée que je devais maintenant fonder une famille. Tu devrais être content, toi qui me harcele en permanence que les gens de Biron réclame un héritier afin de fixer de manière stable la Vicomté.
...

Avant de ce coucher ce soir là, il envoya une missive à Louanne, future Dame de Montaut.

Citation:

Dame Louanne,

Je suis de retour de la guerre depuis quelques-jours. Je souhaiterais vous accueillir en mon château afin que nous puissions évoquer la disparition du sieur Don et la cérémonie qui vous fera Dame de Montaut.
J'espère avoir l'honneur de vous recevoir rapidement.

Puisse Aristote vous garder en sa protection !

BenDuguesclin, Vicomte de Biron

Scellé en Biron le 3ème jour du mois de décembre 1457

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Château de Biron, en les terres du Vicomte BenDuguesclin