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[RP] Bal de bienvenue à la Lorraine

Aemilia
Conseillère tourangelle. Puis accessoirement vassale de la reine... La jeune femme avait donc suivi la délégation qui s'était naturellement créée au départ de Tours pour rejoindre la capitale. Ce n'est qu'une fois le véhicule arrivé à Paris que l'agnelle fit bande à part, le temps de faire un petit détour par Cluny, pour vérifier que les affaires familiales étaient en ordre. Et aussi en profiter pour faire une petite sieste et un frugal repas, comme à son habitude. Elle avait pu traîner un peu dans l'ancien jardin des moines, et s'était jurée de profiter le lendemain des thermes, dont elle avait pris goût lors de son dernier séjour avec un poney rose.

Le Louvre ne changeait pas. Les grandes galeries, les tours, les deux longues ailes... et bien sûr, la cour carrée en pleins travaux. La jeune femme se rappelait de sa première venue en ces lieux, qui avaient décidé d'une partie de sa vie, en quelques sortes. L'annonce d'un avenir qu'elle n'avait jamais envisagé. Mais, les choses étaient ainsi, et elle ne regrettait rien.

Pendant que le baron d'Entrammes soufflait les titres des trois compères à l'huissier afin de les annoncer, l'Amahir parcourut des yeux la salle à la recherche de quelques visages connus. Hormis une Lorraine et une rousse, elle ne connaissait personne pour le moment. Au moins, elle pourrait facilement faire plante verte dans un coin afin d'épargner quelques poulaines et les menus pieds qu'elles contenaient.

Aemilia se détacha de Linoa et d'Albin, et d'un sourire, s'approcha de Rosalinde, magnifique dans sa "vieille" tenue. Concours de radasses? La Vernadienne avait passé de son côté une cotte de velours broché d'or et de sable, et un surcot de soie de Lucques d'azur sombre doublé d'hermine et galonné d'or et de pierres précieuses. Le tout savamment accessoirisé d'un demi-ceint d'orfèvrerie. Comme la rousse, elle avait lâché ses boucles d'or, qui glissaient sur les étoffes de sa tenue alors qu'elle inclinait la tête pour la saluer.


Rosalinde, c'est toujours une immense joie que de vous rencontrer en dehors des murs de l'atelier.

Et en plus, c'est vrai. Sauf quand elle tire la tronche.
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Manoir des Artistes, Comptoir Parisien, Vernou
Rosalinde
Les premiers invités arrivaient, et la salle se remplissait doucement du bruissement des conversations, tandis que les musiciens jouaient encore en sourdine.

Rosa fut d'ailleurs assez rapidement abordée par une jeune femme qu'elle ne connaissait guère, mais qui se présenta à elle. Courtoisement, elle salua et se présenta en retour.


- Enchantée, Votre Grandeur. Rosalinde Wolback-Carrann, grand maître des cérémonies de France.

De suite, ce nom avait allumé une loupiote dans sa tête. Romanov, n'était-ce pas la famille d'Elias, qui lui avait fait une robe ces mois derniers ? Mais surtout... N'était-ce pas cette fameuse comtesse du Périgord qui envoyait des lettres olé-olé à Lexhor sans l'avoir jamais vu ? Éteignant toute curiosité de son regard, elle fit plutôt signe à un valet de ramener son plateau garni de coupes dans ce coin-ci de la pièce. Ce n'était ni le moment ni le lieu pour être impolie, et ce n'était pas Rosalinde qui était là mais le grand maître des cérémonies de France, qui lui ne pouvait pas se permettre de commettre d'impair.

Fort heureusement, elles furent bientôt rejointes par un couple d'inconnus, mais une fois encore le nom de la dame éveilla une petite loupiote derrière ses yeux clairs. Charlyelle, Charlyelle... Maîtresse de Judas ! Décidément, c'était la soirée potins à gogo. Mais une fois encore, elle prit vaillamment son courage à deux mains et gomma toute trace de malice, pour se présenter dans les mêmes termes.


- Excellence. Rosalinde Wolback-Carrann, grand maître des cérémonies de France.

S'inclinant à nouveau, elle n'eut pas le temps de dire ouf que ce fut Scath qui enchaîna le ballet des présentations. Évidemment, en écorchant son nom, il n'était pas donné à tout le monde de savoir s'exprimer dans la langue de Chaucer. Pour la troisième fois d'affilée donc, elle répéta son nom, en direction dudit Amédée.

- Rosalinde Wolback-Carrann, en fait. Enchantée, marquis.

Puis, alors que le grouillot préposé aux boissons présentait son plateau aux marquis d'Arlon, elle se laissa égayer par un sourire.

- Voilà bien longtemps, Scath ! Comment allez-vous depuis la dernière fois ? C'était au plaid, je crois.

La fois où elles avaient failli dénoncer Finn à Charlemagne. Elle ne se rappelait même plus pourquoi l'affaire avait capoté. Arriva ensuite Shanta... Décidément, avait-elle une lampe accrochée au sommet du crâne, qui faisait que tout le monde ici la prenait pour un phare ? Il n'y avait pas à dire, la vie de vedette, c'était usant. Elle se fendit pourtant d'un nouveau sourire envers son gouverneur.

- Je vais très bien, Shanta, merci. Et tout va bien pour le moment, grâce à Dieu.

Et c'est pas fini ! Ce fut cette fois la duchesse de Vernou qui vint à sa rencontre.

- Aemilia ! Le plaisir est partagé. Connaissez-vous le marquis et la marquise d'Arlon, ainsi que Shantaram de Clansac, actuelle gouverneur d'Orléans ?

Enfin, enfin un petit répit ! Vite, elle se dépêcha de finir son verre, sans quoi sa gorge serait sèche dans un moment.
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Milite pour la pénalisation de l'emploi du mot « pantine »
Elwin_von_frayner
Un bal... et pourquoi pas tant qu'il s'agit d'en assurer le bon déroulement et pas d'y paraitre en dentelles et falbalas. L'uniforme sera défroissé et les bottes lustrées. Le cuir en est quelque peu usé mais elles ont l'avantage de la souplesse et d'offrir un confort qui lui permettra de rester debout des heures sans avoir les pieds en compote. Sous sa chemise, à même la peau, elle glisse un manuel de stratégie avancée.
Le dernier bal dont elle a eu la charge d'assurer le bon déroulement date du Roy Jean. Il y avait choisi l'Impératrice Jade de Sparte comme future épouse. C'est que, mazette, on n'attrape pas les mouches avec du vinaigre. La brunette espère juste qu'ils auront eu l'idée d'apporter de la mirabelle. Pour le reste, elle fera ce qu'elle a à faire : ouvrir l’œil et n'ouvrir la bouche que pour boire un coup ou y enfourner une rondelle de saucisson.

Elle se fait ombre, arpentant la salle de bal, les yeux rivés sur les invités dont elle ne reconnait aucun, inclinant juste la tête en croisant Axelle ou l'un des autres gardes.
La soirée menace d'être longue....
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Helena_elizabeth



    La jeune rose de Damas, à l’affut des nouvelles du Royaume, appris l’organisation d’un bal pour souhaiter la bienvenue à la Lorraine. Ce fut un branle-bas de combat : Ayant grandi, se métamorphosant en une jeune femme avec ses formes qui s’arrondissaient, elle avait un sérieux problème avec sa garde-robe. En résumé, plus rien ne lui allait, à part une robe fort simple qui avait été conçue par une couturière indépendante. Elle aurait aimé porter une création d’un des ateliers à forte renommée comme le Manoir des Artistes, mais le délai était bien trop court, même pour acquérir une adaptation.

    Ainsi, elle se décida de revoir cette couturière indépendante qui œuvrait en la cité parisienne avec la robe sous le bras. Heureusement pour la jeune rose, elle exerçait toujours. Elles conversèrent toutes deux, et décidèrent de faire du neuf avec du vieux, d’apporter des modifications à la tenue sur la robe pour qu’elle puisse la porter pour ce bal : des volants blancs, un autre à la taille bordé d’un galon d’or. Deux pans brodés de perles furent rajoutés donnant plus d’ampleur au jupon. Le décolleté, fort sage, fut brodé de quelques pierreries bleues, et de perles pour faire un rappel.

    Cette première étape terminée, elle prit un vélin et se mis à écrire à son cher ami normand. Il lui avait une promesse, et elle espérait qu’il pourrait se libérer et la retrouver au bal malgré ses nombreuses obligations. Le cas échéant, elle ne pourrait lui en vouloir, comprenant que le temps pouvait manquer, et qu’elle le prévenait à la dernière minute.




    Habillée de sa robe dans les dégradés de bleus, sa lourde chevelure châtain à peine retenue par un tour de tête en perles, et portant comme à son habitude des gants -d’un blanc immaculé pour l’occasion- elle fit son entrée en veillant à s’annoncer auprès des gardes. Délicatement, elle arpenta la pièce qu’elle trouvait décorée avec soin, et en observait les moindres détails. Elle salua respectueusement d’un signe de tête le Capitaine Royal, son maître d’armes. Elle en fit de même avec Albin, un ami de la famille, puis plus loin Sa Grasce Aemilia d’Amahir, en compagnie du Grand Maître des Cérémonies qu’elle avait croisé plus jeune. Elle repéra un coin tranquille, et s’y posa. C’était sa première sortie officielle, et la jeune fille de nature réservée devait prendre ses marques dans cette noblesse environnante. Quoi de mieux qu’un temps d’observation avant toute chose ?
    Elle espérait qu’elle serait rejointe par son ami, les choses seraient ainsi pour elle, beaucoup plus simples.




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Effelissianor
Un bal .....cela faisait longtemps que la jeune femme n'avait pas dansé.

Elle s'était préparée pour l'occasion, robe bleu nuit et or , cheveux relevés en chignon , lèvres rosées....

Elle arriva seule , sans son époux, peut-être viendrait-il?

Marchand d'un pas léger , elle salua les gardes avant de s'annoncer.


Bonjour, Effélissianor de Ravart , Duchesse de Saffres...


La jeune femme fit une lègère pause et scruta l'endroit saluant les regards croisés, même inconnus.

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Pattricia
[Souvenirs, souvenirs...]


Pourquoi donc était-elle venue à ce bal ? Non pas qu'elle ne se réjouisse pas de l'entrée de la Lorraine dans le giron françoy, bien au contraire, mais venir faire la belle au Louvre ? Elle ? C'était juste si improbable il y a encore quelques jours. Mais voilà, la vindicative avait l'ours dans le collimateur, il valait mieux qu'elle prenne ses distances. Ayant quitté pour cette folie la défense de Auch en tant que représentante du PA, elle s'était installée à l'Hôtel de la Force, rive droite où elle avait remué toute la maisonnée endormie depuis des mois.

D'ordinaire, elle aurait portée une magnifique robe aux couleurs du couple que lui avait faite Elisel, la styliste renommée, mais comme elle avait son époux dans le nez, ne pas porter ses couleurs était une de ses manières à elle de marquer son indépendance. Et puis y'aurait du "vrai" beau monde à ce bal, elle ne se sentait pas de fanfaronner en affichant ses titres, même si elle savait qu'elle devrait en passer par là face à l'huissier.

Évidemment l'éternelle situation de la "rousse au bord de la crise de nerf" avait eu lieu dans le boudoir patochien. Quelle robe choisir ??? La même styliste de renom lui avait confectionné une robe juste incroyable, mais cela ne ferait-il pas prétentieux ? En même temps c'était le Louvre, tous ça...
Bref en pleine torture vestimentaire, son intendante était venue la secouer pour qu'elle se hâte de prendre une décision. L'ex-ribaude était une des rares personnes qui pouvait se permettre d'être un peu énergique avec la vindicative sans risque de s'en prendre une. Ces deux là avait un lien que la maisonnée ne s'expliquait pas mais qui était ténu.

Toujours est-il que la rousse avait grimpé dans le carrosse, observé la capitale par le rideau légèrement repoussé et s'était très vite retrouvée face à l'entrée principale dans la grande cour d'apparat. Une fois le marchepied descendu, patte blanche montrée à la Prévôté de Paris, elle s'était laissée guidée par un chambellan jusqu'à la salle. Ceci dit elle connaissait tous les recoins du Louvre par cœur, y compris les portes dérobées, les couloirs secrets et les ouvertures discrètes qui permettaient d'entendre sans être vu... Ses anciennes fonctions, aussi lointaines soient-elles, lui avaient permis, sous trois régnants différents, d'étudier les lieux sous toutes leurs coutures. L'huissier fait son office.


Pattricia La Canéda Dehuit de Malemort, Dame de La Force, de Lugan, de Cosnac et de la Chesnelière

"A tes souhaits !" Autant elle adorait les jolies tenues, autant le tralala qui allait avec avait tendance à la gaver grave. Mais voilà, il faut bien suivre le protocole et c'est sans sourire que la vindicative fait son entrée...



Malgré tout, un premier sourire éclaire son visage quand elle reconnait l'uniforme de la Garde Royale parsemé un peu partout. Contrairement aux usages, elle salue ces femmes et hommes de l'ombre d'une inclinaison de la tête, se sentant liée à vie à cette institution, puis ses jades sont attirés par un grand blond, une brune qui déjà semble vouloir tricoter avec un GR justement. "t'ain Key ! Tu pourrais attendre que les alcôves se peuplent, c'est un peu tôt là..." Avec un sourire bien plus large cette fois, elle s'approche du petits groupes de Périgourdins réunis.

Bonsoir... Vous pouvez m'expliquer pourquoi aucun d'entre vous n'a un verre à la main ?

Ben ouais quoi ! Elle est pas là pour tricoter elle, ni pour enfiler des perles et encore moins pour danser.
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Keyfeya
“Tu vois ce qu'il y a de pire, c'est de rester silencieux quand les vieux disent des sottises...*”

Ancelin_herbst
Et Ancelin Arriva, lui qui d'ordinaire était très casanier, avait décidé de représenter le Poitou. Accessoirement, Neyco lui avait demandé de venir, car elle souhaitait qu'ils soient vus, les deux futurs mariés. Ancelin quitta son Comté, laissant Brunehaut assurer la régence pour la soirée. Il n'était pas inquiet, lui le Comte autoritaire, presque autocratique, régnant sans partage et faisant fi de ses détracteurs. Il arriva au Louvre, descendit de son cheval, regarda si à tout hasard, il y voyait celui de Neyco déjà présent, mais las, déception, il était le premier arrivé....

Il s'avança, Salua les gardes , et pénétra dans la salle de bal. La musique était en sourdine, il y'avait juste un fond sonore, qui suffisait amplement pour l'instant.

Il Salua Effelissianor, Aemilia, et Keyfeya, qu'il connaissait depuis les GF , même s'il n'avait pas eu d'accroches particulières avec ces dames là. Il se dirigea vers le buffet et demanda un verre pour patienter

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]
Eldrid
    Le Louvre, ce n'était pas la première fois, certainement la deuxième. En effet, sa première visite concernait un concours d'artisanat, elle était venue seule avec son nécessaire de joailleries. Et cette fois-ci, elle venait au bras de son époux. Pinson avait réussi à ôter son fessier d'entre deux chaises pour finalement prendre une position bancale mais certainement plus claire. Son dévolu s'était posé sur la Lorraine, laissant derrière elle, le cœur en peine, son fief, mais surtout sa suzeraine et son cousin. Mais il fallait aller de l'avant et la jouvencelle qui allait bientôt se retrouver pauvre et femme entretenue comptait bien trouver une personne assez riche pour la prendre comme mécène afin d'exercer son travail d'orfèvre et par la même occasion, apporter quelques écus à la bourse matrimoniale.

    Elle avait choisi leurs tenues et espérait que Caton ne lui en voudrait que peu. Elle avait concilié le bleu et le marron, qui étaient devenues peu à peu leurs couleurs. Avant d'entrer, le couple lorrain se présenta puis se firent annoncer.


      _ Caton & Eldrid de Vandimion d'Acoma.


    Et toc.
    De Vandimion avant le d'Acoma. Même si le Pinson semblait redouter que son oncle, Nerval, ne la renie dans les jours à venir. Aaah la Guerre. Ça vous bourave toute une famille.
    Puis ne sachant pas vraiment où aller, elle se laissa tranquillement guidée par Caton, espérant fortement y trouver sa merveilleuse tante.
    Personne, elle ne connaissait personne.
    Aoutch.

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- Dicte le Pinson -
JE SUIS PIRE QU'EBOLA.
Kirinn
Kirinn avait fini par trouver le pot au rouge. C'était, qu'en tant que digne membre d'une famille de lorrains tous plus ou moins portés sur le fruit de la vigne, surtout lorsqu'il avait bien macéré, il se devait de faire honneur. Longue histoire de prestige familial dont on passera le détail pour l'heure. Le roux se tenait donc devant ce qui ressemblait à un buffet sur lequel trônait tout un tas de victuailles plus alléchantes les unes que les autres. Il commença par se dépoussiérer la gorge en se saisissant du premier gobelet de vin qui lui passait près de la pogne. Une bonne gorgée de plus en moins, et le calice se retrouva à moitié plein de vide. Son regard aiguisé se porta ensuite sur tout plateau qui portait fièrement un tant soit peu de viande. C'est alors qu'une autre gourmandise se présenta à lui.

Le Warenghien baissa légèrement la tête lorsqu'il s'aperçut qu'une brune pas vraiment timide s'adressait à lui. Politesse oblige, il inclina sa carcasse et salua la curieuse ainsi que celle qui l'accompagnait. Un léger sourire se dessina sous sa barbe. Au moins, elle lui semblait direct, presque autant que son regard. Sur le ton de la confidence, mais sans vraiment prendre le soin de parler à voix basse, Kirinn s'enquit de lui répondre.


C'est parce qu'il, en effet, et je suis Lorrain tout entier.

Le grand méchant loup se redressa ensuite et s'enquit de la salubrité de son godet en le vidant d'une autre rasade. Il s'essuya la moustache du bout des doigts, parce que c'est pas super pratique pour boire ces choses là, et remplit ce qu'il avait vidé. Il avisa les deux femmes avant de continuer.

C'est ma première visite au sein de la royauté française, je ne peux que l'avouer ... Première fois très plaisante d'ailleurs. J'imagine que ce n'est pas le cas pour vous. Vous me semblez être très à l'aise en ces murs.
Charlyelle
La salle commence peu à peu à se remplir. Je reste tranquillement auprès de mon blond cavalier, observant comme à l'accoutumée avec ma discrétion habituelle. Puis la personne que je pense être la maîtresse de cérémonie se présente, me confirmant que mon instinct est toujours aussi fiable.

- Excellence. Rosalinde Wolback-Carrann, grand maître des cérémonies de France.


Je remarque son regard qui s'attarde quelque peu sur ma personne, et je me demande soudain si je ne suis pas face à l'ancienne limier de Judas Gabryel. Cette Rosa dont il m'a soufflé l'histoire lors de sa dernière visite. Je la salue d'une inclinaison de tête et je lui adresse un sourire sincère et courtois, à mille lieux d'imaginer qu'elle puisse avoir fait un quelconque rapprochement entre le Von Frayner et moi-même.

Puis nous voilà rejoint par une autre rousse en grande tenue, que j'ai du croiser au sein du conseil comtal et je les vois alors se diriger vers un homme et entamer la conversation.

Pour ma part, je continue de scruter la salle, observant d'un oeil avisé les déplacements des gardes royaux et je regarde si dans la foule qui arrive, je n'apercevrai pas le visage avenant et le sourire de Neyco de Fronsac.

Je profite de notre passage près du buffet pour me saisir d'un hanap et en tendre un à mon cavalier.


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Namaycush
Le bal de la Lorraine….

Quelques jours auparavant, dans un certain état-major, il avait eu des mots avec les Lorrains. Bon, qui n’avait pas des mots avec Namay aussi. Milite et officier de carrière, il se révélait souvent belliqueux, ce qui dans le fait était le propre du soldat. Doté d’un caractère pour le moins affirmé, il adorait les affrontements verticaux comme horizontaux et même diagonaux.

Il avait lu l’affiche qu’on avait déposée avec toutes les autres tombées dans la nuit ou la veille en son camp de la Memento Mori. Certains lisaient la gazette au réveil, lui épluchait les annonces, officielles ou nom et les commentait avec force opinion exprimée du poing ou du sourire.

Et à la lecture de celle-ci, ce fut avec de prolixes commentaires, peu flatteurs à l’égard des Lorrains, bien que dans la vérité, ils n’avaient pas demandé de bal, eux. Ils les avaient traités en résumé de clochards, de charbonniers, tandis que des troupes combattraient à Chalon pour empêcher les armées de casques à boulons germaniques de remonter vers le nord, eux allaient au bal…

Le bal de la Lorrainne…

Peu enclin aux mondanités, officier de cambrousse et non de cour qu’il était, il affichait un dédain certain pour ce genre de festivités.

Pourtant au bal de la Lorraine, il y avait quelque chose qui le titillait… quelque chose qui l’avait piqué à vif… il s’y rendit, au bal de la Lorraine.


Sans armes, mais pas tout nu, bottes cirées, vareuse boutonnée au col relevé et orné de trois lys, frange de travers, yeux plus verts que jamais, torse bombé et épaules larges, il alluma un cigare avant de pénétrer dans la salle dudit bal, ainsi les observateurs attentifs purent observer un nuage de fumée entourant son visage pénétrer la salle sans s’annoncer et encore moins se faire annoncer.

Un rapide coup d’œil circulaire décida pour lui de la direction à prendre, attiré par des cheveux de jais retenus sur le haut par trois roses. Véloce et furtif, il s’en approcha par l’arrière, tira une grande bouffée de son cigare et sous la complicité du voile de fumée, il donna carrément un coup d’incisives entre l’épaule et la gorge de la détentrice de cette chevelure à damner tous les saints et à bénir tous les démons païens, tout en lui soufflant succinctement à l’oreille après avoir entremêlé ses doigts aux siens fermement….
Salutations charnelles, Grandeur…. Deuxième étage, troisième porte à gauche…Furtivité de l’instant, personne n’aura rien vu, tout au plus une ombre incertaine dans la fumée qui à présent s’estompait et qui lui permit de reprendre une attitude plus protocolaire adaptée à la situation. Il s’inclina donc devant Keyfeya, main au cigare dans son dos….


Madame la Comtesse du Périgord, mes hommages !


Il la brûlait des yeux, la bouffait du regard.


Pour donner le change… il se fit courtisan, affable et très au fait des usages de la cour… et se tourna vers Pattricia… qu’il avait toujours trouvée sympathique, sans cesser de parler à Keyfeya, mais il ne se souvenait plus s’il l’avait quittée en bons termes la dernière fois qu’il l’avait rencontrée…


Votre Grandeur sait s’entourer, je ne m’attendais pas à revoir la délicieuse Pattricia.


Lui aussi prit un verre au passage, un verre de vin rouge, couleur carmin…
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Pattricia
[Feindre ou ne pas feindre la question ne se pose pas...]


Après un regard contrit en direction du grand blond et de son excellence Charlyelle avec qui on ne lui laisse pas le temps d'échanger des salutations en bonnes et dues formes, la rousse se laisse entrainer par la vilaine brune mais heureusement avec un verre à la main. Key... une histoire trop longue entre ces deux là, aussi sauvage l'une que l'autre, mais l'actuelle Comtesse du PA était déjà à l'époque bien plus dingue que la jeune rousse encore timide. L'eau avait coulé sous les ponts et la La Canéda Dehuit de Malemort avait roulé sa bosse depuis, dans les meules de foin aussi, mais ça... c'est une autre histoire... Évidemment elle ne relève pas le daltonisme de la brune qui lui parle de vert et encore moins le fait qu'elle ait une sale tête. La question de la Comtesse n'attendant pas vraiment de réponse, "comme si on venait à un bal pour narrer ses ennuis d'alcôve tss..."

Au passage elle remarque son suzerain mais il était difficile de stopper "discrètement" la brune dans son élan, la vindicative remettant du coup à plus tard ses obligations vassaliques. "t'ain ! Pourvu que ça revienne pas aux oreilles de l'ours c'est déjà assez compliqué comme ça." Toujours est-il que l'autre est déjà à fond et aborde le "baobab" de front donnant l'assaut sans préambule. "Comme si elle avait besoin de moi pour ça, chier !" Si il y a bien un truc que la rousse n'aime pas, c'est le rôle de potiche, elle préfère largement aller picoler et se poser dans un coin discret en observant l'assemblée que se retrouver faire-valoir d'une brune fan de tricot -'fin... j'me comprends-. Profitant de la réponse du Lorrain, Patt se charge de s'immiscer dans la conversation au risque sinon de rester planter là et avec un verre déjà vide en plus !!!


Je vous confirme que la brune exubérante ici présente est partout comme chez elle, c'est dans sa nature voyez-vous. Parfois c'est pratique, parfois... plus dramatique.
Je suis ravie de vous rencontrer et vous souhaite la bienvenue au sein du Royaume de France.


Certaines tricotaient, d'autres accueillaient, le principal c'est que chacune y trouve son compte. Tout allait pour le mieux quand les jades sont attirés par une silhouette qu'elle connait bien, d'une pour l'avoir souvent croisée au Louvre, mais également pour l'avoir surveillée lors de certains désaccords entre la Couronne et cette personne. En même temps, l'homme n'aimait pas passé inaperçu, il avait ce côté "terrain conquis" qui agaçait profondément la vindicative et quand le terrain conquis, sous couvert d'un nuage de fumée nauséabonde, prend toute son ampleur, les sourcils patochiens se froncent et la fumée est écartée d'un geste agacé. "Décidément toujours le même..."
Quand il y va de "la délicieuse Pattricia", la concernée roule des yeux et secoue la tête. Tout le monde savait que cet adjectif ne pourrait jamais être attribué à la rousse, même dans la tombe. Son épitaphe serait surement un truc du genre "Chieuse, vindicative et emmerdeuse, tout un programme..."


Bonsoir...
Pas de flatteries tss... Ça n'a jamais fonctionné avec moi et ça ne fonctionnera jamais.


L'homme était puissant, paré des louanges royales, mais elle le savait également versatile et grand amateur de femmes. Trop de ressemblances avec des fantômes de son passé pour qu'elle y soit sensible. Néanmoins elle lui reconnaissait le charme propre à sa famille, n'était-elle pas tombée sous celui de Ka ou encore de Lotx...

Nous vous devons en partie la raison de ces réjouissances et je vous en félicite.

Ni flatterie, ni obséquiosité chez Patt et un franc parler qui faisait d'elle une personne peu gérable dans le quotidien. Cependant, elle est honnête et sait rendre à Namay ce qui revient à Namay. Elle ne peut empêcher un léger sourire d'éclairer son visage, l'homme a du chien, mais a également les coups de folie de cet animal.
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Neyco
La mini biscuit n'avaient pas trainé, en réalité dès l'annonce elle avait effectué quelques menus détails de préparation. Aussi la première étape avait été d'aller chercher un des chiens royaux, l'animal un Alan Vautre, un de ces chiens de guerre si apprécié pour la chasse de robe sable foncé, la bestiole semblait ravie de pouvoir être de balade ce jour.

Et en parlant de balade, il fallait surtout veiller à ce qu'il n'y ai aucun incident une fois dans la pièce. Le plus simple épuiser l'animal. Une chance qu'elle n'était encore prête et finirait d'ailleurs d'ajuster sa tenue au Louvre dans un des appartements avoué aux officiers. Le siens d'ailleurs qu'elle squattait pour un peu depuis quelques années maintenant.

Arrivée à Paris, la bestiole avait eu droit à un tour de piste, tandis que la mini était à cheval afin de surtout rester en forme elle de son coté. Passant par les jardins qu'elle connaissait que trop, un salut par les cuisines, un chef qui semble pas ravi de la voir débarquer.


Je prends rien nom d'un biscuit.


Bon elle avait chopé une douceur quand même, c'est qu'elle avait faim mine de rien. Tenant l'Alan du bout de la corde, la bestiole aurait droit à un nettoyage en profondeur. La mini Grand Veneur ainsi lui mettrait son collier que l'orfèvre de Paris avait fait réaliser en urgence pour l'occasion. Une babiole finalement mais elle y tenait.


Hans ici.

Le chien venant rapidement, la mini prit quelques couloirs pour enfin arriver chez elle. Tenue changé, la robe sinople et azur porté, le tout galonné su les bord d'or, la coiffure rehaussée, elle était prête. Ouvrant le paquet qui l'attendait, elle attira le chien et lui mit le collier de cuir ayant en pendentif un lys français et une aigle lorraine.
Attachant la chaine argenté au collier, elle se rendit enfin au salon.

Croisant les doigts qu'elle arrive avant Ancelin, si jamais il était passé par l'entrée de base il risquait de se demander où se trouvait la mini biscuit.

Avançant le pas léger et souriante, elle se présenta à l'huissier par politesse et aux gardes.


Neyco de Fronsac, Premier Secrétaire d'Etat pro tempore, et Grand Veneur.


Et s'arrête là sinon on est pas couché. Avisant des quelques visages présent, elle les reconnu tous ou presque. Un sourire vers Charlyelle afin qu'elle vienne la rejoindre, Hans toujours sur ses pas la suivant l'allure droite.
S'approchant de son fiancé.

Je t'ai fais attendre?


Montrant le chien dont elle avait charge encore quelques minutes, genre tu vois j'ai ze excuse.

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Keyfeya
Et bien oui ! Et non ! De un les lorrains enfin celui-là, a de l’humour, de deux, pas de clash diplomatique en vue donc on a sauvé l’PA !

On a cependant pas sauvé la brune de sa folie permanente, bon elle a réussi à entrer dans la brèche déjà, même que la rousse elle cause ! Pis bien en plus ! Vache ! Bon encore pour raconter des saloperies sur son dos mais elle cause c’est déjà ça.

Le regard scintillant de la brune ne peut, aux mots du lorrain que redescendre l’espace d’un instant, histoire de voir de quoi on parle, pour remonter ensuite. Un coup à se foutre un torticolis, l’homme fait bien la taille d’Eikorc et si elle fait presque elle-même six pieds de haut, ça fait du chemin !


Aaaaahh oui lui aussi, tout est grand et lorrain en quelque sorte !

Quoi ? Elle parle du…de son animal de compagnie voyons ! Elle finit son verre fissa, à la périgourdine. Autant la rousse est franche, autant la brune est directe, et pour tout dire quand elles se sont rencontrées pour la première fois, la brune gueulait – forcément- en place publique quasi sous les fenêtres du château, pour elle ne savait plus quoi d’ailleurs.

« C’est quand même pas très sérieux comme accueil Key …surtout pour une Comtesse »


Aaaah ça faisait bien quoi…..allez une heure qu’elle ne les avait pas entendues, les petites voix dans sa tête, ouais au cas où vous l’auriez pas encore compris, elle n’est pas toute seule là dedans et celle- là, c’est celle qui se rapprocherait le plus de la sagesse, je vous laisse deviner…elle ne l’écoute pas souvent, attendez, l’autre arrive, celle de son « ça » la pire! Merci M’sieur Freud d’avoir mis un mot sur la chose. Le cocaïnomane de service s’était foulé sur ce coup là !

« Fout lui la paix, tu vois pas qu’elle gère. Regarde, il l’aime bien j’suis sure…dis Key tu voudrais pas passer d’l’autre côté ? La carrure nous plait bien, on aimerait voir l’fondement »

Et la brune de balancer une longue mèche de cheveux noir, style j’ai rien entendu pour se tourner vers sa copine.


Nan mais là t’exagères ! Déjà j’vois pas quand c’est dramatique et puis j’ai changé, avec l’âge même si j’suis pas si vieille que ça…et bien je deviens sage, y en a qui devienne moche comme toi, moi je me bonifie avec le temps comme…. le vin.


Ouais d’ailleurs le vin, c’est fou ce que les verres étaient petits, les gens buvaient deux gorgées et pouf ! C’était vide. Les radasses au Louvre quand même ! Elle se servit donc un autre verre, reluqua le postérieur du lorrain au passage, remplit celui de Patt, histoire de lui faire oublier ce qu’elle venait de dire - compte là-dessus et bois d’l’eau - et tant qu’à faire elle remplit celui du baobab avec un sourire.

« Mazette…tu veux pas toucher pour voir ? »


Ah oui c’est votre première fois ? Vous restez longtemps ? Parait que plus c’est long plus c’est… joli! Enfin j’veux dire vous avez visité le reste du Palais ? Paris ?

Je demande un arrêt sur image s’il vous plait ! Je reviens dix minutes en arrière où elle disait que voir arriver Pat, c’était le drame, c’était sans compter le frisson animal qui venait de lui labourer le dos. Elle l’avait senti avant même qu’il n’allume son cigare et l’odeur de celui-ci dans la pièce n’avait fait qu’accentuer la certitude. Elle n’avait même pas eu besoin de se retourner, elle sentait son regard sur elle, comme les animaux se barrent avant une catastrophe naturelle. Sauf qu’elle ne bougerait pas.

« Mouhahaha on va s’marrer ! Combien y-a-t-il de mâles dominants dans cette pièce ?»

Elle retint sa respiration, sentit sa peau sur sa main et elle étouffa un grognement à la morsure dans son cou. Si à la limite on pouvait croire que la fumée cacherait quoi que ce soit, m’enfin et mes fesses, c’est d’la tarte aux fraises aussi ? En revanche la morsure resterait visible et si elle était daltonienne, Pat était sans doute miro. C’est moche la vieillesse ! Elle sourit aux mots susurrés au creux de son oreille.

C’était pas le bal de la Lorraine c’était sa fête ! Une blague ! On lui avait pas souhaité son anniversaire et on se rattrapait ?! Qui elle allait voir arriver ensuite ? Lotx en robe et bustier rose ? Vonafred aussi nan ? Si la couronnée n’avait pas pour habitude de s’afficher avec un homme, le coup de l’amant qui débarque, ça c’est check.

Il va se taper la prochaine « Une » du journal du Périgord Angoumois, le fameux Comtalesque qui lui attribuait déjà, à elle, un agenda fort chargé. Elle voyait déjà la première page tiens ! « Le Général Namaycush ne tape plus sur les Grands Maitres mais s’envoie la Comtesse ! ». Et ça la faisait déjà marrer. La grande brune était heureuse de le voir, bon elle avait l’impression qu’elle allait se faire dévorer par une meute de loups mais ça n'avait rien de désagréable et elle lui sourit, un brin taquine, en lui faisant belle révérence.


Général ! Quelle surprise de vous voir ici ! Je suis ravie de vous revoir ! Comment allez-vous ? Oui Pattricia est une amie de longue date, nous avons fait entre autre, notre formation de chirurgien-barbier ensemble.

Elle se mordit la lèvre, en le regardant avec insistance puis passa son regard du Lorrain à Namay et vice versa.

Elle s’approcha doucement du dernier, passa une main dans son dos pour l’amener à se tourner vers le Lorrain légèrement en ne le quittant pas des yeux, sa main passa rapidement sous la vareuse pour venir lui griffer le creux des reins d’un coup sec et ça Messire, c’était discret ! C’etait pas une vengeance, juste leur façon d’être. Deux animaux, ni plus, ni moins. Il avait mordu, elle rendait coup pour coup.


Permettez que je vous présente Messire…

Et là forcément t’as le nez dedans ! Parce que t’as pas retenu le nom, mais le surnom, esprit fort mal placé que tu as….et faut fouiller….fouiller….comment il a dit…..et il n’a pas redit en plus…elle pouvait quand même pas le présenter sous le nom de Baobab de Lorraine ! Elle se repasse la scène avant de le sortir, quelque peu exaltée.

Kirinn ! Il est lorrain.

Puis regardant le grand roux encore une fois avec un grand sourire.


Nan par contre le nom de famille c’est sans offense mais faut pas trop m’en demander quand même !

Naturelle la Pétrocorienne, elle en profite pour mettre un bon coup de genou dans la cuisse de Namay, genre « soit poli et dis bonjour ». Espérons que celui-ci serait caché par la fumée du cigare. Mais là encore, ne rêvons pas.

Messire Kirinn, je vous présente le Général Namaycush Salmo Salar.

Et Pat qui venait d’en rajouter une couche avec ses remerciements…. Key en profita pour se marrer dans son verre. Y a-t-il une sortie d’secours ?
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