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[RP] Bal de bienvenue à la Lorraine

Christos_louis
J'allais au bal avec tati Marjo.
La famille c'était précieux. J'avais la chance de vivre avec mes parents et de grandir au milieu d'une famille très grande. Ma grande tante Marjolaine me proposa de sortir avec elle. Non seulement j'étais son cavalier, mais je l'accompagnais à un bal dansant. J'aimais bien tati Marjo : elle était sacrément burnée pour une femme.

Je devais me rendre à l'évidence : j'étais un piètre danseur.
Il fallait faire part de ce constat à ma tante. Sur la route du chemin je lui dis alors :


    “ Tata je ne sais pas danser... Ca ne m'intéresse pas trop la danse. Moi je veux être un chevalier et tuer des brigands ! ”


D'un autre côté, apprendre quelques pas me ferait du bien.
Je conserverai ce savoir acquis pour plus tard quand je voudrai me marier. Comme ça quand je ferai la cour à mon élue, je n'aurai qu'à faire deux-trois tourniquets et hop ! En attendant, nous étions arrivés. Je laissa ma grande tante (qu'est-ce qu'elle était jolie) descendre en première. J'étais très excité à l'idée de découvrir ce qu'était un bal.

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Takanomi
La réplique fusa, cinglante et imagée à souhait. De quoi déconstruire instantanément le mythe et même le piétiner. Il sourit légèrement, c'était plus qu'il n'avait espéré. Autour d'eux, puisqu'une mine renfrognée ou des sourcils froncés attirent l'attention de curieux, on avait dû entendre. Au dessus de l'épaule de la rousse, il jaugea la mine de l'homme. Une fois qu'elle eut fini et se fut retournée, il lui répondit, à hauteur de son oreille.

- «Jolie description. Ceux qui vous ont entendue, en cet instant vous y verraient presque. Merci pour eux.»

Il s'éloigna ensuite, insouciant, laissant ainsi à Mattahari le soin de demander pardon pour lui. Il lut sur ses lèvres le mot "malotru", tandis qu'un début de sourire narquois marquait les siennes propres. Au même instant, un jeune homme affairé passa devant lui. Instinctivement, il avança son pied accrocher le sien pour l'envoyer dans sa chute heurter les jambes de quelques convives qui, surpris, se baissaient brusquement pour se rendre compte de ce dont il s'agissait. Il n'avait pu résister au péché et aux suggestions des démons qui désormais le survoltaient et le lançaient.

De sourires et de rires il y en avait beaucoup. Trop à son sens. Que faire ?


«Des bougies... des tentures... Regarde où elle t'a fait venir.»
pensa-t-il.
«Ce n'est pas impératif et tu seras bientôt parti.» dit une voix sourde.
«Ouais mais dans l'immédiat, te sied-il d'être là ?» se répondit-il.

Il s'était perdu dans la salle de bal et n'avait plus Mattahari en ligne de mire. Où était-elle ? Il la vit alors, derrière un troupeau d'hommes et de femmes qui semblaient bêler au point où on ne pouvait même plus s'entendre penser. Il arriva à sa hauteur.

- «Ah, vous êtes-là.»
«Et revenue...»

- «Que faisons-nous à présent ? On va taper du monarque ?»
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Odeline_de_vissac
Alors qu'elle observait les différents groupes, son regard ne pouvait s'empêcher de s'arrêter sur les détails des tenues magnifiques portées pour ce bal. Il y avait assez de dentelle, de plis et de replis que n'importe qui dans la salle pouvait dissimuler une dague sous sa tenue.

Observant chaque mouvement des différents danseurs, elle espérait ne pas voir une bosse ayant une forme trop reconnaissable d'une dague. Elle n'en vit. Le temps commençait à s'écouler et elle se disait que finalement rien de bien méchant ne pouvait avoir lieux ici. Tous n'étaient là que pour courtiser, boire et manger. La jeune femme en était là de ses réflexions quand elle se rendit compte qu'elle avait abouti juste à coté d'un buffet où se mélangeaient coupes de fruits et pâtisseries en tout genre.

Elle regarda une jolie petite fraise dont l'extrémité baignait dans une sorte de crème blanche. Elle se dit qu'elle devait être délicieuse et sans plus attendre elle l'a subtilisa discrètement et l'engouffra aussi vite dans sa bouche. Un goût sucré envahit sa bouche, s'était délicieux mais terriblement trop sucré pour la soldat.

Elle vit un serveur qui passait avec un plateau chargé de verres en cristal. Il lui en proposa un mais elle refusa et lui demanda où elle pouvait trouver un verre d'eau.
Elle était en service et ne pouvait pas se permettre d'être dans le même état que les personnes dont elle était responsable avec les autres gardes. Elle suivi donc le garçon qui lui servit un grand verre d'eau.

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Shame
[ Un Simple Sourire est une Grande Victoire ]

Bras en bandoulière, chemise blanche de coton, pantalon noir en lin, de ses tissus rares de son pays, qui offre par leur ampleur, un bien être. La chaleur n'est qu'un détail. Ses bottes seraient le seul bémol. Il arbore un sourire. Le jeune homme avait eu envie d'y venir à ce bal dés qu'il avait posé les yeux sur une affiche à cette annonce. Les circonstances dans sa vie ne lui ont pas permit de pouvoir s'y rendre, avant aujourd'hui. Une chance. Lui, qui a envie de croiser de nouvelles têtes, d'échanger des banalités ou bien, d'être emporté par une conversation rare, précieuse.Originale. Différente. Qui saurait le captiver, et capturer toute son attention. C'est rare de nos jours. Si rare.

Il se présente à l'entrée de la salle. Un tour d'horizon. Shame ne prête pas attention au premier abord à l'ensemble des convives à l'intérieur. Son premier souhait serait de savoir s'il faut dévoiler son identité, pour pouvoir entrer. Tournant sur lui-même à la recherche d'un ou d'une Huissier peut-être comme au Louvre, à la salle du Plaid. Son regard ne laisse rien percevoir sur certains visages croisés, connus. Le monde est petit. Sauf son sourire s'élargit, et à tout de grand.

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Fred
Le Royaume de France vivait actuellement un grand tournant historique. Qui aurait pu penser qu'un jour la province de la Lorraine souhaite être rattaché au Royaume de France, qui aurait pu l'imaginer. Sans doute que l'homme aurait été prit pour un fou si une telle idée avait été prononcé il y a encore quelques mois de cela.

Mais non, c'était bien réel, la Lorraine faisait maintenant partie intégrante du Royaume de France et ceux sans déplaire au Castelviray. C'était peut être là aussi un façon de démontrer que le Royaume de France attire, qu'il y fait finalement bon vivre?

Pour le Duc, il ne pouvait en être autrement, le Royaume de France avait tout à faire envier.

Le Castelviray se rendit donc tout naturellement aux festivités accompagné de Sa Promise la Vicomtesse de Lautrec. D'ailleurs d'autre membre de sa famille serait peut être présent.

Ils avaient tout deux sorti les vêtements de rigueur pour l'occasion et ils entrèrent ensemble dans la salle ou se tenait les festivités.



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Anya_de_puycharic

    Elections passées, reconnaissance presque faite et voilà que les "hostilités" mondaines commençaient. Certes, c'était pour une bonne cause, et sceller ainsi les choses bien plus que sur un simple vélin où finalement les gens ne se rencontraient pas.
    C'était l'occasion pour certains aussi de se retrouver. Puis elle ne serait pas présente que en tant que compagne du "Duc". Des festivités comme celles-ci, du monde...signifiait aussi du danger potentiel et bien que la Garde Royale soit là, il était nécessaire que la Médecine Royale soit là aussi.

    Le couple Normand devait être rejoint par un autre couple, qui avait pris la route des champignons, un peu moins directe. Sartaze qui contait fleurette à sa douce, lui cueillant des fleurs sur la route qui menait à la Lorraine.
    Il était très fleur bleue, très attentionné, et malgré la destination, loin de lui l'idée et surtout l'envie de prendre sa promise pour une quiche.
    Gabriel avait été plus sérieux. En même temps, rien de plus normal puisque amener la Blanche à ce bal était une vilainie de plus.

    Arrivant à la salle du bal, du monde...beaucoup de monde... des têtes connues, soit au Louvre, soit ailleurs.
    Tiens... un souvenir d'Armagnac et de Sud. Le visage d'un homme qui lui avait promis lui faire découvrir la Cité Rose. Enfin, de mémoire, c'était ainsi que Sancte avait nommé Toulouse. Enfin...tout cela était avant que le Chat ne meure, et qu'elle-même ne manque d'y rester. Sa mémoire lui jouait des tours depuis.

    Un sourire à Rosalinde qu'elle salua, mais qu'elle ne dérangea pas, cette dernière étant apparemment en "grande conversation".
    Et alors que Gabriel sans doute attiré par l'odeur des biscuits allait saluer Hélène, Anya approcha d'Elianor. Voir des visages familiers était toujours un plaisir.

    Gabriel revint et la question qu'il lui posa n'était pas en référence à ce genre de souvenirs qu'on aimait à ressortir de temps à autres. Mais autant en rire maintenant que tout cela était fini.

    - Oh...ainsi voilà donc la raison qui vous a amenée à me faire venir jusqu'ici ... un autre bal pour un prétendant à me présenter ?

    Et léger sourire en coin en disant cela. Eusaias était parti en emmenant avec lui la fameuse liste des prétendants, dont un était réservé à la Blanche, une mémé machiavélique qui avait tenté de la "caser" avec le dernier Roy. Echec pur et simple. Et tant mieux.
    Aucun homme ne prendrait cette place dans sa vie. C'en était ainsi décidé depuis sa convalescence en Languedoc, et surtout depuis son retour en Normandie par la suite et les événements qui avaient suivi.

    Et une sauveuse apparaissait au bras de son chevalier servant : la Sage.
    Anya était heureuse de les voir enfin arriver.

    Une délégation pour faire découvrir le Trou Normand après le Trou Lorrain.

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Milo
Le brun terminait son verre de vin tout en écoutant la Vindicative, le ton entre les deux était agréable et montait doucement comme prévu dans la provocation.
Ils n'aimaient pas vraiment ce genre de festivité alors ils passaient le temps comme ils le pouvaient.

Mais quand elle lui raconte le dernier coup de sang de son ours, il ne pût se retenir de grimacer tout en fronçant les sourcils et son regard se porta instinctivement sur son cou et son visage comme pour s'assurer qu'elle n'avait pas de traces et qu'elle allait bien.
Il ne s'y attarda pas trop longtemps surtout lorsqu'elle lui siffle son histoire d'étron..


La prochaine fois, je veux bien y ajouter les miens !

Il lui sourit doucement tout en restant tout de même inquiet pour elle, on pouvait bien reprocher certaines choses au brun mais jamais il n'avait levé la main sur une dame.
L'inquiétude passa finalement très vite à une grimace suite à son coup de coude bien placé , il tourna le visage vers elle en plissant les yeux comme pour lui signifier qu'elle ne perdait rien pour attendre.

Il adorait le répondant de la rousse, toujours aussi imprévisible. Tout comme lui finalement... quoique..
Elle poursuivit l'échange en montant encore un peu plus la provocation, ce qui n'était pas pour déplaire.
La connaissant, elle avait bien évidemment fait exprès sachant très bien que Milo n'allait pas en rester la, si elle s'était imaginée qu'il allait calmer le jeu, elle se trompait..
Il haussa d'abord les épaules amusé sur sa remarque vestimentaire.


Je n'ai pas trouvé de robe à ma taille, et puis ça te va beaucoup mieux..

Il sourit en coin tout en lui répondant et en la dévorant à nouveau de haut en bas, il imita même son mordillement de lèvre tout en plongeant son regard dans le sien.

Dommage qu'il y ait tout ce monde, tu aurais pu te mettre à l'aise. J'aurais pu voir si ce corps est aussi musclé parce que tu sais, je ne crois que ce que je vois.

Et parce qu'il n'allait pas s'arrêter en si bon chemin, il garda le même ton provocateur, le même mordillement et le même regard..

D'accord pour la route ensemble, et vu que tes yeux ne trompent pas je t'autoriserai à vérifier si mon corps est aussi avachi que tu le dis.
Je suis même certain que tu ne feras plus attention à mon âge.


Il la gratifia d'un clignement d'oeil en retenant un rire puis approcha son visage du sien.

Tu as raison, il fait chaud ici.
Si madame veut bien vider son verre..

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Helena_elizabeth



    Helena Elizabeth, limite dans les tentures, continuait d’observer la foule allant et venant dans la salle. Des salutations, des pirouettes, des amabilités. Tout cela semblait fascinant de voir jouer le genre humain, mais cela manquait d’animation. Elle retenait un bâillement, songeant qu’elle aurait pu prendre toile et chevalet afin de croquer ce qu’elle observait à sa façon. Finalement, elle se laissa porter par son imagination ce qui lui permis de s’ennuyer de façon moindre.

    C’était sans compter l’arrivée d’un ami de sa mère : Albin d’Ar Sparfel. Ses premiers propos l’étonnèrent. Ses yeux se plissèrent un peu, et un sourire prit naissance sur ses lippes rosées. Il la titillait un peu, chercha à ce qu’elle passe peut-être un bon moment. Qu’avaient-ils tous à vouloir lui trouver un parti ? Un cavalier ? Elle, elle voulait encore un peu garder de son insouciance, et faire son choix seule. La jeune rose de Damas reçut également un compliment. D’ordinaire, ses joues se seraient teintées, trahissant sa gêne. Désormais, elle savait contrôler les quelques réactions de son corps, et répondit à Albin:

    Cher Albin, vous poursuivre dites-vous ? Vous vous méprenez totalement. Mettons cela plutôt sur le calendrier des événements mondains ! Je vous remercie quant à votre compliment, et si je reste ici, c’est par ruse: j’observe souvent le monde qui m’entoure avant toute chose. Quant à un éventuel cavalier, c’est aimable à vous, mais je ne souhaite pas en avoir un… Néanmoins…Peut-être pourriez-vous m’accorder une danse ? Cela me dégourdira les jambes et m’évitera de me figer telle une statue!

    Les derniers propos énoncés, et ses yeux vairons observaient une arrivée. Elle eut un instant le souffle coupé, comme si elle avait vu un mort revenir parmi les vivants. Il était revenu, son tortionnaire, celui qui lui avait transmis toute cette rigidité qu’elle démontrait jour après jour, celui qui lui avait appris les bases de la diplomatie. La jeune femme avait souffert, pleuré à cause de lui et de ses manières strictes. Elle ne s’attendait pas à le revoir, après le départ précipité de celui-ci en retraite. Elle lui en voulait, et le regardait dans les yeux, durant un moment avant de reporter son attention sur Albin, et de lui dire à voix basse :

    Il est de ces gens que je ne souhaite revoir, espérons que cet individu ne m’ai pas remarqué.


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Elianor_de_vergy
"Cueillons la quintefeuille sauvage..... Si elle se laisse faire!"

A défaut de converser avec son cavalier, qui n'honorait guère ce soir son surnom de "bavard", la quintefeuille se divertissait à observer les comportements des invités de ce bal impromptu. Cette petite distraction fut brusquement interrompue, et pour cause: deux mains se posèrent sur ses yeux, réduisant à néant son champ de vision.

Elle sursauta sous le coup de la surprise. Elle ne s'attendait à voir ce soir personne à qui elle aurait pu permettre une telle privauté. Aussi soupçonna-t-elle plutôt un tour mesquin pour la rendre ridicule. Cette idée ancrée dans la caboche, elle réagit donc en conséquence et recula le talon dans l'idée de l'écraser vigoureusement sur le pied du farceur. Et le mouvement était déjà amorcé lorsqu'une voix familière vint lui caresser l'oreille.


- Je crois que je viens de cueillir une Quintefeuille sauvage.

Elle tourna comme elle put sa tête aveuglée et bafouilla d'un ton incrédule.

Que... Mais... Eoghann ?? C'est toi ?
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Shame
[ Etre Là où il n'est point attendu ]

Il se place sur le côté pour laisser entrer. Les noms cités à haute voix pour être annoncé, c'est surfait. Il y va à son tour, entre dans la salle. La coutume usuelle de savoir s'il verra des visages connus ou inconnus. A sa grande surprise, le Périgord Angoumois en tête d'affiche. Un oeil sur la Sécurité où depuis une sortie en ruelle, il prend note, de l'importance de l'existence d'une Garde Royale. Deux mots inconnus de son vocabulaire, y a peu. Aussi inconnus que la plupart des Invités. Il sait leur existence. Il les situe de part et d'autres. Le bras en bandoulière, non loin, de vouloir s'en cacher, se faufile, avec une grande précaution, que rien ne vienne le percuter. Un exercice délicat. Qu'il se serait bien passé de vivre. Il apprend à ses dépends.

Shame accompagné pour une danse aurait bien aimé. Cela lui aurait été agréable de se changer les idées, s'éloigner du sérieux et du grave. Là, maintenant, fugace bonheur éphémère de croire à un monde meilleur. Les expériences se vivent, les certitudes s'envolent, le souhait d'un monde en Paix recule d'année en d'année. Ne dit-on point que celui qui veut la Paix prépare la Guerre.Pourvu qu'aucun sujet politique, ne vienne bourdonner à ses oreilles. Ni politique, ni proverbe, ni citation.

Le jeune homme en aurait sa dose, en tout cas, à cet instant précis. Ses yeux se plissent à peine, savourent, ce que lui offre les sujets de conversation, qu'il attrape au vol. Et qu'il retourne en volte face par son indifférence à leurs destinataires. Il sera décalé. Décalé au reste du Monde. Rien n'attire son intérêt.

Pourquoi est-il ici à vrai dire...

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Sartaze
Une fois les portes de la salle de bal franchies, un bien étrange sentiment fait apparition à Sartaze... Houlà ! Que de monde ! Houlà ! Je ne connais personne !!

Se retrouver ainsi propulsé dans la foule , une foule de gens pour la plupart inconnus .. c'est qu'elle sortait peu la Sage .. son défunt époux n'aimant point ce genre d'événement .. c'est avec joie qu'elle accompagnait son Damoiseau élu de son cœur depuis quelques mois ... bien longtemps après que son deuil soit terminé ..

Etre à son bras , le menton haut .. la marche lente , celle d'une femme comblée qui veut montrer à tous qu'elle est Aimée à nouveau .. La robe cachant encore ce ventre qui s'arrondit, berceau d'un enfant qu'ils ont désiré, qu'Aristote dans son infini bonté leur a accordé .

Un sourire vers son Aimé semblant lui aussi décontenancé par cette assemblée venue pour le bal
La main qui étreint celle de son Tendre comme pour ne pas s'égarer .. se perdre .. se retrouver seule au milieu de tous



Un regard qui s'en vient vers son Aimée, voulant avoir le réconfort de n'être pas "perdu".
La douceur de ses yeux, l'émotion de son visage, ainsi que la chaleur de cet être savaient bien souvent apaiser Sartaze


Voulez-vous aller vers le buffet, ma Sage ?

Lui demanda-t-il plus sur le ton du chuchotement que sur une intonation normale

Ah ! Ou alors nous suivons le, heu... bin... il est passé où ?

Qui cherchait on .. le Duc Alucard .. la Duchesse Anya .. joindre l'utile à l'agréable .. et faire ainsi d'une pierre deux coups ..
C'est cette pensée , son estomac qui crie famine qui répondent à sa place


Le buffet fera l'affaire .. mon Coeur .. c'est l'endroit idéal pour se retrouver chacun à un moment ou un autre va s'en approcher

Le regard qui quitte avec difficulté celui de sa Douce pour se perdre parmi tous les invités présent à ce bal, à la recherche de quelqu'un, d'un homme, brave parmi les braves. Mais dommage, la bravoure n'est pas quelque chose forcément visible à l'œil nue, là.

Alors va pour le buffet !

Avec un large sourire, les paroles dites furent exécutées



Écrit à deux, jd Dunhyll/jd Sartaze
Linoa
Un peu d'animation, certes la Valten en avait besoin mais animation ne régnait habituellement avec dégâts, enfin l'animation à laquelle elle pensait jusque là.
Dressée comme un piquet depuis quelques minutes, tout son corps se crispa sur place en voyant un corps s'étaler non loin d'elle, au sol, le bruits de chopes accompagnant la silhouette résonnèrent à proximité, rapidement réduit au silence dans tout ce brouhaha.
Stoïque pendant quelques secondes encore, la duchesse se dérida au bout d'un moment, ce n'était qu'une étoffe dirait elle, même si elle y tenait à cette tenue... Enfin pas comme si elle ne l'aurait pas changé au bout d'un moment, heureusement qu'elle avait amené plusieurs robes différentes, n'était pas femme qui voulait.

Une autre femme vint à la rescousse de l'homme qui commençait à étaler tout ce vin gâché sur le velours bleu nuit. Sa main dextre, libre quand l'autre tenait sa chope personnelle, fut posée sur celle de l'homme lui signifiant de cesser d'aggraver les dégâts.

Il n'y a pas mort d'homme, ou de femme en l'occurrence mais bon.
Et je dois admettre qu'avoir deux interlocuteurs d'un coup alors que je m'ennuyais ferme, me ravie, si bien sûr cela ne vous dérange point.
Chacun étant venu accompagné ou ayant retrouvé quelques comparses, je ne voudrais cependant point vous accaparer.
Pas la peine d'ennuyer quelqu'un d'autre pour ne plus s'ennuyer soi même.
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Pattricia
Marivaudage... Sans doute aux yeux de certains est-ce répréhensible, pas pour la rousse. Le pénible et elle c'était de l'histoire ancienne certes, mais ce besoin qu'ils auraient toujours de s'asticoter en ne perdant pas une miette de la plastique de l'autre c'était plus fort qu'eux. Pas de risque de dérapage par contre, la vindicative et l'ours c'était pour la vie, mais rien ne pourrait l'empêcher de jouer avec le pénible.

Deux mâles alpha persuadés que leur rôle était de la protéger, parfois même d'elle-même, cela rendait la chose encore plus délicieuse. Elle aurait sans doute dû s'en vouloir mais non. Elle n'avait jamais trahi son serment de fidélité et elle ne le ferait jamais. Mais nier ce qui la liait à Milo serait se mentir à elle-même et cela n'avait jamais fait partie de sa personnalité. Toutes ces années de maltraitance physique ou psychologique par la gente masculine rendaient l'attention appuyée de ces deux hommes encore plus précieuse.

Elle pourrait toujours jouer les indépendantes, ils pourraient toujours se détester et se méfier l'un de l'autre, elle les voudrait toujours pas trop loin d'elle. Pas de plaisir mesquin de les voir se montrer les crocs dans cela, non juste une évidence... Toujours est-il que le regard de Milo la détaille à nouveau avec insistance et de ses lèvres sortent un nouveau compliment. Les jades brillent à nouveau de malice.


Tiens c'est vrai ça, à l'époque nous n'avons jamais inversé les rôles, moi en amant autoritaire et exigeant et toi en soubrette effarouchée.

L'éclat de rire fuse à nouveau, visualisant le pénible en robe. Reprenant son souffle difficilement, les jades embués de joie, elle enquille sur la suite.

Hum... Comme c'est triste, les années passant tu ne sais plus reconnaître un corps splendide sous une si lourde robe ?

Après avoir affiché une moue déçue, les yeux s'écarquillent sous la dernière provocation milonesque. Un instant elle reste sans voix, surprise des paroles directes et de ce qu'elles impliquent et puis la repartie patochienne n'étant jamais loin.

Je n'aurai pas besoin de grand chose pour jauger de ton état. Si le canasson qui te sert de monture de te transforme pas en bonhomme ayant séché à cheval sur un tonneau, c'est que tu as encore quelques beaux restes et puis selon ta démarche une fois au sol, je serai fixée sur tes courbatures.

La vindicative lui adresse un sourire ultra bright et termine son verre comme suggéré.

Aurais-tu quelques vapeurs ? Quelque chose qui t'echauffe peut-être ?

Elle ne recule pas, le fixe un instant et pose sa main sur son avant-bras.

Partons, ta fille et mon époux nous attendent. Mon voyage jusqu'à Paris l'aura sans doute fait réfléchir... Il supporte mal que nous soyons séparés.

La rousse se faufile jusqu'à Key, lui murmure un au revoir et rejoint Milo à la sortie. L'AC les attend avec ses brigands qu'ils devraient défaire.
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Melissandre_malemort
Mélissandre avait longuement tergiversé. Sa position lui intimait de se tenir en retrait des disputes franco-impérial et de tout ce qui se rapprochait de la politique.

Elle manquait énormément d'ambition. Sa vie, s'était le Louvre, les sourires et les mondanités. Aux autres de sa fratrie d'apporter leur pierre à l'édifice. Ce jour, ce fut donc en temps que fille de France et double officier royal qu'elle parue pour accueillir la nouvelle province Française.

Le nez en l'air, la Royale admire les moulures au plafond en tentant d'ignorer, dans son dos, ses demoiselles de compagnie piailleuses et le jeune page chargé de la présenter et la protéger, le cas échéant. La dernière fois qu'elle était parue en publique, les choses avaient si mal tourné qu'elle avait terminée avec un couteau sous la gorge sous l'oeil placide de la garde Royale. Le page cachait donc sous sa livrée une imposante musculature et une collection de poignards impressionnante.

Vêtue d'une robe d'un noir profond fort simple aux premiers abords mais d'un luxe inouï pour les yeux non profanes, le front ceint d'un diadème et les cheveux sagement tressés sur son épaule, Mélissandre approche du buffet et se paye le luxe, pour une fois, de délaisser le vin chaud pour une liqueur un peu plus corsée. Elle jette ensuite timidement un œil alentour et décide sagement de se concentrer sur la coupe en argent qui disparaît entre ses petites mains blanches.



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Shame
[ Voyons voir, à quelle carcasse, il a affaire]

Il a sa place. Et c'est le regard provocateur sur le Capitaine des Gardes Royaux. Sancte. Ses narines se dilatent. Il lui fait face bien droit, de loin, son bras en bandoulière comme marque d'un souvenir récent. Il n'a pas chaud avec tout son attirail sur lui. L'hiver, c'est quoi la tenue de rigueur ? La cape et la capuche d'ours. Ses yeux se plissent d'amusement. Non loin de lui, sur le côté, le Périgord Angoumois en folie. Une Comtesse entourée de ses amies traditionnelles, toutes dans la finesse, et encore, y manque la blonde mais bien capable de débouler en troublant les plans dragues en criant au scandale. Et de se mordiller les lèvres.

Comme il a bien fait de venir. Un quart de tour pour se prendre un verre. Autant que son bras valide et sa main en pleine forme lui apporte une once de plaisir. Un geste ample pour choisir. Il s'en fou de ce qu'il peut bien boire. Il lève son verre à l'attention de tous les Gardes Royaux au sein de la salle et....Il se tourne pour trinquer de loin sur la tête de Sancte, quand le verre en l'air, est flouté par l'apparition à l'entrée. Non mais...Il baisse son verre:


Mais que fait-elle...

Il boit une gorgée. Le manège de déranger son admiration sur le Capitaine tarde, tarde. La robe noire n'est pas seule, et cela défile, défile en sa compagnie:

Bon sang, ils sont combien encore à défiler..

Il dévisse sa tête de droite à gauche tout le temps qu'elle s'avance vers le buffet. Il se passe la langue sur ses lèvres. Le champs de vision tout à lui. Il peut reprendre son insistance sur celui qui attire son attention, depuis son arrivée. Son visage s'éclaire. Ils se sont déjà croisés. Parties de cartes au Carpe Noctem. A Castillon.

Oui Castillon. Et quelques années plus tard. Voilà où ils en sont. Deux chiens de faïence. Il laisse échapper un léger rire, la tête secouée, une gorgée courte avalée. Le souvenir d'avoir vu sa tête aussi à la Grande Prévôté de France. Le chien de garde qui rapplique. dés qu'une mouche trouble le silence des Institutions Royales.Quelle jouissance de pouvoir être pile poil dans son champs de vision, lui faire partager son regard froid, qui en dit long notamment sur ses mâchoires serrées, ses lèvres dans une moue non dissimulée. Genre " Des gars comme moi, vaut mieux les tuer ":


Y a pas à dire, je sens que le meilleur reste à venir

A qui veut l'entendre. Il baisse ses paupières. Elles plongent direct dans son verre. Il le tournoyer entre ses doigts. Le regard happé par le mouvement et le jeu de lumière. Son index et son majeur tapotent contre la paroi, gantés de cuir. Il porte ses gants qui ne le quitte rarement. Il remue le fond, tête un peu en arrière, il finit la totalité du liquide alors que par dessus l'objet, son regard ténébreux fonce sur le Capitaine, telle une proie à chopper en plein vol.
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