Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, ..., 6, 7, 8   >   >>

[RP] Bal de bienvenue à la Lorraine

Kirinn
Kirinn acquiesça pour confirmer à la brune que tout était bien lorrain chez lui. Il l'avait dit mais ça semblait mériter d'être répété. Le vin avait été bu, un autre verre servi dans la foulée. Ce fut à grandes enjambées buccales que les sept pieds de haut avalèrent une gorgée de plus. La carcasse avait l'habitude d'un tel régime. Même s'il n'en abusait que dans de très rares occasions, et jamais pour se mettre lamentable, le roux était passé maîtres des écluses. De la brune à la rousse il n'y avait qu'un pas qui fut allègrement franchi. Un léger temps mort permit au Warenghien l'aîné de tourner le visage à la recherche d'une autre rousse et de son Marquis de mari. Le lion et la belette, couple hétéroclite s'il en est, s'enhardissaient non loin d'un même alcool que le trio bicolore.

Kirinn reporta son attention sur celles qu'il considérait comme ses hôtesse, lui l'invité étranger qui ne l'était plus vraiment, étranger. Un fin sourire étira la moustache qui se joignait à la barbe. Un simple hochement de tête lui parut mieux valoir qu'un long discours. Il n'avait jamais été homme de discours bien qu'il se faisait lecteur, à peu près aux mêmes heures qu'il était précepteur, autant dire que c'était peu souvent, surtout par les temps qui courraient. Toutefois, les temps de répit entre deux escarmouche permettait au camp huguenot de se transformer en colloque. Ils leur permettaient bien de venir à un bal à Paris alors pourquoi pas de deviser autour d'une bonne tasse d'Aristote ? Mais l'attention était portée sur ses deux dialoguistes à la verve bien trempée. L'une comme l'autre semblait être du genre directe sans poudre aux yeux. Ca l'arrangeait bien, Kirinn n'aimait pas particulièrement les faux-semblant. Une légèrement inclinaison du buste et du bulbe remercièrent de la bienvenue.

Ce fut ce moment que choisit un nouveau convive pour faire son entrée sur la scène. Encore un visage étranger même si, la suite allait le dire, l'inconnu n'en était pas vraiment un. De l'étranger francisé à l'inconnu présenté, le second fut amorcé. La marche était militaire bien plus que nuptiale, visiblement. Nouvelle gorgée de vin, nouvelle inclinaison, les deux se marient bien ensemble, en général. Et de Général, il en était question.


Le bonsoir. Nous n'avons jamais eu l'honneur d'être présentés mais qui n'a pas eu vent du Général Namaycush, de la Memento Mori et de leurs exploits en Savoie ?

Nouveau sourire, toutefois esquissé, peut-être taquin mais jamais moqueur. Le visage reprit son sérieux pour devenir songeur alors que la carcasse reprend.

Par contre, je ne vois pas ce que vous avez à voir avec la Lorraine. Les Lorrains ont décidé par eux-même de leur avenir et, lorsqu'il a fallut croiser le fer en Franche-Comté, ce sont les Lames d'Amahir qui ont accompagnées les Bandes Noires du Marquis d'Arlon.

Se tournant légèrement vers la La Canéda Dehuit de Malemort, Kirinn ne put qu'émettre ses réserves.

Je crains que vous ne vous soyez réjouie un peu trop tôt. Ceci dit, peut-être aurons-nous la joie de participer à un bal en l'honneur de la Savoie ... Un jour.
Namaycush
Et non, Namay ne changerait jamais et il était bien trop tard pour tenter quoi que ce soit à ce sujet.
Il affichait une fierté et une arrogance naturelle sous une certaine nonchalance assurée sans être pour autant hautain ou orgueilleux. Bien que belliqueux, il n’était pas méchant de nature, mais savait l’être férocement.

Il appréciait la compagnie des périgourdines bien que son sang bouillonnait pour le côté obscur de la femme faite femelle. Il sourit à échanger avec la rouquine, qui à défaut de diplomatie, se révélait toujours franche en paroles et en actes.



Chère Pattricia, je ne fréquente pas assez la Cour pour me révéler flatteur, aussi ne voyez dans mes mots qu’une sincérité émanée d’un homme simple.

Et puis j’aime les rousses en hiver uniquement…
Il n’a pas voulu se révéler mufle au possible en exprimant à haute voix son idée forgée par l’expérience, grand collectionneur de rousses qu’il a été, en disant à haute voix : « parce que après le dégel, cela sent l’écureuil mouillé….. ».


La regarde tout à coup, yeux en amandes…. Prunelle pétillante… Décidément vous ne m’épargnerez rien, je ne vous remercie pas de me rappeler mon ânerie et de retourner le couteau dans la plaie, ce n’est pas une province vassale que l’on aurait dû accueillir mais une colonie française. Imaginez le titre …. Lorraine, désormais colonie française de Lorraine avec un gouverneur militaire qui les aurait mis au pas. Dans la vérité, bien que j’entretienne des liens d’amitié profonds avec le fils de Raoul de Montjoie, amitié malmenée par le bas en ce moment, ce ne sont que des clochards.


Il fut sensible au sourire de la rouquine qui en était avare…



Il ne savait pas encore qu’il serait présenté à un Lorrain, et pas n’importe lequel, un prétendant au mariage d’ébène.


Pour l’heure la couleur était noire de crin, bleue d’yeux et rouge de sang. Ce qui lui fit penser qu’il devrait faire lampasser de carmin l’oriflamme de la Memento Mori.


Il écarquilla les yeux à l’évocation de chirurgien barbier, lui à qui elle avait mis le cœur à vif d’un coup de rasoir, et ceci était loin de s’énoncer au figuré, faisant ainsi de lui son « Cœur Navré. ».



Il ne voulait pas qu’elle grogne, il voulait la faire crier, lui faire crier la vie qu’elle mangeait à plein crocs. Lui aussi était heureux de la voir, d’échanger le regard et au milieu d’une meute de loup, il fera tout pour que le lynx se démarque parce qu’en fait, un loup n’était qu’un chien et s’apprivoisait, mais le lynx jamais.

Namay n’était pas jaloux, il se révélait même partageur et aimait parfois compter jusqu’à trois en guerre comme en amour. Un plus deux ou deux plus un. Il savait apprécier la tierce comme la trinité, joueur devant l’éternel, joueur compulsif qui à la vue des lèvres charnues mordit les siennes ravivant ainsi une plaie qu’elle lui avait infligée, laissa à sa vue le sang sur sa lèvre inférieure et le lapa doucement de sa langue avant d’y mélanger du vin, provocant de tentation…



Une décharge électrique secoua son bas ventre au contact de la griffe ésotérique, capable de l’amener à la déraison du doigt et de l’œil et au coup de genoux, il se demanda s’il servait aussi de punching-ball à la comtesse. Chose qui était loin de lui déplaîre.


Amusé de la situation, il se tourna vers le Lorrain… la taille d’Eikorc, lui faisait une tête de moins, mais comme il avait toujours aimé s’attaquer à des plus grands que lui, cela lui fit sourire.



Mais que Monseigneur soit le bienvenu au Louvres et en France ! Il lui sourit en poil de facétie…

Mais regardez-moi ce gaillard bien bâti, un futur héro de la bataille de Lorraine ! Vous faites partie des hommes qu’il nous faut à nos côtés !



Condescendant le général ? Faux cul le Namay, certes non, juste provocateur en brin d’ironie, tant le militaire qu’il est sait que dans les jours à venir les combats seront ignobles de férocité.

Il le regarde sans toise inutile …

Il le jauge à la phrase…sourit encore…



Ce que j’ai à voir avec la Lorraine… bonne question mais existentielle pourtant…


Avoir fait agrémenté les bandes noires par le Domaine Royal par exemple, bien avant un référendum, avoir soutenu en logistique d’information Amédée de Montjoie, deuxième exemple.


D’avoir attiré sur mes troupes les forces armées impériales teutonnes, afin qu’elles ne montent pas vous exterminer tout simplement, tuant ainsi dans l’œuf cette velléité d’indépendance rattachée à la France.

Vous avez croisé le fer en Franche-Comté ? Réellement … ? Ou vous n’avez que participer à la prise de deux hameaux isolés gardés par une poignée de miliciens à deux armées ?

La notion de croiser le fer, Monsieur le Lorrain, est souvent relative.

Par contre, savez-vous ce que je fais pour la Lorraine en ce moment ?


Non, alors je vais vous le dire, sans dévoiler un secret d’état. Les troupes impériales qui sont désormais au nombre de quatre remontent de la Savoie sans avoir pu anéantir mes troupes à un contre cinq. Pour se faire, elles doivent passer par la Bourgogne, par Chalons plus précisément, ville où se concentrent mes troupes en ce moment-même et mon armée y sera complète et battra le fer en compagnie des Ordres Royaux, des forces bourguignonnes.


Il n’est plus l’heure de débattre, il est l’heure de combattre et si le verrou de Chalons saute, monsieur le Lorrain, je ne donne pas cher de votre peau et de votre nouveau rattachement, surtout que les deux armées du Nord, dont vous faites certainement partie, se sont déjà repliées sur Vesoul, proche de la Champagne où pouvoir se réfugier, le cas échéant.


Mes hommes ont ordre de se battre jusqu’au dernier, la reine faisant partie de nos rangs, et donneront encore un tribut humain au prix extraordinaire, des torrents de sang pour une cause à laquelle ils croient. Sinon, tout ce qui aura été fait auparavant n’aura servi à rien, Kirinn !



Alors vous penserez à eux, lorsqu’ils crieront engageant les combats, pour la fraternité, pour la France et pour notre Reine !



Voilà ce que je fais pour la Lorraine…. Santat Kirinn ! A la fraternité, à la France et à notre Reine !



La réalité du terrain rattrapait toujours les hommes, toujours….

_________________
Kirinn
Kirinn s'était mis à rire. C'était un fait assez rare pour être noté, surtout dans ces conditions. Il se contenta de regarder l'homme qui lui faisait face de tout cet ego qu'il jugeait surdimensionné. Le roux vida le peu qu'il restait dans son verre. Il se souvint qu'il était au Louvres, à Paris. Il se souvint que la guerre était sur plusieurs front mais en aucun cas dans une salle de bal. Il se contenta d'avaler sa gorgée de vin. Alcool qui glissa le long de sa gorge, emportant avec lui quelques mots qui auraient pu être malvenus. Kirinn garda l'apparence du calme qu'il peinait à maintenir. Puis ce ne fut qu'un léger haussement d'épaule, pas de résignation, il ne connaissait pas ce mot. Il baissa le gobelet et la main qui allait avec. Un léger sourire resta figé sur son visage.

Vous avez donc fait diversion pour des clochards. Vous avez donc fait tant de choses pour la Lorraine. Il semble que la notion de croiser le fer soit aussi flexible que votre notion du bienfait.

Kirinn posa le contenant vide au niveau des contenants pleins. Son sourire vrilla légèrement mais il n'en était pas plus désaltéré et se resservit, laissant le godet plein sur la table sans y toucher de prime abord.

N'hésitez surtout pas à venir passer quelques jours en Lorraine. La gratitude et l'accueil des gens de l'Est n'est plus à faire il me semble. Nous en profiterons pour vous donner des cours de géographie. De Luxeuil et Vesoul, Vesoul est la position la plus avancée par rapport à Châlon, et entre la Franche-Comté et la Bourgogne, il y a Dole, mais je suppose que vous le saviez déjà.


Kirinn se saisit du contenant plein.

Vous allez garder le "verrou" chalonnais contre lequel les forces impériales se jettent. Quel fin tacticien vous faites !

Puis il le leva.

A la France, à la Lorraine et à notre Reyne.

Une gorgée plus tard, une autre, il reporta son attention sur la brune Keyfeya.

Je ne reste pas longtemps et ne connais pas Paris, ni le reste du Palais. Toutefois, si vous me servez de guide, je suis certain de découvrir quelques merveilles.
Barberine
Rien ne laissait présager que la blonde serait un jour conviée au Louvre à un bal en l'honneur de la Lorraine, ni même à quelque événement quel qu'il soit.

Lorraine de naissance, languedocienne d'adoption, elle avait parfois ressenti l'ambivalence d'une telle situation, et n'osait espérer que la situation se dénouerait ainsi.

C'est vrai qu'elle n'était pas sur place, mais elle avait suivi avec intérêt les prises de position et l'obstination de détacher enfin la Lorraine de l'Empire.


C'était chose faite, et elle se sentait maintenant française à part entière.

Même si elle doutait de rencontrer beaucoup de ses amis lorrains, pour la plupart attelés aux tâches qu'imposait ce changement de situation, elle était venue, pour célébrer cet évènement et remercier la Reyne de France.

Au garde à l'entrée :


Veuillez annoncer la Vicomtesse de Dun.

Cette formalité accomplie, elle commence à déambuler dans la vaste salle richement décorée, cherchant discrètement un visage connu.

_________________
Ingeburge
« Je n'irai pas » avait fulminé le duc de Champagne. Bon, non, soyons honnête, Actarius Malzac d'Euphor n'avait pas tempêté, malgré son cri de guerre personnel – Auristre! soit Tempête! pour ceusses qui ne causent pas la langue d'oc –, ce serait outrageusement mentir. Mais ce qui était sûr, c'est qu'il avait décidé de ne pas ramener sa fraise au Louvre, enfin, pas pour ce genre de raout. Le conseil des Grands Feudataires ou la Pairie, oui, mais sinon... Fallait dire que les bals, ça n'avait jamais été son truc et comme le thème de la sauterie du moment ne le bottait pas des masses, c'était couru qu'il ne quitterait pas son armée pour aller esquisser des arabesques et des pirouettes sous les ors du Louvre.

Alors, la consort, histoire de justifier son rang, avait décidé de s'y coller. Le thème, pour sa part, ne lui disait rien non plus, mais pour d'autres causes encore, elle était dans le vent depuis des semaines et ne faisait rien, ou à peine, pour se tenir au jus. C'était donc littéral que ça ne lui disait rien! Du reste, était-il nécessaire de savoir quoi que ce soit pour jouer les plantes vertes, l'idée étant de représenter avec joliesse et dignité le duché de Champagne? Pas sûr. Ce qui comptait en l'occurrence, c'était que le Domaine royal devait venir en force et que la Champagne était particulièrement concernée puisqu'elle partageait une frontière avec un duché qui peu de temps encore auparavant était étranger. Et c'était déjà ça de pris qu'Ingeburge sût qu'il y avait contiguïté entre la Champagne et la Lorraine car hors la géographie féodale, elle était une quetsche pour tout ce qui était frontières, routes, nœuds et emplacement des villes.

Tout cela pour dire qu'elle, elle vint, elle, contrairement à monsieur, sans se sentir le moins du monde concernée par la curieuse et redondante exigence de se présenter au Louvre vêtu d'une tenue correcte – pour elle, c'était toujours le cas, c'était toujours noir, et c'était toujours dispendieux mais d'un extrême bon goût – et que lorsque son tour vint, le valet qui l'accompagnait en plus de son duo de gardes languedociens notifia auprès de la dame de Foulletorte l'arrivée de la duchesse consort de Champagne.

_________________
♛♛♛
Garance_de_grimaud
Un bal... Bal de bienvenue à la Lorraine, pourquoi pas.Le couple Laceter, Garance avaient été conviés à être de la délégation Orléanaise, Laceter, un breton vivait depuis de nombreuses années en Orléans à Blois et y avait eu de nombreux postes, Quant à Garance, elle est arrivée plus récement à Blois, venue de Lorraine ou elle avait vu le jour au sein d'une famille connue la-bas pour son investissement lorrain, les de Grimaud,
Garance évitera de parler de sa patrie de cœur la Lorraine devenue Française, ce n’était pas le lieu pour polémiquer sur ce sujet,Laceter et Garance arrivaient avec le Gouverneur et le reste de la délégation, ils avaient revêtus chacun leur tenues de bal.



Laceter ne compte plus. Les occasions d'aider son Epouse Garance et leur amie Shanta. Entre une Gouverneur et une Mairesse Lorraine en terre Orléanaise, bien normal, qu'ils soient dans la délégation actuelle. Une bonne occasion pour se retrouver. Allier travail et bal. Et d'un retour de service. Accompagnant Garance, clôturant la marche du groupe, un œil de Garde du Corps, sur les deux jeunes femmes. Du haut de ses deux mètres, la vue semblait dégager sans cesse, pour lui, une certitude.Rien à l'Horizon, champs libre. Un peu intimidé, par un retour à la vie sociale, il préfère rester bien caché, dans les jupons de ses Dames. L'entrée en la Salle de Bal se fait toute seule. Shanta les annonce, ils n'ont qu'à suivre. Même si Laceter a une époque eût plusieurs fonctions, à l'ordre du jour, Avocat des Dragons, seule charge pertinente, il n'en a point perdu les réflexes forgés, au fil des années. L'homme ne formule en son comportement aucune crainte. Il remarque assez vite, les tenues,les Gardes Royaux, situés en des points stratégiques. Un bras protecteur autour de la taille de son Epouse, il avance, pas à pas. Un bal. L'occasion de revenir aux bonnes choses de la vie. Pour sa tenue à lui, peut-être un peu exagéré, sur le port d'armes. La seule faite pour une fête, qu'il n'a pu porter, disponible en urgence dans sa garde robe.Ce serait un comble s'il en vient à se faire repèrer par ce détail. Il compte sur la Gouverneur, pour intervenir. Mais entre bons amis, les bonnes blagues sont de rigueur. Ils se connaissent bien les trois. Pas de blague, il est bien Garde du Corps de la Délégation Orlénaise.


Ecrit à quatre mains entre les JDs de Laceter et de Garance.

_________________
Keyfeya
Lequel allait elle prendre pour taper sur l'autre? Sous le couvert de la courtoisie, elle savait reconnaitre la guerre de justification qui se passait devant elle et elle ne faisait pas dans le détail.

Elle se positionna entre les deux et les regarda tour à tour, le regard devint plus sombre cependant. Le ton est tranchant.


Vous comptez aussi nous refaire les batailles des dix dernières années ? La bataille de Carthage également ?

Je rectifie donc, s'il est encore l'heure de la guerre, là n'est point le lieu. Ni de revenir sur des stratégies militaires du passé ou actuelles.

Nous ne sommes pas là pour savoir qui à fait quoi et en quoi cela était le plus important. Une guerre se mène sur plusieurs fronts et nécessite parfois des sacrifices mais de l'union.

La Lorraine a prêté allégeance à la couronne de France, c'est ce qu'elle voulait et c'est tant mieux. Je vous suggère donc de tourner sept fois votre langue dans votre bouche avant de parler ou de boire votre verre.


Elle leur resservit un verre de vin à chacun.

Trinquez en effet c'est encore la meilleure des solutions, au moins nous sommes d'accord sur ce sur quoi il faut trinquer et c'est encore l'essentiel en cette soirée. Vous reprendrez demain, pour l'heure merci de passer à autre chose.

Elle se radoucit, ils allaient finir par lui gâcher sa soirée, et elle se tourna vers le lorrain, beaucoup plus avenante, un sourire franc sur les lèvres.


Et bien, on ne peut pas dire que je sois une spécialiste de la vie parisienne, mais si vous le souhaitez, je peux vous montrer deux ou trois beautés dès demain si cela vous convient ? A condition que vous me parliez de votre province et je serais ravie de faire plus ample connaissance avec vous.



Puis elle esquissa un sourire en voyant le sang perler sur la lèvre de Namay. Elle n'appartenait qu'à elle même et les loups comme les lynx ne lui faisaient pas peur. Elle le regarda avec intensité, il faut dire que si elle lui avait entaillé la peau à coup de rasoir, lui n'avait pas été avare de coups de dents non plus.


Quand à vous ne m'obligez pas à ressortir mon rasoir. Je ne vous savais pas aussi bavard, Général.

Elle lui tira la langue avant de la passer sur ses lèvres et de boire une nouvelle gorgée de vin, terminant son verre.

Vous n'avez pas ramené Godrick avec vous ? Comment va-t-il ? Cela m'aurait fait plaisir de le voir. Je dois bien dire que ce petit insouciant me manque.


Elle allait quand même pas devoir danser sur la table, rouler en dessous ou se déshabiller pour qu'ils lâchent enfin l'affaire. Ah les hommes ! Elle échangea son verre vide contre celui encore à moitié plein de Carmin dans un sourire mutin.

Oh c'est gentil de penser à moi Général, je vous remercie, vous connaissez ma passion pour le vin rouge.

Comment ça c'était pas pour elle ?
Makcimus.
La Lorraine, cela lui parlait un petit peu. Lorrain de naissance, il n’avait déménagé que récemment pour la champagne. Alors la Lorraine Française cela n’était pas pour lui déplaire.

Et puis, Namay n’avait il pas promis un beau buffet ? Aussi… Il ne se présenta pas, il n’avait rien à présenter. Il aurait pu lâcher un titre Romain, mais cela ne faisait plus son effet depuis belle lurette. Dur la vie de cambrousse. Aussi, de sa voix rocailleuse il du lâcher une énormité a l’entrée la seule chose qui lui était venu a l’esprit.
Dominus Vobiscum… Je suis le copain du Général… Et joignant le geste a la parole, il montra de la dextre le Carmin. Cela du faire son effet… ou simple moment de flottement… Toujours est il qu’il entra de sa lourde démarche.


Regard circulaire… Le buffet c’est ou ? Se demanda même un instant pourquoi Carmin l’avait convié à cette sauterie. En cas ou cela partirait à la claque… Peut être aussi. Oh et il le connaissait et a ce qu’il comprenait de la conversation en s’approchant. Ce n’était pas impossible. Une belle brune de noir vêtu… Une belle carcasse comme seule la Loraine pouvait en produire, non loin. Ouais… Il y avait les ingrédients pour que les deux coqs en présence échangent des amabilités devant une belle poule.


Bon… Il se sentait un peu bizarre dans sa toute nouvelle tenue de ville, choisie avec gout par Caro. Noir, blanc, noir elle avait dit. Pour l’ancien Teutonique ce choix avait paru judicieux et n’avait pas trop bousculé ses habitudes. Donc une redingote noire, une chemise blanche et pantalon noir. Il avait peut être un peu grossi depuis qu’il était de toute les virées sur Paris. Sur que s’il faisait un mouvement ample où tirait une belle claque humiliante à un Lorrain vexant il en aurait deux des redingotes.

Bref… l’on en était pas encore la et il finit par poser son regard vers une personne qu’il n’avait plus vu depuis des années. Elle aussi était de noir vêtu et toujours avec autant de classe… D’ailleurs il ne se souvenait pas la voir vêtu autrement mis à part le pourpre… Evidemment. Peut être qu’il oserait la saluer plus tard si l’occasion se présentait. Apres tout, n’avait il pas été son Garde Pontifical dans sa jeunesse.


Pour l’heure… Et après avoir salué les personnes dont il croisait le regard. Il attrapa au vol un verre de vin tout en se dirigeant pour changer, vers le buffet. Apres tout, il était la aussi pour cela et Namay saurait forcement ou le trouver. Une évidence, telle que la vache aime l'herbe ou que la sardine est a l'huile.

_________________
Amedee.le.lion
La sulfureuse légende de la mesnie Montjoye n'évoquait point trop d'histoires de mondanités, et pour cause. Le port altier de Messire le Lion était peut-être un tantinet moins austère que celui de sa Dame la Musteile, quelque peu chaloupé par une dionysiaque consommation d'Armagnac, mais celui-ci versait davantage dans la geste épique plutôt que dans les pas de saltarelle. Le Marquis d'Arlon, longtemps désargenté avant de reconquérir partie de son héritage à la pointe de l'épée, dépensait fort peu. A vrai dire, Amédée passait la moitié de son temps en selle, à guerroyer et chasser, quand il ne se trouvait pas plongé dans la multitude de manuscrits que recelaient ses donjons dominant les Ardennes... ou encore dans les bras de son épousée.

Son amour des coursiers, des faucons et autres lévriers lui coûtait bien plus cher que sa garde-robe. Aussi, pour toute coquetterie des grands jours, l'héritier maudit n'arborait que sa couronne acquise à coups de sang, une dague héritée de son illustre paternel, ainsi qu'une vêture de velours fourrée de martre. En cette historique occasion, il avait fait son entrée au bras de Scath, qui bien malgré-lui l'avait entraîné saluer la grand maître des cérémonies de France. En diplomate, il s'acquitta de la politesse, mais la silhouette qui attirait alors son regard était celle bien plus discrète de son beau-père, le Capitaine de la Garde. Diantre, seul Amédée savait que le visionnaire du rattachement de la Lorraine à la France, c'était bel et bien lui et ses airs de routier...

Sancte Iohannes von Frayner, Amédée l'avait envoyer paître, et pourtant, le Prince de Clichy avait vu juste. Mais ça, c'était bien avant que les dernières élections ne placent un histrion sur le trône du Saint Empire. Après l'avoir salué d'une inclinaison du chef que seuls les plus fins observateurs purent percevoir, le Montjoye avait parcouru la salle de son regard à la fois éthylique et perçant. Le Carmin était là, cet autre animal sanguin qui s'acoquinait parfois au Lion, entre bisouilles et coups de boule. En face de lui, messire Kirinn, semblait représenter à lui tout seul les Bandes Noires de par sa taille de géant.

"Clochards peut-être, mais clochards célestes..." avait alors murmuré Messire Amédée, en entendant certains échanges musclés opposant les deux guerriers, souriant en coin aux sarcasmes de l'autoproclamé Roi en guenilles.

"Nous verrons bien qui tiendra la distance en cette fin de conflit qui s'annonce acharnée, Pontoise... en attendant, c'est un plaisir de découvrir le Louvre. Aurons nous l'honneur de rencontrer sa majesté la Reine ?"
_________________
Aaron_de_colmarker


[Le bal de la Lorraine]

Ombre...


La fête battait son plein dans la grande salle. Les torches disposées au mur éclaboussait les trognes rougeaudes de certaines personnes imbus d'elles mêmes au point que la modestie ne risquait pas de les étouffer.
Les silhouettes dansaient, fantomatiques, tanguant dans la tourmente.
D'autres discutaient de ça de là, les débats concernant cette guerre faisant rage parfois.

Il avait abandonné pour un temps sa jeune épouse pour s'approcher de son tout autant récent beau père. Il le surveillait de loin, pas qu'il ai peur de quoi que ce soit pour lui. Namay était assez costaud pour se défendre tout seul, mais sait on jamais dans ce genre d'endroit puant l'hypocrisie......

Le colosse resta donc pas très loin de Kahhlan qui était arrivée à son bras et pas trop loin du Carmin. Telle une tour de garde , les turquoises aux aguets, il restait sur ses gardes.
Il n'aimait pas ce genre d'endroit, mais il se devait d'être la. Mais la il veillait, tous ses capteurs en alerte.

Petit regard vers sa femme, qui était tranquillement installé dans un confortable fauteuil un verre à la main. Il irait la rejoindre dans un moment pour profiter un peu de la soirée, mais pour le moment, la conversation semblait bien animée et semblait monter d'un ton.
Cela le fit sourire, il était sur le front avec Memento depuis le début, il avait vu ses frères tomber et se relever pour une cause en laquelle ils croyaient tous.
Mais ça on ne pouvait le comprendre qu'en ayant connu ce qu'ils avaient connu tous ensemble. Se permettre de les juger, ou de juger de leurs actions alors que tant de sacrifices avaient été fait, ne pouvait venir que d'un simple d'esprit orgueilleux et péteux.

Il vit Makc partir vers le buffet et sourit de voir faire le ventre sur patte. Il est vrai que soldat ne permettait pas de faire festin tous les jours, mais il n'irait pas se plaindre de sa condition. Pourtant après un dernier coup d'œil vers le Général, et le sachant assez grand pour se débrouiller de l'individu fort en bouche, il se dirigea vers le buffet préparer une assiette pour sa moitié. Il se permis un verre, après tout s'était au frais de la couronne.

_________________
Caro
Bal de bienvenue à la Lorraine. L’affiche avait trôné au camp parmi tant d’autres. Bal pour la Lorraine. Y aller ? Ne pas y aller ? Le nez retroussé plus d’une fois je me posais la question. Fréquenter ce genre d’endroit n’était vraiment pas ma tasse de thé, surtout quand on savait que le thé et moi cela faisait deux. Alors un bal où j’allais m’ennuyer comme un rat mort…. Et pour la Lorraine ? La dernière fois que nous avions abordé ce sujet, j’étais entrée dans une colère noire comme il n’y en avait plus eue depuis des lustres. D’ailleurs peut-être qu’en allant à ce bal il y serait et que là il n’aurait peut-être d’autre choix que de me faire face. Mais régler les problèmes à un bal… ni le lieu ni l’endroit. Pourtant il serait amusant de voir sa réaction, si mes propos lui avaient été rapportés.

Et puis au fond, si la Lorraine avait pu devenir française c’est aussi et surtout grâce à nous, quoi qu’on en dise, quoi qu’on en pense. Alors décision était prise. Je m’y rendrai…

Fouiller dans les malles pour trouver une robe. Oui oui, une robe. Quelle aventure aussi que de l’enfiler et surtout d’arriver à la fermer correctement. Car Caro en robe bustier de couleur noire/carmine, dont le laçage bien serré se faisait sur l’avant et l’arrière, c’est quasiment du jamais vu. Sans compter tous les noms d’oiseaux qui en ont découlé jusqu’à ce que je sois prête.

Mais je n’étais pas au bout de mon périple. Arrivée faites à plusieurs il avait suffit que je remette la robe en place pour que je me retrouve seule. **Pfff ben voilà ! A toujours vivre au campement, à ne porter que rarement des robes et voilà on perd du temps.**

Activer le pas et arriver à l’entrée. A quelques mètres de moi, la tête là qui dépassait un peu tout le monde.


Pssst Pssst Mak….

Ben non pas de Makcimus, il avait filé à l’intérieur de la salle. Et bien ne me restait plus qu’à entrer à mon tour, précisant simplement que j’accompagnais le Général.

Quelque pas pour dégager l’entrée et observer. Saluer d’un inclinement de la tête les personnes dont je croisais le regard et l’azur continuait sa recherche, balayant la foule. Bingo. J’aurai du m’en douter. Makcimus vs buffet. Le vainqueur était connu d’avance.

Me frayer un chemin pour le rejoindre, remarquant au passage que notre Namay était en fort bonne compagnie. Ne pas déranger et continuer jusqu’à ma cible et dans son dos…


Je vois que le combat a déjà commencé. Verre à la main, de quoi manger… sacré Makcimus.

Tout en parlant, souriante, je m’étais mise à ses côtés.

Et bien alors ? On boit tout seul maintenant ?

M’emparer d’un verre de vin, me tourner pour voir le monde quand … oh il était là. Près de Namay à prendre part à la discussion. Un coup de coude à Makcimus. Petit, tout petit, histoire de juste lui glisser quelques mots au creux de l’oreille.

Vous avez vu qui a rejoint Namay ? vais l’avoir à l’œil lui… mon cher et tendre neveu…

C’est à cet instant là qu’arrivait Aaron. Etonnée de le voir seul l’interrogation se faisait immédiate.

Humm Kah n’est pas avec toi ?

Et de la chercher du regard non sans retourner de temps à autre vers le petit groupe qui se formait autour de Namay.
_________________
Odeline_de_vissac
Elyzabeth fit un signe de tête à Guylhem en réponse à son salue, puis voyant que son capitaine semblait bien occuper, elle se mit en tête de faire le tour de la salle en écoutant discrètement des brides de conversation ici et là sans pour autant déranger les groupes.
_________________
Jenifael..luna
    Obligée. On l'oblige presque là !
    Trop heureuse en réalité, la Castelnau n'est pas obligée, pour venir à se bal. Habillée sobrement, la grand-maître de la garde-robe était habillée d'un éclatant vermillon, malgré tout, sa tenue restait à son image, simple et stricte. La col montant jusqu'à la naissance du cou, agrémenter de petites perles de verre transparente, puis le tissu tombait sur sa gorge et enfin sur sa poitrine, droit. Sur cette vesture, était broder au niveau du bords des manches serrer, de petites violettes d'or. Elle était rayonnante et sobre en même temps, ses cheveux brun à reflets roux, serrer dans un filet dorée orné de perles blanche. Arrivant, elle s'approcha de Rosalinde, son ... amie?


    "- Bonjour Foulletorte ! Comment allez-vous? "

    C'était la première fois, qu'elle nommer Rosalinde ainsi, mais n'étaient-elles pas de rang équivalent, l'une et l'autre? Bon, peut-être pas tout à fait, m'enfin, on aller pas chipoter, si? Tant pis, elle semblait d'humeur plus joyeuse qu'à l'habitude, et le nom de la seigneurie de Rosalinde avait ce don là, que de l'amuser.

_________________
Milo
Comment un récent gracié avait décidé de franchir une nouvelle étape ou plutôt d'en découvrir une autre. Sauf que la il tapait un peu haut ou pas finalement.
Lui plus souvent habitué a traîner du coté soi disant " obscur ", bien qu'on lui avait souvent dit qu'il y avait des crapules à tous les étages voir même pire. Les histoires étant surement aussi les mêmes, pour des titres, des terres ou une paire de fesses.
Il avait cependant des connaissances et des amis qui lui avaient parlé d'un bal en l'honneur de la Lorraine.
Ne lui demandez pas de citer qui que ce soit, il n'y avait jamais mis les pieds.

De plus il avait bien le droit de s'accorder une petite sortie et quoi de mieux normalement que le Louvre, d'en fouler enfin le sol.
Pour la tenue il n'avait pas encore apprit à apprécier les couleurs alors il ferait dans le sobre et simple, abandonnant foulard et chapeau.
Oublier aussi les ornements, façon il n'en avait pas.

En entrant dans la salle, il prit le temps de zieuter à l'intérieur de haut en bas, c'est qu'on n'y venait pas tous les jours dans un endroit pareil.
Cela dit il fit vite rappeler à la réalité par les conversations ambiantes, c'est qu'il y avait déjà du monde et à la vue des tenues portées par toutes et tous , sûr qu'il ne s'était pas trompé.

Un rapide tour d'horizon pour se rendre compte qu'il connaissait peu de personne, pas étonnant en même temps.

Le Pénible s'avança doucement en saluant d'un signe de tête les convives qu'il croisait, apercevant surtout un groupe réuni en grande discussion.
La Comtesse Keyfeya, croisée brièvement lors d'un récent passage en Périgord.. Cette fois ci, la rencontre serait peut être plus longue.
Le Général Namaycush, il avait déjà dû le croiser mais jamais réellement rencontré et pourtant il avait déjà aidé sa compagnie, que ce soit en escorte ou en ravitaillement mais il était plus en relation avec sa fille avec qui il avait un lien amical.
Et Patt...Il n'allait pas déjà aller l'embêter, il aurait l'occasion de la voir plus tard.
Pas besoin d'épiloguer, ces deux là se connaissaient... un peu... beaucoup..depuis longtemps.

Et comme souvent, le meilleur endroit dans ces soirées étant le buffet, il n'attendit pas plus longtemps pour s'y rendre et prendre un verre de vin, de faire ensuite face aux invités et de continuer à scruter ce petit monde...

_________________
Charlyelle
La salle se remplit petit à petit. Des groupes se forment, des voix parlent un peu plus haut que d'autres, les visages et les attitudes se dévoilent peu à peu. C'est toujours ainsi lors des réceptions de cette sorte, j'ai remarqué que c'est souvent le paraître et l'alcool qui y font bon ménage. Les conversations commençaient à aller bon train.

Moi je suis à mon poste d'observation. Je souris intèrieurement en décelant que la comtesse semble être courtisée de part et d'autres. Cela me rappelle combien je suis chanceuse d'être une jeune épousée. Je ne connais pratiquement personne ici mais je comprends vite que l'un des hommes qui a rejoint Keyfeya est le fameux Namaycush dont j'entends le nom sur pas mal de lèvres en ce moment. Au moins, je peux désormais poser un visage sur le nom. Il me semble être homme que l'on a envie d'affronter et de relever tout défi qu'il serait en mesure de lancer. Il paraissait sûr de lui dans son élocution, et il s'adressait à son interlocuteur avec condescendance, sans jamais le traiter d'égal à égal. Un sentiment d'assurance inébranlable. Comme une conviction d'être toujours le meilleur.
Mais il n'empêche que je suis loin d'être impressionnée, sans doute l'habitude de cotoyer mon père qui est loin d'être un tendre. S'il avait été présent je suis certaine qu'il se serait penché à mon oreille pour me seriner d'un air de celui qui raconte une banalité que les insectes les plus dangereux ne sont pas dans les fleurs, mais dans cette salle même. Il m'avait fait le coup il y a quelques mois lors d'une réception de fin de guerre en Valahia et je m'imaginais presque son imposante stature apparaitre aux portes. Je savais néanmoins qu'il n'en serait rien.

J'arque un sourcil légèrement amusé en regardant Seurn. Le connaissant, j'ai comme l'impression qu'il brûle de me dire quelque chose en aparté.

Les grands lustres de cristal répandaient leur lumière sur le groupe des invités qui devisaient de part et d'autres de la salle. J'entendis prononcer une douzaine de noms que je ne retenais que peu, mais ce qui était certain, c'est que je me souviendrais désormais de leurs visages. La plupart m'étaient inconnus, à part un qui venait de surgir et qui m'adressait un rayonnant sourire. Elle était accompagnée d'un canidé et se tenait près d'un homme qui m'était inconnu.

Je libérais le bras de mon danois d'époux, le laissant libre de ses faits et gestes et je m'en traversais la pièce pour me rapprocher du sillage de la grand veneur.

" - Baronne, c'est toujours un plaisir que de vous voir. Et particulièrement ici."

En résumé, dans le langage de la Kallipare, cela signifiait qu'elle était l'une des seules personnes que je connaissais bien, présentes en ces lieux.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, ..., 6, 7, 8   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)