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[RP] Bal de bienvenue à la Lorraine

Rosalinde
Misère ! Elle avait l'espoir de démontrer au roux que la pavane était simple, l'imitation qu'il en fit et le gros "boum", prouvant qu'il avait cogné à tout le moins quelque chose d'assez lourd lui démontra que cela était sans doute peine perdue. Bien évidemment, elle se mit à rire de façon presque incontrôlée, mais tenta de se faire discrète. Ce qui, en soi, était assez comique à voir. Mais comme il embrayait sur la volte elle le suivit, mieux valait sans doute en effet pour la dignité du Lorrain laisser cette affaire de pavane de côté.

- Oui il faut tourner ! Et faire tout un tas de petits sauts en prenant appui sur tel ou tel pied, c'est... Une autre paire de manches.

En terrain neutre et dégagé, excellente idée. Mais alors qu'elle envisageait simplement de le prendre en formation accélérée dans le couloir, voilà qu'il lui fit une proposition des plus surprenantes. Un marché. Venir en Lorraine. Surprise, il lui fallut quelques fractions de secondes pour réaliser que de toute manière, elle ne pouvait dire oui.

- Vous m'en voyez fort navrée... Mais hélas mes charges me retiennent à Paris et Orléans, mon emploi du temps est si serré que je ne puis...

Eh oui, dure vie de GMCF-PP-CG-d'autres-trucs, cela ne laissait guère d'occasion pour prendre des vacances.

- Sans compter que je doute que le coin soit très fréquentable en ce moment... N'y a-t-il pas quelques armées impériales qui rôderaient dans le secteur, en attendant de pouvoir arracher quelques soupçons de gloriole fantoche dont ils se gargariseraient à grand renfort d'annonces mal écrites ?

Elle sourit en coin, sentant que sa verve concernant les impériaux n'allait pas s'épuiser de sitôt.

- Mais en attendant... Je peux vous faire visiter Paris.
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Milite pour la pénalisation de l'emploi du mot « pantine »
Milo
Le Pénible s'attendait plutôt à une réponse sur le même ton, c'était devenu une coutume voir même un jeu entre les deux avec en plus une dose d'imprévue, ce qui rendait leur jeu un peu plus piquant par moment.
Au lieu de ça, la rousse ne trouva rien de mieux que de lui marcher dessus.

Il grimaça légèrement, pas qu'elle lui avait fait bien mal mais juste pour l'effet de surprise.
Il la fixa un instant tout en plissant les yeux d'un air de lui dire de faire attention parce qu'il pourrait bien trouver une idée pour lui répondre.
Une idée qui lui traversa d'ailleurs l'esprit avant qu'une petite voix lui rappella que celle ci n'en était vraiment pas une bonne.

Il trinqua volontiers avec elle tout en l'écoutant avant de sourire à ses propos.


Faire route avec toi ne me dérange aucunement, mais si tu te sers de moi pour te venger de l'ours c'est pas bien. Comme ci il avait besoin d'une raison de plus pour vouloir ma tête.

Le brun était joueur alors il sourit tout de même à l'idée avant d'en rajouter sur le ton de la taquinerie mêlée à la provocation.

J'ai toujours le lapin que je dois ramener en AC, alors j'accepte mais tu restes sage et pas de mains baladeuses hein.
Cela dit, je comprend que tu souhaites une escorte. Tu ne dois plus avoir les mêmes réflexes, l'âge toussa quoi...


Il retient un rire puis parce qu'il ne pouvait pas s'arrêter.. cette fois mélangeant l'amusement et le sérieux.

Si Madame le permet, tu es ... ravissante.
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Kirinn
Elle avait ri. Ce rire s'était envolé vers le ciel comme un lâcher de colombes. Kirinn était resté à la regarder quelques secondes. Il n'était pas vexé, non, loin de là. Il était presque fasciné par ce rire mal contenu et qui faisait rayonner le visage de Rosalinde. Un sourire s'étira dans la barbe et un rire, plus caverneux finit par s'échapper des lèvres entrouvertes. Il lui fallait de la place au lorrain. Il lui fallait au moins l'espace d'un champ de bataille pour qu'il puisse s'exprimer librement. Là, engoncé dans une salle de bal, maladroit comme un pachyderme dans un magasin de préciosités, le naturel d'un rire féminin lui faisait presque quitter le sol. Puis il retrouve son sérieux à l'évocation des armées allemandes et des dommages éventuels qu'elles pouvaient causer à ce rire. Kirinn fronça les sourcils.

Vous avez raison. Où avais-je la tête ? Je crois que je préfère vous savoir trop occupée et en sécurité qu'en Lorraine et disponible.

Le sourire revint. La discussion prit un nouveau cours. La guerre s'éloigna à nouveau. Il ne restait plus que la rousseur et l'écho d'un éclat encore récent. Kirinn opina du chef.

En attendant, je suis tout à vous. Ce serait un joie non dissimulée que de visiter Paris à vos côtés. En ce qui concerne la danse, nous saurons trouver le temps. La guerre se terminera bien un jour. Et comme l'on dit : si la montagne ne vient pas à toi, ce sera à toi de t'y rendre.

Kirinn adressa un clin d'oeil à son interlocutrice. Paris et Orléans n'étaient pas si éloignées de la Lorraine. Un bon cheval et la distance serait avalée d'un trait.

Quand souhaitez-vous entamer notre excursion ?
Takanomi
    Une cape bordée de fourrure, c'était la seule concession physique qu'il avait consenti pour cet évènement. Le reste, c'était du moyen. A l'exception toutefois de la fibule d'argent qu'il porte, cela dit, en permanence. Le reste, donc, c'était les stigmates d'un voyage débuté d'une contrée sise au delà de la Normandie. Une contrée cristallisée dans l'inimitié vis à vis de la Couronne de France, dont il portait le blason sans les couleurs au dos de sa cape. Peuplée d'ennemis de «Paris».




    Le regard est vif lorsqu'il entre dans la salle pour saisir la teneur du lieu. On avait travaillé l'ambiance, il n'y avait pas à dire. Et il y avait quelque chose de jouissif dans le fait de se trouver en territoire ennemi. Et très probablement en compagnie de cadres supérieurs de cet immense Domaine Royal qui ne dit pas son nom et qu'on appelle Royaume de France. Bien qu'à l'origine, il ignorait tout de l'existence de ce bal et une fois apprise son existence elle lui était indifférente, il dut changer d'avis. A la fin d'une âpre discussion qu'il eut avec l'être féminin qui l'accompagnait présentement. Dont la démarche chaloupée ne suscitait que fort peu d'indifférence chez autrui, à commencer par lui-même. Tout avait été dit et démontré. Aussi bien par les mots que par les actes. Et il ne pouvait que fléchir. Et il fléchit. Il aurait pu en avoir de l'amertume, mais ce n'était pas le cas.

    Ses pas le guidèrent à travers la salle, où il releva la présence d'au moins deux garde royaux. L'un était un homme massif, ganté de cuir, hâlé de teint. D'un simple coup d'oeil, il sut que se mesurer à ça, c'était engager sa vie. L'autre, c'était une jeune femme vêtue d'un pourpoint, armée d'une dague et d'une épée.

    Il rejoignit le buffet, observant les portes d'évacuation éventuelles en se disant qu'il pouvait sans doute se passer quelque chose d'intéressant.
    Dans un bal, on mange globalement bien.
    Il se tourna vers celle qui l'accompagnait.

    - «Le problème avec toutes ces confiseries, c'est qu'elles font péter. Alors soit vous vous arrangez pour le faire discrètement et alors vous pouvez en manger beaucoup. Soit vous vous en privez et c'est dommage. Si vous choisissez la première option, sachez que lorsque vous vous soulagez l'odeur se colle à votre personne quelques instants avant de se diffuser. Donc ne rejoignez pas immédiatement quelqu'un après vous être libérée. Si quelqu'un vous rejoint, en revanche à ce moment-là, vous êtes mal. Vous n'avez plus qu'à espérer que ce ne fut pas trop puissant.»

    Il prit une pause.

    - «Ah oui, j'oubliais une indication. Sachez que plus elles sont silencieuses, plus elles sont odorantes. Mais en l'occurence, ça n'a pas d'importance, il y a trop de bruit pour que vous vous entendiez.»

    Ce disant, il attaqua le buffet.

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Gilleberthe
Folie et Oisiveté ne font pas bon ménage. Maudites neurones lorsqu' assujetties à une haletante cavalcade finissent toujours par de drôle de dérapage dans le décor. Qu'il est souvent impossible de les rattraper!
Justement, sa vie à la brune balançait vertigineusement depuis quelques années entre l'extrême quiétude, et l'extrême démence. Elle se "désassaagit" périodiquement, de manière radicale et effrayante, comme s'il eut s'agit d'une accoutumance envers le non sens. D'ailleurs vivement qu'elle rende un crémeux et vibrant hommage à son amie en entartrant le comte d'Artois. Elle aurait pris moins de risque du temps où c'est l'homme qui l'accompagne qui était comte. Tant pis, qu'est le risque si ce n'est le sel de tout acte?

Mais avant d'âvoir droit certainement à la prison, partant du principe que toute action amène irrémédiablement une réaction, elle eut depuis peu une cuisante envie de vivre dans l'excès. Comme par exemple détourner son cavalier de son train train d'après mandat et lui insuffler un peu de joie de vivre. Pourquoi faire des petits bals avec lui quand on peut assister à un grand, jouissant parfaitement et sans regret du plaisir d'un bain intensément mondain.

Vêtue d'une robe en lin d'un rouge vibrant, elle n'eut d'autre accessoire que la chevelure ébène savamment torsadée. Les joues rosies par l'allégresse de sa présence à lui arboraient les mêmes couleurs lors d'un état d'ébriété. Grisée la rouge ébène? Oui da elle l'est, jusqu'au bout des oreilles brûlantes par tout ce brouhaha.

C'est maintenant que la tête se soulève pour tout admirer, toutes cette architecture qu'il ne lui a jamais été donné de voir. Et les pas de la donzelle se furent naturellement altiers, autant que le port, comme une intrigante aptitude à s'adapter. Pourquoi morbleu a-t-il fallu que Camille entame un discours plus péteux que pétant.


-Donc... si je bois un verre, vous allez me donner une leçon la sur la couleur et l'épaisseur de mon urine en fonction de la longueur et la profondeur de la coupe que je vais porter à mes lèvres?

Le regard lui est ballant sur tout ce que touche la main du blond, en fixant la taille et la consistance de la pièce qu'il empoigne

-Allons Camille, pas besoin de vous goinfrer pour faire suivre le cours théorique sur les exhalaisons de quelques démonstrations.

Et de se pencher en sa direction bien qu'il l'aie dépassé d'une demi-tête "...J'ai tout entendu"ce qui n'était même pas vrai, elle avait loupé quelques mots forcément.

Les froufrous, les parfums, les brouhahas, les rires, la musique, la sueur, tout accaparait ses billes et ses sens ne sachant pas où donner de la tête.

-Des connaissances à saluer avant que je ne vous oblige..euh invite à quelques pas de danse?

Profiter de son regard à lui qui balaye la foule avant de lui répondre pour lui chiper l'intrigante mignardise, histoire de décortiquer sous ses crocs ce que les maîtres queues lui ont inventé comme fourrage..La vie n'est elle pas qu'une boite de friandises?
Takanomi
    - «La longueur et la profondeur n'ont aucune importance, à la vérité. Par contre, ce que vous buvez, oui. Malheureusement, en matière de déjections humaines liquides -gardons un peu de décence, je n'en sais pas tellement. Je sais simplement, d'après ce que m'a dit cette délicieuse personne à l'époque, que les femmes ont la capacité de faire pousser des pied de loup par ce fait, là où elles se soulagent. Un champignon.»

    Son regard s'attarda ensuite sur le visage de son interlocutrice dont il guetta la réaction et les lèvres, à l'affût de la moindre réaction car le bruit ambiant l'empêchait de tout percevoir, là où les yeux n'omettaient rien.

    - «Il faut que je prenne des forces. Imaginez que vous traitiez la reyne de truie sur un malentendu ou une folie délibérée. Il faudra que je prenne mes jambes à mon coup le plus longtemps possible. Regardez l'homme ganté, c'est un garde. Comment espérez-vous que je le distance, sans ça ?»

    Il avait dans la main trois carrés de pâtisseries non identifiées et déjà il sentait sa panse se tasser et devenir volumineuse. Et un rot lui remonta le torse qu'il laissa s'échapper dans une tonitruante pétarade. Quelques convives se retournèrent, surpris. Et il se tourna, surpris vers Mattahari.

    - «Ô mais ! Que sont-ce que ces manières ?»

    Son regard fut attiré par une chevelure rousse ornée d'un diadème qui se mouvait aux côtés d'un autre homme massif. Ils dansaient, visiblement. Et une sorte d'angoisse le gagna. Comme lorsqu'il participa à ce bal masqué en hiver dernier où il fut, la majeure partie de la nuit, entravé tel un ours polaire pris au piège dans une forêt ardente. Il s'épongea le front, déjà maculé de gouttelettes de sueur puis reporta son attention vers Mattahari.

    - «La danse, c'est obligé ?»

    Par hasard, ses yeux rencontrèrent ceux d'un homme velu*...
    Tiens tiens, intéressant. Une expression sournoise ternit alors son visage.



*Lemerco
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Gilleberthe
On avait dit qu'elle s'apprêtait à explorer les profondeurs abyssales du goût d'une mignardise, et elle le fait paupière close, révélant dans une première morsure la synergie d'une note citronnée sous l'email des incisives, démasquant le voluptueux d'une pâte d'amande malaxée sur un lit dodu de chair rose, fouettée subtilement par la force d'une pincée de gingembre...le tout en écoutant son cavalier lui causer putréfaction!

Heureusement c'était une telle luxure pour les papilles que le discours le plus ammoniaqué ne parvenait pas à altérer sa délectation..du moins jusqu'à ce qu'il parle de la reine, et ses yeux s'écarquilleront tout rond, la bouchée demeurera elle en suspension dans un oesophage étroit. C'était la goutte qui a failli faire déborder le pot de chambre, si elle n'avait pas été rattrapée à temps

-Je suis folle, je veux bien, courageuse dans la folie mais pas téméraire. Et d'un regard circulaire pour accompagner ces allégations aboyées d'une voix péniblement contenue. Mince! quelqu'un semble l'avoir entendu, ou pas. Pas de risque sot à prendre, la lâcheté veut qu'elle assure sa sécurité alors elle s'époumone de toutes ses forces en guise de réaction "Vive la reine!"

Et c'est seulement là, oui là, que des couples de "volteurs" adroits dégageront dans leurs sautillements la vue plongeante jusqu'à une femme majestueusement majestueuse couvant la majesté elle même sur du velours si bien que cette femme aux allures royales ne pouvait être que Sa Majesté elle même. A cet instant même où elle la vit, de si loin, ses yeux se mirent à briller en jubilant à voix basse à l'adresse de son voisin "J'ai vu la reine!..j'ai vu la reine! je t'assure c'est elle, regarde!", elle n'en voulait plus au blond, enfin presque plus, rassurée un court instant par la présence d'une force supérieure existe . Elle eut même envie de lui chuchoter soudain une douceur sur un ton faussement mielleux

-Dîtes vous que si vous recommencez à vouloir m'envoyer sur la lune avec votre air de paradoxe scatophile raffiné vous allez brutalement faire connaissance avec ma témérité cette fois. Le tout dit en affichant un sourire imperturbable travaillé spécialement pour les circonstances, les yeux ne quittant pas la royale présence, elle sait qu'il sait qu'elle ne plaisante pas le moins du monde. La réponse du blond ne tarda pas à fuser : un rôt, faisant tourner la tête brune vers lui avec des yeux aussi ronds que des soucoupes :

-Quelle profondeur Camille! grrr voilà une bien élégante façon de vous venger de moi de vous avoir traîné ici...Cette fois le buffet l'appelait sourdement pour noyer les émois que lui procure le baptême des mondanités nobles en compagnie de l'artésien. Et un verre de saisi, avalé cul sec sans en avoir deviné la contenance, pas le temps, c'est qu'elle s'est rappelée de la promesse faite qu'elle ne le déshonorera pas ce qui lui a valu un léger rire nerveux avant de le fixer longuement en silence

-Permettez moi de vous confier quelque chose..depuis que l'on a décidé de voyager ensemble, je m'inquiétais de ne pas être suffisamment raffinée pour ce genre de festivités, je ne vous raconte pas le nombre d'heures passées à réviser ma manière d'incliner le cou gracieusement sans que ça grince ou ça ne rippe à la troisième cervicale...ni le temps que j'ai mis à tourner la tête d'un geste gracile sans que ce ne soit une offence, au cas où j'ai un bout de persil sur les dents et que je cherche à l'enlever discrètement...Encore moins le temps mis à lancer un regard de biche avec ce sourire à peine perceptible qui en dit long..genre "qu'est ce t'as à me regarder toi!" adapté à la cour royale..et vous..VOUS...VOUUS!

Elle pointe son buste d'un index aussi véhément que pointu, retrouvant un peu de calme, et ce fabuleux sourire made in artois encore sous cellophane et au vernis à peine craquelé

-Vous vous me parle de pipi, de pet et de champignons sur un air de rototo!

Et un autre verre d'englouti en marmonnant "Vous ne manquez pas d'air!", d'ailleurs, la danse tiens, n'étant pas son dada à lui, est devenue par une savante opération de version son dada à elle tout d'un coup.

-Obligé de danser!, Faut bien que votre compagnie finisse par m'apporter un peu de plaisir, sinon j'aurais déboursé le prix d'une robe neuve pour..Rien!

Peut-être qu'elle la tient finalement sa revanche. Encore faut-il..qu'elle sache elle même danser, or d'avance elle fait semblant de savoir, rien dans son attitude et dans son assurance ne trahissent son ignorance de cet art, jetant un coup d'oeil circulaire pour glaner quelques pas... qu'elle ne manquera pas de lui enseigner de travers tiens.
Alvira
Venir de Gascogne pour le bal en l'honneur de la Lorraine, voilà un programme qui pouvait prêter à tout un tas de commentaires. Certains se demanderont qu'elle idée elle avait là. Que nenni, c'était somme toute normal. Vêtu d'une robe d'un rouge assez profond, la Gasconne pénétra dans la pièce où raisonnait musique et bavardage émanant de personne qui lui étaient encore inconnue, et d'autres de sa connaissance.



La Montoise balaya d'un regard empreint de curiosité, la foule des présents, s'avançant pour le moment, seule dans la salle. Hin-hin, dans ce genre de situation, le mieux était de se fondre dans la masse, ou d'aller saluer une personne ou deux. Y aurait-il un sauveur ou animateur dans la salle ?!

Quoique l'éventualité de tomber en amour complet envers le buffet n'était pas non plus une possibilité à écarter d'un revers de mains. De quoi combler son attente par des sucreries qui viendraient se loger sur ses hanches.

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Pattricia
Quand plissage de noeils milonesques il y avait eu, les jades s'étaient plantés un rien rieurs. Puis à la suite de la réponse, se parèrent de pure innocence. Évidemment, elle ne tient pas deux secondes et pouffe. Mais penser à son époux la calme directe et elle en profite pour lui narrer leur dernière dispute.

Il a voulu m'étouffer, avec sa chevalière de mariage en plus du coup ben... je l'ai avalée.

Elle boit une gorgée et se mordille la lèvre inférieure.

Tu me connais, toujours dans la délicatesse, du coup je me suis vengée en lui faisant livrer, devant l'ouverture de sa tente, mon étron quotidien sur plateau d'argent et ce, pendant plusieurs jours.

Et oui... vindicative...

Il parait qu'elle en est ressortie plus brillante figures-toi !

Elle éclate de rire adorant la répartie de son époux sur ce coup. Ils faisaient tentes à part dans le campement militaire armagnacais suite à cette dispute et tout s'était donc déroulé par missives interposées, le valet et la servante du couple devenaient dingues avec ces deux là.

Et non, même si je me doute qu'il va fulminer de nous savoir sur les routes ensemble, s'imaginant moult turpitudes de ma part comme d'habitude, je sais que tu veux aller aider contre La Plèbe et également porter le lapin à ta fille et ça serait idiot que nous voyagions séparément alors que nous allons au même endroit.

Comme précisé précédemment, ils sont appuyés contre un mur, épaule contre épaule, elle lui donne donc un vilain coup de coude pour lui rappeler les bonnes manières.

Déjà, tu n'es plus assez jeune pour que j'ai envie de te peloter, ça doit être tout avachi sous ce tissu à force de mener une vie de débauche et mon âge comme tu le suggères fort galamment est accompagné d'un corps bien plus musclé que la plupart de ces jouvencelles effarouchées. Je m'entraine tous les jours, je picole mais n'ai pas de couperose, et mes trente ans me trouvent toujours aussi active dans une couche ou ailleurs...

Puis de nouveau un éclat de rire juvénile quand il lui fait un dernier compliment.

Merci vilain Messire, mais là tu vois, toutes ces perles et ce tissu sont un peu lourds pour moi, enfin surtout ça me tient bien trop chaud, c'est à mettre l'hiver cette tenue, pas l'été tss...

Penchant la tête pour le regarder de côté, les jades vont de bas en haut et un nouveau mordillage de lèvre l'accompagne.

T'aurais pu faire un effort, t'es au Louvre hein, pas dans un des bouges de la Cour des Miracles.
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Eoghann
    | Cueillons la Quintefeuille. |

Combien de chances que le monastère dans lequel il avait pris repos de l'âme et du corps depuis plusieurs mois se trouva non loin de la Lorraine ? Et combien de chances encore pour qu'il en sorte que peu de temps avant ledit bal ? Assez peu, à vrai dire. Mais peut-être est-il des chemins que le destin s'amuse à vous prendre, vous faisant emporter dans sa houle.
À vrai dire, ce qui était le plus improbable, ce n'était pas tout cela. C'était plutôt la présence même du Dénéré-Malines à un bal. Ces mondanités l'ennuyaient toujours. Pourtant, c'est son unique jeune serviteur, qui lorsqu'il l'eut rejoint dans ledit monastère pour le ramener, qui l'avertit de ce bal et le convainquit de s'y rendre, ne serait-ce que pour sortir de l'isolement dans lequel il s'était plongé. Pas la force des mots, le breton s'était laissé embrigader. L'Alençon pouvait bien attendre quelques jours de plus, après tout. Personne ne l'y attendait. Personne ne l'attendait nul part.

C'est ainsi que le voici, errant parmi des convives qu'il ne connaissait absolument pas. Une coupe à la main, une tenue certes élégante mais somme toute modeste parmi les soieries et froufrous de tout cette noble assemblée, le Dragon se sentait comme une tâche. Certes, quand même bien plus attirant qu'une tâche, du moins pouvait-on l'espérer, mais pas beaucoup plus. Si sa tenue lui ceignant le corps mettait un peu à son avantage ses courbes de guerrier, il avait pris encore plus soin de son visage. Sa barbe de trois jours, certes, était présente, présente de ses joues jusqu'au menton et à la lèvre supérieure, mais parfaitement et soigneusement taillée, laissant au gré des reflets, entrevoir du blond et roux. Ses cheveux blond aux teints cuivrés était pour une fois, presque bien coiffés. Tant d'efforts pour être finalement si insipide dans un tel événement.

Mais, voyez-vous, le hasard faisait bien les choses. Si la Grand Chambellan était arrivée accompagnée, le duc semblait avoir été quelque peu pris pour le moment, et avait vu la pauvre Elianor, dans sa sublime tenue, quelque peu esseulée. Et le hasard fait encore mieux les choses quand cette Elianor se trouve être l'une des rares amies que le Dénéré-Malines avait.
Une nouvelle lueur brilla dans le regard des plus verts du jeune homme lorsqu'il l'aperçut. Finissant d'un trait sa coupe, non sans une légère grimace, de pas feutrés en pas discrets, il se rendit jusqu'à la noble dame, cachant sa présence tantôt derrière un convive, tantôt derrière un serviteur, tout ça dans l'unique but d'arriver derrière elle sans qu'elle ne sache rien.
Ayant esquivé adroitement nobles, pieds et pans de robes, Eoghann arriva derrière sa proie. Délicatement, ses mains se posèrent sur les yeux de la Vergy, et murmures à l'oreille gauche lui arrivèrent :


- Je crois que je viens de cueillir une Quintefeuille sauvage.

Tout en disant ces mots, apparut sur son visage le sourire de l'ami qui est au comble du bonheur de retrouver l'amie dont ni la distance ni le temps ne peut vous séparer.
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Takanomi
    Après l'exclamation de Mattahari - si forte qu'elle l'avait même tutoyé, il se tourna spontanément vers le monarque qu'on ne pouvait que reconnaître très aisément à sa mise. L'aura du pouvoir impressionnait, émerveillait et attirait les gens du commun mais pour les gens de pouvoir eux-mêmes cela n'avait aucun effet. Aussi, cette présence ne le toucha pas outre mesure. Il devait y avoir des lorrains, ici. Probablement des traîtres. Venus chercher on-ne-sait-quoi d'approbation, sans doute. Petites marionnettes aux services d'interêts supérieurs de provocation diplomatique. Les faibles ne choisissent pas qui les manipule, ni leur façon de mourir. Il reporta son attention sur Mattahari et ses lèvres suaves qu'il quittait rarement des yeux dès lors qu'il parlait. Sans doute l'avait remarqué, à force. Peut-être même qu'elle jouait déjà de cela. Qu'est-ce qui pouvait échapper à ce regard malicieux, en somme.

    - «Faire connaissance avec votre témérité, disiez vous ?»

    Le temps d'enfoncer quelques biscuits en bouche, avant de poursuivre.

    - «J'aime beaucoup la témérité, je trouve que ça a un côté de panache admirable. Folie sans témérité n'est que... ruine de la folie. Prenez folie, témérité et colère. Quel magnifique mélange lorsque ces trois-là sont rassemblées dans un être.»

    Et quels dégâts cela peut produire. Notamment sur une carrière politique. Mais cela n'enlevait rien à la saveur immédiate des actes commis et dictés par ces trois choses. Comme un fruit estival, gorgé de jus qui explose en bouche, un ravissement des sens. Certains êtres sont nés avec cette insouciance face au danger. Une hargne blottie au fond d'eux, persuadés que rien ne saurait leur arriver qu'ils ne puissent surmonter. Camille de Kermorial était probablement l'un d'eux.

    Il avait reporté son attention sur Mattahari qui avait commencé une tirade sur ses propres préparatifs en pointant un frêle index sur lui.

    - «Vous avez oublié qu'on ne peut pas montrer les gens du doigt, apparemment. Tout ça pour oublier les manières de base ?»

    Elle avait fait un effort d'apparence pour cette occasion. Bien que cela n'enlevasse rien à ce qu'elle était au naturel dégagée de ce cadre. Il passait donc outre, plus attiré par la texture intérieure de la personne. Il fallait avoir vu et goûté cette texture pour le savoir. Lui n'en avait connu qu'une infime partie. Et le reste éveillait et érigeait, tendait et détendait sa curiosité presque à chaque discussion.

    - «Il y a une façon très simple de passer outre le résultat de ce que vous m'avez décrit. Je me dois, en tout honnêteté de vous en faire part. Car cela a changé ma manière de voir le monde. Pensez-donc ! Il y a des aspects de l'homme tellement occultes, je viens de vous en livrer quelques miettes.»

    Il se mit en mouvement, d'un pas assuré, se faufilant ingénieusement entre les gens comme le ferait un poisson entre ses frères en continuant de parler.

    - «Il est des choses concrètes qui ont cet aspect-là mais que l'on oublie facilement. C'est ce que j'appelle le début du fourvoiement. Laissez-moi vous montrer. Je vais d'ailleurs faire d'une pierre deux coups avec ce que nous disions précédemment.»

    Camille arriva à proximité de Rosalinde et de Kirinn.

    - «Pardonnez-moi, messire. Dame.»

    Il s'adressa, sans autres formes de procès à la jeune femme rousse au visage pailleté de rousseur.

    - «En vérité, je trouve votre mise étonnante. C'est assez déroutant, même.»
    C'était un bon début, en tout cas. Bien que fort commun.

    - «En ceci précisément, dame, que j'ai du mal à vous imaginer faire vos besoins même les plus élémentaires. Je dois avouer que pour votre cas, c'est assez difficile.»

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Rosalinde
Visiter Paris. Vaste programme. L'avantage d'envisager une telle entreprise en compagnie de Rosa était que cette dernière pouvait avoir accès aux coulisses de deux attractions touristiques non-négligeables : Le Louvre et le Palais Royal. Saint Pol aussi, à la limite, mais elle avait bien trop peur de se faire happer par sa suzeraine qui lui collerait, trop ravie de la voir dans les locaux de la hérauderie, une immonde recherche de seigneuries issues de mérite à faire, ou pis encore.

Outre cela, Notre-Dame, bien sûr, et le quartier latin. Plus précisément, la taverne du canard boiteux, qui faisait le meilleur hydromel de toute la rive gauche, foi de Rosa. Et puis, plus Parisien encore (s'il supportait cela, il supporterait tout), les ruelles puantes autour du grand châtelet, le brouhaha incessant des halles, l'étrange atmosphère du cimetière des saints innocents, la place de grève et ses innombrables exécutions publiques. Elle ne pousserait néanmoins pas le vice jusqu'à l'emmener à Montfaucon, à vrai dire ce lieu l'effrayait et elle refusait d'y mettre les pieds.

Aussi, la question de Kirinn fit à nouveau sourire notre rousse. Elle réfléchit rapidement à quand elle pourrait se débrouiller pour bloquer une journée afin de jouer les guides (grands dieux, si elle savait qu'elle allait être si occupée par le deuil royal dans les jours suivants !), et ouvrait la bouche pour répondre quand leur conversation fut interrompue par l'arrivée d'un couple qu'elle ne connaissait guère. Refermant son auguste clapet, elle fronça le sourcil en écoutant l'importun mâle, qui ne daigna même pas se présenter avant d'attaquer les questions embarrassantes, et, disons-le, qui ne rimaient à rien.

Sa mise, étonnante ? Ce n'était qu'une robe, parbleu. Qu'avaient-ils tous, en ce moment, à critiquer sa façon de s'habiller ? Après le pyjama du couronnement, la robe déroutante du bal de la Lorraine. Et puis quoi encore ? Fallait-il qu'elle se ramène vêtue d'une robe de bure (aka le sac à patates avant l'heure) pour rencontrer l'approbation générale ? Et allons donc, il embrayait. Et de la plus étrange manière. Ses sourcils, étonnamment actifs durant ces dernières minutes, se froncèrent cette fois. A quoi jouait-il donc, celui-là ? Sans doute un intrus qui s'était glissé là avec le dessein d'emmerder son monde. Qu'à cela ne tienne. Ramenant ses poings sur ses hanches, le GMCF lui fit la réponse suivante :


- Si par "faire mes besoins les plus élémentaires", vous entendez m'interroger sur ma façon de chier, sachez monsieur que je procède comme toute femme en ce monde : je trousse mon jupon, je m'accroupis au dessus de mon pot de chambre ou d'un seau, et j'expulse ma merde. A présent, si vous le voulez bien, je vous saurais gré de bien vouloir cesser de m'imaginer en quelque lieu d'aisance, ou du moins de garder vos... idées pour vous.

Cela dit, elle ne fit rien de plus ou de moins que lui tourner le dos, altière, et adressant à Kirinn un regard et un sourire contrit. Dire qu'il avait du entendre cela ! Enfin, il devait se douter qu'elle ne chiait pas des papillons bleus répandant derrière eux une douce odeur de muguet. Espérons-le.
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Milite pour la pénalisation de l'emploi du mot « pantine »
Gilleberthe
Et blablabla, et blablabla sur la folie, la témérité et la colère. Il préférait s'adonner aux joutes verbales plutôt que de remuer la jambe, elle en saurait agacée si elle n'avait pas ce fameux flegme des gens du nord. Soit. Elle attendra donc patiemment en croquant une seconde bouchée de je ne sais quoi parfumé à je-ne-sais-quoi, peu importe les sens sont déjà en berne et faut dire que le sujet abordé un peu plus tôt ne prêtait pas à ouvrir son appétit. Elle l'écoutait donc certes, mais d'une oreille néanmoins distraite, attendant patiemment que la crise scatophile passe, qu'il retrouve un peu plus de contenance et de cette profondeur qui a fait leur complicité ne serait ce que dans ses silences.

Il la regarda intensément, et elle en fit de même, toujours surprise qu'elle était de découvrir en lui de nouvelles facettes à chacune de leur rencontre, des jamais tout à fait noires, des jamais tout à fait blanches, toutes anguleuses et brutes, toutes hautes en couleur, du moins la plupart. Cependant si elle savait chez le blond une certaine aversion pour les codes sociaux, les convenances quand on s'y attendait le moins, il fut tout de même deux fois comte d'Artois, et elle avait donc naïvement pensé qu'il aurait changé après deux années d'absence.

émergeant peu à peu, il semblait bouger, l'invitant même à le suivre pour une prétendue démonstration. Si elle le suivit instinctivement pensant que la promise danse serait au bout, il s'avéra vite que ses intentions en étaient éloignées. L'a-t-il entendue marmonner pendant qu'il se frayait avec acharnement un chemin jusqu'à un couple

-Vous ne préférez pas plutôt me montrer comment vous dansez?

Trop tard il en était un peu éloigné, happé par la vue de connaissances peut-être, enfin qu'elle ne pouvait identifier dans un premier temps puisque séparés par d'autres danseurs. C'est son choix à elle de rester à l'écart, un brin méfiante certes, mais deux brins patiente et discrète par nature : Le laisser saluer ses connaissances, avant de les rejoindre. Ce qu'elle fit évidemment au dernier moment, ignorante de ce qu'il a pu lui adresser comme paroles, quelle ne fut cependant sa surprise quand quelques mots sortant de la bouche d'une dame rousse élégamment vêtue semblaient nourries du même délire. Le monde est devenu fou à ses yeux, ou peut-être était ce une mode dont elle ignorait tout. Elle se contentait de poser ses billes sur les silhouettes présentes, sa curiosité piquée à vif, et il eut fallu voir l'air pincé de la dame en question pour soupçonner qu'elle n'était pas complice d'une quelconque pratique mais que le manchot artésien dépassait les bornes.

-Bonjour Dame, sieur.. veuillez lui pardonner je vous prie, mon ami souffre d'une drôle de malédiction quand il est en admiration devant une femme d'une grande beauté, surtout les rousses..il devient tout simplement un vrai goujat et un malotru. D'ailleurs c'est pour ça que sa compagne n'aime pas le sortir dans ce genre de festivités et que je m'y attelle par charité..enfin..le connaissant, dans une heure ou deux il sera tellement confus qu'il va chialer les larmes de son corps..et le connaissant bis, il va tout nier d'ici cette heure.

Oui, bon, sauver l'ami en question avec un peu d'humour foireux quoiqu'avec son caractère de cochon il ne se laisserait jamais faire. Une légère révérence, l'ombre d'un sourire teinté d'embarras dessiné sur ses lèvres adressé aux deux personnes dérangées et elle s'apprête à tourner le dos à son cavalier. Elle avait saisi, qu'en ce jour, un peu saoulée par cet excès de provocation, qu' il vaudrait mieux rester chacun de son côté le temps qu'il se calme.
Timothee_octavin
Timothée cilla face à la multitude de questions de la Vicomtesse surtout celles concernant sa vie privée. Par quelles questions commencer ? Ah oui, ce qu’il fiche en ce lieu … à vrai dire lui-même ne le savait pas.

Disons que j’ai profité de l’opportunité de ce bal pour admirer cet endroit. L’objet même ne m’importe guère, au point que je n’avais pris aucune position comme vous le savez sûrement. Laissons la politique à ceux que cela amuse. Puis, il paraît que la cuisine française est l’une des meilleures, il aurait été dommage de ne pas en profiter.

Tout en parlant, il se saisit d’une prune sèche qu’il porte à ses lèvres.

Concernant la jolie demoiselle pendue à mes bras, elle l’est à présent Vicomtesse. Mais il est vrai qu’une autre demoiselle aurait eu sa place mais je n’ai pas voulu l’embêter avec une telle mondanité. Si je peux la préserver de tout cela … Il pensa à la jeune demoiselle en question, première fois que le duc baissait sa garde pour s’ouvrir à une autre personne.

Avant de poursuivre sur ma vie, nous ferions mieux de nous hydrater.

Aussitôt dit, aussitôt fait, deux chopes de vin coupé avec de l’eau – tous des tricheurs j’vous jure !- par l’échanson, le jeune homme revint vers la Vicomtesse mais c’était sans compter sa maladresse habituelle. Pied pris dans une des nappes plus longue que prévue, il réussit à se maintenir debout mais à quel prix ? Celui d’une robe bleu roy profond souillée de vin … (*)

Argh, veuillez accepter toutes mes excuses,
marmonnait-il attrapant un chiffon au passage pour tenter de nettoyer les dégâts bien qu’au passage, il étalait la chose mais que voulez-vous ce n’est qu’un homme.

(*) Alias Linoa
Barberine
La blonde aimait beaucoup son filleul, et même si elle minaude un peu sous le compliment, elle est ravie qu'il se confie un peu, pour la première fois.


Vous me flattez mon filleul, ça ne fait pas de doute, même si je choisis de vous croire sincère.

Elle lui sourit avant de continuer.

Vous voulez préserver votre douce amie de toutes ces mondanités, mais rien ne vous interdit de me la présenter, je crois que ça ne bousculera pas trop sa tranquillité d'esprit. Vous savez que je vis d'une manière assez simple, et que les mondanités ne sont pas de mise en ma demeure. C'est dit, je vous attends tous les deux chez moi, à la fin de ce bal.


Elle n'en dit pas plus, car chevaleresque, il se propose d'aller quérir de quoi les abreuver.

Elle n'a pas le temps de prévoir ce qui allait suivre, un enchaînement de précipitation, de maladresse et peut être de confusion à cause de ce qu'il venait de lui révéler et c'est la catastrophe.

Un cri affolé pour masquer un éclat de rire qui menaçait de l'étrangler.


Tim !!!!

Se reprenant bien vite....

Vous n'allez pas me faire croire que c'est là votre méthode pour aborder les jolies femmes de l'assistance.

Elle regarde la femme en bleu qui n'avait pas encore dit un mot.

Votre toilette est irrémédiablement perdue, quelle dommage elle est ravissante.

Regardant à nouveau le jeune homme qui gauchement avec une sorte de tissu aggravait les choses au lieu de les réparer.

Arrêtez Tim, étaler le vin n'est pas la solution. Laissez donc une autre femme s'en occuper.

S'inclinant devant la jeune femme.

Puis je vous aider d'une manière ou d'une autre ?

Et contenant à grand peine son rire elle lui murmure à son filleul :

Je vous savais gaffeur mais à ce point !

Un sourire éclatant

Comment en vouloir à un si charmant cavalier.






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