Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, 4   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Le Hameau "Novgorod"

Trudy
Topic ouvert à tous, bien évidemment, dans le respect de chacun. Il s'agit d'un « quartier », une balise en début de post afin de vous situer sera bienvenue. De même, autant l'auberge est un lieu public, autant les demeures des marionnettes ne le sont pas. Bon jeu.


Le Hameau Novgorod, officieusement nommé ainsi par la famille qui l'occupe, se trouve au sud de la ville. Niché dans la campagne bordelaise, il ne bénéficie pas de la sécurité des remparts mais les résidents savent assurer leur tranquillité, sans rendre les lieux inaccessibles.
L'auberge, « Le Poison Cyclonique », est située à l'entrée de l’îlot . Établissement familial qui accueille sans distinction, les curieux, les visiteurs, les amis et, même, les plus hostiles pourvu qu'ils sachent se tenir... alentours, les demeures et les champs délimitent le secteur. Il n'est pas rare d'y croiser quelques animaux qui vadrouillent en toute liberté, les Slaves, et plus particulièrement Nikita, possédant une véritable ménagerie. Ou d'entendre les rires enfantins du jeune Sasha et ses camarades, sous la vigilance de la nourrice, Aude.



Auberge « Le Poison Cyclonique »


    Une femme revient du marché, elle quitte les remparts pour se rendre au Hameau et, plus exactement, à l'auberge. Elle, c'est Gertrude. Embauchée comme cuisinière par la Platinette, elle occupe désormais diverses fonctions auprès des Novgorod, de sorte qu'elle s'est installée avec sa famille dans le quartier « N ». Plusieurs fois mère, la silhouette accuse les nombreuses grossesses mais d'en rester gironde et le visage d'arborer une bonhomie naturelle.

    Bientôt, l'établissement s'anime. La cheminée diffuse ses volutes éthérées alors que, déjà, le chaudron propage une alléchante fragrance dans la taverne... l'heure du déjeuner approche, Trudy s'active avant l'arrivée des habitués. Quiconque passerait ne manquerait pas d'entendre l'accent rural, par la fenêtre ouverte de la cuisine.


    - Crénom ! J'savions bien que j'avions oublié té !

    Musicienne malgré elle, le cliquetis des marmites qui s'entrechoquent résonne dans le bâtiment tandis que les fumets s'invitent à créer une atmosphère généreuse. Comme chaque jour, une meute de mômes déboule alors, les plus grands s'installent sagement quand les plus jeunes courent rejoindre Trudy.

    - Mam', Gustave fait rien que m'embêter
    - C'pas vrai té !
    - J'a faim moué
    - Vindiou que j'allions vous calmer si vous arrêtez point ! A table les voraces !


    Combien sont-ils ? Elle s'en moque la Dodue, quand il y en a pour 5, y'en a pour 6 et sa progéniture le sait bien. Parmi eux, une tête blonde s'est faufilée et lui fait un sourire fripon. Le petit Tsar aura encore joué un tour pendable à sa nourrice...

_________________
Trudy
Bicoque de Gertrude


    Quelques jours ont passés. Les nouvelles sont tantôt amusantes, tantôt inquiétantes, selon l'appréhension qu'on peut en avoir. Gertrude, c'est une commère. Elle aime bien écouter les cancans lorsqu'elle va au marché, elle adore partager les rumeurs lorsqu'elle va au lavoir, elle ne manque pas de répéter les absurdités à son Raymond et, elle n'oublie pas de préserver ses enfants des nombreuses inepties.
    Malgré ce petit défaut, elle est honnête la Dodue et ne supporte pas les foutaises crasses qui tendent à porter l'opprobre sur autrui.


    - Té, ça s'dit voix du peuple et qu'sont sans honneur ! Boudiou, prennent les ptites gens pour des jambons. Mentir pour cacher la médiocrité, si c'est point malheureux !
    - Qué qu't'as don' à râler ma mie ?
    - J'étions en ville et c'est pas ben joli.
    - T'occupe don' point d'nos têtes pensantes, t'sais ben qu'sont tous les mêmes. Qu'ça manigance, qu'ça déblatère, qu'ça ment pour mieux t'manoeuvrer. Mais qu'ça vaut point mieux qu'la bouse.
    - T'as raison mon Raymond, j'allions t'écouter.

    Néanmoins, elle ne peut pas s'empêcher de s'en faire. Au moins trois jours que la Platinette a quitté le hameau, elle devait juste passer une nuit à son appartement et n'est pas revenue depuis. Le port n'est pas si loin pourtant et ce n'est pas dans les habitudes de la Slave de disparaître.

    - J'étions inquiète, la petiote n'est point revenue depuis l'autre soir et j'croyons qu'le prétentiard pourrait ben camoufler sa couardise en lui faisant du mal !
    - T'en fais don' point ma mie, la gamine est ben trop gentille avec les corniauds mais s'laissera point faire. L'est honnête point idiote.
    - J'allions m'faire des cheveux avec celle-ci !

    L'homme, aussi grassouillet que son épouse est gironde, la couvre d'un regard tendre et sourit. Il la connait bien et sait qu'elle s'est attachée aux habitants du Hameau "N", tout comme lui qui loue leur sincérité et leur franchise. Ils sont durs parfois, surtout les russes, mais justes, c'est pourquoi il n'écoute pas les esbroufeurs. Plus agé que Trudy, il en a vu passer des fanfarons qui criaient au loup, un de plus ou un de moins. La vérité finit toujours pas éclater. Le lendemain, un nouveau maire tiendra la barre, et celui-là, il est de confiance, mais notre couple de paysans ne le sait pas encore.

_________________
Andrei_novgorod
    Voila des semaines que j'ai quitté Novgorod la Grande, et que je voyage. Depuis la réception de ce courrier, signé par mon neveu, l'héritier. Rod(1) nous a honoré, mon aîné et moi, de trois garçons. Mon frère aura eu les faveurs de Ziva(2), qui lui accorda une fille.
    J'ai traversé les contrées, parcouru les lieux, croisé les eaux, afin de rejoindre la descendance, l'avenir de notre famille, en partie décimée par la maladie ou la guerre comme les ennemis ne viennent pas tous de l'extérieur. Notre Vetché(3) par sa situation géographique et son développement commercial, attise les convoitises. J'y ai laissé mon épouse, Borislava, ainsi que mes fils, lesquels veillent sur les nôtres.

    La campagne bordelaise se dessine aux premières lueurs de l'aube, je devine les remparts qui protègent la cité mais n'ai pas besoin de m'y présenter. Ceux que je cherche occupent un hameau reculé, à l'extérieur de la ville, si j'en crois les renseignements grappillés au fil de mon périple.


    [Au abords de l'auberge]

    La robe noire de mon Kabardin tranche au tapis neigeux, je sens les regards méfiants des badauds que je croise. Certains chuchotent sur mon passage, je m'en amuse sans m'en soucier alors que je m'attarde sur une silhouette. Je l'interpelle sans emphase, ma vieille carcasse aspire à quelques heures de repos, je n'entends pas différer si près de mon objectif

      - Je cherche Novgorod, femme, indiques-moi!(4)


    Elle m'observe sans émettre le moindre son, de sorte que je la pense muette. Ses lèvres pulpeuses semblent scellées, ma monture piaffe d'impatience comme pour illustrer mon empressement, ce qui fait réagir la femelle. Elle ouvre enfin la bouche, sans devenir volubile pourtant, et me désigne simplement l'auberge alors que je démonte.
    L'attitude de la gironde me fait douter quant à ma réussite. La fatigue comme la faim ont raison de ma perspicacité, je ne songe pas qu'elle n'a tout simplement pas compris un traître mot, à cet instant.




(1) Rod : Père des dieux
(2) Ziva : Déesse de l'amour et de la fertilité
(3) Vetché : Assemblée populaire, haute autorité de la république
(4) Pour le confort du lecteur, les paroles d'Andreï sont en français mais l'homme ne parle que russe. Merci d'en tenir compte.

_________________
Nikita.novgorod
    Demeure Novgorod-Windham


Depuis quelques semaines, la Blondeur est par monts et pas vaux... tantôt au port, tantôt à la mairie, tantôt dans la pampa, tantôt à la boucherie, tantôt à la mairie -oui, je l'ai déjà dit-, tantôt en ville, tantôt à l'université, tantôt à la mairie... Bref, elle est trèèèèès occupée par une multitude d'activités diverses et variées. Malgré le temps qui file, elle a décidé de s'octroyer une pause, bien méritée d'ailleurs, afin de profiter de sa rousse cousine, tout juste revenue de voyage.
Bien sûr, elles ont eu l'occasion de jacasser la veille, en partageant un, ou plutôt, quelques verres au « Poison Cyclonique » mais, la Platinette a fait des emplettes récemment et, n'a pas oublié sa Rousseur... aussi, hors de question de lui offrir entre deux portes. C'est l'occasion !

Sur la table, des corbeilles remplies de chouquettes et autres macarons, préparés par Trudy. La Slave n'attend plus que Viki', à l'heure du goûter... parce que c'est plus sympa de s'empiffrer en se racontant des trucs de filles, épicétout!

_________________
Viktoria.novgorod
[Réveil difficile chez Viktoria]
J'ai une capacité phénoménale à faire de la merde. Je ne sais pas comment j'arrive à faire ça mais j'y arrive. La journée avait bien commencé. J'ai même vu ma blondeur. On a bu. Pas plus que ça pourtant. Et puis on s'est donné rendez vous pour le lendemain. Plus tard, j'ai retrouvé l'amour de ma vie. Mon Hubert. L'homme avec qui je veux passer ma vie... tout se passait bien, sauf que... sauf que Niki avait mis en moi un poison maléfique : les pétoches.

Au final, j'ai passé la nuit à galoper sur Volka pour réfléchir à tout ce que l’on s’est dit avec Hubert. Tous ces mots qui m’ont fait tant de mal… j'ai dormi, un peu... J'ai bu... énormément plus. J'ai été voir Amo, le pote dragueur d'Hubert pour qu'il m'aide à comprendre Hubert - t'aurais pas du ma fille... quand tu bois, t'es encore plus débile profonde que la dernière des cruches - Au final, j'ai finis par aller me coucher en mode gueule de bois en milieu d'après midi... Au réveil... je n'avais pas plus d'envie et j'étais de toute manière attendu. Chez la blondeur.

Je m'habille, normal. Je me passe de l'eau sur le visage, histoire de cacher ça. Avec un peu de chance, Niki est tellement fatiguée et préoccupée qu'elle y vera que du feu. C'est le problème de vivre à proximité d'une nana avec qui on s'est élevée : Elle lit en vous comme dans un livre ouvert. A Savoir que je suis un bouquin qui se lit très facilement au final.

Je me regarde dans le miroir, je me désespère.


T’es vraiment la Reine des connes ma fille.

[Chez la Blondeur]

il n’y a que quelques pas à faire pour rejoindre la demeure de la blonde et de son amoureux. Je souffle un grand coup. Je replace une mèche de cheveux. Manquerait plus que je tombe sur le vieux. Je serais au top de la journée de mer**. Je me redresse, je prends un sourire de rigueur. Histoire de faire genre. J’ouvre la porte

Privet, eto ya! vesnushka!*


* bonjour, c'est moi ! la rousseur !

_________________
Nikita.novgorod
    Demeure Novgorod-Windham


    - Meždu, vy znaete dom* !


Bien qu'elle ne risque pas de se perdre, la Blondeur vient à la rencontre de sa cousine... adossée à l'encadrement de la porte, elle fronce le museau un court instant, avant que le sourire n'habille à nouveau le minois. La caboche s'incline sensiblement et de taquiner sa Rousseur.


    - Dis donc, t'as la gueule de bois ou bien ? C'est quoi cette tête ?


Elle ne croit pas si bien dire, mais ça, elle l'ignore... toute fière de son éternelle connerie, la Platinette tourne les talons et d'inviter Viki' à s'installer, alors qu'elle va chercher le plateau contenant les verres et bouteilles.

    - J'ai d'quoi te remonter... parait qu'faut soigner le mal par le mal.


En s'asseyant près de son hôte, elle lui désigne les corbeilles de douceurs... il ne faudrait pas oublier le goûter, c'est institutionnel chez la Slave, depuis qu'elle a vécu en Anjou. Un peu comme l'esclavagisme/torture/expérimentation sur mainois, normal en somme. Une chouquette est engloutie sans préavis et de remplir les verres.

    - Alors, racontes-moi c'qui se passe, t'as pas l'air en grande forme...


Et ouais, on ne lui fait pas à la Punaise... sa Rousseur a la tronche des mauvais jours, alors que la veille, elle transpirait la joie de vivre. Le cadeau attendra un peu. Azy, Viki', balances !

* Entres, tu connais la maison !

_________________
Viktoria.novgorod
Nikita, ty der'mo*

Comme si j'avais pu croire un instant qu'elle serait passer à côté du truc. A croire que ma vie pourrait devenir mes rêves. ça vire au cauchemar... et là, je dois sérieusement trouver une diversion

J'ai la gueule de bois, ça arrive à tout le monde non ? on va pas en faire une roman ?

L'alcool me passe sous le nez. Curieusement, je n'en ai pas envi. Au tour des chouquettes et là, j'ai carrément un haut le coeur. Soignez le mal par le mal... on en recausera de celle maxime à la con. Parce que oui je vous le dis, c'est une maxime à la con.

T'as pas plutot de la tisane.

Petit sourire, légérement forcé. Une grimace quoi ! Un rictus pathétique qui se veut rassurant et qui ne l'est pas du tout.

Tu m'as dit que tu avais un cadeau pour moi. Alors crois pas gagner du temps par une petite pirouette.

Là, c'est moi qui en utilise une. Elle ne sera pas dupe, je le sais. Mais je vais avoir carrément du mal à parler là.




Nikita, tu fais chier

_________________
Nikita.novgorod
Haussement de sourcil associé à l'observation en bonne et due forme... autant dire qu'elle scrute carrément sa cousine, limite si l'ambre ne devient pas rayon X, puisqu'évidemment, elle ne se donne pas la peine d'être subtile -mais si, ça lui arrive ! C'est la famille après tout.

    - La gueule de bois... ben voyons ! Et moi, j'suis le cerveau du prochain coup d'état hein !


Bien qu'elle n'en croit pas un mot, elle va lui préparer une tisane... parce que ouais, elle se doute que la cousine lui cache quelque chose, mais ce n'est pas une raison pour qu'elle lui file la gerbe avec un alcool qui ne passerait pas. De retour, elle pose la tasse fumante devant sa Rousseur et d'arborer un sourire malicieux


    - Le cadeau ne s'envolera pas, t'inquiète et il est spécialement fait pour toi doooooonc, t'as largement l'temps de me dire c'que t'as fait comme connerie !


Hop, une autre chouquette passe les lèvres... et, soudain, la Blondeur se fixe.

    - Merdoum, t'as tué personne au moins ?


Ce n'est pas le passe-temps favori de Viki' a priori, mais sait-on jamais, c'est une Novgorod avant tout... et ça peut vite déraper, bien qu'ils soient civilisés malgré ce qu'on peut croire/dire/penser. Sur un malentendu...
_________________
Viktoria.novgorod
Je l'ai détestée une fraction de seconde, entre la tisane et la chouquette.. ça change d'entre le fromage et le dessert. Je l'ai détestée parce que ma cousine me connait par coeur. Et de toutes les cousines, je suis invariablement la plus sensible malgré les airs de garçon manqué que j'ai. J'ai essayé de m'endurcir. Peine perdu et Niki le sait plus que bien...

Et je le vois bien, le piège se referme sur moi


Niki, toi et moi on sait très bien que tu pourrais être le cerveau du prochain coup d'état, t'a la caboche qui turbine tellement que tu pourrais le faire les doigts dans le nez.

ça c'était pour la forme. Parce que la Rousse connait parfaitement les ressources, parfois alambiquée, voir farfelues, de la Blonde.

Déjà, j'ai vraiment la gueule de bois. Vraiment.

premier soupire.


J'ai effectivement fait une connerie. Je me suis pris la tête avec Hubert... parce que j'ai effectivement fait une connerie... une grosse connerie.... une connerie qui peut te briser un couple.

Seconde long soupire après une longue gorgée de tisane. C'est chaud, ça réchauffe, ça fait du bien... ça réconforte.


T'es sur que tu veux pas qu'on regarde le cadeau ? j'ai pas trop envie d'en parler là... j'aimerais plutot me changer les idées.

je crois que pour la première fois de ma vie je m'attendais à prendre une soufflante de la part de ma blondeur.


Et arrête de manger des chouquettes, tu vas plus rentrer dans ta robe !

_________________
Nikita.novgorod
C'est vrai, l'exemple était mal choisi. Oui, elle pourrait être à l'origine d'un coup d'état et, ça, sans même ciller... pourquoi ? simplement qu'elle l'aurait déclenché à l'insu de son plein gré. N'est pas catastrophe ambulante qui veut, namého !

    - Voui, c'est pas faux... j'suis un génie.


En toute modestie bien sûr. Elle écoute sagement sa cousine, esquisse un fin sourire quand cette dernière la conforte dans ses conclusions, en avouant avoir merdé mais, contre toute attente, la Blondeur n'insiste pas... bah non, autant elle excelle dans l'asticotage pour peu qu'on la cherche, autant elle sait faire preuve de compassion envers ceux qu'elle aime et, justement, sa Rousseur entre dans cette catégorie.
Aussi, c'est en acquiesçant qu'elle se meut avant de disparaitre un court instant... au retour, elle tient un paquet, la surprise consciencieusement emballée dans la soie. Un large sourire éclaire le minois blondesque alors qu'elle tend le cadeau* à Viki'


    - T'occupes pas d'ma ligne, avec le rythme de mes journées, ma robe ne craint rien... j'espère que ça t'plaira.


*le cadeau est envoyé par MP, à la discrétion de Jd Viki

_________________
Viktoria.novgorod
Mon premier sourire depuis environ 24h. Le "je suis un génie" aura eu raison de ma morosité gueuledeboitisée . Oui, ma cousine est un génie. Du Bien ou du Mal ça dépend de la personne qui se trouve en face.

Je me surprends même à rire un peu en repensant aux complots cousinesques. Et je suis encore plus surprise quand elle laisse tomber... pour l'instant je pense.. le pourquoi du comment je suis plus proche de la loque que de l'euphorique Rousse virant à l'hystérique... quoique, ça... ça pourrait arriver encore.

Le paquet a résisté 2 secondes. Vraiment, compter 1, 2 pas le temps d'arriver à 3 que le tissu se dévoile sous mes yeux.


Haaaaaaaaaan... Mais...Mais... Niki... c'est...


je reléve la tête et plante mes flammes dans l'ambre Platinesque

Haha ! tu vois j'avais trouvé ! j'savais que c'était une robe !!!

J'empoigne le tissu. C'est doux. Je tend les bras et le tissu tombe en cascade. Je la colle contre ma poitrine. Oui, Moi, Viktoria Novgorod, garçon manqué de mon état, je suis capable de glousser comme une fille hystérique à la vue d'une belle robe. C'est tout nouveau, tout beau... ça vient de tomber. Enfin non ça date d'il y a 3 mois quand un Blond ténébreux à volé mon coeur et révélé La Viktoria qui dormait en moi.


Niki... Elle est magnifique


ça se voit que j'ai les larmes aux yeux ? Ce cadeaux me touche énormément. Je sais que c'est ma tenue pour le mariage de ma blondeur. Mais Niki ne m'a pas spécialement offert de cadeaux et celui là est particulièrement magnifique. Je la prend dans mes bras et la serre fort. ça me met du baume au coeur et ça me fait du bien.

J'vais l'essayer.


Je crois que je ne me suis jamais dessapée aussi vite. Enfin si, les conditions étaient particulière et Hubert m'a bien aidé. Bref.

Je reviens dans la pièce principale, pas de chausses aux pieds, mais la robe bien enfilée. Et je crois qu'il n'y a pas à dire. Elle me v a parfaitement bien.


Alors ? tu en penses quoi ?


_________________
Nikita.novgorod
Anxieuse, elle observe sa cousine. Attentive aux émotions qu'elle pourra, éventuellement, lire sur la truffe rouquinesque... bien que la vitesse de déballage est quasi inhumaine. Un peu comme les mômes au matin de noël, qui vous déchirent le papier cadeau alors que vous aviez mis des plombes à faire les pliages proprement, à vous battre avec le scotch et, bien sûr, à vous coincer les doigts dans le bolduc... voyez l'idée ?!

C'est vrai que la Blondeur distille ses cadeaux au compte gouttes... les mauvaises langues diront que c'est par radinerie, l'éducation des autres les poussera à la qualifier d'économe. En vérité, elle estime simplement que la rareté rend l'intention bien plus précieuse et qui connait Niki' sait qu'elle a de nombreux défauts, mais deux qualités certaines, la sincérité et la franchise.

Les prunelles cousinesques se trouvent, la Platinette sourit tendrement à sa Rousseur et d'acquiescer


    - Ouais, t'avais trouvé... j'te connais, t'aurais été capable de t'pointer en braies... c'te honte namého !


Elle pouffe de rire, taquine... bien sûr, elle asticote Viki' pour la forme, par modestie peut-être qu'elle est toujours inquiète lorsqu'elle offre quelque chose. Après tout, les goûts et les couleurs, ça ne se partage pas et, si la Slave trouve ladite robe superbe, rien n'assurait du même avis chez sa cousine.
Elle la regarde partir et, à son retour, en reste bouche bée... mais ouais, muselée la Blondeur. La toilette est magnifique oui, l'artiste très talentueuse évidemment, qu'elle ne serait pas allée la voir à son atelier dans le cas contraire... On ne déconne pas avec les frusques !
Et là, l'émotion les habite toutes deux, à l'unisson, comme dans leur enfance... elle se racle la gorge, un court instant, afin d'éclaircir sa voix


    - J'en pense que... t'es sublime ma Rousseur ! T'as vu, j'ai l'compas dans l'oeil, elle te va comme un gant !


Un peu d'humour, histoire de détendre l'atmosphère... pas d'engueulade, non, mais c'est chargé là, vous ne sentez pas !
_________________
Viktoria.novgorod
Mais n'importe quoi !!! J'allais pas me pointer en braie ! T'as pas remarqué que j'ai jamais autant mis de robe, jupe que ces derniers temps ?

Question con... un peu une habitude ces derniers

Ah non j'suis con, tu sais pas, j'étais en voyage. Tu pourras remercier Hubert pour ça. Je crois que je ne me suis jamais sentie aussi femme.

Petit soupire en pensant au blond. Mon chéri. Celui qui était maintenant mon futur fiancé. Enfin, je l'espérais toujours.


J'avais prévu, initialement de mettre une robe verte, une couronne de fleurs dans les cheveux. Tu sais un peu comme celles de chez nous. Médisante !

Je sourit à ma blondeur et vient la prendre dans mes bras. Je suis touchée, énormément touchée par le geste de ma cousine. Même si Niki dit que c'était pour être sur que je vienne en robe, et même si il y a un fond de vrai peut être, je sais que ce n'est pas que ça.

Merci ma blondeur. ça me touche énormément. Vraiment.

nouveau sourire à ma cousine, j'ai les larmes aux yeux. Les derniers événements m'ont aussi rappelé combien j'ai pu me montrer odieuse avec les miens. Oscillant entre mes moments d'euphorie et mes moments de déprimes. Dans ma recherche de moi même, je leur ai fait vivre peut être pas un enfer, mais quelque chose de pas cool quand même.

Nikita... je... je suis désolée pour l'année que je vous ais fait passer. Je me suis souvent trompée dans mes pensées et mes ressentiments. Je ... je n'ai jamais été jalouse de toi. je voulais seulement exister de nouveau, me retrouver... et j'ai pris le mauvais chemin.

là, c'est moi qui me racle la gorge. Oui, j'suis grave émotionnée, mais devant ma blondeur, je n'ai pas peur de le montrer. Elle connait tant de mes secrets...pas tous, mais une partie.


Pardonne moi... Pardonnez moi tous. Je n'ai jamais cessé de vous aimer. Et même si maintenant je sais que ma vie sera faite de voyage, de longue absence surement. Vous serez toujours dans mon coeur. Je suis et resterais une Novgorod. Je resterais fidèle à moi même, à celle que je n'aurais jamais du cesser d'être.

Merci pour ce merveilleux cadeaux. Merci pour ta patience.

Là les larmes coulent vraiment. Je suis passée en mode guimauve. la goutte au nez et tout.

Et... tu seras une magnifique mariée. J'espère qu'il goute bien la chance qu'il a et si jamais il te fait du mal, je lui pète les roustons à coup de planche.

Oui... je ne fais pas dans le distingué chic là... mais fallait finir sur une note marrante dans tout ce flot d'émotionnage.

_________________
Benjen

      [Les péripéties de Benjy]

      Les préparatifs d'un mariage, sérieusement, c'est chiant !
      Non pas que j'y participe activement, mais ma Blonde ne semble plus vivre que pour ça ... Et moi ... Ben je m'emmerde. J'aimais bien ce temps où on n'avait rien d'autre à penser que nos tâches quotidiennes, pour ensuite passer nos soirées à rire, se chamailler, et ... J'en passe.

      Aujourd'hui, elle est vidée tous les soirs, elle boit presque plus, elle rentre tard ... Il y a pour croire qu'elle a un amant ou qu'elle est en cloque !

      Mais j'y survivrai, comme toujours, on a connu pire. J'ai hâte que ce mariage soit derrière nous, qu'on puisse enfin vivre comme un couple de jeunes mariés, et surtout, que ce foutu stress de la mariée disparaisse de ma vie !
      Oui, oui, vous connaissez ça ! On l'a tous vu au moins une fois dans nos vies. Ces mariées qui vous pondent des caca nerveux pour des petits détails, telle que la découpe de la miche de pain du repas du soir qui n'est pas à leur goût !
      Ben la mienne, son petit détail, c'est ma consommation d'alcool. Alors oui, en ce moment, je bois ... Mais j'ai une excuse ! Je m'ennuie ! Puis dans une taverne, quand il n'y a personne, c'est un peu la seule chose à faire ... Donc ! Quand elle me traite de poivrot, ben ça m'emmerde à un point, vous n’imaginez même pas. J'ai bien essayé de lui faire rentrer dans la caboche que j'arrête quand je veux, mais c'est peine perdue. Alors forcément, je m'énerve, je ronchonne, puis avec mon taux d'alcool, je me fais des idées, et j'étais persuadé qu'elle avait un amant la veille au soir ! Mais oui, avouez quand même qu'en rentrant quand la lune est bien haute dans le ciel tous les soirs, ça peut prêter à confusion ! Surtout avec un taux d'alcoolémie élevé ... -Mais je ne suis pas un poivrot- !

      Du coup, tout ça a fini en eau de boudin... Elle a filé à la maison, j'ai bien essayé de la suivre, mais vu comment j'étais murgé, le temps de rentrer, elle était déjà couchée ! Et mes vêtements foutus ...

      Conclusions :
      J'ai peut-être un problème avec l'alcool.
      En vérité, elle m'a toujours traité de poivrot, le mariage n'a donc rien à voir avec ça.
      Elle n'a pas d'amant, ou alors, c'est une sombre histoire d'inceste avec son grand-oncle.
      J'ai encore fais du grand n'importe quoi.

      "LA" conclusion :
      Je ne suis qu'un con.

    _________________
    Trudy
    Auberge « Le Poison Cyclonique »


      Quelques semaines ont passés depuis le départ de la famille. Le Hameau Novgorod est tellement calme qu'on le croirait abandonné. L'auberge n'est pas plus animée, fuie par la populace bordelaise et souvent ignorée par les voyageurs, puisqu'installée hors des remparts. Néanmoins, Gertrude est fidèle au poste et sa marmaille vient toujours y prendre ses repas, alors qu'on peut apercevoir, parfois, son époux accompagné du solide Andreï qui reviennent de la pampa.

      Ce matin, la gironde fait chanter ses marmites tout en râlant quand une voix l'interpelle. Elle quitte la cuisine du « Poison », s'essuyant les mains sur son tablier... Planté dans le milieu de la salle, un jeune homme la regarde avec l'air ahuri, sautillant d'un pied sur l'autre, comme s'il avait une envie pressante


      - Té, qu'est-ce t'as dont à te tortiller d'la sorte ?
      - Je... rien, rien... bonjour M'ame Gertrude... y'a l'message là pour vous !
      - Fais donc voir !


      Elle l'aime bien ce gamin. C'est un môme du coin qui fait la cour à sa fille depuis peu, ça l'amuse la Dodue de le voir fébrile, chaque fois qu'il doit pointer la truffe au Hameau « N ». Bienveillante, elle offre un petit verre au messager, pendant qu'elle s'assoit pour déchiffrer le billet... c'est qu'elle n'est pas très à l'aise avec les lettres.

      Citation:
      Trudy,

      Tu dois être morte d'inquiétude... m'enfin, j'espère que tu ne l'es pas, sinon ce courrier n'a aucun sens. Bref, nous sommes en vie !

      Le voyage est encore long, nous n'avons croisé la Sicile que récemment. Mouais, j'suis sûre que tu ne sais même pas d'quoi je te parle... on t'emmènera le prochain coup !
      Bien qu'interminable, la traversée se passe bien. Les vents nous sont favorables depuis que nous avons essuyé une tempête, et le bateau réagit parfaitement. En revanche, la maladie s'est invitée. Carrie va mieux, c'est le tour de Talya... sans doute à cause de la quantité de chouquettes ingurgitée. Même pas le temps de moisir, t'imagine !

      J'espère que les réserves suffiront, ça serait la honte de crever de faim... Mandieuuuu ! Bref, à part ça, tout va bien mais ça ne pourrait pas être autrement, j'suis une Capitaine du tonnerre d'façon.

      Ma Rousseur est rentrée d'après les nouvelles reçues, si elle passe au Hameau, embrasses-la pour nous... et je mets un p'tit mot pour Andreï en bas de page. Il n'est pas reparti au moins ?

      Blondissimement,

      Niki'

      P.S....

      Le sourire illumine le visage rondouillard, elle range précieusement le courrier dans son corsage et retourne à sa popote.

      - La brave petiote, l'a pensé à nous.... mais j'allions nulle part té ! J'préférions l'plancher des vaches moué.


    Considérez que le PS à l'attention d'Andreï est écrit en russe.

    _________________
    See the RP information <<   1, 2, 3, 4   >   >>
    Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
    Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)