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[RP] La fête des fous

Maryha
    { Amie et pupille des Piques ... et pique et colle un gramme ! }




L'invitation personnelle impersonnelle est venue la cueillir en Anjou, où la Bridée s'est installée, sous bonne protection. Un entourage de brigands, comme elle l'a vécu enfant. Alors l'invitation à la cour Brissel, où elle fut la pupille de Tord Fer, vient la cueillir à point.
Nostalgie, quand tu nous tiens.

D'abord touchée, elle ironise. Elle envoie à la fausse sœur mais vraie lépreuse quelques moqueries, concernant son mariage que l'exotique attend toujours pour semer le chaos. Si de surcroit elle pouvait renouer avec les anciennes traditions et empaler un ou deux curés, Maryah serait complètement partante !
Sauf que l'ironie de sa lettre ne trouve pas de réponse. Elle attend un jour ... deux jours ... sans nouvelles !
Alors elle réévalue la situation ... Paris c'est pas si loin d'icy. Paris c'est toute son enfance. Paris c'est beaucoup de Lui et un peu d'Elle.
Alors bien sûr ce n'est pas le moment, mais pour dire vrai ... ce n'est jamais le moment ! Là oui elle s'installe, elle vient d'engager un garde pour la propriété, elle doit mettre en route les fours, labourer, semer et arroser les champs, vendre au marché et ...
Et merdeeeeeeeeeeeeee ... elle n'est pas, elle n'a jamais été, et ne sera jamais une gentille petite femme suivant un long fleuve tranquille.

Elle n'est pas excédée, mais FCD ... Fait Chier Dési !
Et c'est bien pire !
Voilà, elle laisse tout en plan pour une p*tain de lépreuse, maraude, chiante, exaspérante, m... mais tellement attachante !
FCD ! Et tous ses lambeaux de peau ... CQFD !

Les malles sont faites à la va-vite, la tenue sombre et pratique est enfilée à la hâte, les lames sont précieusement choisies ... et en avant Guing... Maryah !


    Quelques jours plus tard ... à la Mortellerie ...


Naaaaaaannnnnnnnnnnnnnn ...
La fête des fous !!!
La même fête que Stradi avait planté en beaut... non, en mocheté. Elle s'en rappelle bien, parce qu'elle avait invité à l'époque des gens, et ça avait fait un flop monumental ...
Non mais on vous le dit, les enfants de Tord Fer, c'est vraiment n'importe quoi ... heureusement que Maryah n'est qu'une pupille. Elle est presque bien, elle, contrairement à Yap, Desi, Stradi ... et compagnie. L'homme devait avoir des dizaines de bastards, et elle ne tenait franchement pas à les voir.

Déjà, ne sachant dans quoi elle se dirigeait, elle avait gardé sa tenue de cuir, parée aux coups, bagarres et autres. Elle avait caché ses cheveux sous un large foulard noir qui lui recouvrait également la moitié du visage. Et vu le monde qui affluait, elle était bien contente d'y avoir eu recours. Elle était passée chercher la Fanchon et ne se privait pas de commentaires désagréables, auxquels Fan-fan ne manquait pas de rajouter de l'huile ... enfin de l'alcool sur le feu !


Non mais franch'ment Fanchon ... avoue qu'il se retournerait dans sa tombe ... des Royalos à la cour Brissel, il a d'quoi se retourner dans sa tombe ... !!!
- Mais non ... mais non ... tu parles sans savoir, tes yeux sont trop bridés pour voir quoique ce soit jeunette ...
- Sans savoir ?! Non mais Oh !!! regarde là bas ... Yohanna, dicte la Hache, bim royalo ! Et là ... Aubenard, bim Royalo ! j'peux te le dire, il magouillait avec Cerbère ! Ouais ouais Cerbère l'est passée royalo, c'est toi qu'y a pas les infos ... t'es pas à la page Fanchon ... et tient... retourne toi ... regarde là bas ... Eddard et Axelle, bang bang, coup sur coup, royalo sur royalo !
Non mais non ... j'te dis ... il serait malade !
Moi j'reste pas ! T'veux pas qu'on aille sur sa tombe ?
- Tu vas quand même saluer tes fausses sœurs quand même ?
- ... j'les vois pas ... ,
de mauvaise foi.
- Regarde bien ... je suis certaine que tu as fait de belles rencontres ici, tout comme tu m'as rencontré moi, illustre Fanchon !
- ... grumph ...


Vrai qu'en y regardant de plus près, elle reconnaît le pirate qu'il la nomme Glaçon, et sa dulcinée, qui voulait tant lui offrir une robe rouge, pour jouer les Lina.
Et puis, elle reconnaît la sorcière qui ne veut pas qu'on l'appelle Sorcière, mais qui a soigné sa cuisse après les nombreuses attaques d'Anjou, lui permettant de rester debout.
Y a même Fanette, la gentille traineuse de savates sur les sentiers perdus ; celle à qui elle devait écrire, et à qui elle n'a jamais répondu ... parce qu'elle ne veut pas choquer les gentils.
La Fanchon attire son attention vers Umbra, qui est de retour, et lui rappelle l'attaque de la taverne Sans Nom dans les quartiers de la Spiritu Sangui.

- Et Umb' tu la connais pas peut être ? Tu veux que je te rappelle l'attaque ? la Montagne ? toute cette soirée partie en fumée ?
- Non ça va ... grrrrr ... ça ira ...
N'empêche que j'ai pas envie de rester, une soirée organisée par Desi, d'façon c'est forcément foireux !
- N'empêche qu'on est là ...


Voilà. Elle a d'ores et déjà les nerfs en pelote. Et l'envie de rentrer. Manquerait plus qu'elle croise Donatien ou encore quelques membres des Cielo Azzuro et l'tableau serait complet ! A moins que quelques vieux Corleone viennent lui tirer les cheveux ... Ah non c'est vrai, ils sont cachés ses cheveux !
Son regard couvre les ruelles, son nez se réhabitue à l'odeur typiquement parisienne, ses sens s'aiguisent, son regard se fait perçant ; elle est prête à tourner les talons, mais d'un coup ses yeux s'écarquillent et elle reste quelques instants le souffle coupé.
LUI !
ICY !
L'Italien !
Bon sang !!! Savait-il seulement où il mettait les pieds ?
Savait-il qu'un convive sur 10 ne repartirait pas vivant ?
Merdeeeeeeeeeeeeee ... Diego ...

Se tournant vers la Fanchon :


- T'as raison, faut bien que je salue quelques personnes, que je pique quelques bourses royalistes allégrement chargées, ... sers toi à boire, je reviens ... et Fanchon ? ...
Tient toi prête à partir, on ne reste pas, ... tu sais comme moi, que ça va dégénérer hum ...


Le pas s'allonge, elle se glisse discrètement vers Diego. Celui là même à qui elle n'ose répondre depuis quelques jours, parce que dévoiler ses faiblesses n'aide personne, mais qu'à l'inverse ça peut tuer des gens. Parce qu'elle a besoin de l'oublier, d'oublier que c'est possible, qu'elle peut vibrer, qu'elle peut même aimer. Parce que parfois elle ne le voudrait que pour elle, et que la seconde suivante elle voudrait ne l'avoir jamais connu. Parce qu'il est ... trop bien ... et pas assez à la fois,
Parce qu'il est lui ...
...

La main halée s'étire vers l'Italien, et tapote à plusieurs reprises l'épaule. Elle a oublié son accoutrement de mercenaire, d'Apeau-calypse, comme Sarah l'avait appelé du temps de la Horde Sanguinaire, elle a oublié le foulard noir qui recouvre son visage et ses cheveux. Elle plante son regard bridé dans son regard à lui, si doux. Sa voix est directive, ferme, quand elle arrive enfin à prononcer :


- Mais qu'est c'que tu fais icy ? C't'un coupe gorge !
L'envie de faire des Orphelins t'a tenté ... ou bien .... !


Le regard se veut chargé de reproches, mais son cœur s'emballe à le voir, là, dans son environnement, dans son milieu, ses mains se font moites, et ... malgré elle, à l'insu de sa propre volonté, un petit sourire vient illuminer son visage ...
Rien que pour lui !
Diego, fouteur de merde, récolteur de chaos ! Diego ...

_________________

Bannière réalisée par LJD Pépin_lavergne
Gerard.
Au stand Chamboul'tout



A peine avait il empoigné le boulet que l'affluence se fit autour de lui. Dire qu'il voulait être tranquille à dégommer paisiblement sa victime qu'il n'avait pas encore choisit...même s'il avait déjà une idée en tête.

C'est alors qu'un blondin se pointa à coté de lui. Une prime qu'il disait? il ne perdait pas le nord celui là. D'un flegme sans pareille, Mainlourde n'exprimait aucune émotion, pas même un trait tiré sur son visage. Il baignait dans cette océan macabre et euphorique en toute aisance.
Son reptile glissa jusqu'à derrière sa nuque qu'il utilisa comme perchoir. Ils ne se connaissaient guère et pourtant, c'est comme s'ils avaient toujours vécu ensemble. Les sang froids.

=>Eudoxie
Malgré cette couche de glace épaisse qui recouvrait le coeur du protagoniste, le son d'une voix entamait un réchauffement climatique. Il l'aurait reconnu entre mille, il ne tourna pas la tête sur l'instant. Ses yeux rivés sur la cible qu'il venait de déterminer, il se demanda comment elle allait réagir en le voyant ainsi. C'était un véritable test, allait elle accepter cette part de lui? elle connaissait uniquement son côté sulfureux, protecteur, doux voir fougueux mais en aucun cas elle n'avait assisté à l'éveil de son côté malveillant. Il détourna son regard et dirigea ses glaciers sur elle, remarquant au passage la petite tenue.


-Et bien, disons qu'il y a une éclipse.

Il l'observa de haut en bas, se disant que cette tenue lui allait tellement bien...une tenue que sa face cachée appréciait grandement. Il approuva dans un léger sourire à peine perceptible mais qui semblait être un rire aux éclats pour lui tant il fut arraché d'outre tombe. Son goût du challenge jamais loin, il dégagea son regard pour le poser sur le môme qui venait de brailler son envie de se vider.

-Si je le touche, tu m'offre à boire chez Dea.

=>Yap
Ni une ni deux il fut attrapé à l'épaule par Yap. Il lui lança un regard en biais, laissant ses opales parler pour lui, à nouveau dénué de toute expression. Il acquiesça lorsqu'elle lui proposa la cible.

-Parfait, nous voilà sur la même longueur d'onde.

C'est que sa cible était menue et semblait gigoteuse. Une réelle envie de chier ? ou était ce un leurre? qu'importe, il le suivait du regard, bien décidé à faire mouche.
Une petite altercation à l'accent italien le perturba. Il tiqua et lança un regard en biais d'un oeil mauvais. Elle allait se la fermer ?
Il se recentra sur l'action et juste avant de tirer...

-Yap si j'le touche du premier coup j'veux une de ses dents et pour la prime j'veux autre chose qu'un animal crevé, j'ai déjà payé pour ça.

Il lança un regard furtif vers celle qui lui a vendu plus tôt la bouffe pour son serpent.

Il avait toujours cette lubie de vouloir se faire un collier de dents, allez savoir pourquoi. Une dent de lait, ça pourrait être pas mal.
Il soupesa une dernière fois le boulet, ça pesait son poids, il allait devoir le lancer fort pour atteindre sa cible, pas de demi mesure.
Un éclair de malice sinistre et sadique jaillit au moment où son bras envoya avec force le boulet.

Et "crac", la boule de métal s'écrasa sur le genou du malheureux petit qui s'écroula en s'explosant le crâne sur un rebord. KO? mort? en tout cas le son de sa rotule qui a du se briser en mille morceaux ne laissait pas de doute, il avait fait mouche. Pas un cri de victoire, pas d'extravagance si ce n'est un léger sourire en coin, satisfait. Il allait avoir sa foutue dent. La première. Il détourna ses opales sur Yap du genre "bon et maintenant?" et remarqua à cet instant que Dési était présente elle aussi. Elle avait donc pu assister à son oeuvre. Il plongea longuement son regard dans le sien, la seule chose qui pouvait exprimer une quelconque émotion


=>Desideratum
-Toi ma Reyne...j'vais avoir besoin de toi pour trouver un nom à mon nouvel ami, t'as un don pour ça.

=>Eudoxie
Il attendit à boté d'Eud avec un léger sourire renaissant, sur le ton de la confidence :

-Tu vas m'payer à boire je crois.

Il était bien conscient que le stand de Dea allait être un véritable jeu avec la mort, la honte ou l'extase.
Andrea_
[Stand de la mort subite : meurtrieuse Andrea pour vous servir]




T’as pas idée du nombre de gens que j’ai eu envie de buter, de ceux que j’ai buté, de ce que j’ai rêvé que je les butais, de ceux que je buterais un jour. J’vais pas aller jusqu’à te dire que tuer les gens c’est mon dada, non bien sûr, mon dada c’sont les hommes, mais quand même, quand je m’ennuie profondément, j’aime bien aider le temps à passer plus vite en balayant de la terre de quelques personnes qui ne servent à rien.

Quand le Dési lépreuse reyne de Brissel m’a parlé d’une sorte de Kermesse à la Cour, j’ai tout de suite été portée par le vent, je sentais mes cheveux qui se levait et cet air qui me disait « oh putain ça va être le berdol total ». Rapidement les idées s’étaient mises en place, chacun y allait de sa petite idée, et d’autres, comme moi, en avaient eu des grandes, c’est l’habitude on s’y fait. Ah vous auriez dû les voir les petits Piques, tous en rang d’oignons à s’activer comme des forcenés pour que tout soit parfait.
La Colombe –c’est mon nom de scène-, avait dû se calmer à plusieurs reprises, il semblait que parfois elle s’emballait et que « non, Andrea on ne peut pas faire des guirlandes d’entrailles à la place des pop corn », soit disant à cause des mouches. Et que « non, le lâché d’oiseaux morts tu oublies » et « des fois qu’t’y penses, les confettis de lambeaux de chair de lépreux c’est mort », par respect pour Désidératum. M’enfin des fois j’avais envie de leur rappeler qu’un vrai Piques n’en a strictement rien à carrer des mouches, des maladies et du respect ! Okay on recevait des invités, okay…


J’avais fait le plein de poison pour l’occasion. Mon stand, c’était le plus beau. J’avais pris soin de mettre une jolie nappe en velours épais couleur rouge sang. J’avais sorti de ma collection personnelle un stock de timbales en fer –ou en étain, ou en argent, un truc qui brille-. Et le petit nœud noeuf vert que tu vois sur le devant, il est pas classe lui non plus ?! Berdol, j’étais à la limite de verser ma larme quand j’ai vu tout ça, mais les pecnos commençaient à arriver alors j’me suis contenté de verser un fond d’alcool dans chaque verre, puis quelques gouttes de chacun des poisons.
D’ailleurs j’ai été assez étonnée en payant mon Merlin, vous saviez que le poison pour filer la cagate –chiasse, cours-vite, diarrhée- coûte plus cher que celui qui fait crever ? Comme quoi faut pas se fier aux apparences. Toujours est-il que j’avais finalement demandé si en coupant le « crèvard » avec de l’alcool ça suffirait pour garder mes victimes en vie en leur filant juste d’affreuses douleurs/sueurs/dégueulitos/hallucinations, Merlin avait dit oui, et j’en avais déduit que si l’client me plaisait pas, j’étais toujours libre de le mettre pur.
J’espérais à cette occasion de Dési avait pensé à faire ouvrir une tombe pour y jeter nos cadavres, à moins que ça ne soit le final, un grand feu de joie autour des morts pour l’amusement.
Bien sûr restait la dernière potion, de quoi filer une trique d’enfer à tous les hommes qui la boirait et une bonne inondation aux femelles. Pour tout avouer, j’ai voulu la tester hier soir celle-ci et… J’ai failli me noyer dans ma propre cyprine.

Mais déjà les badauds approchent, sans même que j’ai eu besoin de faire une annonce, c’est la rançon de la gloire les amis. A moins que les gens crèvent de soif… Dommage j’ai pas pu expliquer les règles, j’espère qu’ils les connaissent sinon…. Bah Sinon ça sera la surprise, on est à Brissel oui ou merd’ ?!


Umbra , un écu le verre, si t’as pas d’quoi payer, j’prendrais un truc sur toi, c’est l’jeu ma pauv’..

Pas le temps de finie ma phrase que déjà la H se pointe avec son chien de garde et change les règles –une habitude-.
Le sourire Colombesque s’étire en coin




Yohanna… Tiens tiens… Te voir crever et crever ensuite sera sans doute la plus grande joie de ma vie.

Choisissez vos verres.



J’aime jouer encore plus que j’aime les hommes. A nous trois.
_________________
Stain.
    [Au stand de l’entartrage, avec Yuhlia]


La Cigogne se marra en la voyant faire ces trois lancé.
Raté.
Dommage il aurait surement apprécié le spectacle.
Allait-il participer ? Non pas pour l’instant. Il devait trouvait sa fille. Elle devait être dans els environs d’âpres les courriers qu’ils s’étaient échanger, l’ennuie quand on ne sait pas a quoi ressemble sa progéniture c’est qu’il faut la trouver…

Stain déambula de stand en stand prêtant attention à chaque jeune femme qui croisait. Son regard s’attarder particulièrement sur leur gorge a la recherche d’un médaillon. Le fameux médaillon qui l’i avait rendu il y a quelque mois de cela, cadeau de sa mère.
Il zieuta avec instant une magnifique rouquine, sourit en coin, avant de se ressaisir, non il n’était pas venue pour ca. Puis manquerait plus qu’il se mette à draguer sa progéniture, là ca serait le pompon. Une fois ca suffisait largement.

Il reconnut le Glaçon dans la foule et lui fit un petit clin d’œil, se rappelant que la bridée lui avait parlé de ces liens « familiaux » avec Desi et Yap…

Une chose était sur, il avait bien fait de ne pas intégrer la Marine, il connaissait bien trop de monde a la moral douteuse, il n’aurait pas tenue plus de 15 jours avant de finir pendu.

Il continue sa petite exploration âpres s’être payé une chope d’un liquide douteux mais dont la teneur en alcool lui faisait déjà frémir les narines.


    [Au chamboule tout avec Yap, Desi, Gérard, Søren, Eudoxie, Minah et Jeni]


Tiens un attroupement.
Le pirate passa à hauteur de la Corleone et en profita pour lui mettre une tape sur le cul en lui souriant. Elle s’était approché du stand de chamboule tout tenue par Yap. La lépreuse était là aussi, ainsi que pas mal de monde. En agrippant Jeni par la taille une lueur lubrique dans le fond de l’œil il regarda le petit monde, et se permit même un salue à Yap et Desi sourire au coin des lèvres.
Mais très vite son regard se posa sur une jeune femme légèrement habillé bien que sa tenue fut dissimiler par une cape lorsqu’elle bougea l’œil expert du pirate avait put se délecter de quelque bout de chaire. Le petite tenu avait l’aire d’être pour le jeune homme aux yeux bleu qui participer a ce jeux sordide.
Stain sourit... Il allait aborder la jeune femme quand il remarqua qu’elle jouait avec un pendentif en bois. Mais ce qui l’interpela c’est l’autre pendentif derrière.
Celui qu’i lui avait donné.

Et merde putain, toutes mes filles sont des catins ou quoi ?!

Bon, comment aller lui causé sans passer pour un gougeât...
« C’est combien ? » Non la blague risquerait d’être mal interpréter.
« Je suis ton père », ouais là ça faisait trop seigneur Sith.
« Salut ? » …oh merde putain je ne vais pas commencer à faire ma gonzesse en analysant chaque mot qu’il allait lui dire.
Stain ne pris même pas la peine d’ajuster sa queue de cheval qui retenait ces cheveux gris, il se gratta la joue et s’avança avec un sourire franc sur les lèvres. Il était réellement content de la rencontré.


- Eudoxie ? Moi c’est euh, Stain, ton… géniteur.

Lueur amusé dans l’œil, première rencontre dans un troue a rats pire que les miracles. Ou comment se faire une bonne première impression de son paternel.
Soren
Interaction avec : Yap, Eudoxie, jenifael.




     « Au Chamboul’tout, le jour de gloire est arrivé. »


Yap!?!?!? Yap?!?!?!? For fanden! Le destin faisait parfois de drôles de clins d’oeil. Yap, ma partenaire d’affaires comme elle se nommait dernièrement. « de Y. à S », de « S. à Y  », des initiales posées sur des missives frappées du sceau de l’interdit, celui de l’acoquinement contre-nature entre une brigande angevine et un prévôt respectable(Enfin…en apparences). Yap qui m’avait promis de l’aide pour satisfaire mon besoin primaire de vengeance envers le persiffleur, un besoin qui frappe à la porte depuis plusieurs années déjà. Yap qui au final n’avait rien livré. Rien que des mots, rien que du vent et qui en échange avait obtenu un peu : un délistage des armées comtales, un sauf-conduit signé de ma main. Et c’est ce sauf-conduit qui se retrouvait ce soir là, en guise de récompense pour un jeu dont je commençais à comprendre tout l’abject. Était-il nommé ce sauf-conduit ou était-il applicable au porteur? Qu’importe après tout. Signé de ma main, il n’a que la portée de ma main. Inutile de courir le moindre risque pour un bout de vélin dont tout le monde se fout. Laisser couler les émotions. Les laisser refluer pour garder le contrôle et passer à autre chose…

     « Coucou! C’est moi! Tu vas bien? »


Oh non…Pas lui! Pas ici!

     « Quoi? L’invitation disait bien … de te laisser aller à ton côté le plus obscur non? Hum? Et qu’y a t-il de plus obscur que moi chez toi? »


Lui en l’occurence, c’était l’Autre. Enfin, celui que j’appelais l’Autre. Cet « individu » , ce monstre, qui vivait tapis dans un coin ma tête, enchainé aux parois de mon esprit. De temps à autre, il se réveillait, il cherchait à se libérer de ses chaînes. Il avait eu une période où il incarnait la haine à l’état pur, accompagnée par Force et Bestialité. Il avait cherchait l’affrontement, le face-à-face, le duel direct et il avait réussi quelques coups d’éclat mais depuis l’exorcisme que j’avais subi à Ste-Illinda, il avait changé. Il prenait de plus en plus souvent des chemins de travers pour en arriver toujours au même but : ironie, taquinerie, paroles plus légères en surface mais toute aussi pernicieuses.

     « Non! Tu ne vas pas me dire que tu ne te rappelles pas? Hum? Toutes ces cendres encore chaudes, ces chaumières parties en fumée, ces choses calcinées dont tu ne sais jamais ce qu’elles étaient avant…ou que tu fais semblant de ne pas savoir. Ces blessures suintantes sur ton corps après une crise rouge? Hum? Le gout âcre du sang dans ta bouche, l’odeur de désolation et de mort qui traine autour de toi quand tu rouvres les yeux. Sans savoir où tu te trouves. Sans savoir ce qui s’est passé autour de toi ni même pourquoi tu te trouves ici. Hum? C’est t-y pas un beau côté obscur ça?  Hé…Depuis quand on se connait toi et moi? De mémoire la première fois que je t’ai rencontré, c’est après que ton précepteur t’ait puni pour avoir oublier des détails si importants sur la vie d’Oane. Tu te rappelles?»


 « Tais-toi! On reparlera de tout ça plus tard! Pour l’instant contente-toi d’observer et de t’alimenter de toute cette faune qui te plait tant. De toute façon, je ne puis t’empêcher! »

     « Oh bien sur que si! Tu aurais pu t’abstenir de venir…mais tu es aussi stupide que ton père…et que le père de ton père… Tu réponds toujours à la provocation n’est-ce pas? Eh bien maintenant…assumes! Je suis curieux de voir comment tu vas te sortir des griffes de ce jeu passionnant. Le Chamboul’tout c’est ça? Tu vas vraiment massacrer ces pauvres gamins là-bas?»


Il avait raison. Ça, ça demeurait un problème. Enfin…peut-être pas. Peut-être pas si… Yap… C’est par elle que ça doit passer.

- Ce genre de prime ne m’intéresse pas. Je parlais d’un renseignement. Avec la bénédiction de la Reyne de Coeur…

Le regard vers Eudoxie fut furtif, à peine esquissé. Nul besoin d’insister.

- … je suis venu honorer une invitation particulière à rencontrer la reyne de Piques et j’ai…

Cette fois, c’était vers le petit paquet toujours sur le tonneau que mon regard se posa furtivement.

- … un cadeau pour elle. Un cadeau qu’elle saura apprécier je pense… Sais-tu où je peux la trouver? Elle avait mentionné quelque alcôves sombres que je trouverai facilement parait-il… Ne t’inquiète pas, je sais me tenir à carreaux.

Pourquoi fallait-il toujours qu’un grain de sable vienne s’immiscer dans l’engrenage? Hein pourquoi? Et pourquoi ma sale petite bouille de prévôt restait-elle gravée dans les souvenirs des personnes que l’on désire éviter, surtout en pareil lieu. Jenifael Lisbeth Corleone. Ou Jeni, ou Jen… Évidemment, elle avait plus de raisons d’être ici que moi. Disons qu’elle devait être plus familière de l’endroit. Et si elle mentionnait mes fonctions passées de procureur c’était sans doute parce qu’elle faisait allusion à la dernière prise de Sarlat par la Spiritu Sanguis. Elle ne devait pas être de la précédente, celle commanditée par Syu pour assouvir son besoin de vengeance après qu’un blond danois du Périgord ait rompu avec elle. Décidément, il semble que ma destinée se déroule en parallèle de celle des Corleone…en venant se croiser de temps à autre pour le plus grand plaisir de la faucheuse. Tournant, la tête vers mon interlocutrice (C’est la moindre des politesses non?) et posant la main sur la cuisse d’Eudoxie assise sur les tonneaux de Yap, je rétorquai.

- Mes respects Jenifael! Cela faisait longtemps que nos chemins ne s’étaient croisés. Il semble que vous soyez…trop occupée! Ce que je fais ici?

Voyage manuel et sensuel entre un genou et le haut d’une cuisse nue, comme si j’avais besoin d’ajouter certains adjectifs plus éloquents que d’autres, ponctuant ma « phrase » d’un regard en direction d’Eudoxie. Un regard qui voulait dire «  Ne t’étonnes pas de mon geste et pardonne-moi si je t’offusque. Je sais ce que je fais…enfin je crois…et si jamais cela te gêne, eh bien je te tendrais l’autre joue ma Soeur. Laisse aller ta main à ton tour. ». Eh oui, entre amis parfois on peut se dire beaucoup de choses en un seul regard.

- L’invitation ne disait t-elle pas de se laisser aller à son côté le plus sombre? Le noir n’est-il pas une couleur assez sombre à votre gout? …Et puis comme vous pouvez le constater, mon côté sombre est aussi…

Esquisse d’un sourire qui apparait à la commissure des lèvres.

… dentelée que le vôtre. Un véritable plaisir…des yeux et des mains!

A côté, le chamboul’tout venait de trouver son premier gagnant.
_________________
Celena.c
[Sur les toits, toujours. En compagnie de Dési.]


Et merde, la poule se tire.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que l'autre n'a rien trouvé de mieux que de venir me voler dans les plumes, on y est, qu'est-ce qu'elle va m'dire encore celle la ?
Je lève les yeux vers la silhouette dépourvue de toute grâce, et qui en plus s'impose à ma vue. Qu'est ce que j'en ai à faire de ses histoires moi ?

Mais c'est qu'elle commence à causer. Elle cause vite. Et beaucoup surtout, il me faut tout le sérieux du monde pour rester concentrée face à pareille déferlante. De conneries ? A moi d'en juger.
Je voulais la couper dans sa parole, couper ses mots. Ca lui changerait de perdre la face autrement que littéralement. Mais c'est que la lépreuse a l'air concernée parce qu'elle chante !
Une fois que son discours se termine et que l’intrigante vient à se carapater, je me lance à sa poursuite, pour lui imposer ma réponse.
J'ai aucune prestance, et encore moins de quoi l'impressionner par ma carrure, mais sur ses pas, je danse de gauche à droite, en espérant qu'une de ses oreilles ne soit pas trop bouchée pour m'entendre lui gueuler ma répartie.


Oui j'doute !
J'doute toujours et d'toi encore plus ouais !
D'puis l'premier instant que j't'ai vue, avec ta sale face et tes airs d'reine. Ouais t'es pas une reine, ouais t'as merdé en pensant l'être, parce que tu peux dire c'que tu veux, tu l'pensais, mais y'a pas d'couronne ici, sinon celles qu'on va aller chercher d'nous même en bas. Et maintenant.
T'as bien entendu, j'me déperche, et c'pas parce que t'es venue dégouliner d'mièvrerie dans ma piaule non non, c'est parce que j'en avais bien l'intention t'vois ?
Et on va montrer à tous ces merdeux qu'on ne vient pas ici pour choisir une robe dernier cri, ou chanter ses bienfaits ! Parce que c'est bien c'que je compte faire.


Sur ces mots, qui n'avaient rien de transcendants, je la boucle, laissant la momie se tirer au loin, et j'engage alors mon parcours personnel, au beau milieu des badauds, dont un ne m'est pas inconnu.
Il porte une soutane et semble être totalement hors contexte, mais il en faut plus pour choquer l'oeil de la rouille que je suis, et je m'élance alors contre lui, l'épaule rousse percute volontairement celle du curé surnommé "le traitre" par mon Bum-Bum.
J'ai laissé filer la poule, le frangin va devoir assumer sa famille.


[N'est plus perchée. Si t'as lu, tu sais.]

_________________
Jenifaelr
    [Avec Stain. Eudoxie. Soren. Vive le bordel]

    L'aigue-marine se pose sur la main, qui remonte la cuisse. Elle a senti, les gestes du pirate, en premier sur son délicieux postérieur en or massif et la douce chaleur, sur sa taille ensuite. Elle aurait sourit à la lueur lubrique et l'aurait volontier à aller plonger dextre, pour prendre les écus, soigneusement dissimulé dans les arguments indéniable, mais non. Elle reste fixée, sur cette cuisse, que le blondinet lui montre. Corleone pose les yeux dans ceux de celui-ci, elle le déteste. Elle veut sa mort, mais pourtant la voix du pirate, la sort de sa torpeur.

    "- Ta fille ? "

    Hurler, n'est pas envisageable. Rester sur le cul, si. La fille est plus jeune qu'elle ... Brune. Elle observe le pirate, cherchant un trait de celui-ci, dans le visage de la jeune fille. Qu'elle remettre les choses en place, le blondinet, se tape, la fille de l'homme, qu'elle, se tape ? Cette fête, porte bien son nom : des fous. Elle se reprend, et âpre, réponds alors enfin aux propos de ce fameux blond.

    "- Si porter du noir, c'est l'mieux qu'vous sachiez faire, pour afficher votre côté sombre, devriez déguerpir, vous allez vous faire tuer, j'vous l'dit. "

    Il se ferait dépouiller, surement avant la fin de la fête, elle approche son visage de l'oreille, pour y glisser, sournoisement.

    "- J'ai envie d'te tuer. J'vais te tuer ... tu s'ras p'être dentelé après qui sait ... "

    Elle venait de laisser parler son cœur et le sourire qui se dessine sur les lèvres goût miel, n'est pas forcément le plus beau ou rassurant qui soit, mêlant sadisme et malice. Elle a dit, après, mais après quoi ? La vie, après la mort ? Pff ! Avait-elle réellement sa place, ici ? Dans cette rue ? En permanence, elle se poser la question, avait-elle sa place dans la famiglia? Était-elle ... "Méchante" comme auraient dit ceux de l'autre côté ? Elle était sûre, d'une chose, bon ou mauvais, elle se laisser guider par ses envies, par ce qu'elle estimer le mieux pour sa famille, pour elle. Les bleus, se posent en silence sur la Cigogne. Un nouveau choix, bon ou mauvais, à voir, ils verront en fonction. Pour l'instant, elle est là, à vouloir tuer un homme, qui à la main poser, sur la cuisse d'une fille de pas vingt ans, qui se trouvent être pourvu du même sang, ou en parti au moins, que son propre fils, Alesio.

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Yap.
    [Au chamboule tout avec moi-même, Desi, Gérard, Søren, Eudoxie, Minah et Jeni]
--> ouais je copie les encarts et alors ?

--> Minah :

-Vendu, le prochain tour est à toi ! Vise le tas, pas à côté hein ! Et j'veux d'la bonne came en relique, t'as toujours la tête d'poney que j't'avais offert ? Nan parce que tes mulots et piafs on en trouve d'jà pleins des morts sur la route ! Mes clients veulent d'la bonnes reliques, pas vrais les copains ?!

Pour toutes réponses elle reçut des grognements embarrassés, puisqu'on était pas vraiment sûre de vouloir être le copain de Yap : ça signifiait toujours une durée de vie réduite. Alors bon, elle se retourna vers Gérard, magnifiant son fouet dans des gestes extravagants. Un périmètre de sécurité se forma autour du stand de chamboule-tout, car le maniement du fouet était quelque chose de plutôt aléatoire dans les mains de l'échevelée, et qu'on avait certainement peur d'être confondu avec un des 5 grouillots qui s'agitaient. Les mélodieux cliquetis de chaînes et cris de protestations furent néanmoins ensevelis sous le brouhaha de la foule, qui avait décidé de se réunir autour de son stand pour causer et peut être bientôt prendre le thé. Elle hurla, avant que Gérard ne fasse son tire :

--> A tout le monde : -MAIS Z'ALLEZ VOUS LA FERMER OUI ?! Vous niquez ma bande son !

Sur ce, le premier boulet de canon fut lancé, atterrissant sur le gamin. Malheureusement, le premier tir ne fit pas mouche, car l'enfant, bien que pleurant sa mère, était encore en vie.

--> A Gérard-Et une rotule, une ! Mon cher Gégé, j'vous avais dit la tête, la TËTE foutre dieu ! Vous viendrez récupérer votre rotule quand quelqu'un de plus talentueux l'aura achevé. Et concernant la relique, vous pouvez vous mettre un doigt au cul. La prime, c'est pour ceux qui dégomment du premier coup.

Se retournant vers sa frangine qui venait d'assister au spectacle, elle lui souffla alors une idée pour pimenter le jeu :

--> A Dési-Hé dis donc ça t'dirais pas d'aller avec eux là ? Une lépreuse niveau facile/débutant au chamboule-tout j'suis sûre qu'ça attirerait plus d'monde !

Avec ce nouvel élément dans le jeu, c'est clair que ça se bousculera au portillon. Elle avait déjà gagné 2 écus ! C'était la première fois qu'elle gagnait de l'argent avec un honnête travail ; peut-être même que ça sera plus rentable que sa collection de lingerie en peaux de mainois ! A cet instant, Yap venait d'avoir de nouvelles aspirations : devenir foireuse. Alors, prenant son rôle à coeur mouillé, elle taquina du coude Soren en esquissant un sourire vendeur :

--> A Soren-Mon cher, j'vous propose mieux qu'une rencontre en tête avec ma soeur... UNE RENCONTRE EN TETE A BOULET !!

Ainsi, se retournant vers tout le monde, grimpant sur un de ces tonneaux, elle communiqua la nouvelle information :

-ET POUR LE PLUS GRAND PLAISIR DES YEUX ET DU COEUR : DESIDERATUM, LA REYNE DES PIQUES, SE LANCE DANS L'ARENE, EN TOTAL LIBERTE ! Il lui faudra esquiver vos projectiles pour ne pas finir en kit ! MAIS ATTENTION ! Celui qui touche un des autres appâts se verra lui aussi mis dans l'arène ! Enfin, à part si vous me donnez un pot-de-vin !

Venez donc tenter votre chance pour le grelot pour seulement 20 écus ! LE CHAMBOULE-TOUT DEVIENT BALLE AUX PRISONNIERS !


Bah oui, fallait innover un peu, et qui dit innovation, dit augmentation des prix, surtout quand il s'agissait de Désideratum, une tête royale des Piques, que la moitié du royaume voulait certainement voir périr dans d'atroces souffrances, l'autre moitié voulant très certainement récupérer un doigt ou quelque chose d'autre qui tomberait de son corps de lépreuse. Bref, le monde pouvait être heureux grâce à Yap. Mais d'abord...

-Mais avant de réaliser votre rêve à tous, Minah se lance ! Et attention,
avec un seul bras, OULALALALALA !
Yohanna.
[Stand Mort Subite. Yoh, Déa, Gilly et Umbra]


Vous avez fait la dernière guerre d'Anjou ? Si vous y étiez, vous savez ce qui va bientôt se passer. Si vous n'y étiez pas… Vous avez suivi un peu ? Pas du tout ? Une bande de gros rageux qui s'énervent pour un rien, qui veulent la liberté de brigander à l'envi, qui piquent des crises de nerfs quand ils ne sont pas contents et qui ont un humour douteux… Cette bande là envahie par les armées de la Reine, armées pleines de bisounours petits biscuits, de gros bateaux qui font couler les Bretons, de gros soldats bien énervés, d'une Cerbère qui brille, et tellement d'autres. Rajoutez au milieu de ça une petite pincée de collabos, de mercenaires, et une H qui s'ennuie et qui va du côté de ceux qui se feront insulter le plus fort pour pouvoir rendre la pareille, et vous avez la guerre d'Anjou.

Bah là, c'était un peu le décors général, sauf qu'au lieu d'être en pleine terre non sainte, on avait surtout des brigands qui prenaient le droit de l'être sans le demander, et qui en plus le vivaient bien, eux. Franchement, la journée va être mémorable.

Mais bref, je me suis égarée, revenons à notre petit couple devant le stand sans règles. Le Saint Esprit ayant soufflé ce qu'il pouvait y avoir dans les verres, ou bien juste à la couleur et à l'odeur elle en avait une idée, Baronne se mit à rire en percutant le prix du verre.


P'tin Déa ! 1 écu ! T'es pas là pour te faire des thunes, ça se voit ! Je rajoute un écu de plus aux deux promis si tu le bois en même temps que moi, ce verre. Ouais, t'as vu, j'suis pas radine avec toi…

Et surtout pas assez stupide pour se faire entuber.
Et là, elle se lance dans le plouf plouf des verres, tout en réfléchissant. Puis elle s'arrête sur le verre de droite. Et relève le nez vers la tenancière avec son sourire le plus narquois.


M'enfin Déa, tu sais bien que tu es ma muse, et que tu me portes chance. Au pire des cas, tout ce qui pourrait nous arriver sera aussi bon que cette fois dans ton appartement en Berry… Tu te souviens ?

Le temps qu'elle choisisse le verre et réplique, parce que Déa réplique toujours, H regarde autour d'elle, cherche vaguement des visages connus. Et le pire c'est qu'elle en trouve. Du beau monde, du sacré monde ! Du monde qu'elle n'attendait vraiment pas ! Jusqu'à sembler reconnaître le curé Saint Père des Canards… Mais ! Que pouvait-il faire ici ? Non, sa vue était trop mauvaise, elle a du se tromper.
Bon, il vient ce verre ?!

Le voilà qu'elle le prend et qu'elle le porte à sa bouche, prête à aller jusqu'au bout du défi. Quand soudain… Le gobelet se bloque à l'entrée de ses lèvres… Quelque chose le retient…
Une main sur le bras de la déterminée. Humpf !




Absente jusqu'à Lundi! Vous énervez pas si je poste en retard

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Ansoald
"J'ai jonglé avec trois balles, puis quatre, puis cinq, en multipliant les combinaisons et les feintes....Je te l'ai épaté, ce gars-là, il avait des yeux ronds comme des soucoupes, essayant de deviner les trajectoires de mes balles....Quand paf! Je lui tire soudain une droite, je l'aligne pour le compte et hop! Je lui fais les poches, je lui chope sa bourse et je file aussi sec par les ruelles. Berdol, qu'est ce que j'ai ris, mon vieux!
_A ta manière, tu es une sorte de prêtre, en fait.
_....Pardon?
_Laisse tomber! Je vais à Brissel, c'est le festival des mortecouilles. A la revoyure!


Ansoald plante là le saltimbanquier, et s'en va par les venelles plonger dans les entrailles de la capitale, où Brissel concentre nombre de parasites, dont il n'est pas le moindre. Moustique a revêtu ses habits de fête, pliant ses élytres sous une cape rouge écarlate, et sinon vêtu de jaune de la tête aux pieds. Quoi? Etre le mari d'Andréa, autant annoncer fièrement la couleur! Pour agrémenter le tout, il a vissé sur la caboche un chapeau à grelots, d'inspiration calycienne, le couvre-chef des fous, et quand il court dans les rues, on croirait entendre un troupeau de chèvres qui se ruent sur les verts pâturages.
Brissel, tes pavés poisseux, tes parfums épouvantables, je m'y sens comme chez moi. Sauf que je n'ai ni foyer ni carte de membre des Piques. Qu'à cela ne tienne, je fends la foule avec l'agilité d'un chat, jouant autant du grelot que du culot pour me faufiler jusqu'au stand de l'épouse, que je trouve en pleine ripailles avec sa pire amie...Ou sa meilleure ennemie....Ou son double alcoolique. Bref, elles s'apprêtent à joliment se torcher la gueule, et je trouve que c'est également le meilleur moyen pour commencer la fête. Bien entendu, je n'ai pas lu les règles, c'est pour les autres.
Aussi je pioche un verre au hasard, salue la mignonne petite assemblée:


Santé!

Et ayant prononcé ce terme honni entre tous au royaume de la ladrerie, je bois sans m'en retourner, jusqu'à la lie.


[Stop...Définitif?....Au stand MortSubite]
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Catalyna_
    [Inconnue à cette adresse, détentrice d'une missive.]



    La lettre reçue, je l'avais méditée plusieurs heures durant, me demandant si ce n'était pas un canular. Mais la curiosité prenant rapidement le dessus, je pris la route sagement, avec quelques interrogations en tête. Je n'avais pas la moindre idée de ce qu'était un palmipède, ni qui en était l'auteur. Mais je n'avais posé la question à personne et m'étais bien décidée à découvrir seule cette nouvelle fête. Si j'en étais invitée, ce n'était sûrement pas pour rien. Peut-être parce qu'on m'assimilait au groupe italien ces derniers-temps. En tout cas, le nom de l'expéditeur ne m'était pas inconnu, Desi devait être la lépreuse de Limoges dont on m'a parlé il y a quelques mois. J'aurais bien aimé la rencontrer, pour voir le spécimen.


    Sans vraiment réfléchir à l'envers du décor, je m'étais pointée, sobrement habillée, avec une petite idée derrière la tête. Peut-être qu'ici au moins, nous ferons des choses un peu plus folles qu'à l'accoutumée. Et c'était sans aucun doute ce qu'annonçait le programme plus qu'alléchant que proposaient les festivités. Je cherchais du regard des visages connus, mais d'abord je ne reconnu personne. Il faut dire que je ne sortais pas beaucoup. Mais voilà que petit à petit, mes yeux s'habituant aux petits attroupements, je regardais un peu plus attentivement et repérais des visages sur lesquels je parvenais à mettre nom et souvenirs. Maryah, au loin, la Bridée. Don, sans son Norvégien, d'ailleurs ce qui me surprenait. Diego, sans Niallan. Ce qui me surprenait aussi. J'hésitais un instant à me diriger vers lui, à défaut de trouver mieux, mais me souvenant rapidement de notre dernière entrevue, je doutais que ce soit quelque chose de positif. Peut-être au cours des festivités au fur et à mesure que l'alcool prendrait ses racines dans nos corps. Un sourire aux lèvres, je reconnus Jeni et Stain et m'approchais d'eux à vivre allure sans prendre garde aux autres.


    En joie de ces fêtes qui s'annonçaient plus qu'agréables, j'arrivais, sourire aux lèvres avant de les accoster. L'accent russe remarquable est enjoué.



      - Qu'est-ce vous foutez à piailler? C'l'heure d'jouer bande de guignols! Allez, viens Jeni!

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Eirine
Eirine se baladait de stand en stand, regardant ce qui pourrait éventuellement l’intéresser mais il lui était difficile de trouver l'inspiration. Elle n'était pas venue accompagner, ce qui était bien dommage car la fête aurait été plus intéressante ainsi. Plus on est de fou plus on rit il parait.

La brune s'arrêta net pour voir une femme oui fille viser une cible vivante qui s'était placer dans l'arène.

Un peu plus loin un autre stand se tenait ou on servait des verres. La belle en resta étonné car ce qui serait étrange serait de servir de l'alcool comme ça sans rien de tordu. Sachant que la plupart des petites distractions ici sortait de l'ordinaire.

Bref, pour l'heure elle se concentra sur le petit spectacle qui se passait "au chamboule tout". Eirine prit appuie sur un tonneau qui traînait dans le coin, son menton posé dans la paume de sa main. Touchera ou touchera pas, en tout cas elle ne fera pas le cobaye elle ne voulait pas revenir en morceau mais trouver un acolyte pour ce jour ne serait pas une mauvaise idée.

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Tout ce qui brille n'est pas d'or ! mais Brune !!
Theodrik
    Et la fureur du Géant résonna dans un éclat de verre explosé, la vinasse venant entacher le mot laissé par la Maëlweg. Il hésite ; le broyer, avec la satisfaction du poing serré, ou le déchirer théâtralement ? C'est que le tyran scandinave maudit les élans indépendantistes de Dana, comme il renie ce tison d'anxiété qui embrase ses chairs. Il n'y avait qu'elle pour se rendre, officieusement grosse, dans un coupe-gorge de Paris. Le mot campe, intacte, dans la doublure de sa veste. Machinalement, il revêt la tenue excessivement sombre offerte par le couple jumelé Kerdraon-Beaumont, et quitte la piaule, sur laquelle il a préféré passer ses nerfs, à défaut de trouver quelque traînard.

    La cour Brissel, il la connaît, pour y être déjà venu à la rencontre de la lépreuse. La colonne inhabituellement droite, la démarche nonchalante, les pognes ont campé dans ses poches. Ne le livrent que ses yeux, dont la lueur inquiète est presque aussi visible que l'arête brisée de son nez en plein milieu de sa face. La foule, pour lui, n'a rien d'un obstacle ; il la dépasse généralement d'une ou deux têtes, et l'écarte sans pitié de son pas pressé. S'il se serait sûrement essayé à la discussion, en d'autres circonstances, pour ravir quelques sourires à une donzelle perdue, l'idée même de retrouver la sienne entre deux truffions de son espèce le révulsait assez pour ne pas s'attarder. Certains visages lui parurent familiers, sans qu'il ne s'arrêta.

    Et elle était là, l'enfant fugueur. Il reconnaissait la ligne de son dos, ou plus probablement le dessin de son séant. Fallait-il bénir le ciel, qu'elle soit ainsi préservée, ou la tirer par la tignasse pour la leçon ? Géant préfère, pour elle, à la force la ruse. Et pour toute morale, il va prendre un malin plaisir à la terroriser. J'ai tremblé. Tu vas trembler.

    La grande tige s'arrête dans son dos, et une large paluche vient tirer sèchement sur son sac. Alors, tu fais toujours la maline, Dukke ?





Dukke = poupée.
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By JD Dôn.
Narcysse
[Avec Aubenard - Au milieu de tout le bordel environnant. ]


Vous connaissez l'expression "comme un poil de cul dans le potage" ? Bin Narcysse se sent comme le dit poil . Sauf que ça serait plutôt un fil de soie dans une gamelle de fange, pour le coup.
Elle observe autour d'elle en essayant de se fondre dans le décors en attendant que son chaperon vienne la chaperonner. Et quand on parle du loup. Il arrive ... en soutane ...
A cet instant précis elle se demande si elle devrait pas simuler un bon gros mal de crâne et rentrer fissa . ça serait une soirée au Louvre qu'elle serait rassuré avec un curé en habits de curé. Mais c'est à Brissel. Et là, comme ça, elle a comme un doute quant au pouvoir de dissuasion du costume ...
Foutu pour foutu, elle se décolle de son mur crasseux et se mi-plie d'une révérence vers le prêtre. Autant vous dire que dans ses braies amples et sa chemise trop grande et effilochée c'est ridicule ... Chassez le naturel ...


C'est bien moi, Narcysse. Je suis enchantée de vous rencontrer, mon Père. J'ai beaucoup entendu parler de vous et votre passion pour les canards. Et ...

Pause. Il a dit lépreuse? Et pire que ça, c'est possible? Non parce qu'elle est tout juste soignée de la glairette alors si elle pouvait éviter de ramener de nouveaux miasmes à la maison, ça serait cool.
Son joli teint rosé perd de la luminosité en prenant le bras du curé d'une main tremblante tant elle n'est plus du tout sûre de vouloir y aller.


... Prête, prête, 'faut le dire vite ...

Et c'est parti pour une nuit de folie. Littéralement. Le porche passé, la Fleur se prend la misère et la crasse de la capitale en pleine face. C'est dans la cours des Dingues et des paumés qu'ils viennent de débarquer. Ses mains nerveusement agrippées au bras de son chaperon, le visage un peu plus blême à chacun de leurs pas, elle sent ses jambes cotonner. Vite! Il lui faut prendre une grande bouffée d'air ... mauvaise idée. La puanteur du lieu lui viole les narines. Remontée du rose très pâle à un drôle de rouge verdâtre qui s'étend sur tout son visage. Un haut le coeur lui soulève la poitrine, elle plaque sur sa bouche en se demandant si vomir là, au milieu de tout le monde ne ferait pas plus "faune locale" . En y réfléchissant bien, ça devrait passer crème.
Il lui faut se concentrer très fort pour ne pas imager ses pensées et c'est ses cheveux - qui sentent boooon! - en guise de foulard devant son nez qu'elle reprend peu à peu des couleurs.


Soyez certain que je vais rester accrocher à vous comme une bernique à un rocher!

M'enfin bon, elle est déjà persuadée d'avoir chopé toutes les pires maladies du monde juste parce qu'elle marche pieds nus alors se faire dévorer toute crue ... elle est plus à ça prêt.
Et la question fatale tombe. Exactement celle qu'elle se pose à soi même.
Qu'est ce qu'elle fout là?

Bin ouais!

Faut savoir que Narcysse c'est un peu une sorte de papillon de nuit qui voit de la lumière. Elle, elle reçoit une invitation, elle y va. Sans réfléchir, ouais.


Et bien ... Pour tout vous dire, j'en sais rien. J'ai reçu une invitation et me voilà. Je ne sais absolument pas pourquoi je l'ai reçu et je ne m'imaginais pas du tout ... heu ... Bin tout ça ... Dit-elle en désignant tout autour d'eux d'un coup de menton timide.

Et alors que son regard se porte sur un stand qui semble particulièrement attirer la foule, voilà qu'on percute son chaperon/protecteur/possible-sauveur .
Allez savoir pourquoi, peut-être à cause que sa tenue de marin la fait se sentir dans la peau de quartier maître ayant toute autorité à bord de son vaisseau, mais la voilà qui fait des gros yeux, genre outrée/fâchée à la rousse. Ils viennent juste d'arriver alors hors de question que quelqu'un abîme son curé! non mais. Puis si il est tout cassé dés le départ, elle se retrouvera toute seule. Et ça, ça serait pas chouette.


Ho! Pourriez faire attention !


C'est sorti tout seul ... Alors elle a vite dirigé son regard un peu trop confiant au bout de ses orteils parce que si le boulet roux est du coin, ya moyen qu'elle la dépèce juste en la regardant. Tant pis pour l'odeur, elle sa raccroche des deux mains au bras d'Aubenard.

Mais qu'est ce que je fous là ?!

Inconsciemment, tout son corps se prépare à taper le sprint de sa vie. Parce qu'il va bien y avoir un moment où ça va vriller de tous les côtés, c'est sûr. Et à la moindre alerte en ce sens, elle prendra ses jambes à son cou plus vite qu'il en faut pour le dire.
Trouillarde? Mais complètement ouais!

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Celena.c
[Avec Narcysse et le frérot]

L'oeil vrille. C'est que la don'z ose l'ouvrir ? Et puis d'ailleurs, c'est qui celle la, sa femelle ? On avait pas dit que le frangin était devenu curé ? Il en porte l'habit en tout cas.
Je n'ai pas à réfléchir longuement avant de poser mes billes agrandies en direction de la donneuse de leçon.


Je pourrais faire attention, tu dis ?

C'est bien ce qu'elle venait de lancer, d'une voix nasillarde, je ne me trompe pas ?
Mes cadenettes ne font qu'un tour et c'est en empruntant l'air le plus dédaigneux possible que je relève ma face vers l'autoritaire du jour. Mes lèvres se pincent, plus encore que le nez qui depuis toujours, l'est naturellement. Inutile de rajouter quoique ce soit, la courageuse peut rapidement se rendre compte de mon intention, quand ma gorge racle tout ce qu'elle peut avant d'expulser un vilain glaviot en direction de sa jolie tête bien faite.
Je n'ai pas le temps de voir où a bien pu atterrir mon cadeau de bienvenue que déjà tout mon être se concentre sur le frère que je n'ai pu croisé depuis des années. Je ricane, plus gênée par ces retrouvailles que l'action même qui vient de se dérouler sous ses yeux.
Je devrais l'embrasser ? Lui en mettre une pour les horreurs rapportées à son sujet ? Me barrer en courant et aller boire jusqu'à plus soif ? Faudrait déjà ne plus avoir soif, un jour, pour ça. Je ne sais pas quoi faire, alors je reste plantée là, le regard paumé et la mine plombée, sans bouger.

Dis un truc, sinon je vais encore faire une connerie.

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