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[RP] Nuit Gitane

Eymerick
[Bains B2 Eymerick/ Cassandre]

Et de sourire et de la taquiner toujours plus.

Hum... tu n'as jamais pensé à essayer simplement me le demander ?

La petite blonde plissa les yeux à la nouvelle interrogation. Posant le plateau sur un guéridon à portée.

Pour me faire courser dans les rues du Mans par un Chevalier ? Nan merci !
Je préfère mourir ignorante.


Et d'en rajouter à propos du droit de cuissage.

Encore une proposition ?

Cette fois-ci, Cassie ouvrit la bouche pour intervenir sauf qu'elle se ravisa, son Suzerain venant de lui couper le sifflet. Un exploit tant ceux qui y ont réussi se comptent sur les doigts d'une main.

Il rit doucement tout en essayant de la suivre et surtout ne pas la perdre. Heureusement, son bras et bien accroché au sien. Au début, ses pas sont hasardeux, à se demander si elle sait où elle va mais finalement ils débouchent presque de suite sur les lieux en question. Et apparemment ils ne sont pas les premiers arrivés, la blonde faisant même diversion.

Il est temps donc de chercher le fameux objet. Regard qui parcours de long en large la pièce, enfin de ce qu'il peut en voir.


On commence par où ?

Voilà une question qui méritait réflexion. Après une brève étude des lieux, la petite blonde eut pour commencer une confirmation. C'était bien le Dauphin de France qui s'éloignait en compagnie d'une femme. La diversion avait donc était inutile, ce qui la fit sourire. Se penchant légèrement vers Eymerick.

Allons au fond de la pièce. Il faut se dépescher de les coiffer au poteau !

Quitte à se prendre au jeu, autant réveiller cet esprit de compétition qui est d'habitude totalement inerte chez elle. Le bras masculin est resserré contre son flanc pour accélérer la cadence jusqu'à ce qu'un couple au bord de l'eau attira son attention. Heureusement la vapeur émanant des bains avait le bon ton de les camoufler en partie. Elle s'attarda néanmoins assez sur cette scène pour trouver que quelque chose clochait. Et parce qu'il est important de tout partager, parait-il.

Dis, tu crois que ce sont des statues ou des gens ?

Bonne question ! Parle leur, tu verras s'ils te répondent !

Elle leva les yeux au ciel à la réponse, amusée puis commença à prendre un coup de chaud en se rendant compte qu'elle incitait le faux blond à jouer les voyeurs. Sentant déjà la lame de sa moitié s'abattre sur elle, un long frisson d'horreur la parcouru et l'avancée reprit de plus belle, jusqu'à ce qu'une ceinture jaune et des braies bleues gisants sur le sol, stoppèrent leur élan. Réflexe oblige, Cassie se baissa pour les ramasser, envisageant déjà de les déposer à la sortie des bains.

Cela lui permit d'observer qu'ils n'étaient plus qu'à quelques pas de leur but lorsque à nouveau son attention fut détournée. Cette fois-ci, c'est d'une alcôve que le bruit venait. Décidant de prendre les devants, la petite blonde colla braies et ceinture dans les mains de son complice, puis lui fit signe de la suivre. C'est un Cabotin nu comme un ver dans un petit bassin qui ronfle gaiement. A cette vision, elle mit ses mains devant ses yeux. Elle écarta ensuite ses doigts fins et tout en piquant un fard, elle détourna le regard.


Oh mon dieu ! Il est tout nuuuuuuu !
Mais je crois qu'on est sur la bonne piste.


Genre, t'as jamais vu un homme tout nu !

Léger rire du blond.

Après cet interlude ô combien essentiel, la blonde remarqua qu'il y avait des gouttelettes par terre, qui se pavanaient à partir du bassin de Cabotin. Elle chipa un bras du Vicomte pour qu'ils restent côte à côte afin d'emprunter la route tracée et qui les mena devant un autre grand bassin au fond duquel on distinguait un objet. Cassie s'agenouilla pour évaluer s'il était possible de l'attraper sans s’immerger complètement, mais c'était peine perdue. Se tournant alors vers son Suzerain tout en affichant cette moue angélique qui ne présage rien de bon.

Tu sais que j'ai toujours trouvé que tu étais un homme particulièrement galant ? A ce titre, je te vois bien te sacrifier pour plonger là-dedans !

Hop la voilà qui papillonne des cils en prime pour l'amadouer, impatiente de découvrir ce qu'allait donner la pêche.


Et bah voyons ! T'étais bien partie pourtant !

Juste un geste et plouf, il pourrait la pousser à l'eau. Position dangereuse qu'elle a là, agenouillée au bord.

Léger soupir du blond. Il s'agenouille à son tour pour vérifier qu'avec ses bras plus long, il ne puisse pas atteindre l'objet, puis il regarde son acolyte qui papillonne des cils.


Bon bah je crois qu'il n'y a plus qu'à, comme on dit...

Nullement pudique, il se redresse et n'attend pas qu'elle se tourne avant de commencer à ôter ses vêtements. Il n'aurait pas imaginer en venant à cette soirée finir à poil, mais faut croire que le lieu prédestinait à ce résultat.

Un dernier regard à Cassie avant de se glisser doucement mais sûrement dans le bain.


On doit l'apporter à qui au fait?

RP écrit à 4 mains.

--Aphrodite. a écrit:


Les bains B2

Heureusement qu'il y a d'autres bougeoirs qui répandent leur très subtile, mais douce lumière. En pénétrant dans les bains vous reconnaissez le Dauphin, pas celui de la mosaïques de l'un des murs, mais celui de France. Vous découvrez un couple, sage comme deux statues grecques au bord de l'eau. Vous remarquez des vêtements au sol: une ceinture qui doit être jaune, des braies qui doivent être bleues. En vous avançant vers le fond de l'immense pièce, vous entendez le ronflement d'un dormeur: Cabotin, le drôle qui a présenté le jeu de la statuette. Nu comme un ver il s'est endormi dans l'onde chaude d'un petit bassin niché au creux d'une alcôve. Heureusement que l'éclairage est chiche! Détournez donc le regard! et voyez cette ligne de gouttes d'eau qui part du bassin de Cabotin est s'élance vers un autre bassin, plus grand, plus profond. Au fond de celui-ci vous discernez une forme, une statuette peut-être? Pour vous en saisir, il vous faudra vous immerger complètement.

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Cabotin
[Bains - Elisabeth - Satine- Cassandre- Eymerick ]

À moi ! répondit le grand couillon en habit d’Adam sans la feuille de vigne, le regard posé sur le baigneur, avant d’asséner une grande tape dans le dos de la petite blonde - Cassandre- bien imprudemment près du bord du bassin où il avait caché la statuette.

Cabotin, à l’évidence ne dormait plus, réveillé par les picotements le long de son échine et de sa nuque, comme si quelqu’un l’observait. Des voix, et pas qu’une, s’étaient associées pour le tirer de son puits de sommeil. Que dire du Dauphin et de son acolyte devant qui il s’était senti sardine sur le point de se faire dévorer, une fois les yeux grand ouverts !

D’un bond de cabri il s’était échappé de sa gangue liquide, éclaboussant tout le monde sur son passage, avait trébuché, perdu l’équilibre, certainement mis une main aux fesses de l’une ( Elisabeth) et le nez dans la poitrine de l’autre ( Satine), grogné des excuses, un peu glissé, puis avait entendu la question et finalement réagi par instinct en frappant un peu trop fort le verso du Chancelier de France.


Oups !

Tombera, tombera pas ?

Oups !
Foulques_de_malemort
    [Dans la mystique – P3] [Bougeoir Rouge] (Elle/Foulques)


Existe t’il saveur plus délicieuse que la jouissance d’un effleurement, des pulpes goutant la chaleur irradiante d’une peau souveraine, de sentir le palpitant à travers les vestures des deux amants qui d’une nuit se joueront des vices et des malices. Sombrer dans les geôles de la luxure oubliant l’instant du temps qui se joue en dehors de leur monde. Les regards se brulent et les lèvres se frôlent dans des pulsions contrôlées. D’une soirée d’amusement et de quête, il ne restait plus que le désir de vaincre sa proie, désarçonnée la conscience pour s’alanguir d’un plaisir charnel, sous le regard bienveillant de l’Aphrodite et pourtant oubliant les règles qui y siègent. De la statuette il n’y avait plus d’intérêt quand le gain d’Elle s’offrait au prince dans la grâce d’un aveu, volontaire ou calculé, mais d’une femme n’étant plus courtisane s’offre à celui qui n’est plus client, mais amant.

Si telle est ton désir.


Jeux des pronoms, du vous ou tu, du tu ou vous, tutoyer et vouvoyer, un jeu dans lesquels les deux pantins se joue avec délectation. Distance et rapprochement, effleurement et éloignement, tout l’art n’est autre que le jeu des deux. Alors la fiole s’entrouvre entre les doigts. Depuis combien de temps n’avait-il plus sombrer dans les délices de la déraison, de ne plus avoir sombrer dans les rêve s’éveille, dans la folie des fantasmes, dans l’érotisme de ce liquide. Garder la conscience ouverte, l’esprit aux aguets des plans qui se jouaient à Paris et dans bien d’autre région, de ses voyages et de ses rencontres amenant un futur radieux. Mais ce soir tout sera oublier dans les valeurs d’un délicieux élixirs.

Alors les doigts soulèvent la fiole, celle-ci s’en vient au creux des lèvres de sa promise, laissant le liquide s’écouler durant une fraction de seconde à peine. Puis dans une sulfure, la dextre s’empare de la nuque, amène le visage plus proche du sien, et les lèvres se fond dévoreuse, les lèvres s’entremêlent, et la langue s’invite avec ardeur pour venir partager le breuvage offert à Elle. Ne pas gâcher la moindre goute, et prendre le plaisir du partage. Diante ! Quel exquis plaisir, merveilleuse saveur. Orage foudroyant des chairs frappés du vice.

Mais bien que les mains ne veuillent délaisser la douceur d’une peau féminine, le Malemort, laisse les pulpes glisser pour abandonner les hanches prisonnières, les lèvres abandonnant la dernières saveurs langoureuse de leurs baisé, quelque pas tout au plus pour fermer l’antre au regard de curieux, fermant et verrouillant la dernière lueur d’une liberté hors de la mystique. Quelques mouvements à peine perceptible dans l’ombre du silence, et les deux âmes se perdent dans l’enfer mystique. Un souffle suave, et le désir reprenant contrôle des pensées, le prince s’en revient à sa courtisane, reprenant possession de celle-ci. Ce soir elle est sienne, comme il se l’était promis, comme il le lui avait promis.

On ne se méfie jamais du loup, jusqu’à la seconde ou dans son antre on se retrouve prisonnier de ses crocs.

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Elisabeth_stilton
[B2 avec Satine, Cabotin, ...]

C'est la foire à la saucisse ...

Reposons les bases. Elisabeth alors avec Satine se trouve dans la même pièce que le cabotin tout nu et face à elles un homme se déshabille pour aller faire trempette. Pendant ce temps là, le Cabotin se réveille et visiblement n'avait pas prévu autant de monde pour sa petite personne. Panique à bord, bon Elisabeth, un homme nu, c'est pas une grande nouveauté ... elle en a vu des mecs dans le plus simple appareil et une tripotée. Elle n'est absolument pas perturbée par tout cela. Par contre ce qu'elle n'avait pas anticipée c'était la réaction du courtisan qui ni une ni deux se rattrape ou essaye à ce qu'il peut à savoir le fessier de la Dauphine. Surprise totale pour la blonde qui fini dans le bain dans sa robe de soirée. Si ça se trouve elle est tombé sur le baigneur improvisé allez savoir ...

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_anastasie_

[Entrée-Salon avec Sabaude]


Anastasie, t'es pas chic avec moi, Anastasie, ne sois pas si méchante, Anastasie, aime-moi donc pour moi
Mes billes brunes posées sur l'homme à qui je tenais la main, je le laissais diriger, on aurait dit d'une godiche faisant ses premiers pas dans ce milieu de la nuit, c'était à se demander ce qui m'arrivait, mais entre soulever en taverne le tout venant et se retrouver dans le luxe le plus total avec des de la haute, oui il y avait une différence. Pour l'instant je suivais donc le goupil apprivoisé dont le visage grimé semblait bienveillant à mon égard, pourquoi j'en savais rien.

J'en dis pourquoi pas mais je dois récupérer mes bottes avant.

J'allais joindre geste à la parole en lui montrant mes pieds nus, je savais que c'était une idée pourrie en plus, quand le masque noir peinturluré sur son regard se fit plus proche de mon visage, se penchant à mon oreille après m'avoir fait bêtement frissonner avec l'effleurement de son doigt dans mes cheveux. Saleté de boucles et sa chatouille à mon épaule, ou la délicatesse du geste peut-être, disons un peu des deux, mais ce qui m'avait fait sourire c'était plus les mots glissés à mon oreille. L'imaginer à quatre pattes dans la neige à écrire mon prénom ou d'une toute autre façon moins orthodoxe avait même failli me faire rire.

Sans le vouloir il me faisait réaliser que, pas plus que lui, j'avais idée de qui il était et de comment le nommer. Si ça se trouvait je me cramponnais à un type de la haute, genre comte, duc, baron ou je sais pas quoi, mais de toute façon c'était fait alors, bien ou mal c'était trop tard. En fait c'était peut-être plus de l'amusement que de la bienveillance sur son visage, le doute vint m'étreindre, mais je ne sais pas pourquoi je n'avais pas envie de croire cette seconde hypothèse, alors d'un mouvement aussi léger que son doigt à mes boucles rousse, j'avais reculé mon visage pour capter son regard et lui répondre avec un sourire empreint de la complicité du moment.

Anastasie... Et moi ? Je peux avoir le votre ou je continue à vous appeler Maitre Renard ?


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Mary_lisa.
[L’enfumée (P5) - Avec Martin]


Si je pensais que Martin était toujours le plus raisonnable des deux, il n’en est finalement rien. Est déjà loin l’homme qui reculait devant les premières étincelles, celui qui refusait de se brûler. Et il est temps que je m’en rende compte. C’est fait. Lui aussi a sauté à pieds joints dans notre abîme. Se détachant de toutes craintes, de doute, ou d’un passé. Nous fonçons tête baisser vers un futur inconnu, vers un futur que nous nous refusons à imaginer ensemble. On vie simplement chaque instant, passionnément et pleinement. Nous entièrement. Nous avec nos humeurs, nos faiblesses, notre fougue, et notre folie. Au fils des mois, mes éternelles barrières se sont baissée devant lui et le masque ne subsiste que peu. Pour une rare fois je me révèle à l’autre comme je suis, avec toutes mes innombrable failles. Et étrangement, je ne m’en sens pas plus faible. Bien au contraire. Vivre sans penser aux conséquences, vivre sans avoir peur d’être découverte, peur de décevoir encore, peur de briser, d’être brisé, vivre sans tout ça m’a redonné une force incroyable. Alors sans aucune crainte je m’enfonce un peu plus avec lui.

A l’unissions nous nous perdons l’un dans l’autre. Si nous ne cessons de nous repousser pour mieux nous attirer, là il n’en est rien. Nos corps dominent notre raison et leur attraction est trop forte pour que nous puissions nous le cacher. Aucune lutte, aucune carapace, la passion nous emporte totalement nous délestant de nos derniers filtres. Nous nous autorisons peu de tendresse, peu de mots en ce sens, mais ces moments où nous fusionnons suffisent à montrer bien plus que ce que nous voudrions. Nous nous complétons en bien des points, s’apportant forces, soutient et compréhension. Je refuse de me l’avouer, mais sa présence à mes côtes m’est devenue essentielle ces derniers mois. Il a capté toute mon attention, me faisant oublier mes fautes mes regrets et mes pertes. Je le ressens à chaque fois que ses lèvres brulantes transpercent ma peau. A chaque fois que le simple frôlement de ses doigts suffit à éveiller tous mes sens. Je le sens là, pleinement alors qu’il me surprend une nouvelle fois et qu’il m’emporte vers une passion dont je me pensais incapable.


Un dernier tendre baiser, et le retour à la réalité se fait aussi brusquement que notre passion nous a emporté. Rarement de juste milieu entre nous. C’est ce qui est tellement bon avec Martin. Nul besoin de faire semblant, de jouer un rôle pour rassurer l’autre, de rentrer dans les banalités et la normalité. Je n’ai rien de normal. Et Martin est mon alter-égo avec qui je peux l’assumer pleinement. Alors, aussi naturellement que si nous venions de boire une tasse de thé, mes jupons sont réajustés et déjà la pipe tendue s’engouffre entre mes lippes. Nul besoin de me faire prier, au stade où j’en suis, la drogue a déjà prit possession de ma raison.
Etendue sur le sofa, ma tête trouve refuge sur les cuisses du Sud. Le visage tourné vers le plafond, les yeux clos, la fumée venant à nouveau envahir ma gorge, je redescends enfin. La fougue précédente à complètement disparut pour laisser place à l’apaisement le plus total. Je suis simplement bien.
Une inspiration de plus et la fumée est retenue quelques secondes dans ma gorge. Je savoure chaque effluve, en ancre chaque nuance, m’en imprègne complètement. Enfin la fumée est libérée et de nouveau je lui concède la source de notre ensorcellement. Ma main ramollie se hisse jusqu’à son visage pour la porter à ses lèvres où elle l’abandonne pour se perdre négligemment dans la chevelure blonde. J’en ai tout oublié, la soirée, le reste des équipes, la quête. Nous avions pourtant essayé de nous sociabiliser, de nous mélanger au reste du commun des mortels, mais une fois encore, nous avions finit par nous replier dans notre bulle. Finirions-nous par nous y asphyxier ? Sans aucun doute. Mais j’y resterais certainement jusqu’à l’a suffocation.

Les azurs accrochés à ses lèvres je l’observe me rejoindre dans mon état de béatitude. Qu’il est bon de partager autant de vices avec quelqu’un et de s’y complaire parfaitement. Un sourire complice et déjà je me redresse. Il est temps de lui en faire découvrir davantage.

- Je vais vous dire le nom de différentes pièces, et vous choisirez celle qui vous inspire le plus.

Martin ignore tout de ce qui se qui se cache ici et des différentes ambiances. Et plutôt que de le trainer vers ce que j’ai envie, les cartes sont mises entre ses mains pour le laisser maitre de la suite.

- L’Impudique, la Décadente, la Mystique, ou les Bains. Que choisissez-vous ? Cela sera notre prochaine destination.

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Satineduval
(Bains - Elisabeth, Cabotin, Cassandre Eymerick et qu'ça barbote !)

A trop réfléchir, voilà t'y pas que le cabotin baigneur qu'on pensait ferrer sans trop de difficulté à l'aide d'un bandeau de soie, jaillit soudainement de l'ondée, agile comme un saumon remontant une rivière, s'agrippant au rebord du bassin que le voilà déjà hors du bain chaud pour tenter de s'échapper.

Ah..mais.. à sol parsemé de gouttelettes, le jeune fugitif devient moins habile à se faufiler entre les personnes présentes pour leur échapper, et Cabotin au pied soudainement moins marin, glisse et se retient là où il peut ! Satine n'a que le temps de voir la main masculine tâtonner la fesse d'Elisabeth pour s'y retenir, qu'elle sent le museau du beau baigneur finir sa course entre le sillon de ses jolis monts cachés sous son fin bustier !

La jeune femme n'a même pas le temps d'ouvrir la bouche pour lâcher un hhhannn ! de surprise qu'elle se sent aussi perdre l'équilibre, alors que sa main tentait de remettre son haut en place, bretelle ayant choisi de se faire la malle de son épaule, coulissant sur le bras. L'autre main s'empara alors de l'avant-bras masculin pour y planter ses doigts dans la chair ferme et humide, et patatra... La bousculade se termine à force de gesticulation, tous les trois emportés par la maladresse de Cabotin, dans les eaux agréablement chaudes du bassin.Elle découvre Elisabeth qui patauge à sa droite, quand elle-même refait surface, les cheveux collés au visage, deux naïades tentant comme elle pouvaient de reprendre pied et la situation en main.

En chutant, la Noiraude s'était bien cognée le coude contre le rebord du bassin, et d'un geste automatique, tâte l'endroit douloureux pour s'assurer que rien ne soit cassé, grognant légèrement alors que son regard myosotis se pose sur l'homme de tout leur malheur. Ouais..parce que là, c'était pas une statuette qu'elle avait trouvé, mais un bougre de maladroit grandeur nature, tout nu et tout mouillé, y avait pas à dire, la situation devenait déroutante.


Hannn...non mais ! Enchantée hein..moi c'est Satine ! Jamais personne ne m'avait saluée de la sorte, en plongeant son museau entre mes seins.. Suis ravie, mais ravie..! Et vous m'avez pété le coude en prime...


Ronchon pour ronchon, la Noiraude voyait bien que la statuette lui échappait, à moitié bras cassé à présent, et sa compagne de recherche toute empêtrée dans sa robe bien lourde, gorgée d'eau. Pauvre Elisabeth, guère mieux lotie qu'elle, mais à première vue, personne n'avait bu la tasse.

Un autre homme en tenue d'Adam (Eymerick) semblait tenir un objet en main, mais euhhh...comment dire !
Satine ne chercha pas à vérifier ce que c'était, hein, l'eau trouble du bassin pouvant laisser l'imagination féminine penser à tout et à n'importe quoi. Elle tenait encore en main son bout de tissu, et sans trop réfléchir, en guise de compensation pour son coude bien malmené, la petite baigneuse forcée tendit ses mains pour saisir le poignet de Cabotin, fit un tour de passe-passe en cerclant celui-ci et nouant le lien assez serré, pour ensuite donner explication :


Là..vous voici mon Obligé, jusqu'à ce que mon coude ne soit plus douloureux.
Et un pain de glace avant qu'il ne ressemble à un gros œuf, là aussi ce serait pas mal du tout ! Vous savez où trouver ça, Cabotin ?
C'est bien votre p'tit nom, non ?


Sourire à peine taquin, mais surtout grimaçant, parce que tout de même, elle avait l'impression que son cœur s'était déplacé au milieu de son bras droit, tambourinant allègrement dès qu'elle le bougeait même légèrement, plier le coude devenait pénible, et après, comment boire encore ou même danser une autre farandole, si la Noiraude finissait éclopée pour terminer la nuit gitane.

Le lieu était surprenant et pas sans danger, certainement aussi ! Puis fallait aussi penser à sauver Wellie la Dauphine, m'enfin.. pourquoi était-elle étonnée d'avoir terminer leur quête dans la flotte, c'était presque leur destin...pfff....contre mauvaise fortune bon réchauffement, devait bien y avoir un brasero plus loin pour s'y sécher.
Cabotin
[Bain B2, dans un bassin très fréquenté - Satine- ]


À poser des parties de vous n’importe où, vous pouviez vous retrouver dans de sales draps, mais pas, lui, pas Cabotin. Lui, il finissait dans bien des endroits, mais jamais dans des étoffes souillées.

Ah dieux des eaux ! Tu fais perler tes filles sur le chemin des innocents pour détourner leurs pas et les mener sur la voie de la luxure ! D’une glissade sur tes enfants j’ai tâté de la fesse, du sein, fait choir, et plongé, entraîné, dans un de tes bassins. Je te laisse l’homme nu, les deux naïades à la chevelure d’or, et je prends la sirène.

La tirade digne des estrades des places de villages les jours de représentations, s’acheva dans le tintement de son grelot qu’il passa au cou du fruit de sa pêche à pied.

Satine, mi-femme, mi-thon, créature fabuleuse plus fragile qu’une majolique, si je suis votre obligé, veillez à mon confort pour vous assurer de la qualité du service !

Mains aux flancs de l’exigeante et tout aussi attirante femme tombée presque à ses pieds, l’amuseur de la soirée écrasa ses lèvres sur les siennes et sur un baiser volé, court mais intense, souleva sa prise et la sortit hors de l’eau pour l’asseoir sur le bord et se hisser à son tour, peu soucieux de sa nudité. N’étaient-ils pas tous faits comme le Très Haut l’avait voulu ?

Vous avez planté vos doigts dans ma chair, vous n’aurez donc pas de pain de glace, mais je sais où trouver un bon gros morceau de viande à poser sur votre coude.

De la glace ! Elle le prenait pour le roi de la neige ou quoi ? En parlant de neige…. Un rictus peint à ses lèvres il proposa non sans malice :

Saviez-vous que dans certaines contrées froides et hostiles, on se roule dans la neige après un bain dans des sources chaudes ? Il y a justement un jardin enneigé non loin ! Soyez aimable de ramasser mes affaires et je vous y conduis.
Cassandre_
[Bain B2, il est minuit? Avec Eymerick]


Certes la petite blonde avait déjà vu le loup. Est-ce que pour autant elle avait envie de tous les connaître ? Non. Mais visiblement durant cette soirée, on ne lui demanderait pas son avis. Parce qu'après les statues grecques. Après un Cabotin dans le plus simple appareil. Voilà que son Suzerain s'y met ! Alors ma foi, puisqu'ils y tiennent telleeemeeeeeent, la voilà qui s'égare un bref instant dans la contemplation du côté pile que Eymerick a décidé de montrer aux présents. Juste le temps de se dire qu'il était encore vachement bien foutu pour son âge.

Et puis ce serait tout. Là où elle aurait pu être sauvée par le gong, voilà que la Cassie est stoppée dans son interlude par un type bien moins galant que le Vicomte. Voilà que le Cabotin réalise un coup bien placé et puissant dans le dos de la menue, ce qui ne manqua pas de la faire basculer en avant et plouf, la voilà à l'eau.

A partir de ce moment, c'est la débandade complète, parce que lorsque la Mainoise refait surface voilà que tout le monde est dans le bain. Les mecs à poils et les femmes avec des étoffes trempées pour sangsue. On évitera de parler du maquillage qui coule et des heures de travail pour la coiffure foutues en l'air en deux secondes.

Pendant que les deux autres femmes étaient occupées... à leurs occupations, la petite blonde se tourna vers le Mainois. Et avec une moue amusée.


Depuis le temps que tu resvais de me mettre à la flotte, voilà qui est fait !

Et de laisser ses émeraudes descendre sur le reflet de l'eau, pour s'assurer que Eymerick était bien en possession d'une certaine statuette.
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Eymerick
[Bain B2, avec du monde qui fait plouf]

A ne rien y comprendre ! A peine plonge t'il au fond du bassin pour récupérer l'objet que des remous se font. Un corps, puis deux, puis trois et enfin quatre font plouf dans l'eau. Il put d'abord éviter le premier, Cassie, reconnaissable du fait qu'elle tomba tête la première. Mais c'était sans compter sur le second (Elisabeth), à laquelle il ne put constater que le fessier de la dame s'écrasant sur son dos. Et enfin, s'écartant de nouveau, il échappa belle aux deux derniers qui plongèrent de concert. Tout s'était joué en quelques instants, et pourtant ça lui parut interminable.

L'invasion du bassin semblant terminé, il sortit la tête hors de l'eau, méfiant, passant une main sur son visage et reprenant sa respiration, l'autre main tenant fermement la statuette. Pas envie de replonger avec des fous furieux à la surface.

Dans l'eau, il avait bien capté qu'il s'agissait de trois femmes et un homme, les premières reconnaissables à leurs robes, le dernier à ce qui pendait entre ses jambes.


Euh... Mesdames, Monsieur, le bonsoir.

Il les salua en souriant genre j'ai raté un épisode ou bien ?, puis écouta la tirade de son homologue avant de lui répondre.

Trop aimable à toi. Attention à ne pas être envoûté par son chant.

Revenant aux naïades, il se rapprocha de sa vassale pendant que l'autre homme essayait de draguer la brune en la traitant de thon... tactique originale à essayer, ou pas.. Il avait plongé pour lui obtenir la statuette, alors bien sûr il allait lui refiler.

Tu permets ?

Il lui sourit et n'attendit pas la réponse pour venir glisser le petit objet dans le décolleté de la blonde, calé entre ses deux seins.

Voilà, elle devrait être en sécurité.

Il serait étonnant que les chercheurs de statuette aille jusqu'à aller fouiller cet endroit, quoique.

Enfin il se retourna pour faire face aux deux blondes.


Quelle idée de plonger avec vos robes... vous allez peut être avoir besoin d'aide pour remonter ?
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.elle


~~[P3]~~Dans la Mystique~~Elle/Foulques

    Aussi léger fut-il, dissimulé par la pénombre, le sourire au « tu » avait été présent, de cette barrière qu’il avait déjà laissé choir une fois pour mieux la dresser de nouveau.
    Aurait-elle dû y prêter plus d’attention ?
    Surement pas non, mais il n’y avait jamais lieu de se refuser petite victoire quand celle-ci se présentait, Rose considéra l’espace d’un instant que ce tutoiement même s’il ne devait être qu’éphémère en était un lorsque ce prince de sang s’avouait dévoué à son désir.

    Talisman dérobé et ouvert, où quand le jeu se mêlait à la tentation et au danger d’un élixir dont la florale ignorait tout, qu’en serait-il de ce liquide qu’il s’apprêtait à faire couler sur ses papilles ? Engourdissement de l’esprit ? des sens ? ou au contraire ouverture exponentielle offrant au moindre touché la sensation d’un millier d’autre.
    Regard chlorophyllien ne quittant plus celui du Malemort, le palpitant de la galante entama une folle cavalcade, digne d’un cheval lancé au galop, lorsque la première goutte de poison s’infiltra entre ses lippes entrouvertes, saveur épicée de l’indicible, du talisman d’une vie se déversant en une fraction de temps infime.
    Offrande princière d’un baiser scellée, lippes enchevêtrées d’une nuque possédée, alcôve d’une dégustation aux plaisirs safranées, partage enivrant d’un ballet lingual envoutant, saveur du risque, délice du vice.

    Lente glissade dans le froissement d’étoffe de ses jupons colorés, les pieds nus retrouvèrent doucement contact avec le sol, libération des attentions tactiles de Foulques lui ouvrant, à regret, l’opportunité d’allumer les rares bougies de l’endroit à l’aide de la chandelle empruntée aux jardins.
    La mystique n’était que pas la pièce la plus mandée par ses « visiteurs », et sur l’instant, l’épineuse n’aurait sans doute pas mieux choisi que cette pièce quand le jeu avoué entre eux était de percer mystères et secrets de l’autre.
    Tout y invitait, ce sentiment d’ailleurs avec ses senteurs lointaines, le feutré de la pièce à peine éclairée, les étoffes légères et puis… la boule de cristal trônant auprès du baldaquin subtilement dissimulé par ses fins voiles sombres, révélerait-elle un destin ce soir ?

    Un fin sourire vint animer les traits délicats de la florale quand le son de la chambre close se fit entendre, le loup et la biche, supposée aux abois, se retrouvaient dans l’alcôve scellée ouvrant à l’éveil des sens, la partie continuait avec le mystère de ce que ce poison offert allait ouvrir.
    Flammèche vacillante de la dernière bougie allumée, l’enjeu de cette nuit retrouvé, rétines émeraudes, captivante du miroir offert aux siennes furent sondées sans un mot, le pouvoir de certains silences qui en disait bien plus que de vains mots inutiles, tout comme les mains du Malemort se posant de nouveau sur son corps, redevenir propriétaire de ce qu’il avait délaissé, de ce qu’elle lui avait concédé gracieusement en bonne joueuse.
    « Elle » n’avait qu’une parole, il avait su captiver son attention, elle serait donc maitresse de ses passions, il avait abattu une à une ses cartes avec soin et application, joué d’une subtile manipulation, jouer de son gout pour la provocation, elle serait donc son poison, sa possession au creux du temple de la tentation.

    Lente et délicate, la dextre s’éleva pour récupérer la fleur ancrée à ses cheveux, digitales retrouvant l’artefact qui faisait d’elle la courtisane à la rose, se jouant du velouté des pétales sur l’arrondi de son corsage un court instant, subtile tentation, provocation offerte alors que la proximité des corps se retrouvaient.
      Rappelez-moi…

    Velours végétal changeant de peau, la caresse florale se diffuse du bout de ses pétales sur la mâchoire du loup, la galante étend la subtilité de sa fragrance dans la pièce, enveloppant de sa délicate sensualité l’homme objet de ses pensées en cet endroit à cet instant.
    Statuette oubliée ? N’avait-elle jamais eu réel attrait pour « Elle ».
      Y avait-il un enjeu hormis celui de nous percer mutuellement à jour Foulques ?

    Regard sondant un autre quand la caresse de l’épineuse s’étire sur la gorge offerte, que senestre se pose en lisière du bas ventre princier, le longeant du bout des ongles pour venir trouver médiane abdominale et en entamer une lente ascension entre les deux corps brûlant autant l’un que l’autre de faire tomber masque et carapace pour se découvrir



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Merci JDMonty
Lemerco
[A l'entrée]

C'est-y pas qu'il y aurait eu un bug dans la matrice? Un trou de ver ou bien un disjoncteur qui a pété entre deux neurones, avec un temps assez long pour que le dépanneur remette le courant? Serait-il devenu narcoleptique avec le temps qui passe et les années qui blessent? Toujours est-il qu'il est dans l'entrée, que manifestement il y a un jeu, d'ailleurs il se retrouve affublé d'un ruban rouge, sauf qu'en fait, bah, il ne sait pas ce qu'il doit faire. Dans quelle galère s'est-il embarqué?

Il s'aventure dans le salon, et comme en terre inconnue, en examine toutes les coutures. Il explore, observe toutes les décorations, avec un air ahuri, comme débarqué de la Lune. Et il voit deux personnes, à savoir Sabaude et Anastasie et c'est tout. Mais où est donc passé tout le monde?

Avec la démarche balourde, il tente de s'incruster dans la discussion...


Avé! Euh... vous êtes les propriétaires des lieux?
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Sabaude
[Entrée - Anastasie, Lemerco]

Ses bottes ?

Les yeux se baissent sur les pieds nus de la galante.


Ah oui ! Mais quelle idée d’aller non chaussée, c’est un coup à se blesser ou à se salir. Vous n’êtes pas à l’abri d’un verre cassé ou d’un crachat. Moi-même il m’arrive de le faire, mais seulement en taverne, en Anjou et pour sceller un engagement. Les autres n’ont peut-être pas ma restriction géographique. Quant à…

Son prénom. Sabaude. Il aimait l’entendre pour n’avoir que rarement se plaisir : patronyme,Messey, titres ou sobriquet prenant souvent le dessus dans les bouches des autres. Regard en miroir de celui d’Anastasie il souffla plus qu’il ne dit à haute et intelligible voix :

Sabaude, vous pouvez m’appeler ainsi. Ne bougez plus je crois que nous sommes suivis.

Cette voix, ces traits vus sitôt retourné…

Avé…

Jouer les perroquets ou tapoter le torse de l’homme pour s’assurer qu’il ne s’agit pas d’un fantôme, il avait choisi. Ne lui avait-on point dit qu’il était mort ? Ah ces femmes ! Il aurait dû se méfier et vérifier l’information, créatures du diable promptes à vous enterrer !

Avé, avé… N’est-ce pas Anastasie ? Les propriétaires, nous ?

Et si le breton n’avait plus toute sa tête ? Se méfier. Ou confond-il  avec l’intrépide planteur de menhirs? Après tout, on n’y voyait pas grand-chose. Dans le doute, faire comme si on ne connaissait pas.

Si vous voulez du bien au propriétaire, cherchez un homme grand, chevelure de jais, bien bâti et à l’air peu commode. Si vous voulez vous plaindre, cherchez un petit chauve bedonnant. Mais pourquoi ne pas rester avec nous, vous semblez perdu dans ses entrailles sombres.
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Aphrodite.


Les heures nuiteuses, assoupies dans la demi-obscurité des étoffes tendues et des bougies aux flammes soufflées, complices des fausses pudeurs et des unions secrètes, s’animèrent peu à peu d’autres bruissements , conversations et animations.

La statuette avait été trouvée et le signal donné de rendre au ventre chaud de l’Aphrodite sa lumière. On rabattit au mur les tissus occultants, on porta le feu jusqu’aux mèches noircies des bougies.
Les danseurs et musiciens pénétrèrent les intimités des différentes salles pour annoncer, l’oeil brillant des découvertes qu’ils y faisaient, que la recherche était terminée et qu’un grand repas allait être servi dans le grand salon. Il appartenait aux invités de s’y rendre et de s’abandonner aux coussins répandus sur le sol. Aux mouillés gagnants et perdants, on apporta aux bains des draps épais, doux et sec. Des petites mains étirèrent des tentures pour préserver les corps encore non dévoilés des regards. Puis il fut proposé d’étendre les habits trempés près de braséros.

Une rumeur franchit quelques lèvres des employés, on servirait du niglo, entre autres plats.

On demanda à la ronde si quelqu’un, employé ou invité, voulait accompagner le moment d’une histoire, comme celles que l’on partage la nuit autour des feux de camp ou devant les cheminées les soirs d’hiver.

Il était temps pour l’Aphrodite de confier ses ouailles au ronflement d’un repos que chacun apprécierait à sa convenance.
Elisabeth_stilton
Évidemment ... comment pouvait il en être autrement. Elle se retrouve quasi nue ... oui une robe de soirée telle que la sienne mouillée revient à ne rien porter sur le dos. Comment allait elle sortir de ce guêpier ? Ce n'est pas tellement le fait de paraitre comme ça qui la dérangeait mais bien le fait d'être mouillée, elle n'aime pas être mouillée, enfin habillée et mouillé. En d'autres circonstances elle aurait appréciée les jeux d'eau mais il faut avouer que la situation ne s'y prêtait guère. Elle répondit simplement au galant homme dont elle ne connaissait pas le nom.

On ne m'a pas demandé mon avis figurez vous.
J'ai été traitreusement jetée à l'eau.
Oui une aide sera des plus précieuse ça pèse une tonne le tissus mouillé.

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