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[RP] Nuit Gitane

Elisabeth_stilton
[Grand Salon - Elisabeth & Satine]

Quand elle vit Satine partir en complétement en vrille, la blonde se cala dans un coin et attendit que sa coéquipière finisse son tour de manège. En mettant le bougeoir dans un coin où personne ne pourrait se blesser, Elisabeth fit couler un peu de cire sur sa main et couina légèrement de douleur. Elle chassait la cire désagréable sur sa peau parce qu'elle n'aimait pas cette sensation quand elle se fit haranguer par Satine afin qu'elle la rejoigne dans leur espèce de ronde, danse, ... La blonde fit non de la tête, attendant patiemment que la brune finisse avec ses amusements. Elle commençait à avoir chaud avec sa toge de luxe et fini par la tomber et sa comparse par arriver.

On va aller vous rafraichir les idées dans les bains.

Direction les bains donc advienne que pourra. Peut être Grégoire s'y trouvera t - il ? L'attendant depuis tout à l'heure ... et bah si c'est le cas ça lui fera les pieds de s'être barré comme ça et toc !

[Bains B1 - Elisabeth & Satine]

Bon les bains se divisent en deux parties mais elles ne peuvent arriver que dans la première par la porte alors bah elles y vont. Élémentaire mon cher Watson. Vont-elles y trouver quelqu'un telle est la question du jour ?


Vous allez mieux ? Sinon je peux vous jeter à l'eau hein.
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Seayrath
"- Voyez, c'est vous qui suivez à présent ! "

Et il suivait, cette fois. Fanette avait pris les rennes , en première ligne de l'escouade qui perdait peu à peu l'espoir de trouver cette statuette. La poignée finalement utilisée, quelques pas les amenant au centre de l'Initiée, nouveau théâtre de recherches intempestives. La chandelle déposée entre les deux fauteuils puis, un moment d'égarement de la fauvette qui semblait perturbée par quelque chose.

Fanette, on se réveille, là ! Je veux mon harem alors dép... Oh.


C'est à ce moment qu'il vint à apercevoir le lit à baldaquin. Les femmes raffolaient de ce genre de lit. Sûrement un terrain de jeu aux multiples possibilités qui offrait à ces dames des idées bien libidineuses. Alors un regard à gauche, un regard à droite : L'équipe était au complet, mais... Chassez le naturel..

Fanouille ! Cherchons dans ce lit ! Sous les draps, les oreillers, mettez vos mains partout, griffez les tissus, miaulez si l'envie vous prend, mais trouvons cette statuette !

Alors d'un pas décidé, autoritaire et presque brutal, il se dirigeait vers le lit dans lequel il se vautrait avec une grâce totalement inexistante, emmenant Fanette dans sa chute, fermement accrochée à lui par le ruban qui les liait.

Voyez, j'vous disais que j'finirai par vous mettre sous les draps, hinhin !

Et il riait grassement. Il contrastait fermement avec ses compères, assez discrets, à l'image de Sabaude qui, à la lueur de quelques traits d'esprit, sifflait quelques paroles habiles tout en élégance. Mais lui, non. Il fallait qu'il saute dans ce lit à baldaquin, ayant préalablement accroché Fanette à son poignet, lui proposant de griffer les tissus et de miauler autant qu'elle le voudrait. Bon bon, la forme n'était pas grâcieuse mais dans le fond, il était toujours en pleine recherche ! Alors il glissait ses mains sous les oreillers, sous les draps, dans les tissus tombant du sommet du lit et ce, uniquement de sa main droite, afin de laisser à Fanette une fenêtre de mobilité bien utile aux recherches.

Si on ne trouve rien ici... On trouvera une autre utilité à ce lit, croyez-moi !


Un regard lancé vers Sabaude, qui devait bien se demander quel imbécile avait ramené Fanette à cette soirée. Qu'importe ! On se refait pas et les recherches continuaient dans cet immense lit.
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Foulques_de_malemort
    [Dans la mystique – P3] [Bougeoir Rouge] (Elle/Foulques)


Nuls délices ne pouvait d’avantage plaire à la papille du loup quand la belle se glissait dans la danse lancinante du jeu. Envoutement d’un jeu de lumière et d’ombre se lovant dans les ténèbres de cette alcôve. Paupière lourde des vapeurs d’envoûtements, emmenant l’esprit des deux joueurs dans un voyage dans lequel Elle attirait à lui toute l’attention du Prince. Que caprice devient délice en effleurement, de caresse et de lèvres se jouant des mots et des murmures dans un mirage divin.

Y avait-il encore dans l’esprit des deux êtres la moindre trace de la statuette, de la quête d’un Graal se perdant dans les méandres de l’oubli, sombrant dans les cachots des pensées éphémères. Se laisser porter devenait sans aucun doute le seul battement d’une épopée ludique. Alors les lèvres s’étirent, les prunelles irradient d’un délice malsain, d’une brûlure infernale se tapissant dans les entrailles de l’homme.

C’est possible. Mais s’ils connaissaient, mais pensée, mes objectifs, et mes projets… Je pense qu’il aurait pour moi une haine encore plus farouche. Ce qui arrive est pire qu’une tempête, mais bien trop obséder par leurs terres, leurs titres, et le meilleur moyen d’en avoir toujours plus. Mais…

Brulure de la chair, pulpe qui se frôle, corps qui se mêle en une danse lascive. Les pièces visitées avaient chacune d’entre-t-elle embrasser les sens, endiablée les désirs, provocants l’explosion des sens. Mais icelieu, plus rien ne semblait vivre que leurs regards, leurs mots, leurs séductions. De promesses écrites sur le vélin, l’instant se muait en ses fantasmes décrits à l’encre. Et que dire des lèvres s‘étirent carnassières à l’acceptation de la Rose, d’une manche perdue, d’un aveu inavouable.

… Je suis ici dans un moment de calme, de plaisir et d’oubli. Et je ne peux qu’avouer que vous avez l’art de faire ployer les obligations et les devoirs en un fragment de simple plaisir. Et pourtant nous n’en somme qu’à l’apéritif d’une soirée qui honore toutes les promesses.

Mais de ce gage il n’est point seul sujet de cet instant, lorsque la chaîne autour de son cou se délie, alors que la fiole abandonne le torse et la caresse fraîche sur sa peau, le perçant du regard se pose sur la charmeuse. Nul mouvement ne fut émis par le Prince, nulle action ne sembla suivre l’acte de folie de la courtisane comme si le loup acceptait le vol, acceptait de céder son pendentif à l’épineuse. Seul mouvement trahissant la vision, un fin sourire s’étirant toujours un peu plus sur les carmins du Malemort. Puis après un silence, c’est au corps musclé de s’approcher de sa proie, mains venant s’emparer des hanches dans une prise virile, doigts s’emparant de la chair douceâtre de la belle.

Je pourrais vous le dire, ou même vous le murmurer ma princesse. Mais vous m’offrez une porte dans laquelle je ne peux que m’engouffrer. Vous laissez goûter à ce breuvage, regarder vos iris brûler d’envie de savoir, de connaître la résultante de ce liquide.

Les mains se referment alors qu’il amène le corps au sien, certitude et virilité. L’ombre de doute s’abstrait dans les ténèbres. Il la soulève. Les regards se croisent. Il l’amène contre son torse à quelques centimètres du sol. Sourire séducteur. Il l’emmène a quelque pas d’une commode sur laquelle il la laisse retomber. Possession. La main vient lui attraper la joue, mêlant une douceur et une force opposée. Désir. Les lèvres s’approchent de sa proie dans un désir obscène. Vice.

Goutant ce breuvage ensemble et voyons ce qu’il nous réserve pour les heures à venir.

La folie … grandit !
Le désir … l’envahit.
La statuette … s’oublie.

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Sabaude
L’initiée, avec Seayrath et Fanette

Serait-il devenu si sage, à le promettre au duc d’Aunou, qu’il ne puisse éprouver qu’une douce et tiède gène à la vue du duo à qui le lit à baldaquin semblait inspirer des jeux de chats ?
Sabaude sentit le démon impulsivité l’inviter à lui aussi bondir sur la couche, mais il l’ignora, le chassa, et ravi de voir les deux amis s’amuser et oublier le monde extérieur, il recula vers la sortie de la petite pièce.


Fanette, Seayrath, évitez de nous faire naître l’enfant ici, sachez toutefois vous amuser. J’ai cru entendre un chant , je vais voir de quoi il s’agit.

Grand Salon avec Anastasie

Sur un large sourire d’enfant que les jeux d’autrui émoustille, il les laissa seuls, en toute intimité, et se retrouva face à une ligne ondulante de danseurs, parmi lesquels il reconnut la galante qui avait plus tôt attiré le regard de Justin. Son regard balaya l’endroit et ne le vit pas. Trop de mouvements, trop d’ombres. Une idée lui vint. Il rompit le ruban humain pour emprunter la jeune femme rousse à la danse.

Permettez que je vous vole à la ronde ? J’aimerais prendre un peu l’air, mais pas seul.

Sur un mouvement gracieux de son bras il lui proposa sa main pour la mener vers l’entrée de l’Aphrodite.

N’ayez crainte, suivez le Renard, il est domestiqué.


Dans l’entrée – Anastasie si elle a suivi, Volkmar, Edouard de noireterr

Eh- bien messieurs, serait-ce le peu de lumière qui vous confine ici, dans ce boyau, quand c’est dans le ventre de l’Aphrodite que la soirée palpite doucement, comme un feu qui couve et réchauffe chacun à sa façon. À moins que vous ne soyez en affaires, auquel cas je suis déjà parti.
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_anastasie_

[Grand Salon, seule puis avec Sabaude]


Echancrures maligne à la verve accomplie comme l'ombre de nos ailes attirées par le soir, l'ombre, la demoiselle, et les pas du renard…
Acquise aux affres de la ronde, ma chevelure de feu virevoltant au rythme de la danse me fouettait parfois la peau de lait, tantôt du visage, tantôt de la gorge quand pas des épaules, quand leur élan fût stoppé par la perte de la main me précédant. Celle me suivant se détachant à son tour de la mienne quand ma surprise stoppa mon pas, à moins que ce ne soit l'homme auteur de cette envolée interrompue et qui offrait avec les formes bien comme il faut de m'extraire de la chaîne humaine.

Mes billes brunes reconnurent alors l'homme auprès du duc quand je l'avais aperçu plus tôt, c'était pas l'histoire de faire mauvaise impression, j'en aurais presque oublié que j'étais pas ici juste pour m'amuser, mais aussi pour satisfaire au bon vouloir de ces bonnes gens. Je sais pas bien si c'était de bon ton, mais une sorte de mini révérence grossière fut faite au sieur avant de lui poser ma menotte au creux de celle qu'il me tendait, qu'il ai pas l'air trop couillon à rester ainsi pour rien, tant qu'à faire.

Voler donc que je comble votre solitude, Maitre Renard.

Un renard domestiqué, c'était bien là une chose que je n'avais jamais vu, et si lui en avait le sobriquet, j'en avais la couleur, à nous deux on pouvait en faire un complet, dressé ou sauvage, ça... j'avais pas la réponse mais de toute évidence, cet homme là avait des manières alors que moi, fallait plutôt que je fasse attention aux miennes pour pas faire d'impairs. Bien sagement, je me contentais donc de suivre le mouvement et de me mettre dans le sillage du sire goupil se dirigeant vers l'air qu'il souhaitait respirer.



[Entrée avec Sabaude, Volkmar et Edouard de Noireterr]


Main tenue, le froufrou du chiffon de ma jupe se calquait sur le pas de mon guide grimé, sans trop comprendre ce que c'était, peut-être bien... des ailes mais si je le regardais avec trop d'insistance ça allait faire désordre. Mais entre ce que je devais faire et ce que je faisais, résultat des courses à tenter de voir ce maquillage, j'avais pas aperçu c'te saloptiot de coussin qui trainait au sol. Agrippant la main salvatrice dans la mienne avec plus de force, je m'étais maintenue debout de justesse avant d'arriver devant deux autres gentilshommes.

Je sais pas bien pourquoi mais devant eux, j'avais resserré le rang auprès du renard masqué, ma seconde main venant envelopper celle déjà tenue, avant de saluer d'un sourire avenant les deux bruns face à nous. Pour me rassurer peut-être, ou parce que, sans le vouloir, il était devenu le sauveteur involontaire d'une honte monumentale, ou pour faire passer crème que j'avais manqué de me gameler deux secondes avant, et juste là tout de suite maintenant, j'avoue, j'espérerais qu'à part lui, personne avait rien vu.

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Mary_lisa.
La pipe glissée entre ses lèvres, je l’observe en absorber les premiers effets. Les azurs inquisiteurs inspectent chacun de ses mouvements comme pour m’assurer qu’il n’échappera pas à la délicate fumée. Je me fais voyeuse, me délectant à chacune de ses inspirations. Me réjouissant de le voir sombrer avec moi. Sadisme, perversion, ou que sais-je d’autres encore, je n’en ai cure. Je savoure. Egoïste, je l’ai toujours été et ma relation avec Martin ne fait que le confirmer. Quand les gens normaux se tirent vers le haut, nous nous aidons à nous reconstruire tout en sombrant plus loin. En découvrant de nouvelles limites. Pourtant, pour lui, pour moi, j’aurais dû mettre un terme à tout cela bien avant. Mais sans doute par pur égoïsme je continu de foncer tête baisée. Parce que j’aime ça, que cette relation complétement déconnectée me plait et me fait du bien, mais aussi parce que je veux voir jusqu’où je suis prête à aller. Et visiblement, je suis déjà allé bien plus loin que ce que je m’étais toujours autorisé. Me retrouver seule dans une pièce avec lui, complètement défoncé par les effluves du pavot, littéralement à sa merci, en est la preuve. J’ai confiance en lui et en soit c’est sans doute une première. Sans doute aucuns, je finirais par le regretter, je le sais par avance. Mais après tout qu’importe, il est le feu avec lequel j’aime me brûler.

Les sourcils se fronces en le voyant résister. Du grand Martin. Il tente de garder son légendaire contrôle, de faire perdurer le masque, je n’en suis pas dupe. Mais la soirée est encore longue et ce soir je compte bien nous faire perdre tout contrôle. Le Comte et la Comtesse ne sont plus, sagement à son bras ma main ne restera pas et les ultimes barrières devront s’effondrer. Nous en avons besoin, l’un autant que l’autre. Lâcher prise, se laisser aller, et simplement enfin respirer.

Planant déjà, j’en avais oublié la présence du reste de l’équipe. La porte qui claque me rappelle à peine à la réalité. Mais les lèvres de Martin, elles, m’amènent bien plus loin encore. En temps normal, j’aurais sans doute amorcé un geste de recul, ma respiration se serait couper nette et mes membres entiers se seraient raidit. Il n’en est rien. Le drogue aidant à me détendre, ou sans doute le souvenir fiévreux de cette première nuit partagée quelques jours seulement avant notre venue ici, font que je l’accepte entièrement. Le voir enfin si entreprenant, ne tenant aucun compte de mes rejets et si désireux, loin de m’angoisser, m’éveillent entièrement. Je réponds à son appel sans une once d’hésitation, venant déjà à sa rencontre pour épouser complètement ce corps désiré. Son souffle chaud mélangé aux senteurs de l’herbe rende ses lèvres si aphrodisiaques que je ne saurais m’en séparer. J’ai toujours crains le poids des hommes sur mon frêle corps, cela a toujours été synonyme de douleur, d’horreur, mais là une fois encore je fais fi de toute mes certitudes pour l’attirer à moi. Les doigts fins agrippent ses hanches viriles pour le faire glisser avec moi un peu plus sur le sofa. Les deux corps à l’unissons, animé par le même désir passionnant s’effondrant entre les délicats tissus.

Dextre perds tout de sa finesse en se glissant dans le dos, froissant le tissu de la chemise comtale pour en venir gouter la douceur de l’épiderme. Il me fait tout oublier, perdre mes barrières quelques instants seulement, et j’adore ça. C’est enivrant. Bien plus, lorsque je songe à combien cet instant n’a rien de convenable. La Comtesse Nordique vautrée sur les sofa d’un bordel, la robe retroussée pour accueillir entre ses cuisses le corps brulant du Comte du Sud. Non... Ce n’est en rien respectable, mais tellement excitant que pas une once de seconde je ne voudrais qu’il s’arrête de m’embrasser avec la même envie. Pourtant je le sais, Martin à toujours été le plus raisonnable de nous deux.

Tu ne voulais pas te laisser aller Martin ? Mais là, avec moi, oublieras-tu tout le reste ? Viens, perds-toi un peu plus avec moi.

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Cassandre_
[Avec Eymerick, vers l'enfumée (P5) - Bougeoir rouge]

Les deux tourtereaux étaient partis, la blondinette était encore vivante et le manque de luminosité faisait qu'elle ne voyait pas si Eymerick était aussi rouge que le bougeoir qu'ils devaient suivre Tout allait bien dans le meilleur des mondes. Il était donc temps de se décider à prendre une autre direction, Cassie ayant l'impression qu'à ce rythme là, ils finiraient par voir ce qui était totalement exclus s'ils s'obstinaient dans leur voie.

Elle allait partager sa réflexion avec son suzerain lorsqu'il la ramena vers lui. Ce simple geste est fait pour attirer l'attention. Pourtant, Cassie sait parfaitement que c'est aussi un geste d'autorité, chose qu'il n'avait jamais eu avec elle depuis qu'ils se connaissaient. Ce n'était donc pas le moment de lui inventer une nouvelle idée farfelue. Alors balayant faussement la pièce du regard :


De toute façon, il est fort à parier qu'ils font fausse route et sont motivés par autre chose.

Perspicace la blonde !


Tu es inspiré pour nostre nouvelle destination ?

Une moue malicieuse s'afficha alors qu'lle venait de chiper un plateau non loin d'eux, pour une pause collation improvisée.

Une petite douceur aux amandes et au miel pour t'aider dans la réflexion ?

Non parce que avec toutes ces émotions, la petite blonde crève quand même la dalle dans son état. Alors forcément, elle n'a encore rien écouté des paroles de Cabotin.
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Martin.cv
      [L’enfumée (P5) - Avec Mary Lisa]



Le corps de Mary Lisa ne tarde pas à dévoiler ce qu'elle tait au plus profond d'elle. Ses mains entreprenantes m'offrent les réponses et m’ôtent les quelques doutes qui auraient pu subsister. La pipe retrouve sa place de départ. Le sofa devient notre asile, notre fort protecteur où rien ne peut nous atteindre. Nous nous retrouvons dans notre bulle, dans notre monde. Celui où l'un comme l'autre on cherche à entraîner l'autre vers ses limites. Celui où l'un comme l'autre on attend de voir lequel va fuir en premier. Celui où la drogue prend possession des sens et désinhibe totalement ses consommateurs. Adieu le Comte. Adieu la Comtesse. Ici nous laissons place à deux amants qui se découvrent et qui s'apprivoisent chaque jour un peu plus. Ici, nous oublions totalement qui nous sommes. Nous oublions totalement où nous sommes. L'idée d'être surpris ne vient pas m'effleurer. Un autre point se révèle cependant à moi. Le fantôme de Tigist n'est pas là. Elle ne plane pas au dessus de moi. Elle ne vient pas me hanter. Est-ce grâce à la Nordique ? Est-ce la drogue ? Je ne sais plus. Je ne veux pas savoir.

Je veux juste me perdre contre ses lèvres. Je veux mêler mon souffle au sien. Je veux sentir la fièvre me gagner autant qu'elle la gagne. Je veux la sentir vibrer et pour cela, je lui offre ce qu'elle attend de moi. Je plonge avec elle dans les plaisirs charnelles. Je plonge avec elle dans le péché de la luxure. L'un comme l'autre nous savons où nous allons finir. L'un comme l'autre, nous savons que plus rien ne peut sauver nos âmes alors autant profiter de la vie. Autant vivre à en crever. La fougue nous habite, nous rendant sourd à ce qui nous entoure. Nous rendant aveugle au monde extérieur. Je ne vois qu'elle à cet instant. Je ne sens que son parfum et celui de la drogue qui habille si habilement son haleine.

L'instant pourrait être éternel et nous pourrions rester ici des heures sans que rien ne puisse me détourner d'elle. Des femmes j'en ai connu, j'en ai possédé. J'ai joué avec certaines. J'ai gâché la vie à d'autres. Beaucoup n'ont eu aucune importance à mes yeux. La force de Lucette, c'est que tout cela, elle sait. Elle sait que demain elle peut finir comme les autres. Elle sait que demain je peux me détourner d'elle alors qu'elle est actuellement le centre de mon attention. Ma force, c'est que je sais aussi qu'elle peut se détourner de moi en un claquement de doigt et c'est ce qui rend la chose si fascinante. C'est ce qui rend notre "couple" si atypique. Mes oreilles ont déjà sifflé bon nombre de fois. Je sais ce que disent les gens. Je sais qu'on l'a mise en garde contre moi mais elle est là. Elle partage cet instant d'interdit en s'offrant sans retenue et en échange, je m'offre à elle, moi et mes faiblesses.

Mon regard se perd dans le sien. mon souffle non loin du sien. Nous offrant un instant de communion et de tendresse que nous nous accordons que peu. Une nouvelle fois, nous nous ressemblons. Nous sommes très peu démonstratif et nous ne recherchons pas à poser une étiquette sur ce que nous sommes. Nous ne cherchons pas à ce que les autres en posent une sur nous. Nous sommes là et c'est bien suffisant. Mon sourire se fait en coin après avoir déposé un dernier baiser sur son front. J'attrape la pipe qui s'est éteinte pour lui tendre dans une demande.


    Rallumes la.


La tentation d'embrouiller mon esprit un peu plus se fait plus forte que ma raison. Je pourrais commenter l'instant d'avant. Je pourrais faire comme tant d'amants et la complimenter elle, mais ce sont des futilités auxquels je me refuse. Nous n'en avons pas besoin et je suis persuadé qu'elle le comprend elle aussi. Pourquoi devrions nous être comme les autres ? Pourquoi devrions nous agir comme monsieur et madame tout le monde ? Elle est Dinant et je suis Couserans. Deux âmes égarées qui deviennent plus fortes l'une avec l'autre. Deux personnes qui forment un Un bien étrange aux yeux du monde mais on s'en contrefous. Une fois encore c'est ce qui fait notre force. C'est ce qui fait que nous sommes là l'un avec l'autre. Sans cela quel serait l'enjeu ?

La question est pourtant toujours la même. Quand vas tu fuir Geneviève ? Quand comprendras-tu que je ne suis pas un homme fait pour une femme ?

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Fanette
[L’initiée, Seayrath et Fanette après le départ de Sabaude.]

Si, passablement gênée, elle était restée plantée un instant, laissant aux hommes l'initiative des recherches, l'Angevin lui, n'avait pas hésité un seul instant pour se jeter sur le lit. Evidemment, le ruban de soie à son poignet l'avait rappelé à l'ordre, elle n'avait d'autres choix que de gagner la couche à son tour. Heureusement le matelas accueillit son corps avec bien plus de douceur qu'en avait eu Seayrath pour l'y entraîner. Elle ne vit pas le sourire s'imprimer aux traits du sieur Renard quand il s'effaça, mais la phrase qu'il leur adressa raviva la gêne de la jeune femme. Elle sentit ses joues s'embraser plus encore en entendant les propos rieurs de son comparse de jeux, troublée de cette proximité, précisément dans ce lit. Et tandis qu'il cherchait, ne s'épargnant aucun effort, la brinquebalant dans les douillets oreillers, elle effleurait des yeux ce que la faible lueur de la chandelle voulait bien révéler. Mais hélas, son regard ne trébucha sur aucune statuette. Elle le regardait faire, l'aidant timidement d'une main un peu hésitante.

L'application dont elle avait fait preuve dans les pièces précédentes continuait à tirer à son ventre et ses hanches. Elle s'arrêta un moment, ramenant sa paume sur le galbe léger que dessinait le petit sous l'étoffe de sa robe. Le frôlement d'aile d'un papillon. C'est de cette manière qu'elle avait décrite cette première fois où elle avait senti son fils bouger en son sein. Et voilà que ça recommençait. Le Corleone junior venait de choisir juste ce moment où sa mère était allongée dans le lit d'un bordel parisien pour se manifester à son premier rendez-vous. Et la sensation était exactement la même, aussi légère que quand les ailes d'un papillon viennent vous frôler un jour d'été. Et toute la peine qu'elle avait à accepter cette grossesse s'évanouit. La frayeur qu'elle avait de mettre au monde un enfant renié par son père, l'inquiétude de ne savoir l'aimer, ou le nourrir venait de s'envoler au moins durant ce fugace instant. Elle était là, allongée sur un édredon de plume, concentrée sur ce qui se passait sous ses doigts. Elle se tourna vers Seayrath, affichant un sourire un peu différent, surpris, peut-être, émerveillé, sûrement.

- Un instant Seay !

Une fois de plus, elle saisit son poignet et dirigea sa grande paluche sur son ventre, avec l'air le plus sérieux du monde.

- Il a bougé Seay, c'est la première fois, vous le sentez ?

Comment pourrait-il ? Sans doute faudrait-il plusieurs jours avant que le discret battement d'ailes qui s'agitait doucement au creux de son ventre se sente à l'extérieur.

- J'crois pas que la statue soit ici, vous savez. Et, ramper, me baisser et me relever, ça commence à devenir un peu inconfortable pour mon ventre. Alors, il y a bien une utilité qu'on pourrait trouver à ce lit, mais j'sais pas si c'est bien celle à laquelle vous pensiez.

Elle lui étira un sourire teinté de malice.

- On se repose juste un instant vous voulez, pas longtemps, et ensuite, vous m'emmenez au salon et on va écouter les chants. D'accord ?

Plus qu'écouter les chants, elle espérait bien pouvoir danser. C'était même la raison première qui lui avait fait accepter l'invitation. Elle ne concevait pas une fête sans danses. Elle agita en riant le grelot noué à son poignet. Elle l'imaginait déjà tintinnabulant au rythme des tambourins et des flûtes qui mèneraient leurs pas. Puis glissant un regard un peu rêveur dans les noisettes ourlées d'émeraude de l'Angevin, elle lui sourit.

- Vous êtes d'accord Seayrath ?


Serait-ce le lit, que le mobilier réduit à son minimum expose au regard, qui vous trouble ? À moins que ce ne soit de vous retrouver seule avec deux hommes dans ce qui tient lieu de chambre à coucher – probablement à deux si ce n’est plus- . En attendant de mettre des mots sur ce qui anime votre sein, votre regard ne trébuche sur aucune statuette.

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Jd Lililith ... j'adore ...
Eymerick
Il hocha doucement la tête, même si dans le peu de lumière, pas certain que la blonde en est consciente. Pas de voyeurisme donc, et c'était tant mieux. Le contraire l'aurait tout de même étonné.

Je pense même qu'ils étaient motivés à cette idée avant la soirée...

Puis de lui répondre à nouveau.

Non je ne sais pas, je connais pas les lieux, mais si tu as une idée ? Je suis tout ouïe.

Et là voilà qui chipe sur les plateaux, s'offrant quelques gourmandises. Il est vrai que des heures s'étaient déroulées depuis leur dernier repas et il commençait un peu à faire faim. Alors il acquiesça avec plaisir.

Volontiers, je te remercie.

Puis il s'approcha de son oreille pour lui souffler : même si ce soir, tu n'as rien à leur envier, à ces douceurs.

Il sourit doucement. Il ne lui faisait pas souvent de compliments, mais la sentant légèrement tendue depuis quelques instants, il voulait la détendre un peu. Espérons qu'elle appréciera juste le compliment.

Tandis qu'il prenait une douceur en bouche, une partie des danseurs se détacha pour les encercler. Ca sentait le piège dansant à plein nez mais ils se tenaient à distance raisonnable jusqu'à l'un deux se rapproche lui indiquant que l'objet n'était pas dans les environs. Il sourit doucement, le remerciant d'un signe de tête pendant qu'un autre se rapprochait à son tour. Un autre indice. Pourquoi donc ils l'avait choisi lui ?

Il écouta alors attentivement les paroles de la chanson, à l'invitation du second.

Citation:
« Bonne Année Iris Noisetier
Aime Ici Nos Baisers
Imagine Nous Bons Amants
Nous Batifolerons Ainsi, Irresistiblement. »


Puis il se répétait en boucle les paroles dans sa tête après avoir signifier à sa cavalière du soir d'écouter les paroles également.

C'est une invitation ?

Il pouffa puis se pencha vers Cassie, une main se glissant avec légèreté sur son dos :

Mène nous vers les bains.

La blonde, contrairement à lui, était déjà venue. Dans l'obscurité, ils avaient plus de chance d'y parvenir que si c'était lui qui ouvrait la marche.


Le Grand Salon

Si tu ne vas à la danse, la ronde viendra à toi ! Telle est la créature joueuse née des facéties humaines.
Un groupe de danseurs et de danseuses se sépare des autres pour vous encercler, vous et votre vassale. Ils restent à bonne distance pour ne pas indisposer, tournent autour de vous tout en chantant ce refrain :

« Bonne Année Iris Noisetier
Aime Ici Nos Baisers
Imagine Nous Bons Amants
Nous Batifolerons Ainsi, Irresistiblement. »

L’un d’eux vous souffle que la statuette n’est pas au salon, un autre vous invite à bien écouter les paroles.

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.elle


~~[P3]~~Dans la Mystique~~Elle/Foulques

    De statuette il n'était plus question, de nuit gitane, un vague écho en retour de son, l'heure était à laisser le moment se montrer à la hauteur des promesses épistolaires, à gratter la surface pour se faire happer par le voilé, à laisser l'ivresse des sens s'emparer des consciences, et l'écrit devenir réalité.
    Biche aux abois, tentante provocatrice, habile joueuse défiante, galante séductrice, tout ça et plus encore, le loup capturait la proie du délice, poigne viril et regard brillant d'une lueur réveillant chez la rose frisson similaire à la pulpe des doigts fureteurs insinuées sous l'étoffe à même la peau de ses hanches.
    Chainette glissant entre ses doigts, les rétines florales se mirent à jauger le visage de ce prédateur princier éclairé du vacillement de la chandelle, aussi excitée qu'angoissée à l'idée d'ingérer un liquide dont les effets lui étaient bien inconnus, ne pas être maitresse de ses actes n'était pas un des prédilections de l'épineuse, le passé l'en avait vaccinée.
      Prenez donc cette porte en ce cas...

    Velours d'une joue florale palpitant au creux d'une main possessive, les émeraudes s'entrechoquent dans un défi ténébreux, chaleur du souffle royal venant brûler pétales labiaux désireux de se voir comblés d'un quelconque délice, qu'ils deviennent vice ou calice.
    Lentement, la fiole pivota pour se loger au creux de la paume féminine, visage de la galante réduisant la distance entre leurs lèvres en posant sa main sur le torse offert aux caresses fines du talisman roulant sur la peau du Malemort.
      Faites couler votre poison Foulques, volons au temps sa course folle

    Délicatesse et subtilité du geste, lippes en effleurement de jumelles s'autorisent un sensuel pincement de leurs homologues masculines, la caresse d'un souffle chaud poursuivant la communion dans un murmure.
      Isolez-nous de ce monde

    Saveur princière du bout des lèvres, "Elle" sombrait dans les prémisses d'un délice qui lui rappelait leur prime rencontre et ce calice que le prince s'était fait des cuisses de Gysèle, l'art, la manière, la malice, l'apanage du vice...

    La réalité rejoignait les promesses épistolaires avec une maestria insoupçonnée, au-delà de toute espérance, et les quelques aveux lui revenait au rythme des pulsations cardiaques du défi princier qui battait sous sa main.
    Soyez habile à attiser mon attention, je serais maitresse de vos passions.
      Assurément son intérêt lui était chose acquise
    Soyez dévoué à mes pulsions, je serais avouée à vos tentations.
      Ne venait-il pas de se jouer de l'une d'elle avec brio ?
    Soyez celui que dessine mon imagination, je serais celle qu’attendra votre déraison.
      Jusqu'ici rien ne décevait l'idée qu'elle s'en était fait

    Il tenait ses engagements, la rose tiendrait les siens, devenant maitresse de ses passions, avouée à ses tentations, jusqu'à la déraison.



    Mystique

    Expérience, extase, amour, exaltation... vous voici tous deux envoûtés par cette nuit qui pour l’un est l’autre semble plus que mystique. Il y a Lui, il y a Elle, vous, et ailleurs une statuette. Le plus important, ne serait-ce cet autre face à vous ?

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Merci JDMonty
Cassandre_
[Avec Eymerick, vers l'enfumée (P5) puis les bains (B2) - Bougeoir rouge, sauf qu'il s'est fait la malle]


La petite blonde esquissa un sourire au compliment. Bien sur qu'il lui fait plaisir. Bien sur que la flatterie tombe au bon moment. Et bien sur qu'elle n'en montrera rien. Car là où il serait logique qu'elle remercie Eymerick, pourquoi pas en déposant une bise sur sa joue, Cassie lui colla avec douceur une pichenette sur le bout du nez.

Espèce de joli cœur, va ! Tes admiratrices vont estre jalouses.

C'est alors qu'il fallait se concentrer à nouveau pour écouter les paroles prononcées par les danseurs. Heureusement, le Vicomte est plus vif qu'elle sur ce coup. Quoi que, à la question posée, elle le regretterait presque et leva les yeux au ciel, amusée.

Voilà, c'est ça. Je suis découverte ! Je ne savais pas comment exprimer mon envie de te voir tout nu alors je t'ai amené ici et j'ai soudoyé les danseurs pour qu'ils t'invitent dans les bains ! C'était plus original que de te parler du droit de cuissage.

Raconter des âneries c'est bien beau mais avec cette obscurité, la voilà frustrée puisqu'elle ne pouvait pleinement profiter de la tête que pouvait faire le faux blond, histoire de le "quiquiner" d'avantage. Alors pour passer à autre chose et acquiescer à la demande murmurée , elle enroule son bras autour du jumeau masculin à sa portée pour l’entraîner vers leur nouvelle destination, tout en gardant de sa main libre, le précieux plateau à douceurs.

Et là, gros moment de solitude. Où sont les bains déjà ? Non parce qu'il est bien mignon le Suzerain de croire qu'elle connaît les lieux comme sa poche, mais lors de son unique visite, elle était simplement restée dans le grand salon. Sauf qu'il est hors de question qu'elle lui dise, histoire de garder la face. Il ne lui restait plus qu'à pousser chaque porte qu'ils rencontreraient. S'ils mettaient du temps à trouver la salle recherchée, Cassie pourrait toujours mettre cela sur le dos de l'obscurité.

Mais pour une fois, le hasard faisait bien les choses. Après quelques pas, la porte qui se trouvait être la plus proche de l'enfumée était celle... des bains.


Tadaaaaam ! Les bains !

Fallait bien se la péter un peu. Elle continua ensuite à avancer à tâtons et reconnu sans mal la voix d'Elisabeth. Avec un peu de chance, cela ne faisait pas longtemps qu'elle avait investit l'endroit avec sa coéquipière. Ou ses coéquipiers?
Haaan ! Ou alors elle se plante de personne et ils arrivent en plein moment où il ne fallait pas? Rhaaa, c'est trop stressant l'Aphrodite de nuit ! Dans le doute et en attendant d'avoir la réponse, la blonde opta pour une nouvelle idée lumineuse : faire distraction. En lançant simplement un :


Bonsoir bonsoir ! Bougez pas pour nous, on va aller voir au fond des bains si on y est !
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Elisabeth_stilton
[Toujours en B1 avec Satine]

Toujours le bougeoir en main la blonde avance dans le cœur de la pièce afin de mieux observer les lieux. La pièce est agréable, rien à y redire mais elle est surtout vide de statuette et la blonde commence à en avoir un peu marre de cette chasse. Finalement noyer l'autre devenait une idée plaisante. Elle se confia donc à Satine.

Je crois qu'on va revenir sur votre idée de base à savoir la torture de l'autre là dont j'ai oublié le nom.
Tiens des vêtements, regardez si ça se trouve se sont les siens !
Suivez moi nous allons à sa recherche.


La blonde s'enfonça donc dans les bains à la poursuite du Cabotin sans faire attention à ce qui l’entourait.
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Satineduval
Mine de rien, elle suivait quand même, la donzelle aux longs cheveux noirs ! Même si en quittant la ronde pour aller placer deux mots à une inconnue, elle s'était vue légèrement bousculée par une bel homme, qui la retint prisonnière de ses bras agréablement musclés, la déposant quasiment sur une méridienne, moelleuse à souhait sous son fessier réceptionné avec une certaine grâce et légèreté. Biiigre, le courtisan lui chuchotait encore cette rengaine, et elle se mit à rire doucement, opinant lentement pour lui signifier qu'elle avait déjà compris le message peu de temps avant.

La danse lui avait déjà donné quelques petites chaleurs au niveau du visage, mais de se retrouver dans une position plutôt engageante avec le bel inconnu et courtisan ou danseur du coin, fit monter d'un cran sa confusion. Coude droit prenant appui sur l'accoudoir, elle se tenta de se redresser tout en allant poser l'index de sa main gauche sur la pointe du museau masculin, repoussant mais tout en douceur :

uhm..vous êtes charmant, vous !! Mais j'avais déjà capté la ritournelle au sujet des...

Et d'avancer le visage, la mine rieuse pour lui chuchoter la réponse, et ne point donner d'avance à d'autres oreilles peut-être indiscrètes :

...bains...mais merci quand même !


Sourire fin remontant à ses lippes, la Noiraude sentit un petit relâchement autour de sa taille, le bras masculin baissait sa garde et elle en profita pour se laisser glisser sur le côté, et se redresser avec la souple de son corps fin habitué à esquiver coups de lame ou de dague.. Entrainement en lice apportait parfois aussi quelque avantage ailleurs que sur un terrain de sable ou de paille.

Aux bains / Stilton - Satine )

Reprenant son souffle, Satine se dirigea vers les bains, sous les mots plutôt taquins de sa complice de recherche, et oui.. un bain serait assez bien venu, mais elle se doutait que ceux de l'Aphrodite ne devaient pas forcément rafraichir ceux qui s'y prélassaient ou s'y égaraient corps et fantasmes, en y oubliant un peu leurs âmes...

Vous allez mieux ? Sinon je peux vous jeter à l'eau hein.

Ralala.. merci bien, Dame Elisabeth, mais ça va !! juste un p'tit coup d'chaud, très passager !

A la suite de l'élégante blonde, la jeune femme s'éventait encore le visage à coups de doigts écartés en éventail, sentant qu'à l'intérieur des bains, le taux d'humidité n'était pas négligeable, étuves que voilà. L'endroit était magnifiquement décoré, des alcôves plus privatisées, de tentures de voiles légères, masquant certains coins aux regards des visiteurs ou clients, masculins ou féminins..là, mixité, promiscuité, intimité, chacun devait pouvoir y trouver sa place pour s'y adonner à nombreux plaisirs, comme des grenouilles dans un bénitier ! Ou pas..

Yeux myosotis un peu perdu dans l'observation de cet endroit luxueux, la Noiraude crut avoir mal entendu quand sa partenaire de recherche, prise par un brin d'impatience, à en juger sa mine, lui tint un langage révélant une nouvelle envie de sa part, alors que l'idée avait finalement fait son chemin dans la pensée Stiltonienne, recherche de l'homme et éventuelle torture sous le coude, les deux femmes avançaient dans l'espace bain, dépassant quelques vêtements que la Noiraude observa au passage, remarquant une sorte de foulard de soie noire, qu'elle saisit rapidement, pour le faire tourner librement à hauteur de bras, un carrousel soyeux valsant dans l'air ambiant. Fouette cocher ! Bah oui, elle s'amusait d'un rien, puis remontant de quelques pas pour rattraper blonde coéquipière, damiselà lui chuchota doucement, pointant du menton un plus large bassin où se dessinait une tête masculine dans la vapeur d'eau, nuque reposant sur le rebord :

Holà...ce ne serait-pas notre Cabochon, là ??

Introspection, questionnement, m'enfin, une tête d'homme vue de si loin, ressemblait à rien d'autre que ça, il fallait y voir de plus près...

Uhm..faut voir. On va y aller en douceur, vous faites la méchante ou la gentille ?
Et j'imagine déjà que c'est inutile de le menacer de voler ses vêtements...
Ici, sortir tout nu du bain n'étonnerait personne, hein, faut trouver mieux !


Petit sourire taquin, regard myosotis planté sur Elisabeth qui n'avait pas l'air d'avoir fait Inquisition, tortures et poisons, mais la vie parfois était étrange, et on ne savait pas ce qu'il pouvait se cacher sous un visage plutôt impassible et un peu fier. Comme sa comparse tenait la chandelle, c'était à elle de décider ! Enfin..ça, c'était surtout parce que ça arrangeait bien Satine, ne sachant pas trop comment engager la suite. Jouant à enrouler et dérouler le long tissu de soie, elle observait le baigneur à quelques pas. Lui, pas lui ?
Sabaude
[Entrée, Anastasie - Sabaude]

Tout compte fait, la compagnie étant charmante , un il-ne-savait-quoi dans l’attitude de la galante débutante, laisser ces messieurs entre eux et faire quelques pas seuls pour trouver le cœur de l’Aphrodite, lui apparaissait comme une bonne solution. Sabaude se tourna vers sa compagne dont le rapprochement ne lui avait pas échappé, ce qui fit naître un sourire rassurant et complice sur ses traits.

Je ne suis plus certain de vouloir fouler le pavé devant l’entrée pour mettre le nez dehors. Nous serons plus en sûreté dans les jardins. Qu’en dites vous…

Un nom, un prénom ? Il ferma les yeux un bref instant, une plongée dans le noir pour mieux draguer le cours de ses souvenirs. Soit il ne lui avait pas encore demandé, soit il avait oublié… Ne laissant rien paraître de sa mémoire à trous, il approcha son visage de la cascade rousse, d’un doigt habile libéra une oreille d’une mèche de feu.

Imaginons que je veuille écrire votre prénom dans la neige, le prononcer à l’aune d’un compliment, ou encore vous le murmurer, quel serait-il ?
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