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[RP] Vadrouille, Sueur et Pipe.

Arioce
L’Union de deux Êtres qui s'Aiment.


Les premiers flocons de la journée tombaient. Fins, légers, voltant au gré du vent, se posant délicatement sur le bois frais du plancher, alors que certains – moins chanceux – fondaient à l’approche des vives flammes des braseros. Nous n’étions peut être pas au large, néanmoins, c'était beau.
Et pourtant, cette pure beauté d’un paysage marin d’hiver au doux fond sonore mélodieux, n’était que broutille à la magnificence que mes yeux, mon âme, s'apprêtaient à contempler.
Elle était là ; de l’ombre à la lumière. Elle, Hope. La neige tombait et je ne la voyais plus, la musique retentait et je ne l’entendais plus, les invités assistaient et je ne les remarquais plus. Rayonnante. Divinement rayonnante…
Je percevais le paradis, mon paradis, Elle. Elle est si belle, parfaite, complète, unique. Et je l’aime tant.
Hébété, époustouflé, transis, j’étais.

Ce fut l’esprit et les pupilles obnubilés par elle, que machinalement je pris délicatement ses mains dans les miennes et lui offris, certainement, le plus grand et beau sourire de ma vie.
J’étais sans voix, aucun son ne put quitter mes lèvres entrouvertes. Moi qui trouve toujours mot à dire, moi d’habituellement bavard, en cet instant, ma tête et mon cœur, tous deux n’avaient de mot. Alors, comme toute réponse, je me penchais à elle et baisais sa joue d’un doux et aimant baiser. Avais-je le droit en ce début de cérémonie ? Aucune idée et je m’en foutais complétement.
La voix du curé retentit soudainement, me ramenant un peu trop brutalement sur terre. Regard dur lui fut lancé, avant que mon esprit se souvienne où l’on se trouvait et ce qui se passait. Bordel, on se mariait ! Nouvelle vague d’excitation et de bonheur, alors que mes marrons s’illuminaient une seconde fois, retournant à l’admiration de ma future épouse.
Sous invitation d’Ainarik, nous prîmes place sur les sièges qui nous étaient destinés alors que nos témoins nous rejoignaient. Hors de question de lâcher sa main, je la tenais d’un possessif amour.

Enfin la cérémonie débuta, mes oreilles seules attentives à ce que racontait le curé. Cependant, le clin d’œil que m’adressa Ainarik dès le début me pris au dépourvu. Je lui rétorquais d’instinct par un hochement de tête convenu, ne sachant de quoi il était cure. Bordel qu’est ce qu’il a dit ? Arioce, concentre-toi !
Sérieux et boutade, le parfait mélange pour assurer une solennité animée, loin de l’ennui. Décidément, Hope avait bien fait de faire appel à ce cureton. Quoi de mieux qu’un curé bon vivant pour célébrer le mariage de bons vivants.
Mes yeux quittèrent Hope et Ainairk pour parcourir l’assemblée sous la menace du bâton de l’homme d’Église. Qui oserait mmmh ? Que le Ciel, la Terre ou la Mer venaient à s’opposer, qu’on les braverait pour nous unir.
Je glissais alors un regard souriant, plein de confiance, à Hope. Qu’ils osent ! Ça ne nous arrêtera pas.
Puis mes yeux revinrent sur Ainarik, l’invitant à continuer. Poursuivons, je veux me marier bordel !
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Ainarik
Visiblement personne ne voulait mettre un terme au mariage et tâter de la canne du p'tit vieux ! Heureusement pour lui d'ailleurs...

Il y eut bien un signe du marié, mais c'était plus pour faire avancer la cérémonie, une fausse alerte !
Tout comme un
SCRASH assez bruyant du bateau qui laissait supposer qu'il fallait se dépêcher avant d'être tous mouillés...

Le curé reprit le fil de la cérémonie en se secouant la caboche.

Bon, bon si personne n'a quelque chose à redire de ces épousailles, nous pouvons continuer !

Avant d'aller plus en avant, nous allons demander à dieu, poliment et gentiment... Il ne faudrait pas que le bateau coule par action divine... de nous pardonner !

Je vous demande donc de penser à vos bêtises et sottises passées et réciter avec moi la confession !




C'était le moment !! Les gens commençaient à fermer les yeux, récitant plus ou moins justement leur pardon à Dieu, plongés dans leur vilaineté.

Le p'tit vieux en profita pour fureter derrière l'autel et sortir son célèbre "Ainarik en bois", une belle pièce de chêne taillée et colorée pour ressembler le plus parfaitement au vieux cureton.

La statue avait un sourire coquin mais sans expression autre... et tenait un petit écriteau d'annonce :


"Je reviens dans 1 minute ! Soyez sage et n'allez surtout pas au buffet"

Ainarik la disposa à sa place et s'empressa le plus silencieusement possible de s'en aller vers les cuisines pour aller filouter au buffet avant que l'assemblée ré-ouvre les yeux... ce gourmand...

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Marcus_elyas


Marcus_Elyas regardait de tous les côtés...elle en mettait du temps . Il trouvait vraiment le bateau de Hope étrange. Comment pouvait-on pêcher avec ça ?

Enfin, tu arrives !

- Tu es beau comme tout. Dis-moi... Veux-tu ouvrir la marche et nous mener jusqu'à Arioce et l'abbé ?

Toi aussi, tu es très belle ! Oh oui, je veux bien et faisant un coucou de la main à sa mère et à son fiancé, il passe fièrement devant sa sœur et ouvre la marche. Il est super content !

Il avance lentement jusqu'au messire qui officie et jusqu'à son......son beau-frère et il le tire par la vesture et doucement à son oreille :


Tu as intérêt d'être gentil avec ma soeur, sinon...... il est petit mais n'empêche qu'on ne fait pas de mal à sa soeur.

Un bisou à sa soeur et il se retire non sans dire au curé :

C'est à vous maintenant !
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Hope
L’Union de deux Êtres qui s'Aiment.



L'émotion est à son comble, surtout lorsqu'il la regarde comme ça.
Lui donnant le sentiment d'être la plus belle chose au monde, un trésor merveilleux, un joyau rare et précieux.
L'esprit élevé, le cœur en émoi, lorsqu'il lui adresse ce sourire si lumineux, et qu'il dépose ce tendre baiser sur joue fraîche.
Oublié le froid hivernal, les frissons qui la parcourent, dont la cause ne peut qu'être l'effet qu'il produit sur elle.

Plus rien d'autre n'existe que ce beau regard brun posé sur elle, cet homme à la si attirante prestance qui la renverse et la fait tomber en pâmoison.
Du moi à l'intérieur, car hors de question d'arborer un visage niais auprès de toute l'assemblée, et d'écorner son amour-propre en laissant apparaître une image de dinde énamourée.
Mais qu'en est-il réellement ?

Elle plane et ne redescend de son nuage que par l'intervention de son petit frère qui joue les protecteurs, ce qui lui arrache un sourire amusé et attendri.
Suivie de celle d'Ainarik qui l'égaye tout autant, en particulier lorsqu'il évoque une potentielle menace de recevoir un coup de canne à celui ou celle qui oserait s'opposer à leur union.

Ce qui de suite la fait beaucoup moins rire.

Main emprisonnée dans l'immense paluche poilue de son futur époux, qu'elle serre fortement, une certaine anxiété déformant ses traits si délicats, la crainte d'une voix qui s'élève et vienne rompre leurs espoirs d'une vie future, ensemble.
Regard croise celui d'Arioce, toute inquiétude s'envole comme magie, même lorsqu'un bruit suspect provenant de la coque du bateau se fait entendre.
Le curé ne laisse pas le suspens perdurer plus longtemps, et si la bicoque prend l'eau, tant pis, il enchaîne rapidement, sur les... confessions.

Cette fois, elle pouffe discrètement, c'est qu'elle en a à se faire pardonner, la liste de ses bêtises ne risque pas de s'effacer d'un coup de prières.
Elle joue le jeu, cependant, ferme les yeux et commence à murmurer avec solennité :





Difficile pour elle de se concentrer, elle doit s'y reprendre en plusieurs fois alors qu'elle est interrompue par un chahut à peine perceptible provenant du lieu où se trouve normalement, Ainarik.
Un brin tendue depuis la transformation de son navire, tous ses sens en alerte sont en quête du moindre bruit douteux.
Mais qu'est ce qu'il fiche encore ?
Impossible de se contenir, paupière se soulève d'appréhension, visage se fige d'incrédulité, alors que le deuxième jade s'ouvre en grand.
Elle contemple la sculpture de bois quelques secondes, puis ne pouvant plus se retenir, part dans un grand éclat de rire.




La flemme de réécrire la confession, je me suis servie.

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Arioce
L’Union de deux Êtres qui s'Aiment.

Alors que mon regard admirait ma future imminente épouse, mon attention fut sollicitée par des petites mains qui tiraient sur mon vêtement. Mes yeux coulèrent alors et je souris en constatant qu’il s’agissait de Marcus Elyas. Mmmh… Certainement qu’il avait dû accompagner Hope jusqu’à l’autel, mais bien trop concentré sur elle, je ne l’avais pas remarqué. Je me baissais donc à son niveau et tendis l’oreille pour écouter ce qu’il avait à me dire. Et bien sûr, je ne pus m’empêcher de sourire. Aaah ! Sacré garçon ! C’est cela un vrai frère, un vrai homme. Je le regardais alors droit dans les yeux et lui répondais, tout aussi bas.

    - Je te promets de prendre soin de ta sœur, Marcus Elyas.
    Tu es un brave frère, ne change pas.

Un clin d’œil adressé au garçonnet et je le laissais reprendre place sur les bancs au côté de sa mère.
Toute mon attention revint alors à Elle, mais aussi au curé qui continuait l’office, personne, pour l’heure, s’étant opposé.
Se confesser donc ! Mmmh… Acte loin d’être anodin, que je m’évertuais à faire régulièrement, parfois même très souvent. Oui, je n’étais pas homme à laisser les pécher s’accumuler avant d’aller demander pardon. Plus vite je le faisais, mieux c’était. Et puis, je ne suis pas grand pécheur, j’essaye de faire attention. De plus, je voulais que le Très Haut bénisse tout particulièrement notre union, qu’Il soit en accord, pour nous aider et que ça aille toujours bien. Lui veillant sur nous, rien ne pouvait nous arriver de très mal.
Alors que je caressais tendrement de mon pouce la main de ma Future, je récitais, à voix basse, avec ferveur et sincérité :

    - Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi mes Amis, parce que j’ai péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l’absolution et la rémission de tous nos péchés.

Enfin, la concentration aurait été meilleure s’il n’avait eu un bouquant dans la direction du curé. Mais bordel qu’est ce qu’il foutait ! Et alors que j’ouvrais enfin les yeux pour constater ce qu’il se tramait, l’éclat de rire de Mon Amour se fit entendre. Mes yeux s’accrochèrent alors sur la statue de… d’Ainarik ?

    - Bordel mais… !

Je lus alors très rapidement l’écriteau et me mis à rire, rejoignant Hope.
Sacré cureton ! Un numéro cet homme-là.

    - OH CURÉ ! Revenez à l’autel ! Vous avez une union à célébrer !

Mmmh… J’étais maintenant curieux de voir l’état du religieux après plusieurs coupes de vin dans le nez ; doit être un phénomène. Ce qui était certain, c’est qu’on n’allait pas s’ennuyer !
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Ainarik
C'est avec un léger retard que le cureton revint de sa pause goûter. Des miettes pleins la barbes et la bouche pleine de substances sucrées, il déplace son pantin de bois...
Il voyait bien que tout le monde le regardait, ils avaient tous fini de réciter la confession depuis longtemps et ouvert leurs yeux incrédules pour regarder le vieil homme faire ses idioties.


Non non non, voushh ne me voyéshh pache ! Che chuis infichiible dit-il en finissant de retirer son double en sapin et aspergeant une partie de l'assemblée de postillons... surtout les mariés en première loge...

Reprend sa place, son allure, sa prestance, son sérieux et un petit macaron pour la route, il continua donc la cérémonie comme si rien ne c'était passé...


J'ai bien écouté votre repentance à tous mes enfants, si si ! Vous avez de superbe voix d'ailleurs ! Je rappelle que j'engage pour ma chorale gourmande, "Les Aristotélicieux"

D'un ton très formalisé avec quelques gestes robotisés... Ainarik enchaîna sur un passage publicitaire...

Vous chantez mieux que votre voisin grincheux !?
Venez donc voir le curé gâteux !!
Avec lui et les Aristotélicieux, chanter de doux sons harmonieux...
Vous serrez enfin heureux !!


Le p'tit vieux toussota un peu pour reprendre sa voix normale.

Bon, maintenant il faut arrêter de me regarder avec vos yeux interrogateurs !
Nous sommes ici pour fêter l'union de deux magnifiques personnes et vous devriez sourire en regardant se merveilleux couple !

Je vais d'ailleurs demander aux témoins de se lever et de venir près de moi !

N'ayez pas peur !!!!

... et venir dire quelques mots sur leurs raisons d'être témoins en ce jour.


Le p'tit vieux ouvra grand ses bras vers les témoins pour les inviter à approcher... ou pour leur faire un gros câlin !

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Elvyna
    Sur le « Oui, je le veux » – le 29 Janvier 1468.


    La tête lui tournait désagréablement. Elle n'allait tout de même pas tourner de l’œil à un moment pareil. Allez, courage, respire, inspire.. voilà la vue commençait à revenir même si les hauts les cœurs continuaient de l'embêter. Elle put observer les personnes présentes et reconnu bien évidemment, Teia, son fiancé et son fils, qui vinrent la saluer. Un pale sourire, ravie de les revoir avant de les saluer rapidement sans lâcher le bord du navire. Elle devait rester le plus stable possible. Heureusement qu'ils n'étaient pas en pleine mer, elle aurait déjà nourrit les poissons depuis longtemps. Elle n'osa pas trop ouvrir la bouche, elle pourra converser un peu plus sereinement lorsqu'ils seront tous descendu.
    Mais elle fut arrachée à "sa bouée de sauvetage" pour en trouver une autre dans les bras de Arioce qui venait d'arriver. Elle s'accrocha fortement à lui en froissant un peu sa tenue. Tant pis pour lui, c'était de sa faute de trouver ce lieu pour se marier. Quelle idée !
    "Tu as une petite mine Elvyna" Il avait osé... Qu'elle le détestait ! Il osait se moquer alors qu'elle avait fait un énorme effort de grimper dans ce lieu de torture. En réponse, elle l'assassinat du regard à défaut de lui casser le nez. Hope lui planterait une dague dans la gorge si elle abîmait son futur époux le jour de son mariage. Elle ignora ses recommandations, il n'était pas dans son cas et ne pouvait pas savoir ce qu'elle ressentait ni ce qui était mieux pour elle. C'est à dire, ne pas lâcher le bord du bateau pour tanguer d'un pied sur l'autre et suivre les mouvements tranquillement. A ses questions, elle hocha la tête, haussa les épaules et montra Nerval du menton qui se trouvait un peu plus loin. Elle avait accepté ses excuses bien avant qu'il ne les dise, dans la réponse à son courrier, elle n'avait pas mâché ses mots et dit ce qu'elle avait à dire. La page était déjà tournée. A contre cœur, elle s'avança à petits pas pour s'installer sur le banc, s'accrochant dessus en plantant ses doigts dans le bois. Inspirant, expirant...

    Un flocon sur le nez et d'autres suivirent. Et en plus ils n'avaient pas choisi la bonne saison! Bon sang! Il fallait donc tout leur expliquer! Pas sur un bateau, pas l'hiver. Au moins, la seule chose bien, c'était qu'ils se soient trouvés tous les deux. Elle en était parfaitement heureuse. Mais c'est tout ce qui allait dans cette fichue journée. Elle grelottait sur son banc à défaut de calmer sa nausée qui montait et descendait au gré des légers mouvements du bateau. Puis le silence se fit, comme une attente d'un grand événement. Alors, elle tourna la tête en direction de la porte qui descendait bien trop en profondeur pour elle, dans les cales du bateau. Sa splendide cousine fit son apparition au bras de son suzerain. Même si la robe était bien trop simple à son gout, Hope rayonnait à l'intérieur. Si on était malheureux, on ne pouvait que devenir heureux rien qu'en la regardant. Finalement, tout l’environnement présent était ce qui se définissait de leur couple. Un coup d’œil au marié et elle étira un sourire amusé. Si elle n'était pas aussi malade, elle aurait rigolé sans se retenir. Arioce Horn amoureux, était l'image d'un ours tout mignon à qui on pouvait faire des grattouilles sous le menton sans se faire mordre. Elle capta le regard de sa cousine à son passage et lui répondit par un clin d’œil. Enfin, ils étaient réuni pour ce grand moment, la cérémonie pouvait enfin débuter. Il était grand temps!

    Et tout d'un coup, sans crier gare: "Surya, Elvyna, Nerval ! Venez me voir mes enfants !?"
    Hein quoi? Elle devait se lever ? Là maintenant? Non, ce n'était pas possible, elle ne pouvait pas se décrocher du banc! Elle était installée là, elle restait! Vraiment? Elle était obligée? Pourquoi elle avait accepté d'être le témoin... De mauvaise grâce, elle se leva avec lenteur... "Là, là. Installez-vous sur les fauteuils ! Allez allez !" OUI OUI BIN IL VA BIEN ATTENDRE CINQ MINUTES LE VIEUX CURETON! Bien évidemment, aucun son ne sorti, mais son regard le fit pour elle. Une fois enfin arriver après s'être accrochée à tous les bancs, elle se laissa tomber dans le fauteuil et planta ses doigts dans le bras de Nerval. Il devait bien servir quelque chose maintenant. Inspiration... expiration...

    "Bienvenue donc en notre nouvelle paroisse flottante !
    A savoir le « Oui, je le veux »" Oui oui, blablabla, elle ne se sentait pas bienvenue du tout sur ce rafiot au nom ridicule.. "Si quelqu’un a quelque motif pour s’opposer à cette union, qu’il parle maintenant ou se taise à jamais." Maintenant qu'il en parlait... Elle leva un doigt en l'air et puis.. En faite non, elle n'avait même pas la force de parler pour émettre un son, préférant garder les lèvres closes et éviter d’arroser le curé.

    La cérémonie se poursuivit donc, elle était attentive pour éviter de penser à son mal être mais c'était avant que... "l ne faudrait pas que le bateau coule par action divine... de nous pardonner !"


    - PLAIT-IL???

    Les mots lui sortirent de la bouche sans réfléchir. Il plaisantait n'est-ce pas? Un regard de panique autour d'elle, mais tous gardaient un visage heureux, joyeux et idiot! Plus jamais, elle ne montra sur un bateau.. Allons donc maintenant, la confession..

    - ...... fesse
    ... uissant
    .... Saints
    ... aussi mes amis
    .. péchés, en pensées.... ions.
    ..Saints... de prier .. pour moi.
    .................................. péchés.


    Elle avait essayé, finalement que quelques fins de phrase sortirent à défaut de mots. C'était déjà très bien et elle en était assez fière. Puis un vent de mécontentement changea l'ambiance du moment. Elle releva la tête et remarqua que le curé avait un drôle d'air.. Il semblait un peu trop statique, puis plissa les yeux pour lire le petit mot. Non mais il plaisantait ! Elle souhaitait rapidement sortir d'ici et le curé faisait une pause.. alors qu'il ne devait pas être bien fatigué, il venait à peine de commencer. Non mais il l'avait trouvé où celui là? L'assistance rigolait, sauf elle bien entendu. Heureusement, Arioce de sa grosse voix le fit revenir pour continuer. Mais il allait se dépêcher oui! Sinon ça sera elle qui viendra lui donner des coups de cane. Puis elle écarquilla les yeux quand il récita son monologue.. Un coup sur la tête et il reprendrait ses esprits non? ARIOCE FAIT QUELQUE CHOSE! Il faut lui remettre le cerveau à l'envers, le sucre ne semblait pas être bon pour lui. Enfin elle se détendit, la cérémonie reprit enfin. Est-ce qu'il allait terminer un jour? Mais abasourdie, elle devait se lever et faire un discours? Elle avait rien préparé! Et en plus, elle n'avait pas du tout envie se sortir de son fauteuil pour sentir les roulis du bateau. Elle voyait bien au large, les minis vaguelettes qui venaient tranquillement mais surement s'écraser contre la coque. AAAh là une plus grosse que les autres non??? Du calme, il fallait assumer maintenant ce n'qu'elle avait accepté. C'est à dire être témoin de son père de cœur. Crispée et le teint pâle, elle se leva en se poussant sur les accoudoirs et se rendit à pas lents auprès du curé. Un regard dégoutté sur sa barbe qui contenait encore son goûter, elle posa une main sur son ventre et ferma les yeux un moment pour oublier cette vue et les rouvrit, préférant observant les personnes présentes. Ne sachant quoi dire pour le moment, elle jeta un œil sur l'autre témoin si elle souhaitait commencer, car pour le moment, elle devait faire taire les gargouillements de son ventre avant d'articuler quelques mots.

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Teia_de_jerez
La cérémonie continuait et lorsque le curé demanda qui voulait s'opposer au mariage, vu les personnes présentes, ils ne risquaient rien. Tout le monde était très heureux de ce mariage et Teia encore plus que les autres. Elle se demandait encore comment Arioce avait réussi à dompter sa fille.

Mais vraiment, il faudrait qu'elle lui demande ou elle avait rouvé un curé comme celui-ci. C'était une vrai catastrophe cet homme. Il pensait plus à picoler ou bouffer qu'à faire la cérémonie. Elle avait braiment trop honte.....heureusement que c'était en petit comité.

Heureusement qu'elle avait trouvé le sien car jamais, elle ne lui aurait emprunté celui-ci. Sa main toujours dans celle de son Ours elle regardait son fils fier comme un pape. Il avait le sérieux que n'avait pas l'officiant.

Avec cet homme d'église....enfin elle l'espère sinon le mariage ne serait pas validé.....elle se demandait combien de temps la cérémonie allait durer. Ce n'était pas quel ait faim ou soif mais son Amour sûrement que oui.


Ca va mon Amour ?
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Argawaen
La petite tribu composée de Teia, Marcus et de lui même s'était préparée afin d'assister au mariage de Hope et de Arioce, décidément il passait pas mal de temps avec une partie de la famille Impériale, c'était plutôt plaisant de voir ce beau monde, même s'il aimait plus cela de loin que de près.

Le grincheux souriait à sa douce et voilà la troupe qui prit la direction du lieu de la cérémonie...


Il y avait du monde, enfin du monde, façon de parler, c'était pas plus mal de temps en temps d'assister à une cérémonie en petit comité.
Tout semblait allait bien dans le meilleur des mondes, cependant il y avait une petite anomalie, l'officiant semblait quelque peu... Bourré ? Regardant le curé amusé, le Dehuit de Malemort pouvait deviner un certain agacement, sa main dans la sienne il lui répondit.


Va plan, e toi ma douce ? Sont beaux comme tot les futurs mariés.
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Hope
L’Union de deux Êtres qui s'Aiment.




Père Massepain revenu de son casse-croûte improvisé, elle le regarde un peu hébétée, alors qu'il termine sa phrase la bouche pleine.
Esquisse d'une grimace de dégoût lorsqu'il lui semble recevoir une pluie de miettes et autres projections buccales sur sa robe, l'agacement prend vite place et plutôt que de le gratifier de son habituel sourire, elle le fusille du regard.

Cependant il lui est difficile de restée fâchée bien longtemps avec lui et ses simagrées qui ne manquent de la faire rire à chaque fois.
Heureusement, il sait reprendre son sérieux avec l'appel aux témoins.
Un mouvement sur sa droite, la pousse à tourner la tête, et suivre du regard, Elvyna sa cousine, blanche comme un linge, qui s'avance en s'agrippant à tout ce que ces doigts rencontrent.

Echange de regards entre témoins, l'absence de réaction enjouée de Surya l'étonne quelque peu, cependant, elle se refuse à se tourner vers elle pour ne pas la rendre mal à l'aise.
Le temps passe, un long frisson la parcourt, son cœur tambourine, face au mutisme de sa soeur, c'est dans un élan de fraîcheur spontanée, acte incontrôlable, jugé probablement stupide et dont elle ne s'expliquera jamais les raisons qui l'auront poussé - l'agonie d'Elvyna, le froid tombant sur leurs épaules et son envie d'en finir pour que tous se rendent au chaud rapidement - elle s'exclame sur le ton de la rigolade :


    - Elle vous dira qu'elle n'a pas eu le choix, qu'ordre lui fût donné par sa petite sœur chérie de devenir son témoin. Et que bien sûr elle a accepté parce qu'elle l'aime de tout son cœur, qu'elle attendait ce moment depuis longtemps et parce qu'elle est la plus belle chose qui lui soit arrivé !

Très fière d'elle, et de ces mots lancés certes avec humour mais qui ne font que renforcer son égo, elle sourit de contentement, jusqu'à ce qu'elle prenne conscience de son intervention... déplacée.

Trop tard.

Silence.

Lippe supérieure prise entre deux quenottes, son visage passe de blême à rouge comme une pivoine en une fraction de seconde, alors qu'elle croise le regard du curé.
Courroucé ?
Compréhensif ?

Elle ne sait dire, et de confusion, se tasse dans son fauteuil, n'osant jeter un oeil vers son son futur époux, qui doit sans doute se demander quelle mouche l'a piquée.
Peut-être même est-il furieux, déçu par son attitude qui pourrait remettre en question la suite de la cérémonie.
Horreur suprême, et si par sa faute, le mariage était annulé ?
Jamais, il ne lui pardonnerait !

Bordel ! Mais qu'à t-elle fait !?

C'est d'une petite voix penaude qu'elle souffle :


    - Pardonnez, je vous prie, ce moment d'égarement. Cela ne se reproduira plus.




Note : Jd Surya est dans l'incapacité de poster pour une durée indéterminée.

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Elvyna
    Sur le « Oui, je le veux » – le 29 Janvier 1468.


Aidez moi si Dieu m'entend, j'vais vomir


    Elle préférait être assise.. là, les pieds bien à plat sur le pont, elle sentait les légères ondulations des vagues qui faisaient vriller le bateau. Elle ferma un moment les yeux.. non c'était encore pire, alors le regard vient se fixer sur un point au loin le toit d'une maison, un clocher, qu'importe, quelque chose à quoi se maintenir et qui ne bougeait pas. Une inspiration profonde, puis une expiration qui suivait avant de jeter un œil sur l'autre témoin. Bon sang, qu'est-ce qu'elle fichait? Elle allait se hâter oui! L'impétueuse souhaitait descendre et rejoindre la terre ferme. Ou bien c'était un coup monté, oui c'est ça, un plan terrible, imaginé par sa cousine pour la torturer d'avantage. Elle en était capable? Surement oui. Alors un long silence suivit, quelques raclements de gorge, et les yeux qui passaient des uns au autres, le regard interrogatif.
    Puis la voix de Hope se fit entendre. Elle écarquilla les yeux de surprise à sa réponse. Mékékélfé? Pour éviter qu'un drame ne se produise.. Qu'est-ce qu'elle ne ferait pas pour un lien de sang, elle s'avança d'un pas pour que l'attention fut porter sur elle plutôt que axée sur la débilité de Hope. Un regard noir sur Hope du genre "tu vois ce que je fais pour toi? ça se payera" et elle décolla enfin les lèvres.


    - Hum.. Je connais Arioce depuis tellement d'années que je ne peux vous dire le temps exacte. A l'époque il était mercenaire, se faisant payer pour des missions qu'on lui confiait. Quand je l'ai rencontré, il me paraissait vulgaire, un pécore parmi tant d'autres sans vraiment d'intérêt pour moi. C'était l'époque de la grande guerre, les armées françaises contre les armées impériales. Nous nous sommes trouvés à être dans le même camps, dans la même ville et donc forcément à croiser le fer ensemble.
    C'est à force de combattre à ses côtés que j'ai compris que la noblesse n'était pas seulement de posséder des nombreux titres, ni d'être née dans une grosse famille connue, puissante, et riche. Mais posséder la plus noble des noblesses, celle du cœur. J'ai pu voir au delà de sa personnalité de combattant, d'homme d'armes. C'est une personne loyale, de confiance, d'honneur, honnête, combative et j'en oublie surement. Il m'a sauvé plus d'une fois de mes escapades du droit chemin, il est mon gardien, physique pour m'avoir défendu à mainte reprise en hésitant pas à faire couler son propre sang, et moral, pour tous les conseils qu'il me donne, les secrets que je peux lui confier. Il fut également mon maître d'armes, pas que pour m'apprendre l'art du combat, je suis loin d'être la meilleur, mais pour m'apprendre la confiance en soi, de canaliser mes colères bien trop virulentes, et trouver une autre solution que de me détruire.

    Elle déglutit, pensant pas qu'elle en arriverait là dans son discours à parler ainsi devant tout le monde.

    - Quand j'ai eu mes propres terres, je n'ai pas hésité une seule seconde à lui confier une terre vassale. Non pour qu'il devienne noble ou un esclave sur lequel je siffle pour qu'il obéisse, mais pour renforcer le lien qui nous unit, pour lui prouver la réelle confiance que j'ai en lui, et qu'il puisse jouir d'une terre rien qu'à lui pour prospérer avec sa famille.
    Puis un jour, il a rencontré ma cousine. Petite lame en fusion, digne des von Riddermark. Je ne l'ai pas caché, la révélation ne m'a pas rendu heureuse tout de suite. J'avais cette peur que si leur relation ne s'éternisait pas, que je puisse les perdre tous les deux. Mais je me suis vite rendue compte que j'étais égoïste et que je ne pouvais pas aller à l'encontre du bonheur qu'ils vivaient. Quoiqu'il arrive, je serais toujours là pour l'un et l'autre. A voir leurs sourires, les yeux pétillants et leurs gestes doux qu'ils ont l'un pour l'autre, je ne peux que les féliciter de leur union ce jour et je suis honorée d'en être témoin devant tous et le Très Haut.


    Puis elle se tourne maladroitement vers les mariés, glisse sur le pont humide et se rattrape à la barbe du curé oups...

    -Pardonjevoulaispasdésoléec'estpasmoienfinsimaispasfaitexprès..

    Toussotte en le relachant vite, rouge de honte. Hâtons nous pour fuir.

    - Arioce, mon second père, Hope, ma cousine, je vous souhaite un mariage heureux et qu'il dure toute votre vie. Mais.. ne faîtes pas trop d'enfants, nous en avons déjà bien assez dans la famille. J'en accepte qu'un seul.

    Voilà, un coup de manche sur les yeux et c'est parti mon kiki, un petit pas devant elle, puis l'autre, les bras à l'horizontale pour l'équilibre et de venir s’effondrer sur son fauteuil, en reprenant son exercice de respiration.

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Richard.horn
    Moulins – Puis sur le « Oui, je le veux » – le 29 Janvier 1468.


Il avait décidé de rester, autant aider. Tant pis pour sa tenue propre, il aida le curé à tout remettre en place comme son père souhaitait. Puis il s'installa sur le pont, les jambes dans le vide à regarder l'horizon. Qu'il était heureux pour son père, et puis même pour eux, les enfants. Une vie stable se présageait dans le futur. Certes, Hope ne remplacera pas leur mère, mais une touche de féminité dans leur vie était pas plus mal. Surtout qu'ils étaient trois, et Arioce avait bien d'autres choses à faire que de gérer les petits bobos du quotidien. C'était un boulot de femme. Hope se débrouillera bien. Et puis, Ric l'aimait bien, elle était drôle, souriante et très gentille. Comme depuis le début de leur rencontre, ils ne cesseront de voyager d'un côté ou de l'autre du royaume. Et alors? Il aimait cette vie. Qu'importe si ils restaient tout le temps dans la même ville où si ils se déplaçaient régulièrement.
Depuis la disparition de sa mère et la mort de sa marraine, il avait prit conscience du prix de la vie et préférait en profiter autant qu'il pouvait auprès de sa famille, car d'un jour sur l'autre, tout pouvait arriver.
Il soupira en pensant à sa merveilleuse au loin, en essayant d'imaginer ce qu'elle pouvait bien faire de ses journées. Surement broder ou se promener, sous la surveillance étroite de son tyran de père.
Quand le curé fit une petite pause, il en profita pour gober quelques morceaux de saucisson. C'est qu'il avait toujours faim alors il se régala. Mais pas trop longtemps car déjà quelques invités arrivèrent et son père aussi.
Il salua comme un grand tout le petit monde, mais ne resta pas trop loin de la Princesse désagréable car vu la tête qu'elle avait, il ne souhaitait pas avoir du vomi sur lui. Ah mince le tyran était là aussi, peut-être que sa merveilleuse aussi! Le regard soudain pétillant, à l’affût, il chercha derrière, mais rien, personne, elle n'était donc pas venue. Des soupires plus tard de déception, il s'assit à sa place sur le banc et attendit. Qu'il était beau son père! Ric ne faisait que de sourire, tout content.

Enfin la cérémonie débuta et la mariée arriva, elle était vraiment jolie. Le cureton semblait paumé mais c'était drôle et pour une fois, Richard ne s'ennuya pas du tout. Il se marrait presque tout le long à se tenir les cotes. Il récita les prières et le plus drôle c'était quand l'homme de foi parti rapidement faire sa pause goûter alors que tout le monde avait les yeux fermés pour prier. Aaah sacré vieillard. Le problème à se marrer comme ça c'est qu'il avait une en vie pressante. Un coup d’œil à droite, un coup d’œil à gauche et l'Horn junior se leva discrétos pour aller contre la barrière, entrouvrir ses braies et se soulager dans l'eau de mer. Ahaha, ça allait nourrir les poissons!

Le temps de se rasseoir et c'était au tour des témoins de s'exprimer. Mais là.. le silence. C'était même gênant, Ric promena son regard sur les personnes présentes, que faire? Si il se mettait à chanter, ça détendrait non? Mais Hope prononça quelques mots et il s'esclaffa. Il l’étouffa vite car pas grand monde le suivit et la suzeraine de son père commença un discours. Il était assez émouvant, mais sa voix monocorde, c'était vite chiant. Enfin heureusement que sa tête l'amusa, il se disait un chiffre dans sa tête et se mettait à compter pour savoir quand est-ce qu'elle allait tomber dans les pommes ou se vider par dessus bord. Un pari à lui même vu que personne n'en ferait pour ce sujet. Mais déception, elle réussi à tout réciter. Et là le drame.. elle manqua d'arracher la barbe au cureton. Alors là, un fou rire le secoua, les larmes aux yeux, il n'arrivait plus à s'arrêter. Le visage dans son bras pour pas qu'on le remarque trop, c'était une sacré cérémonie, il en voulait une comme ça à chaque fois. Vite la suite, la suite !

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Ainarik
Ainarik écouta Hope et Elvyna tours à tours avec une attention... divagante. Et bien oui... c'était maintenant l'heure de la sieste avec une telle pause repas !!

Les yeux tournicotaient dans les orbites du petit vieux et il commença à poser sa mimine sur le lutrin pour pouvoir se tenir sérieusement !

Le p'tit vieux fut surpris de la prise de parole de la mariée. Était-elle en prise avec une envie pressante ou alors juste qu'elle n'en pouvait plus d'attendre la bague à son doigt ?
M'enfin le cureton sourit, se disant que Surya aurait surement dit la même chose.

Puis Elvyna vint montrer à quel point l'amour était le premier mot que l'on pouvait évoquer en voyant les mariés... Ainarik l'écouta d'une oreille... inattentive ! C'est que ça sent le gros roupillon là !! Le bidon commence à travailler et la fatigue devient insuport... une douce chaleur qui enivre le p'tit vieux...

Il était parti ça y est !! Le vieux croûton profitait amplement de ce temps de repos forcé généreusement offert par la témoin d'Arioce.

Que dire... il en profita comme chacun profite d'un après repas fort copieux... il s'était avachi sur le lutrin... La tête dans le livre des vertus... sa chasuble lui servant de couverture et sa barbiche pendante dans l'air marin.
Plongé dans un paradis pieux et confortable !


ZzZzZzZzZzZzZz

OOhhhh ouiiii !!! Ohhhh ouiiii !! Plus de confiture voyons... toujours

PluuussssSsSsSzZzZzZzZzZzZzZzZzZz


Ce curé avait le chic pour faire des bêtises plus grosses que lui mais là... il partait dans ses rêves gourmands ou que sais-je... et ne semblait plus pouvoir en sortir, enfin peut être quelqu'un allait pouvoir le délivré de ce divin sommeil ?

IIIIIIIHHHHHH YYYYYYAAAAAaaaaahhhhhhhh !! le fameux cris du cureton se faisant tirer la barbe... Elvyna n'avait pas loupé son coup ! Elle avait réussi à s’agripper pour se stabiliser mais Ainarik se retrouva face au plancher...

Le fessier relevé pour mieux s'avachir sur le pont du bateau... il laissa apparaître une petite feuille qui sortait d'une des poches de sa bure et que tous le monde pouvait apercevoir... entre autre....


Citation:
Mon petit vélin de secours si je suis perdu, confus, disparu, fichu...

Blablabla...
Eglise flottante qui coule
Blablabla...
Votre curé prend feu
Blablabla...
Forte odeur de saucisson
Blablabla...
Curé qui s'envole
Blablabla...
Curé ivre
Blablabla...
Pause en cuisine interminable...
Blablabla...
Sieste imprévue (le passage qui nous concerne)

Si je suis en train de dormir, c'est que j'en ai besoin ! Je suis vieux et mes os me font... blablabla... en plus je travaille à la forge, à mon âge blablabla... dans le temps j'étais beau et jeune, je courais dans les champs tout n... BLABLABLA...

Pour me réveiller, quatre possibilités !
- Me jeter à l'eau en espérant que je sache nager ! Attention évitez l'eau salé je ne la digère pas bien !
- M'apporter 50 livres de saucisson fumé bien odorants !
- Que la plus jolie fille ou que le plus grand gaillard de la cérémonie me fasse la bise ! Avec de la douceur les gaillards !!
- Que la pièce soit inondée d'un amour sincère entre deux tourtereaux récitant leurs consentements mutuels, s'échangeant leurs bagues de mariage ou leur anneaux saucissonné s'il n'y a pas de bagues ! Et concrétisant leur acte par un baiser bien bruyant !

Citation:
X : Y, veux tu être ma femme ?
Y: Oui, je le veux et toi X veux-tu être mon mari ? ou Non j'm'en vais tu sens mauvais !!
X: Oui, je le veux. Moi, X, je te reçois comme épouse et je serais ton époux. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.
Y: Moi, Y, je te reçois comme époux et je serais ton épouse. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.
Citation:





A la suite de la lecture par qui de droit... un des petits apprentis bien plus sérieux qu'Ainarik vint apporter les alliances à Arioce et Hope.
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Arioce
L’Union de deux Êtres qui s'Aiment.


Mmmh… Ce mariage n’avait décidément rien à voir avec ceux auxquels j’avais assisté et encore moins à mon précédent. Et je n’étais pas au bout de mes surprises, loin de là. Néanmoins, c’était une très bonne chose. Hope et moi ne voulions pas d’un mariage mou, ennuyeux pour nous ou nos invités. Et pour l’heure, on pouvait dire que le curé mettait l’ambiance à sa façon.
Mes pupilles le suivirent du regard lorsqu’il revint de sa petite pause casse-croute. Un sacré bon vivant catégorie A pour, même au beau milieu d’un office religieux, il aille se sustenter. Certains l’auraient certainement très mal pris, regrettant d’avoir fait appel à lui. Mais moi non. Je le trouvais sympathique, atypique et – ma foi – comique. Un petit vieux qui aime les bonnes choses de la vie. Ahlala… Revenons à nos moutons. Ou plutôt, à l’ouest et la chouette.
Je secouais la tête lorsqu’il osa même se faire un peu de publicité pour sa chorale, ricanant dans ma barbe au nom du groupe. Bordel, n’a-t-il donc aucune limite ?
Maintenant place aux témoins !
Tout sourire, je posais mes yeux sur Elvyna – qui avait décidément une bien mauvaise mine – puis Surya – qui paraissait tellement sous le coup de l’émotion, qu’elle semblait absente. Bon, je vois qu’on a choisi l’équipe de choc des témoins, ah ah. J’avais un peu de peine pour Elvyna, qui souffrait réellement d’être ici, sur le bateau. Les traits de son visage le criaient et j’admettais, que je craignais qu’elle ne vomisse sur les chausses du curé.
J’observais – caressant doucement la main d’Hope dans la mienne – alors qu’un silence s’abattit. Mmmh… Une muette et une qui est à deux doigts de rendre son déjeuner. Oui, notre mariage n’a rien de commun. Dois-je intervenir ? Certainement.

Soudain, alors que j’ouvrais la bouche, la voix d’Hope s’éleva, coupant l’herbe sous mes pieds. Quelques peu surpris de son intervention, j’écoutais néanmoins ses paroles et esquisse un léger sourire. Elle sauvait sa sœur de cœur avec humour, débloquant la situation. Enfin… Mettant au moins fin au silence qui s’éternisait. Je fus d’autant plus amusé lorsqu’elle passa de blanche à rouge éclatant. Le froid ? J’en doutais. Les yeux fixés sur elle, c’était – il me semble – bien la première fois que je la voyais si penaude et écarlate. Regrettait-elle son intervention, elle la fière Hope ? Surement. Mais pourquoi ? Il me semblait qu’elle n’avait rien fait de mal. Certes parler à la place de son amie et témoin n’était peut-être pas commun, mais Surya paraissait avoir la tête ailleurs, ou peut-être était-elle intimidée, enfin, dans tous les cas, Hope avait, selon moi, tenter de l’aider et surtout, relancer le mouvement.
Je serrais un peu plus sa fine main dans ma grande paluche, puis me penchais à sa joue pour y déposer un baiser, lui chuchotant :

    - De belles paroles.

Esquisse de sourire amusé rien que pour elle, puis je reportais mon attention vers Elvyna qui avait pris la suite. Aaah, Elvyna, ma fille de cœur, ma suzeraine que j’aime tant. Mes oreilles et mes yeux étaient braqués sur elle et un large sourire était dessiné sur mon visage. Chacun de ses mots était entendu, écouté, ressentis.
Je fus touché, ému, si heureux des liens qui nous unis, elle et moi. Après toutes ses années, les bas, les hauts, les rires, les colères, les incompréhensions. Elle était toujours là pour moi et moi pour elle. Elle est une de mes plus belles rencontres et je ne regrette absolument rien de ce qu’il s’est passé au fil du temps, même les moments douloureux. Je la vois comme ma fille et je l’aime ainsi.
Je coulais un doux regard à Hope, alors qu’Elvyna terminait son discours. Un regard plein d’amour, de joie, de bonheur. J’étais heureux qu’elle devienne une Horn. Et j’étais heureux d’intégrer la famille von Riddermark, une famille que j’apprécie tant, que j’aime tant.

Mais alors que mon regard retournait sur Elvyna, je la vis perdre l’équilibre et chuter. D’un bond, sur un instinct, je me levais vivement, prêt à me jeter pour lui venir en aide. Cependant, elle parvint à trouver une bien meilleure manière de se rattraper, au détriment du pauvre cureton qui semblait, lui, quelque peu assoupi. Hurlement – la barbe, mmh oui, ça doit faire sacrément mal – éclat de rire de mon fils ? Bordel ! Ce mariage est magistral. Je me retins de rire à mon tour, quelques ricanements dans ma barbe, alors qu’Elvyna s’excusait auprès de l’homme d’Eglise, qui lui, avait atterrit face contre plancher.
C’est avec un large sourire des plus amusés, que j’écoutais les dernières paroles d’Elvyna, qui nous était directement adressées et qui, bien sûr, étaient assaisonné à la von Riddermark. Juste un enfant ? Mmmh, seul le Très Haut pouvait savoir.

    - Merci Elvyna. Je suis très heureux que tu sois mon témoin et que tu sois présente en ce jour. Je n’aurais pas pu imaginer le faire sans que tu sois là.
    Par contre, pour les enfants, je ne peux rien te promettre.

Sourire taquin. C’est vrai, je suis plutôt du genre fertile, Hope est très jeune, alors… Un enfant, ça me semble irréalisable, surtout qu’on ne compte absolument pas faire abstinence. Enfin, ce n’est pas dans mes projets en tout cas.

    - Prépare toi alors à être moult fois grande tante.

Ricanements espiègles, je la laissais retourner à sa place.
Un regard à Richard, le sommant de cesser de rire maintenant. On s’était bien marré, mais un peu de sérieux tout de même. Enfin… autant que possible, avec Ainarik à l’ouest, il était difficile de le garder bien longtemps.
D’ailleurs, il ne semblait pas se relever.

    - Curé ?

Je vis alors une feuille au sol, que je pris et parcourais rapidement. Des instructions. Que je lus, bien sûr, à voix haute.

    - « Si je suis en train de dormir, c'est que j'en ai besoin ! Je suis vieux et mes os me font... blablabla... en plus je travaille à la forge, à mon âge blablabla... dans le temps j'étais beau et jeune, je courais dans les champs tout n... BLABLABLA...
    Pour me réveiller, quatre possibilités !
    - Me jeter à l'eau en espérant que je sache nager ! Attention évitez l'eau salé je ne la digère pas bien !
    - M'apporter 50 livres de saucisson fumé bien odorants !
    - Que la plus jolie fille ou que le plus grand gaillard de la cérémonie me fasse la bise ! Avec de la douceur les gaillards !!
    - Que la pièce soit inondée d'un amour sincère entre deux tourtereaux récitant leurs consentements mutuels, s'échangeant leurs bagues de mariage ou leur anneaux saucissonné s'il n'y a pas de bagues ! Et concrétisant leur acte par un baiser bien bruyant !»

Un regard à Hope.

    - On le jette à l’eau ?

Rires. Après tout, il le mériterait quand même un peu. Dormir en plein mariage… Y a des limites !
Enfin… Pour éviter tout drame, j’opterais pour la dernière solution, les vœux.
Je me levais donc, invitant Hope à en faire de même et me plaçais face à elle, de côté par rapport aux invités, afin que tous puissent voir l’échange d’alliance.
C’était le grand moment.
Ses deux mains dans les miennes, mes marrons plongés dans ses jades, je lui souris d’un beau sourire.

    - Hope, voilà une année que l’on s’est rencontré, que tu es rentrée dans ma vie. Sous les conseils judicieux d’Elvyna, tu as fait appel à moi pour que je t’entraine, pour que je sois ton maitre d’arme, alors que je n'avais plus un cheveux sur le crâne. Durant cette période, notre relation était mouvementée. Tu étais une jeune femme avec un sacré caractère, il fallait que je compose avec. De nos soirées passés seuls en taverne, de nos entrainements où je te faisais suer sang et eau et que tu me le rendais bien par des regards noirs et tes piques. De ces moments d’incompréhension aussi, pour moi, vis-à-vis de certains de tes comportements et réactions, qui, je ne me doutais pas alors, cachait quelque chose.
    Tu le sais, il eut une période où j’étais prêt à baissé les bras et arrêter. Et pourtant, j’étais toujours là, jour après jour et, au fond, j’aimais toujours autant passer du temps avec toi. Tu es une femme forte, complète, intelligente et de ressources, j'aimais ça chez toi, c’est qui m’a fait rester, qui m’a fait t’apprécier puis t’aimer.
    Tu le sais aussi, j’ai toujours été admiratif de ton instinct, de ta persévérance, de notre histoire, qui a commencé alors même que je n’avais de regard sur toi, lors de ce banquet des von Riddermark. Tu as su en me voyant, la première fois, qu’il y aurait quelque chose entre nous et je suis certain que tu ne t’attendais pas à ce que cela amène jusqu’à ce jour béni, où nous nous unissons. Et bordel, qu’est-ce que je suis heureux d’être là avec toi.
    Tu es parfaite pour moi, j’aime tous chez toi, même tes défauts. C’est ce qui te rends si entière, si toi.
    Lorsque je regarde, que je me remémore tous ce qu’on a vécus, je me dis que notre histoire est belle et je ne regrette rien. Plus je passe de temps avec toi et plus l’amour pour toi grandis, se fortifie. Ensemble, on tire le meilleur de nous-même, j'aime notre complicité. Tes yeux me rendent fous, ton sourire me ravit le cœur et ton rire me transporte au paradis. Je n’ai aucun doute sur notre amour, sur cette union devant le Très Haut – qui nous béni – et les Hommes, en notre famille et amis proches. Je t’aime tellement, je suis prêt à tout pour toi. Je ferais toujours en sorte que tu sois heureuse, épanouie, respectée. L'amour que j'ai pour toi n'a aucune limite, aucune borne et ne s’essoufflera jamais.

Sincérités du cœur – et il y aurait encore tant à dire, tellement – alors qu’il n’y avait qu’Elle qui comptait. Le navire, le curé, les amis, la famille, oublié. Rien que toi et moi.

    - Hope de Jerez von Riddermark, veux-tu être mon épouse ?

La réponse est évidence, alors que j’ai un désir ardant de l’embrasser, de la prendre dans mes bras, de l’aimer.
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Hope
L’Union de deux Êtres qui s'Aiment.




Oui elle le savait. 
Elle avait conscience qu'en faisant appel à Ainarik pour officier la cérémonie de leur mariage, elle prenait un gros risque. 
Que ce serait du gros n'importe quoi, qui pourrait amuser ou au contraire déplaire.

Quitte ou double. 
Mais, même pas peur !
Seule petite inquiétude : Qu'Arioce finisse par ne plus trouver cela drôle.
Force est de constater qu'elle faisait fausse route. 
Pour son plus grand plaisir.
S'il est heureux, c'est tout ce qui compte pour elle.

Et ce qu'elle peut l'aimer davantage. 
D'autant, qu'il parvient par son habituelle gentillesse, tant par les mots que les gestes à la tranquilliser sur les conséquences de son inconvenante intervention. 
Qui ne semble pas plus perturber ni le curé ni les invités.
Seule ombre au tableau de la tolérance, le regard noir et légèrement hautain de sa cousine qui joue les sauveuses de situation désespérée en s'interposant avec autorité.
Respect.

Quoique... un brin soufflée tout de même.
Mékékiluiprendàcellelà?

Ahurissement bien vite balayé par le très touchant discours de la jeune femme qui prend son rôle de témoin très au sérieux et avec courage. 
Difficile de ne pas remarquer l'effort fourni pour ne pas rendre le contenu de son estomac sur les chausses du curé. 
Les mots empreints d'une sincérité évidente démontre sans équivoque la relation si particulière et si forte qu'Arioce et elle entretiennent depuis toujours. 
D'ailleurs l'émoi ressenti au travers des beaux yeux du vassal ne trompe personne. 
Doux sourire est esquissé qui se fige alors qu'Elvyna en vient à prononcer son nom.
Petite lame en fusion, digne des von Riddermark - Ah ? 
Fin de la prestation, elle en aurait applaudit chaleureusement.
Heureusement, elle commet rarement deux fois la même erreur.

Mais c'est sans compter sur l'ambiance singulière qui semble vouloir régner sur cette célébration. 
Tout se passe très vite. 
Elvyna qui vacille. 
Un cureton qui ronfle !? - Quoi ? il aurait dormi durant tout ce temps ? 
Trop obnubilée par sa cousine, elle n'avait rien vu. 
Une tentative de rattrapage désespérée.
Aïe ! Que ce doit être douloureux.
Grande réussite pour l'une, échec et mat pour l'autre.

Décidément une journée de dingue. 
Elle ne peut retenir un petit rire, et se retourne pour constater qu'elle n'est pas la seule.
Clin d’œil complice vers Richard, elle aperçoit sa mère, médusée, que la situation ne semble pas du tout réjouir au contraire de son fiancé.
Un sourire rassurant à cette dernière, son regard fait rapidement le tour des invités, elle en profite pour signifier à un larbin d'un geste discret d'apporter des couvertures à chacun. 

La neige continue de tomber plus intensément encore, recouvrant peu à peu les environs de son épais manteau blanc.
Le froid piquant commence sérieusement à se faire ressentir, elle-même sent son petit corps se crisper à mesure que le temps passe.
Va falloir accélérer.
Préoccupée, par ces soucis de confort et de bien-être de tous, elle entend à peine les derniers échanges entre son futur et son témoin jusqu'à : Prépare toi alors à être moult fois grande tante.

Humpf ! Ben voyons... on voit bien que ce n'est pas lui qui va devoir les supporter pendant neuf mois dans son ventre et de les expulser de son vagin ! 
Regard courroucé en sa direction, ce dont il se fiche, manifestement bien trop absorbé par la lecture du vélin ramasser sur le sol et dont le contenu ne manque pas de la faire rire à nouveau.
Pauvre curé transformé en carpette pour le coup.
On le jette à l’eau ? - Rhooo mais non ! 
Elle se relève pour venir en aide au petit vieux de la Teste, mais se fait attraper par le bras et tourner d'un quart de tour vers son futur époux.

Gloups... quel regard ! Les mains emprisonnées dans les siennes, elle l'écoute prononcer ses voeux comme hypnotisée, les jades étincelants.
L'attention est fixée sur l'Horn, sur ses paroles tantôt émouvantes, tantôt percutantes, qui l'amusent, l'irritent ou la bouleversent.

Sous les conseils judicieux d’Elvyna... Oui hein qui l'eût cru. ? Sacrée cousine !
... alors que je n'avais plus un cheveux sur le crâne... Et quel coup au coeur !. Quelle déception. Méconnaissable. D'ailleurs ne t'avise pas de te recommencer, je te quitte ! 
Tu étais une jeune femme avec un sacré caractère...Mmmh, tu aimais ça.
...qui, je ne me doutais pas alors, cachait quelque chose. Bah oui,  idiot va...
... j'aimais ça chez toi...Ah tu vois ?
... qui m’a fait t’apprécier puis t’aimer. Arrêtes avec ce mot ! Pénible à la fin ! 
... j’ai toujours été admiratif de ton instinct, de ta persévérance... Ca c'est parce que je savais, il ne pouvait en être autrement
... je suis certain que tu ne t’attendais pas à ce que cela amène jusqu’à ce jour béni... Ben en fait... si, au tout début. C'est plus tard que j'ai douté. 
Tu es parfaite pour moi, j’aime tous chez toi, même tes défauts...Mes quoi ?
... plus l’amour pour toi grandis, se fortifie... Oh pour moi aussi mon amour. 
Tes yeux me rendent fous, ton sourire me ravit le cœur et ton rire me transporte au paradis...Sans oublier mes jolies courbes tentatrices et ma peau de velours qui t'émoustillent.
Je ferais toujours en sorte que tu sois heureuse, épanouie, respectée... Ne change rien, tu es si parfait.
 L'amour que j'ai pour toi n'a aucune limite, aucune borne et ne s’essoufflera jamais. Je le sais Arioce Horn, et comme je peux t'aimer.

Et à la question qui tue la réponse fuse sans plus de réflexion :


    - Evidemment !

Depuis le temps qu'elle attend ce moment, elle ne va pas s'amuser à s'exclamer "non, je ne veux pas !"

Moment de flottement les yeux dans les yeux, - qu'il est beau, c'est même pas possible !
La bouche s'assèche, le coeur s'emballe, la caboche tourne à plein régime.
C'est son tour... et elle n'a rien préparé.
Non par manque de temps, mais plus par nonchalance et peut-être un trop plein de confiance en elle, pensant qu'elle trouverait les mots justes au moment de les prononcer.
Un coup d'oeil vers Elvyna qui devient de plus en plus verdâtre, elle prend une profonde inspiration, plante à nouveau ses jades dans le regard profond de son futur et se lance de sa voix feutrée dans un tendre sourire :


    - Arioce Horn, cela fait effectivement un an jour pour jour que nous ne nous quittons plus. Pourrait-on affirmer que de devenir mon maitre d'arme fût une excuse indirecte à ce qui allait suivre inévitablement. J'ose le croire. Et pourtant combien de fois ai-je perdu pied ? Moi et mes certitudes d'un bonheur à deux, face à ta satanée nostalgie, tes fantômes du passé et tes croyances. Comme il était douloureux de te voir chaque jour, si proche et pourtant si inaccessible.  J'ai failli tout laisser tomber, plusieurs fois, mais je me suis accrochée parce que je savais au plus profond de mon être que tu en valais la peine. Tu es si beau autant à l’extérieur qu'au-dedans...

Inspire, expire.
Point besoin de réflexion, les mots, les phrases s'échappent de ses lèvres, comme un cri du coeur, riches de sincérité.
Main est retirée de sa prise pour venir se poser délicatement sur le torse de l'Horn.


    - Tu as grand cœur, tu es toujours très attentionné, et d'une extrême bonté, ce qui te rend si attachant.

Main quitte le torse pour se poser sur la joue barbue.

    - Je ne peux que t'aimer Arioce Horn. Tu es au-delà de ce que j'espérais. Un homme qui me comprend, moi et mon mode de vie sans chercher à me changer, me brimer, et me façonner selon l'image que tu pourrais te faire de celle qui partage ta vie. Un homme qui respecte mon désir de femme libre et me suit dans mes aspirations et mes lubies parfois loufoques. Tu as su m'apprivoiser, en étant toi-même, cet être authentique, généreux et aimant. Tu as raison, ensemble nous sommes meilleurs, plus forts, nous nous bonifions, nous complétons à merveille. Je me sens si bien à tes côtés. Et sois assuré, qu'épanouie et comblée  je suis. Et cela se voit !

Sourire s'élargit en espièglerie, elle reprend son souffle pour continuer d'une voix éraillée par l'émotion :

    -Je transpire d'un indécent bonheur depuis l'aveu de nos sentiments amoureux, amour qui tout comme toi ne fait que s'élever. Tu as dit plus tôt que tu étais sûr que mon intuition première ne m'avait porté jusqu'à ce moment précis. Eh bien, tu te trompes. En réalité, j'étais certaine que notre histoire évoluerait ainsi. Cela ne pouvait pas se passer autrement entre nous. Parce que tu es mon âme soeur, que je t'aime d'un amour pur, profond, éternel. C'est pour toutes ces raisons que je sais Arioce Horn que tout ce que tu désires en cet instant, c'est d'officialiser notre union, de devenir mon époux sous le regard bienveillant du Très-Haut. N'est-ce pas ?

Sourires et regards échangés qui en disent long sur leur complicité, plus que quelques minutes d'attendre que lèvres frémissantes d'impatience ne cueillent leurs jumelles pour les plonger dans ce genre de baiser vertigineux qui les transporte toujours.
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