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[RP] Vae Victis, entre deux voies

--Ditzzy


[Lourdes , Campement improvisé de l'armée "Lous Aguiles de Abidos" , Lundi 3 aout 1457. ]

La jeune se retourna un énième fois sur sa couche, la maigre couverture lui paraissant un terrible fardeau empêchant son sommeil. Tantôt elle avait froid, puis ensuite chaud.
Dans le campement, peu de soldats dormaient vraiment, mais aucun ne semblait donner de signes d'éveil à part les gardes effectuant leurs rondes.
La Ditzzy se demanda combien de temps passerait encore avant que ses paupières ne se ferment complètement. Qui sait, peut-être restera-t'elle éveillée toute la nuit...
Curieuse, la jeune femme avait suivie la propagande des deux camps en les voyant chacun s'accabler de tous les maux. Les uns se prenaient pour des libérateurs, et les autres pour des résistants. Mais dans tout ça, qui avait tort, et qui avait raison ?
Ditzzy poussa un profond soupir, envoyant valser la mèche qui lui collait au visage. Pour elle, les deux camps étaient en tort. Il n'était pas possible qu'il n'y ait qu'un camp coupable dans l'affaire.
Ces deux-là...Dont ce Eriadan qu'elle avait brièvement connu dans sa cantine, étaient prêt à faire couler beaucoup de sang pour virer la comtesse.
D'un autre coté, elle devait pas être blanche comme une colombe non plus. La meilleur solution aurait surement été de trouver un terrain d'entente, une tentative pacifique de résoudre le conflit. Au lieu de cela, il n'y avait qu'une sorte de motivation...Comme les cris que poussent les soldats avant de se lancer au contact de l'armée adverse.
Les mots montaient en haine et en violence, ironie, modestie feinte, stratagème pour manipuler qui ? La population du Béarn.
La jeune eût du mal à l'avouer en pensant à cela, mais pour une fois, ce cinglé d'Aknaïl avait raison. La violence et le meurtre ne résoudra jamais rien....Il ne fera que diviser le Béarn en deux camps, et comme d'habitude, certains en profiteront.
Ditzzy secoua négativement la tête. Si on lui avait dit qu'elle aurait ce genre de pensée après être entrer à l'armée, l'ex-voleuse qu'elle est aurait bien rit.
Après avoir soupiré une nouvelle fois, elle se leva et fît un petit tour en silence. Toujours aussi joueuse, elle se déplaça discrètement en prenant garde à ce qu'on ne la voit pas, puis, au bout de quelques instants, elle reconnut l'un des gardes. Sa façon de se tenir, sa taille et la forme de sa tenue trahissait son identité.
Rigolant intérieurement, la jeune s'approcha silencieusement, assurant ses pas pour ne pas faire de bruits. Puis, lorsqu'elle fût à portée, elle sauta sur Dancetaria en plaquant ses mains sur ses yeux.

- D'après toi, c'est qui ? Demanda-t'elle d'une voix guillerette.

La jeune détestait peut-être les événements en cours, mais elle ne s'en rendait pas malade. Elle avait sa famille dans l'armée. Deux sœurs, une amie, une brute, un ennemi, et un amour ignorant tout de ses sentiments à son égard. Il ne lui en fallait pas plus pour être heureuse.

- Allez Dance ! C'est qui ? C'est qui ? C'est qui ? C'est qui ? C'est qui ?!?
--Ombredemort
[Lourde, campement Vae Victis-Lundi 3 août]

Un peu a l’écart de l’armée Vae Victis se tenait des membres d’une confrérie connu sous le nom de « Horde Nouvelle » ; celle-ci étant venue prêter main forte aux opposants de la comtesse Ingenu.

Fidèles compagnons et ami(e)s de la Horde !
La nuit dernière a été rude avec l’armée félonne a porté d’épée de notre campement!
Aussi je voudrais vous adresser ces quelques mots qui seront peu être les derniers avant l’aube du prochain levé de soleil !
Quoi qu’il arrive n’oubliez pas que nous nous battons contre la dame Ingenu et les pauvres fous qui la suivent !

Aussi aucun mal ne devra être fait aux paysans, femmes, ou enfants que l’on croisera etqui souffrent déjà assez des incompétences de la comtesse !

Et si nous devons mourir ce soir, que ce sois avec panache et honneur !!
Aussi soyez sans pitié !
Si vous devez vous faire entailler la peau, que ce sois pour entamer la chair de votre l’ennemi !
Si vous devez vous faire entailler la chair, que ce sois pour enfoncer votre lame dans la gorge de l’ennemi et le mettre a mort !


Sur ces quelques paroles l’ombre de la mort se remit assis
--Mercenaire_sans_scrupule
[Lourdes – campement de l'armée félonne Vae Victis ]


Le vieux mercenaire en avait vu des guerres et des révoltes ... Du nord au sud, d'est en ouest, voilà bientôt 15 ans qu'il louait ses services ! Il n'était pas très regardant, du moment qu'il parvenait à remplir sa bourse, à vider des chopines en taverne et à courir la gueuse dans les bordels du coin ...

Son épée qui avait tant tué n'était pas du genre fidèle, il suffisait de faire sonner les écus pour qu'elle sorte de son fourreau prête à faire couler le sang ... peu lui importait la cause, peu lui importait les victimes ... L'argent achète tout, même le droit de tuer et à bien regarder, lui, le vieux mercenaire n'était pas très cher. Si il faisait bien son travail le Alleaume et le Eriadan le paieraient une centaine d'écus... Peut-être un peu plus avait dit le Niraco si il réussissait à faire tomber des têtes de l'armée comtale ...
Mais fallait pas qu'il se leurre l'Orthézien félon, il ne donnerait pas sa vie pour 50 écus de plus ! Il n'irait pas se frotter à des soldats aguerris, il s'attaquerait aux plus faibles, en priorité aux villageois qui viendraient jouer les fanfarons et qui faisaient toujours des adversaires faciles !

Non, franchement, ce n'était pas cher payé pour le trône du Béarn ... Si l'armée félonne réussissait son coup, à savoir se débarrasser de la blondasse comme il disait le Niraco, alors les deux frangins rentreraient largement dans leurs frais, à eux le trésor comtale, à eux le pouvoir, à eux de se partager le Béarn !

Lui, il irait ensuite ailleurs car après le déluge, y fait rarement bon s'incruster ! Tuer il faisait ça facilement, mais l'odeur des cadavres il supportait pas le vieux mercenaire !
Lorca
[Pau, Portes de la ville]

Allez, hardis moussaillons, hissez moi ces foutues voiles !

Paradant au milieu de ses matelots, en tout une cinquantaine de têtes brûlées recrutées à Bordeaux et la Teste, tous vaillants guerriers des mers, ayant affronté moult tempêtes et bancs de récifs vicieux, mais au fond piètres combattants terrestres, Lorca veillait à ce que l'érection de leur fortin se passe aussi vite que possible.

Enfin de fortin, leur campement n'avait que le nom. Ce n'était guère plus que quelques barques retournées solidarisées avec des troncs fraichement abattus et qui protégeait quelques voiles arrangées de sorte qu'elles forment des tentes. Une barque pour abriter la nourriture, une autre pour les armes, ainsi de suite. Bref, rien de bien folichon. Néanmoins, Lorca avait pensé à creuser un petit fossé et à y adjoindre des chausses trappes. Il serait prévenu de toute intrusion sur leur territoire au moins...

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Faster83
[ Frontière du Béarn, Lourdes , Campement improvisé de l'armée "Lous Aguiles de Abidos" , Lundi 3 aout de l'année 1457. ]

Faster continue à penser. Machinalement, il regarde les hommes qui se sont engagé dans cette mission avec lui.
Pas très loin, se trouve ce jeune soldat, rencontré quelques fois en taverne à Pau. Le seigneur d’Abidos l’observe. A son comportement, on à l’impression que c’est le première mission périlleuse auquel il a participe.
Le vieux militaire se replonge quelques années en arrière. Vue sur les remparts de Vendôme au loin, des centaines de bannières aux couleurs de lucioles, des sentinelles, des compagnies franches brandies fièrement par des gens venu de tous coins. Faster n’était qu’un jeune soldat, trépignant d’impatience de partir au combat. Malgré cela, c’étais avec la peur au ventre qu’il s’était élancé prés du gué du loir. Lui et ses frères d’arme s’était retrouvé à combattre à 1 contre 3. Tout autour de lui, ses compagnons de fortune tombaient un à un, avant qu’il ne subisse le même sort.
Faster se caresse la balafre, en se remémorant ce passage de sa vie. Si les officiers du Domaine Royal les avaient envoyés à une mort certaine, il est hors de question pour lui, d’envoyer ses hommes au suicide. Mais il est malgré tout hors de question d’abandonner le terrain.
Le Mauléonnais défouraille son épée. Il passe son doigt sur la lame, la caresse doucement.
Il est déranger dans sa communion avec son arme par un soldat qui lui annonce l’arrivée d’un messager du comté.
Faster récupère le pli et reconnait le scel de la comtesse. Il déroule le parchemin et le lit avec attention. En d’autre circonstances, et en d’autre lieux, le contenu de la missive de lui aurait déplut. Mais dans le cas présent, ces ordres sont plutôt les bienvenus.


Lieutenant Pyrrus, regroupez moi le maximum d’homme, je pense que le sénéchal va faire une déclaration.
Cela ne durera guère longtemps mais laissez tout de même quelques hommes pour faire le gué.

D’un pas décidé, voila le commandant des "Lous Aguiles de Abidos" qui se dirige vers la tente de Feignant. Discrètement, il porte la missive à son nez, et la renifle à plein nez.
Une voix se fait entendre. Faster tourne la tête et reconnaît le chevalier Acar de Ventoux.
Il s’arrete un instant pour l’acceuillir.


Chevalier, heureux de vous voir ici…Je vous demanderais de patienter, j’ai un plis urgent à remettre au sénéchal.

Une fois dans la tente, il s’avance vers le viking en tendant le bras.

Tiens, des consignes sont arrivées……
J’ai demandé à Pyrrus qu’il rassemble les hommes pour que tu puisses t’adresser à eux.


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Feignant
[ Frontière du Béarn, Lourdes , Campement retranché de l'armée "Lous Aguiles de Abidos" , Lundi 3 aout de l'année 1457. ]



Merci Faster, le temps de lire cette missive et j'y vais.

Il lu donc la missive portant sceau Comtal.



A vous,
Faster du Clos du Chesne, Seigneur d’Abidos, commandant de l’armée « Lous Aguiles de Abidos »
Feignant, Seigneur de Navarrenx, Sénéchal de l’OST Béarnais

Saludi e Patz !

Ce jour, j’ai accepté la proposition d’accord faite par la petite demoiselle Clémence Maledent de Feytiat.
Je vous intime donc de respecter la trêve proposée et à ne lever les armes qu’en cas d’attaque de l’armée franche « Vae Victis », ceci afin que les négociations de paix se déroulent dans les meilleures conditions possibles.

Eugénie de Varenne, Comtesse du Béarn,

Per lo nouste Béarn !



Bien bien, on ne sera peut-être pas obligé de taper sur des Béarnais, voilà qui s'annonce bien.

Il se lève et sort de la tente pour se diriger vers le centre du campement où sont rassemblés la plupart des soldats.

Il salue d'un signe de la tête le chevalier Acar de Ventoux.


J'ai reçu des nouvelles de la Comtesse. De bonnes nouvelles.

Des négociations sont en court avec l'armée franche « Vae Victis », elle nous demande donc de ne pas attaquer, sauf pour se défendre bien sur.
Je vois cela comme une bonne nouvelle car ça ne me plait guère de combattre des Béarnais.
Il y a donc de l'espoir que ce conflit se règle pacifiquement et que les Béarnais trompés par les deux Frères reviennent à la raison.

Cependant, les tours de garde et les rondes d'éclaireurs sont maintenus, on ne sait pas si l'armée franche « Vae Victis » respectera la trêve.

Merci à tous.

Si vous avez des questions, je suis tout ouï, sinon vous pouvez reprendre vos activités.

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Si vis pacem, para bellum.

by Kirika
Alleaume
[ Vae Victis, aux portes de Lourdes, lundi 03 août. ]

* Les hommes de la Vae Victis était prêt a s'attendre au combat qui n'allait pas tarder à arriver d'un moment à l'autre, ils savaient tous que le fer allaient battre d'ici quelques temps, la nuit de dimanche à lundi avait été calme, la fin de la trêve avait été respecté au contentement d'Alleaume et de la troupe, eux n'avait pas eu l'intention d'attaquer, mais de se défendre simplement en cas d'agression de l'armée Comtale. Les nouvelles de la place de Pau se faisait arriver de plus en plus rapidement, ils avaient de nombreux informateurs qui leur en apprenaient sur ce qui se disaient, sur ce qui étaient en train de se faire, une pseudo résistance ce mettait en place pour défendre le trône de l'incapable, les Varden est compagnie se faisait les ténors du mouvement défensif, pourtant lui le premier ce faisait trouer par la Comtesse en privé, elle qui le clamait être le responsable de la chute économique du Béarn par son comportement passif et son manque de culot à prendre des décisions impopulaires selon elle. Mais tans pis qu'il fasse ce qu'il veut, cela n'empêcherait pas Alleaume d'en découdre avec lui sans aucun état d'âme.
La résistance Béarnaise serait ce qu'elle serait, il y avait surtout ceux qui ne s'exprimeraient pas, ceux qui n'en pensaient pas moins qu'eux et qu'il fallait dégager la Comtesse, mais qui n'oserait pourtant pas le dire devant tous, c'était peut être dure de le faire, mais il y avait des fois où il fallait enfin affirmer ses positions aux yeux de tous et enfin agir pour que les choses changent.

Notamment la petit Clémence qui avait eu le courage de proposer une alternative mais qui allait dans le même sens qu'eux, privé Ingénue du pouvoir de décision, y mettre un Régent à la place, c'était tout autant ce qu'ils prônaient mais d'une autre manière, il savait très bien que l'Ingénue n'accepterait jamais la proposition de la gamine, elle aimait trop son trône pour pouvoir le quitter, pourtant elle ne le garderait pas plus longtemps, il devait en être autrement pour le bien du Béarn. Même si elle nous faisait croire que le Béarn allait mieux il n'en été rien, les impôts été certes rentré, mais l'argent finirait pompé de la même manière que les précédentes, ce n'était qu'un pansement pour arrêter le problème, mais sa ne suffirait pas à faire retourner la situation du Comté. Il fallait reprendre le tout dans le fond, mais Ingénue mettait bien trop de temps à réagir, en trois mois de son mandant la situation devenait de pire en pire et n'irait pas en s'améliora.

Dans sa tente l'on vain lui amener une missive de sa cousine, elle n'avait toujours pas comprit qu'il s'en fichait d'elle, après lecture il froissa la lettre et la jeta illico.
Missive de la Blonde qui arriva, éclat de rire, jamais il n'avait accepté aucune médiation. Il prit alors sa plume afin de s'exprimer. *





A Ingénue
A la Prévôt des Maréchaux du Béarn,
A l'armée Comtal,

Nous n'avons jamais eu connaissance de la proposition de Clémence avant se soir même. Après avoir prit connaissance de votre réponse, je me permets de clamer haut et fort que la Comtesse se moque encore de nous ! Nommer Paddy Chambellan alors qu'il est en train d'armer des troupes à Lourdes est de la pire insulte, et surtout qu'il est le future chef de liste de notre Comtesse... Et on veut nous faire croire à une médiation ?

Nous faisons donc savoir qu'aucune médiation n'a été accepté par notre armée, qui ne servirait qu'à donner du temps à la Comtesse pour s'armer et mieux nous détruire une fois fait.
La proposition de médiation est intolérable puisqu'il est prévu que nous passions en justice et que la Comtesse garde le pouvoir.

Nous déclarons donc que des se soir nous ferons ce que nous aurons à faire pour le bien du Béarn !

Advienne que pourra.

Per lo Béarn !

Alleaume de Niraco
Co-Général de Vae Victis.

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Orantes
[ Dimanche 2 août 1457, au coucher du soleil – dans le campement de Vae Victis]

Ordre avait été donné à Orantes et à quelques hommes d’opérer un tour de garde sur une petite colline, surplombant la ville de Lourdes, à l’est du campement. Depuis des heures, les gaillards allaient et venaient dans ce petit voile de brume qui accompagnait le coucher du soleil en cette belle soirée du mois d’Auguste. A quelques lieues de là où se situaient les hommes d’armes, on apercevait la jolie petite cité lourdaise. Les fumerolles des foyers de la ville s’échappaient de derrière les remparts rongés par le temps qui s’écoulait inlassablement. Tout paraissait paisible d’où se tenait Orantes. Complies avait maintenant été sonnée depuis au moins une heure et aucun son perceptible ne venait du bourg qui s’endormait tranquillement.

Cette belle sérénité fut troublée soudainement par l’arrivée d’un cavalier qui s’approcha au grand galop du point de guet. On mandait prestement au sieur Orantes de se rendre dans la cité voisine pour quérir quelques denrées pour l’armée. A cette annonce, le jeune homme fut tout de joie de pouvoir un moment quitter l’atmosphère pesante d’un campement obsédé par les préparatifs d’un affrontement imminent et de plus en plus certain.


[ Dimanche 2 août 1457, au coucher du soleil – Lourdes]


Lorsqu’Orantes pénétra dans les murs de Lourdes, il fut surpris par l’agitation qui y régnait. Quel contraste avec la vue paisible qu’il avait eu de la petite bourgade depuis le haut du tertre quelques instants auparavant ! Malgré l’heure tardive, les villageois semblaient en pleine ébullition. Orantes ne tarda pas à trouver les marchandises qu’on l’avait envoyé quérir, il semblait bien que les paysans et artisans lourdais étaient disposés à fournir les deux armées qui campaient devant les murs de leur cité. Malgré les appels de leur maire Acar, la population vendait à qui voulait denrées périssables et équipements, du moment que celui-ci disposât d’une bourse remplie d’écus.
Aussi, Orantes n’hésita pas à fréquenter les tavernes du bourg et à sa grande surprise y trouva lourdais, lourdaises et partisans de Vae Victis accoudés à la même tablée, buvant le même hypocras. Là, il fit la connaissance de Louliane et de son amie, deux charmantes recrues de l’armée du sieur Alleaume. C’est à la nuit noire que les trois se décidèrent à rentrer au camp afin de prolonger leur délicieuse soirée dans la tente du jeune homme. On y joua aux dés et y but de la tisane, toujours à proximité des épées fourbies.


[Lundi 3 août au matin – Campement de l’armée Vae Victis]


Orantes ouvrit difficilement les paupières au petit matin. La brise fraîche des petits matins béarnais le revigora rapidement. Quand il poussa la toile de sa tente pour sortir, les rayons du soleil l’aveuglèrent. Au dehors, tout était calme, trop calme…
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Madg
[Campement Vae Victis]

L'agitation règnait dans le Béarn, tout le monde se bousculer pour la défense des villes. L'armée de Faster continuait son recrutement, de m^me pour Vae Victis. Chaque jour de nouveaux hommes venaient pour défendre certaines convictions.

Le regard au loin, certains hommes venaient chuchoter à Madg l'évolution des évènements. Le maire de Pau préparait sa défense...bizarre, il semblait qu'il soutenait Vae Victis il y a encore quelques jours. Le maire de Tarbes en faisait de m^me...mieux il demandait la création d'une armée... Et bien, quand on pouvait retourner sa veste... Plus qu'à savoir la rapidité de réponse de leur Comtesse.

Une demande de trève avait été demandé par Clémence et l'Eglise. Ingénue avait accepté...mais les points ne convenait en rien à ce que voulait Vae Victis, un vrai piège à cons. Alleaume avait donné une réponse, un peu trop rapidement au gout de Madg, qui restait silencieuse. Elle portait son regard sur ces hommes qui étaient à coté d'elle, prêt à se sacrifier pour le Béarn....

Elle décida de prendre la parole


Hommes et Femmes de Vae Victis

le combat que nous menons aujourd'hui est votre combat!
Le Pouvoir en place demande une trêve pour entamer des négociations
J'ai pris connaissance des points en discussion, et de la réponse de leur Comtesse
je ne vous cacherais pas, qu'ils ne satisfont en rien, nos idées
Au contraire, ils se moquent de nous
Devons nous les laissons nous insulter de la sorte?

Ils veulent un démantellement de Vae Victis contre un Chambellan au Pouvoir
et après?
ils nous attaqueront comme des chiens avec l'armée qui se trouvent en fasse de vous
vous serez poursuivit pour Trahison, pour avoir voulu défendre vos intérets!
Est cela que vous voulez?

Je vous le dit de suite, je n'accepterais pas cela
nous devons être solidaire
notre regroupement vaut bien plus que leur
lâche qu'ils sont pour accepter de voir le Béarn sombrer sans rien dire
Je tiens à vos vies, bien plus que la mienne
votre présence en ce camp, vaut l'estime que je porte pour vous

Hommes et Femmes de VAe Victis,
n'ayez pas peur de parler
Alleaume, Eriadan et moi même sommes toute ouïe à vous écouter
pour satisfaire vos volontés
nos volontés pour le Béarn!

Icarionnoste


Du haut de ses remparts ...

Les troupes convergent de tout le Béarn, l'élan Béarnais est en marche, les dès sont jetés ...

Le jeune Maire surveille, scrute, cet horizon si bouché ...
Des troupes en ordre dispersées arrivent, des Paysans la plupart, de simples Béarnais en somme.
Mais ils arrivent fourche au poing, prêt à se battre pour une cause noble, eux les simples gueux.

Qu'on se le dise, le Béarn n'est pas couard, le Béarn n'est pas faible, le Béarn n'est pas lâche, le Béarn se bat.

Mélancolique et passionné, il regarde sa ville, du haut des remparts, sa belle Pau, tant de moments délicats vécu entre ces pierres, tant de douceur et d'harmonie, que la félonie tente de briser.

Mais ...

De quel droit? ...

_________________
Azilize
La nuit était tombée et la fatigue se faisait sentir ce soir elle rejoindrait l'armée de Faster. Ce serait la première fois qu'elle aurait à se battre. La peur la tenaillait mais en même temps une excitation montait. Qu'allait-il se passer ? Se battrait-on vraiment et contre des amis, des frères ? Elle était infiniment peinée et ce d'autant que l'un des instigateurs de cette vilenie, cette horreur est... était... un de ces amis.

Elle restait là la tête dans les nuages à regarder au loin les deux armées. Qu'en serait-il demain ? Que resterait-il de tout ces gens emporter dans un torrent de violence inutile ?

Elle aurait voulut que tout cela fut un mauvais rêve, mais c'était un cauchemar.

Il était temps d'y aller et elle partit d'un bon pas vers le campement de Faster.

_________________
Yohann65
|[Campement "Lous Aguiles de Abidos"]|

Long regard sur l'horizon.

Les gens meurent. On voudrait maîtriser les circonstances et croire que l'on peut savoir où, quand et comment la mort se produira. Mais on ne le peut pas.
Quand votre heure est venue, il faut s'en aller et personne n'est en mesure de changer les choses.
Cette heure allait-elle arriver pour lui? Pour des amis? La campagne de Lourdes était elle le lieu de sa mort? Le lieu de la mort de beaucoup, c'était certain.

Allez, l'heure n'était plus à la pensée mais au combat.
La bataille allait commençer et le sang couler.
Epée, armure, bouclier et casque, tout était prét.
Une énième bataille pour ce guerrier. Une énième bataille où il sortira vivant, et où la victoire appartiendra à son camp comme pour les autres batailles, il faut l'esperer.

Sort son épée:


Pour le Béarn!
_________________
Dancetaria
[Lourdes , Campement improvisé de l'armée "Lous Aguiles de Abidos" , Lundi 3 aout 1457, nuit]

--Ditzzy a écrit:

- Allez Dance ! C'est qui ? C'est qui ? C'est qui ? C'est qui ? C'est qui ?!?


La caporal ne fit qu'un bond, main directement sur le pommeau de son épée. Un bref instant seulement, quand elle reconnut son amie, une vraie joie de vivre, elle se mit à rire, à n'en plus pouvoir s'arrêter. Elle posa ses mains sur ses lèvres, afin d'étouffer le bruit. Puis, de façon complètement impulsive, elle sera son amie dans les bras. ça lui faisait du bien, de la trouver là.

[Lourdes , Campement improvisé de l'armée "Lous Aguiles de Abidos" , Lundi 3 aout 1457, bien après, quand le soleil brille, comme il le peut ]

Une information nouvelle, les soldats sont demandés auprès du Sénéchal. Un peu inquiète, elle s'approche, accompagnée des autres. Le Sénéchal parle de "bonnes nouvelles", Dancetaria s'étonne. Serait ce la fin ? Elle continue d'écouter. Ne pas attaquer sauf pour se défendre ... C'est ça la bonne nouvelle ? Elle ne comprenait pas. Elle savait qu'ils n'allaient pas rebrousser chemin, en face. Bonne nouvelle que de savoir que ce n'est pas nous qui allons attaquer en premier ? La voilà sceptique. Peu importe qui engage le combat, elle s'en moquait. Une bonne nouvelle pour elle aurait été qu'un accord soit trouvé, que nul combat n'ait lieu d'être.



Citation:
Si vous avez des questions, je suis tout ouï, sinon vous pouvez reprendre vos activités.


Elle se retient de demander où était la bonne nouvelle, pas sûr qu'il comprenne. Retour aux activités alors, et regard vers le loin
Aimelin_
[campement de Vae Victis à Lourdes, le lundi soir ]

Les nuits se suivaient, allaient elles se ressembler ... l'attente infernale de ces cris au rassemblement qui réveilleraient le camp, feraient naitre la peur chez certains, attiseraient la haine chez d'autres, mais quoi qu'il arrive, ces cris de rassemblement qui mettraient deux armées face à face.

Il repensait à l'affiche qu'était venu placarder un soldat à l'entrée du camp et qui les concernait ptit et lui. Décidément, son nom raisonnait un peu trop souvent à son goût depuis des semaines. Lui qui n'aimait pas être le centre d'intérêt était servi. Défendre ses idées, s'être donné des mois et des mois pour un comté qui vous remerciait ainsi. Et la comtesse qui parlait de pardon.
Madg avait raison, cette femme prenait les membres de Vae Victis pour des chiens. Mais les toutous, les vrais, étaient en ce moment aux pieds de la comtesse à lui tenir chaud en se couchant sur ses chausses, ou en remuant la queue pour obtenir le nonos remerciateur ; ceux là mêmes qui la critiquaient, ceux là même étaient en train de perdre leur honneur en la soutenant.

Tout ça changerait, Aime en était persuadé. Aristote ne laissera pas faire de telles choses.

Tout en marchant il faisait rouler entre ses doigts le seul anneau qu'il lui restait.. celui de may. Il avait confié le sien à son amie. Ca leur porterait chance avait elle dit. Chance ... la chance serait elle suffisante ?
Sans bruit il passait et saluait ses compagnons. Il ne voyait pas de bourrins assoiffés de sang prêt à violer la première femme qui passerait à leur portée, mais il voyait des gens qui avaient peur, qui espéraient et prier que les combats n'aient pas lieu, il voyait des gens fiers et décidés à défendre ce qu'ils pensaient juste.
Lui se sentait fier, fier d'appartenir à cette armée Vae Victis qui ne baisserait pas la garde. Il avait appris à connaitre ses dirigeants et les discussions passionnées laissaient toujours place à l'écoute et au respect.

Il sarrêta à la hauteur d'Altaïr et repartit des mois en arrière ce fameux jour où il était parti sur un coup de tête apres la mort de may, apres la prise du chateau de Reims quand Manou les avait fait se rassembler à la capitale. Il repensa à sa blonde chieuse, à ses mises en garde et au savon que lui avait passé Pisan à son retour. .. et ce procés. Il soupira mais ne put s'empêcher de sourire. Il évitait sans doute des coups de latte en étant loin de ces deux femmes en ce moment.

Et là tout recommençait. N'avait il pas le droit de vivre ? Et elle, qu'avait elle pensé à sa lettre. Il lui avait tant raconté ce passage de sa vie elle n'allait pas comprendre, le penserait devenu fou surtout en voyant le nom des personnes qui l'entouraient. Peut être un jour pourrait il lui expliquer, il le faudrait.

Un dernier tour auprès de sa section pour s'assurer que tout allait bien et une nouvelle nuit commençait.

_________________
Madg
[Campement Vae Victis]

Les missives se succéedaient, Madg y prétait une petite intentions avant de laisser les autres hommes en prendre connaissance. Leur destin était scellé, s'ils sortent de Vae Victis, ils seront accueilli à coup de pierre. Désolant qu'ils sont, ces gens du pouvoir et qui préfèrent voir le Béarn sombrer chaque jour un peu plus.

Des lances rejoignaient encore l'armée de l'Ost, ils augmenter leur défense ou une éventuelle attaque? Des civils pour la plupart d'entre eux, sans armures pour se protégrer.

Vae Victis avait laissé jusque là, le choix de l'évolution de ce présumé conflit. Ils auraient pu avoir avec eux une armée puissante pour défendre leurs intéret avec leur vingtaine de soldats, intégrant l'Ost et assurant la défense de la Province. Aveugles, terrés dans leur trou. Sans le savoir, ces dirigeants accélèrent chaque jour leur défaite. Chaques jour, ils insultent les hommes et femmes de Vae Victis, birgands, pilleurs que nous sommes à présent, alors qu'aucune arme n'a été levé. Si telle était leur intentions, auraient ils tout mis en oeuvre pour être vu, en levant une armée, et enfin être entendu


Surveillez les entrées du camp
Nul n'entre sans l'accord d'un Général

Qu'un lourdais, discret aillent en ville chercher le maximum de stères.
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