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[RP] Vae Victis, entre deux voies

Madg
L'archevêque d'Auch faisait son entrée dans la tente de commandement. Alleaume était toujours en train de vadrouiller auprès des soldats pour les conforter dans leurs idées. Avec tout ca, Madg n'avait pas eu connaissance des pensées d'Aimelin sur le courrier de Navigius

Nos respects, Dame Madg et Sir Aimelain. Nous tenions à venir vous porter un message d'espoir et de paix, nul doute qu'à cette heure vous avez déja pris connaissance de notre missive?

Bonjour Monseigneur
Ainsi, vous etes toujours au première loge pour éviter un conflit...


Missive du campement d'Abidos toujours sur la table, non lu pour apercevoir le contenu de cette dernière. Et les pensées de la jeune femme allaient plutot dans la dernière missive que venait de lui montrer Aimelin. Quiconque sortira de ce campement, sera libre aux yeux de la comtesse. Madg savait pertinament que cela ne sera pas son cas, elle le comprenait, elle aurait fait pareil. Elle n'avait donc plus rien à perdre.

Le temps que l'archevêque arrivait au campement, une annonce signé de sa main était officiellement présenté aux béarnais. Madg qui souhaitait être informé rapidement de tout ce qu'il se passait, recevait un compte rendu par un messager affecté pour cela. La Co général en prenait connaissance, ainsi ses pensées allaient dans le même sens que ceux de l'archevêque
Dancetaria
[ Frontière du Béarn, Lourdes , Campement improvisé de l'armée "Lous Aguiles de Abidos" , Mercredi 4 aout de l'année 1457. ]

Plusieurs jours qui passaient, la blonde était surprise. Elle qui s’attendait à une attaque rapide, elle en trouverait presque le temps long … Toutefois, les choses n’étaient pas pour lui déplaire. Plus les heures s’écoulaient, plus elle se disait qu’une issue sans les armes était peut être envisageable. Elle serrait de temps à autre une bague entre ses doigts, qu’il avait réussi à lui remettre. Elle lui avait dit que c’était un porte bonheur, un signe qu’il se reverrait, tous les deux, espérant aussi revoir une autre amie, qu’ils avaient aussi en commun … après cet … « épisode ». Très fort, elle pensait à eux. Autour d’elle, d’autres amis, qu’elle n’aurait heureusement pas à combattre, et qu’elle espérait qu’il en serait toujours ainsi.
Ces derniers jours se ressemblaient, une tension qui restait palpable, un léger découragement dans les rangs, parmi quelques soldats, qui se dissipait rapidement. Tout ce temps, à attendre, ils en avaient du temps, pour méditer. Se poser des questions, chercher en vain le plus souvent des réponses et sa principale interrogation, certainement comme d’autres, c’était comment ils avaient réussi, en Béarn, à arriver à cette situation. Une chose était certaine : il y avait un véritable mal être, et pas seulement une soif de pouvoir.
Elle regardait autour d’elle quand son regard se posa sur Aknail. Elle le connaissait suffisamment pour savoir à quel point cette tension intra-Béarn devait lui être pénible. Elle se leva, s’approcha de lui, s’assied à ses côtés. Regard posé dans le sien, une seule question qui sort


Tu tiens le coup ?


Question plutôt idiote, à la réflexion, elle savait qu’il était capable de puiser au fond de ses limites, au plus profond, surtout si ses amis étaient dans l’embarras. Elle sourit. Elle l'aimait beaucoup. Un peu plus loin, Ditzzy et Nim. Peut-être viendraient elles les retrouver, ou peut être préfèrerait elles rester seules. A cet instant, c'était de compagnie dont la blonde avait besoin.

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Aknail
[ Frontière du Béarn, Lourdes , Campement improvisé de l'armée "Lous Aguiles de Abidos" , Mercredi 4 aout de l'année 1457. ]

Le soldat Tarbais était perdu dans ses pensées, assis sur une caisse, son bouclier et son bâton à coté de lui. Après l'absence prolongée du Commandant Mitaine, il ne lui restait plus que Nim et Dance, ces deux femmes qui étaient, pour lui, sa seule famille à partir du moment où il était arrivé à la caserne. La nuit dernière, il n'avait pas dormi, la nuit d'avant non plus. Pas une seule minute ses paupière s'étaient fermées et son état d'épuisement devait surement être visible.
Durant toute cette attente, il n'avait cessé de ressasser tout ce qu'il avait put lire ou entendre. Les messages publics publiés par les deux partis, ceux de la comtesse, ainsi que le soutien de la population.
De l'autre coté, il y avait des hommes pareils que lui, qui réfléchissaient surement de la même manière. Plusieurs questions le tourmentaient.
Comment les comtés voisins peuvent nous prendre au sérieux si on est pas fichu de se serrer les coudes ? Et les autres...Ceux qui risquent de voir disparaître des êtres chers ? Ils remettront ça avec leur haine...Et la guerre continuera peut-être...
Aknaïl soupira. Il s'était engagé pour perpétuer la mémoire de sa défunte mère, celle qui avait fait de lui, le soldat qu'il était devenu. Mais aujourd'hui, ses convictions étaient mise à mal.
Son engagement n'avait pas été fait pour qu'il aille tabasser des hommes qui habitaient le même comté que lui. Il s'était juré de les protéger des ennemis et pillard qui tenteraient de voler, violer et tuer...Pas justement de s'en prendre à eux.
Les fois où ses pensées vacillaient, sombrant dans le sommeil qui l'entrainait dans le noir, un courant électrique le ramenait brutalement à lui. Il ne parviendrait pas à trouver le sommeil tant que cette histoire ne serait pas réglée.
Un instant plus tard, alors qu'il réfléchissait à la manière dont il tenterait de retrouver l'élue de son cœur lorsque tout ceci serait fini, Dancetaria s'installa à coté de lui.

Citation:
Tu tiens le coup ?


L'homme l'accueilla d'un hochement de tête, et lui répondit en souriant.

- Oh...Et bien....Ça irait surement mieux si notre voleuse surdouée ne m'avait pas piqué ma plume et mon encrier.....D'ailleurs, puisqu'elle t'écoutes, je te serai très reconnaissant si tu pouvais le récupérer pour moi.

Il la regarda ensuite, puis reprit, plus sérieusement.

- Et toi Dance ? Ça fait un moment que je remarque une expression étrange dans ton regard....Tu es soucieuse ?
--Ditzzy


[ Frontière du Béarn, Lourdes , Campement improvisé de l'armée "Lous Aguiles de Abidos" , Mercredi 4 aout de l'année 1457. ]


La jeune était en train de ranger ses affaires (ou plutôt tout ce qu'elle avait pu piquer aux soldats dans le campement) lorsqu'elle aperçut alors Dancetaria. Elle lui lança un sourire joyeux mais apparemment, elle ne l'avait pas remarquée, et elle alla plutôt s'installer à coté de l'abruti. Ditzzy fît la moue en les voyant discuter...Elle était amie avec son ennemi....Et là, l'amie de son ennemi était tout de même son amie....Cela voulait pas forcément dire que son ennemi aurait le droit à un traitement de faveur.
Elle songea un instant à lui faire un nouveau coup lorsqu'un milicien passa à coté d'elle. Il semblait aller chercher quelque chose. Suivant ses impulsions du moment, la voleuse arriva donc sur lui et feinta une chute pour atterrir lourdement et s'agripper d'un geste vif à sa chemise. Galant, l'homme l'aida à se remettre debout, et ne sentit pas sa bourse se détacher de sa ceinture, trop obnubilé par les sourires audacieux et le regard ravageur qu'elle lui lançait. Une petite discussion, une invitation à boire un verre à la taverne....Invitation qu'elle déclina gentiment....La Ditzzy s'en alla prestement vers sa Dance qui lui tournait le dos. D'un mouvement rapide, elle poussa l'idiot sur le coté et prit place entre lui et son amie, coupant court à leur discussion.

- C'est moi !! Déclara-t'elle gaiement en prenant place.

Ignorant totalement l'homme à coté d'elle....Enfin....l'appeler « homme » était déjà bien honorifique ; La jeune entoura ses bras autour de la taille de Dance et la serra en s'exprimant joyeusement.

- C'est MA Dance....Pas touche !!!

Son regard croisa le sien et elle s'approcha de son oreille pour lui murmurer :

- Hé !!! J'ai piqué le heaume du Feignant.....Heu non...Sénéchal Feignant....Tu l'veux ???? Je te l'offre !

Elle remarqua alors son expression déconfite.

- Ben quoi !!!! Il était trop occupé à son rôle de chef et vu que ça trainait dans ses quartiers....Et ben...Il en avait pas besoin....Non ?!?
Ingenue
Voie sans issue ou aune des possibles ?

"Tu réfléchies trop la Blonde."

Un borgne grognard le lui disait souvent. Et c'était souvent la cause de sa géhéne. Son pandémonium perso, elle l'avait dans la caboche.
Petit oxymore sur pattes. Une blonde qui réfléchit, et trop en sus, un comble ! Une bizarrerie de la Nature. Une fée bourrée s'étant penchée sur son berceau la dégueulante aux bord des lèvres, et qui, voulant en finir avant de dégobiller son croc'lutin sur le blond nourisson geignard, lui avait balancé d'un coup de baguette magique impatient les qualités (ou défauts allez savoir) que l'on attribue de coutume aux brunes, oui celles qui comptent pas pour des prunes.

Déjà présente au camp de "Lous Aguiles de Abidos", mue par le manque, animée par l'Amûûûûûr, elle avait rejoint le commandement, en dépit du danger et d'une Duduche d'Harlegnan qui voulait la ligoter au trône, pretextant qu'on régnait quand même foutrement moins bien une épée dans le bide.

Camp Vae Victis donc, un instant d'inattention du Clos du Chesne et la blonde se faisait fait malle, couronne comtale bien vissée sur le chignon.

Escortée par deux ours béarnais, elle se présente à l'entrée du Camp Vae Victis, droite et fière, malgré les regards en bisbi qui ne présageaint rien de bon. Elle avait à causer, elle causerait. Allez hop le planton, lui fait pas tes yeux de merlan frit et bouge toi le fion.


Allez mander votre Co-Général, j'ai à lui parler, seule à seule.
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Le RP crétin ? Parce que je le vaux bien.
Madg
L'archevêque n'avait pas eu le temps de répondre, qu'à nouveau un garde venait se présenter sous la tente. La comtesse cetet fois ci! Et ben, ce n'était pas trop tot, les négociations n'allaient pas tarder donc. Madg donnait son autorisation pour la présence de l'Eugénie...seule, sa garde devrait rester à l'extérieur du campement...s'ils ne sont pas d'accord, tant pis pour eux. Ici, nul ne veut la mort de la Comtesse. Madg mandatait un autre homme à la foutue recherche d'Alleaume et Eriadan.

Au bout de quelques instants, la tente s'ouvait à nouveau laissant apparaitre Eugénie de Varenne, longue houppelande toute propre et sa couronne comtale sur la tête. Depuis le temps que Madg attendait un premier pas de la "Comtesse" du Béarn envers elle.


Bonjour Eugénie

Madg s'approchait d'elle, elle sentait bon, la bergamotte, les privilèges de la haute noblesse. Mais la Co Général portait son regard sur la Couronne, tournant autour de la jeune femme. Elle osait porter la couronne dans le campement de Vae victis qui voulait sa démission, et qui ne la voyait pas comme telle...provocation?

Madg lui aurait bien demandé de retirer son chef, mais, par respect en la présence de l'archevêque, cela en sera tout autre. Se remettant face à elle


Bienvenue dans le campement Vae Victis
En la présence de Monseigneur Navigius nous pouvons donc parler
Alleaume et Eriadan ne devront pas tarder
quant à Aimelin, j'ai confiance en lui
Dancetaria

[ Frontière du Béarn, Lourdes , Campement improvisé de l'armée "Lous Aguiles de Abidos" , Mercredi 4 aout de l'année 1457. ]


Citation:

- Oh...Et bien....Ça irait surement mieux si notre voleuse surdouée ne m'avait pas piqué ma plume et mon encrier.....

Elle rit doucement, la Ditzzy ne ratait vraiment aucune occasion pour commettre ses forfaits, elle ne perdait pas la face, même dans les moments difficiles.

Citation:
Et toi Dance ? Ça fait un moment que je remarque une expression étrange dans ton regard....Tu es soucieuse ?


Oui, elle était soucieuse, et d’ailleurs elle n’avait pas le goût à le cacher. Comment pouvait il en être autrement, d’ailleurs. Petite pause, puis, elle lui répondit

Tu as des amis, toi, là bas ?

D’un geste de la tête, elle montre l’endroit vers lequel devait être l’armée Vae Victis.

J’en ai quelques uns, et c’est dur de me dire que je vais peut être combattre contre eux. De toute façon, c’est dur de se dire qu’on va peut être affronter des béarnais, c’est un peu comme si nous nous combattions. Alors, je me pose des questions, est ce qu’on fait bien, est ce qu’on fait mal, est ce que

Tout à coup, quelqu’un arriva comme une furie, se plaçant directement entre les deux soldats. Nul doute, c’était Ditzzy.

Oh, attention ma belle !

Elle regarda Aknail, s'assurant que tout allait bien, sachant que la Ditzzy prenait toujours soin de ne pas épargner, mais elle se retrouva vite emprisonnée dans les bras de la belle. Elle profita de ce moment de douceur, puis apprit le forfait de la voleuse. Elle n'était pas fière

Rho, tu vas aller lui rendre ça tout de suite ! Et rends la plume et l'encrier de Aknail par la même occasion !

Tout à coup

Citation:
Qu'on sonne le rassemblement !
Ingenue
C'est à vous que je veux parler et à vous seule. Qu'Aimelin reste si vous le souhaitez et avez confiance en lui, mais sans vouloir offenser Monseigneur, j'ai choses à dire qui ne concernent que nous deux.Un intervenant autre qu'Aimelin, serait un intervenant de trop.

Demande sans appel, le dialogue était à cette condition. Rien à cacher, nulle intention de louvoyer, mais c'était ainsi que la blonde le sentait.

Vous m'excuserez donc Monseigneur...

Légére inclination à l'attention du clerc, mal à l'aise, l'apparat des Régnants l'avaient toujours génée. Bien plus à l'aise, elle l'aurait été dans ses braies de coton et ses vieilles chausses d'autrefois.
La particule ne signifie rien.

Elle suivait du regard le manége de la brunette qui se voulait rapace, d'où viendrait le coup ? Elle ne le savait pas, et s'en amusait. Follette, toujours. Au devant du danger, toujours. Un Faster qui hurlerait à la mort rageant contre sa folie ? Assurément.

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Le RP crétin ? Parce que je le vaux bien.
--Jim


[ Frontière du Béarn, Lourdes , Campement improvisé de l'armée "Lous Aguiles de Abidos" , Mercredi 4 aout de l'année 1457. ]

Le cuistot, chancelant, arrivait au centre du campement en fixant tour à tour les soldats qui allaient et venaient. Le camp était bien animé aujourd'hui, et il paraissait que ça bougeait en face.
Aussi, depuis quelques heures, il avait réussi à anéantir son impatience en la noyant dans un liquide très agréable à consommer.
Ancien corsaire qu'il est, en voyant venir tout ces braves volontaires civils, il avait littéralement siphonné toute ses réserves de rhum avant qu'il y en ait un qui le découvre et ne n'alerte la meute de soiffard !
Ce qui pouvait paraître le plus comique, était la soudaine allure sérieuse qu'il tenait lorsqu'un officier passait prés de lui. Il se voutait ensuite brutalement quand celui-ci lui tournait le dos. Joyeux comme tout, ne voyant plus le temps passer, il alla à la rencontre des Scotts qui ne faisaient qu'aiguiser les épées de réserves à prêter au plus démuni, puis alla en sens inverse.
Une belle tape dans le dos d'Edwar, cette brave qui avait l'habitude de sa brutalité inconsciente, quelques mots échangés, quelques rires aussi, puis il repartit.
Il tomba alors sur la gamine qui causait avec la sous-off et Aknaïl. Personnellement, il n'avait jamais vraiment parler avec cette....Comment elle s'appelait déjà ? Mandaria ?....Danaria ? Ragnagna ?
Il ne sût se rappeler le nom de cette jeune femme, l'esprit trop embrumé par les effluves d'alcool lui remontant au cerveau.
Le cuistot arriva donc à leur hauteur puis se décoiffa avant de lancer de sa voix tonnante.

- Salut la gamine....C'est qui ça déjà ???

Le corsaire fixa la Ditzzy, puis Dancetaria d'un œil suspicieux. Titubant sans avoir besoin de bouger, le moindre souffle de vent semblait le faire tanguer.
Il dégaina alors sa gourde et en avala un longue rasade pour se donner plus d'aplomb. Encore une fois, il croisa le regard de la gamine, et il sût ce qu'elle allait dire.

- Gnn ! Oui *Hips*...Me l'a dit le Master.... « Pas n'alcool aujourd'hui »...Et...Et...T'as *Hips* vu hein...suis même pas *Hips* bou...*Hips*...bourré !

Il fixa alternativement tout les pauvres spectateurs de ce spectacle pittoresque.

- *Hircs* Quoi !!! Vous me *Hips* croyez...*Glips*...Pas ? Regardez !

Le cuistot se tint alors sur une jambe, vacilla, puis se vautra lamentablement.

- Oh !.....Oh ! *Hips*...Oh ! Pas ma faute *Hips* ça !....C'est l'sol qui...*Hips*...Qu'a bougé tout seul !!!

Grommelant, Jim se redressa mais resta assis en tailleur sur le sol, juste en face d'eux. Il ramassa d'un geste brusque sa coiffe qu'il essuya d'un revers de manche, puis le replaça sur sa tête. Rien que le geste failli le faire tomber à nouveau. Fixant d'un œil amusé ses frères et sœurs d'armes, il retint plusieurs hoquets avant de lancer :

- Bigre ! *Hircs* Y'a...la marée qui *hips* qui monte...

Puis fixant Aknaïl.

- Toi J'risque de....te....d'te vomir dessus...

Puis il éclata d'un rire sauvage, un rire bruyant et dérangeant qui s'éleva et résonna dans le camp entier.

- Pa...Pardon ! Lâcha t'il finalement.
Aimelin_
[Vae Victis dans la tente de Madg]

Par Aristote qu'il en venait du monde sous cette tente. Pas moyen d'être tranquille avec une femme, même lorsque c'était pour discuter pensait Aimelin. Entrée d'une houppelande, surmontée d'une couronne et la comtesse en dessous, voila qui allait animer l'espace.

Bonjour Ingénue l'écho au bonjour de sa générale. Tête de mule ou tête de lard selon les gens, le jeune Béarnais retenait toujours les leçons en essayant d'être toujours poli. Son visage était neutre, aucun sourire, aucun signe d'énervement, peut être dû à la fatigue sans doute, mais sans nul doute à toutes ces tensions et à cette journée éprouvante qui n'en finissait plus.

Madg indiqua qu'il resterait donc il ne bougea pas et cela tombait fort bien car il n'avait pas esquissé le moindre mouvement pour sortir. Depuis le temps qu'il attendait la visite de leur Coms il n'aurait manqué cela pour rien au monde, même pas pour une belle miche bien chaude sortant du four de la Louise.

Regard curieux et haussement de sourcils en voyant Madg tourner autour d'Ingénue. Ces deux femmes avaient un tempérament aussi fort l'une que l'autre et il se demandait s'il était bien prudent d'être au milieu. Et c'est d'un regard inquiet qu'il suivit des yeux l'Archevêque qui sortait, avant de reporter son attention sur les deux femmes.

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--Ditzzy


[ Frontière du Béarn, Lourdes , Campement improvisé de l'armée "Lous Aguiles de Abidos" , Mercredi 4 aout de l'année 1457. ]

La jeune fixa d'un air guilleret sa brute qui avait encore un beau coup au museau. Amusée, elle le regarda faire le pitre et éclata de rire lorsque celui-ci s'effondra. Toutefois, elle fît semblant de bouder lorsque son amie lui demanda de rendre ce qu'elle avait piquer.

- Mais....euh...Un casque de sénéchal....Ca te dit vraiment pas ?!? C'est rare ça un casque de sénéchal.....

Puis, voyant son regard sérieux, elle baissa la tête et fouilla dans sa sacoche. Elle en sortit un encrier et une plume, qui appartenait à l'idiot, et fît mine de lui rendre. Sauf qu'au dernier moment, elle l'envoya plus loin pour le forcer à se déplacer.
Elle se cala alors contre sa grande sœur et commença les présentations.

- Alors lui là c'est Jim, le cuistot....Il bosse à Abidos maintenant et il me manque souvent...On s'est rencontré dans une ville où j'ai failli me faire arrêter.

Elle la considéra en silence, puis se pensa obliger de donner quelques précisions, d'une voix faussement sincére.

- Oui...Euh...Un boulanger avait volontairement glissé des pains et sa bourse d'écu dans mon sac avant de m'accuser de vol....C'était pas de ma faute moi....

Puis, souriant de plus belle, elle lui expliqua comment tout deux s'étaient enfui, avant de rencontrer les Scotts en chemin qui avaient été attaqué par des mercenaires qui en voulaient a leur cargaison. Après, remarquant son expression déconfite quand à l'état de Jim, Ditzzy balaya l'air de sa main.

- T'inquiète pas ma Dance !!! J'ai le remède, ça le dessoule à tout les coups.....Je lui donne jamais parce que sinon, il en boit pour mieux se re-bourrer après alors...

Elle le laissa donc boire une seule gorgée....Une qui aurait pu en faire cinq pour un homme normalement constitué, et les cors résonnèrent alors soudainement, la faisant violemment sursauter.
Elle échangea un regard avec Dancetaria, comprenant que c'était du sérieux, puis, alors que les soldats commençaient à s'exciter un peu partout, elle vint s'installer à coté d'elle et l'empêcha de se lever.

- Attend....

Elle fouilla dans sa sacoche et en extirpa une dague.

- Tiens ! J'l'ai piqué il y a longtemps...cadeau !!!

Avant qu'elle ne puisse refuser, elle inséra délicatement l'arme dans la botte de sa Dance adoré, puis elle se leva. Elle parla avec gaieté, comme si la tension et l'excitation du camp en effervescence ne l'influençait même pas.

- Je vais chercher Nim..Je te rejoints tout de suite après !

Puis avant de partir, elle lui lança une bourse en toile qui ne contenait pas des écus, mais quelques petites fraises. Un petit plaisir pour se relaxer un peu.
La jeune s'élança alors, presque en sautillant, puis elle se fondit dans la foule en prenant garde à ne pas se faire repérer lorsqu'elle croisa le milicien. Celui-là même à qui elle avait piqué sa bourse, semblait la chercher d'un regard haineux.
Tout en riant, la Ditzzy avança dans le camp en scandant gaiement :

- Nim ??? Nimou ?!? Nim-Nim ?

Oh !.....Pis faut que je songe à lui rendre son casque a ce feignant...Ce serait dommage qu'il s'abime la tete à cause de moi....
Navigius


L'italien observa la scène avec amusement, levant un sourcil lorsque la petite comtesse lui demanda de sortir. Il fit mouvement vers la sortie...

- Laissons donc les choses du Béarn aux Béarnais, toutefois, je ne puis que vous rappeler qu'à défaut d'être présent en chair, le Très-Haut vous regarde, vous ses enfants, avec fierté et appréhension.

L'air frais foula sa narine, il faisait beau dehors..



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Nimornor
[Frontière du Béarn, Lourdes , Campement improvisé de l'armée "Lous Aguiles de Abidos" , Mercredi 4 aout de l'année 1457.]

Nimornor s'ennuyait un peu, à vrai dire.
L'attente commençait à durer, maintenant. Depuis plusieurs jours, rien ne se passait vraiment, à part des allées et venues de messagers et de pontes richement vêtus.

Nimornor se prit à rêver d'un bon bain dans l'Adour. Elle y avait découvert une petite crique abritée des regards dans laquelle elle aimait aller se rafraîchir.

Alors qu'elle était plongée dans ses pensées, une silhouette familière se profila.


Yseline! Hoo tu es ici? Comme je suis contente de te voir. Tu nous as enfin rejoints? C'est nécessaire, tu sais, on a besoin de tout le monde et tu arrives à temps! Tu n'as encore rien raté, à part quelques longs jours d'attente ...
Nim embrassa sa cousine bretonne.

Mais raconte-moi tout!

Pendant qu'elles devisaient gaiement, une voix connue se fit entendre à quelques pas.

- Nim ??? Nimou ?!? Nim-Nim ?

Nim se retourna à l'appel de son nom.

Ditzzy? Par ici!

Nim eut le temps de murmurer à Yseline avant que Ditzzy l'entende.

Fais attention à tes affaires. Elle est charmante mais a une légère propension à confondre les affaires des autres avec les siennes!

Ditzzy s'approcha, un grand sourire sur le visage.

Bonjour Ditzzy! Je te présente Yseline, ma cousine. Elle est venue nous prêter main forte.

Mais tu me cherchais?
Madg
[Campement Vae victis]

Eugénie parlait, mais parlait mal, moment venu de parler quant à l'avenir de ce conflit, et voilà qu'elle mettait Monseigneur Navigius à la porte...cela commençait bien, avait telle des intentions tout autres, ou ne voulait pas mentir devant l'homme d'Eglise. Sans attendre Navigius sortait de la tente de commandement et du campement Vae victis... avec tout cela, ils n'avaient m^me pas pu converser tranquillement.

De cet entretien rien ne sortira, Eugénie qui ne voulait pas paraitre idiote, et qui restait sur ses intentions...aucune démission de sa part, et amnéstie uniquement pour les hommes de Vae Victis, pour les meneurs cela en sera tout autre. Madg n'était guère surprise pour cela...ce n'était pas pour elle qu'elle se battait mais pour les Béarnais. Ainsi, leur Comtesse reniait sa parole du 2 aout. Un discours pour faire joli d'un coté pour avoir la confinace des béarnais, un autre discours en privé.


Mon Général Mon Général!
L'armée Abidos approche, en arme et leur bannière levée!
De plus, nous n'avons pas trouvé Messire Alleaume!


Traitresse! Elle était ici pour détourner l'intention, faire sortir l'archevêque afin qu'il ne court aucun risque. Elle cherchait la guerre, elle va la trouver! Madg sortait de sa tente rapidement

En aaaaarme!

Garder la Comtesse en otage au sein de leur campement? L'Ost devait être sacrément bête pour tenter quoique ce soit en la présence de leur donneur d'ordre. Madg regardait Aimelin, une légère réflexion, ce n'était pas ce combat qu'ils voulaient.

Aimelin, raccompagne la Comtesse hors de ce camp, par derrière
pas de risque qu'elle se prenne une flêche par on ne sait d'où...


La Co Général portait son regard sur la tête couronnée

Eugénie...nous nous reverrons
et vous vous souviendrez de cette trahison


Madg s'activa ensuite vers l'avant du campement
Ingenue
Nom de Dieu ! Par la Catin d' Aristote !

Furent les premiers mots qui sortirent de la bouche de la blonde.
Tumulte et lutte armée ? Oui mais pourquoi ?!

Fracas des lames qui s'entrechoquent, bruit et agitation. Tout ça elle ne l'avait pas souhaité. Elle exécrait le sang, honissait la bataille et ses morts.

Oui mais, l'attaque devait avoir un sens, devait se justifier. Mais comment ?
Qu'avait fait Vae Victis pour que Faster et Feignant en arrivent à cette extrémité ? Il le lui faudrait bien le savoir. Même si elle les soutiendrait quoi il arrive, il lui faudrait savoir.

Les premiers cris lui parvenaient déjà et lui faisaient trembler l'échine. Depuis Dax, depuis le Colosse, depuis la Zoko, depuis la haine et la fureur, elle abominait l'épée qui traverse la chair, la flêche qui se fiche dans le muscle. Et depuis lors, la vocation était née: Diplomatie.

Les mirettes prasines de la blonde croisérent celles du co Général puis d'Aimelin.
Que pouvait-on y lire ?
Regret, amerturme ? En cet instant elle était Atlas qui portait le Monde, en cet instant, elle avait mille ans.

Pupilles voilées, rougies, elle agripa Aimelin par le bras.


Retrouve moi aux grottes de Betharram demain soir... Avec Magd... Si elle le souhaite...
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Le RP crétin ? Parce que je le vaux bien.
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