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[RP]Au printemps se fane la fleur de Margency.....

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Cul posé. Enfin. Non que les balades à cheval entre 13 le fatigue, mais le Sentenza n'a pas que ça à faire. La dalle au ventre, la gorge sèche, il n'a qu'une envie, qu'on lui foute la paix.
Homme pas comblé est homme mal luné. Non qu'il soit homme comblé souvent d'ailleurs...
Arrivage de convoi. Aile de trouvée et gueleton de préparé pour la bande. Il laisse l'ecuyer se charger de son canasson et pénètre avec un regard appréciateur dans les lieux. Bien bel endroit que chez la blonde. Chandeliers dorés, meubles lustrés, tableaux, sculptures... Il imagine l'argent qu'il pourrait se faire rien qu'en vendant l'une des salières de cette table abondante.
Odeurs alléchantes de gibiers fraîchements tués pour l'occasion, volailles, rôtis, pommes de terre et petits oignons, fruits en pagailles et miches de pains fraîches.
Le Sentenza se sent bien là.
Bénédicité et autre... Religion laissé pour l'apéritif, lui n'a pas de temps à perdre en paroles vaines et attrape un aileron de poulet qu'il brise en deux.
Le craquement des os est toujours appétissant. Lorsque la chair explose sous les doigts et que glisse sur la peau la graisse de la chair rôtie.
Il n'a pas prit le temps d'enlever mentel et chapeau, il fera ça plus tard et se contente de mordre dans l'aileron en observant les lieux tranquilement pendant que compagnons font causette entre eux.
Puis arrive un inconnu au bataillon. Un tic dépréciateur se pose sur le coin de ses lèvres. Il n'aime pas la familiarité, encore moins lorsqu'ils sont tous ensemble.
Réunion de famille. Ca ne se voit pas?
Tu passes ton tour. Ou tu payes. Ou tu payes...
Un coup de vin pour faire passer le morceau de chair vite engouffré, il regarde la tablée et sourit en coin lorsque la Précieuse demande de plus amples informations.
Celle la, elle ne manquait aucune occasion pour la ramener et montrer que c.ojones ou pas, elle en avait sous le jupon.
Tandis qu'il se sert un verre, il voit l'une des autres donzelle de la bande se lever. L'Esperanza. Depuis que le Mercoeur n'est plus de ce monde, elle est pire qu'avant. Une vraie gonzesse. Quittant la table en silence, elle sort de la pièce sans un mot. Constatation. Il ne fera rien. Il n'aime pas les femmes.
Et voilà qu'une espagnole s'amène, interrompant leur repas pour les mener à la Comtesse. Boustifaille à peine entamée?
Il fini de sucer son os avant de balancer les restes sur son assiette. Tranquilement il essuie ses doigts avant d'ôter son chapeau et de passer une main dans ses cheveux.


On mange.
Bicho n'a pas encore dit sa prière.
T'attends qu'on finisse de grailler et on s'amène.


Que ça plaise ou non au bon père d'ailleurs. Il aime prendre son temps. Surtout à table. Plongeant sa fourchette dans une belle et grosse patate, il attrape de l'autre main une miche de pain qu'il porte à ses lèvres, arrachant un bout de croûte qui vient exploser entre ses dents.
Pas tous les jours qu'il avait pareil festin sous la main. Il comptait bien en profiter.
Et mâchant son bout de mie, il reprit son chapeau qu'il enfonça sur le crâne, incliné sur son visage, cachant à moitié ses yeux. Mode Sentenza à pas emmerder...


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Ah quel bonheur se disait Burger. Cet endroit respire la bonne humeur et la convivialité. A peine était-il rentré qu'on l'invitait déjà à s'attabler pour partager des... Os ?! Et en plus ça faisait rire...

Petit sourire narquois sur le visage de Burger, style, mais qu'est-ce que je fais là. Une certaine impression qu'il n'allait pas cesser de se poser la question aujourd'hui. Puis une autre l'apostrophait lui demandant de décliner son identité... Burger, ne sut trop que répondre, la demoiselle était plutôt jolie bien qu'ayant un morceau de poulet entre les dents, et les lèvres huileuses comme si elle avait lécher une motte de beurre... Bon, évitons de faire des vagues se dit Burger. Il répondit juste à voix basse.


Burger m'dame.

S'il était un serviteur de la dame ? De quelle dame ? Mais de quoi parlait les gens ici présent ? C'était une taverne ? Une réunion ? Ils semblaient tous se connaître... Enfin, se bâfrer fraternellement plutôt...

Burger trouva un petit coin entre deux brutes épaisses. Sa nature frêle lui imposait de manger légèrement. Il y avait une corbeille de fruit sur la table... Une pomme ferait l'affaire... Alors qu'il croquait dedans, l'autre reprenait,


Cuisinière amène nous de ton vin que nos panses puissent se saouler avec autre chose que les paroles du sieur

Ah ben c'est cool... Le sieur la saoulait... petit sourire en coin. La demoiselle avait de l'aplomb.

Tu as une tête à trop parler toi. Chez nous les Sarrasins disent que celui qui chante trop voit ses mots se perdre au vent et son âme s'égarer..
Réponse directe,

Je n'ai fait que vous saluer... Pour l'instant c'est pas moi qui caquette comme une volaille après ses œufs...

Coup de crocs dans la pomme, visage impassible, air angélique. Une servante qui semble catastrophée arrive et les considèrent du regard. On sent de la crainte et de l'appréhension dans son attitude... Accent étranger... Burger ne saurait dire l'origine...

La servante les prit de la rejoindre.

Un autre maugréer, demande à faire les prières. Tiens, un croyant se dit Burger... Ayant envie de savoir de quoi cela retourne, Burger se lève pour rejoindre la servante non sans prononcer un audible,


Amen

Histoire de ménager les susceptibilité de chacun. Aristote lui en était témoin, la pauvre pomme ne méritait pas plus qu'un amen.
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[Didiou ! En rouuuuge qu'y disait ! ]




Salut de la tête aux nouveaux attablés.
Joyeux bordel et aucun respect pour l'ordre et le calme. Ca le titille un peu El Bicho, mais c'est pas l'genre à s'en formaliser plus avant. L'a pas qu'ça à foutre, et il y passerait ses jours et ses nuits.

Il marmonne entre ses mâchoires un vague :


Dios bendiga cada rincon de esta casa.
Le agradecemos esta cena que vamos... Que estamos ya comiendo. Que nos permite...


Un vague Amen fait écho à ses paroles, lui coupant son élan. Regard en coin en direction du mécréant. qui vient de ponctuer et de clore par anticipation la fin de sa prière.

Il se signe brièvement, accompagnant les paroles de Sentenza d'un grognement appréciateur. C'est qu'il commence à faire rudement faim.
Morceau de saucisse sur tranche de pain découpée soigneusement. L'air de rien questionne. C'est qu'il n'a pas l'habitude de se faire couper l'herbe sous le pied quand il s'adresse au très haut.



Burger ? Ca vient d'où c'est anglois ?




Ceraphin
Margency aussi, bibliothèque aussi...


La vraie richesse est dans le savoir, les plus grandes armes sont dans les lettres...

... lui avait dit un jour son papa.
Voilà surement pourquoi, ce père maintenant disparu, avait tant tenu a ce que son fils ainé, ce fils de paysans, accède à l'apprentissage de la lecture et de l'écriture.
L'entretien régulier d'une parcelle de terre appartenant au curé de Châteauroux, tel fut le prix non négligeable qu'il paya pour que cet homme lettré prenne de son temps pour inculquer à Ceraphin les mots dessinés.
Une drôle de lubie que peu comprirent, au village.
Même le gamin rechigna face aux heures régulièrement passées cloitré dans l'ombre de l'église lorsque dehors il faisait beau et que ses copains demeuraient libre de leur temps, eux, entre deux travaux dans les champs.
Nul doute qu'un jour il louerait l'entêtement de feu Papa...

Déjà, depuis quelques temps, il prenait plaisir à l'écriture, ce prodige qui lui permettait de garder contact avec ceux éloignés, mais aussi de gagner un peu plus d'indépendance... lui qui avait déjà tant voyagé, à 12 ans.
Et là, maintenant, dans la quiétude d'un soir passé dans la bibliothèque maternelle, Ceraphin touchait du doigt, le plaisir de la lecture.
Oh certes, il avait dû fureter pour trouver l'ouvrage qui lui ouvrirait l'appétit.
Il n'était pas naturellement porté vers ces lourdes reliures de rimes dont Maman se délectait et s'adonnait.
Pas plus que ces proses antiques trop portés à son goût sur la narration des amours courtois et discourtois.
Mais là, il tenait un récit, un roman de chevalerie qui vous lançait sur la quête du saint Graal, tant et si bien que plus rien, ou presque, n'existait autour.

A peine s'il avait entendu Maman parler à Rosa... au sujet de quoi déjà?
J'sais pas, j'ai pas écouté... j'étais parti à la rencontre du jeune Galaad.
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bIBLIOTHEQUE


Il le fallait bien..Oui il le fallait. Ah s arracher à la douce inspiration et joie de remplir une page blanche...
Diane avec regret reposa sa Plume, la composition avançait, le reste attendait depuis trop longtemps..

Jamais là quand on le voudrait voir ce comptable...

Un soupir long devant la tâche qui l attend et qui l a de tout temps ennuyée..
Elle se leve pour aller à la grande bibliothèque, de bois précieux, lourdement chargée. Elle cache bien ses secrets...
Un déclic se fait dans la piece..

Quelques instants plus tard la voici retournée à son bureau, avec le coffret.
Tourne la clé...se balance à la chaine et l eclat fuse d un couvercle finement ouvragé, Venise excelle en marquetterie et autres essences de bois rares.
Il est d or et de mille reflets cet éclat, la lune en palirait si c etait possible.
Les terres coûtent mais rapportent heureusement..

Diane preleve toute à ses calculs, les frais qu'il faudra engager pour le Printemps qui arrive, l'entretien et le renouveau des jardins, ce qu'elle enverra à Brantôme aussi pour fortifier l'enceinte et la solde des hommes d armes.
Quelques piles etincelantes prennent forme, chacune sa destination précise.
Quelques bijoux accrochent les lueurs, elle se saisit de CE collier si lourd que jamais porté, briller de mille feux et sentir tel poid à peser sur son coeur ne lui a jamais plu. De famille et ancien, heureusement de nos jours on fait de petites merveilles de finesse.
Elle prefere de loin ces petits peignes, parure de coiffure, nacre pure, coquillages ciselés,l orfèvre a su la sertir avec un génie particulier de pierres minuscules qu'on y retrouve l'illusion du sable. Et dire qu elle a failli perdre telle splendeur dans une maison anonyme d Orthez..
Elle repose illico l objet du souvenir...
Le compte y est sur la table et elle s attele à mettre les pécules en bourses.
Elles partiront demain sous bonne escorte.
Rosa est descendue il y a peu, sans doute sont ils tous attablés au repas que la cuisine aura prévu.On a beau etre au nord...Le Sud perdure.
Nuit tombée, elle allume ce petit chandelier pour bougie unique..Comme un rituel une fois venue la pénombre.
Un objet auquel elle tient beaucoup..Il accompagne ses nuits blanches.
Le coffret est refermé sans s y attarder, elle n a jamais aimé l ostentatoire, l apparat. Tout ceci n a pas l odeur du santal qui le contient...
Disparaitre un instant pour revenir en tenue plus confortable, Margency a parfum de Boheme. Elle entend le pont se relever. Céraphin plongé dans le récit d'un livre.. Paisible.
Une nuit commence, elle a poeme à achever peut être...
Aller rejoindre la horde au lieu de les ballader jusqu ici, mais avant remettre à la nuit et au secret des doubles fonds ce trésor...

Tu n'as pas faim dis ? Tu comptes te nourrir de lettres mon fils ?

Un sourire, tandis qu elle cherche à percer le mystère du titre... Un temps d attente, de l'or plein les mains mais la richesse est ailleurs...
Bien sûr.
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C'est fou ça... pourquoi diable tout le monde lui posait-il la question ? L'instinct peut être... Burger était persuadé d'avoir du sang anglais dans les veines mais n'en avait jamais parlé. Tout ça à cause du suffixe queen qui juxtaposait burger. Et puis son teint pâle, les fines veines bleues qui paraissaient dans son coup... Elles lui donnaient certes un certain style anglicisant... mais tout de même, il avait aussi la tignasse noire des auvergnats, ou même des corses... alors, pourquoi diable son nom devait systématiquement faire penser à l'anglois ? Burger soupira, habitué à la remarque.

Non messire, c'est un terme que les artisans verriers utilisent pour désigner une ébullition que l'on réalise dans le verre fondu. Vous savez, après ça fait des petites bulles dans le verre, c'est très joli. On utilise du bois vert pour ça. Bref,

se doutant que l'homme n'y comprenait rien, il ajouta.

Et puis j'ai bien dit buuuurjééé et pas beurgueure, comme les gens aiment à tord prononcer mon nom en le lisant...
--Ben_wade
Margency... une cuisine de choix



A peine s'est-il approché de l'auberge que les apôtres en sortaient. Il s'était pour une fois apprêté pour ne pas faire honte à ces dames dont on lui avait tant parlé mais voilà, des affaires de la plus haute importance en avait décidé autrement.

La bande des 13 avait rendez-vous et c'était pas la porte à côté, bien sûr !

Telle une escorte de biens précieux, les cavaliers suivaient la cariole du Bon Père. Ils étaient pressés et pour cause... fallait dire que le trésor était des compères qu'ils se devaient être en sécurité et quand on parlait de protection, le groupe hispanique était plus que soudé surtout quand c'était un des leurs qui était en danger. Et pour l'heure, ce n'était pas un mais deux.

Légèrement en retrait mais pas trop, le réfléchi observait autour de lui malgré le peu de lumière que les nuages laissait passer. Tout est-il qu'ils étaient en rase campagne et un groupe aussi nombreux n'allait pas passé inaperçu. Aussi accélèrent-ils la cadence pour entrer dans le domaine où les conduisait le Padre.

Alors que les têtes brûlées entraient pour prendre pitence, Ben scrutait les alentours. Belle barraque, y avait pas à dire mais la sécurité laisser à désirer. Puis faisant confiance aux bons jugements du Patriarche, il se décida enfin à rejoindre les autres autour de la table.

Bien évidemment, la délicatesse était loin de faire l'unanimité du groupe mais c'était une ambiance conviviale ce qui était loin de déplaire au taciturne, qu'il était.

Prière faite, Hellen partageant équitable ou presque la nourriture à profusion, un gus vint les déranger. Il n'en fallut pas plus pour mettre d'humeur mauvaise le groupe fraichement arrivé. Les sarcasmes fusaient quand l'uluberlu montra son savoir sur le nom qu'il portait...


Ben tu dois en avoir des bulles dans ton cerveau fondu pour oser parler de la sorte à Messire ! courbette moqueuse à l'encontre d'un des siens avant de continuer Ou peut-être que le bois qui t'a façonné était trop vert !

Le sourire en coin, le réfléchi lança un bout de viande à l'homme savant, avant de servir la tablée du bon vin apporté par la cuisinière.

Buen Apetito La Burbuja !

Sans rien attendre de plus, il fit comme les autres et se jeta sur les morceaux de lards et autres cochonnailles.

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Rester calme... toujours calme... Apparemment, tout le monde se connaissait, c'était pas le moment de se les mettre à dos. Mais bon, Burger qui avait espérer l'espace d'un instant attirer la curiosité... Susciter l'interrogation... qui avait déjà imaginer des "ah tiens, oui ! je me souviens y'en avait chez ma mère des verres comme ça !", ou encore "ah ! je savais pas que ça voulais dire ça !"... mais non... Il avait eu droit à un

Ben tu dois en avoir des bulles dans ton cerveau fondu pour oser parler de la sorte à Messire ! ... Ou peut-être que le bois qui t'a façonné était trop vert !

Bref, le moment d'espérance n'avait pas fait long feu. Burger soupira... C'était malheureux quand même que seuls les gens éduqués puissent s'intéresser à autre chose que leur ventre... Encore que, Burger se souvenait très bien de son maistre fort érudit qui vivait chichement...

Ce qui était étrange c'était qu'il se fasse rembarrer de la sorte... Il n'avait pourtant rien dit de mal... Bon, avec ce genre d'individu, mieux vaut ne pas les mettre nez à nez avec leur ignorance... Ils n'aiment pas cela en général. Non que Burger en sache plus qu'eux, d'ailleurs il ne parlait pas de langue étrangère lui, et restait fasciné en entendant des gens parler autre chose que du françois, mais disons qu'il avait tendance à être curieux... C'était d'ailleurs pour cette raison qu'il se trouvait ici.

Depuis qu'il avait commencé à les jauger du regard, Burger avait compris qu'ils étaient plutôt du genre à avoir plus de vénération pour une épée que pour un parchemin... Fallait faire avec et ne pas les énerver se dit-il. Cela allait être un sacré challenge.

Jetant un coup d'œil à la servante qui attendait toujours qu'ils aient finis, tandis que l'autre se remettait à manger, Burger daigna répondre en essayant d'être le plus conciliant possible.


Merci pour ce charmant mot d'esprit, messire... Mais, permettez moi de rectifier, je n'avais point du tout l'intention de parler mal à messire.
dit-il en désignant Miranda du nez.
Bien au contraire, j'étais très flatté qu'il puisse s'intéresser à mon nom et je tentais bien humblement de lui faire part de mes propres recherches sur ce nom certes peu commun. A vrai dire, je n'en sais pas beaucoup plus, et comme je me doute que vous êtes de grands voyageurs... peut être... peut être même auriez vous pu m'en apprendre davantage...

Sentant que sa réponse un peu maniérée ne convenait pas trop à la situation, Burger se décida malgré le nœuds au ventre à prendre un verre.

M'enfin quoi qu'il en soit, bon appétit messire ! et à la votre ! dit-il en levant son verre et prenant soudainement conscience qu'il avait été le seul à se présenter... Cul sec la chopine. Peut être l'alcool lui fera t-elle oublier où il s'était fourré.
--Groslard
[Dehors et pas content]



Ravalant quelques jurons bien sentis, le gros avait suivi tant bien que mal, plutôt mal, manquant glisser de la vieille carne qui lui avait échu. Une sale bestiole qui avait tenté maintes fois de le mordre, tendant son long cou et approchant ses vilaines dents jaunes du gras de ses genoux.

Oh pour sur, le gros était pas à la fête et quand ils firent le chemin part la campagne, il maudit Raven et ses idées saugrenues qui ne lui disaient rien qui vaille la peine.

Sainte couenne ! Il serait mieux vautré au coin du feu à écouter les billevesées d'Ali.

C'était quoi cette bâtisse ? Consterné qu'il devenait... y'a même des douves ! Ah mais non, il croyait quoi le Raven, qu'il allait plonger dans cette eau noire et glacée ? Il en frissonna durant un long moment.
J'pourrais pt'être faire le guet ? Qu'est ce t'en dis Raven ? Faut surveiller les bêtes...
Et accessoirement se terrer dans un trou en attendant de voir venir.

Il tata le maillet au fond de sa large poche et se rassura du mieux possible mais ne pu s'empêcher de sursauter comme un diable sortant d'une boite quand Raven se mit à siffloter comme une alouette à la saison des amours.


--Le.bon.pere
De la cuisine à la Bibliothèque. Pour un tête à tête ?

Le Bon père avait la langue occupée à se restaurer. Il avait pour habitude de manier les différents outils de sa vie avec parcimonie. Les gestes se voulaient précis et habiles, discrets et attentifs. Mâchouillant un morceau de pain il observait. Les yeux passaient des murs aux visages. Fouiller les lieux et les âmes. Sonder les émotions avec attention pour que rien ne dérape. Assurance de voir les treize respecter sa quiétude car la colère n'est jamais bonne conseillère.
La capuche sur la tête le laissait à ses pensées. Elle l'isolait un peu de la curie que se livraient les siens sur le nouveau venu qui leur tenait discours. Il aimait à ce qu'on ne le remarque pas. Il savourait l'absence d'attention.

Qu'adviendrait-il d'eux ? Hommes et femmes habitués à dormir sous la surveillance d'un ciel étoilé.
Sédentaires dans une propriété barricadait des regards étrangers par une murailles qui est plus prison que protection. Nul doute que l'histoire était loin d'être finie. Elle marquait ici une pause pour eux. Seraient-ils en profiter ? A voir les sourires à table et les langues se délier avec facilité il fallait croire que l'eldorado ne devait pas être si loin que ça.

Tellement que la femme à l'accent hispanique parla dans un chahut qui ne lui répondit que moquerie. Ils avaient faim et la troupe était assez sage pour connaître l'ordre de ses priorités. La pauvre intendante resta avec sa porte ouverte alors que le dénommé Burger en venait à se justifier. Le Bon Père se dit qu'à parler de la sorte celui-là n'aurait bientôt plus rien à manger. Mais il avait d'autre chat à fouetter que celui-ci.

Mains sur les accoudoirs il recula le siège qui trônait en bout de table et d'un geste de la main aux siens leur fit comprendre de continuer à vaquer à leurs occupations. Il se retourna vers l'intendante et avança vers elle.


Pardonnez l'outrecuidance de ces gens. Ils sont forts peu portés sur les règles de la bienséance.
Conduisez moi à votre maitresse. Je serai parler pour eux et nous discourrons avec une plus grande tranquillité.


Le regard froid sans émotion devrait faire comprendre à l'intendante que seul celui-là pourrait la suivre pour l'instant. Elle avait de la chance. C'était de loin celui qui parlait le mieux..et le moins...
Mais si les paroles ne suffisaient pas l'homme y joignit les gestes. Et d'une main tendue vers la porte ouverte...

Après vous ?

--Rucsbo


Dans la place, et maintenant?


En y repensant, Rucsbo avait été fort surpris que le garde n'ait pas tenté de l'interpeller. Probable que celui-ci avait perçu toute la dimension artistique de sa présence et peut être même s'était-il enorgueilli d'avoir été ainsi croqué par un... Un quoi, d'abord? Je ne suis rien!
Il marmonnait, recroquevillé dans un coin obscur de la cour intérieure du château. Malmené par ses propres pensées, condamné par ses propres jugements. Les pierres froides du mur auquel il s'était adossé, lui filaient des frissons. Il se ramassa sur lui même, genoux contre poitrine, se balançant doucement d'avant en arrière. Il murmure.


Que fais-je ici?
Bientôt les maitres des lieux me découvriront et me feront jeter au cachot!
Et qu’adviendra-t-il de moi, ensuite?
Perdu, oublié, au milieu des rats et autres vermines.
Maiiiiis... mais peut être y trouverais-je l'inspiration, tout compte fait!
Peut être y réaliserais-je alors une Œuvre, une vraie.
Là, dans la tourmente, je ne pourrais trouver et exprimer que de l'authenticité, pour sûr!
Mais, ah mais, non, non, non!
Car assurément, ils me priveront de mon matériel, de ma besace!
Et que ferai-je alors?


Qui pouvait voir ses yeux dans la nuit noire qui s'avançait nuageuse, maintenant? Personne et c'était aussi bien car camouflé, là, dans l'obscurité, celui qui aurait aperçu la folie de ses yeux en aurait été marqué pour nombres de jours et de nuits.
Seule sa presque imperceptible litanie pouvait dévoiler sa présence. Et il semblait intarissable.


Oh mais je sais, oh oui je sais.
L'Art ne souffre pas de limites et de contraintes, il sait s'adapter à toutes circonstances même les plus terribles, les plus extrêmes!
Qu'on me prive de plume, pinceau et mine de plomb et j'imprimerai la pierre de ma geôle avec mes ongles, j'enluminerai les murs avec mon sang!
Oui, voilà, voilà, un artiste sait dispenser l'art en toutes circonstances.
Maestro, je comprends, je comprends, maintenant.
Je m'approche, je m'approche...


Semblant calmer le flot de ses paroles solitaires, Rucsbo repensa à l'œuvre inachevée qu'il avait rapidement glissé dans sa sacoche avant de partir à l'assaut du pont levis. L'en extirpant, il tenta de la revoir à la lumière de la lune ou des étoiles, mais le ciel était de plus en plus capricieux et malgré toutes ses contorsions, il n'y vit goutte.
Se décidant à se relever du sol, l'étrange bonhomme s'avança précautionneusement d'une ouverture lumineuse dans le bâtiment. Là, il put scruter à loisir le parchemin, prenant néanmoins moult précautions pour se tenir le plus discret possible. Adossé au mur, agenouillé à terre, il soupira à la vue de cette inspiration qu'il ne pourrait achever puisque la moitié du modèle de son tableau s'était envolé. L'homme multicoloré, celui aux allures de saltimbanques avait disparu quelque part en dedans du bâtiment, probablement. Et pas question de le rechercher, l'endroit semblait bien trop fréquenté vu les bruits qui s'échappaient de la bâtisse, dans son dos. Puis de toutes façons, même s'il le retrouvait, la lumière ne serait plus la même, les couleurs seraient tronquées et les expressions faciales et corporelles ne pourraient être aussi intenses que face au gardien d'ébène.

Résigné, Rucsbo décida de jeter le parchemin, histoire de ne plus avoir de regrets: c'était encore une occasion manquée.
Et là ou quelqu'un d'autre aurait tout bonnement chiffonné l'épaisse feuille, lui, prit le temps de plier et replier consciencieusement le parchemin, bord à bord et méticuleusement droit, jusqu'a ce que ses doigts ne purent faire accepter à la feuille plus de pliage qu'elle en pouvait ne accepter. Puis, religieusement, il déposa l'objet derrière lui, dans la fente naturelle qu'offrait deux pierres du mur, deux pierres un tantinet écartées l'une de l'autre par l'ouvrage du temps et des intempéries.

Et maintenant? Que faire?
--Rosalina

[Du brouhaha au calme... Un tête à tête ? Pas avec moi! Vade reto, Satanas !]

Si le maléfice autour du nombre 13 est peut être conjuré par l'arrivée du beau-parleur, il n'en reste pas moins que c'est une bande de sagouins qui est réunis ici, dans le Château de Margency.
Rosalina joue avec son chapelet, mitigée sur la conduite à tenir. Les laisser prendre possession de la cuisine, afin de rendre l'Ordre chaleureux, en fermant les yeux sur leurs attitude cavalière ? Ou user de ses cordes vocales une seconde fois, ainsi que du poêle afin qu'ils pigent qu'on est pas chez mémé ici ? Et qu'il y a un minimum de respect envers elle à adopter.
Décrochant un regard noir à celui qui a eu l'audace de l'envoyer paitre, l'espagnole se radoucit en entendant les bénédictions dans sa langue natale. Bueno. Option patience et bienveillance donc.
Adossée à la porte, elle attend. Faisant taire du regard le cuistot, qui dont le rictus moqueur ne lui plait guère. Précisons, pour le lecteur, que Rosalina est une tyran peu habituée à patienter pour obtenir ce qu'elle désire.

L'un des 13 s'avance vers elle, encapuchonné. Mal à l'aise, la brune, devant ce masque qui ne laisse pas deviner entièrement le visage. Seul le regard transperce... froid. L'un des 13. L'un des maudits. El Diablo ? Il y ressemble fortement ...Reculant imperceptiblement, Rosalina l'écoute parler, surprise de voir qu'un homme au langage si châtié accompagne la troupe. Inclinant la tête par politesse, l'espagnole accède à sa demande.


Se nota que no tienen educacion. Baste.
Vous êtes les bienvenidos.


Haussement d'épaules, l'Intendante sourit et passe devant, laissant les autres finir leur repas. Seule avec le Bon Père, elle accélère la marche, psalmodiant intérieurement des prières. En d'autres compagnies, elle aurait fait la visite du propriétaire, guidée, avec explications et temps d'arrêt pour admirer les nombreuses beautés qui font partie intégrante de Margency. Pero hablar con el Diablo ? No !
Les escaliers sont grimpés rapidement, sans même jeter un regard en arrière, pour vois si l'encapuchonné suivait. Malheureusement pour elle .. si.
Frappant à la porte de la Bibliothèque, Rosalina commence à culpabiliser de l'avoir amener ici. Et s'il s'en prenait à la Comtesse? Se tournant vers lui, elle plongea son regard anxieux dans la froideur de son interlocuteur


Attendez oune instant, por favor. Yé vous annonce.


Et le laisse en plan, devant la porte, en espérant faire entendre raison à la Comtesse.


Senorita, un hombre quiere hablar contre Usted, pero, tiene los ojos tan diabolique que el Diablo. N'acceptez pas el entretien ! Mala suerte.. No..

Un coup d'oeil vers Céraphin, el niño, Rosalina sourit en coin

Pensez à loui. Esta hombre est dangereux, yé lé sens!

Enième signe de croix, énième prière en ce Vendredi 13. Et c'est la journée n'est pas encore terminée...
--Raven_mordcoeur_


[A quelle vitesse vole une hirondelle avec une noix de coco ?]

Il y avait bien des gardes numides. Il pouvait y avoir des noix de coco, et même, pourquoi pas, des hirondelles africaines.
Mais celle qui répondit à Raven était européenne. Rien d'exotique. Reconnaissable entre mille, la bestiole. Rien qu'à l'odeur déjà ... Tuemouches ! Il les attendait et répondit d'un sifflement jumeau. Enfin, jumeau ... son séjour à Margency lui avait permis d'améliorer l'imitation et de produire le son exact, la tonalité juste, la mélodie parfaite. Il avait dû s'ennuyer, le gars.
Rien à voir avec son pâle appel.
Raven sourit dans le noir au souvenir de la courte leçon que Tuemouches lui avait donnée lors de leur rencontre précédente à Paris. Le concert improvisé des deux siffleurs avait étiré sur Paris des prémices printaniers.
C'était toujours plus discret que de chanter la Madelon.
Mais moins drôle.
Bref.

L'heure n'était pas aux accolades, il fallait se manier le train si on voulait être rentrés avant l'aube. Raven lui fila tout de même une chaleureuse poignée de pogne. Les Gibiers le reconnaitraient-ils dans le noir ? Ou garderaient-ils les effusions pour plus tard ?


Bonne idée Groslard, file-moi ton sac.

En échange, Raven lui tendit les rênes de son canasson et embarqua d'un pied agile. Après la leçon d'équitation à la va-comme-j'te-pousse, aviron, escalade et course à pied ! Raven emmenait ses champions vers la gloire. Bon, les champions en question étaient loin d'avoir des mines ravies et traînaient de la patte. Même dans le noir, il le voyait. Il sentait autour de lui les Gibiers maugréer en silence. Mais Tuemouches avait dit "or". Et les résonances de ce mot-là brillaient encore dans l'œil de Raven.

Il tendit la main à la Sentinelle ... L'aventure affutait ses sens et aiguisait son appétit. Il s'imaginait déjà à la Cour des Miracles, vivant dans l'opulence et le luxe, distribuant son or sans compter aux traîne-misère qui feraient de lui leur sauveur, leur Rey ! Mais cet or ne valait rien sans elle. Fidèle, orgueilleuse, implacable Sentinelle. Ancrée à son cœur. Sienne.

Franchir les douves et leurs eaux troubles. Enclencher la roue du destin dans un autre rail, irrévocablement.


pnj
Bibliothèque


A nuit tombée couvrant les jardins, ses reliefs et sa faune et quelques rides sur la surface des douves... Derriere le carreau on n y distingue que le balancement sourd des plus hautes cîmes.
Des ombres sur des ombres, en constrastes allant du noir clair au noir profond...
Un soir comme un autre, celui de demain ne sera pas autrement. Aussi surement que l aube verra le soleil depuis que le monde est monde.
Il y a des choses qui jamais ne changent. Comme la magie d'un livre qui capture un enfant...Diane sourit au tableau qu'il offre, ayant enfin accroché le titre à la faveur d'un soubressaut dans l âtre.
Elle sourit plus encore au retour de Rosa. Qui ne change pas non plus. Fidele à elle même. Il est des choses ainsi qui rassurent de par leur immuable certitude. Quand tout s ecroulerait. Ces enracinés, état de faits et choses perdurent.
Dans un éclair elle revoit sa vieille nounou dans les yeux de la demoiselle, et qui n'est pas sans compter dans l'affection qu elle lui porte... C etait sa mere, elle fut aussi un peu beaucoup la sienne. Là bas si loin par delà les Pyrénées, au temps de l'enfance...Quand le Gardien n etait encore qu un exilé d'une Constantinople en flammes et revenue conquise en giron et domination d Orient. Et qu'il ouvrait la cage aux oiseaux, leur donnant la clé des champs...A cette enfant toujours punie...
Elle laisse son fils courir l aventure dans le sillage de chevalier, l imaginaire a cela qu il vous emporte.
Elle regarde l intendante pour répondre amusée de tant de méfiance...

Vraiment ? Tu attises ma curiosité...Crois tu qu il soit aussi dangereux que celui qui portait cette hache ?

Un sourcil se hausse, moqueur alors qu'elle regarde l objet en question accroché comme trophée à sa cheminée... Rosa sait pourtant. Comme elle sait combien elle n ecoute jamais rien, plus c 'est dangereux plus c est digne d interêt. Question de point de vue toujours.. On peut aussi rester au chaud et mourir dans son lit. D ennui. Mais c est nettement moins amusant que de faire le pied de nez à la muerté.. Elle a toujours jouer avec la roue et forcer le Destin. En l attendant de pied ferme pour lui botter le cul et en rire hautaine.

Puis c est Vendredi 13, ça porte bonheur, que peut il arriver ? Pas d'echelle, ni de chat noir, nous sommes sauvées!

Un rire leger pour ponctuer cette supertition.

Je ne crains pas le diable, m enfin Rosa tu vas faire peur à Céraphin ! Crois tu qu il va me faire disparaitre et s envoler par la cheminée ? Avec ce coffret ?
Margency est bien gardée.


Elle se veut rassurante, donnant ce ton qui permet de conjurer ses appréhensions d Aragonaise farouche et inquiète de nature.

Fais le entrer et s'il est méchant je lui plante ma Plume dans le nez.
Promis!


Un sourire engageant encore pour reprendre plus sérieusement.

Céraphin ? Youhou ??? Que dirais tu de mener tout tes héros faire un tour aux cuisines ?

Diane rajuste sa tenue, replace quelques mèches, se demandant qui va entrer.. Evitant d esperer. Il y a des peines qui ne se mesurent pas, comme tant de silence porté par le vent...Et comme elle est tout à fait diabolique aussi. Elle laisse le coffret entrouvert là où il est. C'est toujours au plus près de la tentation que l on découvre la nature profonde des gens...
Voir s il va trébucher...Quelqu il soit...
Posée, sereine dans son décor, un passé qui fait ce qu elle est, ce qu elle est devenue.
Carpe Diem...
--Nos_jeunes_annees
Un soir dans la chariotte, au gué, au gué... Bis repetitae






Mouarg.

S'ils continuent comme ça j'vais valdinquer...


Hors d'elle, la gamine maugréait, s'accrochant tant bien que mal à tout ce qui pouvait la retenir à ce morceau de bois vermoulu qu'ils osaient appeler cariole et dont les soubressauts menaçaient à chaque instant son pauvre estomac vide depuis quelques jours déjà. Un oeuf, un seul et qu'elle avait dû gober.. Dégoûtant.... Et depuis, plus rien. Bon bé comme ça y 'aurait rien à dégobiller non plus.

Ah... Ca ralentit... C'est pas trop tôt...

Tapie sous une bâche contre un tonnelet, la gamine avait attendu que le véhicule soit garé, priant pour que son propriétaire ne vienne pas décharger de suite. L'aurait une drôle de surprise s'il la découvrait dans les bagages... Elle s'était faufilée là, désoeuvrée... De toute façon Paris et sa crasse ne lui manqueraient pas. Tout valait encore mieux qu'cette misère là.

Cela faisait déjà un moment qu'elle n'entendait plus aucun bruit alentour. Et puis cette secousse à nouveau...


Hey.... Z'allaient pas déjà remettre le couvert hein ?

Se redressant quelque peu, elle put apercevoir un bonhomme, légèrement grassouillet, avec comme une galette coiffant le haut de son crâne, lui donnant un air légèrement ridicule, et qui traficotait elle ne savait quoi en marmonnant, l'air satisfait. Pas très Aristotélicien tout ça...

Elle resta immobile et attendit qu'il s'éloigne. Après tout, il faisait bien ce qu'il voulait. Sûrement le propriétaire des lieux et de la cariole.
Les autres zigotos avec leurs drôles de chapeaux à bords larges s'étaient eux aussi carapatés.
Z'avaient de drôles de coûtumes les adultes par ici avec leurs couvre-chefs. Sûrement la peur que l'ciel ne leur tombe sur la tête ? Y avait une vieille légende celte qui parlait d'ça... Elle ne se souvenait plus trop bien de l'histoire ni de qui la lui avait narrée. Ca f'aisait tellement longtemps qu'on n'lui en avait plus contées.
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