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[RP]Au printemps se fane la fleur de Margency.....

pnj
Entrée et Cour Intérieure




Il avait pris la pose pourtant...Fier comme ceux de sa race, flatté d'être immortalisé dans toute sa gloire. Et pour la postérité. Le Gardien est certain que l'oeuvre aurait fait le tour du monde...Amoureux du faste, sourcilleux de son apparence. Un grondement de frustration, dernier tour de force, dernier effort des bras...Le pont relevé a clos l'espace et le temps.
Il n'y plus que les dérobées et ceux qui les savent à pouvoir encore s'inviter.


J'etais trop grand pour la toile...Ou il n'avait pas les couleurs nécessaires...

Se sera la seule raison valable. Toute autre serait irreçevable, impensable. Il est LE Gardien. Pas vulgaire garde chiourme!
Véxé il l'est, l'ombrageuse nature piquée au vif de l'Orgueil. Il se voit plié en huit et calé entre deux pierres...
Lui! Il a osé cet infidèle...
Le Gardien doit avoir expression de cannibale devant l'humain imprudent.
Autant il a apprécié la subtile ironie du précédant, singeant le singeur et que par finesse il n'a pas relevé.
Mais qui ne perd rien pour attendre..Il a malgré tout sourire carnassier dans sa solitude nouvelle.
Il sait les arcanes et la patience, le jeu de l'echec et du mat est son passe temps préféré. Une partie eternelle entamée contre lui même.
Il vérifie avec superbe la parfaite fermeture de la Herse, la clé rejoint l'énorme trousseau qu'il arbore à la taille. Près de la courbe assassine de son sabre.
Et il se deplace, ne comptant pas laisser l'offense qui lui a été faite se perdre ainsi...
L'Inachevé est inadmissible.
La main est lourde, noire sur l'epaule qui volte sans crier gare.
Il s'est déplacé comme le fauve laché en environnement naturel.
Son regard tombe sur l'Artiste.

Il en impose c'est certain. Par la différence déjà.


Suis je si grand, si magnifique que tu as renoncé à me peindre ?

La question est catégorique dans ce qu'elle contient d'evidence et de certitude. Les yeux avides voyagent furtifs vers l'infractuosité du mur qui a emprisonné son ébauche...
--Rosalina

Bibliotheque.

Coup d'œil à la hache, et frisson qui lui parcourt l'échine en repensant au souvenir. Halleck... Une hache lui appartenant comme trophée en souvenir de ce jour victorieux. Transpercé par une flèche sur le perron de la cathédrale, prenant Aristote en témoin de la scène. Si la blonde qui lui faisait face n'était pas la guerrière accomplie au corps à corps, elle était une archère émérite. Mieux valait la compter dans le rang de ses amis que dans le camp adverse. Car d'une manière ou d'une autre, elle avait la peau de ses ennemis.

Elle s'attendait à un tel discours. Comme toujours, la Comtesse n'en faisait qu'à sa tête, jouant de plus belle avec le feu. Se moquant de toutes ses croyances allègrement. Rosalina soupire et hoche la tête négativement. S'époumoner n'aurait servi à rien. Trop têtue et téméraire.
Remettant une mèche rebelle derrière ses oreilles, la brune remet les choses à leur place.


Vendredi 13 apporte Suerte ? Madre de Dios, qu'est ce qu'il né faut pas entendre.

A contre coeur, l'Intendante se plie aux désirs de Wiatt. Ouvre la porte et incline du buste, invitant l'encapuchonné à entrer dans les lieux.


Après vous ...


Une once d'hésitation pour l'espagnole. Reste ? Reste pas ? Prenant son courage à deux mains, l'Intendante décide de partager quelques instants de plus avec el Diablo. Histoire de veiller à ce qu'il ne fasse aucun mal à sa Comtesse, son amie de toujours.
pnj


[Quand est-ce qu'on repart ?]

C.Jane s'était gentiment attablée, sans moufter. Mais elle était tendue comme un arc. La chevauchée de Paris à Margency et sa longue plainte n'avaient pas suffi à la calmer. Pourtant, elle leur avait rebattu les oreilles aux "13". Ils étaient blasés mais elle s'en donnait à cœur joie, ronchonnant dans le crépuscule, passant de l'un à l'autre. On allait tout de même pas crécher dans un manoir rempli d'emplumés. Et leur intimité alors. Et leurs soirées, les pieds dans le feu, la tête dans les étoiles hein ! Ils étaient bien prompts à oublier ce bonheur-là ! Et le premier qui toucherait le plat d'une autre cuisinière, il entendrait parler de Segovia ! Cabronada !

Et le vent emportait injures et furie.

A l'arrivée, même le parc immense et les arbres majestueux n'avaient pu lui offrir leurs promesses de liberté et de cavalcades endiablées. Elle ne les avait pas vus, tout occupée à maudire la blonde qui voulait les enfermer entre quatre murailles. Barricadés, gardés par un géant noir, et, comme si ça ne suffisait pas, encerclés de douves.

Une auberge, on avait dit !

Était-ce le décor, les domestiques, l'anglois ? ... depuis qu'elle avait passé la porte, C. s'était tue et ruminait. Elle bouda les plats et la nourriture de gringos. Et comme personne ne s'occupait plus d'elle, elle leur tourna ostensiblement le dos en se collant à l'une des hautes fenêtres qui donnaient sur le jardin. On ne distinguait que quelques brins d'herbes dans la tâche de lumière qui se rependait autour de son ombre. De l'herbe bien grasse, bien entretenue. Ennuyeuse. Et trop verte. Il devait pleuvoir souvent ici.

Tout ça pour un chapeau ...
Ceraphin
Bi-bli-o-thè-que... autrement dit un lieu où on aspire à lire... et pas à manger... nôméo...


Insidieusement, Ceraphin était en voie d'acquisition de son futur rôle d'adolescent, notamment en matière de rébellion passive... genre j'entends pas parce que j'ai pas envie d'entendre.
Mais bon, faut croire qu'il n'était pas si rebelle, puisqu'au deuxième rappel, à la seconde allusion aux cuisines, Ceraphin finit par lever les yeux de sa lecture.


Baaaaah... j'ai pas vraiment faim, à vrai dire.

En même temps, Rosa annonçait une visite et vu le ton de la conversation précédente, ça présageait des histoires d'adultes.
Des trucs ou lui, l'enfant, serait surement de trop, pour ça qu'il était écrit quelque part qu'il devrait avoir faim, là, maintenant.
Pourtant Ceraphin était intrigué par tout ce qui lui était encore inaccessible, tout ce qui le séparait encore du monde des adultes... tant de choses qu'il tentait d'assimiler à la moindre opportunité.
Mais il ne voulait pas s'imposer, il avait déjà trop souvent l'impression de ne pas être à sa place.
Même s'il ne l'exprimait pas.

Enfin pour l'heure, il n'était question que d'un tour à faire aux cuisines, n'est-ce pas?
Chassant ses pensées, Ceraphin leva donc le nez de son bouquin et se ravisa...


Mais bon si tu veux, m'man.

En même temps, faudrait pas qu'elle croit qu'il soit follement emballé par l'idée de quitter sa lecture.
Mais bon...
Ce que Maman veut... surtout cette maman là.

Profitant de la présence de Rosa, il se dit qu'il fera le voyage avec elle... jusqu'aux cuisines.
Surtout qu'il se raconte qu'il y a foule, là bas et l'enfant demeure tout de même un rien timide.

Saluant poliment l'homme qui va lui voler la présence maternelle... enfin le temps d'une conversation, hein?... le gamin s'éloigne donc, tranquillement.
Mais le rebelle a pris un otage, ce livre si captivant qu'il l'emporte hors de son sanctuaire, sans même formuler quelque demande préalable.
Eh ouais!
C'est le prix à payer!
Quand je vous dis que l'adolescence n'est plus loin...
Oui je sais, c'est de la toute petite rébellion, là, mais... faut bien commencer un jour.

Et puis, avant de quitter la pièce pour de bon... comme un remord, ou bien, je ne saurais trop dire...
Donc s'approchant de celle qui ne le voit plus, car un instant détournée pour vérifier sa coiffure, il l'embrasse tendrement sur la joue... juste comme ça.
Parce que.

Et fier de son effet de surprise mais trop pudique pour le laisser paraitre, il s'en retourne pour de bon vers Rosa.


Y a quoi à manger?

Pfff... j'ai même pas faim, en plus.
--Tuemouches
Ils entrent. Mais pas dans un lapin. Juste pour les noix de coco...



Une chaleureuse poignée de pogne pour salut. Bienvenue chez toi mais on parlera plus tard.
L'heure est à l'action et Raven à l'appétit aiguisé par les promesses d'un Tuemouches repassé du bon coté de la barrière.
Les autres gardent silence mais, où est la petite ? Pourquoi ?
Pas le temps de gamberger, pas l'heure des remords et de flipper. Plus tard, plus tard, oui.
Elle doit être à d'autres tracasseries, Raven a dû la laisser à Paris. Oh oui trop jeune, trop petite pour ce coup-ci.
Et puis tu ne t'es pas soucié d'elle quand tu es parti alors c'est pas le jour ! Oui pas le jour. Concentre-toi. Demain tu seras un homme riche et tu la couvriras de bienfaits, tu la feras rêver et elle te pardonnera tes absences.
Mais pour le moment rame et n'y pense pas...

Pagaie à l'eau et tête baissé pour la traversée. Les derniers montés le dévisagent mais lui se dissimule derrière le bras qui en se levant repousse l'eau vers l'arrière.
Raven a fait monter sa déesse. Toujours là la sorcière à veiller sur son bien. Elle est sienne et lui n'est à aucune autre. Les choses sont immuables. C'est comme ça.
La barque arrive à l'autre bord rapidement et le poisseux saute à terre avec agilité.
Sourire édenté mais les yeux regardent les pieds. Les mains agrippent le rebord de la barque et le dos courbé commence à l'attirer sur la terre.


Vite ! Vite Hâtez vous . Oui, Oui ! Hâtez vous. Sautez ! Sautez !
On doit la mettre aux pieds des murailles pour dans l'ombre la cacher.
Comme ça oui ! Comme ça...L'échelle , l'échelle là, montez ! Montez !

La petite troupe se disperse alors que la barque est glissée à terre et les avirons laissés à l'intérieur.
L'échelle de cordage est fixée par le haut à un créneaux. Six mètres de hauteur à escalader mais aucun garde sur le haut.
Une fois au sommet courir. Oui courir, vite, vite, sur les remparts dans l'ombre de la nuit se pencher pour rester dans le noir des créneaux. Oh oui ne pas être vu, pas vu, pas vu pas pris.
Calme toi , calme toi. Il n'y a personne, jamais personne. Les artistes dorment ou se pochetronnent. Rien à craindre, non rien à craindre. Le gardien garde l'entrée. Oh oui l'entrée..
Le nigaud et d'un coté et tu arrives de l'autre...Tout va bien , tout va aller...Allez grimpe, suis la troupe, suis les tiens...Vas..

L'échelle tremble sous le poids de ceux qui l'empruntent. Deux par deux mais pas plus pour éviter la rupture. La vengeance est en marche.
Haleine en plein air, essoufflement des cœurs qui ne connaissent ce type d'effort mais tous sont en haut. Sur le coté un escalier pas loin mais à rejoindre en courant.

Là-bas ! Oui là-bas !

Puis dans le parc se cacher à l'ombre des arbres. Progresser, progresser vers la petite porte à l'ouest. Tout petite porte, discrète, qui donne solution pour des étages venir dans le jardin rapidement..Pour que la dame puisse quitter facilement ses appartements..
Ricanements, oh oui ricane la fripouille! Tout est facile, facile, facilement..Pourquoi il en serait autrement.
Jamais personne, non jamais personne. Tous endormis ! Tous ! Trancher les gorges des ensommeillés ? Oh oui ! Oh ? Oui...Trancher..Oui ? Pourquoi pas ?
Non voler juste voler. Emporter on a dit emporter..L'intendante ? Trancher l'intendante ?..
Tais toi. Vas..Vas...


--Rucsbo


Cour intérieure, près de l'entrée des dépendances du château. Pas si bien caché que cela?


Tapi dans l'obscurité, il avait fini par oser jeter un œil dans l'entrebâillement, l'ouverture sur l'intérieur du château. La curiosité finissant toujours par l'emporter sur la prudence.

AaaaaAAAhhh!

Son cœur manquait de s'arrêter! Le diable noir l'avait saisi. Par tous les saints, la mort, c'était la mort personnifiée, l'envoyé du Sans-nom venu pour l'occire!
Fort heureux qu'il était près du mur sinon il se serait effondré sur place. Ses jambes flageolent encore.


Non messire, non!!

Il a finit par s'affaisser, accroupi, bras sur sa tête en position de survie. Sa voix est étouffée..

Ne me tuez pas, messire l'exotique!
Je n'ai rien fait, rien volé!
Je suis juste un...


Ces mots se sont tus d'eux même car il vient d'entendre la récrimination du géant d'ébène.

Mais... mais...

Il se redresse péniblement, toujours sur le qui vive et recherche du bout des doigts, l'esquisse rangée entre deux moellons. Il tâtonne un peu car il se refuse à quitter des yeux son potentiel bourreau.
Il s'indignerait presque s'il en avait la témérité.


Non, nooooon, je n'ai pas renoncé!
J'ai fait votre croquis, j'ai dessiné le grand guerrier.
C'est l'autre, le multicolore, le troubadour, que je n'ai pu peindre!
Il est parti trop vite et...


Il détourne ses yeux un très court instant car il vient enfin de toucher du doigt l'objet de sa convoitise. Il extrait la feuille, la déplie et la soumet au regard du garde. Et instinctivement sa voix se refait discrète au possible, comme pour préserver une clandestinité qu'il n'a manifestement plus.

Voyez, voyez!
Je vous ai dessiné, j'ai achevé votre représentation, intégralement.
Voyez là même votre sabre brille dans l'obscurité ambiante et ici, le blanc de vos yeux est irradiant de clairvoyance.
Voyez, voyez...


Sa main fait trembler la feuille tendue, donnant involontairement l'impression que l'ample vêtement du guerrier esquissé, flottait doucement au vent. Mais l'effet n'est pas calculé car le voici soumis à un jugement qui pourrait se révéler fatidique.

Mais, si je retrouvais le multicolore, l'homme que vous avez laissé entrer, juste auparavant, alors, alors je pourrais achever toute la scène?!

Sa main libre s'était faite suppliante, paume tendue vers le ciel.

Mais ou est-il? Dites le moi et j'irai!
Là, juste derrière moi, ce local d'ou émanent lumière et voix, peut être?


Il tente de s'en rapprocher timidement, bien moins pour appuyer ses dires que pour s'éloigner de ce mauvais djinn.
pnj
Pas de noix..Coco^^ Mais un chat arsouille et gueulard...



Il etait un matou en Margency. Bien dodu, roulant ses mécaniques, chat des remparts, des créneaux, qui la nuit venue arpentait le domaine, coussinets de velours, moustaches Ô panache, un gai fanfaron, un joyeux luron..ronronron...
Voyez le chatouiller l'obscurité, fentes vertes et un accoustique...Qui a du chat. cha oui!

Miaouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu!

C est le matou tout noir, du genre qu'on aime pas croiser un jour pareil, surtout quand on s'est hazardé avec une echelle..Cha ché imprudent mes Bipèdes...Faut pas chercher le chat qui dormait et lui marcher..chur la queue.

Miaouuuuuuuuuu grrrrrrrrrrrrrrrrrrrfffffffffffffffffffffffffffff!gnignigni.

Ce qui veut dire en langage chat" espèce d'abruti et bien fait pour ta gueule, t'as eu la peur et bondit à mon cri, cri, cri, crissent mes griffes sur le cuir de tes bottes...
Le rire c est celui d un matou qui se fout de la poire de ses créatures.Ca se marre aussi un chat faut pas croire. Surtout au détour et à l'encoingnure d'une petite porte.
Vous le sentiez pas..L'animal est la touche fatidique, un des signes de ce jour de bol.
Avez bien choisi mes sans moustaches tout tondus.
Un matou se carapate, crachant, outré, vengé, laissant ce groupe en catimini et saisi de stupéfaction.
Rien de mieux qu'un matou qui surgit de la nuit, mais le Matou a autre chose à foutre..Il vient de reperer une sauterelle qui se hazarde en pleine nuit.
Je crois que c'est parfait, on est servi.
Qui a joué à la loterie ?^^
pnj
De la cuisine à la bibliothèque.

Un encapuchonné taiseux dont le langage châtié tranchait de celui de ses acolytes c'était levé pour répondre à l'intendante... qui bien qu'intendante avait un certain applomb. Pas comme ces employés de maison bourrus qui n'ont pas de caractère si ce n'est pour calculer leurs petits intérêts. Non, cette Rosalina avait attiré l'œil de Burger, on la sentait droite et probe. Peut être pourra t-il se confier à elle pour savoir ce qui se tramait en ces lieux...

Toujours est-il que celui qui paraissait être un prêtre avait l'air lui, véritablement terrifiant. Pas de gestuelle inutile, pas de mot plus que l'autre... Attitude inquiétante s'il en était de celui qui gère la situation et qui a confiance en lui. Attitude d'autant plus inquiétante pour Burger qu'il ne gérait rien, et était bien loin d'avoir confiance en lui à cet instant.

Une autre dame s'était quelque peu séparé du groupe songeuse... son moral n'avait pas l'air d'être au beau fixe...

Finalement celui qui avait l'apparence d'un religieux prit sur lui de parler pour les autres...


...Je serai parler pour eux et nous discourrons avec une plus grande tranquillité...

mais Burger ne faisait pas parti de la troupe... En tout cas les rôles étaient clair. C'est le prêtre qui menait la danse...

Néanmoins, celui-ci ne parlerait pas pour Burger ! certes pas... Parler à qui d'ailleurs ? Visiblement, il y avait bien un responsable ici, cette mystérieuse comtesse... Bon très bien. Il suivit donc Rosalina et l'homme de loin en se faisant discret. étant donné les multiples recoins obscurs... Cela était des plus aisé pour l'agile petit trouvère.

Ceux-ci arrivèrent jusqu'à un vestibule où le prêtre était resté seul, tandis que la servante était aller quérir l'avis de sa maitresse.


...Attendez oune instant, por favor. Yé vous annonce....

Petit flottement... Burger retient son souffle derrière les pans d'un rideau de porte en velours...

Des voies derrière la porte. Deux femmes dont la servante à l'accent identifiable... Une voix d'enfant semblait-il aussi.

Le prêtre près de la porte restait silencieux... comme toujours. Il devait lui aussi tenter de saisir quelques brides de conversation qui filtrait. Mais Burger était trop loin pour entendre autre chose qu'un vague murmure...
pnj
Bibliothèque




Si tu n'as pas faim, Rosa nous portera de quoi diner plus tard. En tête à tête.Je n ai pas faim non plus pour le moment.

Elle a bien vu que ça lui disait rien...Qu'il n'avait pas le coeur a lacher son recueil. Une main maternelle a cela qu'elle sait recueillir et donner de son temps..
L'enfant ici n est jamais de trop. Il passe avant toujours. Comme l aurait fait Lucas. Au même titre. Du coup elle le garde contre elle et lui rend son baiser pudique. Comme si c etait honteux d'embrasser sa mere..Et depuis quand ?
On peut avoir marque d affection sans pour autant tomber dans le bisounoursisme inbuvable. C est la vie ça aussi. Comme le reste.
L'enfant reste. Parceque aussi...
Enfin s'il souhaite et si ce jour particulier ne l a pas trop impressionné...C'est que Rosa peut être affolante parfois.Une main à la tignasse Ceraphine...Un murmure.

Prend donc ce bougeoire, sinon tu vas t abimer les yeux à lire...

Et de lui passer la Lueur. Lucas n'avait jamais peur la nuit lors elle faisait la veilleuse...
Voilà c'est dit. Le cours de choses peut se poursuivre.
Diane attend que la silhouette sur le seuil s 'avance...


--La_sentinelle
[ au gué, au gué.]





A dextre rien ne vient. Droit devant ils filent. Celui qui les attend semble s'être étréci par le temps et par l'anxiété. Tuemouches... Un revenant... Pourquoi ici et maintenant ? Elle le pensait crevé la gorge éclaboussée par un éclat de lame froide. Il n'en est rien. La méfiance s'insinue dans ses veines, venin de vipère qui déjà lui mord les os.

Que fait-il là. Qu'a t'il fait pendant le temps de son absence. Où sont allés ses intérêts... Pourquoi lui ferait elle fiance ?

Son regard froid le transperce en guise de salut. Sa rapière saura faire le reste s'il s'avise de les trahir à nouveau. Car oui. Il les a tous trahis. De la folasse à son unique. Quitter la guilde ne fait pas partie du contrat. Mais si Raven a décidé de pardonner...

Et s'il a décidé de l'écouter et de les emmener tous dans une folie meurtrière, elle fera ce qu'il faut. Ce qu'il faut. Tuemouches, prends garde à toi.

Elle suit, silencieuse, droite comme le i d'inébranlable. La barque les emporte de l'autre côté des douves. La cordée les attend. Facile. Bien trop.

Les mots ne franchiront pas la barrière de ses lèvres. A peine l'entend-on respirer. Elle exécute sans sciller.

Direction les jardins. Nuit sans lune.


Ceraphin
Bibliothèque


Il avait été surpris, presque pris au dépourvu.
Il s'était déjà résigné à céder la place, comprenant que tout ne le concernait pas et qu'il y avait un temps pour rester et un temps pour s'éclipser.
Mais... Maman l'avait retenu.
Comme si elle avait lu en lui.

Puis il se laissa faire... encore quelques années et il rechignerait à trop d'affection, du moins il tâcherait d'en donner l'impression.
Mais ce temps là n'était pas encore venu, aussi, il savoura le confort de l'affection maternelle prodiguée... et laissa échapper quelques mots...


Merci maman.
J'aime bien rester près de toi, enfin... quand tu es là...
roulant un peu des yeux par taquinerie.

Puis saisissant la Lueur tendue, il sourit en remerciement... et retourna s'asseoir.
Et, juste avant de se replonger au cœur de l'antique chevalerie, il observa brièvement la pièce, histoire de ne pas oublier la chance qu'il avait.
Puis soupirant d'aise, il disparut derrière son roman.
--Hellen


[Toujours à la cuisine, bon festin...]

Elle souriait. Oui oui. La petite troupe s'installait comme à son habitude, faisant fi des convenances, de la bienséance. Ils vivaient ainsi. On est pas efficace si on s'attarde à faire des pirouettes de langage et de gestes.

Une aile de poulet avait atterri dans sa main, elle dégustait et le silence s'était fait. La précieuse avait fait ses traits d'esprit et du coup, on n'avait plus besoin des siens, tant mieux, comme ça, elle apprécie à sa juste valeur le festin. Ne pas faire attention à la réflexion des autres, laisser le bon père s'occupait des cordialités. Quoique. Elle ne savait pas si ils faisaient bien de le laisser faire. Parfois, en situation, elle se débrouillait bien mieux mais...

Hellen haussa les épaules. Pas envie de se fatiguer. C'est que c'est éreintant de faire des manières, bien parler... Ca la replongeait dans son passé et tout. Nenni ! Elle préférait le bout de poulet coincé entre ses lèvres, le bon vin coulant au fond de sa gorge, les railleries de ses camarades.

La Jane nous faisait sa bouderie. C'était pas elle qui avait mis l'ambiance sur le trajet. Pire, elle n'avait même fait que râler tout du long et la blonde avait préféré l'ignorer plutôt qu'envenimer les choses.

Faut dire que c'était pas simple pour elle, de suivre ce groupe. Elle était la blonde de service au milieu de ces espagnoles de la première heure. Au début, elle avait du mal à les comprendre. Entre l'accent de certains, les allures d'uns et les jurons typiquement ibériens des autres, elle avait du faire sa place de petite blonde. Mais elle savait qui elle était, ce qu'elle pouvait faire, ce qu'il fallait faire... Et au moins arrivait-elle à faire sa place en évitant les pots cassés. Parce qu'avec eux...

Ils se retrouvaient entre eux. Les supertitieux aurait crier aux loups en les comptant. 13. Mais attention, pas n'importe quel 13. Les meilleurs. La question était comment ils allaient s'occuper ici, enfermé. Un peu de repos ? Hum.

Elle avait fini d'engloutir les premiers morceaux lorsqu'elle se décida à se lever pour se diriger vers la boudeuse en chef, deux godet de vin à la main.


-"Pppfff ça fait du bien ! Rien à voir avec ce que tu nous fais d'habitude mais ça a le mérite de caler un peu. Faudra que tu leur montre ce qu'est la vrai cuisine demain non ? On t'feras un petit feu dans la cour pour faire tourner la broche ! Pas parce qu'on est enfermé ici qu'on pourrait pas s'éclater un peu ! Se tournant vers les autres après avoir passé le godet à C. Jane Hey ! Ca vous dit pas un p'tit tour du "cchhââââtteau de mâdâme ?"

Maintenir la cohésion dans l'équipe. Elle ne savait pas pourquoi c'était ce qui lui importait, mais avec eux, tout pouvait si vite dériver. Fallait avec les uns des pincettes, avec les autres, il valait mieux être bourrue. Hellen n'était pas malléable, Oh que non ! mais elle savait qu'elle arrivait parfois à "s'adapter" aux autres... Et dans la troupe, ça n'était pas le plus facile. Surtout lorsqu'il fallait les faire revenir dans le droit chemin...

--Sonja_la_boheme



Laisser la Cour derrière elle pour une épopée qui ne lui disait rien qui vaille serra le cœur de la Bohème autant qu’elle serrait les fesses tellement à l’aise sur son fabuleux destrier…
‘fin, « fabuleux destrier »… Elle était trop ignare en la matière pour en juger, mais au coup d’œil méfiant qu’elle lui avait jeté avant de se hisser tant bien que mal sur son dos elle avait pu tout de même constater que ce n’était pas la première vieille mule venue… Tête fine, poitrail large, dos court et croupe puissante… surement pas un trop mauvais cheval, au moins si elle en revenait de cette expédition elle n’aurait pas perdu sa soirée, y’avait moyen d’en tirer un bon prix du bestiau surement. Mais où donc le Raven avait-il pu voler autant de chevaux, seul, à la Cour ou même à Paris ? Ce troupeau inattendu restait un mystère, au même titre que ce complice mystérieux et tombé du Ciel !

Pas le temps de ressasser tout ça cependant, la principale préoccupation de la Gitane pour le moment s’était de garder son assiette ! L’était docile le bestiau, heureusement… Gros Lard, lui, avait eu moins de chance et ses vaines tentatives pour éviter que ses mollets flasques soient les cibles des quenottes enragées de sa monture amusèrent Sonja durant leur chevauchée pathétique.

Arrivés enfin à l’arrière d’une haute demeure en pleine nature, voila que leur chef entame une trille apparentée, de plus ou moins près, à un chant d’oiseau, oiseau qu’elle serait bien en mal d’identifier. Et puis tout ce déroule à priori bien, un autre oiseau de nuit lui répond, les rênes des chevaux sont laissées aux mains de Gros-Lard pour qui la perspective un peu sportive de mouvoir ses bourrelets n’est guère tentante. Le complice évoqué et qui n’avait jusqu'à présent rien de tangible est pourtant ici présent, devant leurs mirettes, en chair et en os. Dans la pénombre pourtant les traits sont difficile a distinguer, la timide lueur de le lune les déformant au gré de ses facétieuses envies. Cette voix pourtant… Cette voix elle la connaissait non d’une barrique ! Mais le compère est avare de mots, pas assez de syllabes ne sont prononcées pour que les souvenirs de la Bohémienne se fixent et qu’elle identifie leur vieux confrère.

L’heure est à l’embarquement, le compère a l’air organisé jusque là, pas de manqué. Une large barque est au rendez-vous et il a même la galanterie de jouer lui-même de la rame… et sans les faire renverser !

Amarrés sur la terre ferme, c’est le débarquement.
Un débarquement hétéroclite à en être cocasse presque.
Un débarquement de pouilleux et miséreux. Cocasses mais pas inoffensifs tout de même.

Sans plus chercher à le mettre à nu, repoussant son identification à plus tard, la Bohémienne obéit aux injonctions empressées de leur guide, l’aidant à tirer sous les remparts la barque, désireuse de la retrouver lorsque l’heure sera venue de mettre les voiles… C’est que la nage c’est pas son fort, et l’eau quand elle est pas dans un baquet, la tente guère.

Grimper à l’échelle par contre, ça c’est dans ses cordes, et, par mouvements graciles et efficaces, mesurés pour ne pas faire tanguer la corde, elle se hisse jusqu’en haut des créneaux pour y prendre pied et attendre que tous soient montés, attendre de savoir dans quelle direction aller. Attendre les ordres.

Pas d’appréhension, fini de maugréer, l’opération est en route, il ne faut pas se déconcentrer. Obéir aux ordres, main droite crispée sur la dague qui pend à ses cotés, attention vigilante, l’œil aux aguets. Et advienne que pourra.

Tout le monde arrivé sur les créneaux , à se bousculer dans l’étroitesse des lieux, des jurons fusent, a voix basse, avant que leur guide n’indique la direction.
Là bas, oui, dans le parc.
Au loin, distinguer une petite porte. Pourvu qu’elle ne soit pas grinçante, l’a pas l’air bien empruntée…
Des ombres qui se mouvoient le long des arbres, avançant en catimini dans le parc luxueux, distillant leur crasse et leurs effluves douteuses au milieu des senteurs autrement plus délicates du début du printemps…

Et puis alors que la porte s’ouvre sans broncher c’est un autre bruit, inattendu lui, qui vient déchirer le silence. Saloperie de chat ! Allez savoir pourquoi elle était en tête de cortège ! Toujours est-il que c’est dans ses bottes que les griffes du matou s’enfoncent, ses épaules qui tressautent au feulement inopiné, son pied qui botte avec élan le postérieur d’un chat qui ne pouvait tomber plus mal, sa voix qui jure en se contenant à peine.


– Raclure ! T’es censé chasser les souris à cette heure !

Arrêt sur image. Oreilles aux aguets.
Enervement provoqué par la mal veine, ravalé tant bien que mal. Ecouter.
Est-ce que quelqu’un vient ? Avec ce chambard faut s’y attendre…
Et pourtant aucun son de botte précipité… Il est désert ce château ? Ou du moins l’aile faut croire…
Se remettre en branle, prudemment…


--Le.bon.pere
Dans la bibliothèque. Avec les bonnes manières et ..La joaillerie..

Le pas ne se presse pas. Le bon Père derrière et l'intendante devant, droite tel son chandelier qui les éclaire et sans un geste vers l'arrière. La lueur feutrée donne à ses formes un charme certain dans les couloirs ombragés par une nuit maintenant bien avancée. Mais la quiétude n'aime point risquer les perturbations que provoque le goût trop appuyé de la luxure. Les yeux se contentent d'observer et les mots restent murer. L'esprit savoure un peu la fébrilité de l'intendante quand s'en vient l'escalier.

Alors les marches se succèdent et par les meurtrières jeter un œil vers la cours intérieure. D'en bas montent les rumeurs. Dans les cuisines le repas se prolonge et les convives festoient d'un langage braillard.
La femme devant lui stoppe soudain l'ascension. Se retournant et lui dissimulant un déhanché qui en prenant de la hauteur l'avait convaincu de regarder d'un peu plus près....La porte est refermée devant son nez après le rappel des procédures d'usage. Il est habitué aux paillassons des grands et prend position pour une juste patience.
Derrière les voix se multiplient. Enfantine ou adulte la lourde porte de chêne ne laisse passer que les brides de sons aux syllabes incompréhensibles.

Puis l'intendante revient. L'heure est à l'avancée des pions. D'un baissement de tête elle lui donne satisfaction. Dans son dos le vent du courant d'air laisse tanguer des rideaux de velours. Le Bon Père prend le passage qui lui est cédé alors que la servante referme la porte choisissant de rester du coté de la pièce chauffée. Laissant les pauvres rideaux au froid glacial d'un escalier moyenâgeux qui conduit surement vers des étages plus hauts.

Dans la bibliothèque le plancher craque sous la démarche. Il s'avance jetant au passage un regard sur les nombreux ouvrages qui tapissent les rayonnages d'une bibliothèque bien achalandée. Étale d'une culture altière pour être si riche d'autant d'éléments. Mais l'homme est déjà à croiser le regard de leur bienfaitrice.

Elle se tient auprès d'un enfant. Il n'a jamais aimé les enfants. Une question que son grand besoin de tranquillité n'a jamais accepté de négocier. Prédateurs de toutes les attentions et si prompte par des gestes anodins et des paroles sans sens à vouloir attirer à eux toutes les disponibilités. Non , bien trop envahissant que cela.
L'enfant n'eut qu'un salut discret. Respect du a son rang et obligation de sa présence. Puis il reporta son regard vers la femme. Celle dont le chapeauté disait toujours avoir quelque chose à lui céder. Pensait il en ce temps que ce serait une vie ? Le doute était permis.

Madame.
Les manants et marauds qui sont en vos murs me nomment le Bon Père.
Je considèrerai comme un grand honneur si vous acceptiez de me connaître sous ce nom vous aussi ?
Le sieur Mercoeur nous avait recommandé votre protection. Il n'a point menti sur votre générosité. Vos cuisines sont plus approvisionnées que ne le seront toutes nos vies.
J'espère que nous trouverons juste compensation pour vous honorer.
Les attributs des membres de notre groupe sont peut être un peu...Particuliers ? Mais tous feront en sorte que la tranquillité des lieux et de vos artistes ne soit dérangée.


La litanie avait été présenté comme un par cœur bien maitrisé. Pas hypocrite mais comme dans le ton une affirmation discrète qu'il ne fallait pas contrarier la tête qui tenait au chaud sous le capuchon un esprit à la...
Apercevant le coffre sur le bureau l homme se dit que les siens ici auraient de quoi faire pour ne pas sombrer dans l'oisiveté. A laissé trainer comme ça tels joyaux on fini toujours par s'attirer une visite de trop.
C'était peut être un bien que le Blondin se montre absent. On sait jamais. Avec la servante ce bon à rien aurait pu avoir envie d'embarquer la joaillerie. Et à voir le brillant il est clair que dans les treize il aurait pu trouver bons partenaires. Sais t-on vraiment d'où vient le danger dans la vie ? Il y a toujours tellement de possibilités...


--Preciosa
On part en ballade. Ils font des ronds petit patapon, ils font des ronds petits polissons..



La soirée s'éternise et on s'approche de la digestion. Les paroles prennent leur envol et les corps avec. La précieuse, les deux coudes sur la table et le visage entre les deux mains, contemple. Fixe t-elle vraiment bien la scène ? Ses yeux s'égarent dans un vide droit devant.
Une pensée du moment vers un chapeauté manquant. Un ami, un amant ? Peut être simplement quelque chose qui aurait pu être autrement..Même pas vu l'Anglois s'écarter. Soudain le manque de la voix l'éveille. Il a filé où celui-là ? Il y 'a des ombres qui sortent des murs, Les raser peut être dangereux quand les angles sont nombreux. Mais quand on a langue si bien pendue, sur que quoi qui lui arrive on l'entendra hurler jusqu'à paris.
La blonde soumet l'idée de visiter les lieux. Pas sur qu'ils soient tous du voyage. La pitance est assez rare pour ne pas quitter la table et certains ont l'appétit qui rend affable.

J'en suis !

La demeure à une classe attirante. Et la cuisine ne doit pas être le seul lieu où se rassasier. On peut satisfaire le ventre et faire saliver les yeux. Elle est repue, mélancolique et se dégourdir ne sera pas pour elle de trop. La cuisine semble être une pièce centrale. Plusieurs ouvertures partent vers les quatre points cardinaux. Elle prendrait bien un plan mais à cette heure l'office du tourisme doit être fermé.
A l'instinct alors ? La Précieuse tend le bras vers la porte qui donne à l'ouest. Le cuisinier lance un regard qui semble dire que ce n'est pas bien de se promener sans l'autorisation de l'intendante. Pas grave. Son coutelas à découper le bœuf est bien aiguisé mais rien à voir avec ce que promènent certains d'entre eux à la ceinture. Il saura garder un silence salvateur.


Il doit bien y avoir d'autres gens qui vivent dans un endroit pareil ? L'intendante ne doit pas être la seule mégère des lieux. Sur que nous trouverons bien un poète ou un musicien entrain de procréer de son art seul dans un coin ? On pourrait le racketter de ses mots ou de ses notes ?

Sourire provocateur et un chignon qui quitte la table. Rasant les dos des 13 qui restent attablés. Il y en a qui en peinture n'aiment que les corbeilles à fruits, se foutent de découvrir quelconques tapisseries..La démarche se fait affriolante tandis qu'un doigt glisse au passage sur les dos des compagnons assis sur le banc. Un index câlin de la part d'une précieuse un peu provocatrice et parfois catin. Elle les aime tous, elle y peut rien. Elle est comme ça la Précieuse. Faut qu'elle touche pour se rappeler qu'ils sont là. Le couloir est sombre mais la torche détachée du mur saura les conduire dans l'obscurité. Et puis les rencontres qu'on fait parfois dans le noir peuvent être si encourageantes.

A l'étage un Bon Père négocie l'arrimage
Dans la cuisine continus les bavardages ,
A l'ouest petite troupe se lance à l'abordage,
Au dehors ? On gesticule dans les ombrages...

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