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Info:
L'imagination n'a pas de limite: L'IG n'est pas la limite, mais la base du jeu. C'est la manière de jouer avec l'IG qui fait la richesse du jeu.

[RP] Autopsie d'un règne

Chuichian
Petit RP dont le début est privé, difficile de faire autrement quand un perso écrit ses mémoires. Cela permettra aux joueurs de comprendre un peu tout ce qui s'est tramé en secret un peu partout pendant deux mois. Aux joueurs et pas aux personnages (même si douce illusion que cela soit 100% vrai)
Bonne lecture.



[Seigneurie de Sigournais]
Perdu au milieu d'une vaste forêt qu'une route sillonne, le Château de Sigournais est propriété de la famille De Montignac depuis que Chuichian avait été anobli par la Comtesse Olivyaa De Fontenoy.

Un équipage s'arrête dans la cour du Castel: quelques cavaliers et un carrosse frappé des armes du domaine. Un laquais s'approche et ouvre la porte laissant sortir le Comte sortant et propriétaire des lieux.

Saluant de la tête ses serviteurs et servantes, suivit du fidèle Yohan, le Seigneur des terres de Sigournais délaisse le repas prévu pour lui.
La chambre de ce château est bien moins luxueuse que celle de Poitiers mais un lit est un lit et quand la fatigue vous submerge, ne pas dormir dans la paille est bien plaisant.

C'est une nuit sans rêve qui attend le seigneur, une nuit sans question sur l'avenir du Poitou, son avenir à lui, étant sensiblement plus courts d'après les dernières rumeurs.


[Le jour suivant]

Tôt le matin, il avait fait équiper son destrier. Une chasse privée: traquer un cervidé ou quelques rongeurs à grandes oreilles est tout aussi divertissant que mentir, diriger et orienter la pensée d'autrui.
Faire la tournée des collets et autres pièges lui prit quelques heures, et finalement il revint avec quatre lapins bien portants.

Le repas fut plaisant et sans aucun doute aussi bon qu'à Poitiers mais c'est au moment du dessert qu'il se rappela le meilleur dessert qu'il lui avait été présenté: comment s'appelait-elle déja? Madeleine? Marylène? Marie!
Il sourit en se rappelant les courbes de celle qui aurait pu devenir la favorite du comte si elle n'avait pas fuit. La rumeur disait que la donzelle, d'un petit ventre s'était retrouvé affublé

Abandonnant la salle, Chuichian se rendit dans son bureau. Parchemins, plumes et encriers étaient déjà préparés.
Se pencher sur le passé permet d'avancer vers l'avenir, rédiger son passé permet de rester vivant dans l'avenir.

Commencer par le commencement? Mais qu'est-ce donc que le commencement? La plume se posa sur le parchemin et il la laissa vagabonder.


Citation:

Juin de l'An de grâce mil quatre cent cinquante sept,
Je revenais de plusieurs mois de voyage... Les routes du Limousin, d'abord jusqu'au Languedoc où mes relations au sein de leurs prévôtés m'assurèrent un voyage serein. Remontant vers le Bourbonnais-Auvergne, j'eus la joie de me rendre aux épousailles de la douce Beths de Gondole, Prévôt Royale des provinces Vassales et du Duc Martymacfly. Quelques jours plus tard une invitation me parvint, soit pourquoi pas.

Cependant un homme avait semble t'il trouvé intéressant de visiter mon sac, et c'est ainsi que je me retrouvais à Murat sans un sou. Les soirées à l'auberge furent plus que plaisantes, en effet je retrouvais Cathycat que j'avais perdu de vue depuis un bout de temps. C'était bien là, le seul point positif de mon arrêt inopiné en terre du Bourbonnais, en effet dès mon arrivé en la commune de Murat, je me rendis au bureau de la prévôté et devant l'agent, enfin celle qui semblait être un agent, afin de déclarer l'attaque par cet homme sombre et velu comme un ours.
"Je ne suis point de la prévôté, je ne fais qu'orienter les gens de passage" me repondit-elle.
Comment cela orienter? Comment était-il possible d'orienter les voyageurs désirant se plaindre de brigandage autre part qu'au sein d'un bureau sous l'égide du prévôt? Elle m'indiqua alors le nom d'un maréchal d'une autre ville apte à satisfaire ma demande.
Ma demande était plutôt simple, la tête de cet homme au bout d'une pique: la réponse du chef maréchal me stupéfia "Veuillez fournir preuves de votre inventaire d'avant le brigandage à l'aide d'un papier rédigé."
Me rappeler que je trainais neuf viande et quarante écus ne fut pas difficile mais malheureusement, le choc m'ayant obscurcit l'esprit, je déclarais quatre cents écus de pertes et quarante viande. Cela ne sembla pas convaincre mon interlocuteur qui jugea que du simple fait de ce parchemin, j'étais un menteur.

Le temps pressait et je n'avais guère la possibilité d'en référer à la Dame Beths. Je me rendis alors au plus tôt en la bonne ville de Limoges. Qu'elle ne fut pas mon étonnement de voir arriver côte à côte le Breton Balmora et l'angevin Aurélien. Le trio improbable allait s'attaquer par deux fois au château du Limousin.

Si il y a quelque chose à reconnaitre à un breton, c'est qu'il est besogneux, travailleur dès lors qu'il s'agit d'un travail dans le domaine du bâtiment. Demandez lui de faire des courbettes et il vous passera par le fil de l'épée. Mon expérience d'ambassadeur me permit de devancer cela, surtout que le fameux Balmora avait une dette de quelques écus, une cinquantaine précisément pour l'avoir sauvé d'une condamnation en Bretagne.

Je me dois d'expliquer ce passage afin d'éclaircir mes relations avec ce triste sire.


Chuichian était arrivé au bas de la page. Il trempa sa plume dans l'encrier et continua son récit au dos du parchemin, inspiré par la rédaction de ses mémoires de Comte avant que cette mémoire ne l'abandonne.


Citation:
Alors qu'Extraelle de Montignac, ma soeur, était maire de Thouars, elle profita du marché breton que la surproduction de blé, farine et pain asphyxiait pour enrichir la mairie. Les portes du Poitou étant officiellement fermées, elle me contacta pour que je délivre un Laissez-passer à un dénommé Conte_de_Balmora, mon poste de prévôt m'octroyant ces privilèges.
Balmora était amical et sympathique. Il fit des allers-retours plusieurs fois encore profitant de chaque passage en terre poitevine pour prendre de mes nouvelles.
Un jour je reçus un étrange courrier de sa part réclamant mon aide: une jeune poitevine portant le nom d'un fruit rouge, fraise, avait porté plainte en juridiction Bretonne contre le Marchand Ambulant qui l'aurait délesté de quelques milliers d'écus. Cela l'embêtait gravement, car cela compromettait gravement ses possibilités de devenir citoyen de bretagne.
Contre cinquante écus, je m'engageais à le faire acquitter et quelques fausses preuves plus tard, rapport de douanes falsifiés et témoignages mensongers entre autres, ainsi qu'une jolie pirouette de son avocat, Balmora fut relaxé.

Voila donc l'origine de mes relations avec Balmora et c'était une bonne chose qu'il m'ait contacté pour ce plan hautement enrichissant sur le plan humain et culturel: effectivement collaborer avec un angevin, un Penthièvre qui plus est, que le breton me présenta fut bien moins facile, il fallut au dénommé Aurélien toute sa force de conviction et l'assurance que Chabinne aurait la cuisse légère pour que j'accepte de me joindre à eux.
La nuit arriva et ce fut le moment que la troupe choisi pour se pointer au château: chose non prévu dans l'histoire, et des choses non prévues il y en a tout le temps, le pont-levis était relevé et c'est dans les douves que la troupe termina: point de richesse et point de Chabinne étendue dans ma couche ce jour là... qu'a cela ne tienne, nous ne désespérions point.

Deux jours plus tard, deux jours à loger dans les sombres tavernes de Limoges, la troupe se présenta à nouveau devant les portes s'assurant que celle-ci soit accessible cette fois. L'assurance des différents comparses, plus d'une dizaine au final, rendait l'expédition plus joyeuse qu'autre chose. La question qui nous hantait l'esprit était la largeur de la bedaine du bailli du Limousin. Pour le fendre et le pendre avec ses tripes, cela était important. L'assaut stoppa rapidement: les troupes en défense étaient bien organisées et lourdement armées alors que du côté assaillant nous étions surtout du pécores, du clochard, du cul-terreux et du bouseux... en même temps quand la majorité de la troupe provient de la province de saltimbanque abusivement appelé Duché... difficile d'avoir de la classe.
Les douves puis les cachots, tristes fin d'une machiavélique machination aussi bien organisée qu'une course d'escargots par temps de grand soleil.

Je me demande si le goût des machinations et manipulations rondement menées ne datent pas de cette attaque ratée.
Chanceux que je suis, je pus rejoindre le Poitou sans trop de heurt et poursuivre mon accession au trône.
Chuichian
Prendre et reprendre les phrases lui prit de longues heures et lorsque Yohan vint le prévenir que le diner allait être prêt, il déclina l'offre soucieux de terminer ce passage.

Citation:
Une liste avec Extraelle est une liste qui gagne, partant de ce postulat il était facile pour moi de former cette liste: Extraelle entraina Pano et Alizielle. Kalimereth, Allydou et Eragon suivirent sans trop de soucis. Les valeurs sures qu'étaient Yuan, Olivyaa et ThierryVlad par contre furent plus difficile à convaincre, surtout du fait de leurs emplois du temps.
Encore une fois je dois faire un arrêt sur Yuan, l'homme de l'ombre. En vérité, sur cette liste était présent deux hommes de main et au conseil avisé, ce que nul ne semblait avoir reconnu en eux.
Yuan donc, frère de la Comtesse Lady et donc le beau-frère du Comte Faooeit de Surgère, semblait intéressé par ma position sur l'archontat: je ne compte plus les heures que nous avons passé à deviser à ce sujet, il me croyait incapable d'aller jusqu'au bout, j'allais lui prouver le contraire. C'est donc narquois qu'il me regarda poser la couronne de Comte sur ma tête, le cinq août. L'élément qui me semblait le plus difficile à ce moment là du règne serait d'écarter le Comte Faooeit si celui-ci venait à me gêner dans mes projets. Tout était déja prévu:
Une réunion au motif fallacieux en tête à tête, un prévôt qui débarque annonçant que la Princesse Armoria s'était présenté aux portes du château, blessée, réclamant "à corps et à cris" le Comte Faooeit. Le principal intéressé se serait rendu sans crainte je pense dans les appartements de l'invisible princesse et il aurait fini ses jours dans une haute tour du bâtiment.
J'avais d'ailleurs pensé à Balmora jouant le rôle d'un médecin afin de faire barrage aux questions: la lèpre, la peste ou autres aurait fait l'affaire.
Mais le Comte fût docile, et accepta le poste de juge.

Cela étant fait, il fallait passer aux étapes suivantes: tout d'abord satisfaire Extraelle en abrogeant de lois absurdes. Elle serait d'autant plus conciliante par la suite. J'avoue que cela est faire preuve de naïveté de croire Extraelle conciliante à un moment où un autre dès que cela touche un sujet qui la gène.
L'abrogation de la notion de spéculation pour la remplacer par une définition du commerce l'enchanta. Le moratoire sur les haches passa sans soucis au sein du conseil même si quelques niortais s'interrogèrent.


Chuichian leva sa plume et fit une pause afin de rassembler ses esprits.

Citation:
Niort... Niort où la production principale est le fruit et qui s'agitent quand je parle de haches, cherchez l'erreur. Je n'aime pas Niort, je n'aime pas les Niortais: rien de ce qui pousse à Niort n'est contestataire dans le bon sens (le mien de sens).
Le Vicomte Cristof est fourbe, un serpent qui se glisse afin de paraitre toujours superbe mais dont la volonté est aussi modulable que de la pâte à pain. Alizielle est celle que je méprise le plus je pense. Autant d'hypocrisie réunie en une seule personne est contre nature. Elle ignore que je sais ce qui a été dis au Conseil Municipal de Niort, ce qu'elle a raconté, retourné, modifié simplement pour se mettre en avant. Je dois dire que cela peut-être concevable si l'on ne joue pas un double jeu.
Nessty est niortaise également, mais nul besoin de m'étendre sur ce cas maintenant.

Là où je préfère m'étendre, c'est sur l'idée très peu démagogue de récupérer les caisses municipales, car cela avait un intérêt évidemment, afin de financer ma guerre contre le Limousin.
L'archontat devait avoir une origine conflictuelle récente avec Paris, cette origine aurait eu plusieurs composante:
La Comtesse Icie et son procès.
Le positionnement de Paris contre l'attaque "justifiée" du Poitou envers le limousin.

Cela prenait plusieurs formes de complot différent et dans diverses lieux. Au sein du conseil des feudataires tout d'abord: Je montrais un ostensible anti-parisianisme, tout en soutenant toutes positions antagonistes aux institutions royales. Le maréchal d'armes Ylalang m'avait donné l'impulsion nécessaire pour amorcer ce rejet des institutions par sa bourde sans nom lors de la cérémonie d'allégeance, bourde qu'elle répétera en Bourgogne peu de temps après.
Le soutien à l'Artois et au Berry initia un renforcement des relations mutuelles des diverses provinces.
La diplomatie est un jeu d'échec, chaque action fait partie d'un plan global. Rapidement les discussions avec Georges s'orientèrent vers l'explosion de l'ADC, ADC qui doit encore aujourd'hui, craindre ma présence tant j'ai été virulent, et la signature d'une nouvelle alliance: L'alliance du Ponant et du Septentrion.
Nous étions à sept jours de la signature quand soudain les Flandres attaquèrent l'Artois. Stupéfait tout d'abord, je voyais tout mes plans s'effondrer: le fait d'érafler le projet d'alliance, cela signifiait à un report de l'attaque du Limousin. Le 17 Septembre aurait du être le jour de l'entrée en guerre, date de commémoration de la prise de Saumur.
Toujours au conseil des feudataires, j'insistai sur l'avancée du procès de la Comtesse Icie de Plantagenêt et après plusieurs marques de défi, Paris communiqua enfin l'ordre d'arrestation: Celle qui empêcha l'archontat une première fois, serait celle qui en serait la cause.
Chuichian
Citation:
En parallèle à cela, se déroulait une discussion au conseil du Poitou concernant la création d'une nouvelle assemblée pour "plus de communication". Quand le Comte Faooeit proposa de le nommer Plaid Comtal, je sautais sur l'occasion. En effet le texte de l'Archontat parlait de Grande assemblée, de Plaid. En nommant ainsi cette assemblée, je lui donnais un lien avec l'archontat. Heureusement pour moi, le conseil ne s'en aperçut que trop tard.

Cela faisait déja deux points sur quatre afin de permettre une mise en place sereine de l'Archontat. Il restait l'adc et le casus belli contre le limousin à trouver: c'est à l'aide d'un autre poitevin que cela fut rendu possible.
Cependant je ne dirais rien de plus: l'élément perturbnateur était tout trouvé et il s'était même porté volontaire quelques jours plus tôt.
Comment la noblesse pouvait-elle penser que le digne et sensé Damian De Cheroy pouvait mentir sur un emprisonnement irréel? Cela donnait une raison pour entrer en guerre d'autant plus que je comptais sur l'attitude impulsive et aggressive du Seigneur de Marsay pour brûler les étapes.
Malheureusement, il faut dire que le comportement du Seigneur Cyclope, même si elle fut comme je l'attendais, ne se dirigea pas vers une attaque du Limousin mais bien dans un soucis de protéger sa personne et son élection. Pour une fois que sa volonté d'entrer en guerre aurait pu être soutenu par une cause fondée.

Dans mon plan tortueux et vil, s'ajoutait une étape décisive: le maire de La Rochelle s'était également opposé à mon "prélèvement" dans ses caisses. Il devraient donc en assumer les conséquences. Piochant dans mes contacts, je demandais à quelques brigands établis en Confédération Hélvétique de venir piller la cité portuaire. Bien évidemment ils en auraient profité pour que les suspicions se portent sur le Limousin... Limousin d'où j'avais pris soin de faire partir plusieurs alertes pour présence excessive de brigands.

Pendant quelques jours tout s'organisa comme prévu, Balmora qui m'avait prévenu de l'attaque du Château de Poitiers se décida à me rejoindre et lever quelques hommes pour monter une armée que rejoindrait Falco pour semer le trouble en Limousin. Tout se déroule bien jusqu'à ce que cela n'aille plus... jusqu'à l'annonce de Davor. Je fus à deux doigts de le révoquer pour incompétence grave. Comment pouvait-il ainsi m'annoncer que les armées n'avaient pas été rassemblées, ni même avoir eu l'ordre de le faire? Cela après deux semaines?
Le plan terminal, qui avait pour avantage d'éloigner le Seigneur de Marsay, danger pour la stabilité poitevine, menaçait de faire vaciller tout l'édifice. Et comme un grain de sable en entraine un autre, le Prévôt Kalimereth, soupçonneuse renforça les défenses de La Rochelle.

Démanteler cette instable château de cartes devint pressant mais s'effectua sans heurts.

Quitter l'Alliance du Centre restait cependant une priorité et devint réalité le vingt-cinq septembre mille quatre cent cinquante sept. Il s'agit sans doute de l'épisode le plus sincère de mon règne, et je dis cela en toute honnêteté. L'ADC souhaitait faire paraitre un communiqué rappelant le soutien réciproque des provinces, craignant une attaque du Berry. Comment le Poitou pouvait-il signer la fameuse annonce sachant qu'elle quitterait l'ADC tôt ou tard, de plus qu'elle meilleure occasion que celle là. Il ne m'en fallut guère plus et malgré les désapprobations qui apparurent au sein de la noblesse, cela devint effectif.

Nous étions à neuf jours des élections quand j'annonçai en chambre de la noblesse ma volonté de prononcer la création de l'Archontat: le remue ménage fut de courte durée.
Les menaces qui m'avaient été communiqué devinrent réalité quand la mairie de Poitiers fut prise par quelques poitevins, guidés par Nessty et Protozoaire. Cela ne dura que quelques jours mais fut la dernière touche à un effondrement de mes plans. Dès lors plus rien ne m'empêchais d'avancer, surtout que j'appris que ma fille fut gravement blessée quand sa mère tenta de fuir Poitiers avec le maire pilleur @lex.

L'annonce officielle du choix de l'Archonte au sein du Plaid provoqua presque une fronde: Extraelle et Pano s'aperçurent de la manipulation et démissionnèrent pendant que la Chambre de la Noblesse résonna de la stupeur de voir que le Comte pouvait passer outre leurs avis.
Le mandat se termina par la déclaration des trois candidats, le Comte Faooeit de Surgère, la Comtesse Icie de Plantagenêt et le Comte Haverocq Chenaneguène, refusant le poste d'Archonte.
Chuichian
Le premier jet semblait satisfaisant, quelques retouches seraient à refaire sans aucun doute afin que cela soit le plus juste et le plus complet possible mais les coups répétés à sa porte modifia ses plans. Allons donc, ne pouvait-il plus être tranquille quelques heures sans qu'il soit dérangé?

Yohan entra, encore lui... il serait jeté à manger aux loups si il persévérait dans son obscur objectif. Pour une fois, c'était une missive qui lui était destiné et marqué du sceau de l'Artois qui plus est.
La lecture fut fortement instructive sur la volonté du Comte actuel de renfermer le Comté sur lui même.

Voila donc que ce qu'il avait mis deux mois à construire, était promis à une dévastation sans pareil par son successeur... et nul ne voyait la nécessité d'un archonte pour autant... et bien soit, le Seigneur qu'il était abattrait donc ses dernières cartes.
Un jour sans aucun doute l'on reconnaitra son travail et le bienfait de ses actions, il en était persuadé, mais encore fallait-il que cela soit rendu possible.

Saisissant sa plume et un nouveau parchemin,


Citation:
A Sa Grandeur Cristof d'Aulnay de Saintonge,

Votre Grandeur, certaines nouvelles me sont parvenues et je pense grandement important de vous faire part de cela dans les plus brefs délais. Peut-être qu'une rencontre en tête à tête serait des plus intéressante.

En espérant réponse positive de votre part, que j'espère rapide, votre Grandeur je vous souhaite un règne long et serein.

Sire Chuichian De Montignac,
Seigneur de Sigournais
Chuichian
Chu reprit la plume afin de terminer sa première ébauche de texte. La notion qu'il avait mis de côté se positionnait comme une composante accessoire mais dont l'issue aurait pu être bien belle.

Citation:
Ma rencontre avec Monseigneur Zoélie de Guérande en terre du Rouergue aurait pu passer anodine mais elle devint bien plus importante par la suite. Afin que tout se déroule jusqu'au bout et sans dommage collatéraux trop important, j'envisageai de trouver un allié de poids au Poitou. Ce Poitou qui pendant de long mois a été la cible d'attaque, réagissant sans devancer allait prendre une nouvelle initiative.
Devant l'extension de foi hérétiques, une opportunité s'offrait au Comté: celui de se positionner comme étant le défenseur de la foi aristotélicienne et donc devenir l'interlocuteur privilégié de l'Eglise Aristotélicienne.

La vision que je voulais donner à notre Sainte Mère était des plus drôle, moi qui avait collé des thèses jugés dissidentes, sur les portes de l'Eglise de Thouars. Ainsi donc j'embarquais Jehan dans une nouvelle réunion faisant de la Seigneurie de l'Hermenault le repère des discussions privées et privilégiées de mon règne.
Faire modifier le poussiéreux Concordat pour fonder l'Eglise Aristotélicienne Poitevine avec une importance accrue du Comte, qui aurait été transmis à l'Archonte bien plus tard.

Tout était prêt encore une fois, de la notion "d'essence divine du Comte", de la qualité de "défenseur de la vraie foi" du Comté, de la possibilité de percevoir une dime par les ecclésiastiques... tout pour plaire aux Saintes Autorités... si seulement elles avaient daigné répondre à cela.
Cette indifférence reste je pense, ma plus grande déception quand à une réaction, ou justement une absence de réaction à une de mes propositions.


Difficile de croire après ces quelques lignes que tout ce plan, cette machination que j'ai ourdi dans l'ombre ne s'est pas réalisé. Trop compliqué? Trop instable? Trop précipité? Peut-être un mélange des trois. Il est dommage de voir qu'effectivement nul n'est prophète en son pays et que les conséquences géopolitiques actuelles -l'expression de l'expansionnisme Berrychon par exemple- ne soit pas vu comme une collatérale aux positionnements poitevins récents.

Si je devais jeter encore une phrase sur la réaction de la noblesse Poitevine, je dirais simplement que la peur a remplacé la vaillance en leurs âmes car après tout, beaucoup ont parlé et peu ont agi sous des prétexte divers et variés...

Le Poitou se souviendra de ce règne comme celui de la démission des Conseillers et le lynchage de la noblesse au Comte a qui elle a prêté allégeance.
Le Royaume de France se souviendra de mon règne comme de celui d'un
Poitou prenant les devants et menant la charge, d'un Poitou ambitieux et volontaire dans la droite ligne d'un règne de Son Infinie Grandeur Faooeit De Surgère.
Cristof
Le Vicomte prit rapidement sa plume et griffonna un pli grossier.

Citation:
Sire Chuichian De Montignac, Seigneur de Sigournais,

Je peux vous recevoir en mon bureau au Château, entre deux rendez-vous.
Les gardes vous connaissant bien et comme vous connaissez le chemin de surcroit, je pense qu'il est inutile de vous fournir un laisser passer.
Il vous suffira de vous annoncer à l'entrée du bureau et je vous recevrai dés que j'aurai congédié mon précédent interlocuteur.

Cordialement,

Cristof, Comte du Poitou.


Il n'apposa pas son sceau, cela aurait été trop d'honneur pour quelqu'un qui l'avait fortement déçu sur la fin de son règne.

_________________
Chuichian
[Palais des Comtes du Poitou, Poitiers]

Il n'existait que deux villes où, d'après Chu, il était possible de vivre: Thouars et Poitiers. La capitale ressemblait à une ruche dont le bourdonnement était un hymne à la vie.
Dominant la cité, imposante bâtisse, le château, résidence des Comtes, et ancienne résidence de Chuichian De Montignac l'attira comme appelant sa présence et son esprit.

Les gardes reconnurent l'ancien propriétaire de la demeure et le laissèrent passer sans trop de formalité. Après tout, il était celui qui avait dirigé le Poitou et ses deux mille habitants pendant deux mois.

Il fut cependant escorté jusqu'à Sa Grandeur Cristof d'Aulnay de Saintonge et Comte du Poitou. Il repensa au message du Comte et à la tournure des phrases: "Je peux vous recevoir en mon bureau" signifiait simplement qu'il daignait lui accorder un peu d'importance.
Cette état de fait était borné par la fin de la phrase "entre deux rendez vous".
Difficile de faire plus condescendant...


Faites annoncer le Seigneur de Sigournais, Chuichian De Montignac, puisque c'est ainsi que le locataire des murs désire que j'arrive. Et faites vite.
Cristof
Votre Grandeur, le Seigneur de Sigournais, Chuichian De Montignac vient de s'annoncer et demande audience comme vous m'aviez prévenu.

Le Vicomte releva la tête, afféré qu'il était à lire une de ses prochaines déclarations.


Et bien, faites le donc entrer, mais n'oubliez pas de lui ôter ses armes si ce n'est déjà fait. Vous savez qu'aucun noble ou conseiller n'est autorisé à porter les armes en dehors de la Salle du Trône pour me rencontrer.

_________________
Chuichian
Flanqué de deux gardes et délesté de son épée, l'ancien comte du Poitou entre dans le bureau du comte et effectue ce qui pourrait ressembler à un simulacre de révérence: le buste est à peine incliné et la formule de politesse quelque peu esquintée "Salutations Comte Cristof".

Sans se soucier si les gardes repartent ou non il observe le bureau.

Votre Grandeur vous avez fait quelques choix esthétiques de très bon goût, il faut vous reconnaitre cela.

Chu ne peut réprimer un sourire amusé de se voir ainsi se jouer du Comte régnant. Il avait pris soin d'expédier à Cathycat, un pli avec une petite enveloppe expliquant ce qu'elle devait faire du paquet: les notes de son règne ne devait pas tomber entre de mauvaises mains.

Je vais venir aux raisons de ma visite en ces lieux, vous vous doutez bien que je ne suis pas là par simple courtoisie. En vérité Comte, je me suis toujours méfié de vous: pour reprendre l'expression d'un autre, vous offrez un compromis mou et, alors que cela pourrait avoir comme avantage d'être un trait d'union, vous faites en sortes que vos actes ne vous desservent pas. Or, Comte, il faut savoir prendre des risques pour faire avancer les choses et vous savez aussi bien que moi de quoi je parle.

Voila quelques jours, j'ai reçu une cohorte de messagers volants: l'Artois, le Berry, la Bourgogne, la Bretagne, Guyenne et Anjou.
Tous venez me voir pour connaitre la position du Poitou... et surtout pour se plaindre de votre volonté de repli sur la scène politique du royaume... surtout Smurf... vous savez, le Chancelier artésien.

Je dois avouer que j'avais deviné votre position, et je dois vous avouer également que votre tentative de remaniement de l'Archontat, voire de son ensevelissement sous les poussières du Château, je l'avais vu tout autant.


Il marqua une pause, affichant un grand sérieux avant de reprendre,

Comte, la politique est un jeu d'échec, nous ne jouons pas aux dames, il faut savoir prévoir, anticiper et contrer. Ainsi voila ce que j'ai fait: quelques jours avant la fin de mon règne, deux missives sont partis en direction de Paris, l'une à destination de la Princesse de France et Grand Maitre, Son Altesse Armoria De Mortain et la seconde à destination de la Comtesse Nebisa*. Ces missives n'ont point portées de marque ni de signes et sont donc parfaitement anonymes cependant, dedans j'y évoque la totalité de ce qu'est l'Archontat, mais surtout j'y annonce la nomination de la Comtesse Icie comme lien entre le Poitou et le Roy.

Ses traits carnassiers évoquaient celui d'un animal déchiquetant sa proie.


Afin que cela soit plus clair, je vous explique. Il vous reste peu de solution en vérité, deux tout au plus.
Si la Comtesse Icie va à Paris, elle sera forcément en danger. Que devez vous faire maintenant: Soit vous proclamez l'Archontat Poitevin et dans ce cas vous admettez de manière officieuse que mes choix étaient les bons, et évidemment vous marquez votre approbation à mon règne de cette manière, liant votre nom au mien. Soit vous rejetez cette nouvelle base et dans ce cas, vous faites le jeu de Paris, couvrant d'opprobe le Poitou, son nom, sa noblesse et le peuple.

Ainsi donc, Comte, vous voila pieds et poings liés par ma volonté en quelque sorte.


____________________
* véridique, les joueuses pourront confirmer
Cathycat




[La veille dans une maison retirée aux abords de Thouars]

La brune belle avait quitté la mairie, laissant derrière elle dossiers et tracas, s'accordant pour une fois quelques moments rien qu'à elle. Elle était donc rentrée tôt chez elle, retrouvant Balthazar vautré devant la porte de sa maison, allongé dans un rayon de soleil de cette fin d'après-midi. Elle enjamba la masse de poils et rentra chez elle.

Quelques heures plus tard, son commis Gratte-Papier vint lui remettre un courrier accompagné d'un paquet. Elle lui donna ses piécettes pour le remercier.

Tout d'abord intriguée, elle esquissa un léger sourire en reconnaissant l'écriture déliée de son ami de longue date. Elle s'installa confortablement dans le fauteuil près de la fenêtre, le petit paquet posé sur les genoux, puis entama sa lecture.

Il la rassurait, lui disant qu'il allait bien même si il ne lui avait pas donné de nouvelles depuis un moment, prétextant de nombreuses affaires compliquées à expliquer. Choses dont elle ne doutait pas, vue la fin chaotique de son règne en tant que Comte du Poitou.

Il lui annonçait également dans son courrier, qu'il aurait sous peu une audience avec le nouveau Comte et que le paquet qu'il lui avait fait envoyer devait être gardé précieusement au cas où il lui arriverait quelque chose ... En lisant cela, la brune belle blémit légèrement, quavait-il encore fait pour lui dire ça ainsi ... Il ne l'expliquait pas ... Juste que le paquet devait être conservé, sans être ouvert et transmit à qui de droit, le cas échéant.

La fin de sa lettre était ponctuée d'une petite note d'humour, lui rappelant les délicieux souvenirs où elle venait lui porter, de quoi se restaurer dans son bureau.
Elle prit le paquet et le plaça en sûreté dans son coffre, avant d'entreprendre la réalisation de petits sablés ... Ceux qu'il aimait tant ...


_________________
Cristof
Le Comte toujours assis à son bureau ne se leva pas à l'entrée du Seigneur. Il laissa celui-ci s'exprimer tandis que les deux gardes se retirèrent pour laisser les nobles converser entre eux. Le coude gauche sur son bureau, il frottait la barbe naissante de son menton entre son pouce et son index. De sa main droite, il n’avait pas lâché sa plume.

Le Seigneur Chuichian avait l'air très satisfait de son discours mais ses traits semblaient se durcir au fur et à mesure. Le Comte lui fronça les sourcils à l’évocation du fait que le Seigneur se méfiait de lui puis fût rassuré par le motif. Quand ce n’était cela qu’on lui reprochait, on disait de lui que c’était une girouette ou encore qu’il était trop tendre pour l’exercice du pouvoir.
Il est de ces idées reçues qui ont la dent dure, il s’en était fait une raison, et il préférait cela à la malhonnêteté, le machiavélisme ou l’incompétence.

Puis ce fut au tour des messagers volant qui arrachèrent un sourire à sa Grandeur, pour finir en apothéose avec la manipulation, le chantage et la suffisance.
Le Vicomte relâcha sa plume, écarta la paume de se mains comme s'il voulait réceptionner la soule en plein vol les avant bras appuyer sur le Bureau.


Tout ce que vous m’apprenez là est fort intéressant, bien que pour une partie, j’étais déjà au courant.

En ce qui concerne les volatiles, je vous conseille de contacter le Grand Fauconnier, Géronimo de Gaudemar, il cherche toujours quelqu’un pour occuper la fonction de Maistre fauconnier. Je crois que vous devriez bien vous entendre avec les rapaces. Et pour les destinataires, s’ils n’ont pas compris qu’il fallait désormais compter avec moi au Poitou, je me passerai d’eux.

Tenez ce Chancelier Smurf, j’ai cru d’abord à une plaisanterie, il voulait que je soutienne l’Artois sans en connaître les tenants et les aboutissants. Evidemment, j’aurai pu faire comme vous, et faire le paon à l’AAP et montrer au grand jour que je ne maîtrisais pas le dossier, à cela j’ai préféré lui dire qu’il aurait de mes nouvelles dés que j’aurais consulté mes diplomates. Ce que j’ai fait depuis.

La politique est un jeu d’échec comme vous le dites, dés lors vous devriez savoir qu’il est préférable de débuter la partie avec les blancs. Or concernant l’Archontat et vos manœuvres machiavéliques pour envahir le Limousin, car vous savez que je ne suis pas convaincu de l’histoire de Damian, vous aviez les noirs.

Quand à votre plan, laissez-moi en rire, car contrairement à vous, j’ai encore toutes mes cartes en mains. L’opprobre sur le Poitou et sa Noblesse, nous devons la supporter depuis que la Comtesse a involontairement frappé sa Majesté Levan, alors que les conditions étaient réunies pour négocier l’Archontat.


Le Comte, faussement souriant et détendu jusque là, se fit plus ferme. Son rictus rieur fit place à un visage fermé. Il se leva tout en posant ses poings serré sur le bureau.

Mais je vous croyais plus courageux. L’envoi de courriers anonymes est vraiment ce qu’il y a de plus couard dans ce bas monde. Je pensais que vous aviez touché le fond à la fin de votre règne, mais vous creusez encore à ce que je vois.
Vous devriez vous rapprocher des courtisans du Roy, l’on y trouve des gens de votre espèce, manipulateur et prêt à tout pour arriver au sommet. Certains vendraient leur mère, vous ce fut votre sœur Extraelle. Vous devriez songer à rendre vos titres et à quitter le Poitou.

Gardes !!!


Les deux sbires rentrèrent à nouveau dans le bureau du Comte.

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Chuichian
Ce n'était pas l'appel à la garde qui ôterai le sourire du visage de Chu. Sans prendre en compte les gardes qui venaient d'arriver il poursuivit son explication à celui qui ne voulait pas comprendre.

Votre Grandeur, vous ne semblez pas saisir la globalité des choses auxquelles vous vous exposez. Prenons la Comtesse Icie qui va se rendre en terre Parisienne, cette même Comtesse que tout le Domaine Royale considère comme ennemi de la couronne.
Que va penser le peuple de cette action? Bien évidemment que Paris doit être brûlé, mais cela uniquement dans un premier temps. Ensuite il sera demandé pourquoi vous ne l'avez pas protégé et c'est donc vous qui serait à l'origine de la perte de cette "inestimable" Dame.

Et ne voyez aucune couardise dans ses missives anonymes, simplement qu'une missive signé de ce Comte despotique qui s'est opposé à la Grand Maitre de France, vous savez l'Altesse Armoria De Mortain et dont vous faites le jeu en retirant le Poitou de la scène internationale, oui donc une missive de ma personne n'aurait pas provoqué le même intérêt chez le destinataire.

Pour en revenir à cette partie d'échec Comte, sachez que noir ou blanc, maintenant que mon fou et ma reine sont en place, c'est comme un berger que je vais vous guider et hum... je connais le chemin jusqu'a la porte si c'est ainsi que vous désirez me faire raccompagner.


Il termina là dessus, jetant un regard aux sbires qui se tenaient là et attendaient.
Cristof
Allons donc, j'ai très bien compris la situation de la Comtesse Icie... Une situation dans laquelle elle ne souhaitait plus être surtout.
C’est un risque certes, mais ne m’avez-vous pas dit qu’il fallait en prendre ?
C’est ce que je fais à ma manière, mais pas anonymement.


Le Comte scrute une dernière fois le sourire de Chuichian

J'ai été ravi de cette entrevue fort distrayante, mais j'ai à faire maintenant.
Vous pouvez disposer, l'entrevue est terminée.


Le Comte sans plus se soucier de l'ex régnant, se replonge dans ses dossiers.

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Chuichian
La courte réponse du Comte était un signe de grand trouble dans son esprit, il en était sur. Ainsi donc tout se déroulait à merveille: dans le cas contraire il aurait regretté de ne pas avoir prévu la prise par la force du château de Poitiers.

Bien Comte, je vous laisse à vos... hum, tourments?

Eloge vibrant à l'hypocrisie, le Seigneur de Sigournais simula le rituel de salut avant de quitter la pièce, satisfait au plus haut point de l'avancement des choses.

Le reste des coups allaient s'enchainer sans que machine arrière ne puisse s'effectuer, Cristof était un mou, un compromis de consensus, rien de ferme ou de tranchant, rien de bon en ces temps où la force, la puissance, le prestige d'une province s'affirme par la voix de son dirigeant.

...Il ne s'attendait pas à cela en tout cas...
Cristof
A peine Chuichian eu le dos tourné que le Comte du Poitou releva la tête.
Les deux gardes l'observaient attendant un signe qui jusque là n'était encore jamais venu.
Le Comte hocha une fois la tête, les gardes se regardèrent l'air entendu se retournèrent également.
Soudain, l'un deux porta un coup terrible avec sa javeline sur l'arrière du crâne du Seigneur, l'autre garde le saisit pour amortir sa chute.


Emmenez le au cachot et mettez-lui les fers.

Nous verrons après cela, s'il voit encore en moi un homme de compromis mou...

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