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[RP] Le dolmen de Bagneux Saumur

Stelliem

Pour info :
Avec ses 15 dalles pesant plus de 500 tonnes, le Dolmen de Bagneux est le plus majestueux des monuments mégalithiques. Huit montants formant deux rangées parallèles et une dalle de fond, dessinent un rectangle régulier recouvert par trois immenses tables et une plus petite. La chambre détient les records de grandeur et de régularité : sa surface est de 90 mètres carrés et son volume de 200 mètres cubes.
Le Célèbre Dolmen de Bagneux est probablement le plus majestueux des Dolmens Français.

Il l'emporte par sa taille sur les 4500 dolmens disséminés dans une soixantaine de départements de notre pays.
Il a plus de 23 m de long hors tout et sa chambre a plus de 18 m. Comme tous les dolmens, la Grande Pierre Couverte de Bagneux était un vaste monument funéraire qui a dû contenir de nombreux squelettes d'hommes préhistoriques.
Ceci se passait à l'époque néolithique, donc bien avant l'époque gauloise, puisque cette époque néolithique se situe vers 4000à 2000 avant J.C., soit il y a plus de 5000 ans

Je pense qu'il peut faire un super lieu pour vivre des rencontres, des jeux ou tout ce que vous voulez.. Alors profitez en bien !


Stell et Bikko, revenu cette nuit sur Saumur, décident de visiter les environs. Ils marchent tranquillement, devisant et riant de tout et de rien. Quand, près d’un ou deux kilomètres plus loin, Ils arrivent devant un… une batisse faite de plaques immenses de pierres.

Hooo regarde Bikko !! Qu’est ce que c’est ? On dirait un abri mais fait que de pierre regarde c’est immense en plus…

Stell et Bikko, main dans la main, en firent le tour, curieux, examinant cet abri si insolite.



Comment ont-ils pu poser ces plaques de pierre la haut ? Stell regarde cet abri perplexe et curieuse, elle se mordille les lèvres doucement puis en souriant et les yeux brillants :

Vient on entre ? Juste pour voir …. Regarde c’est ouvert … Montre t elle du doigt l’ouverture qui sert de porte.
Lentement, Bikko et Stell s’avancent à l’intérieur :

Et bien c’est vraiment immense … et vide … Stell éclate de rire ! Elle tournoie sur elle-même impressionnée par cette construction si étrange, puis se jette dans les bras de Bikko heureuse et l’embrasse fougueusement. Enlacée par Bikko, elle regarde autour d’elle encore surprise par leur découverte !



Tu crois que les gens du coin viennent ici ? Cela n’a pas l’air … mais peut être que si… Elle hausse les épaules puis sourit :

En tout cas c’est une bonne découverte pour nos prochains séjours dans le coin au lieu de rester en ville on viendra ici se reposer !

Elle regarde autour d’elle souriante et dit taquine : si nous l’avions vu avant, nous aurions pu en profiter… un peu en retrait, abri naturel et solide … Hummm vraiment dommage !!!
Abraxes
À la recherche d'un peu de légèreté d'air en dehors de la pesante persistante torpeur saumuroise, Abraxes pour une fois n'avait pas pris la direction coutumière des bords de Loire : depuis que les villageois se rabattaient en nombre sur la pêche pour tenter de survivre, on y trouvait de la compagnie mais pas la sérénité qu'il recherchait en cette aube morose.

Ses pas l'avaient conduit au hasard à une certaine distance de la bourgade, quand parmi les arbres il tomba sur un curieux assemblage de roches en forme d'abri, comme un jeu de construction abandonné là par la progéniture d'un Géant.

Il ignorait qu'une telle curiosité existât à proximité de Saumur, et entrevit le parti qu'une municipalité astucieuse, voire un conseil ducal intelligent, pourrait tirer d'une telle opportunité pour attirer des voyageurs de tout le royaume, avec des bourses bien garnies, qui rempliraient auberges et estaminets, achèteraient viandes et tissus, répandraient partout la réputation du lieu… Il eut la vision d'un organisme apte à promouvoir une telle merveille, et que l'on pourrait nommer syndicat d'Initiative de Saumur, puisqu'il prendrait l'initiative de valoriser les trésors de notre patrimoine…

Et dire que personne ne semblait s'en soucier, et que l'étrange édifice risquait de tomber non pas en ruines car il était solide, mais pire, dans l'oubli !
Abraxes
Aussi décida-t-il de baliser le chemin entre Saumur et le dolmen, afin que d'autres villageois vinssent s'y intéresser.

Comme il lui était plus aisé de commencer de là où il se trouvait, il partit à rebours, en installant régulièrement des branchettes qu'il taillait et des cailloux qu'il disposait en configurations de flèches tournées dans la bonne direction. Ce qui lui prit pas mal de temps, et lui apporta une salubre distraction, éloignant son esprit des décevants soubresauts d'une vie politique angevine que certains n'en finissaient pas de vouloir confisquer, sans même entrevoir les beautés dont on aurait pu jouir en ce beau pays, librement et tous.

Parvenu aux abords de la ville, il tenta d'attirer quelques passants.


- Ohé, venez voir, par ici se trouve une roche merveilleuse… !

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Le plus pimpant éleveur de cochons de toute la côte ouest, et un vrai Saumurois s'il en est.
(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)
Hernaut
Après son voyage quelque peu contrarié par les évènements, Hernaut avait pris le chemin du retour vers Saumur laissant les Dames Blanches qu'il accompagnait dans le duché d'Orléans dans l'attente de nouvelles directives.

De retour à Saumur et à la recherche d'un peu de calme, le charpentier sortit du village et laissa ses pas se glisser au hasard des sentiers étroits ouverts devant lui. Ces pistes éphémères souvent tracées par des bêtes nocturnes, se croisaient ou s'écartaient comme un jeu de pistes sans fin, éclairées par le soleil rasant de ce matin d'automne. L'air était rempli du parfum des champs et des vignes environnantes.

Alors qu'il suivait un sentier en direction d'un talus, Hernaut aperçu un alignement de cailloux semblant indiquer une direction. Intrigué il s'engagea dans le sens indiqué, puis alors qu'il semblait se perdre à nouveau, remarqua une branchette fichée dans le sol puis un nouvel alignement. Pas de doute quelqu'un avait balisé un chemin vers une destination encore inconnue.

Après quelques efforts, Hernaut arriva dans une clairière au centre de laquelle émergeait un étrange édifice. D'énormes dalles avaient été assemblées par des titans d'un autre âge tant elles lui parurent lourdes et imposantes.

Après une visite de ce lieu étrange, Hernaut s'installa sur une dalle que le soleil commençait à réchauffer, puis pensa à ce qu'il avait vu sur le marché en arrivant à Saumur.

Quel dommage que l'on ne cherche pas à tirer profit de notre vignoble et que les prix soient anormalement élevés, le raisin et le vin d'Anjou seraient de bons produits pour l'exportation. Puis Hernaut pensa au prix de la livre de raisin lors de son passage à Chinon 9,50 écus, (et encore on pouvait descendre au dessous de 9 écus). Visiblement les Chinonais avaient compris avant les Saumurois tout l'intérêt de valoriser leur vignoble.

Avec un tonneau à pas plus de 12,50 écus cela permettrait de produire du vin à moins de 65 écus, au lieu de cela la livre de raisin est à pas moins de 15 écus et le vin d'Anjou à 95 voir 100 écus. Qui peut s'offrir de tels produits sur le marché et quelles espérances pouvait-on nourrir pour l'exportation ?

Hernaut se leva et reprit sa rêverie solitaire.
Abraxes
Désespérant de chatouiller la curiosité de pauvres hères qu'accable la tâche quotidienne de survivre, et n'ayant pu non plus intéresser l'élite plus préoccupée de projets militaires et de vaines gloires, Abraxes s'en retournait seul vers sa stupéfiante découverte quand il vit, à l'orée de son itinéraire balisé, des branchettes cassées de frais.

Un sanglier ? Non, pas à cette hauteur. Il semblait finalement qu'un être à taille d'homme s'était engagé sur la piste.

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Le plus pimpant éleveur de cochons de toute la côte ouest, et un vrai Saumurois s'il en est.
(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)
Marko


Accablé par la tâche quotidienne de survivre à l'éducation de sa belle-mère, Marko errait dans la forêt en agitant mollement les feuilles du bout du pied pour trouver les champignons avec lesquels Linon prétendait gâcher l'omelette. Et voilà, encore une fois il était relégué aux tâches domestiques comme une fille! Qu'est-ce qu'il devait donc faire pour qu'elle comprenne qu'il était un homme maintenant, et n'avait pas à s'occuper de ces fadaises?

Heureusement, bientôt il y aurait des bateaux et l'enfant s'embarquerait en douce.. Et elle verrait bien alors, qu'il était fait pour être corsaire ou brigand, et sûrement pas ramasseur de champignons ou autre avocat ! Faudrait juste qu'il pense à lui demander de faire une pile de crèpes pour le voyage...

Tiens... des champignons, et jolis pour une fois... Marko s'agenouilla et écarta les feuilles pour dégager le groupe de champignons au chapeau en forme d'oeuf. Il cueillit soigneusement et déposa dans son panier les jolies amanites phalloïdes, puis se releva avec la satisfaction du devoir accompli. Il pouvait rentrer maintenant! Euh... mais c'était par où?

L'enfant un peu perdu avança au hasard pendant quelques pas. Son regard tomba sur une flèche.. en cailloux... surprenant, voire louche! Regard à gauche, puis à droite... bah, de toute façon, il ne savait pas dans quel sens se trouvait Saumur. Raffermissant sa poigne sur la garde de l'épée en bois qu'il ne quittait jamais, l'enfant obliqua sur sa droite et suivit la direction indiquée par la flèche. Si jamais ça conduisait chez une vilaine sorcière, il la tuerait à coups d'épée et Linon verrait bien qu'il était un homme !


Hernaut
Ayant trouvé en ces lieux, guère plus éloigné d'une demi-lieue de Saumur, un endroit propice à la réflexion, Hernaut avait pris l'habitude de venir s'y promener lorsque sa charge lui en laissait le loisir. Tout en marchant il imaginait déjà Saumur doté d'un port de commerce accueillant des navires chargés d'épices aux odeurs enivrantes et d'autres marchandises rares, faisant de Saumur une cité riche et prospère où il ferait bon vivre.

Le sentier étroit lui était maintenant familier aussi l'emprunta-t-il sans détour. En ce mois d'octobre les jours de soleil et de pluie alternaient souvent, cependant que la forêt se parait d'une beauté presque miraculeuse. Les feuillages des chênes rouvre des bouleaux blanc, des hêtres, des aulnes glutineux et des ormes champêtre formaient une palette de couleurs de mille nuances. Les fougères se paraient aussi des couleurs de l'automne. Hernaut regardait la splendeur de cette agonie qui chaque année à cette même époque entrainait la nature vers la mort pour mieux renaître chaque printemps.

Alors qu'il allait s'engager plus loin dans le sentier, un groupe de fougères disposées en rosettes jaillissant du rhizome se mit à bouger à senestre, puis avant qu'il n'ait pu se mettre sur la défensive, un enfant déboucha au loin sur le sentier paraissant fort désorienté. Ne sachant s'il l'avait vu et ne voulant pas l'effrayer, Hernaut ralentit sa marche et pensa qu'il serait toujours temps d'intervenir si l'enfant venait à s'égarer.
Marko


Marko s'était enhardi et avançait le nez en l'air, suivant les flèches vers l'antre de la sorcière qu'il comptait bien déloger héroïquement. Le sentier déboucha sur une clairière, qui recélait un curieux monument en pierre avec une ouverture.

L'enfant, interdit, s'arrêta et se gratta la tête.... Une clairière pleine de soleil qui fait même pas peur? Pas de chaumine ou de cabane effrayante? Même pas une chauve-souris ou une odeur d'enfant en train de rôtir? Pfff... tout se perdait, même les meilleures traditions.

Un peu dépité, il s'avançait vers le monument quand un craquement de branche brisa le silence ensoleillé. Demi-tour d'un bond pour faire face au sentier, on l'avait suivi ! Un sanglier? La sorcière?? Ah non... un sorcier... Marko détailla rapidement l'homme en noir, fronça les sourcils en voyant l'épée et le bouclier... Un sorcier-soldat, les pires !

Immédiatement, il lâcha son panier de champignons pour brandir son épée en bois à deux mains.


Euh... Hola! Qui va là? Vade retro... euh... sorcieras !



Hernaut
Hernaut sourit à la vue de l’enfant brandissant son épée en bois, prêt à défendre sa vie contre des périls imaginaires que seuls des marmots à l’esprit aventureux, peuplé de rêves héroïques et sublimes, peuvent concevoir.

J’avais souvent aperçu le gamin passer en courant devant ma tonnellerie livrer du pain pour Dame Linon qui tenait commerce de boulangerie non loin de mon atelier. Alors que l’enfant venait de déboucher devant moi sur le chemin jonché de feuilles aux teintes rouillées de l’automne, poursuivant mon inclination du moment, je l’avais suivi dans sa progression jusqu’à l’édifice de pierre. Une branche morte craquant sous mes pas vint à dévoiler ma présence, interrompant de façon abrupte sa rêverie.

Dans un monde vieillissant en proie aux doutes et la peur des conflits, cette rencontre insolite et innocente réveilla en moi des sentiments de jeunesse que j’avais crus à jamais disparus. Posant mes mains sur mes hanches je fis face au garçon et m’adressai à lui pour lui répondre.


Hum, tu as l’air bien seul dans cette forêt où est ton escorte ! Je suis Hernaut charpentier et toi qui es-tu ? Tu as tout l’air d’être égaré, que fais-tu à cette heure dans la forêt ?

Puis avisant le panier de champignons.

Es-tu venu cueillir des champignons ? Montre-moi voir ton panier !

Regardant enfin l’édifice de pierre.

Est-ce toi qui habite dans cette sorte de grotte ou serait-ce l’antre d’une sorcière ?
Isatan
La soirée s'étirait en longueur ...
Et pour être long , bordel c'que c'était long ....
L'avait écouté Natt expliquer à Tiss les mérite de la reproduction ... refusé tout net de garder une potentielle progéniture ... potassée avec Tiss sur divers sujets plutôt intéressants mais pas franchement réalisables ...
Regardé Tiss tenter de tricoter ... un truc .. quoi elle savait pas encore ... à vrai dire elle doutait même trouver un jour.
Etouffant un 134 ème baillements , elle regarda les deux donzelles ....
Tiss qui luttait contre l'ennui en tricotant , Natt en buvant et elle même .. savait pas tricoter la Jarretière , pis boire d'vait éviter ces temps-ci ....
Pis l'brun capitaine était arrivé , enfin l'était proc maintenant ou proc ET capitaine , arf sait plus trop .
L'avait payé une tournée, pis cinq, pis seize, pis v'là au bout de soixante , bien obligée de boire la Jarretière ... l'en tenait une bonne ... mais une vrai de vrai de vrai là ...
L'avait troooooooop soif !
Pis f'sait moins froid du coup , bon parce que l'est bien gentille la Tiss , mais dormir dans l'écurie ! V'là qu'elle allait s'chopper un coup d'froid .
Alors Meudame la Vicomtesse bah maintenant l'avait plus de Jarretière parce que d'abord la Jarretière l'avait pris ses nipes et s'était barrée !! Et OUAIS !!!!
L'a déménagé chez le Fossile , lui au moins il la relègue pas à l'écurie ...
Mais bon l'aime bien la Tiss ...
Grand sourire à Tiss , le genre de sourire complètement aviné ...
Regard vers le pervers qui vient de rentrer ...
Namého j'rêve où y m'reluque lui !
Pis c'est qu'il insiste !
L'est bourrée mais pas d'venue facile pour autant , distribution de beignes ...
Quand y'en a pour un, y'en a pour deux le pote du pervers y a droit aussi ...
Regard vers Natt ... quelle descente celle là ... une vrai poch'...
Trop gonflant ces types.. préfère aller cuver ailleurs ...
Ballade nocturne , l'embarque la Vagabonde .... va s'barrer bientôt , compte les jours .... ouais va s'barrer !
Pis même qu'elle r'viendra pas avant loooooongtemps !
Tain elle marche pas droit elle ... ou p'tet que c'est la route qu'est pas droite ...sait même pas où elle va , suit l'autre brune ou alors elle qui la suit .. va savoir , nafoute d'abord , l'a juste encore soif , mais veut plus r'tourner voir les deux tarés .....
L'en a ras l'bonbon d'tout ça ... d'vaient être des catins mais en hommes , qui cherche la cliente ... comment que ça s'appelle d'abord un catin homme ?? Va d'mander à la brune.
Va suivre le bruit tiens, parce que ouais , l'a entendu du bruit.. peut avoir vidé toute une cave et quand même entendre un bruit !!!
Tire Natt vers là bas ... m'enfin l'bruit quoi ....


Hey !!!!!!!!! pas vraiment besoin de crier , mais bon l'est plus sobre alors peut bien faire qu'est-ce qu'elle veut ...
Comment qu'ça s'appelle des catins hommes ?
Chuis sûre que s'en était !!

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Aodrenell_ker_laouen
C'que c'est long. Mais c'que c'est long. C'est pas possible d'être aussi long. A jamais vu une soirée aussi longue.
Tiss qui tricote un truc qui n’ressemble à rien... enfin elle ne le lui dira pas mais ça n’ressemble à rien.
On n'entend que le bruit des aiguilles qui cliquètent dans l'silence de la taverne. Isa à côté qui fait d'la paperasse... son boulot quoi.
Tenterait bien un truc, juste histoire de causer.

"Tiss, faudrait voir à envisager une descendance moi j'dis"

Bah l'aurait pas dû.
Elle sait pas ce qui lui a pris de lancer ça comme ça. Une idée, des pensées lointaines vers une famille à elle, disloquée... l'bonheur de tout ça... autrefois. L'bourdon quoi. L'gros coup de cafard qui vous ravage la tête et l'bide.
Mais bon, l'fait est que là, l'idée d'une progéniture ça a comme on dirait, secoué un peu l'tricot et celle qui tient les aiguilles. Elle aime pas les braillards qu'elle dit la vicomtesse. Ca pue, ça braille, ça empêche de dormir la nuit, et avant même tout ça, ça vous fait un bide prêt à exploser et des envies d’retourner à l’envoyeur, le repas qu’Aristote a gentiment mis dans votre assiette.

Boarf pas grave, n’insistera pas la vagabonde.
S’met alors à penser à une potence. Une rien qu’à elle. Puisqu’elle est charpentière maint’nant, elle peut bien construire ça nan ?
Une bonne grosse potence bien costaud que même un gras du bide pourrait pas pêter en s’balançant juste en d’sous..
Trouver ensuite une bonne corde toute neuve, la nouer à la potence, y faire un joli nœud coulant, se l’passer autour du cou, foutre un grand coup de botte dans l’tabouret qui aura servi d’estrade et on n’en parle plus.

Pas le temps de finir de créer les plans dans sa tête que l’futur duc Aurélien Marc-Antoine de Penthièvre entre et s’met à débiter les futs d’cervoise présents. Ça lui va à la vagabonde. Picoler pour oublier. Et l’ennui et les souvenirs qui font mal.

Sauf que ça marche pas. Au contraire.
Là elle commence à sentir qu’ça va pas tarder à exploser, la vue s’brouille lentement, et c’est là qu’on r’connait ses vrais amis… c’est l’moment que choisit la jarretière pour l’entrainer dehors prendre l’air. Pas eu le temps de réaliser qu’elle était tirée par la manche qu’elle se retrouve à fouler l’sol des rues saumuroises derrière une prévot raide déchirée. Tout autant qu’elle on va dire.
Fut un temps où dans un état comme ça, elle aurait rigolé, frappé aux portes, réveillé l’clampin… juste pour s’marrer. Elle l’avait fait… et ça revient, ça torture… l’andalou, les soirées de bitures qui se terminaient en courses poursuites au travers des villages, des vergers. P’tain c’est pas possible, elle guérira jamais…

Pour l’heure, dans la rue éclairée par quelques torches encore allumées, elle regarde Isa qui zigue zague au milieu de la rue. Y’a pas à dire, elle a l’don pour lui tirer les sourires celle là. Sans ses potes, elle aurait même pas réfléchi à une potence et aurait trouvé l’premier arbre venu tout à fait convenable pour en finir.
Un bon bordel à foutre avec les copines, une marrade, une mission suicide p’t’être bien… lui faudrait ça à la vagabonde.
Bon l’fait est que là, la mission, l’objectif, c’est plus de tenir debout sur les guiboles qu’autre chose… Elle est bien la bière du chiffré. Doit ajouter des trucs dedans. Pas possible qu’une petite vingtaine de chopines lui fasse cet effet là. Où alors ça aussi elle l’a perdu.
Comme diraient les marins, y’a du roulis, du tangage et un vent lattéral qui change de côté comme la brune cligne des yeux. Dur de t’nir debout.
Alors qu’elle se demande où elles vont comme ça, et qu’en fait elle s’en cogne, la jarretière se retourne et lui braille


Comment qu'ça s'appelle des catins hommes ?
Chuis sûre que s'en était !!


P’tain faut pas la faire sursauter comme ça quand elle est bourrée la vagabonde, c’t’un coup à s’faire embrocher direct.
Mais là, nan.. bizarrement elle est toute molle, c’est à peine si elle hausse un sourcil avant de réfléchir à la réponse qui conviendrait.


Ben.. « hips » moi c’que j’dis c’est que « hips » les hommes sont des catins en puissance « hips » t’façon. Pensent avec c’qu’ils ont dans leurs braies. Mais l’souci c’est qu’ça fait « hips » d’la concurrence aux femmes, vu que « hips » eux, « hips » ils font pas payer, t’vois.
D’la concurrence déloyale qu’ils appellent ça les gens qui font du « hips » commerce.
Tiss elle « hips » doit savoir elle.. vu qu’elle est « hips » bailli. Nan ?
Faudra lui d’mander tiens.
Mais en "hips" résumé, j’dirais que "hips" l’masculin d’catin c’est… POURCEAU !!!


Hein ? hein ? ouaiiiiiiiiiiiiiiis des pourceaux.. ont pas la queue en tire bouchon mais pensent quand même avec.

Et puis chemin faisant, alors qu’elles se mettent d’accord, nan, qu’elles sont d’accord pour dire que les hommes c’est que du menu fretin, elles arrivent au dolmen du village.

R’semble pas à grand-chose le coin là pour l’instant faut avouer. Y’a rien qui ressemble à quoi que ce soit tant ça tangue.
Mais y’a d’l’eau. Elle entend d’l’eau ruisseler doucement.
Et ça lui donne tout à coup comme une grosse envie d’baignade à la vagabonde.
Elle suit le bruit et arrive au bord d’une rivière qui semble relativement large et profonde. Assez en tout cas pour lui filer des idées… bizarres.

Regard vers Isa, enfin, tentative de regard, vu que tout ce qui l’entoure aurait comme des tendances à être brouillé par les bulles devant ses yeux.
Elle croit capter une ombre surmontée d’un truc un peu plus sombre qui doit être la tignasse de sa copine. Et lui parle.


Ça t’dit pas toi ? un ptit bain là ??
P’tain moi grave !!!


Et les nipes tombent au sol aussi vite qu’elle a descendu ses chopines tout à l’heure…
La course vers la flotte est rapide et l’entrée dans l’eau froide saisissante.
A peine un souffle exprimant la surprise de la froideur sur la peau et elle se jette dans le sombre de l’élément.
Bourrée… fatiguée… blasée… triste à en crever…
S’demande si elle va remonter.
Devant ses yeux qu’elle ferme sous l’eau, le visage, le sourire d’un andalou qui l'habiteront jusqu’à la fin de ses jours… auxquels vient se superposer la crinière brune d’un chasseur, qui lentement, jour après jour, lui redonne l’envie d’avancer, de continuer…
« Faut s’battre Natt », c’est ce qu’elle se dit… l’aurait pas voulu qu’t’abandonnes lui non plus.
La tête sort de l’eau et un peu plus loin elle aperçoit le dolmen, sombre et massif.

Ouais, va falloir être comme un dolmen… regarder le temps et les saisons passer.
En tout cas essayer
Isatan
Hochement de tête à l'explication de la Vagabonde , l'en sait des choses la brune.
Alors si elle le dit c'est qu'c'est vrai !
Pis l'mot s'accorde vachement avec leur attitude, suffit d'enlever la boue pour mettre un pieu et v'là !
Ouais, ouais , savait tout pleins d'choses sur les pourceaux !
D'vait l'écouter !
L'avait pas tout compris sur l'histoire du tire bonchon, mais c'était vrai que souvent les pourceaux faisaient boire les femmes , ça d'vait être de ça dont Natt parlait , ou un truc du genre , vi v'là c'était dans ces eaux là ....
En parlant d'eau, c'était donc ça le bruit !


Ça t’dit pas toi ? un ptit bain là ??
P’tain moi grave !!!


V'là la brune aussi nue qu'au jour de sa naissance ..
La Jarretière lève la main , genre pour voir si il pleut ...l'est bourrée !!! L'a quand même le droit de pas tout comprendre du premier coup nan !
Bon y pleut pas , peut aller s'jeter à la baille ....
Alors on s'appuie au dolmen ... question équilibre faudra repasser ... commence à enlever les fringues ... l'enlève tout en fait , enfin presque tout , l'est pas arrivé l'jour où elle fera sauter la jarretière , l'aurait l'impression d'être toute nue ! Namého !!! Va pas se ballader à poil , l'est éducationnée Isa !
Bref , y fait pas chaud mais l'a pas froid , ça d'boire comme un trou ....
Aller hop, on court à l'eau , m'enfin on essaye de courir parce que niveau vitesse ça r'ssemble plus à la course à la laitue de l'escargot .. sans la bave !
La nuit, la flotte, le ciel, les étoiles ... en parlant d'étoile ... elle se laisse flotter à la surface ... marre du conseil... marre de tous ceux qui ne font que se plaindre ... marre de devoir rester pour de toute façon s'entendre dire qu'on ne fait rien ... marre de beaucoup de choses ... trop de choses ?


Natt ?
Dis tu pars pas sans moi hein ....

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Abraxes
Un peu plus loin, ce n'était plus seulement quelques brindilles cassées indiquant que quelqu'un aurait soigneusement suivi le sentier balisé.

Venant d'ailleurs, coupant abruptement la piste, une sorte de tornade semblait avoir fracassé des buissons. Ce bout de tissu, là, n'était-ce pas un infime lambeau de vêtement accroché par les ronces ? Cette fois, pas de doute, il y avait – ou il y avait eu – du monde par ici.

Abraxes hésitait entre la joie de voir l'endroit enfin fréquenté par des vivants qui pourraient comme lui en apprécier le sauvage mystère, et l'anxiété à la vue des ravages subis par les taillis. Était-ce l'indice d'une ruée de touristes ? Ou de la précipitation désespérée d'une troupe de soldats en fuite ?

Il lui sembla entendre l'écho de voix féminines avinées. Ciel, des Bacchantes, peut-être ?

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Le plus pimpant éleveur de cochons de toute la côte ouest, et un vrai Saumurois s'il en est.
(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)
Abraxes
Mais non, le silence était retombé. Et la nuit aussi, plutôt fraîche. Abraxes frissonna.

Où étaient passées les présences qu'il lui avait semblé deviner ?

Dans l'entrelacs des traces en surabondance, il ne savait plus laquelle choisir de suivre.

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Le plus pimpant éleveur de cochons de toute la côte ouest, et un vrai Saumurois s'il en est.
(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)
Lluwella
Lors d’une de ses pérégrinations nocturnes, Lluwella découvrit de drôles de flèches de bois qui semblaient indiquer une direction. Elle décida de suivre ces indications, curieuse de ce qu’elle allait découvrir. Elle arriva sur une sorte d’esplanade naturelle au milieu de laquelle se dressait une grosse masse de pierre formé de dalles horizontales posées sur des blocs verticaux. Un peu à l’écart elle aperçut un homme qui scrutait la nuit comme s’il avait entendu quelque chose. Comme il se tournait légèrement vers le dolmen, elle reconnut Abraxes. Elle s’approcha silencieusement de lui. Vous aussi vous aimez vous promener la nuit ? Comme il avait sursauté au son de sa voix, elle ajouta en souriant : Désolée je ne voulais pas vous faire peur.
Si on allait explorer ce drôle de monument.
Elle lui prit la main et l’entraîna derrière elle.
Arrivés devant le dolmen elle lui lâcha la main et s’engagea sous la voûte obscure où elle disparut en riant.
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