Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 8, 9, 10   >   >>

[RP] L'Hostel Barbette

Ilargia
La blondinette, attentive, avait suivi le récit de voyage de sa compagne et sur son visage mobile à l'extrême passaient tour à tour sourire, mimique étonnée, moue renfrognée, reflet des sentiments qui l'agitaient.

Ah, toi non plus tu n'as pas fait de mauvaises rencontres? Avec tout ce qu'on entend à droite et à gauche sur les dangers des voyages, je m'étais presque faite à l'idée de me retrouver assaillie chaque détour de bois, mais mon voyage s'est révélé d'un calme... quasiment ennuyeux! A se demander comment s'y prennent les gens pour se faire brigander!

Elle afficha un petit sourire ironique, plus pour se moquer d'elle-même que desdits brigandés. Qui devaient surtout être moins solidement escortés que sa petite mais noble personne.

Lyses, comtesse? Parole, Beaumont et ses seigneuries sont un cocon à régnants, à quand ton tour de monter sur un trône belle amie? Je te déconseille celui de Guyenne en tout cas. Il me parait fort inconfortable et presque, si je croyais à ces sornettes, ensorcelé: on dirait qu'il suffit de s'y assoir pour devenir idiot. Je loue parfois le Très Haut pour que ma Boucles d'Or ne s'y soit pas attardée assez pour en perdre son bon sens.

La blondinette s'interrompit, comme si parler de sa soeur l'avait fait se ressouvenir de quelque chose.

Tiens, c'est d'ailleurs curieux que tu soies arrivée la première. Sachant ton détour par le Maine pour ce mariage, je pensais que Goalhard et les marmousets te devanceraient. C'est surprenant, il ne m'a pourtant pas informée d'un éventuel retard...
Eloin
Un sourire amusé paru sur ses lèvres. Si elle savait la blondinette, qu'elle estoit passée près de monter sur le trosne comtal du Maine, quelques temps avant que de quitter le comté !
L'idée effleuroit toujours une partie de son esprit, mais pour le moment il luy falloit jà se faire un nom dans les environs de Bordeaux pour espérer une telle chose un jour...


J'avoue que c'est une idée qui me taraude de temps à aultre, mais c'est pour le moment un projet sans suite.
Il me faut jà trouver des politiciens avec qui je m'entends assez bien et dont je puys partager les idées pour les suivre et ainsi faire partie d'une liste électorale, mais je ne perds point espoir de reprendre la politique.

Et pourquoi pas la Guyenne justement ! Maintenant que j'y suys installée, autant m'y investir, non ?
Et je cesserais avant que de devenir folle, je ne tiens point à porter l'oppobre sur ma famille et la vostre par des paroles que je regretterais certainement après les avoir prononcées !


Silence aux propos de la jeune fille. Estrange, en effet, ce long trajet depuys la Guyenne, alors qu'il ne luy avoit fallu qu'une vingtaine de jours, en comptant son détour mainois, pour rallier la capitale. Grasce et Grandeur devraient estre en l'hostel Barbette depuys plusieurs jours, au moins !

Il est vrai que les laisser à Lesparra ne me cause point de souci, la baronnie estant bien gardée et à l'abri des malandrins en tous genres.
Mais les savoir sur les routes - mesme si pour nous deux le chemin fut dénué d'ennuis - n'est point pour me rassurer, surtout si vous me dictes qu'ils auraient du estre arrivés avant moy...

_________________

Héraldique
--Hermes_le_zele
Zêlé, encore et toujours, malgré l'âge avancé du bonhomme, malgré la fatigue de cette jambe de bois qui pesait de plus en plus lourd à chaque pas, l'homme tapa vigoureusement à la porte de l'hostel barbette, après avoir quitté la caravane de marchands qu'il avait pris en cours de route, racourcissant ainsi son voyage de quelques précieux jours.

C'est que la nouvelle était grave, et qu'elle ne plaîrait point à la blondinette tutrice des enfants en question, pour sur ! Aussi il avait fait aussi vite que possible, pour s'éviter les foudres d'une annonce tardive...
Dès qu'il avait su, il avait repris la route du Nord, lui qui achevait tout juste de reprendre des forces après une période passée sur les routes du Royaume sans plus s'arrêter qu'en certaines auberges plus ou moins mal famées, selon le pécule qu'il recevait pour les courses effectuées.

Depuis la mort de la duchesse - il la regrettait la dame, d'ailleurs, impatiente mais généreuse lorsque le travail était bien fait ! - les courriers à porter se faisant rare, il avait offert ses services de porteur de courier, ou vas-y-dire, aux bourgeois et nobliaux qui souhaitaient faire parvenir leurs missives à destination et en toute discretion. Sa réputation acquise auprès des Vergy-Harlegnan n'était plus à faire, et dernièrement son emploi du temps avait été rempli.

C'est donc un homme fourbu, la vêture recouverte d'une fine couche de poussière et de boue séchée qui se présenta dans le salon ou se trouvaient l'homme et les deux femmes. S'inclinant en une salutation respectueuse, il débuta son annonce par des mots qui ne présageaient rien de bon pour la suite des évènements.


Dona, donaisella, messer, j'ai fort mauvaise nouvelle à vous annoncer... Eudeline me charge de vous dire que Sa Grasce Elianor et Sa Grandeur Faran ont disparu de Lesparra...

........................................................................

Hermès_Le_Zêlé, messager dévoué des familles De Vergy-Harlegnan.
Ilargia
Sentir qu'Eloin partageait son inquiétude naissante n'était pas fait pour rassurer la môme Harlegnan. Elle aurait au fond préféré la voir rire de sa crainte, car cela lui aurait ôté son fondement et la blondinette en aurait simplement conclu qu'elle virait mère poule à se préoccuper ainsi pour ses cadets.

Mais loin de la railler, la jeune femme afficha elle aussi une mine soucieuse, dont la vue assombrit d'autant celle d'Aélis. Qu'est-ce qui pouvait donc bien expliquer la tardiveté de leur arrivée?

La blondinette en était là de ses réflexions lorsqu'entra dans la pièce le vieux Hermès, toujours zélé bien que moins souvent employé par la mesnie désormais. Elle nota avec étonnement sa mise débraillée. Curieux. Le vieux messager prenait pourtant toujours soin de se présenter à son avantage devant ses maîtres. Une entorse à cette règle lui sembla soudain de mauvais augure et lui fit craindre une mauvaise nouvelle, crainte hélas bien vite confirmée.


Eudeline me charge de vous dire que Sa Grasce Elianor et Sa Grandeur Faran ont disparu de Lesparra...

La môme en resta bouche ouverte sous le coup de la stupéfaction. Les marmousets, plus à Lesparre? Elle mit un instant avant de retrouver l'usage de sa voix et de déverser sur le messager le flot de ses questions.

Disparus? Comment ça disparus? Quand ça disparus? Où ça disparus? Ils ont bien quitté Lesparre avec Goalhard pour venir céans, comme convenu?
--Hermes_le_zele
Le Zêlé se détendit un peu, malgré la voix haut perchée de la blondinette marquant sa surprise. Au moins, il n'avait pas reçu de projectile en pleine face, ce qui était coutumier des femmes de la mesnie lorsqu'il leur annonçait des nouvelles peu réjouissantes...

Il se tortilla cependant les mains dans le dos aux questions de la damoiselle de Beaulieu, hésitant à tout déballer d'une seule fois. N'ayant guère le temps de réfléchir, il prit le parti de répondre aux questions une par une, certain ainsi de ne rien oublier.


Euh non, c'est justement Goalhard qui m'envoie, donaisela... Maïtena, surprise de ne pas voir les enfants levés alors que le soleil était jà haut dans le ciel médoquin, est entrée dans leur chambre, et a découvert les lits refaits à la va-vite, et plusieurs vestures ayant quitté les coffres.

Aux écuries, un jeune page a informé Goalhard qu'il avait vu partir deux cavaliers et deux mules, au petit matin, mais que, les fuyards étant dissimulés sous de longues capes, il n'a point songé un instant que ce pouvait être la duquesseta et le comte...

Il semblerait qu'ils soient partis chacun avec leur domestique, aucun des deux n'a été retrouvé dans le castel.


Le messager se tut, laissant aux personnes présentes le temps d'encaisser la nouvelle et les conséquences qu'elle impliquait.
........................................................................

Hermès_Le_Zêlé, messager dévoué des familles De Vergy-Harlegnan.
Ilargia
Le résultat cette fois ne se fit pas attendre. La blondinette se leva d'un bond de son siège et sa franchit un seuil de plus dans les aigus tandis qu'elle commençait à arpenter la pièce de long en large en exhalant sa colère.

Ils sont partis seuls? Et personne n'a rien vu? Je laisse une mesnie quasi entière pour veiller sur deux gamins et ils trouvent le moyen de les laisser filer seuls sur les routes? Mais foutredieu c'est quand même pas compliqué de surveiller deux moutards??

Belle démonstration de mauvaise foi. La blondinette était fort bien placée pour savoir qu'autant Elianor n'était _ du moins jusque là _ guère difficile à veiller, autant Faran passait son temps à multiplier les bêtises et faire tourner chèvres ses nourrices et gouvernantes. Cela n'empêcha pas Aélis de continuer à fulminer.

Et maintenant les voilà seuls Dieu sait où! Avec deux domestiques! Deux domestiques! Belle escorte que voilà pour une duchesse inconsciente et un comte immature! Et bien sûr, aucune idée de l'endroit où ils sont partis?
--Hermes_le_zele
En voyant la jeune fille se lever, il se recula instinctivement, craignant cette fois-ci voir voler un quelconque objet dans sa direction !

Objet qui ne vint point, mais il aurait presque préféré, tant la voix aïgue vrilla les oreilles du pauvre homme. Il se retint vivement de se dandiner sur ses pieds, ne sachant comment poursuivre sans causer une attaque à la furibonde tutrice.

Un regard à l'homme et à la jeune mère qui n'avaient point bronchés, visiblement assomés par la nouvelle, puis il reporte son regard sur Aélis.


Ma foy... Goalhard a mené une rapide enquête parmi les meschines avant que de m'envoyer vous prévenir.
Il semblerait que le jeune Faran ait récemment évoqué une envie de visiter son fief périgordin...


........................................................................

Hermès_Le_Zêlé, messager dévoué des familles De Vergy-Harlegnan.
Eloin
L'inquiétude fut vite confirmée, hélas, par l'arrivée du messager ordinaire de la famille.

Eloin fut autant surprise que la blondinette par la tenue du vieil Hermès, luy qui d'ordinaire passoit par l'étuve la plus proche pour se donner une allure plus convenable avant que de venir à la rencontre de ses maistres.
Et la nouvelle qu'il annonça de vive voix luy glaça les sangs, elle qui n'osoit imaginer que les enfants avoient pu quitter la baronnie de leur plein gré sans plus avertir quiconque.

Elle suivit donc l'échange qui eut lieu entre le messager et la damoiselle, grimaçant aux dernières paroles de l'homme.
Confolens... Le fief périgordin du jeune garçon, lieu du dernier voyage effectué par la duquessa et qui luy avoit retourné l'esprit sans qu'elle ne retrouve plus sa raison qu'au moment de rendre son dernier souffle.
La jeune mère n'avoit jamais mis les pieds en Périgord, mais les rumeurs qu'elle en avoit ouï ne la rassuraient guère.


Il faudrait envoyer une missive aux gens de Confolens, afin que de savoir s'ils y sont parvenus ou non...

Réflexion émise à haulte voix, avec l'espoir que les petits y soient effectivement et point perdus sur une quelconque route de campagne !
_________________

Héraldique
Ilargia
Confolens?

La môme Harlegnan lança un regard incrédule à son messager et s'apprêtait à balayer cette hypothèse lorsqu'un détail lui revint brusquement en mémoire. Un courrier. Un courrier qu'elle avait reçu quelques temps auparavant du Comte de Périgord Angoumois. Un courrier où il était question d'une menace de procès contre Faran sous prétexte que le môme s'était présenté sans autorisation à une élection municipale. Un courrier auquel elle n'avait pas prêté attention en fait, persuadée qu'il devait s'agir d'une facétie du diablotin Louvelle sur le chemin de la capitale. Facétie? Tu parles ! Ces deux petits monstres d'ingratitude et d'inconscience s'étaient donc bel et bien fait la malle pour la baronnie de l'héritier au poisson!

Il faudrait envoyer une missive aux gens de Confolens, afin que de savoir s'ils y sont parvenus ou non...

La blondinette tourna le regard vers Eloin et un maigre sourire apparût sur ses lèvres.

Une missive? Oh oui, il va y avoir missive.... Et pas uniquement à l'attention de Confolens, crois-moi... Cette fois ils ont passé les bornes dans leurs bêtises ces deux-là! Je m'en vais le leur faire regretter!

La jeunette pivota sur ses talons et s'en vint abaisser la tablette du dossier de l'une des cathèdres de la pièce, se procurant ainsi une écritoire sur laquelle elle n'eut plus qu'à étaler plusieurs feuilles de vélin qu'elle entreprit de noircir rapidement. De longues minutes s'écoulèrent, durant lesquelles on n'entendit plus que le crissement de la plume interrompu, à deux reprises, par le sifflement caractéristique d'un scel sur la cire chaude.

Quelques pas et l'Aélis revint se planter devant le messager. Deux missives cachetées et deux vélins encore ouverts à la main. Et aux lèvres un sourire qui n'augurait rien de bon.


Plusieurs missions pour toi Hermès! Tu commenceras pas faire placarder ces deux affiches et en faire crier le contenu en place de Grève. Puis, deux missives à porter. La première, tu la remettras à messire Petit Pierre, seigneur de Mas Marteau et vassal de Confolens. La seconde.... est pour sa Grâce Enorig Von Frayner d'Azayes, Duchesse de l'Aigle...

Ses instructions ainsi données, la môme se retourna vers son oncle et son amie, les éclairant d'une phrase sur les deux annonces projetées.

Puisque nos gens actuels semblent désormais impuissants à surveiller ces deux trublions, je gage qu'un maître d'armes et un précepteur adéquatement choisis sauront leur faire passer le goût des escapades.

Rien sur les deux autres missives. Les noms des destinataires parlaient d'eux-mêmes.
--Hermes_le_zele
Le messager se redressa un peu plus, devenant de fait droit comme un I, en oyant la damoiselle donner ses directives.

Apprendre qu'il devrait repartir sous peu ne luy faisait ni chaud ni froid, il savait que, si la blondinette avait hérité de sa mère un certain don à manier le fouet sur les domestiques, elle savait aussi récompenser gracieusement ses gens lorsqu'ils s'aquitaient avec brio de la tâche qui leur était confiée.

Le Zêlé prit donc les missives qui luy furent confiées, lisant la première en silence, puisque qu'il devrait la crier à tout va dans la capitale.


Citation:
A tous ceux qui les présentes liront ou entendront

Qu'il soit sû que noble maison recrute:

Un maître expérimenté, apte à enseigner le maniement des armes et la discipline à un jeune comte

Et un précepteur, formé aux sept matières d'usage et capable de les inculquer audit jeune comte et à une jeune duchesse.

Les candidats sont invités à s'adresser à l'hostel Barbette où il sera jugé de leurs compétences.

Que cela soit dit, que cela soit fait !


Pour les autres, il les rangea soigneusement dans la poche intérieure de sa chemise en lin, les mettant ainsi à l'abri de la pluie et de la poussière des chemins jusqu'à la remise en mains propres à leur destinataire.

Relevant le regard vers celle qui avait très bien pris en main son nouveau rôle de chef de famille, Hermès manda.


Damoiselle, avez-vous quelque autre mission à me confier, ou puys-je disposer et partir à l'encontre des bénéficiaires de ces missives ?
........................................................................

Hermès_Le_Zêlé, messager dévoué des familles De Vergy-Harlegnan.
Ilargia
Nenni mon brave, je n'aurais plus besoin de toi. Tu peux te mettre en route.

La blondinette sourit, fouilla dans son aumônière et remit une poignée d'écus à son messager, pour couvrir les frais du voyage. Etant entendu que le reste de la gratification suivrait, mais une fois la mission remplie.

Ceci fait, elle retourna s'assoir, cogitant dans sa caboche les termes d'une autre lettre. Qu'elle acheminerait par une autre voie celle-là. Lettre dangereuse au fond, qu'il faudrait tourner de bien formelle manière pour ne pas éveiller les soupçons... Mais il aurait fallu bien plus qu'une difficulté de style pour qu'elle renonce à lui écrire. Après tout, elle ne trouverait pas de sitôt meilleur prétexte pour le faire venir. Et elle avait tant envie de le revoir, son bien-aimé.

Toute à ses pensées, elle ne s'aperçut même pas de l'étrange silence qui régnait brusquement dans la pièce. Et il ne lui vint pas à l'esprit que ce silence était, peut-être, signe de désapprobation de la part de ses compagnons.
Grudu


Un homme bourru, de taille au-delà de la norme (sur le continent européen), balafré au niveau de l'oeil, habillé....certainement pas à la française.... de peaux de bêtes, fourrures, et autres pans de cuir, arriva devant l'édifice. Tout en ce pays lui semblait déjà étrange, mais alors à Paris..... l'homme de la banquise ne comprenait pas grand chose aux coutumes et aux modes de vie des indigènes.

Mais au détour d'une place, un petit homme décharné avait parlé d'un travail dans ses mesures... il faut dire que depuis qu'il avait débarqué, soit les gens fuyaient, soit ils n'avaient que de la manutention à lui proposer... Certes cela collait parfaitement au profil, mais le guerrier avait des instincts plus primaires qui le poussaient à explorer d'autres voies...

Accompagné jusqu'à l'adresse par un gamin de la cité (Par Thor ce qu'ils sont maigrelets ici), il s'en vint, un maillet gros comme un tronc d'arbre sur l'épaule, une hache dans le dos, et d'autres outils de chez lui accrochés à la taille, frapper à la porte de la "cabane" du seigneur qui habitait ici...


BOUM...BOUM...BOUM... (rassurez-vous, on n'a pas enregistré de tremblement de terre dans la zone d'île de France depuis que les plaques tectoniques ont formé les continents connus, donc même si les murs tremble et qu'un bruit sourd se fait entendre, n'ayez pas peur...)
Ilargia
La blondinette passait l'essentiel de son temps dans la grand salle du rez-de-chaussée. Les premières réponses à ses missives arrivaient, les choses se mettaient en place à sa plus grande satisfaction. Seules les annonces passées par le biais d'Hermès semblaient stagner, mais patience...cela finirait bien par porter des fruits également...

La môme Harlegnan fut interrompue dans son oisiveté par l'arrivée d'une servante, blême et tremblante, qui s'en vint bégayer des propos confus devant elle.


- Damoiselle... c'est... Il y a.... Un monstre, enfin un homme... Avec des fourrures.... Ah et la hache aussi... Et...

- Suffit ma fille, je n'entends rien à tes propos! Par la malepeste, calme-toi et parle posément! Tu n'as rien à craindre en ces murs bon sang!

- Pardon damoiselle. C'est à la porte. Il y a une montagne d'homme plantée devant l'hostel. Et je n'ose pas lui ouvrir, il a l'air... très effrayant.

La blondinette haussa un sourcil intrigué. Un homme à l'allure inquiétante devant leur demeure? Un vagabond sans doute. De toute façon, il fallait être une sottarde de la pire espèce pour craindre un mauvais coup de la part de l'inconnu: quand on a l'intention de nuire à quelqu'un, on ne frappa pas benoîtement à la porte de chez lui...

Réprimant un soupir agacé, la jeune fille se leva et partit examiner elle-même ce fameux inconnu. Ouvrant l'huis de l'hostel _ non sans avoir quis à ses côtés l'un des gardes, sait-on jamais _ elle se trouva face à l'homme le plus grand qu'elle ait vu jusqu'alors. Et comprit un peu mieux la frayeur de sa servante. Il est vrai que l'individu était peu rassurant, entre sa cicatrice et son étrange accoutrement. Elle se sentit soudain bien frêle face à ce géant, mais cacha néanmoins de son mieux son manque d'assurance sous une réaction de curiosité, non feinte d'ailleurs.


Oui? C'est à quel sujet?
Grudu
Un grand Uh ? échappa du géant, s'étonnant d'entendre une voix sans voir la bouche dont elle sortait...Lors de son passage en Irlande, il avait bien entendu parlé de lutins, de la taille d'un bébé, mais ils vivaient en forêt... C'est en se baissant qu'il aperçu la petite ouverture au niveau de...de...enfin plus bas quoi. Il aperçu une paire d'yeux, entourant un nez un peu plus bas. (notez le sens aiguisé de l'observation du Cyclope)...

Je suis Thorbjörn Ó Dochartaigh, j'ai entendu un bonhomme dire qu'il y avait besoin de quelqu'un pour apprendre à un gamin à se battre comme un guerrier !

Thor m'en soit témoin, s'il n'est pas trop chétif, j'en ferai un homme de votre bout d'homme !
Ilargia
La gamine retint de justesse un "A vos souhaits" en comprenant que bien loin d'éternuer, l'homme venait en fait de lui décliner son nom. Fichtre, si l'affaire se concrétisait, il faudrait lui trouver un surnom à celui-là! Parce que son charabia n'était tout bonnement pas prononçable pour une bouche aristotélicienne!

S'effaçant _ en fronçant un peu le nez car l'homme n'avait pas du se baigner depuis...pfiou... _ la blondinette lui fit signe d'entrer en se réjouissant. Si avec ça, elle ne parvenait pas à dompter le garnement Louvelle, c'était à désespérer!


C'est exact, nous cherchons un maître d'armes, et vous me semblez idéal pour le poste... Le gamin en question est encore un peu frêle, mais ce sera justement votre rôle de l'endurcir. Voyons, quelles armes savez-vous manier?

Désignant d'un petit signe de tête le massif gourdin en bois qu'on apercevait... sur l'épaule de l'étranger, elle sourit.

Ceci je suppose, mais encore?
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 8, 9, 10   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)