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[RP] L'Hostel Barbette

Eloin
Eloin reçut la chair de sa chair contre son cœur avec un sanglot, et le serra contre elle en remerciant silencieusement le ciel de luy permettre de revoir son fils, alors qu'elle avait à jamais perdu son père.

Un moment ils restèrent ainsi, avant qu'elle ne s'écarte de cette douce étreinte, gardant les mains de son fils dans les siennes.


Je suys si heureuse de te voir... Si tu savais à quel point tu m'as manqué ! Je t'ai cru mort, imagines-tu ? Tu aurais pu me donner de tes nouvelles, au moins !

Si elle n'en voulait plus à son fils de l'avoir quittée sans l'avertir, elle aurait aimé, en revanche, avoir ne serait-ce que quelques mots de temps à autre. Ce qui luy aurait permis de ne point se morfondre les sangs, sans savoir où pouvait bien avoir atterri son unique enfant !
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Héraldique
Edouard.
Il sourit alors à sa mère avec encore l'émotion , il lui dit ces quelques mots

«Mère , moi aussi tu m'a manquer , je ne t'ai pas donné de nouvelles car je préférais rester dans l'ombre un moment , me faisant appelé Edouard . Je suis si content de te revoir . Mère , je ne te quitterais plus jamais . Mère , j'aurais juste une dernière demande à te faire . Puis-je garder mon nom actuel qui est Edouard ? Pour ne pas trop attirer l'attention ? »

Il l'embrassa sur la joue
Eloin
Eloin prit le temps de s'asseoir sur l'un des fauteuils disposés devant la cheminée avant de répondre.

Et bien... Cela ne me dérange guère, si ce prénom te sied tant. Mais... N'aimes-tu point le prénom que te donna ton père ? Pourquoi avoir prit un nom d'emprunt, d'ailleurs ?

Elle avait une petite idée de la réponse, mais elle voulait l'entendre luy dire, aussi douloureux que cela puysse estre.

Alors, que deviens-tu ? Qu'as-tu fais, durant ces longs moys passés loin de ta mère ?

Un pâle sourire était revenu sur son visage à ces mots, illustrant sa grande joie de revoir son fils, sain et sauf.
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Héraldique
Edouard.
Il lui sourit et s'assis donc avec elle

«Hé bien , pour passez inaperçu et pour ne pas que tu me retrouve , j'étais jeune et idiot ces temps là puis je suis parti en Périgord où Monseigneur Lyonis me montrant le chemin vers Dieu , je fus alors baptisé et ordonné , je suis Vicaire de Sarlat et comme tu te doute , étant supérieur , nonce. Je suis très heureux de servir la Pape ainsi que le Seigneur »
Eloin
Elle eut un petit pincement au cœur en songeant que son fils avait fait son chemin seul, sans luy mander son avis. Il était entré dans la communauté des fidèles sans qu'elle ne soit présente à ses côtés, avait choisi de vouer sa vie au Tout-Puissant sans luy en parler, alors que, depuys sa naissance, elle avait toujours espéré qu'il ait en luy cet art de la guerre qui avait éclairé la jeunesse de son défunt père.
Pourtant, c'était l'amour de la diplomatie et la foy coulant dans les veines de sa mère qui semblaient avoir tracé son destin, et elle ne pouvait en estre triste. Il luy paraissait pour autant que l'existence de son fils luy échappait, en cet instant où il luy avouait s'estre débrouillé sans elle.


J'avoue que j'aurais préféré te voir te marier et devenir père... Mais je vois que tu as la mesme foy qui me poussa à prononcer mes voeux après le trépas de ton père. J'en suys heureuse, mesme si le fait est que cela me privera de petits enfants à cajoler...

Eloin se força à balayer ce regret, et sourit à son fils.

Souhaites-tu boire quelque chose ? Ou te restaurer ? Pareil voyage depuys le Périgord a du t'ouvrir l'appétit !
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Héraldique
Edouard.
Il sourit

«Un grand verre d'eau me ferait du bien , je n'ai pas faim ayant manger en voyage»
Eloin
Un nouveau haussement de sourcil accueillit la réponse de son fils, tandis qu'elle réfrénait un élan d'attendrissement.

Enzo... Combien de foys devrais-je te dire que l'eau ne se boit point pure ! Se laver au beau milieu d'une rivière est certes bon pour la santé, mais la boire peut engendrer toutes sortes de maladies...

Laissant son fils mijoter la brève remontrance, Eloin frappa deux fois dans ses mains, appelant ainsi la meschine qui patientait à l'extérieur de la pièce. La porte s'ouvrit sur une jeune fille au teint agréable, à laquelle la moniale sourit avant d'exposer son souhait.

Du jus de pomme, et ma tisane habituelle, je te prie.

La servante hocha la teste et rejoignit les cuisines après avoir fermé la porte derrière elle, laissant mère et fils de nouveau seuls.

Ainsi tu es désormais prêtre et vicaire... Te plais-tu en ta nouvelle paroisse ?
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Héraldique
Elianor_de_vergy
De longues heures et un dévalisage en règle des orfèvreries du pont au change plus tard, la dauphine regagna sa demeure où on l'informa à la fois de la présence de sa marraine, et du fait que cette dernière recevait un visiteur. Nouvelle qui ne manqua pas de faire hausser le sourcil à la poupée. Certes, elle n'était pas de celles qui s'offusque de voir ses proches recevoir des visites en son hostel, surtout quand le proche en question était sa marraine fort aimée. Mais cela piquait sa curiosité.

Trop respectueuse de l'intimité d'Eloin pour débarquer sans y être invitée dans la salle de réception, elle réfréna son envie d'en savoir plus et gagna sa chambre. Et se heurta derechef à l'épineux problème de l'absence de chambrière. Car décidément, malgré sa bonne volonté, la vieille Eudeline en faisait pas l'affaire. C'est du moins la conclusion qui s'imposa rapidement à la quintefeuille lorsque son vieux dragon lui arracha pour la seconde fois une épaisse mèche de cheveux en tentant de discipliner ses boucles.


Il suffit Eudeline! Laisse-donc ma chevelure ainsi et fais plutôt quérir un crieur. Qu'il aille se poster sur la place de Grève et annonce à grands cris qu'on engage une chambrière à l'hostel Barbette. Du diable si parmi toutes les jouvencelles qui cherchent une place, je ne parviens pas à en trouver une point trop malhabile! Allons, presse-toi !
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Helia
[Place de Grève]

La Des Juli se faisait doucement à sa vie depuis sa sortie du couvent. Appréciant de plus en plus la découverte des gens, l'observation de leur comportement, la jeune pucelle avait doucement ressenti l'envie de découvrir cela à plus grande échelle. Paris.. ville où elle espérait rencontrer plus de personnes pieuses et vertueuses et où elle espérait aussi trouver un emploi.

C'est donc pour ces raisons, que la brune au teint hâlé se trouvait ce jour là sur la place de Grève, se promenant, les pensées encore bien loin.. en Bourgogne. Un crieur clamait une information à laquelle elle ne fit pas plus attention que ça la première fois. En revanche, le temps qu'elle se rende compte de ce dont il s'agissait, Hélia se dirigea rapidement vers l'homme en question. Elle lui fit répéter l'information bien deux ou trois fois, s'assurant de l'adresse, de l'emploi recherché avant de prendre la direction de l'hostel Barbette.


[Hostel Barbette]

Elle n'était pas anxieuse non. La Des Juli connaissait ses qualités et surtout, elle savait garder son sang froid pour de pareilles circonstances. L'oeil luisait peut-être un peu plus vivement que d'ordinaire, mais la jeune femme adorait tout contrôler, y compris ses émotions. Le pas d'apparence sûr, le menton relevé mais point trop pour ne pas se donner l'image d'une arrogante, la jeune femme se présenta pour qu'on l'annonce aux personnes qui cherchaient une chambrière.

La pucelle ne savait rien d'eux, mais elle désirait un emploi plus que tout. Pleine de principes, elle estimait qu'une femme avait bien plus sa place en tant que chambrière, plutôt qu'à courir les rues en tant que mercenaire.

S'adressant au garde,elle dit :


Le Bonjour, je suis Hélia Des Juli, j'ai entendu parler d'un poste de chambrière qui serait à pourvoir ? Est-ce toujours le cas? Puis-je m'entretenir avec les personnes concernées ?

Elle ne souriait pas beaucoup la Hélia, mais pour la circonstance, elle fit l'effort d'esquisser un sourire léger accompagné d'une petite inclinaison de la tête.
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Eudeline, incarné par Elianor_de_vergy
Elle avait bien vieilli, Eudeline. Qu'il était donc lointain le temps où elle terrorisait les enfants ducaux pour leur inculquer, de gré ou de force, les bonnes manières! Ils la surnommaient le Dragon, à l'époque. Mais le dragon ne crachait guère plus ni feu ni flamme. Faut dire que bien sûr, les mioches en question avaient grandi. L'une était double duchesse, vicomtesse et multibaronne, le second comte en Ile de France et barons en divers autres lieux. Bref, du gratin qu'il n'était plus imaginable de houspiller!

Alors bien sûr, elle se sentait un peu désoeuvrée, l'ancienne gouvernante. Aussi, quand l'occasion se présenta de retrouver un peu d'activité, elle en fut enchantée. Et c'est remontée à bloc qu'elle avait suivi les ordres de sa jeune maîtresse et expédié un crieur vers la Grève.

Efficace d'ailleurs, le crieur. Peu d'heures s'étaient écoulées et voilà que déjà, le garde lui annonçait l'arrivée d'une première candidate, Helia des Juli. Rassemblant ses jupons, ajustant sa guimpe de veuve, Eudeline gagna d'un pas alerte la grande salle de l'hôtel, où elle fit introduire la visiteuse.


Le bon jour jeune femme. Vous venez donc pour l'emploi de chambrière. Je suis Eudeline, la gouvernante de cet hostel, chargée par son Altesse la dauphine Elianor de Vergy de recevoir les candidates.

Pour commencer dites-moi, avez-vous l'expérience de ce genre d'emploi?
Helia
Introduite dans la grande salle, la jeune femme laissa son regard parcourir rapidement le décor, n'osant pas s'y attarder. La gouvernante qui l'avait accueillie venait de lui donner de précieuses informations. L'ignorante, trop longtemps enfermée dans son couvent, ne connaissait personne.Elle salua poliment Eudeline qui se présentait. Ainsi, c'était la Dauphine elle même qui cherchait une chambrière.
Hélia se redressa imperceptiblement, elle devait absolument faire bonne figure.


Hé bien, ma dame, je n'ai connu, jusqu'à aujourd'hui, que le couvent où j'ai grandi. J'y ai effectué mes tâches quotidiennes et les soeurs n'ont jamais eu à se plaindre de mon comportement ni de mon travail. Peut-être voulez vous me confier quelques tâches afin d'en juger par vous même ?

Un sourire poli s'esquissa en direction de la femme. La pucelle restait droite et le seul phénomène qui pouvait trahir sa légère angoisse, était la moiteur de ses mains.
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Eudeline, incarné par Elianor_de_vergy
Eudeline apprécia en connaisseuse le maintien de la jeune Helia. Bien droite, digne mais sans arrogance, directe dans ses réponses, elle faisait honneur au couvent dans lequel elle avait été élevée.

Seulement voilà, une jouvencelle n'ayant connu que le calme du cloître saurait-elle s'adapter au tourbillon perpétuel qu'était la vie dans la mesnie Vergy? Aurait-elle le doigté requis pour manier les précieuses étoffes, l'honnêteté indispensable pour qui toucherait aux bijoux et parures de prix? Et surtout, surtout, aurait-elle la délicatesse nécessaire pour coiffer la très délicate, très douillette et très capricieuse dauphine?

Si son honnêteté ne pourrait être éprouvée qu'avec le temps, le reste pouvait aisément être vérifié sur l'heure. Et puisqu'elle le proposait elle-même, Eudeline allait la prendre au mot.

Se levant, elle héla l'une des meschines de l'hostel. Lui ayant fait apporté brosses, peignes et épingles, elle lui intima l'ordre de s'assoir sur une escabelle et de ne plus bouger tandis que la postulante serait mise à l'épreuve.


Vous me faites bonne impression jeune fille. Néanmoins, une impression ne suffit pas. Aussi, et puisque vous le proposez vous-même, voici un exercice: vous allez coiffer et tresser la chevelure de cette jeune servante. Je pourrais ainsi juger de vos capacités.
Helia
Le gouvernante ne passait pas par quatre chemins. Cela plaisait à Hélia, qui malgré sa grande patience, trépignait intérieurement à l'idée d'obtenir ce poste.
Elle hocha la tête aux paroles d'Eudeline et quand la servante fut assise devant elle, la Des Juli marqua un temps. Elle n'avait pas songé qu'il lui faudrait entrer en contact avec d'autres personnes. Heureusement pour elle, depuis sa sortie, la demoiselle avait rencontré quelques personnes qui s'étaient évertuées à la déraidir un petit peu sur ce point là.
Se plaçant alors dans le dos de la jeune femme, Hélia prit soin de défaire la coiffure peu soignée avant d'entamer une longue et délicate tâche : le démêlage. Elle avait eu l'habitude de coiffer les jeunes filles du couvent qu'elle considérait comme ses soeurs. La jeune italienne s'appliqua donc avec autant de soin, consciente d'être observée dans ses moindres faits et gestes. D'une voix contrôlée et pas trop brusque, elle demanda :


Je ne vous fais pas mal ?

Le visage de la servante semblait plus hébété de se retrouver au milieu de cet exercice plutôt qu'endolori. Hélia se rassura et lorsque la chevelure fut entièrement démêlée, le peigne fut pris, ainsi que les épingles afin de natter les cheveux, séparés de façon égale. Doucement mais sûrement. Là était la ligne de conduite de la pucelle. Il ne fallait pas brusquer et risquer ainsi non seulement la douleur mais aussi la mauvaise qualité de la coiffure. Celle ci étant d'une grande importance dans le monde des femmes, La Des Juli termina sa tresse avec la plus grande précaution.

Les épingles fixées, les peignes et brosses reposés, la jeune femme recula légèrement pour regarder son travail puis posa des yeux interrogateurs et incertains sur son observatrice.


Qu'en pensez-vous, ma dame ?
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Eudeline, incarné par Elianor_de_vergy
La vieille gouvernante réprima un petit sourire en voyant la jeune Helia se tirer, ma foi fort bien, de son épreuve. C'est qu'elle n'avait pas choisi au hasard la Jeanneton comme "victime". La servante était connue dans la maison pour être, pour le moins, fâchée avec le peigne. Et sa chevelure emmêlée jointe à sa tendance à piailler au moindre bobo en faisant donc l'idéal pour un tel test.

Test que la candidate avait réussi, indéniablement. La Jeanneton était certes tendue comme une corde d'arc à se sentir ainsi manipulée, mais elle n'avait pas bronché. Quant à la coiffure réalisée, bien que simple, elle était tout à fait réussie. Affichant cette fois son sourire auquel manquaient quelques dents, Eudeline reprit la parole.


J'en pense que vous êtes habile de vos mains, et soigneuse dans votre travail jeune fille. Bien sûr, les coiffures arborées par la dauphine en certaines occasions seront plus complexes à réaliser. Mais pour la parure de tous les jours cela conviendra fort bien. Et pour les festivités... Bah, vous êtes jeune, vous apprendrez !

Parlons affaire jeune fille. En tant que chambrière, il vous faudra rester non loin de la dauphine. Adoncques, vous serez toujours logée en ses demeures. Vous serez bien sûr également nourrie et blanchie. Pour ce qui est du traitement, deux cents livres par an versées en deux fois, à la Saint Jean d'été et à la Saint Martin. Et une tenue complète pour la Saint Noël.

Le tout si vous l'acceptez, et si vous êtes engagée bien sûr. Car il vous reste une épreuve: il vous faut plaire à la dauphine. Avez-vous des questions? Ou puis-je aller quérir son Altesse?
Helia
La jeune Hélia écouta chaque parole d'Eudeline avec attention, hochant la tête lorsque nécessaire, accompagnant ses dires d'un "oui ma dame" poli lorsqu'elle pouvait l'y glisser.

Une émotion nouvelle prenait place imperceptiblement : le soulagement. Celui d'être à deux doigts d'avoir un emploi plus que respectable pour son rang, celui d'être certaine de ne jamais manquer de rien.
L'inquiétude de ne rien trouver en sortant du couvent, ses prières pour ne jamais avoir à faire un métier méprisable pour gagner son pain, tout cela se libérait doucement, relâchant légèrement la tension qui maitrisait le corps de la Des Juli.

Bien entendu, il lui faudrait apprendre, mais Hélia était sérieuse et elle ne se risquerait jamais à perdre une telle opportunité.

Une légère pensée pour sa mère, travaillant Dieu sait où, la pucelle sourit alors à la gouvernante, seule démonstration de sa joie pourtant intense.


Bien ma dame, je ne saurais comment vous remercier de cette chance que vous m'accordez. Je ne sais encore si son Altesse voudra de mes services, mais je vous suis reconnaissante de m'octroyer une entrevue.

J'ai seulement une petite question... ne connaissant pas bien le protocole.. je n'aimerais pas me tromper..


La brune détestait demander de telles choses, mais mieux valait cela auprès d'Eudeline, qu'une honte face à la Dauphine.

Dois-je toujours dire "Votre Altesse" en m'adressant à elle ? Et je crois qu'il me faut faire une révérence n'est-ce pas ? Je m'excuse de mon ignorance.. je n'ai encore jamais mis les pieds dans ce monde.
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