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Suite de [RP] Autopsie d'un règne

[RP] Exécution Comtale - Schlak!

--Clement.
Clément, pour ceux qui n'ont pas suivit, c'est un charpentier qui a participé à la réalisation de l'estrade pour la mise à mort du Comte Despotique, se rendit assez rapidement en place publique afin d'assister à ce divertissement assez particulier. C'est pas tout les jours que l'on annonce la mise à mort d'un noble.

La place pictave, aura été le théâtre de bien des choses et aujourd'hui c'est le sang qui allait couler.

Pour l'instant, peu de mouvement de foule, quelques gardes tout au plus. Le Palais des Comtes en toile de fond, la journée promettait de rester dans les annales. Un comte sortant condamné par la volonté du Comte suivant, point de procès long.

Voila ce que Clément appelait une justice efficace, voila un Comte qui savait prendre les décisions qui se devaient d'être prise.
C'est donc avec impatience que le jeune charpentier attendait la suite de l'action.
--Le.barbu
Tout semblait maintenant fin prêt. Les sièges avaient été préparés pour les dignitaires, le peuple lui, séparé de la scène par les gardes, resterait debout. Le vent poussait des nuages noirs dans un ciel incertain. La pluie viendrait peut-être assombrir encore ce triste jour.

Le Barbu, un doigt dans le nez, attendait maintenant la suite des évènements. L'exécution ne devrait plus tarder et il piaffait d'impatience... Il était temps que cela en finisse ! Après, il aura à tout faire ranger, débarrasser les lieux des mouchoirs, pousser les derniers badauds qui parleraient encore et vérifier que la place ait repris un air convenable ; tout cela, avant de rentrer enfin chez lui, sans oublier de passer à la taverne.

Mais rien n'avait encore commencé. Il lui faudrait encore attendre...
Cristof
Le Comte du Poitou se préparait pour l'exécution. Rien n'avait été laissé au hasard... tribune, loge Comtale, c'est confortablement que le Comte allait pouvoir assister à cette grande première.
Troubadours et cracheurs de feu se donnaient en spectacle pour faire patienter la foule qui commençait à arriver.

La Garde Comtale ceinturait les accès de la place, une fois rentré plus personne ne quitterait l'endroit jusqu'à ce que l'exécution ait eu lieu.
Le Conseil Comtal et les nobles Poitevins étaient attendus dans la tribune d'honneur.
Le Comte ajusta sa tenue et se dirigea vers sa loge.

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Petitjehan
Le Fortunat ne goutait pas plus que cela les exécutions. C’était à ses yeux un mal nécessaire pour éliminer les indécrottables faiseurs de troubles dans les provinces.
Il se présenta à la loge réservée au conseil, portant les attributs de sa charge de Chancelier et salua son souverain…


Mon Comte je vous souhaite la bonne journée…

Il rajouta à mi voix…

J’espère que le bourreau va faire ça vite et bien, la cruauté en la matière est inutile il me semble…

Puis il s’assit derrière le Comte à sa droite en attendant que commence ce que la foule attendait comme un spectacle…

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Gengis0
Gengis qui passait par là, regardait les préparatifs de l'exécution prévue. Cela le laissait perplexe et dubitatif, le charpentier n'avait jamais pensé à voir cela un jour, l'exécution publique d'un noble, devant le peuple, drôle d'époque.

Hmmmm, ben faudra pas qu'ils s'étonnent si un jour nous trouvons normal de trancher la tête des nobles après ca, les valeurs ne sont plus ce qu'elles étaient marmonnait-il, avant de poursuivre son chemin, il avait d'autres choses à faire pour l'instant.[/i]
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Arylis
Arylis venait à peine d'arriver à Poitier. Ce n'était qu'une halte mais elle comptait bien en profiter. A peine était-elle sortie de l'hotel où elle avait passé la nuit que la brunette se sentait pleine de vie et de bonne humeur. Elle se dirigea vers la place de Poitier dont on lui avait souvent vanté la vie grouillante et les marchés animés. Quelle ne fut pas sa surprise d'y découvrir une estrade. Un spectacle ? La bonne idée !

Viens mon mignon allons voir ça de plus près.

Carressant l'écureuil gris sur son épaule la jeune fille se dirigea à grands pas vers l'estrade. Lorsqu'elle ne fut plus qu'à quelques dizaine de toises de la structure de bois elle stoppa net. Faren s'agitait contre son cou, s'affolant comme jamais depuis ...

Des flammes, des cris, des odeurs, des visages rieurs aux rictus inquiétants. Ses Mères perdues dans ce brasier. Les lueurs rouge sang. La peur, la rage, le désespoir, la haine.

Les yeux de la brunette perdirent leur aspect vitreux, elle venait de quitter ses souvenirs, si douloureux. Arylis tremblait violemment. Elle n'avait plus assister à ce genre de situation depuis longtemps, elle pensait être capable de se contrôler. Sauf qu'elle s'attendait à découvrir des théâtreux comme Zézé et Sandino, pas une potence pour elle ne savait quel brigant, criminel ou peut-être même un noble.

La jeune fille tenta de se ressaisir et elle plaqua ses deux mains sur le petit corps tremblant de Faren enroulé autour de son cou. Ce contact la rassura. Désirant passer inaperçue après cette petite crise, elle se fondit dans la masse des badauds qui affluaient déjà, ivres de divertissantes exécutions, attirés par la souffrance d'un homme comme les rats sont attirés par le sang.
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Xedar
Le vent avait appris à Xedar que l'exécution du drôle allait avoir lieu sous peu. C'est donc d'un pas presser qu'il se rendit sur la place de Poitiers, un tabouret sur l'épaule, se balançant au gré des mouvements et qui évitera une longue attente debout. Enfin l'homme allez payer avec le jugement dernier. Mais au fond Xedar trouver dommage que le comte actuel en était arriver la. La plupart des poitevins ne savaient pas ce que avait fait l'ancien comte mais il savait par contre usé de mot pas très Aristotéliciens. Il pensait que une commission d'enquête aurait du voir le jour afin d'entrevoir l'étendue de ce que avait fait Chuichian. Mais rien de cela ne s'était passer. La sentence était tombé froidement.
Arriver sur la place, il prit la meilleur place qu'il trouva, y déposa le tabouret et posa ses fesses dessus, enviant les personnes assises confortablement dans la loge.
en attendant l'heure dite, il prit des parchemins se trouvant dans ses diverses poches, se mit à les lire et à les trier.

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--Espion_poitevin
L'espion s'était aisément fondu dans la masse des badauds et divers amuseurs de foule. Caché sous sa cape on ne voyait pas son visage.. il attendait le moment propice.. il n'avait pas oublié.. il ne le laisserait pas tomber comme cela..
Le plan avait été monté au millimètre et la foule qui arrivait ne faisait qu'augmenter les chances de réussite..
Il attendit donc patiemment que la cérémonie avance..
--Le.bourreau.blochon


Il faisait triste mine, le bourrel... Découper du noble, ça, ça payait son homme, normalement : il se trouvait toujours un d'la haute pour vous filer la pièce, histoire que le condamné ne souffre pas trop... Ou bien, au contraire, qu'il déguste de façon certaine. Ensuite, y'avait plus qu'à compter qui avait le plus payé, entre les âmes sensibles et les sadiques, et hop, soit on tranchait ferme, soit on se la faisait version massacre.

Mais là ? Rien ! Nib ! Des nèfles !

Et pourquoi vous croyez qu'il y a des bourreaux, hein ? Juste pour le plaisir d'avoir son pain réservé, et posé à l'envers pour que personne ne vous l'achète sous le nez ? Ah mais nan ! Mais nan mais nan, mais nan ! Bon, d'accord, on récupérait les frusques et dans le cas d'un noble, ça valait la peine... Mais quoi, vrai, les bonnes vieilles coutumes se perdaient que ça vous nourrissait plus son homme. Quoi, le gros ventre ? Le gros ventre, il vient de son travail de boucher, et pis c'est tout ! C'est qu'il en faut, des abdos, pour découper un boeuf, hein, parce que je voudrais pas dire, mais... Euh... On s'égare, là, nan ? Ouais. Zut. Bon, on reprend.

Donc, le bourrel, ben il était sacrément de mauvais poil, pour résumer. Il avait pris ses deux haches, celle pour les sadiques, et celle pour les fillettes. Il ne savait pas encore s'il allait se venger s'y reprenant à deux ou trois fois, ou bien s'il allait songer à ne pas trop salir les vêtements qui lui reviendraient après la fête. 'fin, bon, fallait aussi le préparer, le gaillard.

Une fois parvenu dans l'appartement de la tour sud, cagoule bien en place, il regarda son client.


'jour. Paraît qu'c'est vous que j'dois assaisonner. V'z'êtes cogné dans la porte, c'est ça, hein ?

Sortant une dague de sa ceinture, il s'approcha pour retirer en le coupant le col de la chemise. Travail soigné, qu'on vous dit ! On garantit pas qu'il y aura pas de copeaux, hein... Mais bon. Il s'attaqua ensuite à couper les cheveux le plus court possible côté nuque. Pas très stylé, mais son client, là, c'était pas au bal qu'il allait. Il en profita pour poser la question qui l'intéressait le plus, genre histoire de papoter, un peu comme le barbier quand vous allez vous faire rectifier la coupe, mais en moins drôle. Forcément.

J'sais pas si on vous a dit... Ma façon d'faire dépend de c'que j'ai dans les poches. Si on m'glisse une poignée d'piéces, ben j'vous fais ça tout en douceur. Zwip, et hop, fini. Sinon...

Les chicots se révélèrent entre deux béances dans les mâchoires. Un coup j'te vois, un coup j'te vois pas, les ratiches de l'aminche. Sauf que sous la cagoule, ben on le voyait pas, le sourire. Mais c'est pour que vous puissiez situer le truc, quoi. Et puis, mine de rien, un sourire, dans la voix, ça se sent. Namého.

... Sinon... Beh, des fois, j'tremble.
Alienor.1
Alienor arriva a reculons, elle avait laisser pour se court moments ses dossiers de coté pour venir en ce lieu.
Elle salua le Comte.


Bonjour votre Grandeur

Elle regarda l 'endroit exacte de l 'exécution en soupirant, elle vit son père et s'approcha de lui le regard triste.
Elle s'installa le regard vide, elle ne voulait pas être ici. Il lui avait donner réponse a ses questions. Elle secoua la tête en essayant de penser à autre chose. Peut être que le comte changerait d'avis qui sait...
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Datan
Datan avait salué Cali avant de prendre congé d'elle. Il se tenait maintenant sur une coursive des remparts. De ce lieu il dominait la place et pouvait voir les personnes s'installer petit à petit, attendant le moment propice pour faire descendre le prisonnier. Avant, il était passé dans son bureau se vêtir d'une tenue plus adaptée aux circonstances, à dominance noire. Un tissu fin et solide couvrait une chemise anthracite aux revers de manches rouges, tout comme son col. On pouvait voir attaché sur sa cape, une fibule sobre et discrète, qu'il venait parfois toucher par habitude.
Le vent soufflait et sifflait en suivant la coursive, enveloppant sa cape dans une danse effrénée aux mouvements dissociés. Ses cheveux plus gris que jamais fouettaient son visage grave et fatigué. Ses yeux noirs ne ratant rien des préparatifs.

Le cri de l'épervier se fit entendre, perché sur une des gargouilles a proximité de son compagnon. Datan payerait cher toute sorcellerie qui lui aurait permis de s'envoler à cet instant précis, et fuir cette foule qui l'oppressait de plus en plus, par son incessante rancœur maladive, et sa cruauté animale qu'elle savait toujours déverser quoiqu'il arrive ; Adulant hier, critiquant aujourd'hui, détestant bientôt...

La sentence était juste, tellement la trahison était volontaire, quitte à détruire les liens familiaux, mais qui la comprendrait vraiment ? Entre ceux qui déclameront la raison garder et ceux qui se voudront témoins du crime parfait, se délecteront enfin ceux qui, jalousant la noblesse par peur qu'on leur refuse, y verront l'occasion d'étendre leur fiel de suspicion.
Quoiqu'il arrive, icilieu et du nord au sud, tous sont mis dans la même nasse qui les étrangle, les égoïstes et les défenseurs du peuple, les arrivistes et les bénévoles, les décideurs et les serviteurs...

Au moins tous finiront, par la lame, la maladie ou la vieillesse, à six pieds sous terre bouffés comme il se doit.
Par les vers.

On vint l'avertir de l'arrivée du bourreau, Datan regagna bientôt les gardes pour les précéder sur la place.
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Porte-Parole du Poitou - Vassal du Vicomte Cristof - Heureux père de Dune - Champion du Poitou
Allydou
C’était aujourd’hui, LE jour …
Pas que le … « spectacle » à venir était des plus joyeux, mais elle avait besoin de venir. Pas certaine de rester jusqu’au bout, mais au moins passer pour vraiment croire à ce qui allait se passer d’ici peu de temps.

Mélange dans ses sentiments, colère, déception, mais aussi tristesse ou nostalgie, elle ne saurait pas dire lequel l'emporte.

Oh oui, il avait fait du mal autour de lui, oui elle regrettait de l’avoir eu pour Comte, oui encore, elle regrettait amèrement d’avoir participé au Conseil sous son règne.

Malgré tout, elle avait d’autres souvenirs de lui. Pas le Comte, pas le Chian, pas celui pour qui la sentence allait être rendu …

Non, le … son grand Chef.
Combien d’heures, combien de patience, à combien de questions avait il répondu, répondant toujours présent pour elle ? Dire qu’elle avait apprécié d’apprendre à ses cotés, était encore trop faible.

La place ne lui a jamais semblé se rapprocher si vite qu’en cet instant, déjà quelques badauds rassemblés, avides de sangs et de commérages à raconter en tavernes plus tard …

Plus loin, dans la tribune « officielle » peu sont arrivés, d’où elle est, elle reconnait le Comte Cristof, et lui, toujours lui vers qui elle se tourne d’habitude …
D’habitude oui, mais ce jour la, aura-t-elle le courage d’aller rejoindre son parrain, pas sur.

Pour le moment, elle reste ou elle est, seule dans son coin, perdue dans ses pensées.
Elle ne l’avait pas revu, n’en avait vraiment pas eu l’envie et même encore maintenant …

Que restait-il ? Qu’aurait-elle pu dire ?

Le cri d’un animal agit sur elle comme un déclencheur, le prenant pour le signe qu’elle attendait et qui allait la faire réagir et partir.

Laissant les autres se charger d’assister à la suite, elle tourne les talons et s’en retourne en silence d’où elle vient, n’ayant pas le cœur à approcher plus.

Un mot qui résonne dans sa tête, un mot que peut être elle lui dirait si il passait la devant elle, un mot qui pour elle, lui serait toujours associé … un simple « Bonsoiiiiiir ».

Au final, puisque la fin semble arrivée, c’est cette partie la de « lui » qu’elle préfère garder en souvenir.

Des mauvais Comtes, le Poitou en connaitrait surement, hélas, d’autre encore après lui.

Elle ce jour la, allait perdre un ancien ami, en cet instant, c’était la seule chose à laquelle elle pensait.

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Kiriell
Kiriell arriva en place de Poitiers pressé d'assister à l'évènement.
il n'avait jamais assisté à une exécution pensant que ce n'était qu'acte de barbarie certes utile pour rendre justice mais juste bon pour les yeux des paysans et servant à les apeurer et les faire réfléchir si possible.

Après avoir salué le comte et les nobles présents, il s'installa dans la tribune qu'avait fait dressé le comte pour la noblesse et regarda la potence.

En y repensant, une angoisse soudaine l'épris...


Un noble, même un noble peu se retrouver ici, devant le peuple

Il était à ce moment là partagé entre le plaisir de voir justice rendue pour ce comte à qui il avait prêté allégeance dans des conditions rocambolesques et avec qui il avait travaillé durant son mandat en tant que maire mais aussi soudain cette angoisse qu'un jour un noble puisse se retrouver ainsi tête sur le billot en place publique

Sa main frottait son coup machinalement et une boule venait bloquer sa gorge.
Le regard intrigué il attendait alors la suite...

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Cathycat




[En attendant la valse du couperet...]

La veille ..

Cela faisait maintenant deux longs jours que la brune belle avait reçu la missive de son ami Chu. Deux longs jours d'angoisse à se demander la raison de ce courrier, elle tentait de se remémorer ses ses mots ... "Au cas où il m'arriverait quelque chose .."

Que pouvait-il lui arriver de si dramatique ? Certes son mandat de Comte n'avait pas été des plus faste, mais elle, qui venait d'autres terre, avait connu bien pire que cela ... Oh oui, bien pire ... Elle réprima un frisson pour ne pas une fois de plus, replonger dans son passé.

Le lendemain de ce fameux courrier, elle eut vent que Chu avait été jeté en prison par le nouveau Comté régnant ... Comment cela était-ce possible ? Mais surtout pour quelle raison ?! On ne ne jette pas un noble en prison sans raison !
Et puis après tout ... Ce ne sont que des rumeurs ...Et que sont les rumeurs ... Du vent ... Ni plus ni moins que du vent ... Des dires qui virevoltent de bouches en bouches, prenant différentes tournures selon les interprétations qui sont faites de l'original ... Puis des dire modifiés et qui au final, à l'arrivée n'ont souvent plus rien à voir avec la soit-disant "vérité", que des pies et autres mauvaises langues croient détenir ...
Rumeurs ... Fichues rumeurs qui vous gâchent la vie et qui font bien plus de mal qu'elles ne font de bien. Elle ne pouvait croire que lui, oui lui, Chu puisse avoir été jeté comme un malpropre dans un cachot malodorant, peuplé de rats et de cafards.
C'est alors le coeur serré, qu'elle entama sa journée comme toute autre journée banale.

Les heures passèrent, s'égrainant lentement ... Une journée fade sans saveur ... Elle arpentait le marché, flânant sans but, interceptant de-ci, de-là des bribes de conversations jusqu'au mot qui la fit tressaillir ... "Exécution" ...

Comment çà une exécution ?! De qui ? Pourquoi ? Où ? Elle resta pétrifiée sur place ... Non ! Non! Ce n'était pas possible ! Elle fit volte face et s'adressa à la commerçante qui disait venir de Poitiers, la haranguant plus rudement qu'elle ne l'aurait voulu.

Qu'est ce que c'est que cette histoire d'exécution ? Qui vous a parlé de çà ? Qui, pourquoi et où ? Dites le moi !!

Ola ma p'tite dame ! On s'calme hein !
Z'avez donc pas vu l'nnonce eud'Comte, il 'nnonce une exécution pour Trahison qui dit ! Oué C'est çà m'dame pour Trahison envers eul'Poitou ! Parait même qu'veut en faire un exemple !


N'attendant même le reste des billevesées de cette femme à la gouaille hors norme, la brune belle tourna les talons pour rentrer chez elle.
Elle ne pouvait pas rester là et attendre, elle devait voir par elle même ce qu'il se passait réellement. Ni une ni deux, elle sella son fidèle hanovrien Ukase et pris la direction de Poitiers.

Le jour fatidique ...

On se bousculait ce jour là à Poitiers, la foule des badauds était dense, bien plus dense qu'à l'habitude ... Elle en avait aussi croisé du monde qui convergeait vers la capitale pictave et cela ne présageait rien de bon ...

La foule se massait lentement vers la grande place, des tribunes y avaient été dressées et au loin non loin, l'échafaud ... Elle frémit à l'idée qu'aujourd'hui un homme ou une femme allait sans doute perdre la vie ... Elle rabattit sur son visage la capuche de sa cape et avança lentement vers ce lieu de mort. Plus ses pas la rapprochaient, plus son visage blêmissait, les réminiscences des horreurs qu'elle avaient vécu revenaient à elle ... Elle pouvait déjà sentir l'odeur du sang chaud, ce goût immonde dans la bouche, lui donnant déjà presque des hauts-le-coeur.
Elle se frayait un chemin dans la foule qui s'épaississait, relevant le regard vers cette tribune qui dominait la place, voyant les nobles et autres personnalités peu à peu y prendre place.
De-ci, de-là quelques spectacles de rues pour divertir les plus impatients, ivres de sang et de sensations ... Elle naviguait entre les badauds, se rapprochant encore. Elle espérait au moins que le Comte, décideur de ce spectacle de mort aurait le courage et la décence de faire un discours expliquant cette volonté pour le moins impromptue.

La foule des plus impatients attendait déjà le bourreau, scandant en coeur leur soif de morbidité.

A MORT !!!!!!!!!! A MORT !!!!!! A MORT !!!!!!!!!

Fais ton boulot l'bourreau ! Fais nous tomber c'te tête en une seule fois !

A MORT !!! A MORT !!!!


La brune belle était au bord de la nausée, tant de hargne, de haine ... Il fallait que ces êtres soient des bêtes plus que des hommes pour demander ainsi la mort de l'un des leurs. C'était un homme comme eux qui allait être froidement tué, oui comme eux qu'il soit noble ou non, c'était un homme qui allait mourir ce matin devant des milliers de personne.

Et elle, elle qui avait décidé de ne plus croire en rien ... Elle priait Aristote pour que cet homme ne fut pas celui auquel elle pensait ...


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Sandy_lee
Arrivant à ce que certains appelaient « Le Grand Jour »... Sandy décida de ce joindre à cette tragédie qui ne lui plaisait guère... Elle savait que les décisions du Chian avaient joués contre lui et qu’elle n’était pas d’accord avec tous ces plans, mais cela ne l’occupait pas pour le moment... Il s’agissait d’un Thouarsais pour qui elle avait du respect, un homme qui l’avait accueillit à son arriver... Maintenant puni pour ses fautes graves... Sandy regarda à gauche et à droite, les gens arrivaient nombreux, certains semblaient quelque peu déçus d’autre plus heureux...

Une pensée pour Kiss et la petite Kiiara qui grandirait sans son père. Sandy semblait surprise de ne pas voir des têtes connus qui devaient se réjouir de cet évènement. Les yeux cherchaient le condamné en question, Chuichian, Le Chian peu importe comment les gens le nommait... Sandy ne l’avait pas connu ainsi et c’est cette image qu’elle voulait gardée en tête. Au courant de tout ce que sa chieuse préférée avait subi, elle ne le jugeait pas pour autant... Les souvenirs submergeaient son esprit, sa première journée à Thouars, il l’avait toujours été là lorsqu’elle avait des questions, des plus stupides aux plus sensés. Ainsi que la soirée « On rase Mister Coco »

Pleine d’émotion, ne savait quels étaient les bons et les moins bons.. Une tristesse immense, ainsi que de la colère mélanger de la pitié... Elle savait bien que Chuichian était assez fier pour mourir dignement, enfin elle espérait... Une petite partie d’elle espérait que le Comte change d’avis au dernier instant, celle-ci avait envis de crier « Je vous supplie » Elle aperçut son parrain près du comte, ainsi que sa fille... Sandy s’approcha un peu dans la foule pour voir, elle devait absolument voir le spectacle même si pour cela elle devrait cauchemardée toutes ses nuits... Pour elle l’idée était clair, si elle ne voyait pas la scène, elle ne pourrait pas si faire à l’idée... Elle se foutait de savoir qui avait prit la décision, mais elle ne se foutait pas de savoir qui allait être l’être qui allait perdre la vie aujourd’hui même...

Elle sentit ses yeux se noyer dans ce qu’on pouvait appelé des larmes... Attendant patiemment la venu de Chuichian...

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