Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, ..., 8, 9, 10   >   >>

Info:
La vie du palais de justice lorrain

[RP] Dura lex sed lex - Palais de justice Lorrain

Sabifax
Ouvert à tous. Bien sur dans le respect du cadre de ce RP - Palais de justice. PJ ou avec PNJ. Faites vous plaisir!



‘Dura lex sed lex’, La loi est dure mais c’est la loi ! Telle était la devise qui trônait à l’entrée du palais de justice. A l’occasion de ce nouveau mandat, les quatre bras de la justice Lorraine, j’ai nommé la procureur Barberine et l’honorable (des commentaires ???) juge Sabifax avaient décidé de faire quelques rénovations pour mieux accueillir tout ceux qui avaient à faire avec la justice, mais aussi les visiteurs curieux.
La pièce principale était la cour de justice, une grande salle assez ancienne dans laquelle allait se dérouler les procès. Dans le fond, placé sur une estrade se trouvait le bureau du juge. Un bon vieux bureau, bien solide capable de supporter les coups de marteau que le juge allait asséner dessus pour faire respecter l’ordre et la justice.


BAM BAM BAM

Rien à redire… ça faisait un bruit à réveiller tout ceux qui oseraient troubler la sérénité de la cour en prenant cette salle pour un lieu de sieste ! A propos de sieste… les choses étant ce qu’elles sont, l’honorable juge avait droit a un fauteuil qui, lui aussi, méritait toute considération.

Taillé dans du bois de chêne, le dossier était haut et avait été finement ciselé pour bien mettre en valeur le regard implacable d’un juge prononçant la sentence. L’assisse large et profonde était suffisamment rembourrer pour supporter la présence, parfois difficile, d’un croupion. Profitant qu’il était encore seul, Sabifax n’hésita pas à l’essayer. De son hauteur, il dominait la salle. En face de lui, la barre ou les témoins seraient appelé et de part et d’autres se tiendraient la procureur, d’un coté et la défense de l’autre.

Sur la table devant lui, le livre des lois lorraines… le codex aux pages écornés tellement qu’elles avaient été feuilletés. De toute façon, Sabifax n’en n’avait nul besoin… certains prétendaient même qu’il connaissait le livre par cœur. Et comme dit le proverbe ‘Nul n’est censé ignorer la loi’. Sous la table…ahem… juste la place pour glisser ses jambes… Ceux qui connaissent Sabifax, se doutant certainement ce qu’il y cachait. Pour les autres, à eux de l'imaginer...

La procureur Barberine ne tarderait pas à s'installer dans les lieux, mais en attendant les préparatifs devaient continuer. Le juge avait besoin d'un greffier pour l'assister. Il alla donc installer une grande affiche qu'il avait pris soin de rédiger à l'entrée du palais de justice.



GREFFIER Recherché

Servir la justice Lorraine vous intéresse ?

Une carrière dans l'administration ducale s'offre à vous!

Le palais de justice lorrain recherche un greffier mais celui ci peut aussi être une greffière.
Aucune connaissance requise. Une tenue propre est tout de même exigée.
Salaire à discuter. Mirabelle à volonté.

Pour toute information ou candidature: contacter le juge Sabifax.


Il avait jeté sur un parchemin quelques critères de sélection, simplement des petits détails à vérifier auprès des candidats, deux - trois questions à leur poser... Rien de très compliqué.

L'affiche posée très visiblement, il ne lui restait plus qu'à attendre les candidatures et finir son aménagement.

Barberine



Tant il est vrai que le bras de la justice doit être ferme, Barberine pensait que certaines crises peuvent se dénouer dans la convivialité et la bonne humeur. Ce' n'est pas le juge qui la contredirait.

Forte de ce principe, elle fait une arrivée remarquée au Palais de Justice, descendant d'une cariole tirée par deux gros boeufs, elle supervise le déchargement d'un immense fût de mirabelle que le charretier et son commis font rouler jusqu'à la pièce où l'on traiterait les affaires.

Le tonneau allait trôner majestueux derrière sa table de travail, et elle espérait bien que certains se réconcilieraient grace au divin nectar.

L'installation terminée, satisfaite de la diposition des lieux, elle aligne parchemins plumes et encres sur sa grande table de travail, en espérant que les dossiers ne la surchargeront pas.

Ceci fait elle admire le confortable fauteuil que l'administration met à sa disposition, notant toutefois l'absence d'un repose pieds. Il lui serait bien utile pour dormir à son aise pendant les dépositions trop longues de certains intervenants. Il lui faudrait trouver un subterfuge pour masquer sa somnolence. Une chance elle ne ronflait pas !!!


Ces préparatifs achevés elle se dirige vers le bureau du juge Safibax pour le saluer, et pour entamer la session de la meilleure manière possible elle puise dans le fût pour remplir une fiole qu'elle espère bien partager avec lui en geste de bienvenue.


_________________
Sabifax
Le grand ménage achevait enfin. Les vitres avaient été nettoyés pour que tous puissent voir tout ce qui se passerait entre ces quatre murs. A dire vrai, presque tout… Le nouveau juge avait quand même gardé un peu d’intimité pour la pièce dans laquelle il revêtirait ses atours de juge. Il se gardait une petite gêne et ne laisserait quand même pas tout le monde le voir enfiler sa robe. Surtout que depuis qu’il avait été nommé, une question cruciale lui trottait dans la tête. Il avait fouillé tout les textes du duché et n’avait trouvé de réponse, nulle part. ‘Que doit porter un juge sous sa robe ?’ Question hautement importante mais qu’il n’osait pas poser directement à ses prédécesseur... Finalement, il en vint à la conclusion qu'il pouvait bien porter ce qu'il voulait (ou pas...justement) vu que personne n'avait à regarder dessous (logique implacable).


Barberine était arrivée sur une carriole tirée par deux taureaux castrés assez fort pour porter la procureur et son tonneau de mirabelle. Le juge se sentit rassurer de voir qu'elle n'irait pas puiser dans sa réserve personnelle. Elle avait finie de s'installer, faisant une petite moue devant le simple petit fauteuil que les fonctionnaires ducaux lui avaient installés.

Ils se saluèrent et après avoir échangés quelques mots, le juge décida qu'il était de se pencher sur sa première affaire. Après lecture des compte rendu de tout les témoignages, il se gratta plusieurs fois le... front, signe qu'il réfléchissait beaucoup, et fronça les sourcils à la lecture d'un témoignage, signe que quelque chose le chiffonnait. Finalement, sa décision étant prise. Il prit son marteau, leva son postérieur de son confortable fauteuil et fit appeler Dame Michaella - qu'il savait impatiente - pour pouvoir lire son premier verdict.




BANG BANG BANG

Je demande à l'accusée de bien vouloir se lever...

Aprés avoir écouté les témoignages de l'accusation et de la défense. Je me range à l'avis de la partie défenderesse.
Attendu que le bureau du tribun n'est pas à proprement parlé un outil de communications mis spécifiquement à la disposition du maire.
Attendu qu'il s'agissait uniquement d'une discussion privée
Attendu que je ne comprends rien à vos histoires de rumeur et qu'une rumeur n'est de toute façon pas une preuve

Je déclare Michaella non coupable et prononce la relaxe.

Par contre, dans son témoignage messire Balsamo, s'adressant à la cour, sous-entend que le bras la justice n'a pas le courage d'aller lire les lois. Je considère ceci diffamatoire et je donne 48heures à messire Balsamo pour présenter ses excuses à la cour. Faute de quoi, la cour aura l'honneur de montrer à messire Balsamo qu'elle sait très bien lire et lui adressera même écrire une invitation à revenir en ces lieux.

BANG BANG BANG


Fait à Nancy
le 12 décembre 1457
par Sabifax de Beauregard, Juge de Lorraine


A la fin de la lecture de son verdict, il regarda la face réjouie de Michaella. Quand au juge, il se sentait soulagé d'avoir rendu son premier verdict. Il espérait que Michaella savait combien le travail du juge était vraiment très très difficile et qu'il avait beaucoup de pression sur les épaules surtout qu'il parait que rien ne vaut une petite bière (ou deux) pour faire baisser la pression.


Michaella
Elle était arrivée tôt matin devant le Palais de justice, monument impressionnant aux hautes tours noires , sombre, un fronton représentant une femme aveuglée par un bandeau tenant une balance.

Les hautes marches menaient vers une entrée monumentale et tout semblait avoir été astiqué;

Elle entra, un peu perdue, serrant son manteau autour de son cou. Un coup d'oeil à gauche, un à droite, de longs couloirs des tapis rouges. Quelques gardes.

Elle entendit un bruit et se dirigea vers la pièce. Elle entra.

La pièce était une grande salle assez ancienne, une estrade au fond.

tout autour des fauteuils de cuir, repliés, au centre des chaises couvertes de velours.

le décorum en jetait, elle scilla un moment des yeux puis s'avançat vers l'estrade, s'asseyant au premier rang attendant patiemment son jugement.


Le juge pénétra dans la pièce suivi de la procureur. Elle le regarda un instant se souvenant de l'avoir croisé. Elle replongea dans ses souvenirs.

un signe: on les invitait à se lever. Elle obtempéra, se leva, regardant le juge et le procureur attendant de savoir quel sort lui serait échu.

Elle serra sa main sur le noeud de son écharpe et sa main blanchit repensant aux perfidies et venins que certains dans des buts avoués de pouvoir usaient et abusaient.

Elle se concentra quand le bang bang bang cogna d'un son dur sur le bureau de noyer.


Elle écouta.

Un sourire irradia son visage, la justice avait été rendue.

Elle n'ignorait pas les pressions, tensions que ce procès avait pu causé et surtout admirait ce juge qui se tendait vers une salle de justice ouverte montrant par là que le dialogue était possible même et surtout le dialogue.

Elle avait bien envie d'inviter le juge a boire un verre mais elle lui écrirait plus tard.

Elle salua en inclinant sa tête et le coeur joyeux et l'âme sereine, s'en retourna vers sa ville tant aimée

_________________
Theoxane_de_chalomee
Théo se glissa dans le tout nouveau tribunal un peu trop rutilant...

Elle se fichait comme d'une guigne du procès dont il était question, et c'est armée de son carnet de croquis qu'elle s'installa dans le fond de la salle d'audience...

Tout en crayonnant, elle écoutait...
S'interrogea tout de même un instant... Tant de sourires complices... ...?

Elle buta enfin sur le blabla du petit juge concernant des excuses à donner... Curieuse, elle reprit les minutes du tribunal et haussa un sourcil... ses pensées bouillonnèrent...

Depuis quand le nom commun "les gens" était-il synonyme du mot "justice" ???


Arf ! Si le petit juge commençait à interpréter les paroles des gens au lieu de les écouter puis de les lire... il ne verrait plus beaucoup de témoins dans son tribunal... A moins que ce ne fut le but recherché.... ? se demanda t-elle...

Ce faisant elle avait fini son croquis, qu'elle avait crayonné sans même penser à ce qu'elle dessinait... Elle l'admira... et s'en fut...
C'était finalement assez peu intéressant...



_________________
Balsamo85
a l'annonce du verdict ,Balsamo85 qui etait resté a suivre les debats dans la salle en grignotant les biscuits que sa fiancée Jo lui avait preparé ,se leva et voulu s'approcher de la barre ...quand Dame Michaella lui passa devant a toute allure......il murmura ...

pourrait dire au revoir!!

il mit ca sur le compte de la joie....et sourit.....et repris sa marche vers la barre ,avec son sac de biscuits a la main.....

il se racla la gorge et respira un bon coup....

votre honneur!! bien que mes propos n'etaient nullement tournés vers la cour .... et si cela peut contribuer a clore cette affaire... alors je vous presente toutes mes excuses pour mes propos....

il se pencha respectueusement ...et laissa tomber son sac de biscuits.. puis se mettant a genou pour le ramasser raya le plancher avec la pointe de son épée... il se dit "vivement que je file d'ici"... il se senti observé par le juge et .....pria pour que le juge n'ai rien vu....

heu désolé....votre honneur...humm voulez vous un biscuit ?

il lui tendit le sac un peu gené ....
_________________
Sabifax
Encore tout impressionné par le bruit retentissant du maillet tapant sur la table, l'honorable juge Sabifax regardait Michaella quitter le tribunal.

Regardant dans la salle, il reconnut la belle Theoxane, venue d'Epinal. Personne ne pouvait manquer de la remarquer, surtout avec un tel ventre tendu vers l'avant. Elle était penché sur un parchemin et tenait dans sa main de quoi dessiner. Il se sentit très honoré que, malgré son état, elle ait fait le déplacement et s'imagina qu'elle faisait un magnifique portrait du juge de Lorraine en train de rendre un verdict. Pour une fois qu'il y avait une artiste dans un tribunal... Il espérait avoir le temps de lui demander de pouvoir jeter un œil sur son chef d'œuvre.

Une fois tout ce beau monde là parti, il ne restait que quelques personnes et il en profita pour rédiger quelques missives... prémisse d'une idée qu'il avait eu et qui aurait certainement pour conséquences de lui attirer les foudres d'une bonne partie de la noblesse... Mais il attendrait d'abord de recevoir ses réponses.

Il était en train de vérifier son installation sous le bureau, les quelques affaires personnelles qu'il s'était apporté pour être capable de trouver la sérénité nécessaire à tout bon juge. Quand il entendit un petit toussement provenant du sieur Balsamo.


Balsamo85 a écrit:

votre honneur!! bien que mes propos n'etaient nullement tournés vers la cour .... et si cela peut contribuer a clore cette affaire... alors je vous presente toutes mes excuses pour mes propos....
]


Le juge observa le jeune homme, comprenant bien qu'il avait témoigné pour rendre service à la justice. Le juge n'avait pas eu d'autres choix que d'accepter tout les arguments de la défense qui avaient été si bien présentés. Mais, un point de détail l'avait cependant froissé et il souhaitait le clarifier, pour le futur.


Messire Balsamo, je me doutais bien que vos propos n'étaient pas destinés à la cour... Mais je dois cependant vous prévenir, au cas ou vous ne tomberiez pas sur un juge aussi magnanime que moi * lui sourit * qu'une plaidoirie dans un tribunal s'adresse au juge et aux jurés. Alors...ahem... mesurez vos paroles quand vous osez mettre en doute leurs capacités ou leur bonne volonté.
Bien vos excuses sont acceptés, et cette affaire qui n'en n'est pas une est close!


Par contre, il avait entendu certaines déclarations, suite à son jugement, qui l'avait contrarié et tout n'était donc pas clos pour tout le monde... mais ça, il s'en occuperait dans les jours qui suivent.


Balsamo85 a écrit:

heu désolé....votre honneur...humm voulez vous un biscuit ?


Oh! C'est gentil ça! J'imagine que c'est Jo qui les a préparé. Oh vous savez, C'est une perle de la cuisine que vous allez épouser... Elle fait les meilleurs biscuits de Vaudémont! Je veux bien vous en prendre un et ahem... laissez le sac ici. Je le ferai porter au diacre Uriel pour qu'il les distribue aux nécessiteux du diocèse. Vous remercierez Jo, pour ces biscuits... Allez bonne soirée.

Balsamo allait s'éloigner mais le juge se rappela un petit détail qui l'avait marqué.

Ah! Attendez... Je viens de voir que là ou vous étiez, votre épée à rayer le plancher. Pouvez vous me rendre un petit service ? Si ça ne vous dérange pas bien sur... donnez un coup de chiffon et espérer que ça disparaisse sans qu'on ai besoin de faire venir un ouvrier pour réparer...

Il lui sourit, étant par avance convaincu d'une réponse positive. Par contre, il faudrait qu'il prévienne que les armes sont interdites dans la salle... simple mesure de précaution. Un accident est si vite arrivé.

_________________
Theoxane_de_chalomee
...
C'est en croisant le sieur Balsamo, que Théo se décida finalement à revenir sur ses pas... Elle voulait tout de même savoir le fin mot de l'histoire....
Sans bruit, elle se glissa à nouveau au fond de la salle, loin des regards indiscrets...

Elle écouta à nouveau les fanfaronnades du petit juge... Mais se dit tout de même qu'on arriverait peut être à en faire un bon magistrat débonnaire, avec le temps... Enfin... s'il cessait un instant de jouer avec son maillet ! Il finirait sinon pas massacrer cette pauvre Dame Justice !


Et peut être bien moi avec ! s'affola t-elle soudain en fermant d'un coup sec son carnet, voyant le juge lorgner un peu trop souvent vers elle...

Mais pas si sotte, en cas de besoin, la Théo avait préparé un joli dessin bucolique à souhaits, du petit juge en action, qui le flatterait certainement... Elle tourna son regard vers lui et lui fit son plus joli sourire...


...
_________________
Barberine




Après avoir trinqué avec le juge, Barberine retourne s'asseoir à son bureau, en songeant avec mélancolie que son fauteuil parait bien petit à côté du sien se promettant de venir l'essayer en douce.

Le juge avait décidé de mener les affaires rondement et déjà la première prévenue était devant lui, sûre d'elle et de son bon droit, pas intimidée pour un liard.


C'est avec curiosité qu'elle écoute le premier verdict de Sabifax, plus surprise par le bruit du marteau que de la relaxe.

Elle marmonne dans son coin :

j'espère qu'il ne va pas tous me les relaxer, sinon à quoi bon se casser la tête à monter un dossier.

Elle regarde la prévenue repartir libre avec un soupir fataliste puis lorgne avec envie les biscuits apportés par un intervenant :

Avantages en nature, avantages en nature, j'espère qu'il est partageur le petit juge !!

En tous cas, si la main de la justice suit son cours, je vois qu'une charmante dessinatrice ne l'a pas loupé !!!


Elle rit sous cape en regardant les esquisses faites par Dame Theoxane.

Bon c'est pas tout ça, j'ai encore du travail moa !!!

Elle retourne tranquillement à son bureau, se demandant si elle avait reçu une réponse à ses demandes.



_________________
Barberine




Le tribunal s'était vidé, les affaires ne se bousculaient pas en cette période d'avant fêtes.

Barberine pensait que ce n'était pas la peine de moisir dans ces lieux jusqu'à la nouvelle année ni de dépenser en vois de chauffage l'argent de l'administration.

Elle plie donc ses affaires et passe saluer le juge En partant.

passez de bonnes fêtes Juge Safibax.

Je ne pars tout à fait, je laisse un permanence.

_________________
Sabifax
Plongé dans quelques dossiers un peu complexes et quelques pensées personnelles, le juge ne redressa l'oreille qu'en entendant le bruissement des parchemins froissés. La procureur Barberine rangeait ses dossiers et laissait place nette à son bureau. Quand elle s'approcha pour lui parler, le juge se rappella le regard gourmand et envieux qu'elle avait lancé, non pas à lui mais aux biscuits que Balsamo avait apporté.

Merci Barberine, Bonne fête à vous aussi.

Pourriez-vous me rendre un service ?
Seriez-vous assez aimable pour prendre ces biscuits et les distribuer aux crève-la-faim de Lorraine?


Il lui adressa un sourire, sachant que sans aucun doute, elle trouverait des miséreux à qui les donner et qui seraient heureux en cette période de fêtes.

Sabifax
Dans sa grande mansuétude, le juge Sabifax avait laissé les fêtes de noel se dérouler sans faire se déplacer le monde au tribunal. Après tout, les pires criminels comme les honorables juges avaient tous droit à un peu de repos. De retour dans la salle du tribunal, il s'assura que tout était en place pour reprendre une activité à peu près normale et que les réserves sous son bureau étaient toujours là.

Il prit le dossier suivant, l'affaire Airic. Toulois accusé d'escroquerie pour des ventes au dessus des prix règlementés. Une affaire simple.... en apparence. Voyant que tout est prêt, l'imposant marteau dans sa main se lève et frappe le bureau.


BAM BAM BAM


Accusé Airic…levez vous ! le juge pose son marteau et attend que l’accusé daigne bien s’avancer

Messire Airic, j entends bien que vous ayez une vision différente du commerce pour votre ville, mais ce n’est point une raison suffisante pour ignorer la loi. Si vous souhaitez défendre vos idéaux économiques, présentez vous à la mairie et faites valoir vos points devant les citoyens toulois. Le fait que vous contrevenez délibérément à la loi et que vous revendiquez haut et fort votre geste ne constituent nullement des circonstances atténuantes. Et même au contraire, votre discours dans ce tribunal laisse entendre que vous êtes assez fier de bafouer la loi Lorraine et l’autorité du duché.
dit le juge en le regardant d’un air interrogateur.

Messire, je ne suis pas là pour juger vos opinions politiques. La loi est la loi et doit être respectée par tous. Dois je vous rappeler messire, que la loi est écrite par vos concitoyens dans le but d’assurer le développement de votre ville. Vous avez libre droit de parole pour la contester, mais vous avez surtout le devoir de vous y conformer ! Où allons nous si chaque citoyen se permet d’appliquer la loi selon son bon vouloir ???
* lui-même avait du mal à croire qu’il disait cela. *
Me suis-je bien fait comprendre ? * il le regarde droit dans les yeux *

Cependant…* ses épaules se baissent et il prend une pause le temps de glisser sa main sous le bureau pour se gratter là ou ça le démange, signe témoignant une certaine frustration... par rapport à cette affaire. * Je me dois relever un léger vice de procédure. L’article de l’arrêté municipal relevé par l’accusation n’est pas correct. En conséquence de quoi, je me dois… à mon grand regret… prononcer un non-lieu sur cette affaire.

Messire Airic, vous repartez donc libre de ce tribunal… J’ose espérer que vous avez quand même bien compris mon message et que vous retournerez dans le droit chemin… Faute de quoi, je peux vous assurer que si je devais vous revoir au tribunal, vous serez traité avec la plus extrême sévérité.

BAM BAM BAM

La séance est levée ! Le juge prend le reste de sa journée pour se désaltérer….


Ben oui… après un si long discours, le jeune homme avait le fond du gosier asséché. On a beau être juge honorable, on n'en reste pas moins un homme...


Melodie871
La Louve stoppe le galop effréné de son cher étalon d'un mouvement de poignée devant le palais de justice , elle saute bas de sa monture et le regarde piaffer et souffler , elle flatte son encolure et entre dans l"édifice le pas rapide et faisant claquer ses bottes sur le carrelage ce qui ne présageait rien de bon, elle frape trois coups a la porte du bureau et entre sans attendre de réponse , d'un geste rageur elle jette le parchemin sur la table

Citation:
Aux représentants de la privauté Touloise & dame Barberine , Procureur de lorraine

En ce 20ème jour de décembre 1457,


Moi, Cyann, tout simplement, habitante du duché de Lorraine & résidente de Toul & Nancy,
J’accuse Dame Mélodie Von Strass De Réaumont Kado’ch, baronne d’Ottange, d’agression physique envers ma personne


J’accuse Dame Mélodie Von Strass De Réaumont Kado’ch, baronne d’Ottange,
De m’avoir causé des dommages physiques.


J’accuse Dame Mélodie Von Strass De Réaumont Kado’ch, baronne d’Ottange,
D’avoir traîner son nom et ses titres dans la fange par son comportement irrespectueux de la loy et de la vie même, ainsi que les noms de ce sdeux familles par la même occasion.


J’accuse Dame Mélodie Von Strass De Réaumont Kado’ch, baronne d’Ottange,
D’avoir attaqué une habitante de Lorraine lors même que ses fonctions dans l’OST, lieutenant gouverneur de Vaudemont & commandant des Loups Blancs de Lorraine , si ce n’est la morale et le bon sens, lui ordonne de protéger la vie des innocents sur le territoire de Lorraine.

J’accuse Dame Mélodie Von Strass De Réaumont Kado’ch, baronne d’Ottange, d’être habitée par le malin et de se transformer en louve sauvage et agressive, tout à fait incontrôlable, des lors que la boisson s’est emparée de son âme ou plutôt ...l’a désertée …


Et je demande réparation à la justice lorraine.


Faict à Toul, le 20ème jour de décembre 1457

Cyann, tout simplement


Dame le procureur , monsieur le juge , je demande réparation pour cet affront je veux que vous alliez séance tenant me chercher cette donzelle afin qu'il y ai explication , vous monsieur le juge , vous étiez témoin lors de la dernière entrevue que j'ai eu avec cette personne , j'exige donc que vous la fute chercher au plus vite sinon ça va mal se terminer
_________________
Sabifax
Le bon juge Sabifax était penché sur ses dossiers, commençant déjà à songer aux prochains cas quand un bruit de pas résonnant dans la salle du tribunal lui fit dresser l'oreille. Habitué à l'entendre dans la cours de la caserne, il reconnaît la démarche de la Lieutenant de Vaudémont. Celle ci ne tirait certainement pas son surnom de Louve de sa sa manière de se déplacer, qui était très loin du pas souple et majestueux de ces félins.
Enfin... Il avait déjà une idée de ce qu'elle allait dire. Sabifax était accoutumé à l'entendre grogner comme une ourse, et il ne s'en inquiétait pas outre mesure... Au contraire, il allait pouvoir se divertir avec sa lieutenant préférée.

Il attendit qu'elle finisse de parler puis d'une voix toute calme, il lui répondit:


Mélo... on vous a jamais appris à dire un simple bonjour en entrant dans une salle ? * la dévisage de bas en haut ... puis surtout en bas *
Hum...dites... Z'auriez pas oublié de nettoyer vos bottes toutes crottées avant d'entrer ici ? Croyez qu'on n'a pas autres choses à faire que nettoyer vos cochonneries ? M'enfin.... on vous refera pas, hein ? Laisses moi me servir quelque chose puis je vous réponds.


Prenant tout son temps, Le juge Sabifax commença à sortir une flasque de mirabelle et s'en servir tranquillement un verre à ras bord.
La commandante de l'armée des loups blancs ne lui faisaient plus très peur. Bon... c'est vrai qu'au début, quand il était jeune et... impressionnable, il aurait put ressortir avec des traumatismes pas seulement physique des premières rencontre avec la louve. Mais là... sans aller jusqu'à dire que la bête sauvage était apprivoisée, elle n'était plus aussi effarante qu'il n'y parait.

Le verre remplit, il s'en prit une petite lampée et fit claquer sa langue sèchement et fit un petit geste de la tête, signe que la mirabelle satisfaisait son palais pendant que la louve bouillonnait en avant de lui.


Bon... Mélo!
Vous souhaitez réparation pourquoi ? Pas pour une plainte déposée au procureur j'imagine ??? A ce que je vois, cette lettre est privée et dame Cyann n'a point lancée d'accusation publique ou diffamatoire contre vous.

Vu que je suis témoin dans cette affaire, je n'ai pas le choix de me retirer de ma fonction de juge... Mais demander réparation pour une plainte déposée devant madame la procureure... Seriez pas en train d'essayer de faire pression sur la victime ou le témoin ?


Il jette un oeil vers sa flasque de mirabelle, laissé bien en vue sur le bureau, puis il enchaîne.

Je vous en ai pas proposé... je sais que vous préférez le cognac. * lui adresse un sourire poli et... ironique *

Maintenant quand à faire venir dame Cyann ici, je ne vois pas comment un juge peut l'obliger à comparaître avant un procès! Et puis... avec l'état dans lequel vous avez mis sa jambe, comment voulez vous que la pauvre infirme se rende ici ? Vous voudriez pas que j'aille la porter quand même! * il réfléchit un instant...très court * Enfin...quelle drôle d'idée... la porter...hum...mais bon... enfin...s'il le faut...si c'est pour le bien de la lorraine et de la justice, je me dévouerai bien...
On aurait presque l'impression qu'il rêvasse ou qu'il parle tout seul. il secoue la tête et reprend ses esprits pour continuer

Maintenant ma chère mélo... j'aimerai bien savoir comment cela pourrait mal se terminer pour le juge si.... nous n'alliasses point la chercher???

Continuant à lui sourire, il fit un petit signe de sa tête et reprit son verre de mirabelle pour s'en remettre une 'tite lampée dans le fond de la gorge. Mmmm toujours aussi bon, la mirabelle...

Barberine




Barberine révassait dans son bureau, enfin révassait !!! il vaudrait mieux dire finissait de digérer les agapes des fêtes passées une tasse de tisane digestive à portée de main et un sac de neige tassée sur la tête.

Tournant d'une main distraite les pages d'un dossier en cours en se demandant bien ce qu'elle allait en sortir, et surtout préoccupation suprème, quel serait le menu du passage à l'année 1458. elle n'arrivait pas à se décider.

elle en était là de ses importantes reflexions quand elle entend soudain un bruit de bottes claquées sur le carrelage, des cris et plus étrange le juge Safibax presque sortir de ses gonds.

Curieuse, elle passe la tête par la porte et voit Dame Melodie furieuse et vociférante et le juge la remettre fermement en place.

Eh bien que se passe-t-il ici ? pourquoi tout ce raffut !! pas moyen de dorm....euh de travailler tranquille.

Dame Melodie que nous vaut votre visite ?


Elle regarde d'un air ennuyé le parchemin que cette dernière avait déposé sous le bureau du juge.

Ah c'est cette plainte de Dame Cyann. Je l'ai mise en garde contre une réaction de votre part. Vous voulez réellement porter plainte ?

je ne sais pas si c'est très approprié !! il semblerait que Dame Cyann ait un témoin sérieux en la personne de notre vénéré juge ici présent. Ne croyez vous pas qu'entre gens de bonne compagnie il serait plus adéquat de vous expliquer gentiment. Certaines paroles ont été la conséquence de notre mirabelle je pense. Et puis si vraiment vous n'arrivez pas à vous mettre d'accord je propose un bonne rencontre sur le champ de lice, dès que la jambe de Dame Cyann sera remise, une sorte de jugement de Dieu?
Voila c'est ça la sagesse d'Aristote tranchera !! Juge Safibax qu'en pensez vous ? Pour ma part ça m'ennuie profondément de mettre en accusation ces deux personnes que je connais et apprécie.


satisfaite d'avoir trouvé une solution , elle les regarde alternativement.

Bien sur il me faudrait l'avis de Dame Cyann.





_________________
See the RP information <<   1, 2, 3, ..., 8, 9, 10   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)