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[RP] L'arbre aux počtes...

Aphrodyti
Aphrodyti etait revenue a l'arbre aux poetes. Elle ne savait comment exprimer son malaise et finalement, cacher ses maux parmi les mots n'etait pas si mal.
Elle sorti le petit papier plie qu'elle avait cache dans son corsage et le relut.

Citation:

La route est longue, la route est sombre,
A peine trouvé, je t'ai perdu
Tu m'as donne le meilleur et m'a laissé,
Je ne suis de moi meme que l'ombre,
C'est ainsi que tu l'as voulu
Le desir me dechire d'aller te chercher
Mais la peur que ce soit ta tombe
Au bout de la route perdue
Que je trouve, me fera trepasser.

Ou es tu ? Reviendras tu ?
Pourquoi m'as tu abandonnee?
Ne m'as tu jamais aime ?
Pour te rejoindre au passé,
Faudra t il que je me tue ?


Les yeux humides, elle deposa un baiser sur l'ecrit et le cacha au milieu des autres.
_________________
Alexandre.


Alexandre parcourut le chemin enneigé pour se rendre à l'arbre qui avait revêtu son manteau blanc.

Heureusement les petits parchemins qui étaient écrits à la cabane lui redonnait vie et la force d'attendre les couleurs du printemps.

Il lut les textes déposés avec joie et décida d'en rajouter un petit pour ne pas être en reste...


Citation:
Neige de Savoie et d'Helvétie,
Le vert est devenu blanc
Tu as recouvert la prairie
L'immaculé manteau s'étend.

Je vois à présent les régiments
Tous ces soldats les pieds gelés
Le blanc ils vont souiller de sang
Hérétiques et Croisés vont s'entretuer.

Alors profitons de ce sol glissant
Sortons la luge et filons tout droit
Avant que tous ces hommes rugissant
Nous entrainent vers ces furieux combats.

Laissons nous entrainer sur la pente douce
Serrons nos corps jusqu'en bas
Profitons que l'élan nous pousse
Chavirons ensemble et embrasse moi..

Alexandre.

_________________

...blasone realizzato da Dama Puffetta in dono all'amico Alexandre ...medalha oferecida por Dama Bandida Miranda Carvalho ...bannière réalisée et offerte par Dame Claire_g



Pattricia
A l'aube comme toujours je pars à la conquête de notre village ou capital de passage... Une capitale, endroit encore inconnu et pourtant au détour d'une ruelle, arrivée sur une place je rencontre un arbre Mais c'est l'Arbre à Mots ! Mon Arbre à Palabres !

J'étais séduite, ils avaient le même arbre que nous à Sarlat mon village au plus merveilleux des lacs... Il était tôt, nous étions le premier jour de l'année, la neige maculait le sol et mon coeur était en miette, après tout pourquoi pas...




Loin de moi, vous vous êtes endormis, laissant deux petits êtres innocents
Loin de nous, tu t'es éloigné, me laissant pour la deuxième fois orpheline
Loin d'eux, que je devrai consoler et élever, à qui je devrai raconter leurs parents
Loin de vous, ils grandiront, riront, pleureront, laisseront leur peine en sourdine...

Loin de moi, j'aimerais disparaître à mon tour enfermée dans ma solitude,
Loin d'eux, je ne saurais vivre trop longtemps même si je suis sur les chemins
Loin d'elles, mes amies, mes soutiens, leurs autres mamans pleines de solicitude
Loin de lui, cet amour inconnu qui ne m'a toujours pas ravit mon coeur éteint...

_________________
Yzalba
Yzalba avait le coeur en fête en cette aube de 1458. Elle vint déposer sur l'arbre les mots que sa joie lui avaient dicté.

Elle repensa à tous les événements de l'année : la blessure de la mort de Bo, sa rencontre avec Rollin et cet amour qui s'était imposé à eux comme une force inéluctable, implacable, l'arrivée dans leurs vies de Valentin puis de Colinet, et bientôt celle d'un troisième enfant... Comme si la vie avait voulu les aider à rattraper le temps perdu, toutes ces années avant leur rencontre où le ciel n'avait pas été aussi clément envers eux...L'incendie du moulin, enfin, qui lui avait fait si mal et qui lui apparaissait aujourd'hui comme la dernière étape de la vie qu'elle reconstruisait avec Rollin et les garçons : le prochain moulin serait leur maison à tous les quatre, et bientôt celle du bébé à venir...

Elle fixa sur l'arbre le petit parchemin qui portait son poème, une ode à la mort de 1457 et à la naissance de 1458, et un petit signe d'amour supplémentaire à son bien-aimé...




Une année qui s’éteint en laissant derrière elle
De brillants souvenirs, le début d'une histoire…

Une année qui commence, comme une aube si belle
Que nos esprits appellent pour amener l’espoir…

Quelques vœux échangés, pleins d’une joie sincère,
Quelques résolutions que nous ne tiendrons pas,

Et nous voici marchant vers une nouvelle ère,
Que l’an neuf a parée de si brillants appas…

_________________
Victoire_von_dumb


"A droite en sortant de la taverne"? Tu parles!

La belle pestait sec. Elle avait du se perdre depuis...Oh, sûrement depuis le point de départ! Forcément, quand on reçoit pas les bonnes infos! Tout ça pour un arbre tout pourri en plus...Pfiouh. Oui, pas de doute, elle avait le don de se mettre dans des situations improbables. M'enfin sur ce coup là, elle aurait sérieusement préféré rester à l'auberge au lieu de...

Arrrrrgh!........Aoutch!

Magnifique « devalage » de pente après gêne incontestable d'une racine pas assez visible. Intervention de l'arbitre réclamée. Objection rejetée. Pouah, redressement en ronchonnant. Vérification. Rien de cassé. Coiffure intacte. Coup d'œil de chaque côté pour vérifier la présence de témoins potentiels à achever d'urgence....RAS. Parfait. ni vu, ni co...



Ha! Je t'ai trouvé saleté! Pointant un index accusateur droit devant elle comme si l'objet allait se sentir visé.

Bon! Au moins la cabane de l'Ours bourgui....savoyard, n'était pas une légende! Heureuse nouvelle que celle-ci pour une irlandaise qui avait récemment décidé d'adopter la "Positive Attitute" (même pas vrai!). Et c'est là qu'elle fut captivée par la magie de l'endroit. Laissant glisser son regard de branche en branche, elle saisissait quelques mots au passage, sans pour autant chercher à tout lire tant il restait à voir pour deux seuls yeux à la curiosité sans borne. Ils étaient rares ces moments où elle avait comme l'impression de redevenir,même un court instant, la gamine qu'elle avait dû cesser d'être. Ryann, bien plus poète dans l'âme qu'elle aurait d'ailleurs certainement...Arf. Rien. Oh, un billet signé "Alexandre"!

C'était quand même fou, l'aisance avec laquelle il écrivait tout cela alors que....Mouef non, re-rien. Se contenter d'apprécier. Sourire en coin, elle ne pu cependant que s'imaginer l'avoir devant elle, là tout de suite, le grand méchant Alessandrrrro, si "sans cœur" et bizarrement si poète...

Léger rire. Puis se lançant, à voix haute.

Viens, claironne ne valoir rien et n'être personne !
Oui...entonne encore ton si tien monotone refrain !
Ou alors, prends ma main, piétine, valse, tourbillonne

Puisque Dieu, je ne veux nul autre que ce quelqu'un...


Plus doucement

Viens, ô familier étranger, juste pour observer
Combien tu m'es en tout opposé, mon létal poison...
Constate soldat que malgré cela, seul toi pourrais
Toi caprice bourguignon, mon péché, ma vitale potion


Un bruit vint l'interrompre.

[i]Sursaut, volte-face et lame qui fend aussitôt l'air par pur reflexe.


Qui que vous soyez, montrez-vous vite et bien pendant que je suis encore de bonne, c'est un conseil...!

Et, en guise de réponse: *Rrrrouh Rrrouuuh*

Soupir agacé. Rha lala, ces messagers à plume j'vous jure. Même plus cap' de faire discret! Les pigeons ne sont vraiment plus ce qu'ils étaient...! Bref, après avoir chopé la chose volante identifiée, s'être pris un bon coup de bec en guise de défense par ultra légitime et lui avoir pour finir tordu le cou parce que bon faut pas pousser l'irlandaise dans le f'ût non plus, Miss O'Connor réussit à atrapper le parchemin.

"Chère Auryn"...Hum oui, ça c'était l'écriture du baron Von Stauffacher. Et puisque le ton semblait grave, cela signifiait qu'elle avait plus urgent à faire que de s'improviser artiste pour le moment...Aller zou! A la maison!

...Ou plutôt à l'auberge!

_________________
Alexandre.


Alexandre se rendit à l'arbre après avoir vaincu quelque peu sa gueule de bois matinale.

Il regarda les nouveautés et il constata que la couleur verte était de mise.

Le vert qui collait si bien aux yeux et à la chevelure de la douce Auryn, intrépide et farouche combattante Irlandaise de Lausanne.

Il lui laissa quelques lignes car maintenant qu'elle avait trouvé les lieux grâce à son remarquable sens de l'orientation, dont il n'avait point douté, elle y reviendrait sans doute...


Citation:
Jolie Auryn,

Un soir de printemps vous m'avez invité
Prenant ma main pour une danse endiablée
Le courage est une de vos qualités
Car vous n'avez pas craint pour vos pieds.

La danse fut agréable et entrainante
Votre sourire toujours un régal,
Et j'ai glissé sur cette pente
Attiré par vous, femme fatale...

Un baiser furtif clôtura la soirée
Un sourire gêné puis promesse fut lancée :
Rejoindre l'île ou naquit votre beauté.
Serez-vous mon guide pour m'y accompagner ?

Alexandre.

_________________

...blasone realizzato da Dama Puffetta in dono all'amico Alexandre ...medalha oferecida por Dama Bandida Miranda Carvalho ...bannière réalisée et offerte par Dame Claire_g



Aure62
C’est en taverne, attablée près de la cheminée, qu’Aure avait noirci un parchemin. Quelques ratures et quelques taches plus tard, de l’encre sur les lèvres, d’avoir rêvé la plume à la bouche, elle se dirigea dans la nuit glaciale et verglacée vers le grand chêne défeuillé.

Il faisait trop sombre et trop froid pour qu’elle s’attardât à lire ce qui s’était écrit depuis sa dernière venue. Elle reviendrait de jour. En attendant elle s’appliqua à rouler le papier afin d’en faire un manchon qu’elle glissa sur l’une des branches de l’arbre.




Il nous faut chanter une fois de plus

Alex, mon vous, mon toi, ma foi, ma loi,
Aventurier ou mercenaire
Libre, sans attache à tes pieds vagabonds,
Fidèle à ton cœur inconstant,
Alex, sans toit, sans foi ni loi

J’espère être celle que tu n’oublieras point
Quand tu mettras l’armure à l’orée du chemin
J’espère être celle dont tu porteras l’empreinte
Quand au combat tu iras sans peur et sans feinte.
Las ! Et pour qui et pour quoi ?

Au milieu des cris noirs de terreur et d’effroi
Au milieu des coups lourds qui volent en éclat
De la lame qui transperce, de ces corps qui s’affaissent
Des plaintes, des hurlements de fracas en fatras
Il y a l’épouvante.
HORS LA !
Au milieu d’un roulement de tambour
Dans la boue, dans la neige, dans le sang, le trépas
Il y a le silence et l’absence
Puis le vol des corbeaux sur la plaine aux marais bas.
HORS LA !
De ce charnier il te faudra revenir
Avance dans mes pas et déjà je te suis
Nous voletons à l’envie
Je te réapprendrai la vie quand elle se fait Eden.

Entends ces mots qui hésitent et frôlent ton oreille
Entends ce cœur qui palpite, étreint ton mantel
Il fait si froid, n’oublie pas que je t’aime.

Et je veux l’herbe folle m’enrouler jusqu’à toi
Je veux des matins qui boiront la rosée, à nos corps enlacés
Je veux de nos mains la caresse et l’ivresse
Je veux de tes lèvres le baiser qui enfièvre
Et de la paille faire un feu pour éclairer l’amour
Et oublier raison et câliner saison.

Il nous faut chanter une fois de plus
Et célébrer la vie et célébrer l'aurore,
Je grave ton nom dans le creux de mes reins.
Vois, je m’abandonne
Alex, laisse donc là l’armure et viens croquer la pomme.


Aure là, ce 2 janvier de l’an de grâce 1458

_________________
"Soyons heureux en attendant le bonheur"
Victoire_von_dumb


Torche dans la main gauche, la droite sur la garde de l'épée, toujours, elle avait retrouvé le chemin. Tout de noir vêtue, col remonté jusqu'à venir souligner son doux regard, elle se dirigea vers la cabane. Mais avant qu'elle n'y soit parvenue, parchemin minutieusement enroulé, probablement tombé de l'arbre, vint se déposer à ses pieds comme pour lui demander de la plus délicate manière de bien vouloir lui faire reprendresa place perdue. La belle se pencha, ramassa le papier et , revenant sur ses pas pour aller le remettre sur une branche, le déroula, intriguée...

Aure62 a écrit:

Il nous faut chanter une fois de plus

Alex, mon vous, mon toi, ma foi, ma loi,
Aventurier ou mercenaire
Libre, sans attache à tes pieds vagabonds,
Fidèle à ton cœur inconstant,
Alex, sans toit, sans foi ni loi

J’espère être celle que tu n’oublieras point
Quand tu mettras l’armure à l’orée du chemin
J’espère être celle dont tu porteras l’empreinte
Quand au combat tu iras sans peur et sans feinte.
Las ! Et pour qui et pour quoi ?

Au milieu des cris noirs de terreur et d’effroi
Au milieu des coups lourds qui volent en éclat
De la lame qui transperce, de ces corps qui s’affaissent
Des plaintes, des hurlements de fracas en fatras
Il y a l’épouvante.
HORS LA !
Au milieu d’un roulement de tambour
Dans la boue, dans la neige, dans le sang, le trépas
Il y a le silence et l’absence
Puis le vol des corbeaux sur la plaine aux marais bas.
HORS LA !
De ce charnier il te faudra revenir
Avance dans mes pas et déjà je te suis
Nous voletons à l’envie
Je te réapprendrai la vie quand elle se fait Eden.

Entends ces mots qui hésitent et frôlent ton oreille
Entends ce cœur qui palpite, étreint ton mantel
Il fait si froid, n’oublie pas que je t’aime.

Et je veux l’herbe folle m’enrouler jusqu’à toi
Je veux des matins qui boiront la rosée, à nos corps enlacés
Je veux de nos mains la caresse et l’ivresse
Je veux de tes lèvres le baiser qui enfièvre
Et de la paille faire un feu pour éclairer l’amour
Et oublier raison et câliner saison.

Il nous faut chanter une fois de plus
Et célébrer la vie et célébrer l'aurore,
Je grave ton nom dans le creux de mes reins.
Vois, je m’abandonne
Alex, laisse donc là l’armure et viens croquer la pomme.


Quelle magnifique déclaration. Celui par qui ces mots brûlants furent inspirés avait bien de la chance d'être ainsi désiré. Et, pour avoir une idée étrangement assez précise de l'identité du destinataire, elle ne pouvait que comprendre l'auteur. Oh elle aurait pu sourire, considérer l'objet comme un vulgaire torchon, le déchirer et s'en aller sifflotant ravir un coeur innexistant...Oui, mais non.

Cette découverte ne lui donna qu'une occasion incontournable de plus pour maudire définitivement un sentiment qu'elle avait déjà maintes fois tenté d'anéantir, sachant pertinemment que le jour de la déception prévisible mais néanmoins douloureuse finirait fatalement par arriver. Et cette fois-ci serait la bonne. Après tout, durant des années on l'avait accusée à très juste titre de n'être pourvue d'une once d'humanité. Elle pourait aisément redevenir cette femme là. Comme quoi, c'est parfois en ayant sacrément mal qu'on apprend le mieux. Que lui restait-il à faire maintenant? Pleurer? Fuir? Supplier? Pas question...


L'incorruptible a écrit:
Souffre, marche et tais-toi, tête haute et dos bien droit...


Voilà. Morceau de papier accroché. Son plus beau poème, assurément.

Et si tout son être vibrait en cet instant, ne restait plus qu'à savoir si la guerrière saurait reprendre le dessus assez vite pour qu'à l'heure du combat en lice prévu le lendemain, ne tremble point sa main...
_________________












Mini.


Avant de tourner la page 1457,Mini regarda en arrière une dernière fois et eut envie de déposer un parchemin à l'arbre aux poètes,en souvenir de ses amis disparus...Xenor...Loctavia....,en souvenir de ceux aussi qui avait quitté la Savoie dont....sa marraine,Thorn et Aalis entre autre...

Citation:

On part
Sans savoir
Où meurent les souvenirs
Notre vie défile en l’espace d’un soupir

Nos pleurs
Nos peurs
Ne veulent plus rien dire
On s’accroche pourtant au fil de nos désirs

Qu’hier encore
On ne cessait de maudire

S’il faut mourir
Autant vivre à en crever
Tout retenir
Pour tout immoler

S’il faut mourir
Sur nos stèles, je veux graver
Que nos rires
Ont berné
La mort et le temps

On tient
On étreint
La vie comme une maîtresse
On se fout de tout brûler pour une caresse

Elle s'offrira
Et n’aura pas d’autre choix

S’il faut mourir
Autant vivre à en crever
Tout retenir
Pour tout immoler

S’il faut mourir
Sur nos stèles, je veux graver
Que nos rires
Ont berné
La mort et le temps

On se reverra, On se reverra
Là où rien n’est plus rien
On comprendra d’où l’on vient

S’il faut mourir
Autant vivre à en crever
Tout retenir
Pour tout immoler

S’il faut mourir
Sur nos stèles, je veux graver
Que nos rires
Ont berné
La mort et le temps


Puis la petite brune accrocha son parchemin et put enfin tourner la page 1457 pour écrire 1458.......

_________________

Fervente militante contre la bêtise humaine ...


Victoire_von_dumb


Rien de tel qu'un petit combat pour vous remettre une incorruptible d'aplomb! Elle allait mieux et cela se voyait à l'azur de son regard redevenu pétillant. D'ailleurs il était temps, parce qu'Auryn qui déprime, c'est comme une bouteille de whiskey mais sans whiskey, comme verdoyante Irlande sans verdure, comme...une vache sans lait! Ouef non, faisons abstraction de cette dernière comparaison!

Bref, petit détour à l'arbre, histoire de faire chauffer sa plume rouillée...

Citation:
Charmant cavalier,

Si le printemps vient pour faire renaître Mère Nature chaque année
L'hiver alors n'a d'utilité que nous rappeler la douceur de ce dernier

La danse, elle, fut uniquement inventée pour être partagée
Un sourire nait juste pour, de la magie d'un instant, témoigner

Tandis que les mains sont faites pour offrir aux yeux le toucher
Sucré nectar sur lèvres se dépose pour qu'on vienne l'y déguster

Un défi est lancé pour que suffisamment vaillant sache le relever
Poème se compose pour remplacer épée là ou elle pourrait échouer

Et si amitié persiste pour être confiée au banni préférant aimer
C'est que toute promesse n'est faite que pour être honorée...

Votre guide, si vous le désirez.

_________________


Alexandre.


Qu'il fasse soleil, qu'il fasse du vent, que le temps fût pluvieux ou qu'il y ait eu de la neige, les mots continuaient à voler autour du lui, de la Bourgogne à l' Irlande et du Béarn à l'Italie.

Alexandre adorait ces mots qui tournoyaient parfois joyeusement ou parfois d'une allure mélancolique autour de lui et qui ne cessaient de l'émerveiller.

Le pigeon mangeur de trèfle arrivé près de lui au matin transportait une délicieuse missive qu'il se pressa de lire puis de venir accrocher à l'arbre aux mots...


Citation:
Cher ami je voulais vous dire...

Que des comme vous, le monde en est plein.
Que des « vous », au monde il n'y en a qu'un.

Qu'au fond, vous l'aviez dit et tous l'auraient prédit.
Qu'en somme c'est la vie, tout commence, tout finit.

Que je suis forte, assez forte pour braver chemins
Que j'ai commis erreur, erreur de confondre destins

Que vos m'avez offert souvenirs dont je sourirai encore
Jusqu'à l'heure des futiles regrets et inutiles remords
Lorsque missive portée par airs m'annoncera votre mort

Quelle chose cette fois-ci m'aura fait changer d'avis?
L'idée d'être cette femme qui, poussée par espoirs maudits
Suivrait celui qui lui a tout fait ressentir mais rien promis

Le vent n'aura été mon élément pour rien, soldat
Instable et solitaire, nos ressemblances s'arrêtent là
Ainsi vous irez découvrir cette île qui connut mes pas

Et que rien ne change, que fidèles à nous mêmes nous restions
Êtres qui n'auraient pu ou su, jamais ne furent et jamais ne seront

Cher ami, je voulais vous dire...

Que j'ai trop parlé, trop donné, trop pensé, trop failli
Que si le bonheur vous attend, alors qu'il en soit ainsi!

Incorruptiblement votre,

Auryn O'connor

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Alexandre.


Répondre à l'Irlandaise paraissait chose ardue. Ses mots étaient lancés comme une musique entrainante et malgré un ton tristounet, ils invitaient à la danse.

Elle savait manier la plume aussi bien qu'elle maniait l'épée et Alexandre devait reconnaitre en elle une femme vraiment peu ordinaire...

Il griffonna les mots qui lui vinrent près de l'arbre...

Citation:

Que retient-on d'un voyage épuisant ?
Une ville, un puits et un pain croustillant
Lausanne, paisible petite cité d'Helvétie
Où le soldat dut s'arrêter usé et transi.

Un temps de repos, du baume sur les plaies
Et le voilà fringuant comme un coq du Valais
Il écume les tavernes et s'abreuve de cervoises
Il profite mais règle toujours son ardoise.

Puis il entre dans une auberge, la soif le guidant.
Il voit sa chevelure et ses reflets rougissants
Son oeil est attiré. Tient ! La cervoise même oubliée
Il s'installe en saluant, se présente et s'assied.

Elle se nomme Auryn, elle est belle à croquer
Comme la pomme du verger, fraiche et acidulée.
Ses yeux bleus pétillants et rusés le dévisagent
Mais le soldat fonce, il ne manque pas de courage.

Il l'invite au fameux bal du printemps,
Il est fou : il ne sait point danser pourtant.
Mais l' Irlandaise est souple et danseuse
Elle l'entraine sur une musique joyeuse.

Ils dansent, ils boivent puis s'enlacent
Ils se regardent, ils se font face
Les lèvres s'effleurent doucement
Puis tout disparait comme par enchantement.

Qu'il est bon de retrouver Auryn ici
Son parfum fleuri fait chavirer Chambéry.
Et revoilà donc le soldat et la Princesse ;
On saura peut-être où sont les belles promesses...

Alexandre.

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Aure62
Un pigeon s’était posé, là tout seul sans faire de bruit, sur le bras qu’Aure lui tendait.
Elle savait ce qu’il portait. Il semblait si fatigué.
Après avoir lu la lettre, c’est sur une branche basse, qu'elle accrocha la missive qu'en son centre avait percée.
Ayant rempli sa mission, l’oiseau soudain repartit, lui caressant le visage, de ses ailes déployées.




Aure

Aure mon amie, depuis longtemps
Agréable tu l'es tout le temps
Ne m'en veut pas quand je m'éloigne de toi
Car tu dois savoir que je pense à toi.

Aure ma belle, érudite et jolie
Tu sens bon comme un jardin fleuri
Ton esprit vif et clair
Perce souvent tous les mystères.

Aure mon amante au corps brulant
Tu te donnes à moi, infidèle amant
Tu pardonnes mes écarts et mes propos
Même si la gifle parfois cingle ma peau.

Aure ma compagne, voyageuse discrète
Tu as bravé les dangers qui nous guettent
Docile femme qui jamais ne se plaint
Tu es un joyau et tu mérites un écrin.

Aure ma mie et confidente
Avec moi tu es toujours si patiente
Tu me connais mieux que personne
Et tu seras là jusqu'à ce que mon heure sonne...


Alexandre.

_________________
"Soyons heureux en attendant le bonheur"
Audric


Le succès n'avait pas été au bout de sa plume ces derniers jours, mais pourtant le Baron avait entendu parler de cet arbre à poème. Il en avait compris qu'il fallait écrire et déposer son texte sur l'écorce. Il regarda les branches et apprécia la forme que semblait imposer cette digne représentation de la nature. Il y déposa la main un bref instant fermant les yeux pour trouver une once d'inspiration. Puis il s'en détourna pour revenir un temps plus tard, la main chargée d'un document écrit avec des rimes, des versets, mêlant le croisé, l'embrassé, le tiercé et le quatrain. Un poème autrement dit:

Citation:
"Au loin je vis la flamme éternelle
de celle qui le jour se dit encore pucelle
et qui la nuit offre un autre sentiment
pareil à des années d'entraînements

Ces mots, je les dédis à une âme égarée
qui fait son chemin sur celui des damnés
au loin j'espère un jour revoir son visage
et cesser sur les routes de le voir en mirage

Je dédis aussi ces mots à des frères et soeurs
que le temps m'a fait, pour ne plus revoir
laisser et ne plus jamais avoir d'espoir
qu'en ma lame seule réside mon coeur

De milles et un affrontements victorieux
je n'ai jamais put trouver la paix de Dieu
lui pourtant qui m'offrait le bon réconfort
mon âme est donc esclave de mon corps"


Adrien Von S.



Puis ne me satisfaisant pas du premier, j'eux l'audace ou la clarté d'esprit d'en faire un second, car il ne se doutait pas que son prochain départ lui empêcherait de retourner en cet endroit déposer son ultime verset chambérien.

Citation:
"Le Grand Mal qui m'a pris resserre son étreinte.
L'obscurité s'en vient. Je suis seul à en mourir.
Aucun auprès de moi pour adoucir ma crainte,
Pour laver mon front et m'aider à en finir.

Au bord sombrement doux des abîmes, je me retire,
Et vois couler ensemble, et les eaux, et mes jours,
Je m'y vois vieux, et pâle, et si je l'aimais toujours ?
Douce apparence où ma peine et ma joie se mirent.

Du plus profond des cités j'hurle mon martyre,
Je pleure un sentiment en chantant l'avenir,
Et les murs des cités, sourds à mes appels insistants
N'offrent à mon âme que le repos d'un court instant

Femme dont les grâces me tourmentent si fort,
Qu'être loin de vous je n'aime plus que la mort,
Les abîmes, et les murs seuls me consolent.

Je vois dans les premiers, j'entends dans les seconds,
L'image de mon teint, et la sonorité de mon nom,
Toutes faites de peines noires, et d'espoirs qui volent."

Adrien Von S.


Satisfait du second, je n'eu plus qu'a m'en retourner en taverne. Après ce moment qui mit mon coeur à rude épreuve.
_________________









Alexandre.


Alexandre découvrit les prouesses écrites du Baron et il fut ravi que des personnes de qualité puissent venir icelieu.

L'humeur hivernale ne décourageait pas Alexandre et il décida de laisser quelques vers parmi les parchemins colorés de l'arbre qui semblait vivre un printemps très précoce !

Citation:

Le froid a saisi nos corps déjà transis
L'hiver a refroidi nos ardeurs
Mais une étreinte au creux d'un nid
Pourrait nous rendre notre chaleur.

Nous ferions alors fi du gel et du vent
Tes lèvres retrouveraient le feu ;
Je les dévorerai, nous serions amants,
Et la flamme animant mon bassin luirait dans mes yeux.

Alexandre.

_________________

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