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[RP] L'arbre aux počtes...

Victoire_von_dumb


Le jour du départ arrivait à grands pas.

Ce qu'elle retiendrait de Chambéry serait quelques bonnes beuveries, deux ou trois personnes avec qui garder contact et...quelques histoires de cailloux triés avec soin dans le désordre pour que la charte du Chevalier paraisse plus lisse à sa surface puisque quand on collectionne c'est la fête à la maison! Ou alors...Oui enfin, quelque chose comme ça! Mais l'humeur festive fut balyée en quelques lignes d'une missive que l'auteur aurait pu se garder de rédiger.

Petit tour à l'arbre donc, pour soigner le mal par le mal et les maux par les mots:

Citation:
Ô ma terre, d'entre tes reins je suis née
Sur tes courbes j'ai connu infinie liberté
Mer ô Mer toi qui mon enfance a bercé
Toi mon Ciel, mon enfer pour l'éternité
Loin de toi orpheline, je te reste dévouée
A la base de mes racines ainsi j'irai puiser
Amour indéfectible, inébranlable stabilité
De tes bras maternels jusqu'à les retrouver

Ô passé, reviens à moi, murmurer encore
Quelle est cette âme habitant mon corps
Ramène-moi la chaleur d'un début d'histoire
Tais le pire et ne raconte que le meilleurs
Fais-toi miroir menteur et ne laisse entrevoir
Que ces moments, enfouis en ma mémoire
Dont mon cœur désormais est devenu avare
Car sans eux plume s'égare telle encre sans buvard

Ô apparences, restez miennes comme je nécessite
Bien des visages pour que peines s'y abritent
Je serai lumière jusqu'à ce qu'écorce s'effrite
Et puissant éclair si faiblesses ne s'ébruitent
Puisque je fus innocence qui causa notre fuite
Viles impostures, ma chair vous l'avez détruite
Et je sombre mais je sais qui chavirera le plus vite
Car si ma foi se fait rage, elle sera sans limite...


Un regard aux écrits d'Adrien, sourire qui s'illumine puis s'éteint. Et silhouette s'en va, là où ne la cherchera pas!
_________________




Alexandre.


Alexandre fit son petit tour près de l'arbre qui bourgeonnait tous les jours un peu plus.

Il en était ravi surtout en voyant les très belles plumes qui passaient par là et laissaient en ces lieux des oeuvres inimitables et émouvantes.

N'ayant point l'humeur à la composition il coucha sur le parchemin une chanson qu'un célèbre ménestrel lui avait chanté autrefois.

Il trouvait qu'elle lui collait bien à la peau...

Citation:

Comme cet oiseau brûlé
Qui renaît de ses cendres,
Comme cet oiseau sacré
Ressemble à s'y méprendre
A ta vie, à ton sort,
Depuis le temps qu'on crie ta mort.
Comme cet oiseau maudit
Par ceux qui disparaissent,
Ta tête est mise à prix
Chaque année dans la presse
Et ta vie et ton sort
Défient tous ceux qui crient ta mort,
Et ta vie et ton sort
Défient tous ceux qui crient ta mort.
Comme cet oiseau porteur
Du sang de tous les hommes,
Comme lui tu as le coeur
Offert à ceux qui donnent
Et ta vie et ton sort
Font un torrent de l'eau qui dort,
Et ta vie et ton sort
Font un torrent de l'eau qui dort.
Comme cet oiseau perdu,
Solitaire et sans âme,
Tu n'aurais pas vécu
Sans l'amour de ta femme
Et ta vie et ton sort
Seront pour elle jusqu'à ta mort,
A la vie, à la mort
Je serai là jusqu'à ma mort.
A la vie, à la mort,
Je te suivrai jusqu'à ma mort,
A la vie à la mort.

_________________

...blasone realizzato da Dama Puffetta in dono all'amico Alexandre ...medalha oferecida por Dama Bandida Miranda Carvalho ...bannière réalisée et offerte par Dame Claire_g



Aure62
Pourquoi toujours la nuit ? se demandait Aure. C’est vrai on n’est plus tranquille et on écrit plus facilement : personne en taverne, et là, derrière les fagots, une petite cruche cachée par le tenancier mais pas perdue pour tout le monde.
Elle avait su en faire bon usage.

Elle dédia rapidement son poème à toutes les duchesses en sabots, les éphémères, les étrangères « qui prennent les campanules pour des fleurs de la passion », puis grimpa jusqu’au chêne qui ressemblait de plus en plus à ces arbres aux mouchoirs, originaires d’extrême orient.
Au travers des feuilles qui lui poussaient comme autant d’ex-voto sur les murs d’une église, le vent piquant, le vent mordant bruissait, caracolait d’un parchemin à l’autre.





L’amour est un truand

Son imparfait qu’elle voulait devant
Se dérobe au présent et l’éconduit autant
Que les marées au vent
Que papillons à poêle
Que l’araignée sans toile
Qu’effile le printemps.
Quand grimacent les chimères
L’oiseau vire, bat de l’aine
Les vaches dansent folles
Et diable grille cornes.

Ainsi s’en va la lune, ravalant l’infortune
Echevelée, riant, un pied de nez osant
Et la belle à la brune s’en repart au va-l’en.
Et l’histoire est sans suite,
Et l’histoire est en fuite.
L’amour est un truand.

Son imparfait qu’elle voulait promis
Se dérobe au présent et l’éconduit autant
Que poulet rote en cul
Que porc saigne en tripes
Et chevaux fouettent en pisse.
Quand les anges sont au bordel
La vache à Mary bêle
De rendosser fagots
De rechausser sabots.

J’ai la margoule en fête,
J’ai la margoule défaite.
Venons en donc au fait :
La bourrique déserte.
Tout à ses reconquêtes
Il laisse la belette
Se mourir tant d’amour
Dans les froids des faubourgs.

Or, son regard éteint
Brille à nouveau enfin
Et ses yeux lancent braises
Et sa bouche catin
Lui crache son venin.
Mais ça c’est le chagrin ;
Quand il se fait colère
Pour devenir misère
Et lui tourne la tête
Et l’arrache au mâtin.
Les genoux dans la terre
Elle se relève enfin.

Ou elle serre les dents
Pour faire taire sa rage,
Ne pas faire naufrage.
Elle garde tout dedans
Et ça bout à hautban.
Ca torgnole si fort
Que le grand chêne se tord.

Et le vieux saule pleure.

Ainsi s’en va la lune, ravalant l’infortune
Echevelée, riant, un pied de nez osant
Et la belle à la brune s’en repart au va-l’en.
Et l’histoire est sans suite,
Et l’histoire est en fuite.
L’amour est un truand.
Laissons là feuilles mortes
Que le diable l’emporte !

_________________
"Soyons heureux en attendant le bonheur"
Audric


Appuyé contre les murs d'une taverne, je pensais passer la nuit à ne plus rien faire et à laisser aller mon âme et mon coeur vers d'autres rêveries. J'avais en tête le visage d'une femme au teint scintillant d'une clarté qui m'aveugle et qui m'empêche de distinguer clairement ses traits. Qu'était-il donc, à qui appartenait-il ce visage lumineux. C'était plein de questions en tout genre que je me dirigeais vers l'arbre. Sonnait bientôt l'heure de notre départ et je sentais au fond de moi que certains n'allaient pas le regretter. Stupide impression, mais qui parfois se révélait si correcte en la circonstance, que je m'en épatais moi-même. On m'avait fait le reproche de ne point placé de poème sympathique, que mes mots étaient toujours pleins de tristesses et de malheurs. La plume à la main j'en avais rédigé un plus doux et espérait que celui-ci marquerait le glas des mes poèmes de morosité et de dépression:

Ces mots beaucoup de gens les connaissent
Car c'est en ces lieux seuls qu'ils apparaissent
Endroits reculés, qui ne savent se faire remarquer
C'est en prenant la plume que sur un bout de papier

J'en dépose le bec et doucement fais mes proses
Qu'avec attention mes rimes je compose
Unique instant de silence qui m'offre dans la vie
Un instant de détente, une escapade à mes folies

Dans la pénombre je revois mes nombreux démons
Je sens encore l'odeur de leur chaire immonde
Qui même lorsque les rayons du soleil m'inondent
Me comblent de malheur, de déshonneur et de dérision

Pourtant en la ville de Chambéry,
Exutoire de nombreux de mes soucis
Là bas, fine fleurs je crois rencontrer,
Un visage qui en moi semble se graver

Je reprends une arme laissée de coter
Et sur un arbre je grave mon épître
Comme dans un livre un chapitre
Signe que je me laisse enfin blâmer

Par les Dieux et tout les grands Chevaliers
Que j'abandonne ma noble littérature
Pour laisser mon coeur aller à l'aventure
De ce terrain que je sais parfois tant aimer

A celle qui mon coeur à emporté dans le tourment
Qui à réussit à faire de mon âme un enfer brûlant
Je dédis mes mots, mes yeux, mon corps et sa chaleur
Pour tenter de passé une journée, voir une heure

En une compagnie moins pesante et plus tendre
Comme la première fois où j'ai pus l'entendre
Je laisserais mes sens en ses yeux se morfondre
Je laisserais mes mains sur son être s'y confondre

Aux autres alors, malheureusement infortunées
Je ne dédierais que quelques vers en leur affirmant
Et cela je le dis, car le savoir sur moi à fait son temps
Qu'une fois que vous vous sentirez lâchée

Par votre amant ou également votre aimé
Vous ne serez plus promptes aux amusettes.
Dans un froid glaciale alors vous sombrerez

Dans une mélancolie mortelle vous disparaitrez
Et seule alors vous entendrez: "finis tes amourettes"
Tu t'es donc bien enfoncée et te voila toute accablée



À part (bis repetita):

C'est le jeu ma Pauvre Lucette
Tu t es prit un coup dans les mirettes
Mais en cet instant tu parais si bête
Car tu persévère et tu t'entête

_________________
_eileen_


Le coeur lourd et cherchant à épancher son chagrin, elle sortit aux alentours de Chambéry. Ses pas trainant tristement ses guetres malgré l'hivernale saison au froid piquant, elle se dirigea vers un coin solitaire, pour y libérer ses pleurs sans personne incommoder.
Le regard attiré par une étrangeté, un arbre qui paraissait avoir des feuilles éternelles, flottant au gré de la brise et résitant à la bourrasque, sa curiosité étant piquée elle s'en approcha.
Elle prit le temps de lire une par une les feuilles laissées là qui par un coeur joyeux, qui par un autre plus triste, qui par un coeur amoureux, qui par un éconduit et elle sourit, un peu.
Posant ses mains sur le tronc, de chaque coté, fermant les yeux comme pour en aspirer l'énergie vive et s'en nourrir, cherchant la vie qu'il avait en lui et les secrets qu'il détenait pouvant la consoler, trouvant du réconfort dans les mots des autres, elle prit une insuflation avant de soupirer longuement. Quelques larmes roulèrent. Enfin... !
Se laissa glisser le long du tronc, de dos, et s'assit sur le sol gelé, recroquevillant ses genoux sous son menton.
Puis, l'inspiration venant, elle sortit de sa besace stylet et velin et laissa la peine diriger sa plume.
Elle voulait la laisser partir, que sa vie rejoigne celle de celles qu'elle avait toujours été : une étoile !
Retrouver une famille et une amie en meme temps ... et la perdre au meme moment : cruelle désillusion, funeste destin.
Alors elle écrivit, laissant tout ce qui lui passait par l'esprit prendre forme sur le bout de parchemin, malgré des doigts gourds à cause du souffle glacial de saison.
Sa cousine, telle une soeur jumelle pour elle, ne serait plus... jamais... Diaphane elle était devenue, évanescence pour toujours. Plus aérienne qu'un papillon, évaporée comme on souffle la faible lueur d'une bougie.

Elle ne voulut pas se relire, sachant que parfois les méandres de l'esprit méconnus créent des images pittoresques ou glissent des messages connus d'eux seuls au milieu d'autres mots et souhaitait que le charme ait opéré.
Détachant le ruban de soie de ses cheveux, elle perça le parchemin pour l'y glisser et le nouer à l'une des branches, le coté noirci de ses émotions face au vent, comme un défi à ce qu'il emporte sa souffrance.
Elle avait écrit :



Eclat de lumière en transparence,
Vivante alchimie qui nous échappe
Ajoutant du charme à ton absence.
Née dans la mort enfin tu réchappes
Encore et toujours à la peine et aux larmes.
Sois mon guide, O prisme du Soleil
Ce soir tu gagnes ton repos ; Adieu les armes !
Et oublies les tristes écueils, O Merveille.
Naguère illuminant la vie de ton rire
Tranquillement passe à trépas sans un soupir
Evanescente tu es désormais... à jamais...


Se sentant soulagée et l'ame en paix, elle s'en fut, séchant ses pleurs, la sachant désormais heureuse là où elle reposait.
De ses cendres, plus jamais le Phénix ne renaitrait. Qu'importe... son ame en elle toujours vivrait. Et une esquisse de sourire s'afficha sur son visage attristé. Le bonheur parfois ne tient qu'à une heureuse pensée...

Alexandre.


"Merveilleux, fantastique, éblouissant !"

Ces mots venaient dans les pensées d'Alexandre en voyant l'arbre se couvrir ces derniers jours de formidables poèmes dont la plume des auteurs avait sans doute été portée par toutes les Muses du ciel.

Il laissa quelques lignes à son tour se remémorant sa nuit dernière :

Citation:

A u clair de la lune, nous nous sommes enlacés,
U ne couverture chaude pour couvrir nos corps dénudés
R égalant nos deux êtres avec le fruit défendu
E n haut sur la muraille le temps s'est suspendu...

Alexandre.

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...blasone realizzato da Dama Puffetta in dono all'amico Alexandre ...medalha oferecida por Dama Bandida Miranda Carvalho ...bannière réalisée et offerte par Dame Claire_g



Victoire_von_dumb


Au printemps, en une valse, bourgeons pointent. Mais nature est complexe (oui complexe, c'est bien le mot!) et capricieuse. Ainsi parfois faut-il attendre jusqu'à l'hiver pour voir fleurs éclore en un festival de couleurs, offrant vives émotions à qui aura su rendre l'envie patiente. Belle bataille que celle-ci, dont duelliste se devait de dresser le récit...

Citation:
Croisade savoyarde

Alerte générale! Ciel soldats, mes mots s'envolent!
Halte là! Identifie-toi vite, main armée, main frivole!
Vois-tu, c'est sol ennemi que tu foules, pauvre folle!

Pas un geste! Sûr, si bouges je te couperai un doigt!
Impertinente peste! Tu me nargues encore, je le vois!
Depuis quand dis-moi, mains abusent de leur droit?

Cette bouche est-elle ton alliée pour ainsi me défier?
Jolies lèvres restez closes, on ne vous a point sonné!
Diversion ratée, croyiez-vous m'achever d'un baiser?

Sont-ce là vos arguments? Remballez, c'est insuffisant!
Fichtre, cette bouche est téméraire, l'assaut elle reprend!
Appelez des renforts, cordages défaits d'un coup de dents!

Vous étiez prévenus mes frères, foutue croisade avance!
Non! Sur ma foi, réforme n'aboutira...Formez les lances!
Chemise? Relève-toi! Bon sang, ce lion-là est démence!

Faites quelque chose, bientôt l'adversaire aura ma peau!
Capitaine, je crains que la Curie nous ait mené en bateau
Ma propre armure constatez est brisée, par le Très-Haut!

Il est l'heure...Abaissez bannière et hissez drapeau blanc!
Chef? Battre en retraite, déjà, n'est-ce pas trop prudent?
Mieux vaut cela qu'une défaite, je vous assure lieutenant!

Nous voilà donc épuisés, souffle court et front trempé...
Fieffés hérétiques, en une soirée ils nous ont décimés!
Soyez maudits,vous mains, toi bouche et corps tout entier

Pourtant, au matin, il faudra se réveiller et nous l'avouer:
En amour comme à la guerre, on ne peut toujours gagner
Nul regret...Même si cela m'a tout l'air d'un acte prémédité!

_________________


Audric


un dernier mot pour l'arbre vînt se poser. Tout frais, voltigeant au grès du vent, un papier sur lequel inscrit à l'encre noir, des mots de toutes sortes, des abérations sans doute, mais pour lui plus rien n'était censé. Il avait accomplis ce pourquoi il était apparu. Il était venu, il avait vut, il avait vaincu et désormais repartait vers de meilleurs lendemain, les bras chargés d'informations qui plairont sans doute à ces Sieurs de la Chancellerie.

Citation:
Mensonge et séduction,

Parfois, nous nous sommes fait tromper;
D'amour, d'amitié ou de compassion.
Mais aussi traitre soit le beau félon,
Il reste une épée que je sais employer.

Mes mots les sachant sans grandes significations,
Sont là une excuse sans doute humble ou véritable;
Que d'avoir fait mon devoir qui me fut si profitable,
Que celui-ci passait par la lance fatale de la séduction.

Je demande pardon à Aristote et à tout ses Saints,
D'avoir ainsi fait couler l'encre et les chaudes larmes,
Mais après tout, je ne suis doué que pour les armes.

Je garderais le souvenir de son être pas si malsain,
Je savourais le plaisir d'avoir fait des mes charmes,
La plus terribles des lames, arracheuses d'âmes.

_________________


Alexandre.


Alexandre repensait à la belle journée passée en compagnie d'Aphrodyti. Il profitait toujours des plaisirs que la vie lui offrait car les lendemains étaient toujours incertains.

Il avait apprécié son charme méridional, son accueil chaleureux et la mélancolie qui lui faisait briller ses yeux bleus comme la mer et la rendait irrésistiblement attirante.

Il voulut laisser quelques vers pour elle et colorer ainsi l'arbre du bleu pur de la mer Egée...


Citation:

A me pure au visage angélique
P arfaite alliance de grâce et beauté
H ôtesse chaleureuse et mélancolique
R échauffant du regard le soldat usé
O belle déesse qui éblouit la Savoie
D e notre rencontre je garderai mille souvenirs
Y a-t-il une chance pour que l'on se revoit ?
T u gardes espoir, fais confiance à l'avenir
I l restera toujours ton regard si bleu en moi...


Alexandre.

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...blasone realizzato da Dama Puffetta in dono all'amico Alexandre ...medalha oferecida por Dama Bandida Miranda Carvalho ...bannière réalisée et offerte par Dame Claire_g



Estainoise
J’irai me reposer à l’ombre des falaises
Quand le couchant des rues aura rendu son strass
La fatigue des grands axes, fruit d’une passion venimeuse
S’essoufflera dans le sommeil des multiplications baveuses...
Je déposerai mes mains sur la pierre ancestrale
Pour y mêler mon sang décontaminé
Afin que le plasma qui nourrit la muraille
M’apporte la sagesse de la roche ombragée.
J’irai me reposer à l’ombre des falaises
Quand le couchant des rues aura rendu son strass
Afin que le sang bleu qui coule dans mes veines
M’apporte la chaleur, amour et beauté...
J’irai poser mon front sur la paroi muette
Soulagée et lavée de l’éclat poussiéreux
Pommade à paillettes des langues ténébreuses
Mon sourire affiché pour un dernier....Adieu.
Alexandre.


Alexandre vint près de l'arbre laisser libre cours à ses envies et à ses mots.

Il écrivit, déposa son parchemin et retourna faire son tour de garde sur les remparts de la ville.


Citation:
Vous voilà devant moi, Auryn, lèvres rougies de désir
Je vois dans le bleu de vos yeux l’ombre du caprice
Comment résister à cette force qui m’attire ?
Je sens brûler en moi l’objet de tous les vices.

Belle amazone des vertes contrées irlandaises
Vous vivez exilée dans le froid d’Helvétie
Mais vos caresses et baisers sont comme la braise
Et je me laisse ravager par les flammes de vos envies.

Je découvre votre corps aux formes avenantes
Vos seins dressés par ma bouche sont effleurés
Je vous embrasse, vous devenez entreprenante
Et j’ose à présent entre vos cuisses demeurer…

Un plaisir charnel vient soudain nous envahir,
Soldat désarmé face à la belle farouche.
La torpeur de nos étreintes nous fait gémir
Alors jusqu’au matin nos corps s’enfourchent…

Alexandre.

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--Dsp
Comment ça un volcan ça n'aime personne ? Bien au contraire ! Un volcan ça a toujours le coeur au chaud.... parfois même un peu trop au goût de certains.
Mais quand un volcan aime... et bien ça fait des étincelles, des gerbes et des flammes. Dévorant.

DSP hésitait. Elle n'aimait pas à se dévoiler ainsi. Comme si elle révélait la faille de son armure.

Elle revêtit donc son grand mantel à la large capuche bordée de fourrure de lapin -qu'elle rabattit sur sa tête- et mis dans sa poche un bout de papier. Tant qu'à se déclarer autant le faire le plus discrètement possible et sa silhouette traversa la place centrale pour prendre la direction de l'arbre qu'elle avait repéré un peu plus tôt. Et l'accrocha rapidement, un léger sourire aux lèvres, avant de s'en retourner .

Quand aux minutes succèdent les heures
Et qu'après l'envie vient la langueur
Que ne voulant sombrer je secoue ta torpeur
Alors je sens que je frémis en mon coeur.
Et tandis que mon corps frissonne de désir
Mes lèvres exhalent un souffle, oui un soupir,
Parce que mes bras s'ouvrent pour te chérir
Et que n'aimer que toi voilà ce à quoi j'aspire.

Alexandre.


Quoi de mieux en ces temps troublés qu'un arbre aux mille couleurs scintillantes dans les couleurs pâles du soleil hivernal.

Alexandre commençait à se demander si les Nobles Savoyards connaissaient tous leurs origines lointaines pour oser prétendre sans honte à un droit au sol.

Pour chasser toutes ces bizarreries de sa caboche, il fila se ressourcer au pied de l'arbre qui lui ne faisait preuve d'aucune ségrégation...

Citation:

Sur la grand' place de la cité
J'ai pu voir aujourd'hui
Une femme chanter la liberté,
Que vous êtes belle Aprhodyti !

Vous l'exilée de la glorieuse Hellade,
Vous savez mieux que ces fous
Ce que veut dire le refuge d'une peuplade
Chassée de chez elle, trainée dans la boue.

Je vous ai vu superbe et grande
Lançant vos appels à la paix
Je vous ai entendu faire cette demande
Vous êtes savoyarde à tout jamais !

Toi ! Conseiller, écoute cette voix limpide
Vois cette femme qui appelle à la raison
Ne reste pas sourd, insensible et stupide
Ecoute Aphrodyti , elle respire la passion...

Alexandre.

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Victoire_von_dumb


Comment expliquer à celui qui entend, écoute mais ne veut comprendre? Une brève trève de bavardages suffirait-elle peut-être, le temps d'un détour à l'arbre!

Citation:
Chante Noblesse de ta voix mégère...
Comme feuilles brunies par la saison
Belles politesses virevoltent dans l'air
Mais orgueil je fuis, tel fou la raison

Que de promesses titre peut contenir
Pour forcer à ne voir guère plus loin
Que bout de nez crochu de la sorcière
Une caresse puis déverse l'amer venin

Reconnaissance tu promets au pauvre
Et le voilà pris dans plaisant tourbillon
Avec aisance à l'assoiffé on offre à boire
Qui s'enivre prêt à faire de toi religion

Dépendance injectée dernier acte enfin
Innocent au matin revêtira l'habit d'or
Quelques courbettes autres bons soins
En dans filets ta nouvelle proie s'endort

Chante Noblesse de ta voix mégère...
Car des sirènes se méfie le bon marin
Et devant ce cercueil qui te sied à ravir
Altesse se moque d'un dit droit Divin !

_________________


Alexandre.


La missive reçue d'une belle anonyme conduisit bien évidemment Alexandre jusqu'à l'arbre.

Il vit alors le fabuleux poème d'Auryn qui le laissa sur son séant.

Il rajouta les jolis vers reçus sur une branche en se disant qu'il était dommage que l'auteur voulut rester anonyme...


Citation:
Virevoltant dans le noir
Un léger brin de chaleur
Se transforme en oeuvre d’art
A travers cette lueur
Et quand la brise caresse
La douce étincelle dorée
La flamme devient richesse
De tourbillons colorés
Telle une peinture animée
La flamme au coeur de la nuit
Embellit l’obscurité
De tous les tristes esprits

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