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[RP] Le lac, l'ondine, l'intrus.

Breiz24
Elle sourit, à nouveau, lorsque le blond lui glissa les rênes de son alezan entre les mains. Elle les maintint, prudemment, attentive à ne pas tirer sur la bouche de l'animal, tout en lui imposant une pression suffisante pour qu'il sente qu'il n'avait pas affaire à une néophyte.
Elle écouta le cours de Milo, réprimant un éclat de rire, et hocha la tête lorsque la brune se fut finalement hissée sur le dos du cheval.


Eh oui, c'est facile! Cramponnez vous, tout de même!

Elle écarta machinalement la main de son fils, qui tentait de saisir ce nouveau jouet à portée : les lanières de cuir. Non, surement que Grani n'était pas habitué à avoir une terreur haute comme trois choppes lui courant entre les sabots.

Elle sourit à nouveau, maintenant le cheval du géant alors que le sien commençait à danser sous elle, impatient de courir.
D'une légère pression des cuisses, elle le rappela à l'ordre, et il se calma. Pour un temps.
Gauvain, lui aussi, attendait impatiemment le départ. Il s'agitait déjà dans son écharpe, tentant de se pencher et de saisir les crins de Sombrelance.
Une belle équipe, voilà ce qu'ils formaient. Elle n'osait pas encore imaginer ce que cela donnerait quand Gauvain serait assez grand pour grimper sur le dos de Sombre sans elle.

Elle se tourna à nouveau vers le blond, réajustant machinalement son ceinturon, dégageant le pied de son fils du pommeau de l'épée jumelle. Prête à la dégainer. Elle scruta légèrement les alentours, pas réellement inquiète, mais tout de même peu désireuse de galoper la nuit, sans flambeau. Coup d'œil au soleil et aux ombres, elle aurait le temps de rentrer avant la nuit noire.
Qu'allait-elle répondre aux soiffards qui râleraient devant son auberge close? Qu'allait-elle dire aux Rusés qui l'attendaient pour une réunion?

Rien, probablement. Elle effleura, encore une fois, le cordon bleu à son poignet. Non, elle ne dirait rien, à personne. La découverte était trop précieuse pour qu'elle la partage...

Elle détailla une dernière fois le visage du blond, sourit, avant de demander :
Alors? Prêts?

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Milo
Il donne une légère impulsion à la brunette, ayant pris soin de garder sa main handicapée sous l'autre. Souriant en coin quand elle réussit à se hisser sur l'animal, lequel bouge légèrement, peu habitué à une autre présence que celle du blond. Rapidement, le géant passe sa main gantée sous la tête de l'animal, esquissant une légère caresse, pour le calmer.

- Ouaip, y a rien d'plus facile. 'Fin là, l'était pas trop chiant l'Grani.

Il met un pied à l'étrier, une main sur le pommeau, prenant garde à ne pas balancer sa main dans la trogne de la brune lorsqu'il bascule sa jambe de l'autre côté. Par chance, sa petite taille lui permet de voir sans jouer au contorsionniste de l'extrême. Les rênes sont doucement ôtées des mains de la rouquine, serrées et retenues plus que de raison par les siennes au passage. Le lien de cuir est passé au dessus de la tête, avant que ses poignets ne se pose sur ses propres cuisses.

- Prêts.

Il ne dit rien de plus, se contenant d'observer la rousse, d'imprimer une fois encore les détails de son visage. Serrant instinctivement son poignet gauche contre la poche intérieure dont les contours sont devinés par la présence de son baume. Pour être au plus près d'elle. Il claque sèchement de la langue et exerce une pression des cuisses lorsque Grani se met à piaffer, impatient de se dégourdir les pattes. Le géant laisse sa dextre venir effleurer la hanche de la rouquine.

- Et toi ? Tu ferais bien d'y aller, je n'aime pas trop te savoir seule sur les routes. Puis, haussant un sourcil. Dîtes Aliéna, z'habitez où déjà ?

Avant que les Azurs ne se rivent une dernière fois dans les Hématites, bienveillantes. Un sourire sur les lèvres.

Bientôt. Juste ton fils, toi et moi.
Aliena.
Ça y est, le blond l'avait rejoint sur la monture et ils étaient fin prêts à partir !

Alors? Prêts?

Prêts.


Prête ! enfin, je crois ...


Aliéna fit un dernier signe de la main à Breiz et au petit Gauvin avant de se cramponner.

Bonne route Breiz !

Dîtes Aliéna, z'habitez où déjà ?

A Lyon !


Direction le Sud pour eux, le Nord pour Breiz et Gauvin.

Alors que la monture se met en route sous les indications de Milo, Aliéna sourit.
Elle sourit de sa journée, des quelques bribes de son passé qu'elle a pu se rappeler, de la rencontre avec ces trois êtres peu ordinaires, du bon repas partagé entre amis, de l'excitation à se promener à cheval, et de tout ce qu'elle va pouvoir raconter à Marie en rentrant !

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Et Aliénor devint Aliéna …
Breiz24
Elle sourit, lorsqu'il évoque les dangers de la route. Le matin même, ils ne se connaissaient pas, maintenant, il craignait pour sa vie. Et elle craignait pour la sienne. Elle se pencha, légèrement, pour effleurer sa joue, une dernière fois. Incapable de cesser de sourire. Se trouvant parfaitement ridicule, à sourire comme une enfant.

Ne t'inquiète pas.

Non, ne t'inquiète pas mon bel amour, mon cheval est rapide, mes lames le sont plus encore. Je n'ai pas besoin des éclairs.
Elle sourit encore, et ajouta :


On se retrouvera à Mâcon.

Bien sur qu'ils se retrouveraient. Elle était à lui. Il avait marqué son territoire, le ceignant de bleu.
Elle laissa glisser sa main le long de sa joue, reprit les rênes de Sombre, et le fit tourner, avant de revenir à leur hauteur.


A bientôt. Alinéa, prenez soin de vous, et passez à Mâcon, un de ces jours.

Puis, d'une légère pression des cuisses, elle mit son cheval en route. Le faisant accélérer rapidement, passant au petit galop. Les adieux, ils s'étaient déjà trop éternisés. Autant partir au plus vite pour éviter un retour de larmes imprévu.
Elle prit donc, sans ralentir, le chemin par lequel elle était venue, direction, Mâcon. Retour à la maison, retour à la monotonie, au calme, au bruit et à la fureur, c'était selon.

Contre elle, Gauvain riait, les mains emmêlées dans les crins du hongre. Il ne tarderait pas à s'endormir, elle le savait. Dès qu'elle ferait à nouveau passer son cheval au pas, pour le reposer.

Avant que la nuit ne tombe, elle serait entre les murs de Mâcon.

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