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[RP] Le lac, l'ondine, l'intrus.

Milo
Les doigts de la jeune femme l'interrogent. Le questionnent. Anxieux. Lui, il répond par à coup, son pouce tapotant la chair du mont de sa dextre. Doucement. Fais moi confiance, je ne te veux pas de mal. Un nouveau frémissement le parcourt lorsqu'elle l'enlace et plonge sa senestre dans ses cheveux. Serre moi. Protège moi. De tout.

Lui, il n'est plus qu'odorat et toucher. Enivré par les arômes qu'elle lui offre, plus puissants, plus délicats aussi, que tous les autres. Son essence même. Il savoure sa composition, légèrement acidulée, la fait tourner dans sa bouche, avant de la goûter à nouveau. Chacune est différente de la précédente. Mais elles ont toute ce pouvoir identique, de provoquer pareilles sensations chez lui. Alimentant le feu qui couve dans son ventre, faisant bouillir son sang dans ses veines.

Une légère crispation des cuisses le fait arrêter l'espace d'une seconde. Où il reste aux aguets. Pour finir par reprendre, soulagé lorsqu'il sent le tissu de la couverture bouger, juste à côté. Bien que la dextre dans sa senestre, soit devenue inerte. Encore une fois, pour la rassurer, il l'étreint doucement. Elle est à lui, elle s'abandonne. Dans ses gestes, lorsqu'elle se tortille à chaque fois que sa langue l'apprécie. Dans sa voix, avec les gémissements de plaisir qu'elle laisse échapper.

Mais soudain, le ballet est interrompu. Sa main gauche, pressée. Son menton relevé par la main droite de la rouquine, le géant cligne des deux yeux, comme une chouette affolée. Affolé, il l'est. Ou plutôt, son coeur. Tellement emballé qu'il menace d'exploser. Lui a-t-il fait mal ? Lui... Mais déjà, ses questions sont balayés par son baiser, alors qu'elle s'est redressée.

Il se laisse faire, poussant à son tour un soupir, trouvant des réponses apaisantes dans les éclats argents. La senestre de la rouquine l'effleure à peine pour se débattre avec le cuir de ses braies. Lèvres toujours scellées dans un baiser profond, où il retrouve les effluves de pomme partagée plus tôt, qui s'emmêlent et enlace celles de son essence, plus forte. Alchimie étrange mais ô combien électrisante.

Les doigts de sa main gauche s'entrelacent avec leur double, tandis que sa main droite vient aider la jeune femme à descendre ses braies. Avec mal, en tortillant pour faire descendre le cuir, il relève doucement un genou, puis l'autre, découvrant petit à petit ses cuisses musclées, auréolées d'une fine toison blonde, parfois dérangée par diverses couperoses. Là encore, stigmates de son passés, plus discrets. Il finit d'ôter ses braies, se révélant à elle dans sa nudité la plus complète. Et sa dextre, ainsi libérée, glisse dans les flammes, caresse la naissance du cou, le galbe d'une épaule, flatte son flanc gauche, pour venir se poser dans son dos. La plaquant contre son torse, tandis que ses doigts croquent encore le symbole étrange, objet de fascination et d'envoûtement.

Azurs contre Hématites. Langues entamant un autre ballet, langoureux, lascif, excitant. Je vois. Ce brasier, identique à celui qui fait bouillir mes veines. Tu es si belle, ainsi offerte. Quant à moi... Regarde... Je suis là. Juste à toi.
Breiz24
Pressée contre lui. Elle le laisse, à nouveau, dessiner au creux de son dos. Elle a enfoui son visage sous la chevelure blonde, dans le creux de son cou, elle chatouille le lobe du bout de la langue, de bout des dents, du bout de son souffle haletant.
Sa main libre parcourt à nouveau le dos meurtri, comme il parcourt le sien. Glissant jusqu'à ses cotés, sa taille, ses cuisses, effleurant, du bout des doigts, parcourant chaque parcelle de peau. S'attardant sur les stigmates, quand elle en rencontre, les suivant de l'index, les apprenant.

Elle se cambre, se retenant à sa nuque, fouillant les Azurs. Lentement, la sénestre se lance à l'exploration du torse, lascivement, dessinant des lignes inconnues, descendant jusqu'à la peau douce du ventre, prenant son temps. Elle a le temps. Elle est pressée, avide, mais elle se freine, les Hématites dans les Azurs. Elle veut connaitre chaque parcelle de peau. Elle esquisse, trace, modèle.

Lentement, elle vient s'emparer de sa bouche, à nouveau, aspirer les saveurs étranges du plaisir, alors que délicatement, sa main se referme sur l'objet de son désir.
Les Hématites interrogent. Les doigts effleurent. Caressent. Ébauchent. Essayent. Jouent. Elle n'interrompt pas le baiser.

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Milo
Etrange symbole. Pourquoi es-tu là ? Qui t'as dessiné ? Quelle est ta signification ? Pourquoi sur elle ? Quelle est ton histoire ? Quelle est son histoire ? Pour une pression de la pulpe de son index, une question. Muette, discrète.

De longs frissons lui parcourent l'échine, alors qu'elle explore son cou. De son souffle, de ses lèvres. Il ferme les yeux et enfoui son nez dans ses cheveux, respirant l'odeur animale des écuries, nouvelle senteur inédite. Quoi de plus normal, pour quelqu'un qui, à en juger par l'absence de selle, est habituée à évoluer parmi les équidés.

Tremblant dans son attitude protectrice, alors qu'elle prend possession de lui. De nouveau, elle suit en silence l'histoire de ses couperoses, ses cicatrices qui ornent ses cuisses. Là encore, dues au fouet. Pour manquement à sa règle. Mais qu'importe. Il ne craint plus rien, à présent.

De nouveau, son âme est fouillée. Son torse et son ventre, sondés. Il la laisse faire connaissance avec cette autre partie du récit. Respiration haletante, matérialisée par la rapidité avec laquelle son torse se soulève. Ses doigts jouent parfois avec le fin liseré blond qui coupe une toute petite partie de son ventre en deux, si pâle qu'elle n'est visible que lorsqu'il bouge, accrochant les rayons du soleil.

Il la serre plus fort contre lui lorsqu'elle l'embrasse, Azurs sondées par les Hématites curieuses de sa réaction, lorsqu'elle prend possession de lui. Il ferme un instant fugace les yeux, laissant échapper un léger gémissement sous son emprise. Incapable de respirer, il se presse davantage contre elle, inconsciemment.

Avec cette montée de lave qui lui broie une nouvelle fois les entrailles, à tel point qu'il a du mal à ne pas retirer ses mains et la prendre, là, sans plus de cérémonie. Alors, pour s'empêcher, s'oublier, il fixe un point au plus profond des éclats argentés, se concentre sur l'échange de saveurs mélangées, les soupirs qu'il peut à peine retenir et qui se font plus bruyants. attrape sa langue, joue avec, l'emmène dans une danse folle, les doigts de sa senestre tapotant en rythme sa dextre, ceux sur son dos retraçant le symbole appris par coeur.

Pourquoi me rends tu inerte chaque fois que tu me touches ? Quel est ton étrange pouvoir ? Es-tu bien réelle, ou seulement le fruit de mon imagination ?
Breiz24
Elle sourit, quand un gémissement échappe au géant. Elle le dévore de baisers. Laisse errer ses lèvres du cou aux épaules, croque son menton, dessine du bout de la langue sur sa gorge. Embrasse ses paupières, obligeant un instant les Azurs à se clore.

Plus loin, sa main vagabonde, hésitante, à la recherche de gestes oubliés. Il y a si longtemps... Il y a si longtemps que son corps n'a pas été touché. Il y a si longtemps qu'elle n'a pas vu le corps d'un homme.
Alors elle effleure, méticuleusement, elle tâtonne, elle teste, prudente, avec toute la douceur dont elle est capable.

Elle s'interrompt un instant, quand il la serre contre lui, plus fort, et que la dextre se remet à, inlassablement, tracer les lignes du symbole antique, gravé dans son dos.
Il l'embrasse, à nouveau, les Azurs plongés, loin, si loin dans les Hématites. Si loin qu'elle doit aller l'y chercher. Ne te perds pas. Ne te méprends pas. Ne vois tu pas, là, non, là, juste à coté. Regarde au bon endroit. Ne vois tu pas que j'ai ce même désir?

Sans interrompre le baiser, sans interrompre l'échange de l'océan et de l'argent, elle se relève, légèrement, en appui sur ses genoux. Penchée sur lui pour l'embrasser, alors que sa main remonte lentement, à nouveau, le long du ventre, suivant cette mince ligne dorée, qu'elle tient pour la partie la plus sensuelle du corps d'un homme, jusqu'à son son torse qu'elle effleure. Pour à nouveau se perdre dans les blés, crispée sur la nuque du géant. Aiguillonnée de désir, percée de part en part par cette envie qu'il prenne possession de son corps, tout entier, des peaux froissées, brûlées l'une contre l'autre, des muscles pétris.
Elle s'empare de sa langue, joue avec, la mordille, entamant une nouvelle fois la danse lascive qui la fait frémir. Hématite dans les Azurs.

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Milo
Par Thor.

C'est le premier mot qui lui vient à l'esprit, tandis qu'elle le découvre. Avec délicatesse, comme si elle a peur de le briser. Il sait que cela fait longtemps qu'elle n'a pas touché un homme. Des mois, peut-être même des années. Comme lui auparavant. Alors il se laisse faire. La laisse graver son passage avec douceur, précise, comme si l'orfèvre qu'elle était travaillait le plus pur et le plus fragile des marbres. Offrant son ventre pour support, lequel se contracte sous chaque caresse, doué d'une vie propre.

Toujours rivé dans les éclats gris, il rougit légèrement lorsqu'elle s'accroche à son regard, l'obligeant à sortir de sa retraite forcée, exprimant la même envie que lui. Prolongeant le baiser, où les langues se cherchent, jouent, s'effleurent, se désirent pour finalement s'unir dans une exhalaison ardente. Les doigts de sa dextre, toujours gardienne du tatouage, continuent leur mélodie, tandis que son avant-bras la serre davantage, en réponse à la crispation de sa main sur sa nuque.

L'océan interroge l'argent. Calme, tranquille en sa surface alors que l'intérieur est déchaîné. Mais il ne se détourne plus. A quoi bon, quand d'un simple passage sur sa peau, elle le rappelle à elle, inexorablement, l'attirant plus sûrement qu'un aimant ?

Il penche légèrement la tête sur le côté, tandis que la paume de sa main droite frôle son dos, pour venir appuyer légèrement sur sa nuque, qu'il masse lentement. Senestre enlaçant toujours son baume, aux doigts parfois joueurs.

Azurs sondant les Hématites. Accepte-tu l'union ? Me veux-tu, maintenant ?
Breiz24
Bien sur que oui, je te veux. Bien sur que oui, j'ai besoin de l'union. Hématite dans les Azurs.
Les regards s'intensifiaient. Elle ne détournerait pas le sien.

Main crispée sur la nuque blonde, ventre collé contre son torse, elle prolonge le baiser. A bout de souffle, les langues se cherchent, se caressent, se goûtent, encore. S'apprennent.

Elle ne bougerait pas. Serrée contre lui, le bras la plaquant sur le torse bloquait tout mouvement. Elle ne voulait pas bouger. Elle ne voulait pas interrompre le baiser. Elle ne voulait pas lâcher la sénestre mutilée.

La dextre remonta le long de son dos, vint se refermer sur sa nuque. Ainsi, lui aussi avait peur d'interrompre ce moment. Lui aussi avait peur qu'elle s'enfuie. Elle ne fuirait pas. Elle jouait, encore et encore, avec la langue douce, le souffle brulant.

C'est elle, maintenant, qui se noyait dans les océans. La brûlure du désir, délicieuse souffrance, la rongeait. La douleur délicate se reflétait dans ses yeux, se plongeait dans les Azurs. Ne vois tu pas, ne vois tu pas que je m'offre? Prends moi. Je suis à toi.

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Milo
Il expire lentement, son palpitant chevauchant follement. Azurs fiévreuses rencontrant les Hématites fébriles. Et les lèvres scellées, toujours. Cachant une danse délicieuse, envoûtante. Née de leurs regards, leur souffle brûlant. La tenant toujours serrée contre lui, il la fait lentement basculer sur le dos, ne lâchant pas sa dextre, qui, entraînée par sa senestre, s'écarte du flanc, pour se poser à côté de sa tête. Ne jamais rompre ce lien, qui l'apaise plus encore que ses regards. Tant qu'il tient sa main, elle ne peut pas s'enfuir.

Doucement, sa main droite glisse sur son épaule, effleure, presse la peau, pour finir par se poser sur le tissu. Il se redresse un peu, en appui sur cette main, corps imposant de nouveau protecteur. La protégeant du vent, la protégeant de tout. Océan plongé dans l'argent, répondant à son regard reflétant la torture qui la ronge. Egale à la sienne.

Si, je le vois. Merci. De t'offrir à moi.

Alors légèrement tremblant, un genou se glisse délicatement entre ses cuisses, ne brusquant pas le passage, mais, au contraire, le découvrant. Comme ses doigts avant. Toujours pour lui laisser le choix de le repousser, avant qu'il ne soit trop tard. Il comprendrait. Il reste ainsi à la contempler, retenant sa respiration, pendant de longues minutes. Explorant l'âme argentée, mèches blondes flirtant avec sa peau, la chevelure flamme.

Puis, lentement, il se glisse en elle. Sa langue, contre son palais, esquisse la sienne, la croque, la dessine, la savoure. Avec tendresse. Tandis qu'il laisse échapper un gémissement. Le géant ferme un instant les yeux. Pour les rouvrir la seconde suivante, haletant. Azurs hagardes qui plongent au coeur des Hématites. Se laissant submerger par une vague d'émotions intenses, tremblant de plus belle.

Vois. Je suis là. Prends tout. Je t'appartiens.

Il ne bouge pas. Pas par envie. Il ne peut pas. Pas encore. Il ne veut pas. Quitter ce cocon chaud et doux dans lequel elle le maintient, le recouvre. Là, dans ce nid douillet, il se sent invulnérable, face à ses peurs, ses doutes. Il sait qu'elle veille sur lui. Il ne veut pas reprendre contact avec le monde extérieur. L'océan houleux rejoint le lac argenté, jusqu'au plus profond de son âme.

Je t'aime, ma belle inconnue.
Breiz24
Le genou remontant lentement effleure délicieusement la peau fragile de sa cuisse.
Elle retient son souffle. Elle le dévore des yeux, le cœur affolé. De sa main gauche, elle chatouille doucement son cou, le pouce suivant, de manière plus appuyée, la ligne de la mâchoire.

Il glisse, enfin, en elle. Elle s'ouvre. Il gémit, et ses yeux se ferment un instant. Vite, elle va picorer ses paupières de baisers, avant de plonger à nouveau vers ses lèvres, lorsque les Azurs inondent les Hématites. L'océan déborde d'émotions, que l'argent peine à accueillir. Sur la nuque du géant, la main s'est refermée. Merci. Merci de me faire renaitre. Merci de m'aimer, ici et maintenant. Merci de te donner. Je prends tout. Ne t'inquiète pas.

Il ne bouge pas. Elle ne veut pas qu'il bouge. Elle expire, enfin, elle relâche l'air prisonnier, elle relâche sa peine, elle relâche son silence. Elle relâche son veuvage. A nouveau, elle est vivante.
Lentement, la dextre se relève, entrainant avec elle la main mutilée, pour repousser une mèche d'or. Les Hématites quittent les Azurs, parcourent le visage, dans son ensemble, intensément. Elle a interrompu le baiser. Seule reste la soudure des bassins. Immobiles. Un sourire s'esquisse, et les yeux se retrouvent. Tu es beau. Sais tu cela? Te l'a t-on déjà dit? Ne bouge pas. Je sais que tu ne veux pas, reste, reste là. Tu es à moi.

Lentement, les genoux de la rousse remontent, les pieds s'ancrent dans le sol. La sénestre dévale le dos scarifié, pour se refermer sur la peau soyeuse de son fessier. Avec une infinie délicatesse, le bassin se tend, esquissant un imperceptible mouvement, vers celui du géant.

Je suis tienne. Corps et âme, je t'appartiens.

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Milo
Immobile. Il expire lentement. Se laisse pétrir. Dévorer. Bleu contre gris, toujours. Savourant le contact de ses doigts frais, sur sa nuque, sa peau, brûlante. Elle le dessine de la plus gracieuse des manières, avec attention. Exprimant par une pression tout ce que les mots et les regards ne peuvent dire. Un sourire sincère sur les lèvres du blond, gêné alors qu'il comprend. Ne me remercie pas. Je n'ai rien fait. Ce n'est pas moi. Ce sont les elfes, belle ondine. Uniquement eux.

Le baiser a été rompu, mais pas l'union de leurs main. Ni celle de leur corps. Rougissant, il se laisse observer, soudain timide, les joues cuisantes. Peu habitué à de telles marques d'attention. Pourtant, les Azurs ne quittent pas les Hématites, lorsqu'elles le sondent de nouveau. Malgré le léger frisson qui lui parcoure l'échine. Non. Je ne le sais pas. Une fois. Il y a... tellement longtemps.

Alors à son tour, répondant à son sourire, il la détaille. Ses yeux gris, dans lesquels il se noie et ne veut pas qu'on vienne le chercher. Ses pommettes, où quelques mèches flammes sont venus s'échouer. Sa bouche, tendre et douce, la ligne gracile de sa mâchoire, le galbe de son cou. Je reste là. Avec toi. Ne t'inquiètes pas.

Le géant hoquète de surprise quand sa main se referme sur son fessier. Il se mord une lèvre, s'empêchant de gémir lorsqu'elle vient à sa rencontre, dans une torture lente et délicieuse. Rougissant une fois de plus des sentiments qu'il peut lire dans l'argent.

Vacillant légèrement dans un mouvement d'avant en arrière, à la rencontre du bassin qui vient vers lui, il se penche, et, peu à peu, laisse ses lèvres se repaître de son visage. Son front, ses paupières, ses pommettes, le lobe de son oreille, sa bouche, son menton. Ils sont tous parcourus une nouvelle fois, goûtés et lapés de nouveau. Geste qu'il pourrait refaire, pour l'éternité, sans se lasser, tant sa saveur change à chaque fois.

Il mordille lentement son cou, exhalant par à coup. Sa dextre toujours en appui se crispe et se décrispe à chaque mouvement du bassin, pourtant lent et réglé comme un pendule. Il ne veut pas aller plus vite. Ils ont le temps. Ils sont hors du temps. Peu importe si le monde se déchire, là, tout près. Il n'y a qu'eux et leur souffle brûlant, l'ardeur de leur regards, l'intensité de leurs baisers, la chaleur de leur corps. Océan contre argent.

Mon coeur est à toi. Fais de moi ce que tu veux.
Breiz24
Il rougit. Il est terriblement attendrissant.
Elle clôt par moment les paupières, quand les lèvres du blond viennent y papillonner, pour les rouvrir aussitôt, cherchant les Azurs pour s'y perdre, alors que commence la lente mélodie des corps.

Quand les yeux se quittent, il vient enfouir son visage dans son cou, la croquant délicieusement. Elle relève à nouveau les mains mêlées, allant les perdre dans l'or et les flammes, répandues sur la couverture.
Sa sénestre, elle, pianote dans son dos, effleurant et esquissant, cherchant les zones qui le font frémir. Sa dextre se crispe régulièrement sur les doigts mutilés, quand l'union des corps atteint son paroxysme, avant le lent reflux, et recommence, inlassablement. Bassins cambrés et corps fusionnés.

Elle tourne légèrement la tête, cherchant à nouveau son visage, sceller à nouveau leur plaisir d'un baiser. Goûter à nouveau sa langue, lentement, s'imprégner de son souffle, respirer son odeur.
Lentement, la mélodie des corps allume un brasier au fond de son ventre. Le plaisir s'infiltre, insidieusement, dans ses veines, dans chaque fibre de son être. Son souffle se fait plus fort, plus rauque. Elle ne peut plus contrôler les gémissements qui, avec la même régularité que les mouvements de leurs bassins, lui échappent.

Elle enfouit à nouveau son visage dans le cou du géant, se cache sous les blés, referme ses lèvres sur la chair tendre, les yeux clos. L'intensité du plaisir lui saisit le ventre, elle ne veut pas le voir cesser. Elle expire lentement. Plus lentement encore, elle se détache de lui, replongeant les Hématites dans les Azurs.
S'y perdent, un instant. Oui, je vois, je vois qu'il est à moi. Je le prends. Je ne le briserais pas, je te le promets. Je vais juste le ranger près du mien, là, tout près.

Et, toujours, le feu liquide qui se répand dans son corps. La sénestre transforme les légers effleurements en caresses plus lentes, s'accordant au rythme des corps. Plus lentes, plus marquées, aussi. Se referment parfois un un poing serrés, parce qu'elle doit sentir les ongles s'enfoncer dans sa chair pour retenir un cri qu'elle se refuse à laisser aller. Pas encore. Pas tout de suite. Retenir le plaisir, encore, rester ici, arrêter le temps, être en dehors de lui.

L'argent, lentement, déborde, inondant les Hématites, glissant vers ses tempes, se perdant dans les flammes. Tu vois? Tu vois ce que tu me fais? La joie oubliée que tu as découvert?

Ici et maintenant. Je suis à toi. Je t'aime.

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Milo
Il goûte, savoure, s'imprègne de son arôme. Dont la force est décuplée par le plaisir. Ce mélange de miel, d'épices, de vin. Lui qui n'aime pas l'alcool songe avec amusement qu'il pourrait pourtant s'enivrer d'elle sans crainte. Yeux clos, lèvres perdues dans son cou, il se délecte des frémissements qu'elle fait naître dans le sillage de sa senestre, parfois marqué, parfois léger et qui se propagent dans tout son corps. Au diapason avec le mouvement de ses reins allant à sa rencontre, prenant leur temps. Ne voulant faire cesser le brasier ardent qui lui brûle les entrailles.

Il se presse un peu plus contre son corps, pas pour la dominer, mais pour reposer les muscles de son bras droit qui, ankylosés, peine à le soutenir. Torse épousant ses formes, chatouillé par la cime de ses courbes explorées un peu plus tôt. Tandis que ses lèvres récupèrent les notes que la jeune femme laisse échapper à chaque rencontre, auxquelles se mêle son souffle court, haché et rapide. Sa langue, elle, se fait curieuse, taquine, amante joueuse et aguicheuse. Azurs sondant les Hématites, les accrochant, pour les empêcher de dériver. Tu n'as pas à promettre. Je le sais. Tu as toute ma confiance.

Le lent va et vient de son bassin s'atténue soudain pour s'immobiliser, lorsque l'argent déborde. Inquiet, l'océan observe les éclats se perdre dans les flammes. Sa dextre vient effleurer lentement son épaule, son cou, pour finir par suivre un sentier humide, jusqu'à ses paupières. Un sourire rassurant s'étire sur son visage, tandis que sa bouche suit le sillon de ses doigts. Avec tendresse, goûtant les larmes salées. Azurs bienveillantes qui soutiennent les Hématites noyées, les empêchent de sombrer. Chut. Ne pleure pas. N'aie crainte. Je suis là. Tout à toi.

Une jambe se pose en travers de la sienne, doucement. Et ses reins, de reprendre leur lente danse, bien que plus marquée, pour lui montrer qu'il est là, qu'il ne va pas l'abandonner. Senestre serrant le plus fort possible sa dextre, en signe d'apaisement. Tandis que sa propre main droite s'immisce entre la couverture et son dos, paume apposée contre sa peau brûlante, caressant la peau jusqu'à presser lentement sa nuque, dans un signe de soutien. Ses lèvres, elles, continuent de papillonner sur son visage. Il la cajole, la rassure. Océan ancré dans l'argent lorsqu'il se retrouve à sa portée, dextre se crispant sur sa nuque. Son souffle s'accélérant à mesure qu'il explore ce cocon de douceur où elle l'accueille, sans rien lui demander d'autre que de l'aimer.

Viens. Une place t'attends, là, dans mon coeur. Je te protégerais. Je t'aime.
Breiz24
Elle se cambre contre lui, lorsqu'il cesse de bouger pour suivre les sillons argentés du bout des doigts, du bout des lèvres. Elle sourit. Je sais. Je sais que tu es là. Je sais que tu te donnes.

Elle presse la sénestre entre ses doigts, comme une réponse. Les lèvres goutant le sel de ses yeux la fait frémir, contre lui, durcit les cimes plaquées contre son torse. Elle se tend à la rencontre des lents mouvements du géant, accentuant leur amplitude. Je viens. Je viens, ne t'inquiète pas, là, là où tu veux que j'aille, au creux de toi. Je suis là.

Le feu dans son ventre se fait plus pressant, à mesure que les corps s'accordent. Elle se mord la lèvre inférieure, souffle parfois retenu, pour expirer par à-coups. Sa main gauche se referme sur la nuque du géant, en symétrie avec la sienne. Hématites dans les Azurs, à nouveau. Elle le laisse découvrir l'étendue de son désir, les flammes qui luisent dans l'argent. Et sa sénestre cavale jusqu'au fessier du blond, s'y referme pour accompagner ses mouvements, l'accompagne, alors que le plaisir, inexorablement, enfle, s'exprime parfois par un son rauque, étranglé, dans sa gorge.

Sa main droite se referme violemment sur les doigts mutilés, pressante.
Vois, vois ce que tu me fais! Le vois tu? Vois tu comme je brûle, vois tu comme j'aime que tu me tortures? Vois tu que je t'aime?

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Milo
Subjugué. Hypnotisé. Inextricablement attiré par le brasier consumant l'argent. Le même qui coule dans ses veines, le rendant brûlant de fièvre. Un gémissement se perd contre ses lèvres lorsque ses mains agrippent ses fesses, accompagnant la cambrure de ses reins. Il expire doucement, sa dextre se crispant sur la nuque de la rouquine, en réponse aux vagues de plaisir qui commencent à gronder et enfler.

Sa main handicapée est pressée, comprimée. Les Azurs se rivent dans les Hématites, alors qu'il augmente peu à peu la cadence. Son souffle s'accélère également, il se presse davantage contre le corps chaud et doux. Incapable de s'arrêter. Les Azurs se ferment un instant, un grondement sourd faisant trembler son ventre, pour se rouvrir presque aussitôt, animées d'une autre lueur. Reflet du désir qui comprime son coeur. Reflet de ce que les Hématites subissent. Il ne se fie plus qu'à ses sensations. Transformé en prédateur, il n'a qu'une envie, qu'il ne tente pas de réfréner. Jouer avec sa proie, qu'elle chante pour lui, juste avant qu'il ne la dévore entièrement.

Regarde, ma douce amante. Vois ton oeuvre. Ce que tu as fait de moi. Vois comme tu m'embrase.

Sur le visage de la rouquine, les lèvres mordillent, lapent, titillent leur jumelles. Tandis que sa langue n'est que le reflet du délicieux mal qui le ronge. Elle explore, sans retenue. Avide, impavide. Sa dextre quitte la nuque de la rouquine pour venir se poser à côté de sa tête, prenant soin malgré tout à ne pas coincer la chevelure flamme. Sa senestre, elle, emmène sa prisonnière de l'autre côté, bras tendu. Il se redresse un peu, prenant appui sur ses deux mains. Conscient d'écraser celle de la jeune femme, bien qu'il fasse tout pour déporter son poids sur la droite.

Ses coups de reins se font plus fermes, plus impérieux, le faisant frémir chaque fois qu'il rencontre les hanches de la rouquine. Sa bouche flirte avec sa mâchoire, croque son menton, mordille le lobe de son oreille. Ses dents laissent une empreinte invisible sur la peau de son cou, le galbe d'une épaule, tandis que son souffle, de plus en plus bruyant et saccadé, reflète sa soif d'elle. Sa langue prend le chemin inverse, agaçante, pressante, enjôleuse, séductrice, franchit la barrière de ses lèvres pour venir tenter sa jumelle. Océan déchaîné venant à la rencontre de l'argent torturé.

Ne te retiens pas... Mon amour. Laisse-moi entendre... Ton désir. Laisse-moi... M'en délecter... Laisse moi... Te posséder.
Breiz24
L'océan s'embrase.
Je vois. Je vois comme tu brûles, toi aussi.

Ses mouvements s'accélèrent, quand il s'enflamme. Elle se cambre contre lui, encore et encore, suivant le rythme qu'il impose, aimant qu'il s'impose. La dextre presse la sénestre balafrée, les hématites restent plongées dans l'Azur, alors qu'il lui picore le visage du bout des lèvres, le perçant d'aiguillons brûlants.

L'océan fouaille l'argent, sans vergogne, s'impose, parce que l'argent le laisse s'imposer.
Le plaisir gronde, enfle, s'étrangle dans sa gorge alors qu'elle accompagne chaque mouvement du géant, les muscles crispés, contractés, proche de la tétanie.

L'argent cède. Sous la forme d'un sanglot étranglé, l'argent accède à la volonté grondante de l'océan, incapable de contrôler son corps. La sénestre se crispe, sur la fesse du géant, y imprimant sa marque du bout des ongles. Elle lâche prise. Elle se laisse envahir. Feu liquide de son ventre, vagues brûlantes de l'océan, la réflexion s'arrête, enfin. Seules restent les sensations.

Le goût. Le goût de sa langue qui se joue d'elle, qui la titille, la caresse, l'embrase, le goût de sa peau, acidulée, chaude.
L'odeur. L'odeur de leurs sueurs, mêlées, de leurs souffles en fusion, l'odeur musquée des corps aimants.
Le tact. La douceur de sa peau, le grain fragile des cicatrices révéles, apprises, du bout des doigts. La crispation légère du muscle, là où ses ongles ont écorché la peau.

L'ouie. Les souffles sont courts. Rauques. Bruyants. Les souffles s'emmêlent, se chevauchent, interrompus. Elle ne fait plus attention, elle laisse son corps s'exprimer. Chaque mouvement du blond lui arrache un soupir, un gémissement. Un cri, sous les coups de reins impérieux. Elle a cédé à son corps, et le plaisir augmente, la brûlant jusqu'aux tréfond de l'âme.

La vue. Les Azurs au fond de ses Hématites. Oui, mon bel amour, j'abandonne... Je m'abandonne... Je suis à toi... Dévore moi... Dévore moi...

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Milo
Seules restent les sensations. La raison s'est tue. Recroquevillée dans un coin, cédant sous la pression du désir. Désir qui enfle, consume, illumine l'océan grondant lorsque ses ongles s'enfoncent dans la chair tendre de son séant. Déluge qui emporte tout dans son sillage, toujours plus implacable à chaque nouvelle vague qui recouvre l'argent. Enhardi par ses gémissements, auxquels s'ajoutent parfois les siens, souffle brûlant et inégal.

Il se repaît de l'odeur musquée qu'elle dégage, moins forte et plus douce que la sienne. Azurs enflammées plongeant toujours plus profondément dans les yeux gris. Senestre pressant toujours plus fort la dextre emprisonnée, tandis que la sienne se crispe plus rapidement, suivant la cadence imposée par ses coup de reins. Contraste saisissant avec le sourire que le géant affiche, calme et serein.

Tu es à moi, oui. Tu m'appartiens. Corps et âme.

Et le rythme d'accélérer encore, un cran au dessus. La bouche du blond dévale le menton de la rouquine sans s'arrêter, se soustrayant à son regard, pour finir par s'échouer dans son cou. Endroit qui l'attire tout particulièrement. Il laisse sa langue goûter les saveurs, ouvrant la voie à ses dents qui viennent mordre, avec tendresse, la peau tendre, rendue légèrement acide par la sueur de leur étreinte. En réponse au feu qui l'agite, son torse se soulève rapidement, tandis que le corps imposant se plaque de plus belle contre le corps gracile.

Haletant, son exploration le pousse jusqu'aux courbes pleines. Grimpant avec avidité, empreinte laissée à chaque avancée. Pour finir par se poser sur la cime. Et, en digne conquérant essoufflé, il déguste le fruit de son effort. Kaléidoscope de saveurs entremêlées, entrelacées, résultant de la récolte effectuée plus tôt. Sa dextre serpente sur la couverture, pour venir se glisser dans son dos, agrippant sa nuque, avec délicatesse. Ne pas la broyer, ne pas la briser. Juste assurer son emprise, le temps d'une danse.

Il la dévore, l'engloutit, l'absorbe, inlassablement. Ne plus faire qu'un avec elle, union du corps et de l'esprit. Frissonnant, tremblant, muscles endoloris, à tel point qu'il est à deux doigts de s'effondrer sur elle, il revient prendre ses lèvres avec avidité, partageant son souffle brûlant. Les poumons en feu, son sang n'est plus que lave en fusion. Sa main droite quitte sa nuque pour maintenir son épaule gauche, tandis qu'ils basculent, toujours enlacés.

Elle au dessus, lui en dessous. Les rôles s'inversent. De chasseur il devient chassé. L'océan joueur se fond dans l'argent ardent, Azurs qui offrent leur âme à la chevelure flamboyante, presque aveuglante à cause du soleil. Lèvres toujours scellées. Jambes légèrement pliées, talons ancrés dans la couverture, tandis qu'il laisse sa dextre dévaler dans son dos, pour venir se poser sur une cuisse, doigts joueurs remontant lentement jusqu'à revenir sur le symbole tant adulé.

Viens. A ton tour. Prend moi. Consume moi. Laisse moi te montrer... Combien je t'aime...
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