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Brigands à Noirlac !

Ellya
[ A l'entrée du Manoir ]

Ellya regardait Kro se démener pour ouvrir la porte. Ce spectacle la fit sourire l'espace d'une seconde.

* Une brute... au grand cœur? *

Une fois la porte ouverte, avec fracas, le soldat prit la main de la jeune femme et l'entraina à l'intérieur.
Ils prirent soin, bien sûr, de refermer derrière eux.

Le soldat parlait à voix basse:

Allons-y Dame. Quelque chose me dit que nous n'avons aucun intérêt à trainer trop à l'entrée.

Ils avancèrent doucement jusqu'à un escalier délabré.

Y'a plus qu'à...

Marche après marche, le cœur d'Ellya battait de plus en plus fort. La crainte? L'excitation? Le plaisir? Tout à la fois.

Le froid s'infiltrait par toutes les ouvertures possibles, et, la plupart des fenêtres étant brisées, rien ne s'opposait à lui. Ellya se rapprocha du soldat, à la recherche d'un peu de chaleur humaine.

Arrivés sur le palier, trois portes s'offraient à eux.


Là, une lumière! s'exclama Ellya en regardant la porte en face.

A peine le soldat eut le temps de regarder, que lumière, il n'y en avait plus et, s'il y en avait eu, elle s'était éteinte.

* Il va me croire folle, maintenant...*


Hum... J'ai dû rêver. Bon, où va-t-on selon vous? chuchota-t-elle.
Puis, encore plus bas,
Grumph... Si vous vous étiez dépêcher, on n'aurait pas à se demander ça...
Safranne LaFiole
Il y avait là toutes sortes d'écrits. Pas des moindres. Des dossiers sur chaque novice. Ca m'importait guère ce que les professeurs pensaient de moi, n'étant sous l'observation du recteur, et de lui seul. Par contre, ce petit moine semblait tout émoustillé d'avoir de bonnes notes par ses professeurs chéris. Il était pitoyable de servilité.

On dirait un chienchien ayant reçu son nonos! Il veut une caresse aussi?

Je lui adressai un sourire narquois avant de passer la main sur une étagère remplie de livres, plutôt vieux d'apparence, des recueils de vie sur l'abbaye, écrits par on ne sait qui... Et qui intéresseraient on ne sait qui, et surtout pas moi. La vie des moines n'avait aucun attrait pour moi. Par contre le placard près des étagères, voilà quelque chose qu'il me plairait de forcer.

Je n'attendis pas le moinillon toujours à sa béatitude, et pris un le même instrument que pour l'autre porte et cassait la serrure.


Enosch...? Enosch...??

Je m'approchai de lui et pris la lampe à huile.

Venez... c'n'était pas un placard. C'est un conduit...


La salle derrière nous retournait dans la pénombre à mesure que j'avançais dans le conduit d'un peu plus d'un mètre de hauteur. Débouchant vers une autre pièce, plus réduite que la précédente.


Vous savez où nous sommes?
Enosch
-Mais heu vous avez cassé la serrure , faut arreter de faire n'importe quoi, mince !

Enosch detailla la piece. Un bureau des tas de parchemins, un bol de soupe qui lui disait quelquechose...

-Mais...mais c'est le bureau du vieux..heu de notre bon recteur Frere Roger !

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Eloin
Le noir... Le souffle... Le froid... La douleur...

Tout se mélangeait autour d'elle, sans qu'elle sache lequel estait le plus dur à supporter. Plongée dans une profonde inconscience, l'oblate tentait malgré tout de lutter contre un engourdissement des sens qui n'aurait rien inspiré de bon à un médicastre.
Les lueurs et tunnels se succédaient sous ses yeux clos, étrange labyrinthe qu'elle suivait au hasard, sans trop savoir où il allait la mener. Quand soudain...

Eloin.... Eloin... Ma fille...

Cette voix, jamais entendue. Cette silhouette, jamais vue. Ce visage, inconnu et pourtant si semblable au sien... Ce sourire, telle une invitation à la suivre.

Mère... Est-ce vous ?

Silhouette qui s'approche petit à petit, jusqu'à ne plus estre qu'à quelques pas d'elle. Elle pourrait la toucher, si elle avaict la force d'étendre le bras. Mais non... Rien, nul mouvement ne peu estre commandé à son corps si faible... L'esprit seul travaille, se demandant si cette femme estait vraiment celle qui l'avaict mise au monde et abandonnée quelques jours plus tard.

Eloin... Mon enfant... Je ne t'ai jamais laissée seule... J'ai toujours veillé sur toi... Et je ne veux pas te voir me rejoindre maintenant...

Mais je... Mère !

La silhouette jà s'éloigne, forme blanchâtre que le vent semble emporter loin d'elle.

Ton temps n'est point venu... Eloin... Bas-toi... Tu portes la vie... Tu dois vivre... Tu dois donner la vie... Eloin... Eloin... Ma fille... Bas-toi...

Voix tant cherchée durant des années qui s'évanoui en mesme temps que la lumière blanche apparue avec elle disparâit dans un nuage de mystère. Soupir esquissé par la jeune femme, avant de ressentir une violente douleur sur l'arrière de la nuque... Sourcils qui se fronçent... Teste qui remue lentement de senestre à dextre... Bouche qui s'ouvre et se referme plusieurs fois, cherchant de l'air... pour finir sur une quinte de toux qui luy cause une grande douleur dans le dos, ce dos ayant rudement touché le sol quelques longs instants auparavant.

Eloin ouvre difficilement les yeux, le regard fixé sur les étoiles, une question muette adressée au Seigneur. *Est-ce toi qui a permis cela ?*...

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Utilisez MSN pour me joindre uniquement en cas d'urgence, SVP.
Safranne LaFiole
Le bureau du recteur? Vous êtes sûr, le moine? J'suis déjà passée...

Je me repris, consciente de mon aveu.

...par hasard.... dans son clapier et j'ai pas vu cet'pièce, j'vous jure !

Et je crachai par terre pour signifier ma bonne foi. Cracha qui tombe sur un coffre que je n'avais pas vu. Rouges aux joues, je regarde

Oh, ça va, hein! J'nettoierai !


Mais je n'en avais nulle intention.

Des lettres et dossiers s'entassaient là en quatre ou même cinq pile, tantle désordre se mêlait à la poussière. Des sceaux et des cachets de cire de provenance diverses aussi... et ....

J'vous dis pas l'ménage ici ! Vous entendez pas du bruit?

Je frissonnai, et tentai de distraire le moine qui agitait ses doigts dangereusement dans la paperasse à la recherche d'on ne sait quoi. Il fit même tomber quelques feuilles dans sa précipitations ce qui me fit grogner. Je m'accroupis rapidement et glissai le paquet de feuilles tombées sous une des piles. D'un geste négligé.

Vous l'faites exprès pou' nous faire prendre?? Combien de Mea Culpa ça va nous coûter tout ça? Faut qu'on revoit ma récompense, vot'curiosité commence à m'coûter cher !
Enosch
-chuuuuuuuuuuuuuuutttttttttttttt!!!! J'ai entendu du bruit dans la salle d'où on vient, mince cette foi-ci on est fait comme des rats ! heu…heu…cachons nous sous le bureau ! Allez, fissa, fissa !!!

Enosch plongea le premier, à l’aide de ses mains il fit rentrer ses jambes avec difficulté. Ainsi recroquevillé il commença à trembler et était à la limite de se faire pipi dessus.

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Malicia Chiabrena
L'Ombre s'agite et s'extirpe de la gorge de la miraculée. La femme reste bras en croix sur le sol, mais le souffle devient de nouveau régulier. Ange parmi les anges, ses ailes ont été coupées avant l'ascension ultime vers Dieu le Père. L'Ombre est rassurée, la femme vivra.

Le Mal a réussit à s'enfuir et se cache de nouveau. L'Ombre se déplace, se mouvant parmi les pierres, à la recherche des prochaines victimes...

Elle franchit la porte. Voit les deux étincelles grimper un escalier sombre. Et se poste derrière eux aux aguets, murmurant à leurs oreilles en un souffle glacé des conseils de prudence.

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MORTE courant octobre 1456, dans un incendie à la commanderie de l'Ordre des Dames Blanches
Safranne LaFiole
Je plongeai sous le bureau après lui... mais la situation était plus confortable pour lui que pour moi. Je me retrouvais collée à lui et le nez face... à son postérieur. Rien que pour le faire hurler, je l'aurais bien mordu, mais le geste aurait été perçu différemment. Comment m'avais-je mis le pieds dans cette galère???? Me faire pincer par Frère Bardieu ou Père Roger, soit ! Mais avoir le nez dansun cul-béni! Queue neuni !

Je me relevai et le toisai.


Pathétique.. C'est pas parce qu'on est fait comme des rats, qu'on doit s'comporter comme tels !

Les bruits cependant s'approchaient. Quelle tonsure allait apparaitre?
Kronembourg
Là, une lumière! s'exclama Ellya en regardant la porte en face.

Le soldat tourna rapidement la tête en direction de la porte en question : Rien. Ou plus rien. Ou peut-être n'y avait-il jamais rien eu d'ailleurs. Il regarda la jeune femme d'un air dubitatif.


Hum... J'ai dû rêver. Bon, où va-t-on selon vous ? chuchota-t-elle.

Puis, encore plus bas.

Grumph... Si vous vous étiez dépêcher, on n'aurait pas à se demander ça...


La patience du Sergent commençait à fondre comme neige au soleil. Non pas contre sa complice d'aventure mais par tous ces mystères et toutes ces trames qui se jouaient actuellement dans le manoir.
Que pouvaient bien dissimuler ces murs froids et sombres traversés par d'interminables courants d'air ?
Qu'Ellya ait vu de la lumière, après réflexion, Kro n'en doutait pas. Il n'y avait donc plus à hésiter. Kro la prit sous son bras afin de la protéger du froid, la novice semblait trembler de tous ses membres. Il s'en voulut un peu d'avoir accepté de la suivre jusqu'ici plutôt que de la raccompagner à sa cellule comme l'aurait fait tout bon protecteur.

Mais non, la curiosité l'avait aussi emporté sur lui, il avait fallu qu'il se laisse tenter.


Allons-donc vers cette porte qui vous interpelle, lui dit-il de sa voix la plus basse. Je vous fais confiance.


Ils avancèrent prudemment vers la porte et la firent grincer à l'ouverture. Une odeur de souffre, comme de bougie soufflée envahissait la petite salle obscure.
En tatonnant Kro trouva une lampe encore tiède - signe qu'ils étaient sur la bonne voie. Il l'alluma et la donna à Ellya avant d'avancer vers le premier bureau. Sur la porte était ecrit « Maitre des Novices »…

Kro ne savait pas à quoi cela correspondait mais il jeta un oeil rapide sur les dossiers en désordre.
Quelle ne fut pas sa surprise de trouver son nom tout en haut d'un parchemin.

Citation:


KRONEMBOURG DE PACOTILLE,
Soldat,
Arrivé le 12 Octobre 1456.

A contribué à défendre l'abbaye Saint-Arnvald de Noirlac durant son attaque.




Le barbu fronça les sourcils et partit à la recherche du dossier de Ellya.


Citation:

ELLYA DE LA DURANXIE,
Novice,
Arrivée le 23 Novembre 1456

Elle est toujours en cours et surveillée de près, c'est un très bon élément fort prometteur.




Kro leva la tête un instant. Quelque chose n'allait pas. Ces parchemins semblaient presque trop positifs et incomplets pour être des vrais.

Voyez-vous celui de Enosch ? Demanda-t-il à Ellya. Et tant que vous y êtes celui de Lafiole ? Je suis bien curieux de savoir ce qu'il trouvent de bien à dire sur ces deux là....
Ellya
Après quelques minutes de silence et de réflexion le soldat reprit la parole dans un chuchotement:

Allons-donc vers cette porte qui vous interpelle, je vous fais confiance.

Ellya faillit rire sur ces derniers mots: lui, confiance? Elle ne l'avait pas cru homme capable de ça.
Elle se mordit la lèvre de peur de le vexer, et le suivit.

La pièce dans laquelle ils atterrirent était tout aussi peu accueillante que le reste de la demeure: sombre, froide, humide et dégageant une drôle d'odeur.

Alors que ses yeux commençaient à s'habituer à la pénombre, le soldat mit sous ses yeux la flamme d'une bougie. Aveuglée et déboussolée, elle ne vit pas le soldat se mettre à fouiller dans de nombreux parchemins.


Voyez-vous celui de Enosch ? Et tant que vous y êtes celui de Lafiole ? Je suis bien curieux de savoir ce qu'il trouvent de bien à dire sur ces deux là...

Le temps de percuter ce qu'il lui demandait, le soldat avait continué ses fouilles.
Ellya s'approcha et comprit sa demande. Mal à l'aise à l'idée de fouiller dans les archives privées, sa maladive curiosité reprit le dessus et, frénétiquement, elle chercha avec ardeur ce que Kro désirait.

Elle posait la bougie par terre afin d'être libre de ses mouvements, quand elle vit le dossier d'Enosch, à ses pieds. Elle fronça les sourcils et l'attrapa.


Elle lut les premières lignes et, écœurée de voir autant de compliments - elle était toujours en colère contre lui depuis son emportement insensé dans le réfectoire- elle faillit mettre le feu au parchemin. Apercevant Kro qui la regardait du coin de l'œil, elle finit par retenir son geste et lui lancer le vélin.

Elle continua sa recherche et trouva, dans le fouillis qu'avait causé le soldat, le dossier de Safranne.


Citation:
Safranne, dite LaFiole
Novice,
Arrivée le 9 Novembre 1456

Malgré sa situation de Bohémienne, a fait d'énormes progrès en lecture et en écriture. S'investit de plus en plus.


* Et bien, il ne sont pas généreux en commentaire! *

Elle tendit le bout de papier à Kro, reprit la bougie et fit le tour de la pièce
.

Pa...ique.. pa qu'on est des rats, on doit s'compo..er com... ...els

Surprise, Ellya faillit trébucher sur les vélins se trouvant sur le sol et, dans une gymnastique qui en aurait fait rire plus d'un dans une autre situation, elle arriva à s'accrocher à une étagère qui déversa ses livres sur sa tête et lui fit lâcher la bougie, qui s'éteignit.


K..Kro?
Enosch
Citation:
Pathétique.. C'est pas parce qu'on est fait comme des rats, qu'on doit s'comporter comme tels !

Enosch continuait à trembler. Il ne réussit pas à se concentrer sur les paroles de safranne et pensa au nombre de pompes et de tour d’abbaye qu’allait lui donner en punition le Frère Roger. Voir meme que cette fois ci il l’enverrai dans le grand nord évangéliser les rennes comme il le lui avait promit. Il sortit de sa cachette, tenta de reprendre ses esprits. Mais lorsqu’il regarda en direction du corridor d’où il venait d’arriver il constata qu’une lueur dansait, et pendant un instant il cru voir l’ombre de Roger. Instinctivement Enosch s’approcha de la fenêtre, regarda vers le bas, *gloups ça fait une sacrée hauteur* et avant de sauter, il lança à Safranne, les yeux injectés de sang :

-Vous ! faites ce que vous voulez mais moi je ne veux pas me faire prendre, et ne dites pas que j’étais avec vous !

Enosch passa les jambes, puis le torse, jusqu'à ne tenir que par les mains. Il compta jusque trois et lâcha prise. Lorsque ses fesses atterrirent sur le sol, il se passa un événement non prévu, le sol se déroba laissant tomber Enosch dans une nouvelle chute de plusieurs mètres. Du fond de son trou, sa voix suppliante amplifiée d’écho remonta jusque la fenêtre d’où il avait sauté :


-AIE ! Au secours ! Je crois que je me suis fait mal.

Puis Enosch sombra dans les ténèbres.


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Safranne LaFiole
Un vacarme d'un côté, un moine paniqué de l'autre. Paniqué et couard. Ah! non. Je n'allais pas écoper d'un jeûne punitif à sa place! Il m'avait entrainé dans la panade, il allait se prendre une corvée aussi.

Et voilà qu'il saute l'couillon en robe!

Je lançais cette phrase tendis que la dite robe disparaissait par la fenêtre suivi d'un bruit sourd de chute,... et bizarrement d'un second.

J'accourus vers la fenêtre, jetant un coup d'oeil angoissé vers le passage secret d'où venait des voix de nouveau. Penchée, regardant le ravin, je ne vis personne. Pas de Enosch. Plus de bruit. Juste un trou, profond à première vue.


Enosch?

Pas de réponse... Malgré mon inimitié avec le dit Enosch, j'angoissais pour lui.

Un coup d'oeil vers le passage. Il n'y avait pas à hésiter. Je m'engouffrai dedans et débouchai dans l'autre salle désormais obscure.


Y'a quelqu'un? Père Bardieu? Frère Nainaiminus?

Nainaiminus. Autant se faire disputer pour quelque chose dont je rirai encore des mois après...

Je sais qu'y quelqu'un. Vous m'fouett'rez plus tard. Le gamin Enosch est tombé par la f'nêtre. Il répond pas. Faut y'aller.
Kronembourg
Voilà que la petite tourbillonnait sur elle-même dans une drôle de danse et s'effondrait contre ce qui ressemblait fort à une bibliothèque.

Kro était en train de lire le dossier-factice de la bohémienne ; il n'avait pas vu la raison qui avait poussé Ellya à perdre l'équilibre mais il s'efforça d'être rapide pour tenter de la retenir.
Trop tard.
Des livres et des parchemins tombaient déjà sur la tête de la jeune femme, créant non seulement un vacarme compromettant mais aussi un appel d'air qui éteignit sa bougie.
Obscurité totale.



K..Kro?

Kro marcha à tâtons dans sa direction. Pourvu qu'elle ne soit ni blessée ni assommée.
Leur curiosité commençait à prendre des proportions dramatiques et qui savait ce qui se passerait encore si une Eloin, un Roger ou un Zabouvski les trouvait ici tous les deux, qui plus est dans le noir total.
Et Bardieu que Kro vénérait tant... outre le fait d'être surpris dans une situation ambigue selon toute apparence, tous les deux seraient probablement expulsés du manoir sans même avoir terminé leurs parcours si quelqu'un les trouvaient dans cette salle.
Surtout la pondeuse, Kro sentait bien qu'elle ne l'appréciait pas des masses.



Je suis là Ellya, ne bougez plus !


Il regrettait ses paroles tout en les prononçant car il savait que sa voix presque trop grave risquait de les compromettre. La fourbe de foraine ne devait pas être bien loin.
Il ressentit qu'il était proche du corps d'Ellya puisqu'il entendait son souffle court.
Kro posa la main sur elle tout en s'appuyant contre la bibliothèque lorsque soudain il se sentit entraîné vers l'avant, aspiré, comme s'il avait posé les doigts contre un mécanisme qui déclenchait une porte tournante.
Ellya fut entraînée avec lui, ils se retrouvèrent tous les deux au sol dans une nouvelle salle inconnue.
Kro était un peu étourdi par la chute.



Euh... vous avez gardé la bougie ? Demanda-t-il d'une voix inquiète.
Ellya
Je suis là Ellya, ne bougez plus !

* "Ne bougez plus"... Il est idiot ou quoi? Je suis coincée sous une tonne de livres! *

Ellya le sentit s'approcher et poser sa main sur son épaule. A peine le temps de lui tendre sa main, qu'elle sentit le vide sous son corps.


Vlan

Euh... vous avez gardé la bougie ?

Sa robe était déchirée, son corps sans doute couvert d'égratignures, ses membres frigorifiés... Et lui, il lui demandait si elle avait encore la bougie?!
Ellya avait entendu que les soldats étaient durs et sans cœur, elle venait d'en avoir la confirmation.

Après quelques toussotements, elle réussit à prendre la parole.


Je... Je ne crois pas...


Tout en lui répondant, elle passa ses mains autour d'elle en espérant la trouver par terre.

Aï...! Heu... Fausse alerte... Pas de bougie...

Son bras gauche lui faisait extrêmement mal, sans doute à cause de la seconde chute. Mais, comme c'était elle qui l'avait embarqué là dedans, hors de question de pleurnicher... Elle irait voir Eloin quand ils sortiraient enfin de ce trou noir, voilà tout...

Ellya laissa glisser son corps vers le soldat pour se rassurer et reprit la parole à voix basse:

Bon... On fait quoi maintenant? Moins on trainera ici, mieux je me porterai!
kamazone
Kama se faufile de ci de là dans l'abbaye, ayant même piqué une bure dans une cellule au hasard.

Et que voit t'elle? L'Enosch se jeter d'une fenêtre et tomber au fond d'un trou.



* faut vraiment tout lui apprendre à ce moinillon*

D'un pas décidé, elle se dirige vers l'unique orifice où l'Enosch a du entrer depuis belle lurette.

Bon..il semble mal en point ..Kama lui jette quelques cailloux sur la tête pour le réveiller
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