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Brigands à Noirlac !

Enosch
-Maman c’est toi ? Ça me pique à la tète !
Enosch se réveillait difficilement de son coma… La vision trouble, ne sachant plus très bien où il était. Il se frotta les yeux et regarda en haut du trou où une forme se dessinait.
-Mam…heu…heu…KAMAZONE !!!
Prit de terreur, Enosch se releva aussi vite que possible dans un cri de douleur et partit en courant dans les galeries souterraines qui se présentaient à lui. Au bout d’un moment il s’arrêta. L’obscurité l’empêchait d’y voir, il ne savait pas plus trop où aller.

Au loin seules quelques gouttes résonnaient, dans leur travail millénaire de construction d'autel à la gloire de la nature.

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Gyrovague
Cicatrice ne comptait pas l’énorme dépense d’énergie ectoplasmique que cette excitation lui coutait. Il plotait tant qu’il pouvait la petite garce qui avait déjà essayé de crier à l’aide. Mais son œuvre était déjà en route. Il reçu un ongle bien planté prés de l’œil qui lui fit lâcher prise mais augmenta ses sensations, tout ses muscles en étaient raidis.
Les formes, les seins, il s’y agrippa comme un bébé affamé. Il n’entendit même pas arriver les renforts derrière lui que déjà il sentait qu'il se détachait du corps de Gyrovague qui tombait sur le sol.


-Je n’en ai pas fini avec toi faible moine, tu es mon hôte, je reviendrais….

Flottant au dessus du ramdam, Cicatrice commença a perdre la vision, tout commença à se flouter, il jeta une dernière ancre dans l’âme du moine afin de lui laisser une porte ouverte en attendant qu’il se recharge d’énergie de rayons lunaires…

-…je reviendrais…

Gyrovague se toucha la tete d’où du sang coulait, son visage aussi. Perdu, il entendait des bruits de pas au loin qui couraient. Il se releva tant bien que mal et se dirigea vers la sortie. Une fois sur le pas de la porte, il vit un petit attroupement à quelques mètres.

-A l’aide…s’il vous plait…je ne sais pas ce qui m’arrive ! Je suis blessé…

Gyrovague s’écroula une nouvelle fois sur le sol.

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POSSÉDÉ PAR CICATRICE
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neocor
De son brancard, le vieillard gémissant avait vu son garde Gadriel, ce cher homme, fouetter le manant qui ne savait pas porter... "Il a bien fait de le corriger, ça lui apprendra à ménager un archevêque".

Ah, Gadriel, que serais-je sans vous ? Déjà mort, c'est certain ! Venez, penchez vous, que je vous bénisse...

Ce qu'il fit... A ce moment il entend des voix, certaines affectueuses, d'autres étrangères...

Gadriel, qui c'est qui couine comme ça ? Ils vont me percer les tympans ! Par Aristote, c'est surtout les femmes... On se croirait dans un poulailler !

Et puis, couvrant le bruit, la voix d'un abruti, certainement congénital qui criait on ne savait quoi...

Ah, mon ami, mon cher Gadriel, regardez comment l'on m'accueille... Je suis au désespoir...!

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Frère Cistercien. Archevêque de Tarentaise.
Gadriel
À voyager de nuit, tout les murs sont gris. Ne fusse que le temps de réaliser que nous n'étions pas arrêter devant l'enceinte du réfectoire mais belle et bien devant l'entrée du vieux manoir.

Soudain Gadriel reconnu la voix de Safranne en proie au délire qui se rapprochait vivvement. Dans les corridors, il avait entendu médisance à son sujet, jouant de jeu de mots pour la sommée de perturbée. *Eh bien, qui croit veut bien croire,...*

À savoir qui des deux semble le plus en détresse,...Enosh qui semblerait avoir chuté, où bien l'âme d'une pauvre soeur. Gadriel s'avanca au devant pour s'interposer entre Monseigneur et Safranne, dans son état vallait mieux prévenir.

Mon intervention freina sa course et me permit de voir une autre sillouette féminine qui courrait derrière. Sans trop comprendre pourquoi, la gueuse contina sa course et se rua sur moi. *Mais quelle merdier !!! les bois de l'Helvétie semblait un havre de paix comparativement à l'atmosphêre nocture de l'Abaye.* Gadriel lui fit un croque en jambe en esquivant sa portée meurtrier. Elle réussi malgré ça à s'accrocher après ma cape et me fit choir de tout mon long dans la neige.

C'est alors que je reconnu se petit nez aquilin,..., diantre mais c'est soeur Ellya. Voyant son état confuse,


Citation:
Ga...Gadriel?


Eh bien oui, Vous ne pouviez savoir que je sert un seul Dieu mais plus qu'une cause.

Mais que ce passe t-il içi?


Lui dit-il en l'aidant à se relever. Considérant soeur Safrane piallait encore son délire. Gadriel instinctivement, avant de sombrer dans le même délire recueilli un amas de neige et lui lanca e plein visage pour la saisir. Et dans un but avouer de tenter de la faire taire.

De retour dans un calme momentané, soeur Éloin s'avait approché de Monseigneur Néocor


Citation:
Monseigneur Néocor ! Que vous est-il arrivé ?


Le pauvre homme s'en était trop pour lui, à cette heure tardive, il maugréait de n'être point au chaud sous une épaisse couette.

Citation:
Ah, mon ami, mon cher Gadriel, regardez comment l'on m'accueille... Je suis au désespoir...!


Ne vous en faites pas Monseigneur avant l'aube tout rentrera dans l'ordre. Remonter dans votre carosse quelque instant le temps, que là situation se calme, votre sécurité prime avant tout.

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Kronembourg
Après avoir déversé un flot de paroles délirantes, la bohémienne avait pris la fuite et Ellya s'était lancée à sa poursuite.
Kro, lui, se préoccupait davantage d'identifier le moine pervers - c'était un pléonasme - qui s'était rué comme un malpropre vers la Confessoeur de l'Abbaye.
Fallait-il vraiment être fou pour s'en prendre à une foraine.
Ce dernier s'échappait déjà en rampant vers la porte menant au dehors, Kro s'apprêtait à lui flanquer une bonne correction lorsqu'il entendit soudain une voix crier, l'une des seules voix en ces lieux qui possédait le don bien spécifique de pétrifier le Soldat.




Sergent Kronembourg ? Venez, je vous prie !



C'était la pondeuse... la terrible pondeuse qui ne plaisantait jamais et qui d'un seul regard désapprobateur parvenait à glacer le sang de Kro.
Le protecteur retourna le corps évanoui de l'agresseur : Frère Gyrovague ... on aurait tout vu.
Kro le traîna à bout de bras en dehors du manoir et aperçut alors un drôle d'attroupement au dehors.

Un vieux sur un brancard qui semblait gémir en râlant, la brute de l'autre soir qui maltraitait un pauvre manant, la pondeuse, la Lafiole en état de choc, Ellya qui s'affalait sur la brute....
Kro ne chercha pas à comprendre et se dirigea vers la seule autorité des lieux qu'il connaissait, tenant toujours le frère Gyrovague à bout de bras.



Voici l'odieux maltraiteur de la folle, dit-il à Eloin en le désignant. Je pense qu'une bonne bastonade collective dans la cour de l'abbaye nous permettrait d'oublier rapidement l'incident.


Regard furtif vers Ellya et la brute, froncement de sourcils vers le vieux, retour sur Eloin. Il espérait qu'elle ne poserait pas de questions.


D'après ce que j'ai compris le Frère Enosch est toujours à l'intérieur manoir, il nous faut partir à sa recherche. Je me tiens à vos ordres et à votre disposition dame.
Eloin
Un frisson la parcourut toute entière lorsqu'elle vit le sergent ramener le frère Gyrovague, qui semblait ne plus se souvenir du forfait qu'il avaict accompli quelques instants auparavant.
Et de tourner un regard noir vers le père Néocor qui semblait ne se rendre compte de rien dans sa douleur et les accusait mesme de tromper sa tranquilité ! *Qu'on le mette dans une cellule avec un médicastre à son chevet ainsi il ne geindra plus !*
Rapide prière de contrition dicte en elle-mesme, pour la mauvaise pensée qu'elle venait d'avoir. Elle ignorait ce qu'il s'était passé, et visiblement ni l'évesque, ni ses gardes ne semblaient disposés à parler. Il y aurait bien un éclaircissement de tout cela plus tard...

Se tournant vers le sergent Kronembourg, elle hocha la teste.


Merci, sergent. C'est effectivement cet homme qui a également tenté de mettre ses mains sur moy avant que de se venger sur soeur Safranne.

Rapide regard autour d'elle pour jauger de la situation, se souvenant brièvement des ordres qu'elle avaict pu donner aux soldats de Montmirail lorsqu'elle estait encore membre de l'ost en tant que lieutenant...

Frère Gadriel, je vous laisse emmener Monseigneur dans une cellule au seing de l'Abbaye, ce sera bien plus agréable que ce manoir sans lumière et sans chaleur.

Soeur Ellya, je vous laisse vous occuper de soeur Safranne en attendant mon retour. Tentez de la faire revenir à la raison, quoique cela me paraist difficile après les derniers évènements... En tous cas, ne la quittez point des yeux, je ne voudrais point qu'il luy arrive à nouveau malheur. En cas de problème, n'hésitez nullement à crier pour donner l'alerte, quitte à réveiller toute l'Abbaye !

Sergent Kronembourg, prenez frère Gyrovague avec vous et suivez-moy, nous allons mener ce... fautif... afin que de l'enfermer dans une cellule.

Un instant de silence afin que de vérifier que chacun avaict bien compris ses ordres, espérant que nul ne ferait de la résistance, et la soeur se dirige vers le couloir menant aux cellules, repassant mentalement en vue toutes les cellules occupées pour en trouver rapidement une de vide depuys longtemps, vide de toute chaleur humaine...

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Utilisez MSN pour me joindre uniquement en cas d'urgence, SVP.
Ellya
Eloin, la Calme. Ellya lui lança un regard émerveillé tant le sang-froid de cette femme était impossible à atteindre pour elle.

Soeur Ellya, je vous laisse vous occuper de soeur Safranne en attendant mon retour. Tentez de la faire revenir à la raison, quoique cela me paraist difficile après les derniers évènements... En tous cas, ne la quittez point des yeux, je ne voudrais point qu'il luy arrive à nouveau malheur. En cas de problème, n'hésitez nullement à crier pour donner l'alerte, quitte à réveiller toute l'Abbaye !


Une mission. Rien de mieux pour lui remettre les idées en place. L'occuper afin qu'elle ne pense pas à autre chose.

Ellya se releva, ne songeant plus qu'à Safranne, à elle-seule. La pauvre était toujours en train de délirer, inconsciente des gens autour d'elle.

La jeune sœur prit fraternellement la main de la gitane, et, touchée et apitoyée par son sort, finit par la prendre dans ses bras, la bercer doucement comme un enfant qui aurait cauchemardé.


Ça ira, Safranne. Tout va bien. On s'en occupe de ton Enosch, on s'en occupe. Tout va bien. Chut, calme toi. Tout va rentrer dans l'ordre, tout, lui chuchota-t-elle à l'oreille.

Peu à peu, elle la forçait doucement à s'asseoir dans la neige froide mais réelle, agréablement réelle.

Ellya ne s'occupait plus ni du vieux moine, ni de Gadriel, ni du soldat, ni d'Eloin. Juste Safranne. Safranne.
kamazone
Une cinquantaine de petits cailloux lancés plus tard, l'Enosch semble enfin cesser de faire sa demi-portion. En effet, c'est uniquement quand ça l'arrange celui-là qu'il est inerte.

Voilà qu'en plus il fait le timide


-Mam…heu…heu…KAMAZONE !!!

Comme si elle lui avait déjà fait du mal. la dernière fois, elle l'a juste ligoté sur une chaise avec les lacets de son bustier. Pas de quoi fouetter un pervers.


Kama est dans une forme excellente, elle décide donc de descendre dans le trou, afin de partir à la poursuite du moine arrogant.


D'un saut leste et gracile, elle se lache à quelques mètres du sol, après avoir descendu le haut en s'agrippant à la paroi. Bien sur elle aurait pu descendre en escaladant jusqu'au sol, mais depuis quelques temps elle s'est aguerrie Kama, surement sous l'influence positive de son sicaire du Lion de Juda.

Au bruit, elle essaie de trouver Enosch dans l'obscurité grandissante au fur et à mesure de ses pas dans les méandres du sous sol. Epée en avant, elle s'avance, sans camoufler le bruit de ses pas
neocor
On, l'avait trainé, porté plutôt jusqu'au carrosse... Là, il s'allonge sur la banquette de velours, soufflant tel un soufflet de forge !

Gadriel faisait preuve d'une grande amitié aristotélicienne, et Arobaldi était inquiet pour lui...


Eh, Néo, t'es pas vraiment aussi mal que tu en as l'air, j'espère ?

Le vieux cligna de l'œil à son ami de toujours...

Je souffre certes, mais une chose m'intrigue ici... Lors, si l'on me croit mourant, il me sera plus facile de mener mon enquête...

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Frère Cistercien. Archevêque de Tarentaise.
Safranne LaFiole
Enosch il est tombé par la fenêtre... Par la fenêtre... Enosch...Enosch il est tombé par la fenêtre... Enosch...le trou... la fenêtre....le trou... pas un mot....Enosch il est tombé par la fenêtre... Enosch...

Toujours perdue dans mes pensées. Toujours à essayer de dégager ce souffle de moine galeux dans son cou. De ses mains sur ma cuisse. Toujours à scruter le moindre mouvement autour de moi. Les mains d'Ellya prirent les miens essayant vainement de me temporiser.

Enosch il est tombé par la fenêtre... Par la fenêtre... Enosch...Enosch il est tombé par la fenêtre... Enosch...le trou... la fenêtre....le trou... pas un mot....Enosch il est tombé par la fenêtre... Enosch...

Elle ne comprenait pas? Il était où? Il allait bien?
Il fallait agir. Il était tombé de l'autre côté. Face Nord du manoir. De la fenêtre.

Mais Ellya l'empêcherait de partir seule. Elle lui lâcha les mains. Ellya tournait maintenant la tête vers l'Abbaye, cherchant sûrement des yeux ses compagnons qui devaient s'en revenir. Consciente de son moment d'inattention, je me tins prête... Et m'élançai dans l'herbe haute.

Ellya me suivit. Je l'entendais. Elle haletait. Elle m'appelait. Me suppliait de m'arrêter. De revenir. Mais je en pouvais pas. Enosch. Il était seul...Comme moi avec cet affreux moine.

Face Est.... Je courus le plus vite que mon souffle le permettait. Et me retrouvait face Nord. Je cherchais du regard la fenêtre ouverte. Puis le cercle sombre d'un trou en dessous. Un trou à peine visible pour ceux qui n'en connaissait pas l'existence.


Frère Enosch? ... Frère Enosch?
Ellya
Regard rapide pour voir Eloin ou n'importe qui, finalement, venir à elles.

Elle sentait sous ses doigts l'agitation de sa sœur, elle entendait ses cris mais tentait de tout son cœur de ne pas y prêter attention, ne sachant pas du tout ce qu'il fallait faire. Ne rien faire de peur de mal faire ...

Et la bohémienne prit ses jambes à son cou ...

Stupéfaite, Ellya la regarda s'élancer. Elle avait échoué, n'avait pas même su la calmer.

Dernier regard en arrière: toujours personne.

Sans plus réfléchir aux ordres qu'on lui avait donnés, elle se mit à poursuivre, aussi vite qu'elle le pouvait, malgré sa fatigue et ses douleurs, sa sœur angoissée.


Safranne! Saf...

*Où court-elle si vite?! Serait-elle possédée?*

Safranne! Eloin nous a demandé de l'attendre! On ira.. où tu veux après! Mais après!

Safranne! Attends moi au moins! Explique-moi!


Enfin, l'endiablée s'arrêta, pour le plus grand plaisir d'Ellya.

Ha! Ce n'est pas trop tôt pour devenir raisonnable! J'espère qu'ils ne vont pas s'inquiéter de...

Frère Enosch? ... Frère Enosch?


Ellya se tut, et approcha doucement de sa sœur, comme le chasseur de la biche.
Puis, ses yeux se posèrent sur l'objet qui attirait toute l'attention de cette dernière: un trou.

La jeune fille leva les yeux: où se trouvaient-ils? Avec un sens de l'orientation comme le sien, il lui était impossible de se l'imaginer.


Frère Enosch se trouve là-dedans Safranne?


Ellya avait si peur que sa sœur plonge dans ce trou, qu'elle attrapa son bras et le serra si fort qu'elle espérait ne pouvoir le lâcher.
neocor
Le vieillard sacerdotal commençait à reprendre vie... Un tumulte assourdissant, des voix dont il ne comprenait pas ce qu'elles disaient et surtout, surtout Lafiole qui lui semblait perdre la raison... Il fit un clin d'oeil à Arobaldi et fit mine de plonger dans un profond sommeil, serrant sa fiole de Saint chrême entre ses doigts usés...

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Frère Cistercien. Archevêque de Tarentaise.
Ellya
Elles avaient passé de longues minutes, voire peut-être des heures, à observer le fond du trou.

La fatigue faisant ses effets, Ellya ne savait plus du tout l'heure qu'il pouvait être et, l'esprit embrumé, prit une décision quelque peu téméraire.


Bon, Safranne. Nous avons tous envie d'en finir. Si tu crois qu'Enosch est là-dedans, on va descendre.
Il est peut-être blessé après tout...


Avisant le jardin au loin, Ellya courut vers la réserve, non sans jeter de fréquents coups d'œil vers sa sœur, pour enfin revenir munie d'une échelle.


Voilà.

Une fois l'outil positionné - le trou n'étant finalement pas si profond que cela - la jeune sœur se retint de demander à la gitane d'y aller la première.

C'était un manque de courage réel qui l'envahissait, mais, au regard de l'état psychotique qui avait emprise sur cette dernière, Ellya se résolut à y aller.


Tu me suis, hein?

Tremblante sur les premiers barreaux, s'enfonçant lentement dans les ténèbres, elle toucha enfin le sol, à son plus grand soulagement.

Sa sœur la rejoignit peu de temps après et, côte à côte, elles se dirigèrent dans le boyau souterrain.


Enooooosch? Enooooooosch?


Le son de la simple voix de Safranne suffit à la rassurer et, accordant son ton au sien, Ellya lança à son tour des
"mon frèèèèèèreuuuuuh" à la pelle.
Safranne LaFiole
Enooooosch? Enooooooosch?............. Enooooosch?
Enooooooosch?Enooooosch? Enooooooosch?Enooooosch?
Enooooooosch?Enooooosch? Enooooooosch?


Un écho puis un autre, puis un autre... Et pas un mot de Enosch jusqu'à ce que je marche sur ce qui s'avérait son pied. Mais une autre personne.. non .. deux personnes se distinguaient peu à peu dans la pénombre en plus du moinillon... Une dame qui bougea à notre approche... Et une autre rigide comme la pierre. Et pur cause : une statue se dressait devant nous, à peine éclairée par l'ouverture nouvelle.



J'en fis béatement le tour, caressant la pierre du bout des doigts deux inscriptions sur les deux côtés opposés de la mystérieuse femme de pierre. Je ne parlais pas le Grec et lança un regard vers Soeur Ellya, interrogateur. mon attention n'était plus sur le moine, qui apparemment se trouvait bien et était déjà bien entouré.

Sur une première face pouvait-on lire ces étranges caractères :
Θα μου έμαθε να μιλήσω · μου δώσατε το δώρο της κατάρα.


Sur le socle, à l'opposé, une autre inscription : Η μνήμη του αυτό το όνειρο ήταν γλυκιά και έχει ενισχύσει την εμπιστοσύνη μου · έρχεται.


La statue en elle-même se dressait, singulière. Des symboles incompréhensibles sculptés sur tout son contour : Une tour, une porte, une clé, un voile sur le visage de la Dame, un ange barbu sur le contrebas, un bouclier avec une étrange forme gravée dessus.. et ces inscriptions incompréhensible.

Je m'agenouillai muette devant la statue, ne prêtant plus aucune attention au reste du monde. Mon monde ne se résumant plus à cet instant qu'à ce souterrain et à cette sainte inconnue.

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kamazone
Merdum..les groupies de l'Enosch qui arrivent. Dubitative, elle observe la scène. Une ensoutanée, sans doute frustrée, qui tripote une statue et s'agenouille devant elle. Va pas lui faire une gâterie quand même ?

Kama comptait papoter un peu avec le moinillon, mais là ce sera visiblement pas possible avec toutes ces bonnes soeurs. Chez les Réformés, point de chasteté imposée, donc elle aimerait autant rejoindre son tendre rapidement afin d'aller dire bonjour au Très Haut par les voies charnelles, ainsi qu'Averroes a transcrit la parole de Déos.

D'un pas discret, Kama s'éloigne du groupe, très furtivement, profitant de l'attraction apportée par la Statue. Elle disparait ainsi, comme elle est arrivée

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Sicaire du Lion de Juda Morte

Anciennement toujours quelques douceurs à portée de main

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