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Brigands à Noirlac !

Safranne LaFiole
[Dans la première salle]

J'étais toujours dans le noir et pas de réponse de la part de nos prétendus poursuivants... Les avions-nous rêvés??

En tout cas, la chute d'Enosch, je ne l'avais pas imaginée, elle. Je tâtonnais dans l'obscurité, heurtant ça et là des choses à terre, manaquent de tribucher à deux reprises, trouvant tour à tour le bureau, un fauteuil dont je me souvenais avait le pardessus en cuir abimé... L'effleurement de mes doigs sur la surface m'en donna confirmation. Lentement je me dirigeais vers la supposée porte à la droite du fauteuil.

Un souffle froid me surpris en plein visage lorsque j'ouvris la porte. Et je me sentis aussi gelée qu'un linge froid parcourant chacun de mes membres. Et une infinie tristesse.
Deux, trois, quatre marche, et je me sentis de nouveau enveloppée. Je tressaillis. J'avais peur soudain. La pénombre m'empêcher de distingué ce qui m'entourait à moins de deux pas.

Le temps n'était plus aux bravades. Et je me sentais bien malgré moi comme une proie prête à être dévorée. Je balbutiais bas :


Il... Il y a quelqu'un?


Soudainement, mon corps fut happé dans le vide, comme si l'on me poussait, me projetant tête la première dans l'escalier
Safranne LaFiole
HRP: Récapitulatif pour les nouveaux joueurs qui viendraient nous rejoindre et pour faire un point pour tous les joueurs déjà sur le terrain :





BON JEU! ECLATEZ VOUS !! LA carte est modifiable si vous avez besoin de nouvelles salles par ex .... allez y à l'imagination... Salle de tortures? Cadavres? le Saint Graal? Des personnages à double ou triple identités?.... Mystère...
Gyrovague
Cicatrice attendait sagement dans le noir lorsqu’elle apparut sortie de nul part. Ne se retenant pas une seconde il la poussa tout en bas des escaliers. Apparemment la chute l’avait assommée. Il descendit à sa hauteur, l’attrapa par le cou et la souleva dans les airs.

*pas mal la mignonette, bon faudra pas que la p’tite brigande apprenne que je lui ai fais des infidélités*

Cicatrice souleva à l’aide de son autre main le bas de la robe de bure afin d’admirer les cuisses mais il faisait trop sombre pour pouvoir apprécier le spectacle de la saltimbanque. Il l’approcha de lui. Avec sa langue il parcouru le visage du menton jusqu’aux yeux où il s’attarda et lui suça le droit. Cicatrice senti qu’il commençait à retrouver sa vigueur d’antan.

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POSSÉDÉ PAR CICATRICE
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Safranne LaFiole
Mal à la tête, seulement mal à la tête... Ah non... Aussi mal aux jambes et aux poignets...Et ce poids sur mon corps. M'empêchant de respirer. Et mes poignets, mon Dieu, ...quelqu'un me les immobilisait ! Un souffle. Dans le noir, je ne distinguais qu'une pâle lueur dans des yeux. Ses yeux...

Je n'avais jamais eu peur de rien et là j'étais terrorisée. J'étais pleinement consciente de ce que sa main sur ma cuisse s'apprêtait à faire. Mais aucun de mes membres ne répondaient.

Je poussai un cri,...


A l'aiiid..............!!!

... sitôt étouffé par une main rêche sur ma bouche. Son autre main retroussait ma bure. Ma main libérée griffa le visage près d'un de ses yeux démoniaques. Sa réponse fut plus terrible encore, il..........
Ellya
La jeune sœur attendait la réponse de Kro, qui, plongé dans ses pensées, n'avait peut-être même pas entendu sa question.

Agacée par son inaction et son indifférence, Ellya se décala du soldat et se mit à chercher à quatre pattes -ou plutôt à trois pattes, son bras la faisant toujours souffrir - une potentielle sortie.

Elle n'eut même pas à faire deux mètres, qu'elle sentit une marche.
Sans éveillé l'attention du soldat, elle se mit à gravir l'escalier par lequel ils étaient descendus ici, où plutôt dans lequel ils avaient chutés.

Arrivé dans le bureau, Ellya se dirigea vers la porte.
* Sortir... Rentrer dans ma cellule sans faire de bruit... Aller voir Eloin demain matin... Trouver une excuse plausible pour la blessure...*

Toute à ces pensées, elle ne fit pas attention à Kro qui la houspillait au loin.

Elle se dirigea ensuite vers la porte principale et le spectacle qui s'offrit à elle la stupéfia tant qu'il aurait été impossible pour elle de ne penser, ne serait-ce qu'une seconde, au pauvre bougre.

Dos au mur, face à elle, Safranne. Ellya pouvait la distinguer nettement grace aux rayons de lune qui filtraient par la fenêtre et se répercutaient directement sur le corps de la bonhémienne. Ses longs cheveux détachés, ses jambes dénudés, sa gorge offerte.
Offerte à un moine qu'Ellya ne pouvait voir que de dos.

Son coeur ne fit qu'un tour quand tout devint plus clair pour elle: voilà pourquoi il avait ainsi crié sur le soldat! Il l'aurait vu inviter à dîner celle qu'il désirait et aurait été pris de furie. Voilà pourquoi il l'avait emmenée, elle, dans ce manoir, de nuit, à une heure où personne n'aurait dû être là...

Furieuse et faisant fi de briser l'intimité que ces deux-là étaient en train de partager, Ellya haussa la voix à l'attention du moine:


Tu n'as pas honte? Pour quelqu'un de ton rang?
Faire preuve de jalousie, de colère, et enfin de te laisser tenter par les plaisirs charnels! La Créature sans Nom s'est emparée de toi, ou quoi? Tu ne t'en tireras pas à si bon compte, ENOSCH!


Ellya reprit son souffle le temps que son frère se retourne pour lui faire face.
Kronembourg
Regard vers Ellya qui semblait avoir tout compris contrairement au Soldat qui, un peu sonné par le choc, avait du mal à réagir.


Quoi ? Lafiole et le Enosch ?


Kro en aurait presque éclaté de rires.
Sacré galopin, c'était évident que la chasteté lui pesait depuis tout ce temps.
Mais avec la foraine bastonneuse... là franchement c'était limite abuser.
A moins que... ce soit elle qui ait agressé le pauvre puceau si fragile. Les forains, faut toujours s'en méfier.



Allez Enosch sors de ton trou ! Dit Kro derrière Ellya en éclatant de rires. Nous règlerons ça calmement avec Roger.


Regard sceptique vers la foraine qui, curieusement, avait un visage effrayé au reflet de la lune.
Quelque chose n'allait pas, non, quelque chose ne collait pas du tout avec les apparences.
Kro avança vers elle d'un pas décidé.



Dame Fiole, tout va bien ?

Il ne faudrait pas que le galopin l'ait amoché quand même...
Safranne LaFiole
Les larmes brouillaient maintenant ma vue. Sa main droite restait plaquée sur mes lèvres, empêchant air et son de sortir. J'essayais de le mordre mais mes dents s'enfonçaient dans sa chair sans qu'un seul frémissement ne parcourt mon agresseur. Et ses yeux... me pétrifiaient tandis que son autre main prenait possession d'un de mes seins. Le martyrisant. Ses ongles le lacérant puis s'enfonçant douloureusement dans la chair. Et son regard qu'il me lança à cet instant... Il jouissait de ma frayeur et de ma peine. Et je ne pouvais rien faire. Je fixai le rayon de lune se reflétant sur un mur cherchant à diriger mes pensées vers autre chose.

Un bruit de voix me sortit de ma torpeur puis un autre. De la colère. Des rires.


Mon agresseur se figea un instant, resserrant ses griffes dans ma poitrine. Mon cri s'étouffa sur sa paume, faisant jaillir un flot de larmes et des gémissements de terreur.

Dame Fiole, tout va bien ?


Le rayon de lune balayait le bas de l'escalier. Tout alla très vite : Des pas déboulant dans ces mêmes escaliers. Le poids de l'agresseur s'enlevant de moi. Et mes yeux contemplant silencieusement toujours le rayon de lune. Sans aucune réaction.
Eloin
Debout... Elle avaict réussi à se mettre debout, malgré la douleur qui luy vrillait les tempes et le cou, malgré cette impression d'estre encore plus faible que tantost. Le corps affaibli, et l'esprit un peu en déroute après l'épisode qu'elle venait de vivre, quand des cris avaient mis ses sens en alerte.
Héritage de son apprentissage de soldate qui se manifestait en cas de danger, et cette fois ne faisait pas exception à la règle. Un regard aux alentours... Il estait parti, ce monstre qui avaict osé mettre ses mains sur elle et qui aurait certainement faict d'elle son quatre-heures si la soeur Scafée n'avaict point eu l'idée de se balader dans les environs...
Mais s'il n'estait plus à proximité cela voulait dire qu'il estait entré dans le manoir, cette batisse ou deux femmes se trouvaient jà... Et s'il tombait sur l'une d'elles, elle n'osait imaginer le drame...

Oblate qui presse le pas autant qu'elle le peut, attrapant à l'entrée un pot brisé en deux et visiblement là depuys bien longtemps. Si elle se retrouvait à nouveau face à l'homme, il luy fallait de quoi se défendre. Se saisissant également d’une bougie miraculeusement laissée sur le rebord d’une fenestre, Eloin s’en saisit, se disant qu’elle l’allumerait si elle trouvait du feu.
Et d’entrer dans le manoir par la porte laissée entrouverte, ou rouverte par le vent qui soufflait assez fort ce soir, de s’arrester sur le pas de la porte en oyant un cri qui faillit luy faire lâcher un hoquet de surprise…


Faire preuve de jalousie, de colère, et enfin de te laisser tenter par les plaisirs charnels! La Créature sans Nom s'est emparée de toi, ou quoi? Tu ne t'en tireras pas à si bon compte, ENOSCH!

Enosh… En proie au désirs charnels d’un homme ? Cela ne ressemblait guère au moinillon fidèle au recteur, ça ! En tous cas, pas de l’image qu’elle avait de luy…
Décidée, Eloin entre dans la prime pièce du manoir, attend le temps que ses yeux s’habituent à la pénombre, et voit ses craintes confirmées par le rayon de la lune. LE frère… Celuy qui avait faillit la faire passer de vie à trépas sans un seul regret… Et qui tentait sur une aultre ce qu’il n’avaict point réussi sur elle…
Pleine de haine et de colère, le visage fermé et les yeux devenus noirs sous l’effet de l’ire qui la secoue, Eloin lève la pièce de poterie au dessus d’elle et l’abat à deux mains sur la teste de l’homme… Sous les yeux ahuris de sœur Ellya et du sergent Kronembourg, Safranne estant bien trop choquée pour réagir à son geste. Espérant que l’homme serait assommé par le coup, Eloin se recule d’un pas pour laisser la lumière de la nuit éclairer le visage du traistre.


Cet homme n’est point le frère Enosh, mes frères et sœurs, et à vrai-dire, j’aurais préféré que ce soit luy… Ce frère n’est point un cistercien, j’en suis certaine. Il se nomme Girovague, mais dans ses yeux règne une lueur démoniaque, comme s’il estait possédé. Ce qu’il estait en train de commettre sur nostre compagne Safranne, il a tenté de le faire sur moy, et s’il n’avaict point esté dérangé dans son œuvre, je serais certainement morte à l’heure qu’il est …

Se tait le temps que ses paroles fassent leur chemin dans les esprits présents, l’oblate garde un œil méfiant et attentif sur l’homme qui git à terre. Si doute il y avait de ses dires, les traces d’étranglement laissant une marque rouge sur son cou et sa robe déchirée en plusieurs point sauraient les convaincre, de mesme que sa tempe tuméfiée par la chute contre un sol gelé et dur…

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Utilisez MSN pour me joindre uniquement en cas d'urgence, SVP.
Ellya
Tout se passa très vite les quelques minutes qui suivirent:

Kro semblait s'inquiéter pour Safranne, qui, maintenant qu'Ellya y prêtait attention, avait un visage horrifié et affreusement pâle, des yeux humides et des joues luisantes.

Alors que la jeune sœur s'apprêtait aussi à avancer, Eloin fit une entrée... fracassante.

Le bruit du pot brisé sur la tête du moine laissa place à un lourd silence, rempli d'incompréhension et de douleur, qu'Eloin rompit:

Cet homme n’est point le frère Enosh, mes frères et sœurs, et à vrai-dire, j’aurais préféré que ce soit luy… Ce frère n’est point un cistercien, j’en suis certaine. Il se nomme Girovague, mais dans ses yeux règne une lueur démoniaque, comme s’il estait possédé. Ce qu’il estait en train de commettre sur nostre compagne Safranne, il a tenté de le faire sur moy, et s’il n’avaict point esté dérangé dans son œuvre, je serais certainement morte à l’heure qu’il est …

Assommée par cette révélation, Ellya eut du mal à se rendre compte de l'ampleur du danger.

* Démoniaque... Possédé... Morte... *

Elle avait envie de se réveiller, que tout ceci ne soit qu'un cauchemar d'enfant...

* Comment une simple visite dans un manoir peut-elle finir comme ça? *

Si elle n'avait pas vu le visage tuméfié d'Eloin et celui de Safranne, qui, maintenant, était vide de tout sentiments, de toute étincelle de vie, elle se serait sans doute accroupie et mise à pleurer.


Mais devant ces deux sœurs amochées qui avaient dû vivre un terrifiant moment, Ellya se força à agir: elle s'approcha de la bohémienne, et la prit sous le bras.

Un seul objectif: sortir tous les quatre de ce funeste endroit.
Safranne LaFiole
Enosch il est tombé par la fenêtre... Enosch il est tombé par la fenêtre... Par la fenêtre... Enosch...Enosch il est tombé par la fenêtre... Enosch...le trou... la fenêtre....le trou... pas un mot....Enosch il est tombé par la fenêtre... Enosch... la lettre...tombée... Faut pas lire la lettre...Enosch il est tombé par la fenêtre... la fenêtre... le bruit de Enosch... pas répondu...Enosch...tombé par la fenêtre... la fenêtre... la lettre.. à brûler... Enosch...

Mes yeux hagards parcouraient la pièce sans voir les regards de pitié des uns des autres. Je ne pensai qu'à la fuite. Et à la lettre. Et à Enosch. Et à ... Non à ce qui venait de se passer, je n'y pensais pas. Je me détachai des bras d'Ellya sans même m'en rendre vraiment compte, me précipitant vers la sortie, piétinant au passage le visage du moine inconscient, continuant à voix haute mes propos incohérents.

la fenêtre... Enosch.. le trou...

A l'extérieur, la nuit était fraiche. Je me dirigeai en titubant, la tête embrumée, vers l'endroit présumé de la chute où Enosch n'avait plus donné signe de vie.
neocor
L'on pût entendre le bruit d'un carrosse s'arrêter dans la cour non loin du manoir... Les armes de Tarentaise l'ornaient. Le cocher, et un homme âgé à la carrure impressionnante, se dirigèrent vers l'habitacle orné de velours...

Avec précaution, ils sortirent un homme qu'ils allongèrent sur le sol, et qui gémit à l'occasion... Puis ils sortirent un brancard fait de deux branches et d'un tissu épais et installèrent le passager, le couvrant d'une robe de soie, et posant à ses côtés une crosse d'archevêque.

A la une, à la deux, à la trois, et l'équipage se mit en marche, évitant de secouer le vieillard qui hurlait au moindre vacillement...


Mais, par les saintes parties d'Aristote, pouvez pas faire attention, bande de crétins... Vous savez pourtant mon mal, non ?

Ils ralentirent en échangeant un regard désespéré...

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Frère Cistercien. Archevêque de Tarentaise.
Gadriel
Gadriel cette fois, avait fait le voyage revêtu de son habit de la Garde Épiscopale jusqu'à Noirlac. Tout le long du voyage, s'avait assuré de sa sécurité chevauchant au devant au croiser de chemin. D'un oeil vigilant, il avait scruté les bosquet et les orées de boisé pour ne pas faire de rencontre infortuite.

Tout au long du voyage, il avait supporté les gérémiades et doléances de Monseigneur. En silence, il pria pour lui, sans rechigner à la tâche. Les soirs que nous dument couchés à la belle étoile, Gadriel veilla au feu nuit durant pour que Monseigneur trouve le sommeil du juste.

Une fois à destination,


Citation:

Mais, par les saintes parties d'Aristote, pouvez pas faire attention, bande de crétins... Vous savez pourtant mon mal, non ?


Gadriel due intervenir, sortant sa cravache et en saisi d'un coup le pauvre serviteur maladroit, exténué d'avoir fait le voyage à cloche-pied derrière le carosse de Monseigneur.

Il le regarda d'un oeil réprobateur, il n'eut à utilisé de mot pour lui en expliqué la faute.


Reprenant son sourire,
Monseigneur, nous y sommes enfin. Prenez mon bras

Quelques pas vous feront du bien et vous permettront de vous déliez les jambes.

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Safranne LaFiole
Enosch il est tombé par la fenêtre... Enosch il est tombé par la fenêtre... Par la fenêtre... Enosch...Enosch il est tombé par la fenêtre... Enosch...le trou... la fenêtre....le trou... pas un mot....Enosch il est tombé par la fenêtre... Enosch... la lettre...tombée... Faut pas lire la lettre...Enosch il est tombé par la fenêtre... la fenêtre... le bruit de Enosch... pas répondu...Enosch...tombé par la fenêtre

Un carrosse... Deux inconnus...De l'aide?? Ellya, Kro, et Eloin me suivaient, j'en avais plus ou moins conscience... Mais Enosch où était-il? Tué par ce fou?! Comment allions nous le retrouver? Poignardé? La tête décrochée de son tronc?


Je me frottais vigoureusement les avant bras, prise de nausée pour ces traces de bave immonde encore sur ma peau, à jamais impreignée.

Ces deux inconnus.. Il faut que je les interpèle... Mes jambes me soutiennent avec peine et je titube m'accrochant à la bure d'un vieillard mal en point, évitant ainsi ma propre chute mais provoquant la sienne.

Enosch...le trou... la fenêtre....le trou... pas un mot....Enosch il est tombé par la fenêtre... Enosch... la lettre...tombée... Faut pas lire la lettre...Enosch il est tombé par la fenêtre... Et le démon, il ... L'homme méchant il a ...
Ellya
Safranne devenait folle, prise d'un je-ne-sais-quoi d'hystérie. Elle se détacha d'Ellya et couru vers ma porte. En l'ouvrant, l'air frais s'engouffra dans la sombre pièce et fit l'effet d'une douche glacée à la jeune sœur.

Réalisant que la bohémienne avait perdu l'esprit, elle se mit à la poursuivre.

* La rattraper, la ramener, en finir. *

Oubliant même le moine... ou plutôt l'homme... ou...le démon?

Non finalement, elle ne l'oubliait pas, mais elle courait, pour rattraper l'autre, la rassurer, la... Improviser.

Safranne s'était enfin arrêtée, et Ellya s'arrêta aussi, à quelques mètres d'elle. Un carrosse, des inconnus qu'elle ne pouvait distinguer dans le noir.
Puis, elle se remet en mouvement, la gitane. Un des hommes tombe: des ennemis? Encore des... démons?
Voyant qu'un des hommes était encore debout, voulant la sauver, son amie, Ellya se rua de toute ces forces contre lui pour le mettre à terre.

Hum, il faut avouer que ses forces se résumaient à peu de choses, et elle réussit juste à faire trébucher le pauvre homme et à retomber lourdement sur sa personne.

Pas de silence, Safranne parlait en flot ininterrompu.
L'acte de semi-bravoure d'Ellya avait ravivé sa blessure au bras. Douloureuse. La vivacité qu'elle avait retrouvé quelques instants plus tôt retomba dans un brouillard épais.

Elle se roula sur le côté, laissant l'homme libre de ses mouvements.
Kro. Elle l'attendait. Le soldat devait intervenir. Rassurer Safranne. La calmer. Arrêter les inconnus.

Toujours allongée, elle tourna la tête et observer le visage de celui qu'elle avait mit à terre. Ses yeux se familiarisaient avec la pénombre.

*Non?*


Ga...Gadriel?
Eloin
Safranne se releva, tenant des propos incohérents, mais qui ne donnaient pas de doute sur une chose : Enosh estait tombé d'un quelconque promontoire, et estait en danger visiblement. Mais si l'homme qu'elle venait d'assomer estait hors d'état de nuire pour le moment, estait-il possible que d'autres fous se soient introduits dans l'Abbaye à la faveur de la nuit ? Vivraient-ils un second pillage ?

En proie à ces questions guère rassurantes, Eloin n'entendit point au début les bruits venant de plus loin, alors qu'ils venaient tous de quitter le manoir et avaient retrouvé la froideur de la nuit. Il faisait noir, certes, mais les armes qu'elle vict sur le carosse ne luy furent point difficiles à reconnaistre, et elle s'élança au devant des aultres, s'arrestant devant la civière.


Monseigneur Néocor ! Que vous est-il arrivé ?

Attaque, chute, simple faiblesse due à l'âge ? Elle n'en savait rien pour le moment, mais ce qu'elle voyait c'estait un homme mal en point qui recquerait des soins.
S'adressant au frère Gadriel qu'elle connaissait plus de vue que de nom et de caractère, elle manda.


Mon frère, où comptez-vous l'emmener ? Monseigneur a besoin de soins, d'après ce que je vois, et urgemment. Je vous déconseille le manoir, il s'y est déroulée une chose... étrange qu'il nous faudra éclaircir par la suite...

D'ailleurs... ?

Sergent Kronembourg ? Venez, je vous prie !

Si elle on la prenait pour une folle, les témoignages de ses camarades, du sergent et l'état de Safranne sauraient leur faire comprendre qu'une force surnaturelle avaict faict son apparition dans les murs du manoir de l'Abbaye, et qu'il faudrait l'en déloger !
Se tournant vers soeur Ellya, elle luy demanda, en proie au doute soudainnement.


Ma soeur ? L'homme ayant agressé soeur Safranne ne se trouve tout de mesme point seul, si ? Il faudrait l'attacher et l'enfermer dans une cellule, en attendant que monseigneur Roger et les dignitaires de l'abbaye soient mis au fait des évènements de ce soir...

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