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[RP]Auberge, l'Arbre à Cadabras: L'Automne...

Cyann
[RP ouvert à tous puisqu'il s''agit d'une auberge un peu spéciale ... dans les arbres, si vous souhaitez y participer, merci de lire le RP, y'a des images ça aide aussi^^, afin de bien comprendre comment sont les lieux et de me prévenir par MP. Bon jeu à tous]


L'arbre à Cadabras
EPISODE I : LA CASCADE DU TALON





14 Août 1457

En cette matinée à peine naissante, sous un ciel bas ourlé de mauves et d’ors chamarrés, la grand’place vibrait de mille et une voix joyeuses ou lascives, graves ou haut perchées. Les toits brillaient de rosée caressés par les premiers rayons du soleil qui perçaient la brume matinale. De la terrasse de l’auberge « Au chat qui pêche » où déjeunait la jeune ménestrel, et où contrairement à son nom, aucun chat ne pêchait, (d'aucun seront d'avis que personne n'a jamais vu un chat "pêcher" si l'on entend par là tirer des poissons de l'eau à l'aide d'une canne muni d'un fil et d'un hameçon si ce n'est peut être dans les mondes imaginaires que se partagent lutins et fées ) les effluves de la ville se réveillaient et venaient caresser ses narines en même temps que celle du brouet « façon Many » du nom de l’aubergiste qui tenait l’endroit. Il y a avait dans ce brouet un je ne sais quoi qui rencontrait l’approbation de la troubadour. Elle fit claquer sa langue rose de délice. Cela faisait déjà deux semaines que la jeune femme exerçait ici ses talents et elle se dit qu’il était grand temps de changer de crèmerie. Comme à son habitude, elle n’avait pas fait de plans. C'était venu soudainement s’imposer en elle, avec une douce force. Quand Many déboulât, affublé de son plateau vide, et se planta devant sa table, débonnaire avec sa bedaine ronde et son sourire joviale, la blonde lui offrit un sourire resplendissant. Alors il est pas bon mon brouet ma belle ? Que voudras-tu pour dîner ce soir ? Savinien m’a promis du Saint Pierre du lac de Betang ou alors j’ai du civet façon many, qu’en dis tu ? La jeune femme planta son regard bleu océan dans le sien et lui dit : Ton civet sera parfait Many., comme toujours. *silence* Ce soir sera mon dernier soir. Pour moi l’heure est venue d’aller faire un tour ailleurs … Oh tu me quittes déjà et moi qui espérait qu’à force de bons petits plats, tu m’épouserais ! * regard malicieux et tendre à la fois* Ah mais, si ce n’en que pour le civet, nul doute que je t’épouserais ! * éclat de rire de la blonde* Il n’y pas meilleur cuisinier à la ronde, ça pour sur ! * silence* Mais tu connais les troubadours… nous avons faim de folles tribulations, de grands voyages, d’aventures à conter ! Rien ni personne ne nous retient jamais bien longtemps même pas le meilleur civet de toute la lorraine ! * rires en grelot* Les soirées vont nous paraitre plus longues désormais, tu viendras nous conter tes aventures à ton retour * sourire* Avec plaisir Many L’homme chargea son plateau et disparut dans les cuisines tandis que Cyann, se levait et montait à l’étage dans la chambre qu’elle occupait. Elle en redescendit bientôt en tenue de cavalière, son long manteau noir l’enveloppant comme les ailes d’un oiseau. Elle saisit une pomme sur le comptoir et croqua dedans à pleine dents, et se dirigea vers les écuries. Un rouquin en sortit devisant avec elle, une vieille jument au bout de sa longe. La jeune femme saisi la bride et mena la bête à travers les ruelles jusqu’à la sortie de la ville. Elle enfourcha ensuite l’équidé qui souffla de mauvaise grâce sous ce poids malvenu. La ménestrel n’y prêta aucune attention et talonna la carne revêche qui se mit au petit trot sur la route. Bientôt, la silhouette noire de la jeune femme s’enfonça dans les taillis, poursuivant son chemin dans la forêt, le long de la rivière scintillante. La jeune femme guidée sans doute par quelque histoire incertaine entendue de la bouche d’un habitant bavard lors d’une des soirées à l’auberge qu’elle-même animait de bien des contes et chansons, cherchait manifestement quelque chose. Mais quoi ?

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--Quenotte


14 Aout 1457

La jument sentit les talons de sa blonde cavalière lui talonner les flancs. Elle renacla et tint bon, un rythme de pas allongé pour donner le change dirons nous mais pas le trot attendu. Inutile d'accélérer l'allure ! Ces deux pattes toujours des idées saugrenues à ne plus savoir quoi en faire ! et pis sa maitresse n'était pas des plus raisonnables. Toujours à courir par monts et par vaux mais, par le grand Etalon à la crinière de feu, pourquoi n'ai je point hérité d'une maitresse du style bonne bourgeoise rondouillarde qui prend sa carriole le dimanche matin pour la messe ! Crénom d'un trognon de pomme, on est pas mieux dans le prés à manger de l'herbe qu'à courir sur les chemins encombré de poids inutiles et encombrants hiiiii ? HHHHHHiiiiiii Quenotte hennit une fois de plus sous la pression des talons de sa cavalière qui, loin d'être dupe de son manège chevalin lui dit d'une voix guillerette malgré une note de reproche Quenotte .... tu ne vas pas me dire que tu es une mule tout juste bonne au bat noon? Allez au trot ! Pffuit j't'en mettrais des au trot ! c'est à se demander qui est la plus mule de nous deux pardi ! Quand elle une idée en tête celle là ! Le canasson accélère l'allure non sans poser un regard torve sur le monde qui l'entoure. La foret se profile à l'horizon mais quelle idée d'aller en forêt ... c'est plein de bruit suspect, on ramasse des tas de branches et de ccoupe et l'herbe y est rare. Une mule moi un équidé de pure race élevé au grain dans les écuries du duc de Breuilly ! Ah non d'un naseau ! Sous le coup de la colère, la jument galope presque puis elle sent le mors dans sa bouche. Oh ! La foret est déjà là, orée du bois, au pas . Cyann se baisse sur son dos. La cavalière et son destrier se faufilent entre les arbres. Quenotte renâcle une fois de plus. Elle déteste ces sentes de forêt. Étroit chemin bordé de taillis touffus sous les frondaisons des arbres si hautes et oppressantes. Cyann l'arrêta d'une main ferme. Quenotte la sentit glisser le long de se plans et s'interroge. Elle lui jette un œil courroucé. La blonde sourit tout à ses rêves et la tire vers on ne sais quoi. Le bruit de l'eau. Une rivière. Femme et bête boivent. La ménestrel jette un regard à la ronde puis attache la jument à un arbre. Elle flatte l'encolure de sa jument et dit doucement à son oreille Attend moi la Quenotte, je reviens et n'en profite surtout pas pour t'empiffrer de ces délicieuses baies, les rouges là, elle te te donnent la coliques à tous les coups! C'est pas le moment de nous inventer les sentiers balisés par une ligne jaune ! Chaque chose en son temps ma belle ... et les dragées Fucas ne sont pas pour demain !! Cyann lâcha un rire en grelot alors que la vieille jument lui lançait un regard franchement réprobateur. Cyann disparut bien tout sous les futaies et Quenotte entreprit de chercher quelques choses de croustillants et juteux à se mettre sou la dent. Elle avisa bientôt un bouquet de ciboulette poussé là entre un hêtre tout neuf et le tronc d'un vieux chêne couvert de mousse. Par son museau alléché, elle fit les quelques pas l'en séparant et avança sa bouche pleine de dents .... mais voilà, quelque chose la retint ! Cornes de bouc : Foutue longe !
[/u]

Cyann


Tandis que sa vieille compagne de route s'échinait sur sa longe ses naseaux frémissant sous le parfum suave de la ciboulette sauvage, plus loin, la silhouette sculpturale du long manteau noire se profilait sous les frondaisons et s'enfonçait toujours plus loin à travers bois en suivant la ligne d'un gris vert transparent de la rivière sinueuse. Sous ses grands yeux immenses se déroulaient un spectacle d'ombres et de lumières. Un délice de peintre. Les branches des hauts arbres filtrait en cette matinée les frais rayons d'un soleil à peine levé laissant choir ça et là une tâche de couleurs , comme un monde ailleurs invisible qui soudain apparaitrait en pleine lumière révélant cet autre monde, ce parallèle ... là une amanite faisant la conversation à un papillon aux ailes dorées, ici un lièvre entrant dans son terrier ou tentant, qui sait ? de voler dans celui du voisin de palier. Cherchant du regard la piste, la jeune femme avançait d'un pas tranquille, chasseuse de secrets enfouis dans ce monde de nature secrète. Caracole guillerette, tout à la fête, son cœur entonne à coup de baryton un air de tambours insistant et rêveur. Comme une transe. La sente se réduit jusqu'à n'être plus qu'un fil, bientôt elle disparait s'arrête tout à fait. Cyann reste en arrêt, hume l'air, balaye l'espace du regard, les arbustes, les herbes, là certaines pliées indiquent le passage récent, bête sou homme ? Cyann s'enfonce plus loin encore. A pas de louve noire, elle cherche son chemin. Le sentier débouche enfin sur un espace ouvert, à flanc de falaise et prend des airs vertigineux. Là, dans ce vacarme aqueux se jette en bas le torrent, cascade brunissante, bondissante, étourdissante. Cyann emplit ses poumons de ces embruns. Ses yeux luisent de bonheur. le cadre est magnifique, comme promis par la légende. Seul un détail la chagrine, c'est en bas qu'elle veut arriver. Elle a dû se tromper de chemin. Elle se morigène intérieurement et dit tout haut pensive ...

Il doit bien y avoir un moyen d'"arriver en bas, mmmhh té toi tu es pas mal ... en général les gens cherchent un moyen pour arriver tout en haut ^^ pas tout en bas .... toujours tout fait à l'envers ! * elle rit toute seule, ça éloigne les ombres parait-il*

La ménestrel scrute le tourbillon qui tournoie de ses eaux et reflète, nonchalant, le ciel par en dedans. Impression de vertige, comme lorsqu'elle pense à lui qui n'est pas là. Un gouffre. Elle se mordille la lèvre inférieure. Inutile de se jeter à l'eau, elle se noierait. Il faut trouver un autre moyen. Cyann lève les yeux au ciel, scrute le soleil, il est encore tôt, l'astre n'a pas atteint son zénith. La jeune femme sort une gourde de son paquetage et boit puis s'essuie d'un revers de manche. Ensuite, elle rebrousse chemin sur quelques mètres et s'enfonce à nouveau dans la forêt, toujours plus loin, sentant sous ses pieds la descente, abrupte. La terre se fait humide et glissante, Cyann glisse, dévale tant et si bien que la voilà collé à nouveau à la roche, tout près du précipice. Elle jette ses yeux océan à bleu pluie par dessus ce parapet naturelle et observe le tumulte des eaux et attend que con cœur se soit calmé.

C'est pas encore le moment de prendre son bain, le plongeoir est beaucoup trop haut à mon goût palsambleu !

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--Quenotte


Quenotte piaffa puis regarda d'un œil morne la longe qui semblait la défier tout de même. Elle fit claquer ses grandes dents jaunes. Rien ne sert de s'"échiner, la deux pattes sera bientôt de retour, la meilleur stratégie est l'attente. Elle s'approcha donc de ce qui était à sa portée à savoir quelques feuilles dont le gout ne lui revint pas. Elle attendit donc, l'oreille aux aguets. Ce qui ne lui fit pmas le plus grand bien, vu que la forêt était pleine de bruit inquiétant. Non mais vraiment, batifoler dans les bois ! Elle n'a pas autre chose à faire ! Je préféré les temps où elle est invitée dans les châteaux, là j'y suis bien nourrie, brossée, récurée, la crinière luisante en un mot : choyée et en plus, entourés de la meilleure compagnie

Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii pfffffffffhhhhttttt.

Le temps s'égrenait lentement, la jument souleva une de ses patte puis l'autre, son museau en l'air. Son regard chevalin fut attiré par un bouquet de verdure un peu à gauche cette fois. Elle s'avança de nouveau et, comme elle s'y attendait, la longe l'arrêta. Par le sabot du grand âne, c'est à croire que la longueur de cette longe a été spécialement calculé pour me mettre au régime sec ! je m'en vais lui montrer moi le peu de cas que je fais de cette longe ! Et la jument tira sur la longe puis se cabra tout d'abord, une fois, deux fois, trois fois, étirant à l'extrême cette longe, ce qui n'eut pour effet que de resserrer le nœud qui l'attachait à l'arbre. L'animal resta là, les museaux dilatés après tant d'effort et hennit de dépit. pourquoi l'avait elle attaché ? N'avait elle point confiance après toutes ces années ? Bon certes, Cyann s'était mise à l'attacher après la dernière fois, celle ou elle l'avait laissé toute seule pour dévorer tout un carré de luzerne fraîche qui se trouvait un peu plus loin, ... enfin beaucoup plus loin à pas d'homme certes ... mais quelle était susceptible tout de même !

Hiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Cyann


Quelques heures de marche périlleuses plus tard ...

Quelques pas encore, un dernier effort, Cyann contourna un arbre en frémissant, attachée à une racine pour ne pas tomber ; le sol était si humide si glissant en cet endroit ! On la sentait là toute proche... toutes les fibres du corps de la jeune femme était tendues comme les cordes d'un arc. Soudain ce fiut comme une explosion assourdissante, étourdissante ! La cascade était là. En face d'elle enfin . C'était un déluge sans fin. Un tonnerre ! Des trombes d'eau se déversaient. L'air était saturé, emplis de milliers de gouttelettes argentées qui venaient piqueter la peau de la jeune femme, la cinglant presque avec l'énergie du désespoir l'air de regretter qu'elel se tienne si loin, imprenable. Celle-ci restait là, les bras ballants ébahie devant tant de beauté, tant de majesté, d'ardeur. Elle resta là bouche bée, plantée comme un arbrisseau au bord de l'eau, devant cette masse gigantesque. Environ 30 mètres de hauteur nota t-elle dans sa caboche d'observatrice née. Le cœur de la troubadour battait follement. Enfin , elle l'avait trouvé : Le paradis sur terre. Son chez elle. Elle ferma les yeux et se laissa pénétrée par les sons et les odeurs. Bercée par les embruns, elle tendit les bras pour mieux s'imprégner, avança et marcha dans l'eau. Clapotis. Ses bottes prirent l'eau sans qu'elle y prenne garde. Puis, revenant sur terre quelques instants, elle s'assit sur une grosse pierre et ôta ses bottes. Elle contempla encore la cascade et ses litres d'eau bondissant puis posa son balluchon sur la grande pierre plate. Elle en sortit du pain et plongea la main sous à son côté pour ne ressortir un couteau. Elle découpa en tranches fines un saucisson sec et avala de bon cœur ce frugal repas. Le soleil allait atteindre son zénith. Il lui avait fallut bien plus de temps que prévu pour atteindre la cascade et comme le chemin avait été infiniment plus dur qu'annoncé, il était à parier qu'il ya avait un chemin plus simple qu'elle n'avait pas trouvé. à l'aller et qu'il lui faudrait trouvé pour repartir. Elle s'étendit à demi et admirant le spectacle remit à plus tard la recherche de ce dit chemin. Cyann avait vécu toute son enfance à flanc de falise de la mer du nord, elle était uen vraie sirène. Ainsi ne résita -telepas longtemps à l'eppel de l'immense vasque crée par la cascade de la fée bleue. Et puis, notre troubadour aurait bein aimé la croiser cette femme de légende , " la fée bleue", celle du récit de Mavric du moulin de Jehan. Elle sourit à cette idée. Il y avairt certes bien longtemps qu'elle ne croyait plus aux contes de fées mais, Cyann savait aussi, en femme d'aventures que la vie réserve souvent tout autant de merveilles et de surprises que les contes ... Elle posa son regard bleu océan sur la surface ornée de vaguelettes dorées et sourit. Elle se leva et déboutonna un à un les festons de son long manteau noir. Puis, elle entreprit d'ôter un à un tous ses vêtements et les jeta sur la pierre blanche. Enfin, elle s'avança de l'eau et y trempa un orteil en riant.



Voilà qui devrait rafraichir toute sorte d'ardeur palsembleu!

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--Quenotte


Pendant ce temps là, sous le grand chêne

Scrouiinnncchhhhhhhhhhhhhhhhhhh SCROUINNNCCHHHHHHHHHHHHHH SCROUIIIINNNNNNCHHHHHH SCROUINNNCCHHHHHHHHHHHHHH SCROUIIIINNNNNNCHHHHHH GLOUUUUUUUUIIIIPPSSSSSS HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!


Mais revoyons au ralenti cette partie là de notre récit .... Nous avons une mule, enfin non ! une jument têtue qui s'acharne avec une réussite certaien contre un morceaux de cuir qui lui bare la route vers la liberté et surtout son péché mignon : la luzerne ! le "scrouinncht" est très nettement le bruit de la mastication répétée qui se fait dans un mouvement toujours plus amples des grandes dents jaunes. Quant au gloups, on imaginera aisément qu'il s'agit là d'un bruit de glotte bien connu losrqu'homme ou animal avale. Quant au HIiiii, serait ce là le cri de joie de notre Quenotte ? A n'en pas douter et la voilà maintenant qui batifole et se jette sur ce dont elle raffole, ici uen touffe de ciboulette, là un brin de luzerne, ailleurs les tenders feuilles d'un arbrisseau inconnus, la des baies noires cueillies entre dse épines grosses comme une mouche et ici, quelques primevres rescapées et tardives; plus loin des herbes tendres sous le couvert d'un frene et toujours plus loin, quelques roses trémières ah un délice un régal ! Enfin la belle vie ! Quenotte trottine, s'ébroue, batifole, caracole ballotant de la queue et dandinant des dents. Et toujours s'éloigne...

Cyann


La cascade




Un orteil plus loin, le désir de se retrouver enfin en milieu aquatique et de profiter de toute cette nature en beauté fut plus fort que cette sensation de froid. Cyann pénétra dans l'eau, d'abord doucement, jusqu'aux cuisses, puis plongea ensuite dans cette retenue au pied de la cascade. Tout son être frémit à ce contact, puis vint une sorte d'euphorie. Elle était heureuse. Et ça faisait du bien parbleu ! la jeune femme batifola un moment, tout à tour nageant, plongeant, surgissant de l'eau par intervalles. Puis, elle fit la planche. Ainsi, placé sur le dos, elle observa les nuages , un de ses jeux préférés avec sa sœur lors de son enfin ce en Artois, était d'observer les nuages de la mer et d'inventer des histoires à dormir debout. Elle s'était toujours montrée douée à cet art, c'est sans doute pourquoi elle était devenu troubadour. Cyann sourit puis pensa un moment à sa jumelle, disparue sans crier gare. Oh là ! ce marchmalow ... On dirait un enfant tout petit un nouveau née ah et là ! voilà sa mère, elle se rapproche elle se colle s'agglomère elle le berce, ils ne font plus qu'un comme c'est beau l'amour d'uen mère ... tiens le petit réapparait, il s'éloigne grandit .. ah et oh ! là un enormmeuuu dragon avec des ailes et uen queue pointues, il se rapproche du petit ah terrible l'enfant va se faire avaler tout cru ! mais là sur le rebord des cieux se tient un tout petit nuage rapude, il file au vent et vient se placer au dessus du nuage-enfant. Il s'agite, petits mouvements hésitants. Cyann retient sa respiration, écoute le grondement de la cascade. le gros nuage dragon s'effiloche, pluie de petits nuages dorés sous le soleil et s'évapore en longues bandes. Le petit nuage fée a gagné, que de puissant sortilège pour vaincre un tel mastodonte ! Cyann sourit puis, se rappelant soudain, se redresse dans l'eau et balaye la cascade du regard, les berges, l'eau puis hoche la tête et se parlant à elle même.

Et bien ... ce n'est pas aujourd'hui que je verrai la fée bleue, celle de la légende ... peut-être un autre jour qui sait ?

La jeune femme rejoignit la berge et sortit de l'eau. Elle s'approcha de la pierre plate où elle avait déposé plus tôt ses affaires et attrapa sa tunique blanche puis, elle se figea, son regard bleu intrigué par un détail ...

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--Henry_potier


Ventrebleu mais d'où c'est que tu tiens ça Bottine !???? t'as encore été faire une de tes rapine de bottes, jvais encore m'prendre des coups d'fouets par ta faute ! Sale cabot ! Va dponc rapportez ça ou tu l'(a pris, avec des bottes de ce calibres, jsens que jvai cor avoir d'serieux ennuis, ça sent les écus ça ! Et qui dit écus dit pleins l'cul ! plein d'écus égal grosse colère ! Et grosse colère égal plein d'coup d'fouet pour Harry Potier ! Plein l'cul te dis je !!!! C'est MA THE MA TI QUEUUUU !!

Et vlan, l'enfant fait mine de coller un coup de pied dans les flans à la bestiole qui prestement évite mais, comprend le message et, se met enfin en branle. Henry Potier, paysan de son état et de père en fils du haut de ses 10 ans d'expérience de la vie est fort de son raisonnement. Il suit son chien nommée Bottine à travers bois et marmonne

Ah cêto pas pou'rien qu'on t'appelé bottine toué ! Chaque fois qu'il en voit une c'est plus fort que lui ! Il faut qu'il la pique c'pas croyab ! ralalla bon alelz faut aller rendre ça avec un peu d chance la persooen à qui tul'a piqué aura pas eu le temps de s'en rend ...


Henry Potier s'arreta net, le souffle coupé, la machoire pendante, le syeux rodns come des soucoupes. IOL resta lalà le sbars ballants, immobiles silencieux, juste à l'ortée du bois. Elle était là. Elle était si .... ! Enfin si ..... Des cheveux d'or, aussi brillant que le soleil, et un long corps blanc, comme les pétales des fleurs.... presque ... bleu par moment et ces yeux ! on croirait le ciel ! Y'a même des étoile en dedans ...

Foutredieu ! Bottine ! C't'une fée, UNE FEE ! Elle va m'coller un maléfice pour s'venger que t'as piqué sa botte ! Rends lui ! Rends lui avant qu'elle me transforme en crapaud andouille de cabot !


Et tandis que le fier représentant de la race canine allait remettre le fruit de son larcin auprès de leur propriétaire légitime, le garçon se précipita sous le couvert des arbres afin d'échapper au courroux de cele qui l'appelait la fée bleu. Le chien revint vers son maitre en agitant la queue et ils enfoncèrent dans els bois à vive allure, Henry Potier étant en proie à une peur ... bleue.

Cyann


L'idée se faisait de plus en plus pressante dans son esprit, quelque chose dans le décor sur cette pierre blanche manquait mais quoi ? La blonde attendait que cette pensée insidieuse dans son esprit fasse son coming out, drapée de sa longue chemise blanche lorsque surgit une bête de la forêt tenant dans sa gueule une chose bleue ... cyan pour être exact ...

Ventrebleu, voilà donc ce qu'il manq...


A peine avait elle eu le temps de réaliser, qu'une voix s'éleva de l'orée du bois, un peu étouffée par la clameur de la cascade


Foutredieu ! Une fée, UNE FEE ! **** un maléfice *** botte ! Rends lui ! *** crapaud ** cabot


Cyann resta interdite, à l'affût n'y comprenant goutte et resta, par un zeste de sagesse (sisi ça lui arrive) immobile, voyant que le chien admonesté par son maitre, approchait. Le cabot, un bâtard jaune aux longues oreilles tombantes, lui jeta un œil de suprême dédain et déposa la botte de cuir au pied de la pierre plate. Cyann le laissa s'éloigner un peu et ramassa la botte. Puis, les bribes de paroles du propriétaire de l'animal lui revenait en tête, elle leva la tète et couru après le chien en criant :

attendez attendez ! ATTEEEEEENN


Mais, le jeune Henry Potier, pris de panique était déjà bien loin et ne vit ni n 'entendit rien de tout cela. Le chien quant à lui, suivi son maitre et comble d'infortune, la jeune troubadour qui courait pied nus, sans compter le reste, senti une douleur fulgurer dans son talon droit et tomba le nez par terre, c'est la faute au lieutenant The_Cruisader, le nez dans le ruisseau, c'est la faute à Chlo Chlo ... Cyann se releva le genou gauche meurtri et un étrange objet métallique planté dans le talon. Elle l'ôta et saisi sa tunique pour en découper un pan. Elle appuya sur la blessure un moment avant de constater que le saignement s'était interrompu. Elle se leva et en clopinant rejoignit la pierre plate. Elle découpa encore d'autres bandes dans sa tunique et fabriqua un pansement. Me voilà bien , la seule chance que j'ai eu d'en savoir plus sur la fée bleue a disparu dans les bois avant même que j'ai eu le temps de dire ouf et pis, me voilà blessée. Le talon, la p'tite faiblesse qui vous perdra. Elle se rhabilla et glissa le bout de métal étrange dans sa poche puis, partit clopin-clopan par le chemin qu'avait pris l'inconnu et son chien. le soleil annonçait la fin d'après midi quant elle arriva à une intersection, fatiguée, elle avait le choix continuer tout droit ou monter. La sente grimpait au dessus de la cascade à n'en pas douter, elle opta pour celle- ci même si plus dur, afin de rejoindre son fidèle compagnon de route.... pour être totalement et définitivement désillusionnée sur la fidélité tout à fait aléatoire de celle ci quand elle trouva ce qu'il restait des rennes attachés à l'arbre, leur bout dument mâchonné. Soudain Cyann vit rouge[/i]

QUENOOOOOOOOOOOOOOOOOOTEEEEEEEEEEEEEEE bigre d'andouilllllllllllllllllleeeeeeeeeeeeeeeee ramene tes fesseuuuuuuuuuuuuu ou j'te r'trouve et j'emmène ta veille carcasse chez l'boucher !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Seul le silence habité des bois lui répondit. La blonde serra les poings jusqu'à ce que ses phalanges ne deviennent blanches et reprit sa longue, très longue marche du retour... Cela lui sembla durer des heures ... Elle avait enfin rejoint la grand route qui menait à la capitale quand elle vit au loin une roulotte. Malgré la douleur qui irradiait dans sa jambe ou plutôt à cause d'elle, Cyann accéléra le pas.

La suite à la roulotte

_________________
Cyann


Une semaine plus tard La silhouette noire de la cavalière sur sa monture avalait les kilomètres de plaines à l’herbe rase en cette journée de grand soleil. Son cœur battait la chamade de ce galop enfin libre. Son frison bondit soudain pour enjamber un tronc d’arbre aux abords d’un rigaillou. Cette sensation, Cyann l’adorait. Que trouverait elle à la fin de cette folle cavale ? S ’agissait-il d’un simple instant de répit ou avait-elle enfin trouver un chez soi ? Les hauts troncs les entouraient maintenant, l’allure se fit plus modérée puis cavalière et monture se figèrent dans l'immobilité. La cavalière, plantureuse et souple, glissa sans bruit le long des flancs de sa monture d’ébène et noua les rennes du magnifique cheval noir, à la carrure robuste.

Et voilà, nous n'avons plus qu'à attendre toi et moi ... j'espère qu'il ne sera pas en retard ... bon bon j'ai de quoi occuper utilement mon temps * sourire malicieux*


[i]
Soudain, la blonde resta coite. Au bout du chemin, dans la courbe apparu un charriot. A l'avant, un homme avec un chapeau enfoncé sur sa tête. Cyann rangea son matériel et approcha de l'homme, un bucheron de métier à forte carrure et de grande taille qu'elle avait embauché tantôt pour venir l'aider à construire son habitat.

Cyann avisa un tronc d'arbre couché sur le flanc et vint s'y assoir. Puis, elle sortit se son éternel sac en cuir élimé, plume encre et parchemin. La jeune femme souffla sur son front pour faire fuir quelques "gênantes", ces mèches de cheveux d'or qui s'obstinaient à retomber sur ses yeux océan. Elle se mit à gratter le parchemin de sa plume ... Tout à coup, elle releva la tête tenta à haute voix de dire ce poème, elle fit différents essais sans toutefois paraitre satisfaite. [/i]

Citation:
Atout Coeur

Il est un cœur à prendre
Sans rancœur, un sacré cœur
Un cœur vaillant, sans peur
Un cœur rouge galvanisé
Un cœur à vous griser
Un joli cœur à s’y méprendre
C’est là à vous surprendre
Un cœur croisé en croisade
Un cœur qui bat la chamade
Un cœur … **rature par dizaines*


Elle l'avait relut à haute voix en entier et ne paraissait toujours pas satisfaite, tant et s bien qu'elle froissa le parchemin d'un mouvement rageur et le jeta plus loin sur la terre du chemin ou il roula et disparut sous une fougère.

Et ce maudit corniaud qui ne vient pas ! va t-il me faire poiroter encore ! Ah je t'en vais l'estour ...


Bjour mam'zelle * il toucha son chapeau pour la saluer tout en mâchant une herbe qu'il cracha ensuite * alors ceto ou 'jd'ois vous installer ?

Bonjour Grand Pierre, c'est par ici * elle désigna un sentier qui serpentait entre les arbres

Ah mais ma drôlesse ceto que ça va ti pas être facile d'passer avec la carriole chargée comme un âne mort ventrebleu !


* ennuyée* Croyez-vous que vous passerez ?


Grand Pierre descend de sa carriole et avance en tirant la julent qui tire le chargement. Puis après quelques mètres.


Ca devrait passer si le sentier s'réduit pas à peau d'chagrin parbleu z'etes sur que c'ras pas plus ptit après hein mamzelle ?


* rayonnante * certaine ! allons filons j'ai grand hâte ! Et promis ...pour ta peine je te donnerai de quoi va ! Il ne sera pas dit que je suis radine par tout le pays foy de troubadour !!! As tu bien les tonneaux que je t'ai commandé * acquiescement amusé du bucheron * fort bien l'ami alors plus tôt nous aurons fini, plus tôt nous boirons !! * rire*


Les deux silhouettes disparurent à travers bois accompagnées de charriot et chevaux. La forêt résonna plusieurs jours durant de bruits inhabituels ... Si d'aucun était passé part ;à il aurait reconnu aisément le bruit de la scie et du marteau qui cloue tape et cogne. Quelques 3 jours plus tard, le bucheron et sa carriole cette fois vide déboucha de l'étroit chemin et disparut à nouveau à l'horizon de la grand route.

_________________




















Cyann

L'arbre à cadabras

EPISODE II : LE BEAU AU BOIS DORMANT




Quelques jours plus tard, nuit noire

Cyann se balançait dans son hamac céleste sou la vouté étoilée. Elle comptait fleurette aux étoiles, rêveusement , paresseusement, les doigts de pied en éventail. Ses pensées vagabondait comme autant de petites lucioles dans la nuit, suivant chacune leur destin. une bulle se format au creux de son esprit tortueux et éclata soudain. Elle sauta au bas de son hamac et sautilla de ci de là puis alluma une chandelle qu'elle posa sur la petite table en merisier finement ouvragée et ornée de marquèterie. Elle s'assit sur le petit siège en bois qui lui faisait face et, débouchant un pot d'encre, elle y trempa sa plume qui trônait là, sur son bureau, et gratta un parchemin tiré de sa réserve. Quelques minutes après, elle rangea son matériel et sourit à la lune qui brillait par la petite fenêtre. Un hululement stria la nuit.L"aube était proche, elle entreprit de déjeuner. Puis, alors que l'aube se drapait de ses teintes mauves, la jeune femme dégringola de l'échelle et enfourcha un Eole aux yeux encore ensommeillé


Eole, il est grand temps pour nous de sortir de notre réclusion. Nous allons inviter de la compagnie. J'ai longuement réfléchit pour choisir mon premier invité et.......... j'ai trouvé : Qui de mieux que mon parrain mmhh ? * regarde l'étalon qui semble rire de ses yeux en réponse à sa joie tout en le prenant par les rennes pour l'entrainer sur le chemin.* ah ben je vais te le dire : personne ! Voilà. Et après j'inviterai tous mes amis bien sur * rire* Allez en route ! direction Toul on ne sais jamais peut être que Horey et Balth auront retrouvé Quenotte et là bas comme ailleurs je puis poster ce pli.

Le cheval hennit, Cyann pris ça pour un oui. Tous deux disparurent à travers bois.


Même journée, même endroit, quelques bonnes heures plus tard.

La jeune femme arriva fourbue mais souriante, les fontes de son frison chargées de paquets et déposa tout cela en bas du monte charge. Elle soupira.


Faudra vraiment que je songe à embaucher du personnel ...

Tout en chantonnant, elle s'exécuta et fut bientôt tout à fait satisfaite de sa journée, elle s'allongea au creux du hamac et ne tarda pas à s'endormir bientôt, un sourire aux lèvres.

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--Circa__


Le jeune duc n'était que peu occupé ces derniers jours, il avait prit le temps de voyager un peu à travers la Lorraine. Les rencontres ainsi que la fête faisait partit de ses maîtres mots. Le duc était dans son bureau, la fenêtre légèrement ouverte afin de profiter du petit air qui traînait dehors. Il s'essaya à son bureau afin de régler les différentes affaires qu'il avait en cours quand un page frappa à la porte en annonçant qu'il avait du courrier à me transmettre. Il lui ordonna de rentrer et de s'approcher, le page lui tendit la missive joliment scellé d'un ruban bleu avant de rebrousser rapidement chemin.. Il ouvrit le pli et commença à lire...

Citation:
Très cher parrain,

Pour vous remercier d'éclairer mon chemin de vos lumières quand les ténèbres se font pressants, parce que vous péchez avec moi des mots à offrir à tous pour illuminer leur ciel et, surtout et enfin, parce que vous me rendez plus aiguisée, plus précise, meilleure donc, je tiens à vous offrir un gage de ma reconnaissance. Toutefois, qu'offrir à un duc qu'il n'ait déjà ou ne puisse lui même s'offrir ? C'est là une question qui me tarabustât un moment voyez-vous. Vous me pardonnerez, je l'espère, de venir à vous les mains nues et de n'avoir en cadeau que la simplicité d'une vie choisie et aimée, au grand air et, où les mots sont rois. Toutefois, je gage que dans votre état de désir d'une retraite après un dur labeur, ce cadeau là, plus que tout autre, puisse être apprécié par vous. Un espace en pointillé en dehors de la grande roue du temps...

Rejoignez-moi, ce vendredi en 27, tout proche, dans la forêt du Tertre brun, que l'on dit enchantée, mais rassurez vous ! J'ai eu beau retourner chaque pierre et chaque souche, je n'ai pas vu de lutins ; je n'ai pas même trouvé la fée bleue qui, dixit la légende, habite la cascade, à mon grand désarroi. Marchez jusqu'à la grande cascade, je vous y retrouverai vers quatre heure de l'après midi, quand le soleil est à son zénith : je vous emmènerai chez moi et vous ferai à diner, et je ne manquerai pas de vous conter la légende de la fée bleue.


Que sainte Boulasse veille sur vous, cher Circa,


Cyann, tout simplement



Une fois la lecture finit Circa se tourna vers la fenêtre puis laissa son regard se perdre quelques instants dans le ciel bleu et la verdure des jardins. Après un moment, il reprit ses esprits, ému et le sourire placardé bêtement sur son visage. Il prit la direction de la porte puis il l'ouvrit avant de s'exclamer de part le couloir.


Et toi s'il te plais, fais donc transmettre au responsable des écuries qu'il me faut un cheval au plus vite...

Dans l'excitation, il oublia l'heure du rendez-vous proposé par Cyann dans son courrier. Il prit donc la route bien trop tôt, certes, mais heureux...

[Plus tard sur la route]

Circa avait prit la route seul, il était habitué des ballades en nature et en monture. La chaleur se faisait bien plus pesante qu'au Castel, le petit air frais c'était bel et bien fait la malle.. Il ne restait que peu de chemin avant l'entrée de la forêt. Une fois entré dans le bois il essaya d'écouter le bruit de l'eau ne sachant pas de façon sûr la direction à prendre afin de rejoindre la fameuse cascade dont sa filleule lui parlait.. N'entendant pas grand-chose il se laissa diriger par son instinct et son cheval surtout qui n'aimait guère les chemins tumultueux de cette forêt. Il descendit de sa monture leva les yeux au ciel puis tourna sur lui-même tout en descendant le regard comme pour chercher une issue, un indice. Quand d'un coup le cheval se mit à avancer lentement vers l'ouest, plutôt que de rester là essayons de suivre.. Quelques minutes plus tard, il pouvait voir au loin la cascade tant recherchée le cheval s'installa non loin du bord afin de se désaltérer quelques peu tendit que le jeune ducaillon prit place sur un gros rocher placer là.. Il prit de nouveau le courrier de Cyann qu'il avait emmené dans sa besace et se rendit compte que l'heure du rendez-vous était encore loin.. Il bût une gorgée d'eau, puis s'allongea sur le rocher, les mains derrières la tête attendant sa filleule tout en profitant de la magnifique mélodie de la nature et de ses habitants.. [/i]












Cyann


Dans le même temps, au fond de l'eau

Par trois mètres de fond, dans la vasque au pied de la cascade, al jeune troubadour tentait vainement de concurrencer les poisson argentés, ce qui lui donnait des airs de naïades avec sa chevelure couleurs des blés flottant tel des algues autour de l'ovale de porcelaine de son visage inondé de bulles. Cyann émergeait de temps à autre à la surface ver argent puis replongeait aussi sec silencieuse. Puis, elle s'allongea sur le dos come àa son habitude et joua à son jeu favori avec les nuages. mais aujourd'hui : point de nuages ! Un ciel azur, immense clair et profond.. ce qui laissa la troubadour imaginer la chaleur qu'il devait faire loin de sa forêt ... Elle sourit et nagea vers la berge en songeant qu'il faisait bon vivre ici mais qu'il ne fallait pas trop trainé, l'heure du rendez-vous approchait et elle était venue là se laver certes mais elle voulait aujourd'hui en l'honneur de son parrain mettre une tenue élégante de femme uen fois n'est as coutume, elle laisserait sa tenue de cavalière au vestiaire comme les oirs de gala mais en plus classe. Et puis coiffer sa tignasse rebelle lui prendrait des heures... Elle riait toute seule alors qu'elle mettait les pieds à terre. Son corps ruisselant prenait des reflets de nacre en émergeant de l'eau. Elle se rendit à la pierre plate et tendit sa main vers un drap de bain blanc dans lequel elle se lova mais, tout à coup, dans son champs de vision, un mouvement l'interpela, elle se figea tel un chien de chasse reniflant un danger. Elle murmura entre ses dents


Ah c'est ça blanc bec tu crois que tu vas pouvoir te rincer l'oeil tous les matins que Dieu fait et me piquer mes bottes neuves comme fut le cas trois fois déjà cette semaine, je vais te donner une leçon sale gamin ... et uen bonne foy de troubadour !


La blonde se pencha alors vers sa chemise et l'enfila d'un geste qui se voulait nonchalant tout en glissant un objet dans sa poche avec discrétion. Puis, elle s'étira et fit mine de chercher le meilleure emplacement pour se dorer la pilule s''arrêtant d'abord là puis, enfin là mais non et s'éloignât vers des taillis. Elle posa son drap de bain et se faufila à travers les fourrées puis se mettant à plat ventre, elle rampa et atteignant la lisière des buissons avisa la silhouette du mioche ; Elle ne le distinguait pas bien vu qu'il était allongé pour mieux se dissimuler et lorgner sans doute ... Elel arma, visa et PAF ! Il sursauta. Et arma visa à nouveau et PAFFF dans le mil cette fois : elle avait eu la fesse. La silhouette se releva et Cyann sortit des taillis en canardant ce qu'elle croyait être le vil gamin, le dénommé Henry Potier et avançait à grand pas en vociférant :

Ah voyeur, goujat, je t'y reprendrai à venir me lorgner pendant mon bain et à vouloir voler mes vêtements ! Ah maroufle, vilebrequin, vas donc voir ...


Ce ne fut qu'à quelques mètres de la silhouette qu'elle réalisa que celle ci ne pouvait pas appartenir à un enfant de 10 ans mais qu'il s'agissait bel et bien d'un homme. Le doute s'insinua en elle... son esprit galopait à vingt cinq lieux à l'heure qui pouvait bien être là à cette heure ci ? le soleil était si éblouissant ... la silhouette correspondait oui sans doute mais il était bien trop tôt .... L'homme approchait et plus il approchait et plus Cyann se liquéfiât. il était là ou ça ou ça ? en face d'elle ... Elle était là où ça ou ça ? En face de Lui. Lui, Circa, son parrain, son invité, son duc, .... l'homme qu'elle avait bombardé de pierres pour le faire fuir et traité de tous les noms. Il approchait d'un pas résolu, elle ne distinguait pas les traits de son visage sous le soleil mais, elle gageait qu'il ne serait pas forcement content... et puis là, elle réalisa en sus, avec la netteté cruelle d'un instant de solitude, qu'elle n'était pas vêtu pour la circonstance et c'est là, vous l'aurez compris un euphémisme ... Cyann vira au coquelicot en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire. Son coeur s'arrêta de battre un instant d'éternité en découvrant cette fois avec certitudes que c'était bien le visage de l'homme ...


Circa, Circa, Circa ....


La jeune femme, rouge de honte, fit volte face et se mit à courir vers puis, dans l'eau, et ne s'arrêta que lorsqu'elle fut à moitié engloutie par la sensation glaciale et posa ses deux mains sur son visage.

Je vais sortir de cauchemar c'est sur ! Je suis à l'auberge d'Albert Le gros endormie sur le comptoir, j'ai encore trop bu c'est sur et je vais me réveillée la geule en coin et tout cela ne sera qu'un rêve qui a mal tourné ...

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--Circa__


Le jeune duc attendait bien sagement l'heure de son rendez-vous avec sa filleule Cyann, mais après quelques minutes de paresse sur ce gros rocher Circa se fût surprendre par ce qu'on pourrait appeler une attaque.. une embuscade même.. Il se leva aussi sec, essayant de marcher sans se retrouver complètement à découvert. Puis il entendit des cris, il sortit son épée tout en avançant de plus en plus rapidement sur ce qui semblait être sa cible. Quelques mètres plus tard, Cyann, à sa plus grande surprise.. Le comble de la situation gênante, il se trouvait qu'elle devait surement se la couler douce dans l'eau claire de la cascade plus ou moins dévêtu. La voyant devenir rouge écarlate, il tourna la tête et le regard (plus ou moins..). Elle s'était maintenant empressé de rejoindre l'eau, le ducaillon fit un demi-tour sur lui même et dit l'air de rien..

Cyann ! Je suis très heureux de te voir ! Bon tu sais ce genre de chose ça arrive.. On appelle ça le hasard, ou la malchance, tout dépend où l'on se place dans l'histoire. Il fit un petit rire, et continua. En tout cas dieu a été généreux avec toi si ça peut te rassurer... Enfin je vais me taire c'est mieux.

Je te propose de et rhabiller afin que nous puissions profiter de ce rendez vous... Normalement.


Puis il rit de nouveau, tout en rangeant son épée dans le fourreau placé à sa taille.


En tout cas je le redis, je suis très heureux de te voir ma filleule et cette forêt est ravissante.



Cyann


La blonde écarta ses longs doigt blancs et jeta un œil bleu océan devant elle et vit la silhouette de Circa, en train de remettre son épée au fourreau et avançant vers elle jusqu'à mettre les pieds dans l'eau glaciale. Non ce n'était pas un cauchemar... C'était bel et bien la réalité et il fallait assumer ce désastre ...

Cyann ! Je suis très heureux de te voir ! Bon tu sais ce genre de chose ça arrive. On appelle ça le hasard, ou la malchance, tout dépend où l'on se place dans l'histoire. Il fit un petit rire, et continua. En tout cas dieu a été généreux avec toi si ça peut te rassurer... Enfin je vais me taire c'est mieux.


Cyann fit la moue durant le discours d'un Circa, un tantinet goguenard et qui semblait manifestement prendre plaisir à la situation : évidemment ! Ce n'était pas lui qui s'était rendu ridicule ... la blonde rageait. A la mention de la générosité de Dieu, la troubadour passa au rouge coquelicot à nouveau et remonta précipitamment ses mains sur son torse pour les croiser, ce qui eut pour effet instantané de cacher certains attributs pourtant censé être dissimulé par cette fichue chemise. Mais, le tissu une fois mouillé était traitre.[\i]

Je te propose de te rhabiller afin que nous puissions profiter de ce rendez vous... Normalement. Puis il rit de nouveau, tout en rangeant son épée dans le fourreau placé à sa taille.

En tout cas je le redis, je suis très heureux de te voir ma filleule et cette forêt est ravissante


[i]Devant l'attitude charmante saupoudrée de taquinerie de son parrain, Cyann sentit fondre sa mauvaise humeur, un sourire naquit sur ses lèvres framboises. rRen ne saurait gâcher une si belle journée se dit-elle noyée dans le bleu du ciel.


Je suis aussi très heureuse de vous voir Circa ; même si ..hum les heu .. circonstances * rougit à nouveau* auraient pu être plus humm disons ... plus favorables ... *laisse s'envoler un rire en grelots* Me rhabiller ... mmhh oui ... c'est une excellente idée *sent ses oreilles rougir* même si je ne suis pas nue hein ... en chemise tout au plus ... même si je reconnais qu'elle est.. un peu ...heu ... * se sent s'enfoncer et rougit encore puis se tait et respire puis, relevant le menton, demande de sa voix claire * Auriez-vous l'amabilité de bien vouloir me donner mon drap de bain qui git sur la berge s'il vous plait ?

Son parrain chercha sur les cailloux et finit par trouver un drap blanc qu'il tendit à la demoiselle. Cyann s'en saisit, sortit de l'eau alors que Circa faisait mine de poser son regard ailleurs et s'enroula dans le long drap blanc puis avança sur la plage de galets blancs bleus vers la pierre plate où pas même uen botte ne manquait.


Je n'en ai que pour quelques minutes, messire mon parrain, si vous aviez l'obligeance de hum enfin vous voyez ce que je veux dire...

La jeune femme jeta un œil à Circa et voyant qu'il se tient bien dos à elle, laissa glisser le drap et enfila bas et braies et passa uen tunique cyan par dessus la chemise mouillée. Quelques coups de brosse suffirent à rendre à ses cheveux leur tenue habituelle.

Voilà. Vous voyez je ne vous ai pas menti. Je fus donc rapide et me voilà prête ! Vous m'excuserez si je n'ai pas revêtu d'habits plus somptueux ou même juste heu présentable ? féminine ? Mais...c'est que je ne vous attendait en définitive pas si tôt... *sourit un grain de malice dans ses yeux océan * toutefois ainsi, je ne profiterais que plus longtemps de vostre présence


Cyann lui décocha un immense sourire mais il était absorbée dans le paysage ous sur la toile de pierre et de mousse, des milliers de gouttelettes argentées sautaient dans un vide vertigineux pour se plonger toute entière dans l'immense lac vert de gris. Cyann se laissa bercée par cette assourdissante épopée aquatique puis, glissa le long des berges où des fouillis de branches s'entremêlaient et où, les feuilles vertes jouaient à cache cache avec les rayons du soleil.


Oui ..la cascade est vraiment fabuleuse... la légende dit qu'une fée bleue y vit mais, si c'est le cas, elle se cache bien ! A part un fripon et son chien jaune qui ont tenté de me voler mes bottes, je n'ai croisé personne enfin à part vous aujourd'hui *rit* Voulez-vous découvrir ma demeure séant ou préférez-vous que je vous laisse profiter vous aussi de la fraicheur de la cascade ? Je puis venir vous chercher à l'heure qui était convenue si vous le désirez. Toutefois faites bien attention dans ce cas, il se pourrait que j"arrive en avance ...* elle fit une petite moue*

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